La trilogie Men in Black par Barry Sonnenfeld
Par : TORNADO
1ère publication le 16/06/17- Maj le 16/06/19
Cet article portera sur les trois films de la trilogie Men in Black, réalisés respectivement par Barry Sonnenfeld en 1997, en 2002 et en 2012.
La trilogie est une co-production issue des studios Columbia Pictures, Amblin Entertainment et MacDonald/Parkes Productions. Elle possède ainsi la « Spielberg-touch », puisque Amblin est la société du papa de E.T. l’Extraterrestre, et que le cinéaste est ici le producteur exécutif de l’ensemble.
Les Men in Black (communément nommés « MIB ») forment une organisation gouvernementale secrète dont l’activité consiste à surveiller la présence des extraterrestres sur notre planète, qui vivent parmi nous sans que nous le sachions, principalement à Manhattan.
Les MIB parviennent à réguler cette présence alien grâce à une technologie sans limites et effacent régulièrement la mémoire des témoins oculaires grâce à un appareil nommé le Neurolaser (au flash immédiatement familier).
Les principaux agents du MIB sont « K » (Tommy-Lee Jones) et « J » (Will Smith), dont l’identité civile a été effacée des archives collectives. Leur activité principale consiste à sauver la planète lors des multiples tentatives d’invasion extraterrestres, invasions que le peuple terrien ignore bien évidemment…
Avant toute chose, précisons que cette série de films est l’adaptation d’un comic-book Marvel fort peu connu sous nos latitudes (il n’a jamais été publié en France), créé par le scénariste Lowell Cunningham en 1990 : The Men in Black. A noter que les premiers comics en question ont été publiés sous la bannière d’Aircel Comics, rachetée ensuite par Malibu Comics en 1994 et finalement rachetée par Marvel Comics, qui a poursuivi la publication de la série au moment de la sortie du premier film.
Encore une fois, cette série de comics est inconnue au bataillon des publications VF et, même lorsque l’on fouille sur le net, on ne trouve pas grand-chose. Il semblerait que Lowell Cunningham ait commencé par réaliser la série en noir et blanc, dans une publication relativement underground, puis qu’il se soit fait peu à peu bouffer par l’industrie après que la première adaptation cinématographique ait attiré l’attention de la Marvel. Les comics sont alors passés en couleur et le casting a été changé afin de coller avec les acteurs du film et de Will Smith en particulier.
Au final, la série a fini par disparaitre et le public ne connait désormais plus que les films. Soit un exemple édifiant d’auteur broyé par l’industrie du divertissement (même si j’imagine que la compensation financière a dû être intéressante)…
Une série télévisée d’animation en 53 épisodes de 23 minutes, intitulée Men in Black : The Series, est créée par les studios Amblin Entertainment et Adelaide Productions directement après la sortie du premier film. Elle est diffusée entre 1997 et 2001 dans le bloc de programmation Kids’ WB. En France, la série a été diffusée à partir de septembre 1998 sur M6 dans M6 Kid, et rediffusée en 2012 sur France 4 à l’occasion de la sortie au cinéma de Men in Black 3.
Nous allons à présent passer directement à la trilogie cinématographique, faute de ne pas avoir pu lire les comics, de ne pas avoir vu la série animée, et donc de ne pas avoir grand-chose à dire dessus…
1) Men In Black 1 :
1997 est une année florissante pour les films de science-fiction dans leur facture la plus divertissante puisque l’on y trouve également Le Cinquième Elément de Luc Besson, Alien, la Résurrection de J.P. Jeunet, Starship Troopers de Paul Verhoven, Contact de Robert Zemeckis, et tout cela après une année 1996 déjà bien fournie qui nous avait notamment offert Independence Day et Mars Attacks! !
Forcément, au milieu de ce maelstrom de sorties synchrones, le film de Barry Sonnenfeld est demeuré un peu hors-champ pour une partie du public (malgré un très joli succès au box-office). N’empêche qu’au bout du compte, ce premier film de la série ne bénéficie pas de l’aura qu’il mérite et a fini, pour beaucoup, par sombrer dans la catégorie des blockbusters datés.
Cette piètre réputation est à la fois injuste et issue d’une certaine méconnaissance (ou d’un certain mépris) à l’égard d’un divertissement de haute volée, intelligent et racé, et même plein d’esprit. Car ce qui fait tout le sel de ce premier film, au-delà de son casting déchainé et de ses effets spéciaux (aujourd’hui un peu désuets, mais c’est normal), c’est surtout sa tonalité, avec un « esprit BD » prononcé et un sens du détail rare. Vous savez ? ce sens du détail qui donne à un film toute son identité, sa « voix propre », et au final sa place bien particulière dans le panthéon des films de genre ?
Les Worm-guys : Des aliens qui aiment tout ce qui, sur Terre, est mauvais pour la santé !
Ainsi, le film de Barry Sonnenfeld n’est jamais avare de bons mots et possède un humour savoureux et parfois surréaliste, bon enfant et délicieusement caustique. Par exemple, lorsque la soucoupe du grand méchant s’écrase dans le jardin d’un couple de rednecks et que le mari se fait assimiler par l’alien, sa femme lui demande ce qu’il s’est passé. L’extraterrestre, qui est en fait un cafard de l’espace affamé après son long voyage lui répond alors « sucre » car il est en manque de cette substance. Ce à quoi la dame lui répond : « Jamais vu du sucre faire ça… » !
Mais les meilleurs moments sont sans conteste ceux où l’on suit le duo de héros à travers la ville et où l’on s’aperçoit que certains être humains ont effectivement une allure si étonnante qu’ils sont peut-être bel et bien des aliens vivant parmi nous sans que nous le sachions ! Et la scène d’anthologie s’offre à nous lorsque nous pénétrons dans le grand QG du MIB. Là, un écran géant diffuse en boucle l’image des aliens les plus connus qui ont réussi à s’intégrer à notre société et l’on y reconnait entre autre George Lucas, Steven Spielberg (le producteur, donc), Sylvester Stallone et Danny DeVito, et l’agent J reconnait même l’étrange institutrice de son enfance, toujours en activité !
Enfin, mention spéciale pour l’histoire des tabloïds, ces magazines vendus dans les kiosques à journaux où l’on trouve les révélations les plus abracadabrantesques (du style « une femme pense que son mari est un extraterrestre »), et qui seraient en réalité le réceptacle de la réalité cachée de notre monde !
Et si la VRAIE réalité était cachée dans les tabloïds ?
Ce sens du détail traverse tout le film et lui offre une patine pleine d’esprit (et d’humour), qui permet au spectateur de s’amuser sans avoir l’impression d’être pris pour un idiot, mais au contraire de participer directement à la structure du métrage en essayant de repérer tous les clins d’œil disséminés dans tous les recoins de l’image.
Il faut dire que le film n’a pas été réalisé par n’importe qui et Barry Sonnenfeld s’était déjà montré aussi caustique dans ses adaptations de La Famille Adams. On retrouve ainsi le volet de la satire sociale et le militantisme rentre-dedans postulant pour le droit à la différence, ici évidement incarné par les aliens, mais pas seulement, puisque les être humains qui participent à l’aventure sont tous en quelque sorte des inadaptés sociaux, qui se sentent finalement plus à l’aise dans le réseau désindividualisé du MIB, ou en tout cas ailleurs dans le système ! C’est le cas de Laurel Weaver, responsable de la morgue de Manhattan (Linda Fiorentino, toujours aussi incendiaire), qui n’aspire qu’à rejoindre le MIB, malgré les effacements de mémoires répétitifs infligés par le neurolazer de K !
Par ailleurs, le film cache ici et là quelques références science-fictionnelles chevronnées en direction des œuvres du passé (notamment à certains épisodes de Weird Science, série 50’s issue des EC Comics) et s’offre même le luxe d’une poésie diffuse, notamment à travers la notion de « galaxie », dont la relativité redéfinit complètement la place de l’homme, quelque part dans l’univers certes, mais certainement pas en son centre…
A l’arrivée, ce premier film de la série s’impose comme un grand moment de divertissement, qui mérite franchement d’être réhabilité au panthéon du cinéma de science-fiction et de la planète geek. Si j’osais, eu-égard à son sous-texte où il est tout de même question d’égratigner l’American Way Of Life tout en étant pétris d’un amour inconditionnel pour l’Amérique, je dirais même que, toute proportion gardée, il pourrait éventuellement trouver quelques ponts avec la filmographie de Frank Capra…
2) Men in Black 2 :
Cinq ans après le premier film, c’est autour du second de faire son entrée. Cette époque marque le cinéma hollywoodien d’une maxime sensée affoler les potentiels spectateurs : Chaque suite doit être « bigger & louder », entendu que le spectacle doit être plus impressionnant encore.
Tous les fans le savent : Ce second opus est le moins bon de la saga. Barry Sonnenfeld semble avoir été bridé par les impératifs de la production et le résultat est souvent poussif, toute la finesse et l’acuité du film précédent s’étant évaporée au profit d’une avalanche de scènes Grand-Guignol où tout est systématiquement amplifié au point de devenir une caricature de tout ce qui faisait l’apanage du premier segment.
Ainsi, le sous-texte relevé plus haut s’est amenuisé pendant que l’humour s’est retrouvé poussé à ses extrémités, pour un résultat souvent embarrassant. L’intrigue n’est donc plus qu’un prétexte à une série de blagues qui fonctionnent en dent de scie, pour un produit final formaté manquant clairement de panache.
A l’arrivée, le scénario est franchement médiocre, et l’ensemble finit par ressembler davantage à une série B potache (malgré son aura de blockbuster), qu’à une suite digne de ce nom.
L’alien ultime ???
Pour autant, le film demeure avec le recul un divertissement sympathique, en grande partie grâce à ses nombreuses références au cinéma science-fictionnel des années 50 et ses clins d’œil aux films d’Ed Wood, notamment le temps d’un cours métrage (présenté par Peter Graves en personne !) revisitant l’histoire des MIB de la manière la plus kitsch ! Soit un spectacle bon enfant teinté de références, mais très en dessous des promesses du film précédent…
Au rayon des anecdotes, deux éléments semblent rétrospectivement dignes d’êtres relevés : Le final devait se dérouler au sommet du World Trade Center mais l’idée fut en toute logique annulée au lendemain du 11 Septembre. Enfin, l’agent « M », un potentiel agent du MIB probablement extraterrestre est interprété par… Mickael Jackson lui-même !!!
3) Men in Black 3 :
Dix ans. C’est ce qu’il aura fallu attendre pour découvrir enfin ce troisième opus inattendu, dans la mesure où l’échec artistique du film précédent laissait penser que la franchise était bel et bien enterrée.
Et, alors que tout le monde attendait une catastrophe, voilà que Barry Sonnenfeld allait nous livrer, contre toute attente, le meilleur segment de la trilogie ! Car ce Men in Black 3, quasiment ignoré par la critique lors de sa sortie, et un petit bijou de cinéma SF !
Oubliez les réminiscences de la trilogie Retour Vers le Futur (puisque l’agent J doit remonter le temps afin d’empêcher un alien l’ayant précédé de changer le cours de l’histoire et d’assassiner l’agent K), que le film semble sans cesse pomper sur le volet des paradoxes temporels. Car au delà de ce postulat, le scénario est vraiment bien troussé. Et Barry Sonnenfeld réussit à boucler la boucle avec un panache miraculeusement ressuscité, précisément grâce à la qualité du script.
C’est d’ailleurs le moment de relever un élément important quant aux fondements de la trilogie : Chaque film a été écrit par un scénariste différent. Le premier a été rédigé par Ed Solomon, le second par Robert Gordon et le troisième par Ethan Cohen (qui n’a au passage rien à voir avec les frères Cohen…) et David Koepp. On peut donc remarquer la fluctuance de la saga selon la qualité du scénario.
Les meilleurs passages du film, ou en tout cas les plus poétiques, sont ici stimulés par la notion de paradoxe temporel. Sonnenfeld et ses scénaristes manipulent cet outil complexe avec une jubilation communicative et en profitent pour créer un personnage délicieusement truculent en la personne de Griffin (Michael Sthulbarg), un alien doué de la capacité de percevoir tous les futurs alternatifs ! Ce dernier peut ainsi anticiper les multiples futurs possibles et peut éventuellement donner un coup de pouce afin d’éviter le pire, tout en demeurant blasé étant donné la charge de responsabilités qu’incombe ses capacités !
Ainsi, le film réussit à naviguer sur le thème rabattu des paradoxes temporels avec une extrême fraicheur, et l’on s’amuse beaucoup tant l’exercice est mené avec un bel esprit, une belle sincérité et une très jolie créativité.
Men in Black 3 fait ainsi du bien dans la mesure où il s’agit avant tout d’une excellente histoire de science-fiction, bien écrite, qui ne sacrifie pas aux impératifs de la production (évidemment, tout est relatif et il y a quand même des reliquats de blockbusters. Et il y a toujours Will Smith…), tout en revenant aux fondamentaux du premier segment, en ramenant sur le devant de la scène, de manière diffuse, l’humour incongru (propre à la franchise) et les références culturelles. Et, une nouvelle fois, le spectateur ne se sent pas pris pour un idiot lors de la séquence introduisant Andy Warhol, où les auteurs préfèrent développer un humour en comptant sur la culture du spectateur en matière d’histoire de l’art moderne, plutôt que de niveler l’ensemble par le bas à coup de gags gras et racoleurs.
Contre toute attente, on constate ainsi que Warhol n’est pas un extraterrestre mais bel et bien un membre du MIB infiltré chez les aliens ! La scène est hilarante (au beau milieu d’un défilé de mode mondain où l’on nous apprend que, dans ce genre de manifestation, il n’y a que des extraterrestres !), le personnage priant ses supérieurs de le faire mourir virtuellement tant il n’en peut plus de jouer l’ambigüité sexuelle et de ne plus trouver d’inspiration artistique, « réduit à peindre des boites de soupe et à filmer durant des heures un homme entrain de manger un hamburger » ! L’acteur choisi pour l’occasion (Bill Hader, aka l’agent « W » !) est d’ailleurs bluffant, changeant sa manière de parler selon la situation (passant du gros rustre à l’artiste délicat) !
Pour terminer, ce troisième opus offre un ciment quasiment mythologique à la saga puisqu’il y est question de lier les débuts de l’exploration spatiale humaine (le premier vol lunaire de Cap Canaveral) à l’histoire des MIB, le tout mis en parallèle avec la relation entre les agents K et J, qui trouve ici une origine rétro-continue propre à reconsidérer complètement cette dernière avec une émotion accrue, délicatement bouleversante.
Soit un superbe final, dans lequel l’acteur Josh Brolin (loin de son personnage d’ado dans Les Goonies !) parvient à incarner une version de l’agent K rajeunie mais oh combien crédible, ce qui n’était pas gagné tant Tommy-Lee Jones avait jusqu’ici tout emporté sur son passage sur le terrain du charisme, offrant au cinéma de science-fiction l’un de ses meilleurs personnages, tour à tour truculent et taciturne !
A l’arrivée, voici une bien belle incarnation de la science-fiction divertissante au sens noble du terme, rare, intelligente, sensible, culturelle et pleine d’esprit. Et il va falloir vous y faire, car votre serviteur en est suffisamment convaincu pour ne pas lâcher l’affaire…
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La BO du jour : ahahah ! Je vous vois venir ! Non ! Pas de Will Smith chez moi ! De toute façon, sur le même concept et le même look, on avait déjà les Stranglers !
Ben c’est leur travail, c’est leur métier. Pour qu’ils puissent l’exercer, il leur faut des mécènes (des gens qui achètent le fruit de leur travail) et qui ensuite essaient de convaincre le public que c’est intéressant pour que les gens viennent voir les expositions et payent leur ticket. C’est ce que l’on nomme le marché de l’art.
Plus tard, si l’artiste devient connu. Il a « la côte » et le prix de ses œuvres s’envole. C’est un circuit commercial. Mais là encore, rien à voir avec le processus créatif entant que tel.
Si l’artiste veut continuer à exercer son travail à plein temps, il faut qu’il gagne sa vie. Après, on va tomber dans un débat qui est sans doute le même que dans le monde du football (et d’autres secteurs populaires et/ou élitistes) : Est-ce que le travail accompli mérite autant d’argent ? Un autre débat, qui sort des sentiers de l’art, comme de celui du football à proprement parler.
Sans rentrer dans ce débat, on pointe quand même du doigt ce qui me pose problème : certains de ces artistes peuvent très bien être des gens qui cherchent à gagner leur vie à moindres efforts en profitant de la crédulité d’un public qui se laisse embobiner par ces fameux mécènes. On s’accorde tous les deux à dire que l’art n’est pas une question de travail ou de difficulté, non ? Donc au delà de l’argent que ça brasse, c’est plutôt la mentalité de ces artistes qui me pose problème. Impossible pour moi de m’intéresser à un processus créatif qui peut être motivé par un désir commercial. Tu vas me dire que toute BD ou film peut être motivé par l’aspect commercial, mais au moins il y a du travail derrière, du « beau », du divertissant, etc. S’il n’y a que du vent (genre une toile blanche avec 3 traits), j’ai le sentiment d’être pris pour un con. C’est pour cela que j’ai du mal à dissocier ce débat commercial que tu considères différent. Est-ce que le pognon n’impacte pas directement le processus créatif ?^^
Le foot techniquement, ça a tout de même vocation de divertir. Perso je n’aime pas mais ça représente surement du travail et des efforts pour disputer un match. Le joueur ne peut pas rester à glander sur le terrain. Même si je reste choqué par les salaires des footballers.
Enfin au final je conclue un peu de la même manière que la dernière fois qu’on en a parlé^^ On ne se refait pas. Difficile pour moi de respecter un processus créatif représentant très peu de boulot et pourtant très bien payé car je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de l’artiste.
La plupart des artistes contemporains travaillent énormément. Les imposteurs ne font plus tellement long feu aujourd’hui. Il y a eu un temps où les artistes réussissaient peut-être à berner leur monde, mais à mon avis c’est un peu passé de mode.
Regarde le boulot de ce sculpteur, et tu vas être époustouflé. C’est surtout ce genre d’artiste, aujourd’hui, qui tient le devant de l’affiche (ceux qui font le buzz sur le net avec trois bout de caca, ne font plus rien d’autre que du buzz) :
http://www.francetvinfo.fr/culture/expos/les-sculptures-hyperrealistes-de-ron-mueck-s-installent-a-paris_304237.html
Ah oui c’est carrément bien foutu ça. Bizarre…mais bien foutu.
Là on est dans le domaine de la sculpture qui demande un sacré boulot.
Après les sculptures expressionnistes moins réalistes, j’suis pas contre non plus. C’est plus les mecs comme « Stupalatchi » (d’ailleurs c’est Juan Romano Chucalescu le personnage de Didier Bourdon, Stupalatchi c’est son maître^^) qui me posent souci et qui, je suis sûr, existent. A t’entendre ils ne font que le buzz. Bon…je veux bien te croire.
Rien que pour ce clip des Stranglers, j’ai adoré cet article! 🙂
ai vu hier par les hasards de la programmation MIB3. le dernier opus n’est selon moi pas aussi savoureux que le 1. la trame scénaristique est éculée (voyage temporel à gogo ) mais qq bonnes trouvailles effectivement comme Griffin ou Warhol et la fin assez émouvante qui boucle la boucle (sans vouloir spoiler).
bref. ca tourne gentillement mais pas de grands frissons