Nextwave – Agents of HATE par Warren Ellis et Stuart Immonen
1ère publication le 27/06/15- Mise à jour le 18/03/18 puis le le 08/02/20
NEXWAVE est disponible chez Attilan Comics juste ICI
Article de : JP NGUYEN
VO : Marvel
VF : Panini
Nextwave – Agents of HATE est une maxi-série en 12 épisodes, sortie en 2006-2007, écrite par Warren Ellis, illustrée par Stuart Immonen, assisté par Wade Von Grawbadger à l’encrage et Dave McCaig à la colorisation.
Nextwave, c’est le nom de l’équipe de super-héros menés par Monica Rambeau (membre des Avengers pendant les années 80, sous le nom de Captain Marvel puis de Photon), au sein de laquelle on retrouve Tabitha Smith (ex-membre des New Mutants et de X-Force sous le nom de code de Boom-Boom), Elsa Bloodstone (fille du chasseur de monstres, Ulysses Bloodstone), Aaron Stack (l’androïde Machine Man, qui avait eu sa propre série de 1978 à 1980) et le Captain (personnage introduit dans cette série).
L’équipe travaille pour le Highest Anti Terrorism Effort (appréciez la recherche dans le sigle) mais découvre que leur agence a été infiltrée par la Beyond Corporation et que leur directeur, Dirk Anger, veut les réduire au silence. En douze épisodes, ils déjoueront ses funestes plans et sauveront le monde, en enchaînant les batailles épiques contre des ennemis aussi surpuissants que ridicules.
En effet, Nextwave est une série qui ne se prend pas du tout au sérieux, bien au contraire. C’est un gigantesque exercice parodique dans lequel les auteurs s’en donnent à cœur joie. Il est préférable de bien connaître l’univers Marvel et son histoire pour apprécier toutes les références, les clins d’œil et les détournements dont les pages sont truffées. Mais pour les lecteurs initiés, c’est un vrai festival, assez jouissif. Mais revenons à l’histoire, car Ellis s’autorise quand même un scénario, ou au moins une trame-prétexte, robuste et simple, articulée sur des arcs courts, toujours en deux épisodes.
Ce rythme permet de dérouler une intrigue sans temps mort qui démarre par un duel de l’équipe contre le dragon Fin Fang Foom, se poursuit avec leur confrontation avec un robot géant, enchaînée avec une bataille contre des bataillons de créatures envoyées par la Beyond Corporation. Le quintet s’en va ensuite empêcher une invasion extra-dimensionnelle ourdie par un ersatz de Dormammu puis affronter un ramassis de super-équipes improbables comme The Vestry, The Surgery (Ellis fait aussi dans l’auto-dérision) et surtout les New Paramounts, savoureuse parodie des Avengers, avant de se décider à prendre le mal à la racine et attaquer directement leurs ennemis dans leur base secrète.
L’humour est omniprésent, à commencer dans la caractérisation des personnages. Monica Rambeau ne manque jamais une occasion d’évoquer son passé d’ancien leader des Avengers devant des coéquipiers un peu moqueurs. Avec son pouvoir de se convertir en n’importe quelle onde du spectre électromagnétique, Monica est capable d’en faire voir de toutes les couleurs à ses adversaires.
Tabitha Smith est la blonde de service, un peu voire beaucoup cruche mais avec des pouvoirs explosifs dévastateurs. Elle sera la seule à résister au pouvoir du Forbush Man, un ennemi capable de manipuler les esprits… car elle en est quasi-dépourvue ! Elsa Bloodstone est la baroudeuse, la dur-à-cuire, élevée dès son enfance pour chasser et exterminer les monstres. Elle affectionne les armes à feu mais dans le besoin, utilise tout ce qui lui passe sous la main (pelle, couverts…).
Aaron Stack est un robot narcissique et imbu de lui-même, méprisant les humains, qu’il se complaît à désigner comme « Fleshy Ones ». C’est aussi le couteau suisse de l’équipe, capable de faire surgir moult accessoires improbables de ses membres cybernétiques. Enfin, le Captain est le moins gâté de la bande : moche, ne brillant pas non plus par son intelligence et avec un pouvoir générique (vol et super-force), il se retrouve souvent dans les postures les plus ridicules. Même si il tourne ses héros en dérision, Warren Ellis conserve un certain équilibre en les rendant tout de même sympathiques, à travers des flashbacks toujours drôle sur leur enfance ou leur carrière passée si bien qu’on finit par s’attacher à eux.
Les adversaires de l’équipe sont aussi assez savoureux, à commencer par l’irrésistible Dirk Anger, qui orchestre les assauts contre Nextwave depuis son « Aeromarine » (toute ressemblance avec un certain Nick Fury et son Helicarrier n’est bien sûr pas fortuite). Cet antagoniste assez maladroit et malchanceux constitue l’un des nombreux ressorts comiques de la série, de même que la foultitude d’ennemis conçus par la Beyond Corporation tous plus farfelus les uns que les autres : Ptero-men, koalas-carnivores, hommes-brocolis…
Pour illustrer ses histoires délirantes, Ellis peut compter sur Stuart Immonen, qui adopte pour l’occasion un style ultra-cartoon, au dynamisme et à l’efficacité redoutable. L’encrage assez épais de Wade Von Grawbadger et les couleurs pimpantes de Dave McCaig renforcent l’ambiance de dessin animé de la série, façon « Samuraï Jack ».
Les scènes d’action sont grandioses, l’apothéose étant atteinte dans le numéro 11, où Immonen enchaîne six double-pages dans lesquelles l’équipe affronte une ribambelle d’ennemis bizarroïdes (des chimpanzés lookés façon Wolverine, un diplodocus avec une visière optique à la Cyclope, des robots MODOK arborant la tête d’Elvis Presley…), accompagnés de pavés de textes à l’humour décalé.
Outre cette très grosse baston panoramique, Stuart Immonen a également l’occasion de démontrer sa virtuosité et sa versatilité dans le numéro 10, quand les membres de l’équipe sont soumis à des hallucinations et où Immonen fait varier son style sur plusieurs séquences de trois pages, la plus réussie étant celle consacrée à Elsa Bloodstone où le dessinateur émule de manière assez bluffante le trait de Mike Mignola.
La révélation finale du grand méchant est assez surprenante, Warren Ellis exhumant pour l’occasion un personnage très secondaire de l’univers Marvel, créé en 1978 par Jack Kirby. Mais cela a peu d’importance, l’intérêt de Nextwave ne repose pas sur un grand mystère qu’il faudrait élucider mais sur les bastons jouissives, violentes mais drôles, desquelles l’équipe ressort toujours triomphante, après avoir cogné, flingué ou fait exploser leurs ennemis.
Parodie super-héroïque très réussie, Nextwave : Agents of H.A.T.E. est une série divertissante, même si elle confine parfois au plaisir coupable et nécessite, pour être totalement appréciée, un bon niveau de connaissances sur l’univers Marvel, voire des comics en général, pour saisir toutes les références dont Ellis et Immonen parsèment une série où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Ellis figure dans mon Top 5 des scénaristes honnis :
1 Bendis
2 Matt Fraction ( pure provoc’ à l’égard de Présence et surtout parce que sinon, je n’en avais que 4….)
3 Grant Morrison
4 Warren Ellis
5 Mark Millar
Il n’y a que ses Thunderbolts pour m’aguicher. Tiens à ce propos, vous les adorateurs d’Ellis n’avaient jamais écrit sur Transmetropolitan ( probablement la série que je déteste le plus….bon j’arrête….). Transmetropolitan, Black Summer, No Hero, Excalibur, Fell : je capitule….
Le pitch que tu décris semble amusant en tout cas JP. Le scan avec le couteau suisse de Machine Man semble irrésistible. Mais le délire avec les ennemis en fauteuil roulant me ramène à la raison quoique pas si éloigné d’un Wolverine châtré par Frank Castle et assailli par une armée de nains…..
Et puis je déteste Boom Boom même si elle a commencé sa carrière chez Factor X comme aspirante girlfriend folle de Bobby Drake.
Sinon article fluide comme d’ab ! Sorry man !
et y a les considérations sur le slip de Fin Fang Foom, aussi, qui valent leur pesant de cachou.
Stephen Hawking fait partie de la culture populaire (outre sa contribution au monde scientifique). Du coup, son utilisation dans ces planches se fait, à mon avis, plus en tant que symbole d’une intelligence supérieure que comme moquerie à l’égard des handicapés en fauteuil, même si c’est une série où Ellis se moque beaucoup (de beaucoup de monde et même de lui même, mais pas de son lecteur…)
Je n’ai pas de blacklist d’auteurs. Je suis naïf et pense que même un auteur ayant pondu des bouses peut un jour sortir un truc potable. Et même si ça ne me plait pas, ça peut plaire à d’autres. Nonobstant, ces dernières années, il y a un scénariste dont les histoires m’ont toujours déçu : Steve Niles (Mystery Society et Gotham After Midnight).
C’est vrai qu’il est dommage de blacklister des auteurs.
A la limite…qu’on puisse douter qu’un auteur n’ayant pondu que des bouses puisse sortir un truc potable, je comprends. Ou qu’on n’ait jamais pu accrocher au style d’un auteur aussi, question de gouts. Je sais que j’ai du mal avec Ennis alors que tout le monde l’adore. Moi il me déprime et sa noirceur me parait souvent volontairement exagérée. On peut perdre espoir en tout avec lui.
Mais quand un auteur se montre décevant à force de trop en faire, c’est un peu différent.
Je déteste pas mal de trucs pondus par Bendis mais j’aime certains de ses travaux plus anciens, comme son run sur Daredevil par exemple . Il n’est pas parfait certes, mais qu’est-ce qui l’est ? On a aussi tendance à revenir chercher les défauts dans un truc qu’on a aimé après que l’auteur se soit montré mauvais par la suite. Ce qui n’est pas juste quelque part. Si on a aimé à la base, c’est pas pour rien. Et on ne parle pas de lointains souvenirs nostalgiques d’enfance là.
Bon c’est vrai que quand on prend un auteur en grippe parce qu’il utilise toujours les mêmes procédés narratifs, c’est compréhensible d’avoir du mal à relire ses œuvres, mais c’est aussi dommage. Parce qu’avant de devenir une marque de fabrique gonflante, ce procédé narratif était peut être original, avant-gardiste, etc. Et reprocher son utilisation dans de plus vieilles œuvres, c’est un peu comme reprocher à un film des années 50 d’utiliser un cliché mille fois vus dans les films des années 90…
Du coup même si Bendis me gonfle depuis plusieurs années, j’ai encore des trucs de lui que j’ose déclarer aimer^^
Cette Black List est juste pour le fun car j’ai dans ma bibliothèque les bouquins de chacun de ces auteurs : Les DD de Bendis, rien de Fraction, les Kickass de Millar, les Thunderbolts de Ellis, Nou 3 de Morrison. C’est comme avoir un best of de Led Zep que je n’apprécie pas plus que ça.
Je dirais simplement que je ne suis pas convaincu d’investir chez ces auteurs. Et que je ne suis pas sûr d’apprécier autant le DD de Bendis que je n’ai pas relu depuis des années.
Ennis a fait aussi de belles bouses : Jennifer Blood ou Dicks que j’ai trouvé assez lamentable. Mais son palmarès reste impressionnant et il est quand même plus régulier. Je trouve !
Dicks est complètement débile, mais c’est justement l’intérêt du truc : l’irlandais Ennis défragmente direct tous les clichés romantiques à la con sur son pays, avec un truc à la über-Guy Ritchie. ça me fait bien marrer, pour ma part.
Un article nécessaire et indispensable sur le site, avec un degré de précision et de pertinence qui m’a replongé dans ce comics que j’ai lu il y a déjà 4 ans. Je garde également en mémoire le Captain entrain d’expliquer comment il a choisi son nom de superhéros. Captain Ron, Captain L. Ron, Captain Universe, Captain Ultra, Captain Avenger, Captain Avalon, Captain Marvel, Captain Kerosene, tous les noms en « Captain quelque chose » étaient déjà pris.
Très bel article bravo ! Je suis un bon fan d’Ellis mais malheureusement j’épure depuis longtemps et les histoires de super-héros en font partie même si je passe à côté de certains trucs bien sympas ! Concernant Bendis je l’ai toujours detesté copieusement et je n’ai jamais compris ce qu’on pouvait lui trouver…son DD m’a bien ennuyé heureusement qu’il y avait Maleev pour limiter la casse car la psychologie a deux balles des persos (dans le sens ou il n’y avait pas de comportement logique d’un arc à l’autre,beaucoup de contradictions donc…)et des dialogues bien drôles ! (flippante la scène du séminaire de l’église vous avez dit ?) oui si réellement les actes de DD auraient été répréhensibles, si il s’était montré vraiment comme un autre caid, ce qui a mes yeux n’a jamais été le cas sauf si on voit DD comme dans les 70’s, et les victimes qui n’en sont pas vraiment avec des anecdotes à la mords moi le noeud ! Tout le run de Bendis à aucun moment ne m’a touché ! Après on sortait de nulle part avant lui… Bon désolé je lance un pavé dans une flaque, mais j’aime bien polémiquer !
Nextwave dort sur mes étagères…
Je récite souvent mon top 5 des auteurs que je préfère :
1) Alan Moore
2) Warren Ellis (ouaip, il dans le merd´of de Bruce)
3) Garth Ennis
4) Brian k Vaughan
5) Jason Aaron (mais certainement pas ce qu’il fait chez Marvel)
Je n’ai pas de merd´of. Je sais juste que déteste lire les scénaristes old-school, du genre Stan Lee, Claremint, Simonson, Englehart, Michelinie ans cie… Juste parce que je trouve leur style infantile.
Claremint ou Claremont ?
Bendis pour Yuan…. : Je me rappelle de l’excitation que provoquait l’escalade à la cata dans laquelle Bendis plongeait Matt. Le summum était Hardcore que j’avais adoré… Après ce fut franchement moyen voire médiocre. MAis c’est sur cette réputation que j’achetai Alias, Torso et ses New Avengers….
Toute proportion gardée, quand je vois comment Miller a fait sombrer Matt en même pas 100 pages et que Bendis sur plusieurs arcs n’arrive pas à retranscrire la même plongée en abîme de DD je comprends pas, le côté sombre de ce run on le doit à Maleev à mes yeux. C’est toujours jouissif de voir un héros sombrer mais pour l’avoir lu plusieurs fois, le run de Bendis ne m’a pas emballé à mon grand regret que ce soit la révélation de l’identité de DD (comme le doute subsiste ça n’en est pas une réellement) ou la prise en main du quartier par DD pour « remplacer le caid », tout est fait à moitié comme si Bendis ne voulait pas aller jusqu’au bout des bonnes idées de départ…
On est d’accord : l’idée est bonne, l’exécution laborieuse avec une mention spéciale pour l’arc Golden Years et Decalogue en ….5 épisodes.
On a variment l’impression que Bendis accueille la relève Brubaker avec soulagement à la fin de Murdock Papers.
J’adore cette série !
Le flashback à propos des origines du Captain et aussi celui qui dévoile les méthodes d’éducation du père d’Elsa Bloodstone doivent faire partie des moments les plus drôles que j’ai pu lire dans les comics de ces vingt dernières années.
Bonjour,
Article très intéressant, et qui me donne envie de me procurer cet ouvrage.
Une petite question pour les fans de Warren Ellis : Avez vous lu Trees ? Et si oui est il intéressant?
J’ai beaucoup aimé jusqu’ici les oeuvres d’Ellis avec une mention spéciale pour Planetary qui est une de mes meilleurs lectures de comics.
J’ai lu beaucoup d’avis divergents sur Trees et du coup je sollicite vos avis.
Merci par avance.
Pour le débat sur le DD de Bendis je ne me lancerai pas car personnellement j’ai beaucoup aimé, et la suite par Brubaker fait aussi parti de mes lectures coups de coeur.
Il ne sont pas comparable au run de Miller mais je trouve born again beaucoup trop rapide, dans la déchéance comme dans la renaissance, et je trouve Nuke juste ridicule.
Bonne journée.
Trees, sur lequel je suis pas objectif, vu que j’en suis le traducteur, me plait beaucoup. ça me rappelle la SF des années 70, des gens comme Thomas Disch. Après, la série est en stand by et n’a pas énormément avancé sur le mystère central des arbres, ce qui est une volonté délibérée de l’auteur, et quelque chose de tout à fait cohérent avec la façon dont il met en place ses intrigues, mais du coup c’est hyper frustrant. Moi, j’adore, mais c’est clairement pas le Ellis que je conseillerais pour découvrir cet auteur.
L’article est impeccable et comme toujours avec ce genre de production, j’aurai bien envie de tenter. Tout ce qui est parodique ou un peu marrant dans un univers de super-héros m’interpelle. Je suis fan du film Mystery Men par exemple. C’est un must-see les copains !
Mais je n’ai sans doute pas la connaissance nécessaire pour l’apprécier à sa juste valeur, et surtout, j’ai l’impression que ce n’est qu’un divertissement ciblé pour les inconditionnels de Marvel. Cela ne se prend pas au sérieux (je trouve les scans pertinents et le trait me plaît bien) mais j’ai l’impression que cela n’a aussi aucune profondeur ou sous-texte un tant soit peut intéressant. Je passe donc, mais merci d’élargir ma culture 😉
Lu le premier volume ce matin en VO.
Bon…
le +
-Bien dialogué
-des comics (sic) de situation amusant: Machine man et ses couteaux suisses, Machine Man chié par le lézard géant, les nénettes qui tabassent le flic qu’elles ont secouru, autant de moments Ellis.
-Une histoire à la débilité assumé où plus c’est gros plus ça passe.
Le-:
-Ben c’est du Warren Ellis quoi, je n’accroche pas avec son écriture, c’est terrible, même là son style me rebute
-Une histoire prétexte qui n’est pas très intéressante quoi.
-La même technique de gestion des personnages que pour BLack Summer où les personnages sont au service du gag sans réelle personnalité.
-Une farce rigolote mais bon….euh…je préfère 1000 fois The Pro de Garth Ennis qui malgré l’aspect scabreux raconte quand même quelque chose. Ce qui n’est pas le cas ici…
Je commence demain le tome 2 sans plus d’enthousiasme que ça….
Arf, je l’savais Boss, vous êtes pas un rigolo 😉 !
Boutade mise à part, j’adore l’humour de Nextwave, irrévérencieux sans être trash. Et la combinaison du concept avec les illus de Immonen est assez irrésistible (dessiné par un autre, c’eut sans doute été moins drôle).
Bon…volume 2 terminé….
bof, le charme Ellis ne fonctionne pas sur moi…Rien à faire…J’ai souri pour l’instant Boom Boom mais le reste, on retombe dans du délirant à la Morrison avec des images inversées et des trucs complétement farfelus qui ne m’attirent pas. Sorry !
Bon ça fait bizarre de dire ça sur un article parlant d’une BD qui parodie Stephen Hawking, mais le monsieur est mort il y a 2 jours.
http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/03/14/l-astrophysicien-britannique-stephen-hawking-est-mort_5270467_3382.html
J’avais raté la nouvelle. Peut être que tout le monde s’en fout de ses travaux scientifiques mais rien que pour son incroyable volonté de ne pas crever et d’avoir tenu 50 ans dans son état alors que les médecins lui donnaient 2 ans à la base…et d’avoir donné des cours jusqu’à il y a peu…ben chapeau le mec. Je me serais suicidé depuis longtemps moi.
Comme tu dis, chapeau.
Cela dit, le scan de l’article avec les clones de Hawking en fauteuil combattant les NextWave me semble toujours réussie. Elle ne le tourne pas en ridicule mais illustre plutôt bien le statut iconique qu’avait atteint cette personnalité du monde scientifique. Un peu comme son apparition dans les Simpsons.
Le croiras-tu, au tout début de l’existence du site, j’avais proposé un article sur Une brève histoire du temps, à Bruce, mais ça déparait trop et ça manquait de visuels. Non seulement il a défié tous les pronostics médicaux, mais en plus il a fondé une famille, et en plus il a réussi à financer tous ses frais médicaux ce qui ne fut pas une mince affaire. Un individu très impressionnant, et en prime il a réalisé un travail de vulgarisation de grande qualité. Je fus moi aussi attristé en découvrant l’annonce de son décès.
Oui j’ai parlé de parodie, j’ai pas parlé d’insulte^^
Je voulais juste glisser un mot sur sa mort (parce que celle de Johnny, on l’a pas loupée elle, hein ! Fallait être sur la lune pour rater l’info^^) et…ben…c’était sur cet article qu’on parlait vite fait de lui^^
J’avais vu le film « une brève histoire du temps » sur lui qui était très sympa. Peut être pas assez scientifique pour les adeptes puisque ça parlait surtout de sa vie privée, mais plutôt réussi quand même comme biopic.
Ils passent un téléfilm sur Arte ce soir, « la tête dans les étoiles » aussi consacré au monsieur.
Je sens que le chef a encore fait du public relation… à 8mn25s
https://www.youtube.com/watch?v=2Puo_1oalXU
Karma 😉
Bruce Lit sur Youtube….
Ha ha, fais gaffe à ton karma justement^^ Bruce lit qui n’aime pas le format vidéo sur youtube se retrouve célébré sur youtube.
Le karma, il te dit de réviser ton jugement sur les chroniqueurs vidéo^^
Ah ah la classe !
Bon j’ai pas suivi la discussion mais je vais fouiller.
Tiens JP t’as vu que les Marvel legends ont sorti de figs Nextwave ?
http://www.socimage.com/media/1702460850457235763_23777291
Je sais que c’est pas ton échelle les 6 pouces mais ça peut t’inspirer des customs^^
Marvel Legends 6 inches, c’est en effet ton échelle, Mattie-Boy.
Hasbro favorise cette ligne au détriment de la mienne depuis 3-4 ans. Quasiment plus de nouveautés en 4 inches cette année.
Si je devais fabriquer un membre des Nextwave, je choisirais soit Monica Rambeau soit Elsa Bloodstone.
J’aimerais presque moins de nouveautés. y’en a plein qui me font envie mais je n’ai ni le budget ni la place de tout prendre^^ Je dois me retenir.