Encyclopegeek : Marvel Zombies
1ère publication le 03/10/16- Mise à jour le 18/08/23
Par : PATRICK 6 PATRICK
VO : Marvel
VF : Panini
Cet article portera sur les différentes séries Marvel Zombies publiées par Marvel entre 2007 et 2013
Les Marvel Zombies connurent un vrai succès surprise au début des années 2000. Peu de gens, pas même les pontes de la maison aux idées, n’auraient imaginé que ce concept puisse s’installer dans l’univers Marvel. Et pourtant, dix ans après leur création, les morts vivants super héroïques ont récemment été intégrés à part entière dans le cadre de la nouvelle mouture des Secret Wars!
Ce succès atypique autant que phénoménal méritait bien un article détaillant la genèse du projet et son évolution à travers les 17 (oui DIX SEPT) premières séries !
Les histoires étant parfois fort complexes et n’hésitant à jouer avec les paradoxes temporels, j’ai opté pour l’ordre chronologique des événements, qui diffère parfois de celui de parution.
Attention les Spoilers auront la dent très dure dans cet article !
1 – MARVEL ZOMBIES Vs ARMY OF DARKNESS #1 à 5 (Mai 2007)
Tout commence à la fin du comics Army of Darkness, édité chez Dynamite, mettant en scène les aventures horrifiques d’Ashley J. « Ash » Williams, le héros d’Evil Dead.
En effet à l’issue du numéro 13 Ash, après avoir affronté le Necronomicon (le livre des morts), se retrouve projeté dans une dimension étrange peuplée de super héros…
A l’époque Marvel n’a pas encore pris l’habitude de numéroter ses réalités alternatives (comme l’avait fait DC 30 ans auparavant). On apprendra que plus tard qu’il s’agit de l’univers Earth 2149 (l’univers Marvel « Classique » sera quant à lui étiqueté Earth 616).
A priori peu de différences initialement entre les terres 616 et 2149, si ce n’est que dans cette dernière Captain America a le grade de Colonel et qu’il a exercé pour une courte période la fonction de Président des États Unis.
Ainsi donc Ash ne tarde pas à être retrouvé par le Necronomicon et celui-ci lui fait la prophétie « This world will die and an army of darkness will rise« . Ash tente de prévenir les Vengeurs de l’attaque imminente, mais outre d’être pris pour un fou, il est de toute les manières trop tard : un Sentry dément apparaît d’une faille dimensionnelle et se met en tête de contaminer tous les Super héros de la peste Zombie !
Une simple morsure suffit à transformer la victime en Zombie qu’elle dispose de super pouvoirs ou pas. Cependant les êtres dotés de pouvoirs du fait de leurs habilités se retrouvent au sommet de la chaîne alimentaire, les humains sont donc « simplement » dévorés et n’ont de fait pas le temps de se transformer en mort vivant !
Ash pensant cette invasion d’origine magique se rend, sur les conseils avisés de Dazzler, chez le maître des arts Mystiques, le Docteur Strange ! Pas de bol avant même d’atteindre le repère du magicien, Ash est attaqué et tué par…. Howard The Duck ! Mince pour un aventurier trans-dimensionnel finir boulotté par un canard zombie ça la fout mal !
Fort heureusement le Ash de la terre 2149 arrive à la rescousse ! Celui-ci est très familier des super héros (il les déteste cordialement). Après avoir assisté à son propre meurtre, il décide de prendre le relais de son infortuné double et part (accompagné de Dazzler et de la Sorcière rouge) à destination de la Latverie. Non seulement le pays de Fatalis est lieu de résidence du Necronomicon, mais c’est également le dernier bastion non-contaminé de l’humanité…
Cette mini-série se révèle plutôt fun et décalée. On retrouve bien l’aspect cartoonesque des premiers Evil Dead, même si les dialogues avec le Necronomicon tirent clairement sur le n’importe quoi !
La personnalité d’Ash est elle aussi plutôt bien respectée, entre ego surdimensionné et franche grossièreté il ne fait clairement pas dans la nuance ! Le passage où il se penche pour voir de plus près l’arrière train de Dazzler est notamment très drôle (mais personne ne peut lui jeter la pierre, n’est-il pas ?).
Le scénariste John Layman (Chew, Gambit…) se tire plutôt honorablement de la périlleuse tâche consistant à faire cohabiter deux univers à priori antinomique.
Le dessinateur, Fabiano Neves (Vampirella, Red Sonja…), quant à lui réussit le tour de force de dessiner un Ash ressemblant réellement à Bruce Campbell. Ce qui contribue grandement à l’imbrication du comics à l’esprit d’Evil Dead.
Pour finir la coloriste June Chung livre un travail très réaliste avec des couleurs à la fois froides et dynamiques, dans un style de colorisation assez similaire à celui utilisé pour Craig Land. Ayant justement travaillé précédemment sur Ultimate Fantastic Four elle servira à créer une unité entre les séries.
Robert Kirkman, quant à lui ayant planché sur un monde peuplé de Super-Zombies bien avant le début de cette mini-série, sera crédité en tant que consultant.
2 – DEAD DAYS – One shot (Juillet 2007) par Robert Kirkman et Sean Phillips
L’action commence juste après le deuxième épisode de MZvsAD. Spider-Man bien qu’ayant été mordu par un zombie se presse de rejoindre les deux amours de sa vie, à savoir Mary-Jane et sa tante May ! Malheureusement l’infection prend le dessus et il dévore aussi sec sa femme, tandis que tantine revient de la cuisine avec de l’aspirine ! Il va sans dire qu’elle subira le même sort que sa bru !
Depuis l’astéroïde M, Magneto contemple la propagation fulgurante de la peste Zombie. Ses propos laissent sous-entendre qu’il a tenu un rôle prédominant dans l’apparition de celle-ci. On ne saura cependant jamais quel fut son rôle réel, puisque les scénaristes qui succédèrent à Kirkman choisirent de réécrire l’histoire et de donner une nouvelle origine à la maladie ! Mais n’anticipons pas…
Quoiqu’il en soit les derniers survivants se regroupent autour de Nick Fury qui tente de les fédérer. Tony Stark travaille notamment sur un portail dimensionnel qui leur permettrait de fuir ce monde maudit. De son côté Reed Richards examine les restes de Miss Hulk Zombifiée (qui a dévoré son fils au passage !) afin de créer un éventuel remède. Cependant et contre toute attente Mister Fantastic en vient à la conclusion que la zombification n’est nullement une maladie mais au contraire une étape nécessaire à l’évolution humaine ! Il contaminera donc le reste des FF sans leur demander leur avis !
Trahie de l’intérieur, les heures de la résistance humaine sont comptées ! Et si les deniers héros tombent qu’adviendra-t-il du portail dimensionnel de Stark ?
Bien qu’étant officiellement apparu sous la plume de Millar et sous les crayons de Greg Land en 2005, Robert Kirkman (désormais une star établie depuis le succès de Walking dead) a été contacté bien avant leur première apparition dans Ultimate Fantastic Four #21 pour écrire une mini-série.
Au départ, il a l’idée d’un narrateur humain décrivant l’apocalypse Zombie. Avec sa peau impénétrable Luke Cage, alias Powerman, est selon Kirkman le candidat idéal.
Malheureusement pour lui, Greg Land lui coupera l’herbe sous le pied en dessinant un Powerman zombifié très convaincant ! Contraint de revoir sa copie et encouragé par Marvel à se lâcher d’avantage, il optera finalement pour un récit abordé du point de vue des Zombies. Une grande première chez Marvel !
Beaucoup moins délirant que le précédent volume (et pour cause Ash n’est plus là pour balancer une blague baveuse toutes les 5 minutes), cette histoire se veut nettement plus noire et dramatique. On se rapproche d’avantage d’un Walking Dad version super-héroïque. Du reste, Kirkman avait initialement refusé de participer à cette série de peur d’être catalogué ad vitam comme le « Zombie Guy » de service ! L’histoire ne dit pas de quels arguments Marvel a dû user pour lui faire changer d’avis…
Sean Phillips assurera les dessins. Malgré ses quasi 15 ans de carrière, c’est la première fois qu’il travaillera sur une série Marvel ! Il confessera que le gros de sa carrière passée dans l’indé ne tient nullement à un choix artistique. On ne lui avait tout simplement jamais proposé !
Le plaisir du dessinateur est manifeste et il s’en donne à cœur joie, pour un résultat très appliqué. Son trait nerveux et précis colle à merveille avec l’univers glauquissime des zombies. June Chung est à nouveau à la colorisation. Ses couleurs contrebalancent le côté parfois un peu trash de Sean Phillips en lui donnant clarté et netteté. Du grand art.
3 – ULTIMATE FANTASTIC FOUR #21-23 (septembre 2005) par Marc Millar et Greg Land
Le jeune Reed Richards de l’univers Ultimate réussit à rentrer en contact avec ce qu’il pense être son double du futur. La discussion entre eux est cordiale et le Reed Ultimate répondant à l’invitation de son aîné se téléporte prendre le thé avec lui. Quelle ne sera pas sa surprise de se retrouver dans un monde dévasté où l’espèce humaine a quasi disparue, genocidée par des Super-Zombies !
Ultimate Reed manquera de peu de se faire cannibaliser par les FF version morts-vivants et ne devra son salut qu’à l’intervention de Magneto, le dernier héros non infecté, et d’une poignée de survivants. Si leur proie leur a échappé sur la terre 2149, les FF Zombies ont à leur disposition le portail dimensionnel resté ouvert ! Ils comptent bien s’en servir et transformer le monde Ultimate en gigantesque Snack bar…
L’épisode s’intitulant « Crossover » les lecteurs pensèrent immédiatement à la rencontre convenue et attendue entre le Reed Ultimate et celui de la terre 616. Les couvertures elles aussi amènent le lecteur sur cette fausse piste en ne faisant apparaître aucun zombie tout au long de ces trois épisodes. L’effet de surprise sera donc total pour cette première histoire de Zombies Super héroïques !
Mark Millar est au meilleur de sa forme s’amusant à transgresser les règles du Marvel Universe ! Tout en jouant le jeu du comics, le scénariste décrit un monde réellement inquiétant peuplé d’anti héros piétinant d’une botte ensanglanté les idéaux habituels des Super Slips ! Réjouissant autant que flippant.
Côté dessin Greg Land produit un travail égal à lui-même, traduisez énorme ! Les personnages sont proportionnés (fini les femmes avec des seins plus gros que la tête, fini les hommes avec des biceps plus gros que les susdit seins) et les perceptives sont réalistes ! Le seul reproche que l’on pourrait lui adresser et de dessiner des gens trop propres sur eux et semblant sortir tout droit d’une pub pour Colgate (sourire Ultra Bright en prime) ! Sous sa plume même les femmes zombies paraissent sexy !
Passé ce côté un peu « lisse » , Land reste le seul à pouvoir faire de l’ombre à Alex Ross dans le genre du comics réaliste !
Au final un excellent arc dont on ne regrettera qu’une chose : qu’il ne dure que 3 numéros !
4 – ULTIMATE FANTASTIC FOUR #30 à 32 (Juillet 2006) « Frightful » par Mark Millar et Greg Land
La torche humaine a été infectée par une créature de la zone négative. L’Alien en gestation viendra au monde dans 7 jours tuant son hôte en même temps que toute vie sur terre ! Après avoir cherché toute l’aide possible pour sauver son ami, Reed se voit contraint de se tourner vers son pire ennemi : le docteur Fatalis !
Pendant ce temps les FF Zombies après leur tentative avortée d’invasion du monde Ultimate sont toujours prisonniers du Baxter Building. Plus pour longtemps ! Ils profitent du départ du quatuor pour la Latverie pour mener à bien leur projet d’évasion ! Les Quatre Fantastiques doivent désormais faire face à une triple menace : la créature mystique qui sommeille dans le corps de la torche, l’évasion des Zombies et finalement la sombre machination de Fatalis…
Après un premier arc époustouflant ce second épisode est bien plus décevant !
L’intrigue de Millar se veut complexe mais aura au final bien du mal à tenir la route.
Elle est truffée d’incohérences et de fautes de script. Tout d’abord si le docteur Fatalis a vraiment le pouvoir de changer de corps comme on change de slip, pourquoi ne l’a t-il pas fait plus tôt ? Pourquoi rester prisonnier de ce corps défiguré ?
Si on apprécie le clin d’œil à Lovecraft, un cerveau aussi brillant que celui de Fatalis mettrait-il vraiment l’humanité entière en danger en invoquant une créature mystique qu’il n’est pas sûr de pouvoir contrôler ? Surtout dans l’unique but de prouver qu’il est plus intelligent que Reed…
Et enfin le twist final est fort peu crédible et semble sortir de nulle part ! Alors certes nous sommes dans un comics mais une touche de réalisme n’aurait vraiment pas nui à cette histoire !
Heureusement les dessins de Greg Land sauvent l’édifice du naufrage et font que la lecture de ce comics reste distrayante, à défaut de réellement convaincante. Millar est manifestement en petite forme est donne l’impression qu’il ne sait tout simplement plus quoi faire de ses Super Zombies ! Le moment est venu pour lui de laisser la place à une nouvelle équipe…
5 – MARVEL ZOMBIES #1 à 5 (Février 2006) par Robert Kirkman et Sean Phillips
Après le départ des FF Zombies à destination du monde Ultimate Magneto a détruit le portail dimensionnel, les morts vivants sont donc irrémédiablement coincés sur la terre 2149. Le maître du magnétisme découvre que des fugitifs non infectés ont pu trouver refuge sur l’astéroïde M (dont ses fidèles Acolytes) mais avant qu’il ne puisse les rejoindre il est attaqué par tous les Super Zombies ! A l’issue d’un combat homérique Erik Lensherr perd la partie et est dévoré par les morts vivants !
Après s’être sustenté de l’infortuné Magneto, les zombies se retrouvent bien embêtés car ils pensent avoir consommé le dernier être humain de la planète ! Leur angoisse existentielle sera cependant de courte durée car voilà que dans le ciel surgit le Surfer d’argent !
Celui-ci lance son appel à son maître Galactus et annonce aux Zombies la fin de la terre ! Ces derniers restent sourds à cet avertissement et entreprennent de transformer Norrin Radd en kebab cosmique ! Tous s’y cassent les dents (au sens premier du terme) sauf Hulk qui aura raison du Surfer en lui arrachant la tête !
Les sept Zombies qui dévoreront le surfeur (Colonel America, Spider-Man, Powerman, Giant Man, Iron Man, Wolverine et Hulk) se verront tous dotés d’une partie de ses pouvoirs cosmiques.
Sur ces entre faits Galactus débarque et est fort contrarié du sort réservé à son héraut ! Il entreprend en représailles de faire le ménage par le vide chez les Zombies !
La bataille s’engage… qui en sortira vainqueur ?
Kirkman avec sa première mini-série tourne résolument le dos au ton sombre de Dead Days ! Désormais les Zombies se comportent comme des salles gosses prêts à tout pour un bout de viande ! L’humour (noir) est clairement mis en avant. Ainsi Banner se plaint d’indigestion après les festins ingérés par Hulk, Wolverine se casse les griffes sur la peau du Surfer, Spider-Man se lamente quotidiennement d’avoir dévoré sa tante May mais oublie tout dès que la faim revient, etc…
Une fois de plus le tandem Kirkman / Phillips fonctionne à merveille et nous sert un récit parfaitement étonnant. On se surprend à rire des discussions glauques et morbides entre Zombies et à éprouver de la sympathie pour ses serials killers aussi irresponsables qu’anthropophages !
6 – EXILES #85-86 (Octobre 2006)
Toutes les versions de Wolverine issues de réalités alternatives sont appelées à la rescousse le temps de 2 épisodes par Timebreaker afin de lutter contre la menace de Brother Mutant.
Ces épisodes se révéleront assez anecdotiques et pas vraiment passionnants. De plus le Wolvi-Zombie n’y fera finalement que de la figuration. Cet arc est exclusivement réservé aux fans de Wolverine qui se réjouiront de voir réunis toutes les incarnations de leur héros poilu préféré à travers le temps…
7 – BLACK PANTHER #27 à 29 (Juin 2007) par Reginald Hudlin et Francis Portella
Au moment où commence l’histoire Black Panther est à la tête des Quatre Fantastiques (les trois autres membres sont sa femme Tornade, la Torche Humaine et la Chose).
Pour se débarrasser d’une créature échappée de la Zone négative, les FF tentent de l’envoyer dans une autre dimension grâce à la grenouille en or du roi Salomon (alors là ne me demandez pas d’où sort ce truc-là). Pas de bol le batracien doré est un poil capricieux et ils se retrouvent tous téléportés sur le monde des Skrulls. Comble de malchance ce monde est sur le point d’être dévoré par les Zombies-Galacti ! En effet six Zombies issus de la terre 2149 (Spider-Man, Powerman, Giant Man, Iron Man, Wolverine et Hulk) ont dévoré Galactus et ont hérité de ses pouvoirs cosmiques ! Ils sont donc libres de voler de monde en monde, transformant chaque planète en gigantesque gueuletons !
Les zombies voient dans la présence du Black Panther d’une autre dimension une incroyable opportunité d’accéder à des mondes parallèles et donc à une quantité de nourriture inépuisable ! Leur premier objectif est donc de mette la main sur le Kermit jaunâtre…
Un épisode sympathique signé par Reginald Hudlin et Francis Portella, mais qui n’apporte pas grand-chose à la légende Zombie ! Après tout on a déjà vu avec Kirkman des Super héros bouloter des gens en faisant des blagues de mauvais gouts…. La surprise en moins, ce genre fonctionne ici beaucoup moins bien.
De plus le style graphique de Portella est sans doute très adéquat pour du Super héros « classique », mais pour une série aussi furieusement décalée que Marvel Zombies il fait vraiment trop propre ! Mince un Zombie qui dévore tout une ville sans se faire une seule tâche de sang on a du mal à y croire !
Seul apport réel de cet arc : les Zombies se rendent compte qu’ils ont hérité de la plus part des pouvoirs de Galactus y-compris la capacité de se nourrir directement de l’énergie de la planète !
Bel essai mais qui restera sans suite, puisqu’il ne sera plus jamais question de ce nouveau don…
8 – MARVEL ZOMBIES II #1 à 5 (Décembre 2007) par Robert Kirkman et Sean Phillips
L’histoire commence 40 ans après les événements intervenus précédemment dans Black Panther. Cette fois c’est fait, nos six compères, aidés par le prompt renfort de Thanos, Phoenix, Gladiator et Starlord ont vraiment dévoré tout l’univers ! S’ennuyant ferme dans l’espace ils se souviennent du portail dimensionnel autrefois créé par Stark. Espérant le remettre en fonction, toute la joyeuse troupe (moins Thanos qui se fait écraser la tête par Hulk dès le début) décide de regagner la terre !
Ignorant ce fait, les survivants de l’apocalypse zombies ont quitté l’astéroïde M pour créer le Nouveau Wakanda sur terre. Leur leader est Black Panther qui a survécu (bien que sévèrement amputé) suite à sa rencontre avec Giant Man dans Marvel Zombies 1.
On retrouve également parmi eux la Guêpe et Œil de faucon version Zombies et mécanisés par les soins de Forge. Par eux on apprend qu’après un délai variable, la faim des morts vivants finit par disparaître ! Apaisés ils vivent donc harmonieusement parmi les humains.
Cependant la zizanie ne tarde pas à apparaître au royaume de T’challa puisque Malcom Cortez, le fils de Fabian, chef des Acolytes, entend bien se débarrasser de la vieille panthère et prendre sa place. Il envoie un de ses hommes pour assassiner Black Panther. Mortellement blessé il ne doit sa « survie » qu’à la morsure de la Zombie Wasp qui ne peut se résoudre à le laisser mourir ! Désormais Cortez a le champ libre pour prendre le pouvoir, mais sa joie sera de courte durée puisque les Marvel Zombies débarquent sur terre, ravis à l’idée de se prendre un petit amuse-bouche avant de récupérer le téléporteur …
Nettement plus bavard que les précédents numéros, cet arc fait la part belle à la géopolitique locale et aux complots divers et variés pour acquérir le pouvoir.
Ce volume est également nettement plus politiquement correct puisque presque personne ne meurt au cours de ces épisodes, alors que les Zombies ont précédemment exterminé une planète entière en seulement 5 épisodes !
On peut également regretter que des personnages aient été rajoutés chez les morts vivants alors qu’ils ne servent absolument à rien ! Thanos disparaît au bout de 5 pages, Phoenix et Statlord disent 3 phrases cumulées, Gladiator s’en sort un peu mieux mais finalement son rôle aurait pu être joué par n’importe lequel autre de ses condisciples !
Du côté des humains ce n’est guère mieux car on apprend que le fils décédé de T’challa (ah il avait un fils ?) est ramené à la vie… Pour ne servir à rien !
Un peu comme si ces personnages avaient été rajouté afin de remplir un format trop long (5 épisodes) pour un scénario aussi ténu.
De plus l’histoire n’est pas absente d’aberrations : puisque les zombies ont appris à la fin du volume précédent à utiliser le pouvoir de Galactus pour se nourrir, pourquoi ne le font-ils pas cette fois-ci encore? Giant Man débarrassé de sa faim fait ami-ami avec T’challa en oubliant au passage qu’avant même de devenir zombie le premier avait séquestré le deuxième en vue de s’en faire un petit quatre heure !
Ces défauts bien que gâchant un peu l’histoire ne noircissent cependant pas complètement le plaisir de la lecture. L’esprit totalement déjanté est respecté et on rigole toujours autant devant les mésaventures de ces zombies boulimiques qui courent après la nourriture comme des sales gosses courant après leurs jouets…
On sent cependant bien que Kirkman est lui aussi arrivé au bout de son concept.
Le travail de Sean Phillips, s’il est toujours excellent, semble un peu moins soigné que précédemment (notamment dans l’élaboration des décors) un peu comme s’il avait lui aussi la tête ailleurs. Il est définitivement temps pour le duo qui a, sinon crée, au moins popularisé les Marvel Zombies de passer la main…Et nous de nous retrouver très vite pour la suite de la saga Marvel Zombies !
To be continued !
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La BO du jour :
Irrespectueux et intenables Kirkman et Phillips, tel Alice Cooper nous font aimer les morts !
« Le seul reproche que l’on pourrait lui adresser et de dessiner des gens trop propres sur eux et semblant sortir tout droit d’une pub pour Colgate (sourire Ultra Bright en prime) »
Ce qui est logique vu les modèles photographique que Land utilise (à une époque il paraît qu’il se servait même d’actrices porno pour le physique et les postures ses personnages féminins).
http://fuck-no-greg-land.tumblr.com/archive
La mini-série avec Army of Darkness m’a plus intéressé que les autres, sans doute en raison de la présence de Ash, mais là c’est mon côté fanboy d’Evil Dead qui parle…
AH merde, la semaine zombie c’est vrai…
Bon ben je ferais l’effort de vous lire pour voir si mon aversion pour ces bestioles m’a fait louper des trucs potentiellement plus intéressants que ce que peut laisser paraitre le côté racoleur pour fan de gore de cette pratique de foutre des zombies partout (marvel, star wars, DC, le jeu video Red dead redemption, etc)
Mais il est fort possible que j’ai moins de commentaires à faire^^
Qui a dit « ouf, on aura la paix. » ? Qui ?
@Pierre N : Mince Land a utilisé des modèles porno ! En effet certaines poses sont parfois un poil équivoque il faut bien le dire.
Je suis également fan d’Evil dead et j’ai été particulièrement surpris de l’efficacité de cette adaptation (alors que le comics Army of darkness m’avait laissé de marbre) !
@ Matt : Rassures toi tu n’es pas le seul à ne pas aimer les Zombies (un certain JP partage ton aversion). Si l’on retrouve les zombies un peu partout dans les comics ou les jeux vidéo c’est qu’ils sont devenus un élément important de la culture populaire, au même titre que les vampires par exemple.
A la nuance que si je préfère les Zombies aux Vampires c’est sans doute parce que ces derniers sont trop narcissiques et aristocratiques à mon gout. Les Zombies ont un coté plus « prolétaires ».
Mince la lutte des classes s’immisce même dans les comics !
Bah les vampires sont comme les auteurs ont envie de les montrer. Forcément si tu penses à Twilight…aaargh !
Le problème avec les zombies c’est qu’ils ne sont pas intéressants. Ils sont cons. Et d’ailleurs dans les films de Romero ils ne sont qu’un élément permettant de renforcer la paranoïa et la peur chez les survivants et dans quasi tous les films de zombies, ce sont les relations humaines les plus intéressantes à suivre, et pas les bastons contre les zombies qui déchirent les humains comme s’ils étaient en papier (non sérieux les humains se font arracher en 2 en glissant sur une peau de banane dans ces films)
L’ennui c’est que tous les films de zombies se ressemblent. A chaque fois c’est une invasion planétaire, un monde post-apo où les humains s’enfuient, se cachent, deviennent parano, s’entretuent, etc.
Le seul que j’aime vraiment c’est Shaun of the dead, parce que c’est comique en même temps que respectueux du genre.
J’aime bien les zombies dans les jeux vidéo comme Resident Evil ou même les jeux Walking Dead parce que déjà c’est un media différent, et Resident Evil n’a rien à voir avec une invasion planétaire.
Et là pour le coup, je n’ai aucune envie de voir des héros Marvel sous forme de zombie en tant que personnages principaux. L’intérêt est juste de les voir moches et décomposés. Chez les vampires, tu peux en faire des personnages dramatiques qui sont déphasés par rapport à leur époque, qui souffrent de leur immortalité, de leur soif de sang, ou qui sont sadiques, etc. Les zombies sont des enveloppes vides. Sauf si on leur laisse des émotions comme ça semble être le cas dans ces Marvel Zombie…mais à ce moment là ce sont juste des humains (ou des super héros) moches.
Je trouve justement qu’ils sont devenus bien plus populaires que les vampires. Il n’y a pas des vampires chez Star Wars, chez Marvel et DC, dans le moindre jeu vidéo qui traine, etc. Il y avait même des jeux qui n’ont rien à voir avec les zombies qui bénéficiaient d’un « mode zombie » dans une extension de jeu à acheter tellement c’était populaire il y a quelques années. ça m’en a dégouté. Surtout que pour moi ce sont des monstres pas intéressants.
Ce qui est intéressant avec les zombies (qui ne sont pas non plus mes monstres préférés au cinéma), en tout cas chez Romero, c’est sa métaphore sociale.
Comme le disait Jean-Baptiste Thoret, chaque décennie a un type de problèmes, et le mort-vivant en devient un représentant, un symptôme. Ce n’est pas un hasard si le héros de La Nuit des morts-vivants est noir, ou encore que l’intrigue de Zombie se déroule dans un centre-commercial…
Moi je ne demande qu’à lire du zombie original qui, comme les vampires, pourraient être dépeints différemment : gentils, méchants, décidé à vivre en harmonie parmi les humains ou non.
Comme l’histoire d’un gentil zombie qui ne veut tuer personne histoire de prendre le concept à contre-pied. Why not ?
De ce que j’en connais, c’est toujours la même chose. Et ça m’a lassé très vite.
@Matt: je suis pas d’accord. Sur la forme, oui les zombies c’est la même histoire, la même trame. Sur la forme, les personnages diffèrent les uns des autres et force est de constater que les films de Romero diffèrent de ceux de Boyle ou Shaun of the Dead. Le film Zombie de tes rêves existe Matt. Il s’appelle Fido. L’histoire d’amitié entre un zombie domestiqué par la technologie humaine et un petit garçon que tout le monde tente de dissuader de s’attacher au monstre. Fortement recommandé.
@Pat6: enfin ! tout en un ! Le retour de Patrick qui n’avait rien publié depuis juillet et Marvel Zombies qui manquait sur le blog. Je n’arrive pas à croire que tu as tout lu Patrick ! Je suis impressionné ! Car pour moi, je n’ai gardé que la préquelle avec Ash qui est formidable, les Kirkman et….et….c’est tout. Après tout part à vau-l’eau, mais on en parle demain.
Tu m’as appris que Kirkman était réticent à écrire MZ. Je suis très étonné car le récit de Kirkman est très inventif, plein d’énergie et de finesse. Comme toi je trouve que la conclusion manque de cohérence, mais toujours aussi plein d’imagination. Cette fin ouverte me suffit. La repentance des vilains est inattendue et surprenante.
Les histoires de Millar : lues et revendues. Toujours pareil : des idées qui ne vont nulle part comme tu le mentionnes.
Sinon, je suis surpris que tu fasses l’éloge de Greg Land qui est souvent descendu sur les forums pour son mauvais goûts et les expressions de ses personnages et leurs bouches coincées. Mais tu marques un point avec la BO d’Alice. Sans doute la première fois où un Morrifan met du Alice Cooper. Je crois que Johnny Marr est fan d’ailleurs.
Le comic-book Izombie m’a l’air de rentrer dans cette catégorie (je n’ai pas vu son adaptation sur le petit écran). Ça doit être la seule série actuelle sur le genre qui m’intéresse un tant soit peu.
Hello,
Comme d’habitude c’est une belle analyse de l’oeuvre.
Il y a des choses incroyables dans cette saga par moment complètement foutraque :
L’humour sous la ceinture de Ash, le raisonnement stupide de Richards conduisant à la contamination des siens et surtout le fait que par moment, l’épidémie aurait pu être endiguée avec un peu de diligence et de rigueur…
Et puis non… C’est mieux comme ça !!!
@PierreN & Bruce :
Oui, et puis les zombies sont une métaphore de notre mode de vie qui consiste à répéter toujours la même chose, et c’est pourquoi aussi Shaun ne remarque même pas les zombies quand il sort dans la rue et voit des mecs déambuler comme des ahuris.
Sauf qu’on bout de 30 films jouant sur les mêmes ficelles, elle est peut être usée la métaphore sociale hein.
Je regarderai Fido, je note.
Après il ne faut quand même pas oublier aussi que les zombies à la base ça vient du vaudou et ce ne sont pas des morts qui bouffent d’autres gens. Je ne dis pas que s’écarter du concept est mal, mais c’est quand même assez incroyable qu’il y ait autant d’œuvres sur les zombies qui vont toutes puiser à la même source : les films de Romero et ses zombies mangeurs de gens. Pourquoi ne peut-on pas avoir autre chose ? Même les ambiances zombies de type Resident Evil, il y en a quasiment pas en BD ou films. En gros des zombies mangeurs de chair certes, mais dans un contexte scientifique différent de l’invasion planétaire post-apocalyptique.
Sinon, sans faire le puriste, mais juste parce que le sujet s’y prète, je ne saurais trop vous conseiller de voir « I walked with a zombie » de Jacques Tourneur pour revenir aux sources du mythe. C’est un beau film.
Mon aversion pour les zombies étant connue, je ne vais pas radoter (et puis Matt exprime très bien un point de vue assez similaire au mien, youpi…)
Je vais juste faire mon vieux con de la continuité : le pouvoir de Doom de transférer sa conscience dans d’autres corps, ça fait partie de ses pouvoirs officiels (dans sa fiche du Handbook et utilisé dans le run de John Byrne…) A mon avis, s’il ne quitte pas son corps défiguré, c’est qu’il est à la fois imbu de se personne et en même temps il accorde la primauté à l’esprit sur le corps (il s’en fout d’être moche, mais le masque c’est plus classe qu’une tronche de pâté en croute).
Et sinon la minute Relektor, dans le passage sur Greg Land : « et les perceptives sont réalistes »
ce serait pas à remettre en perspective, ça 😉 ?
@ JP il sera question de continuité demain 😉 Toujours est il qu’officielle ou pas si Fatalis dispose de cette capacité il manque cruellement d’imagination pour ne pas l’utiliser d’avantage !
@ Matt : je pense que tu confonds le fond et la forme, c’est un peu comme si je te disais «je n’aime pas les Vampires car c’est toujours un mec qui veut sucer une nana» (!) Ou bien « je n aime pas les super héros car c’est tjs un mec en slip qui en tabasse un autre» etc… Les zombies ne sont finalement qu’accessoires ce qui compte c est le traitement qui en est fait : métaphore sociale avec Romero, la comedie avec Fido ou Shaun of the dead, la romance (oui romance !) avec Warm bodies etc…
Cette capacité qu’a Fatalis, ne serait-ce pas celle que Byrne a dû créer pour le ramener, quelques mois après l’avoir tué, et tout cela à cause du retour inexpliqué du personnage dans le Secret Wars de Shooter ?
@Patrick 6 : Oui et non. Là tu parles de caractéristiques d’un vampire qui se nourrit de sang. Moi je parle davantage du contexte. Tu pourrais en avoir marre des vampires s’il n’y avait que des films avec un vampire gothique très méchant avec une cape dans un château en haut d’une colline, oui. ça manquerait d’originalité. Mais bon je vois ce que tu veux dire. Je critique le contexte plus que le monstre en lui-même.
Mais le souci pour moi c’est que les zombies, tu ne peux pas en faire des personnages intéressants parce qu’ils sont abrutis, n’ont pas d’émotions, etc. Alors que tout autre créature consciente, c’est possible.
Un zombie en lui-même n’a donc rien d’intéressant vu qu’il est creux. C’est juste un élément horrifique souvent gore à mettre dans un contexte. Donc ouais au final je me retrouve à critiquer le contexte qui ne change pas et n’essaie pas de faire exister différemment les zombies.
Je pourrais aimer un zombie gentil et drôle qui peut parler, complètement conscient et pas abruti, mais les puristes me diraient-ils qu’il s’agit encore d’un zombie ?
Par exemple j’aime bien Evil Dead. y’a plein de morts et de squelettes dedans, Army of darkness se passe dans un contexte moyenâgeux, c’est délirant, ça change. Mais est-ce considéré comme un film de zombies ?
Disons que le zombie classique abruti dans l’invasion classique post-apo
Pour moi les créatures d’Evil Dead (« les deadites ») ne sont pas des zombies, plutôt des possédés.
Regarde Land of the dead Matt 😉 La revanche des prolétaires zombies dont le chef à même une conscience sociale !
Ah, je vais enfin m’y retrouver dans la « continuité » bien putride des Marvel Zombies.
J’avais bien aimé le premier arc des Utimate FF et celui de Kirkman aussi. J’essaierai VS Army of Darkness, si je pouvais le trouver à petit prix.
J’aime peu Millar, généralement, mais ça marchait très bien niveau surprise, son arc où Reed s’aventure chez son alter égo!
Greg Land. J’ai jamais aimé ses dessins. Ses meufs photo-dessinées qui semblent figées, avec, très souvent, des bouches grandes ouvertes en plein sourire, ça fait tellement faux. Le roman-photo, très peu pour moi. J’ai horreur de ce genre de trucs.
J’ai hâte de lire la suite, Patrick!
@Pierre N : je ne crois pas que cette capacité soit un ajout de Byrne. Fatalis l’a appris auprès d’une race extraterrestre, les Ovoides. Et dans l’épisode où Byrne tuait Fatalis face à Terrax, il montrait clairement le transfert de pensée de Fatalis vers un passant innocent (juste à côté de Tante May…).
Et d’ailleurs, j’apprends avec l’article de Patrick qu’il y a des réalités Marvel où Tante May a succombé… Une invasion zombie, il fallait au moins ça pour liquider la bougresse !
Enfin un article qui me remet les histoires dans l’ordre, parce qu’ayant arrêté les comics à l’époque, je n’arrivais pas à m’y retrouver. Tu m’as drôlement donné envie de lire le crossover avec Ash.
Pour en rajouter une couche : ce ne sont pas les premiers zombies chez Marvel, il y avait déjà eu Simon créé en 1953, et premier rôle dans l’anthologie Tales of the Zombie, avec des histoires par Steve Gerber & Pablo Marcos.
Vindiou ! Il y en a des étoiles !!!
J’ai zappé l’ensemble. Notamment parce que ça semblait parodique. Et pour moi, l’humour Marvel, en général… 🙁
J’ai peut-être eu tort. Probablement même. Parce que le côté trash me plait en toute circonstance (ou presque), et parce que, tel le premier Garth Ennis venu, j’adore que l’on fasse mordre la poussière à ces icones en slip ! 😀
Pour continuer sur a lancée de l’intérêt des zombies en tant que personnages, dans sa plus récente histoire de Morts Vivants, George Romero a donné un semblant d’émotion et de personnalité à ses zombies, dans Empire of the Dead, en comics. J’ai abandonné à la fin du deuxième tome sur trois, tellement il me semblait que le concept était vidé de substance.
@ Bruce : Et voui j’ai lu l’intégrale de Marvel Zombies ! Il faut dire que cet été, prisonnier de mon entorse, je ne pouvais tout simplement pas m’enfuir ! J’ai donc bouffé du Zombie :))
Concernant Greg Land il faut dire que j’aime le réalisme (à commencer par celui d’Alex Ross) fut-il publicitaire et un brin figé avec Land 😉
Il m’a fallu un moment pour comprendre ce que voulais dire un » Morrifan » ! Bigre tu crées des mots 😉
A ma connaissance Morrissey ne s’est jamais exprimé sur le cas Alice Cooper, mais comme il est aime les vieux trucs ringards (Sacha Distel en tête) je ne serais pas surpris qu’il aime Alice !! Ahah.
@ Léo Vargas : Je suis bien d’accord sur cette première partie, malgré les imperfections la saga est un sans-faute ! ça va « légèrement » changé à partir de demain…
@ Sté : Etonnement à ma connaissance la Saga MZvsAD n’a été publié qu’une seule fois en France ! Elle ne fait pas partie de la récente réédition chez Panini je ne sais pas pourquoi !
« Le roman-photo, très peu pour moi » ahah c’est très sévère mais pas totalement faux 😉
@ Présence : Bigre des Marvel Zombies en 1953 ?? Je suis curieux de voir ça !
Pour le comics de Romero j’ai adoré le premier tome et j’ai trouvé géniale l’idée de mélanger Zombies et Vampires ! J’ai hélas totalement loupé la suite, tu m’apprends que je n’ai rien perdu… Ce qui me rassure et me désole en même temps !
@ Tornado : De la poussière pour les super slips tu en auras en veux-tu en voilà avec Kirkman !
Je vais être pénible mais finalement quand un concept politiquement incorrect et gore devient populaire, ça ne devient pas du politiquement incorrect de pacotille ? Du commercial en gros. Des œuvres qui se la jouent « ouais je fais de gore, j’suis subversif, je traine dans la boue des icônes, j’suis trop un rebelle »
J’ai du mal avec Garth Ennis mais lui je peux reconnaitre qu’il ne fait pas du gore de commande.
J’aime les comics et films d’horreur. Mais chaque succès entraine des dérives commerciales à chier. Comme la saga Saw dont le premier film était bon mais qui a sombré dans la boucherie pour djeunzs en manque d’hémoglobine.
Si quand un concept politiquement incorrect et gore devient populaire, ça devient du politiquement incorrect de pacotille, alors il faut jeter à la poubelle toute la culture geek, à commencer par les superhéros.
Il ets possible de voir les choses un autre angle, en parlant de littérature de genre. Ce type de littérature (quel que soit le genre considéré) s’appuie sur des conventions que le lecteur vient spécifiquement chercher et qu’il s’attend à trouver. Il faut alors un point de vue d’auteur (avoir quelque chose à dire et ne pas se contenter d’aligner les conventions ; si la forme est travaillée avec le fond, c’est encore mieux) pour s’élever a-dessus de la condition de littérature de genre. C’est ce que font très bien des auteurs comme Alan Moore, Grant Morrison, Garth Ennis et tant d’autres avec le genre superhéros.
Je suis d’accord avec toi (Matt) pour dire que le genre zombie comporte une contrainte supplémentaire : les zombies ne sont pas des individus, il n’y a pas matière à en faire des personnages. C’est plus un concept. Néanmoins Thierry Araud a prouvé dans son article sur Walking Dead 25 à quel point une telle série de zombies peut servir de support à une réflexion politique adulte.
Mais ton article est bien, hein^^
Nan parce que…je veux pas paraître impoli non plus.
Pas de soucis nous ne sommes, dieu merci, pas obligé d’aimer tous les même choses 😉
Je ne connais rien de tout ça, et pire, je n’en avais jamais entendu parler ! Merci donc Patrick pour cet article enthousiaste et joyeux, tout cela m’a l’air très second degré. J’ai vraiment beaucoup de mal à croire que cela fonctionne, mais j’aime bien le personnage de Ash et les dessins de Greg Land ont l’air très chouettes pour de bon.
Maintenant, cela a l’air d’être des super-héros zombies qui font la même chose que d’habitude en plus de bouffer tout le monde. Je ne pense pas que ce soit pour moi. Mais je dois avouer que cela a l’air fun.
Euh non non il font l’inverse de d’habitude : ils ne sauvent personne ils ne pensent qu’à manger :)) Je comprends ceci dit parfaitement tes réticences car au départ je n’imaginais tout simplement qu’un concept aussi hasardeux puisse fonctionner ! Et pourtant…
Je découvre qu’il existe un univers zombie et qu’en plus Marvel a réussi à faire vivre le concept. j’ai lu avec curiosité tout l’article en me demandant comment ils allaient renouveler les histoires… tu le démontres très bien. Après, je ne suis pas fan du genre mais je reconnais que cela à l’air joyeusement transgressif et qu’on peut y prendre plaisir.
ps . les White walkers de Got restent une référence et leur chef est aussi une sorte de super héros
Z’ont vraiment l’air d’avoir méchamment la dalle les bizons de Sean Phillips, faut que j’emprunte le marvel select à un pote pour les voir à l’oeuvre. Et tu donnes de l’appėtit avec ta chronique très « Grande bouffe » cosmique.
Et-ce que tu as déjà lu cette BD: http://www.bedetheque.com/serie-22-BD-Cryozone.html
Pour les amateurs de zombis et de huis-clos dans un vaisseau spatial, c’est réjouissant et c’est l’excelllent Denis Bajram qui dessine