Un collège fou, fou, fou !

Wolverine and the X-men volume 1 par Aaron, Bradshaw et Bachalo

VO : Marvel

VF : Panini

Première publication le 4 juin 2014- Mise a jour le 06 mai 2015  

Enfin traduite en français, Wolverine and the Xmen a été unanimement reconnue comme la meilleure serie X de la décennie. Elle a l ‘avantage de contenir un début et une fin.

Un comité d'accueil chaleureux !

Un comité d’accueil chaleureux !© Marvel Comics

Suite au Schisme avec Scott Summers , Logan ouvre une école contre toute attente : la Jean Grey Academy. Et contre toute attente la décision du psychopathe le plus célèbre des comics n’est pas irrationnelle. De Kitty Pryde à Jubilee en passant par Sam Guthrie et Katie Power, le canadien a souvent servi de mentor et de père de substitution à de jeunes ados paumés.

Jason Aaron signe ici la meilleure histoire des Xmen depuis Grant Morrison et Scott Lobdell. Il s’entoure d’ailleurs du créateur de Generation X, l’increvable Chris Bachalo qui partage aussi la même nationalité que Wolverine.

Merci Mr Aaron ! Merci de nous vendre cette histoire pleine de fraîcheur et de second degré. Et pourtant profondément ancrée dans le background des Xmen. Merci de réduire les Xmen à cinq individus : Wolvie , Kitty , Bobby Drake, Henry Mc Coy et Husk.

Merci d’enfin tenir compte de la continuité des personnages de rappeler que Kitty est très attachée à Logan,que Husk a été membre de Génération X, qu’outre son potentiel de mutant alpha enfin déployé ici, Bobby Drake a son diplôme de comptable et un sens inné de la justice. Seul un lecteur assidu des années 80’s pouvait s’en rappeler !  Il faut quand même bien connaître la série pour en apprécier les nuances délicieuses ! Merci de mêler à ce background respectueux du pognon astronomique des fans, des personnages récents comme Kid Gladiator ou Genesis apparu dans Uncanny X-Force.

Le comptable de l'école se bagarre !

Le comptable de l’école se bagarre !© Marvel Comics

Quel régal !  Le point fort de Grant Morrison qui avait transformé Wetchester en Campus est enfin réutilisé. Merci de mentionner Jumbo Carnation et   Quentin Quire dudit Morrison. Merci de désacraliser Wolverine et de l’humaniser enfin en le rendant fou de trac le jour de l’ouverture de l’école. Merci de l’intelligence du scénario qui introduit des vilains ridicules mais potentiellement dangereux.

Le club des damnés version mineurs est un délice. Ce sont des gosses diaboliques que Wolverine ne peut pas décapiter quand même. Alors que les Xmen ont toujours dû affronter leurs homologues : Club des Damnés, acolytes, Brotherhood, voici qu’à nos ados s’opposent des enfants ! Ce qui aurait pu être une catastrophe chez un autre scénariste sonne juste ici : tout est frais , irrévérencieux, immature, Punk !

Inauguration par Charles Xavier !

Inauguration par Charles Xavier !© Marvel Comics

Aaron réussit même le tour de force de nous ressortir Krakoa pas vu depuis 1975 ! Et ces nouveaux mutants sont irrésistibles : Un intello brood ( ! ) , la réincarnation d’Apocalypse et bien sûr l’odieux Quentin Quire .

Si Bachalo continue de fournir des planches d’action souvent illisibles, son style cartoon correspond à l’ambiance joviale de la série. Même s’il n’est pas mon dessinateur préféré, il est légitime que le papa de Generation X soit remercié. Nick Bradshaw s’en sort très bien avec quelques détails fendards : un jeu de fléchette avec la photo de Cyclope et les scores de Bobby et Logan. Les couvertures sont superbes , ma préférée étant celle où Logan est molesté par sa classe et déchiquette le tableau. Une autre couverture parodie la fameuse cover de Spider Man de la mort de Gwenn Stacy.

Aaron se rappelle que les Xmen sont une Bd portant sur les conflits de générations et que les mutants représentent le mal être adolescent. A l’instar de Mark Waid sur Daredevil, il choisit de sortir nos mutants de la dépression qui les caractérise en livrant des aventures drôles, émouvantes et très efficaces. Le premier volume d’un run exceptionnel ! Un autre article excellent sur le sujet par les copains de Comixity : Wolverine et les Xmen 

Fraîcheur de vivre ! A fond la forme !

Fraîcheur de vivre ! A fond la forme !© Marvel Comics

29 comments

  • Présence  

    Bruce Tringale qui remercie Chris Bachalo : incroyable.

    Daredevil, Superior Spider-Man, Wolverine & the X-Men : Bruce réconcilié avec les superhéros grâce à Marvel NOW!

  • Bruce lit  

    Mais c’est qu’ils me cherchent ! Je remercie Aaron d’avoir utiliser les bonnes idées de Morrison. Je n’ai jamais renié son talent ou son originalité. Morrison est à mon sens trop brouillon, trop dispersé et trop égocentrique, en tout cas sur les Xmen. Son run est bien le meilleur des années 2000 même si face à Austen, Yost et Fraction on ne lui a pas fait bcp d’ombre.
    Quant à Bachalo, s’il avait dessiné toute la série, je ne l’aurai certainement pas lue . Comme souvent, il ne finit pas ce qu’il commence. Je l’aimais bien à l’époque de Generation X. Je l’aimais bien chez Gaiman. Mais je trouve ses planches suffocantes et peu lisibles… Par contre, marque des grands son style est immédiatement reconnaissable.
    On peut aimer la littérature et ne pas aimer Zola non ? ( je lui ai toujours préféré Balzac…).

  • bruce tringale  

    @Sam : non ce n’est pas une bêtise ! C’est un acte citoyen !

  • Marti  

    Un excellent arc introductif comme on aimerait en voir plus souvent, pour une série tout aussi excellente avec ses hauts et ses bas certes, mais les épisodes de qualité pardonnent ceux moins inspirés.

    Très bonne remarque sur le mal-être de l’adolescence que représente aussi les X-Men, les lecteurs comme les scénaristes oubliant trop souvent cette aspect au profit de celui de la représentation de l’autre que sont également les mutants. Si la comparaison de Xavier/Magneto à Martin Luther King/Malcolm X se tient, beaucoup oublie que ce n’est une construction qui ne s’est faite que bien après la série, le concept des mutants représentant en fait la puberté et la peur de l’attaque nucléaire lorsque Stan Lee l’a imaginé ! (et surtout une source inépuisable d »origine de super-pouvoirs :p) Car Wolverine & the X-Men ce n’est pas une énième série sur le griffu et/ou sur l’équipe adulte, mais un titre sur les jeunes mutants qui ne dit pas son nom, successeur (entre autres) des New Mutants et Generation X. Le stratagème était nécessaire, les dernières incarnations de ce type de série ayant eu un succès mitigé. Et le miracle est double, puisqu’Aaron arrive en même temps à justifier qu’une nouvelle série porte le nom de code de Logan dans le titre par la très bonne utilisation qu’il fait du personnage ! Un must, aucune des nouvelles séries d’équipes mutantes lancées depuis n’ayant pu égaler la qualité et la fraîcheur de Wolverine & the X-Men (avant que Sam arrive je préfère précisé que je laisse volontairement de côté All-New X-Factor, encore très jeune et surtout très à part).

    Quelque chose me frappe quand je vois les deux images avec les créations de glace de Bobby : on y voit déjà sa version « Ice-Hulk » du futur aperçue dans Battle of the Atom !

    • Bruce lit  

      Oui tu me retires les mots de la bouche Marti : Jamais une série sur les nouveaux mutants n’aura été si réussie dans la longueur !

      • Marti  

        Je reste un âpre défendeur des New X-Men de Kyle et Yost, qui malgré une violence un peu trop présente était respectueuse de la continuité et développait intelligemment des personnages sous-estimés, les rendant très attachant. Comme j’aime le répéter, la pire conséquences de Messiah Complex aura été l’annulation de cette série, remplacée par le très moyen Young X-Men.

  • Tornado  

    Je sens que Panini va rééditer ça en collection deluxe. Je suis bien embêté car, malgré tout cet enthousiasme, je ne suis pas certain d’aimer cette série. J’ai détesté le style de Jason Aaron sur la mini-série « Astonishing Spiderman & Wolverine » et je ne goûte pas du tout aux ambiances cartoony !!!

  • Nicolas  

    Salut ! Je suis bien d’accord avec les commentaires de Bruce sur Grant Morrison – egocentruqie narcissique par excellence – et sur Bachlo don’t le style s’est progressivement dégradé avec les années. Autant j’ai adoré son travail sur Generation X et Death autant son Steampunk et son style actuel son clairement baclé.

    Grant Morrison… le plus grand imposteur de l’histoire du comics depuis… qui donc ? Il arrive sur la scene avec la prétention de revitaliser un comics qui bat de l’aile, crée des situations abracadabrantes, des personnages loufoques mais en meme temps détruit la continuité précédente (Doom Patrol, X-Men) e,n laissant le soint a d’autres de réparer les dégats causés. Lacontinuité New X-Men ? Balayée ! Sa Doom Patrol ? Rhea Jones et Crazy Jane, envolés !
    Avec le recul je trouve ses histoires trop compliquées et illisibles, a l’exeption de one-shots comme Arkham Asylum et JLA Earth 2.

    (Je sens que je vais me faire crucifier, mais tant pis)

    Wolverine & the X-Men : effectivement, Jason Aaron nous sort de 20 ans de noirceurs empoisonnant l’univers des X-Men, mais j’ai un problême avec les étudiants: apart leurs noms et leurspouvoirs… aucundétail sur leur background, d’où ils viennent, qui sont leurs parents, si ils ont des amis en dehors de l’école, etc..
    Du temps de Chris Claremont sur New Mutants ont savait d’où venait Magma, Sunsport, Magik. Là non : qui connait les origins de Glob Hermann ? D’Anole ? De Cipher ?
    C’est pour moi le seul défaut d’écriture de Aaron, sinon il nous a pondu un supêrbe run, très rafraichissant qui va certainement devenir un classique.

    • Marti  

      Globe Hermann, Anole ou Cipher datent d’avant Aaron, qui par contre nous explique bien au fut et à mesure les origines et motivations des personnages qu’il crée ou se réapproprient comme Quentin Quire, Broo ou Kid Gladiator.

      • Nicolas  

        C’est exact, Marti. Merci de me le rappeler. Maintenant que j’y pense un flashback sur l’hisoire de Kid Gladiator fait une amusant et maline référence au rest de rorscach dans Watchmen quand le psy poses ses questions à Walter Kovacs en lui montrat les fameuses taches d’encre. Kid Gladiator voit de jolies fleurs et un beau papillon sur le test de son examinateur mais il repond ceque Kovacs voit dans sa tête.

  • Nicolas  

    Mais non ! Achète, tu le reliras de temps en temps dans les années a venir. C’est un investissement.

  • Tornado  

    Résister je dois. Ne pas l’acheter il me faut. Ne pas retomber dans les mutants Marvel surtout… (parce que crossover toutes les 5 minutes, c’est pour ça que je ne veux plus, oh non, je ne veux plus !!!)…

    • Présence  

      Pense à tous ces chefs d’oeuvre endormis sur tes étagères qui attendent que tu les réveilles. Ont-ils besoin d’un nouveau compagnon (ce premier recueil de la série) à leur côté ?

  • PierreN  

    Surtout que ces 8 épisodes sont les meilleurs de la série, avant l’arrivée des crossovers justement qui parasitent certaines intrigues, mais Aaron arrive tout de même à s’en sortir et à délivrer quelque excellente sagas et one-shots (Hellfire saga, l’épisode focalisé sur l’aspect soap opera de la série).
    Mais bon je ne suis pas objectif vu que je considère ce run comme la meilleure série X depuis X-Statix et les X-Factor de PaD.

  • JP Nguyen  

    Quel enchaînement ! Une série X pour succéder à la semaine du sexe ! Bruce avait vraiment tout prévu ; -)

  • Matt  

    Je confirme que c’est très bon. Et on peut au pire se contenter de ces 8 épisodes sans forcément prendre la suite si on veut éviter de se retrouver dès l’épisode 9 dans des épisodes liés à AvX.
    Pour une fois le découpage de Panini est bien pensé. Cette idée de faire des volumes de taille (et de prix) variables est logique et aurait du leur venir à l’esprit depuis longtemps, histoire de publier des arcs entiers sans couper au milieu.
    Et je me rappelle du deluxe Secret Invasion qui contenait 8 épisodes et qui coutait quand même 28€. Là c’est 18€. Il était temps !

  • Bastien  

    Bonjour,
    Effectivement le découpage Panini est très bon même si il n’y a vraiment pas besoin de lire AVX pour comprendre les épisodes tie-in.
    De plus je trouve que Aaron s’en sort pas trop mal sur les épisodes tie in (même si il est pieds et poings liés, concernant les personnages utilisables ou non).
    Pour moi ce fut par là que j’ai repris les mutants, il y a une année a peu près et grace a cet article, donc pour ceux qui hésitent, foncez.
    Bonne journée.

  • Jyrille  

    Bon ça y est la gars, vous m’avez eu à l’usure et à la curiosité : j’ai acheté et lu le premier tome Deluxe de Panini de cette série, soient les huit premiers épisodes.

    Etant un novice total des X-Men, je ne connais donc que très peu de personnages : Wolvie, Kitty, Angel et Iceberg. Quant à la continuité, les aventures et relations précédentes de tous ses personnages, sachez que je me suis arrêté à Days of the future past, premier arc, en 1980. Autant dire que je ne connais rien.

    Hormis cette ignorance, je rejoins donc totalement les propos de Bruce ci-dessus : c’est fun, illisible souvent chez Bachalo, humain, drôle parfois et surtout original.

    J’ai donc pris un certain plaisir à lire ces épisodes, mais malgré tout, j’ai un problème lié au genre : chez les supers, impossible qu’il ne se passe rien. Avant même d’avoir eu leur emploi du temps, l’école est détruite par un troll-gazon-sol acheté par un gamin de douze ans… Alors oui, c’est fun. Mais j’ai du mal à intégrer ce genre d’action sans me dire que c’est uniquement pour délirer… J’ai fortement apprécié le ton, les dessins et le second degré, mais malgré tout, j’ai un peu le sentiment d’un grand huit, d’un rollercoaster : ça va à fond la caisse, pas une planche de repos où qui soit un peu plus contemplative (si, peut-être celle où Wolvie attend l’arrivée des inspecteurs au début), et des personnages en mouvement incessant qui en plus font de longues tirades. J’ai vraiment du mal à croire à tout ça.

    Je crois donc que je vais arrêter ici l’expérience, mais au moins, j’aurai vu de mes yeux ce que Aaron peut faire à côté de Scalped.

    • Bruce lit  

      Aaron est effectivement prisonnier des contraintes super héroïques. C’est justement la manière d’en jouer avec les codes qui fait le sel de la série. Il est savoureux pour un amoureux des personnages de voir leur univers pris à rebrousse pied. Mais il est vrai que sans la signature JAson Aaron, je n’aurais janais investi un kopeck là dedans. D’ailleurs, il m’aura fallu Internet pour découvrir que ce dessinateur était très apprécié.

  • Tornado  

    J’ai lu les 8 premiers épisodes.
    Heu… Non.
    Comment je pourrais aimer ça ?
    Noyé dans la continuité.
    Plein de personnages que je n’arrive pas à reconnaitre d’une page à l’autre tant il y en a et tant ils se ressemblent.
    Des vilains qui viennent de partout dans l’univers voire le multivers.
    De l’humour et du 2nd degré constant. Aucun enjeu dramatique, donc.
    Des situations complètement débiles (un vilain venu de l’autre bout de l’univers veut tuer un brood mutant alors il traverse l’univers pour ça et pour tromper son monde et se retrouver seul avec le brood en question il intègre un nid d’oeufs de broods pas mutants dans le ventre de Kitty qui croit qu’elle est enceinte et puis les X-men et les Shiars (ou du moins je crois qu’il y a des shiars) se miniaturisent pour entrer dans le corps de Kitty et combattre l’invasion brood eux-même miniaturisés). C’est quoi ce pitch ? Jamais lu un truc aussi con.

    Je vois bien que les personnages sont ultra bien caractérisés pour plaire au fan de longue date. Mais c’est quoi ces histoires ?
    J’y ai retrouvé tout ce que j’avais détesté dans la mini-série Wolverine/Spiderman du même Aaron, auteur que je vénère pour ses propres créations mais que, définitivement ou presque (je dois encore essayer son Wolverine), je n’arrive pas à supporter sur du super-héros.
    Ce n’est pas ce que je recherche dans une histoire de super-héros.
    Je préfère les histoires plus simples et 1° degré, ramassées sur un nombre réduit de personnages avec de vrais enjeux narratifs (autre que « on lui coupe la tête mais elle va repousser » (oui parce qu’il y a aussi un passage où un extraterrestre réussi à ramollir l’adamantium de Wolverine le temps de lui tordre les jambes avant que l’adamatium redurcisse. Mais après le Fauve trouve le moyen d’inverser le processus ou un truc comme ça. N’importe quoi. Jamais lu un 2° truc aussi con)).
    Là c’est la nausée totale. Je vais continuer encore quelques épisodes, mais c’est bien parce que je suis complètement maso…

    (Bon j’ai fait mon lecteur énervé, mais vous savez que ça n’entame nullement mon affection pour vous. Et tant mieux si vous y trouver votre bonheur 🙂 ).

    • PierreN  

      Houlà (mais où est le smiley aux yeux exorbités quand j’en ai besoin ?). Si les 8 premiers ne sont pas à ton goût (pourtant excellents de mon point de vue), la suite ne risque guère de te faire changer d’avis (les tie-in à AvX, les histoires avec les gosses tarés du Club des Damnés, le stand-alone axé sur le volet soap opera inhérent aux X-Men avec le très bon David Lopez, le cirque, l’excursion en Terre Sauvage ou encore la discussion de Cyke de Logan autour d’une bière, aka la suite spirituelle de Schism).

      • Tornado  

        De ce que tu dis, il n’y a que « le stand-alone axé sur le volet soap opera inhérent aux X-Men » et « la discussion de Cyke de Logan autour d’une bière » qui me font envie. Et encore il faudrait que ça soit un peu plus calme et moins 2nd degré.
        J’ai lu le post de Cyrille juste au dessus et je partage complètement son opinion sur le côté hystérique, le côté « rollercoaster sans une planche de repos », qui fait que personnellement je sors du récit en 30 secondes chrono. Le truc me tombe des mains dès que ça va dans ce sens (l’hystérie), et ça y va 95 % du temps.

        • Bruce lit  

          Pour en arriver à la bière de Cyke et Wolvie tu as trop de choses à supporter. A ce stade il n’y a aucune chance que tu apprécies ce run.
          Je pense que tu apprécies plus le concept des Xmen que l’équipe en soi. C’est d’ailleurs la force du run de Morrison où le concept est plus fort que les relations entre les personnages.
          Étonnant cependant que tu n’aies pas aimé le concept de l’aventure intérieure de Kitty qui est un gros clin d’oeil eighties. C’est aussi l’écho en moins dramatique de l’attaque des nano sentinelles de Cassandra Nova.

      • Matt  

        Noyé dans la continuité t’abuses. Même Cyrille justement qui n’a pas lu les X-men depuis…jamais, ça ne l’a pas dérangé. La seule référence que je vois c’est à Schism, la mini série qui précède et qui nous présente le club des damnés version kids, et pourquoi il y a une team Cyke et une team Logan.

        Qu’est-ce qui aurait pu te plaire ? Bah…le volet soap, le retour de l’école et des freaks de Morrison, une saga à la Fantastic voyage dans le corps de Kitty, l’ambiance « école de sorciers »…

        Enfin bon je renonce moi^^ Tu sembles vacciné de l’univers Marvel.

  • Tornado  

    @Matt : Cyrille le dit un peu entre les lignes quand même : Tous ces personnages et leur passé, leurs personnalités, pouvoirs et relations, il faut limite un doctorat en Marvelverse pour raccrocher les wagons, surtout avec des planches illisibles de Bachalo.
    @Bruce : Tu détestes les concepts science-fictionnels bétons de Warren Ellis et tu laisses passer tranquille des idées aussi youplalah que cette histoire de broods miniaturisés par un docteur alien ? On n’a effectivement pas la même grille de lecture !
    Mais c’est pas grave. Au moins, j’aurais essayé.

    • Bruce lit  

      Arf !
      Touché 🙂
      La bonne humeur de l’ensemble me fait oublier bien des choses.

      • Tornado  

        Est-ce que j’apprécie plus le concept des Xmen que l’équipe en soi ? Oui, totalement.
        Du coup, cette version Aaron m’apparait directement comme une parodie des X-men façon Morrison, et non comme une véritable histoire en soi. Parce que l’histoire en elle-même, hormis « Logan fonde son école Jean Grey », c’est du grand portnawak.

        Puisqu’on parle d’Ellis, mon énervement ici ressemble complètement au tien sur Shiprweck. Je me rends compte qu’on a exactement la même réaction sur des oeuvres complètement différentes, des auteurs à l’approche complètement différents, chacun adulé par une armée de fans.
        Mais c’est pas grave. Car on partage suffisamment de choses (à la louche Preacher, Punisher, Scalped…) pour pouvoir continuer à se comprendre ! 🙂

        • Bruce lit  

          Oh tu sais, tu peux y aller avec moi. Je ne me vexerais jamais face à quelqu’un qui traite de débile ce que j’aime. C’est pas comme si je les avait écrites ces histoires (elles seraient bien mieux d’ailleurs…).

          • Matt  

            ça va les chevilles là ?^^

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