Zetman par Masakazu Katsura
AUTEUR : JP NGUYEN
1ère publication le 23/05/15/-MAJ le 24/03/19
Manga publié chez Tonkam – série en cours, 19 tomes VF parus au 28/01/2015
Cette critique porte sur le manga Zetman, après lecture des 18 premiers tomes (les contributions au blog impliquent parfois des sacrifices…).
Masakazu Katsura est l’auteur de plusieurs mangas à succès comme Wingman, Video Girl Aï et DNA2. C’est aussi un grand fan de Batman. En 2002, il s’est lancé dans une nouvelle série, Zetman, avec l’ambition déclarée de raconter une histoire plus mature que ses précédentes œuvres, qui étaient des mélanges de SF et de comédies romantiques.
En 1994, Katsura avait déjà publié un one-shot intitulé Zetman mais la série n’a rien à voir avec cette histoire courte, si ce n’est le concept de justicier et le design du personnage principal.
Dans le tome 1, nous faisons connaissance avec Jin, un gamin des rues élevé par son grand père. Jin possède des capacités physiques hors normes pour son jeune âge. Lorsqu’un monstrueux serial-killer sévit en ville, son grand-père, lui aussi doué de capacités surhumaines, décide de s’interposer mais y laisse la vie.
Jin est alors recueilli par Akemi, qui exerce le métier d’hôtesse et qui va l’adopter. Jin grandit et découvre qu’il peut se transformer en une créature surhumaine : le ZET. Il apprend aussi qu’il est issu d’un programme scientifique clandestin, le N.E.T. ayant pour objectif la création d’êtres surhumains. Dans le tome 3, apparaît l’autre héros de la série : Koga Amagi, héritier d’un vaste empire industriel et qui rêve de devenir super-héros.
La série nous fait donc suivre les destins croisés de Jin et Koga dans une intrigue complexe liée au projet N.E.T. et aux inquiétantes créatures issues de ces expérimentations : les Players et les EVOLs. Ces monstres vont régulièrement venir s’épancher auprès de Jin et Koga pour crier leur mal-être et rechercher l’acceptation d’un monde qui les craint et les hait… euh non, en fait pas du tout, ils vont juste se faire maraver. Oui, y’a de la baston, dans Zetman. Y’a pas que de ça, mais y’en a…
Et c’est plutôt bien dessiné, avec des monstres toujours différents et des duels pleins de suspens, genre X-Or mais en moins fauché… nan, mieux que ça, parce qu’il faut rendre justice au travail de Katsura et de ses assistants, visuellement, ça assure. Les quelques pages en couleurs au début de chaque volume ont d’ailleurs beaucoup de cachet et font regretter que tout le manga ne soit pas en couleurs…
Mais alors pourquoi cette sourde ironie dans ma critique ? Ben en fait, à part la baston graphiquement bien exécutée, je n’accroche pas trop au reste du contenu du manga. Il y a pourtant toute une intrigue à tiroirs, avec les ramifications du projet N.E.T. et ses liens avec la Amagi Corporation, au sein de laquelle ça complote pas mal pour devenir Boss à la place du Big Boss, et en prime des intrigues sentimentales pour Jin et Koga. Le récit alterne d’ailleurs entre les deux protagonistes, Katsura ayant déclaré à plusieurs reprises vouloir utiliser ces personnages pour explorer « deux visions de la justice ».
Cependant, je trouve que l’opposition entre les deux personnages reste assez superficielle : le brun et le blond, le pauvre orphelin et le riche héritier, le « monstre » à l’apparence humaine et l’humain voulant devenir surhumain, l’un se transforme en ZET et l’autre prend le costume d’Alpha… Ok, on aura compris que Jin et Koga sont différents, mais tous deux croient en la « justice » imposée par la force, leur différence réside donc seulement dans les moyens employés pour acquérir cette force.
La puissance de Jin lorsqu’il se transforme en ZET est phénoménale : il devient extrêmement fort et peut régénérer ses membres, une sorte de mélange de Hulk et Wolverine (l’expérience à l’origine de ZET rappelle d’ailleurs un peu le projet Weapon X…). De ce fait, Katsura déplace l’enjeu au niveau psychologique : Jin peut-il maîtriser cette puissance ou bien celle-ci va-t-elle le rendre fou ou le faire basculer « du côté obscur » ?
De son côté, Koga démarre la série avec une grande candeur, qui va être singulièrement éprouvée dans le tome 4, où il vivra une succession d’évènements traumatisants. Il va s’endurcir et devra devenir plus fort en utilisant les technologies développées par la Amagi Corporation. Pour le coup, ce personnage nous ferait un peu penser à Iron Man (le cynisme à la Robert Downey Jr en moins).
Deux types qui se battent pour la « justice » et rivalisent de puissance pour affronter des monstres de plus en plus forts ? On ne serait pas dans un shonen ultra-classique, là ? Avec juste quelques clins d’œil aux super-héros pour faire genre ? Et pourtant, Zetman est un seinen… Et pourquoi ? Bah y’a des scènes de sexe.
Et certaines sont assez malsaines (le tome 4 en particulier) vu qu’elles mettent en scène des viols, où le prétexte d’une drogue annihilant la volonté des victimes permet au dessinateur de montrer, de manière assez complaisante, des jeunes filles « apparemment consentantes » subissant les assauts de sosies de Koga (il s’agit d’un complot visant à discréditer ce dernier) avant de se faire étrangler ou poignarder…
Sans jamais atteindre le niveau écœurant du tome 4, le reste de la série n’est pas très tendre avec la gent féminine. Même si elles ont fréquemment le droit aux illustrations de couvertures, dans le récit, les femmes sont très souvent enfermées dans le rôle de demoiselle en détresse, menacées de viol ou de meurtre (déjà dans le tome 1 mais aussi et surtout le tome 9). Akemi, la tutrice de Jin, se fait agresser et défigurer par un ancien amant éconduit, Tanaka, la copine de Jin, est violée par un Player, Konoha, la petite sœur de Koga, se fait harceler sexuellement par un gang de rues… Et le liste n’est pas exhaustive…
Ces choix scénaristiques sont quand même très dérangeants. Comprenons-nous bien, je ne demande pas forcément un récit bisounours, ni-même un personnage féminin dont la puissance rivaliserait avec celle des deux « héros » mais d’autres mangas très virils arrivent à ménager des rôles valorisants pour les femmes (Yuria dans Hokuto-no-Ken ou Otsu dans Vagabond). A tout le moins, ces mangas ne banalisent pas la menace de viol comme ressort narratif pour faire voler les héros au secours de leurs dulcinées.
Alors, bien sûr, il ne faut pas réduire Zetman aux défauts sus-évoqués, le manga a pour lui, comme évoqué, de très bons dessins et une intrigue relativement complexe réservant quelques coups de théâtre, même si elle est par moments très (trop ?) décompressée. Mais bon, je trouve les deux principaux héros plus fadasses que « bad-ass » et puis la réflexion sur la justice est quand même assez peu subtile et noyée parmi les duels récurrents avec les monstres.
Ayant lu de bonnes critiques sur ce manga, j’avais acheté le tome 1. Celui-ci m’ayant laissé circonspect, j’ai lu les autres en ligne et bien m’en a pris. Après avoir constaté des défauts répétitifs, j’ai lutté pour laborieusement arriver jusqu’au tome 18 (sur 19 parus en VF), mais je n’ai pas trouvé d’étincelle qui m’aurait fait reconsidérer mon avis. J’avais démarré la série en espérant m’exclamer « Zet extra ! », j’ai du me résoudre à maugréer « Ah ben Zet, alors ! »
Je crois que je n’ai pas réussi à finir ne serait-ce qu’un seul tome de Video girl Aï, et malgré toute la bonne publicité faite autour de Zetman, je n’ai dû en lire qu’un seul tome du fait d’un rythme de publication trop lent. Aussi, merci beaucoup pour cette présentation de cette série : je peux maintenant l’écarter sans regret de mes lectures potentielles.
Alors j’aurai fait oeuvre d’utilité publique : libérer du temps de lecture pour Présence afin qu’il découvre et décortique d’autres pépites !
Ca a toujours été le problème de Katsura…le scénario ! dialogues souvent creux et histoires répétitives c’est dommage car c’est un formidable dessinateur comme tu l’as bien souligné dans ton article. Ca fait longtemps que je l’avais perdu de vue le Katsura et j’ai l’impression qu’il est bien paumé avec une série qui est la plus longue de son catalogue. Merci JP de confirmer les doutes de tout le monde ! Super article !
Je dois quand même dire que certains lecteurs passent outre les éléments que j’ai évoqué et apprécient quand même la série et je ne les juge pas.
Pour ma part, en tant que papa de deux petites filles (et d’une troisième à l’arrivée imminente), je suis devenu très sensible à l’image de la femme dans la fiction. Aussi la victimisation des persos féminins et la banalisation du viol ne sont pas des éléments que je peux ignorer.
De l’usage du Z dans une chronique critique mais pas que. Mon seul regret, l’hommage manqué à cette figure historique du PC français avec le tant imité: mais Zet un scandale!
Non, je n’ai pas lu Video Girl. La seule oeuvre de Katsura qui m’était familière était l’anime Wingman, qui avait été diffusé sur TF1… (avec le nom du héros traduit en… David Duchemin !)
J’ai régulièrement vu des dessins de Video Girl Aï et comme l’illustre très bien ton superbe article, les dessins sont vraiment très beaux. Mais cela a l’air très répétitif et sans intérêt, merci donc de nous éclairer sur ces oeuvres. Et puis, je suis contre la peine de mort, mais l’idée même de viol m’est insupportable et je souhaite la mort de tous les lâches qui abusent des femmes, d’autres hommes, de leur force, de leur position, de leur nombre. Je pense de plus en plus à inscrire ma fille a des cours d’un sport de combat…
Je suis tout à fait d’accord ! Katsura a visuellement vraiment grandi au fil des années et sur Zetman il en a profité pour faire pas mal d’expériences, pour pousser son style…Mais grand dieu que le scénario est confus et ne tient pas la route.
Je pense qu’à la base il avait une idée bien précise de ce qu’il voulait avec des étapes claires et tout et tout, mais de toute évidence il s’est perdu en route dans des circonvolutions sans intérêt. A force de vouloir faire mature et complexe il livre un travail brouillon où il essaye en permanence de ramener son récit sur une route qu’il a perdu de vue il y a longtemps.
Outre cette absence de maîtrise du script sur la durée, Katsura ne parvient jamais à donner la profondeur souhaitée à ce qu’il écrit. Là on touche à un problème de base, à savoir l’intelligence d’un auteur à savoir développer des thématiques complexes.
Kastura veut aborder les thèmes de la Justice et du mal, l’avilissement et la manière dont les individus peuvent basculer d’un côté comme de l’autre, mais ce sont des idées qui demandent pas mal de réflexion et un traitement qui réclame une finesse d’esprit qu’il ne possède.
Ce n’est pas une insulte à mon sens, tout le monde ne peut pas être Inoue…
A propos d’Inoue : Présence s’est lancé dans la critique des tomes de Vagabond sur le-site-marchand-dont-on-ne-dira-pas-le-nom. Il en est au tome 11 et, comme de coutume, c’est un décorticage passionnant.
Ceci dit, j’attends la fin de Vagabond pour éventuellement me prendre tous les derniers tomes en même temps (je me suis arrêté après la méga-grosse-confrontation contre le clan Yoshioka). Et en parlant de fin, j’ai lu cette semaine la fin de Shamo, et je suis plutôt déçu…
Merci pour le petit mot gentil. La fin de Vagabond… ? Si j’ai bien compris Takehiko Inoué a indiqué qu’elle était proche, mais sans plus de précision, et bien que n’ayant pas suivi le rythme de parution, j’ai l’impression que ce n’est pas très rapide.
Je n’avais jamais entendu parler de Shamo.
Vraiment, Présence ? M’enfin, Shamo c’est Coq de Combat ! (Oui, c’est pas de Inoue, mais j’en parlais en tant que longue série, qui s’est terminée).
Je ne connaissais pas le titre original de la série Coq de combat, dont je n’ai jamais lu un seul tome.
J’anonde dans le sens de JP. C’est un réel plaisir de retrouver tes chroniques sur les différents volumes de Vagabond, Présence. Tu nous avais déjà gâté avec Homunculus mais là tu es parti sur un voyage au long cours…
Tiens je réagis à ce que dit Jyrille : je crains beaucoup les scènes de viol dans les films. Bien plus que les scènes gores. Peut être parce que…je sais pas…ça fait plus « réel », c’est plus humiliant, tout ça…
J’avais vu un bout du film « les lois de l’attraction » tiré d’un bouquin de Bret Easton Ellis, et une nana se fait violer par plein de jeunes bourrés qui la filme et lui dégueule dessus…et j’ai fui le film en me sentant mal à l’aise pendant 2 jours^^
Déjà que je déteste ce milieu des jeunes qui font des conneries en faisant la fête…alors ajoutons à cela le viol collectif et je me sens mal.
Après que ce soit voulu qu’on se sente mal, je veux bien…mais bon j’ai du mal avec ces trucs…
J’ai vu Millenium aussi, et je m’en suis remis. Mais bon déjà c’est pas une orgie collective…
Mais bon j’aime pas en effet.
Quel que soit le style, la dimension ou le ton, un viol reste un viol, un crime insoutenable et aux conséquences incommensurables. Le fait de ne pas le supporter est un signe de bonne santé mentale je trouve.
C’est vrai mais on pourrait se poser la question alors de pourquoi on peut s’éclater à voir le Punisher péter des gueules et exploser des crânes à coup de fusil à pompe. C’est pas censé être fun non plus le meurtre^^
Mais je suppose que c’est le côté humiliation/torture du viol qui met bien plus mal à l’aise qu’un meurtre « rapide » (parce que la torture lente et cruelle n’est pas fun non plus en général)
Et aussi le fait que, dans un film par exemple, tu sais bien qu’ils n’ont pas tué les acteurs. Par contre, le viol n’a pas une dimension suffisamment fictive pour qu’on ait l’impression de voir quelqu’un faire semblant. Du coup je me mets à avoir de la peine pour l’actrice^^
Et puis bon même en faisant semblant, ça peut pas être drôle en fait…
Je dois avouer que les hentaï japonais à base de femmes violées par des monstres, ça m’échappe…c’est censé être masturbatoire mais euh…c’est assez traumatisant en fait.
Dans un sens, je comprends l’idée de culture du viol que les gens choqués par les hentaï peuvent avoir. L’erreur est de résumer tout le japon à ça. La France produit son porno aussi hein, et ce ne sont pas les mêmes mecs aux commandes que sur les films grand public.
Je viens saluer les jeux de mots qui m’auront bien fait rire !
Quand on lit un article comme celui-ci, sans même regarder le nom, on sait déjà qui l’a écrit ;-).
Plus sérieusement, merci pour ce sacrifice ultime pour servir la noble cause du blog !
Je m’en vais ne pas lire ce manga, grâce à toi !
Merci Kaori !
Depuis que j’ai écrit cet article, la série s’est terminée au tome 20, comme une fin de saison ou fin d’un premier arc… Je ne sais pas si je vais céder à la curiosité pour lire ça.
Il pourrait y avoir une suite mais elle tarde à venir…
J’avais loupé cet article…
J’ai aussi commencé Zetman avant de lâcher au 5ième tome… C’est tellement décompressé qu’à côté Bendis écrit pour microfilm…
Et puis oui, li’mage de la femme chez Katsura est un peu bizarre dans celui-là… et puis il raconte toujours la même histoire autant se concentrer sur son meilleur titre…Video Girl Aï…
mais bon il est très érotisé dans sa façon de concevoir les relatons humaines… je crois franchement que coincé par les exigences du « tout public » il a un peu le cul entre de chaises. uil ferait sans doute les meilleurs Ecchi du marché comme en témoigne sa nouvelle « M », le truc le plus ambitieux qu’il ait écrit car il assume pleinement son obsession pour la possession cruelle de l’autre…
« obsession pour la possession cruelle de l’autre » : cette expression résume bien ce qui me gêne dans l’approche de ce mangaka…
C’est pour ça que je le trouve très sa place dans l’érotisme…
Cette dose de cruauté (je vois pas d’autres mots…) est bizarre quand on parle du premier amour d’une collégienne… par contre deux paumés adultes qui se retrouve dans un truc borderline, ça passe vachement mieux…
J’adore ce manga, la violence et le sex dedans y participe directement. Je l’avoue éhontément étant donné que c’est ce qui ma attiré vers les mangas depuis le début , c’est par les animés en vhs que mattait mon père que j’ai commencé. J’ai d’ailleurs été déçu que les mangas adultes ne soient qu’une partie assez réduite du manga en gêneral, la part belle visible de l’iceberg étant faite de shonen gentillets dont je peux en apprécier certains nonobstant.
J’aime bien le personnage de Jin. Le fait qu’il soit super humain au sens de sa charité et de son détachement aux biens matériels alors qu’il pourrait facilement utiliser son intelligence et sa puissance hors du commun pour réussir dans la vie. Au lieux de ca il vie parmis les sdf dans une moitié de maison avec sa copine tranquille.
En opposition avec Koga qui vient de la haute et qui se paluche sur l’éthique et la justice pour au final finir par basculer dans la folie que peut facilement bien connaître la classe bourgoise sur un bétail humain dont elle s’investierait la gestion. Ce côté prisme de classe me plaît.
Visuellement c’est super classe et les combats sont lisibles, ont se moque pas de nôtre tête. Masakasu est définitivement un homme Itskushi.
Le traitement des nanas ne me choque pas puisqu’on est au japon et que cette manières de concevoir les rapports entre les sexes sont assumés et ne sont pas forcément pour me déplaire, je ne suis pas féministe, je ne suis pas un beauf non plus mais jai tendance a chérir la polarité différencielle des deux sexes, la copine de Jin étant un personnage avec du caractère qui va faire grandir Jin.
La fin est salement rushée par contre ca il faut l’admettre.
J’espère une suite a la hauteur du début, milieux du manga insufflée des nouvelles vues du mangaka. Le côté confidentiel du seinen devrait éviter la suite commercial de merde.
Ok, merci d’avoir pris le temps d’articuler ton point de vue. Chacun à sa propre grille de lecture.
« Le traitement des nanas ne me choque pas puisqu’on est au japon et que cette manières de concevoir les rapports entre les sexes sont assumés » : je ne souscris pas trop à cet argument. Il y a des tas d’autres oeuvres japonaises où les femmes ont un rôle plus intéressant que dans Zetman.
«je ne souscris pas trop à cet argument. Il y a des tas d’autres oeuvres japonaises où les femmes ont un rôle plus intéressant que dans Zetman.»
Ah oui sûrement.
C’est sur qu’il y a des passages biens gratuits. Subjectivement ca me dérange pas mais je peux comprendre que ca plaise pas a tout le monde.
Ya même une scène un peu yaoï avec les protagonistes dans un bain lol.
Ya l’histoire de Mayu, la copine de Koga, qu’est pas trop mal. J’aime bien le passage ou un player l’accoste pour lui demander cash si elle veut mourir et ca résonne comme un électrochoc en elle par rapport a son passé sombre, et le fait que Koga arrive pas a faire avancer sa relation avec elle par rapport a leurs passés comun, je trouve ca bien mis en scène en plus.
Et puis Katsura na pas son pareille pour dessiner la gente féminine. Elles font assez réalistes avec leurs imperfections alors que les autres mangakas dessinent facilement des femmes, filles au proportions toujours parfaites.
Hs mais le grand père impitoyable de Koga qui change un peu au contact de la candeur de Jin, c’est cool aussi.
Je vais regarder ce que vous aimez ici. J’ai découvert le site en cherchant des news sur Zetman.
C’est gag : je possède deux éditions Italiennes grand format de ce Mangaka -me souviens plus comment elles sont arrivées chez moi, par contre ?! Un « Art-Book », vraiment très stimulant pour l’apprenti-dessinateur, dans ses très jolies illustrations ; et Shadow Lady. Idem : vraiment très, très joli.