Encyclopegeek : Transformers par Takara, Hasbro et Toei Animation
Par : JP NGUYEN
1ère publication le 13/04/17- MAJ le 27/08/19
Cet Encyclopegeek portera sur les Transformers, les robots transformables popularisés dans les années 80, sous la forme de jouets et d’une série animée. A l’instar de l’article de Bruce sur les Maîtres de l’Univers , je ne prétendrai nullement à l’exhaustivité sur le sujet, très vaste, mais proposerai simplement de revisiter les souvenirs d’un fan-boy longtemps émerveillé par cette franchise.
Anecdotobots, transformation ! Faisons face aux Spoileralacons !
Rencontre du troisième type (et de tous ses potes…)
« Dans la nature, rien se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Avant d’entendre cette citation de Lavoisier en cours de physique de 4ème, le jeune JP en avait déjà l’intime conviction, et ce, par le truchement d’une série animée découverte bien des années auparavant, sur une plage « En Clair » de Canal Plus. Les images non cryptées du petit écran m’avaient fait découvrir un univers formidable où de gentils robots pouvant se changer en véhicules terrestres, luttaient contre d’autres méchants robots, qui eux, se métamorphosaient en avions et autres armes de guerre. Le traducteur de l’époque, souhaitant sans doute éviter de trop faire parler de ces p’tits cons, les rebaptisa « Decepticans » (prononcé « âne » à la fin), tandis que les gentils tout beaux gardaient leurs noms d’Autobots (prononcé « bo » et pas « botte », car ça n’aurait sans doute pas été le pied).
Les deux armées débarquaient de Cybertron, lointaine planète aux ressources épuisées, et s’étaient échoués sur Terre à l’époque préhistorique, percutant une montagne et entrant en sommeil, jusqu’à leur réveil au détour d’un séisme. Pas encore blasé par des années de lectures et séries geeks, je n’avais pas perçu le côté cliché de ces origines, mixant à la va-vite le mythe de Superman (le monde extra-terrestre condamné, la fuite dans l’espace), la ficelle scénaristique du héros endormi puis réveillé (comme Captain America dans son bloc de glace) et le manichéisme classique des DA des années 80, sorte de continuation de la Guerre Froide avec une représentation de 2 blocs en perpétuel affrontement.
Dès l’épisode pilote (découpé en 3 parties) et dans l’ensemble de la saison 1 (qui ne comptait que 13 épisodes), j’étais saisi par le charisme d’Optimus Prime, le leader des Autobots, qui se transformait en camion (américain, of course) et se parait des mêmes couleurs qu’une certaine bannière étoilée. Même le doublage un peu spécial de Francis Lax (qui faisait aussi la voix de Hutch pour donner la réplique à Starsky) ne diminuait pas l’aura du chef du camp des gentils. En face, il y avait Megatron (punaise, ça c’est du nom qui claque !), doublé par Henry Djanik (Kojak et Ikki du Phoenix dans Saint Seiya !). Dans la catégorie méchant irrécupérable, affreusement puissant, imbu de lui-même et manipulateur, il se posait-là. Pendant longtemps, il symboliserait le Mal Absolu dans mon imaginaire, avec sa forme robotique dotée d’un canon géant sur son bras droit et son pouvoir de se transformer en pistolet avec lunette de visée…
Accroche-toi aux robots, je retire l’échelle
Quoi ??? Un camion américain contre un pistolet à lunettes ??? Mais pourquoi Optimus il lui roulait pas dessus, sur le Méga-Etron ? Nous abordons un problème de taille (sic) dans la suspension consentie d’incrédulité concernant l’univers des Transformers. Bien des années plus tard, j’appris que la franchise était née d’un plan marketing bassement mercantile de la firme Hasbro visant à commercialiser en Occident toute une flopée de jouets-robots transformables de divers fabricants japonais (en particulier Takara) en les réunissant sous une même bannière.
C’est pour cela que Jetfire, un des rares Autobots pouvant se transformer en avion, possédait, dans sa forme de jouet, une apparence similaire aux chasseurs Valkyrie/Varitech de Robotech. Le jouet avait tout simplement été conçu indépendamment avant d’être inclus à la « continuité » de la franchise. Mais continuité est presque un gros mot concernant les Transformers, j’y reviendrai… Tout cela pour dire, qu’à la base, les jouets existaient juste en tant que gimmick : un robot pouvant se transformer en objet/véhicule/animal, point barre.
Mais en les réunissant dans une histoire commune et en les faisant interagir, forcément, il y avait des couillonnades. Sous leur forme de robots, Optimus et Megatron étaient de même taille. Mais une fois transformés, Mégatron pouvait tenir dans la main de son second, Starscream, un pathétique Iznogoud decepticon, qui cherchait toujours en vain à supplanter son chef. Soundwave faisait un sous fifre plus fiable mais sa forme transformée laissait à désirer : il se changeait en… radiocassette ! Pour booster son potentiel de nuisance, il pouvait compter sur ses cassettes se transformant en jaguar, oiseaux de proie ou mini-robots pouvant provoquer des séismes…
Le lien intime entre le placement de jouets existants et le peuplement de l’univers fictionnel conduisait inévitablement à rajouter sans cesse de nouveaux personnages surtout à partir de la saison 2 (épisodes 14 à 62), parfois selon des thèmes (les Dinobots, les Insecticons, les Constructicons) ou tout simplement pour faire grossir les troupes. Ainsi, bien qu’appartenant au camp des « Auto »-bots, certains robots possédaient parfois des formes excentriques éloignées des véhicules à quatre roues (Perceptor, le microscope, Cosmos, la soucoupe volante ou Blaster, le radiocassette ghetto-blaster), perpétuant les problèmes d’échelle variable entre robots. Quelques années plus tard, un JP ado devenu fan de Marvel tenterait de rationaliser la chose en émettant l’hypothèse de propriétés similaires aux particules Pym… Pour les changements de couleur du pantalon de Saint Seiya lorsqu’il revêt son armure ou pour la création d’un trou noir par modification de l’axe de la Terre par les C-Rex dans X-OR , JP le petit scientifique resterait en revanche à jamais sans explication…
Des robots très humains
Dans le dessin animé, Autobots et Decepticon se disputaient l’enjeu de l’Energon, des cubes pouvant stocker l’énergie pure, convertie à partir de n’importe quelle autre source (pétrole, électricité…). Dans les années 80, le premier krach pétrolier était encore dans toutes les mémoires et la caractère limité des ressources naturelles était désormais de notoriété publique. Tout occupés à leur guerre, les Transformers avaient dilapidé les richesses de Cybertron et fini par devoir la quitter. Pour une série mettant en scène des êtres artificiels, ce message écologique était quelque peu ironique mais bienvenu…
Mais l’enfant que j’étais ne considérait pas vraiment ces personnages comme des robots, tant les auteurs leur avaient donné des personnalités distinctes et rapidement identifiables. Il y avait le curieux et intrépide Bumblebee, qui se changeait en Coccinelle jaune, l’affable et cool Jazz, friand de contacts avec les humains, Ironhide, le second d’Optimus Prime, vétéran bourru et querelleur, Ratchet, le médecin (qui se changeait en ambulance, forcément) et enfin mon favori, Wheeljack, le savant fou qui inventait toujours un tas de trucs… Il y avait aussi de vrais humains, Spike et son père Sparkplug (où avait-il été pêché un tel nom) et plus tard Chip, leur copain en fauteuil roulant et Carlie, la girlfriend de Spike mais je dois avouer qu’ils m’intéressaient assez peu.
Mis à part Optimus Prime, héros de plusieurs épisodes (surtout au début de la série), le reste des Autobots formait un casting qui tournait fréquemment, avec de temps à autre un focus accordé à un robot ou une équipe en particulier (les Dinobots, les Aérobots…), histoire de pousser un peu les ventes… Même si une logique commerciale aussi flagrante peut sembler horripilante, elle permettait une certaine variété dans les épisodes (enfant, je détestais quand une série animée se conformait toujours à une seule trame narrative…). Et puis, malgré tout, le ton était un poil plus sérieux que dans le Défi des Go-Bots, autre DA mettant en scène des métalleux transformistes, qui passait sur TF1.
Parmi les épisodes m’ayant marqué, il y avait « City of Steel », où Optimus se faisait démonter (littéralement) par les Decepticons qui recyclaient les différentes parties de son corps contre les Autobots. Optimus passait l’épisode à recouvrer progressivement son intégrité physique avant un final en haut de l’Empire State Building face au géant Devastator faisant un gros clin d’œil à King Kong… Dans un autre épisode, Megatron défiait Optimus en duel pour mettre fin à la guerre mais trichait en récupérant temporairement les pouvoirs de tous les decepticons pour s’assurer le victoire.
En plus d’être très puissant, le leader decepticons était très retors. Dans un autre épisode, il manipulait les Dinobots, à l’intelligence limitée, pour les retourner contre les Autobots. De temps à autre, un message écologiste revenait, comme dans « The Golden Lagoon », épisode où les Transformers découvrent un nouvel élément, l’électrum, dans un environnement idyllique qui se retrouvera entièrement détruit par leur lutte pour s’emparer de la précieuse ressource.
Un robot-avion amoureux qui fait un tour de manège : c’est pas juste impossible ? Oui mais, enfant, ça m’était égal (comme dirait Fabienne).
D’autres épisodes étaient plus tournés vers l’humour, voire la romance, comme « The Girl Who Loved Powerglide », où un autobot pouvant se changer en avion tentait de protéger une jeune riche héritière humaine, Astoria Carlton-Ritz ( !) de tentatives de kidnapping par les decepticons, souhaitant faire main basse sur les travaux scientifiques du défunt père d’Astoria. Malgré le nom de la jeune fille, le robot ne la mènera pas à l’autel…
Pour être honnête, je n’ai plus regardé un épisode de Transformers depuis plus d’une décennie. Et lors de mes dernières tentatives, l’animation m’avait paru très poussive et les scénarios, cousus de fil blanc. J’écris ces quelques résumés de mémoire, avec un petit coup de main d’Internet mais sans chercher à me replonger dans cette œuvre qui a bercé mon enfance. Il est souvent doux d’évoquer le passé mais plus décevant de chercher à le revivre…
Decepticon-tinuité(s)
Au fil de la série, l’interférence de l’industrie du jouet avec l’intrigue de la série se fit de plus en plus flagrante. Pour vendre de nouveaux modèles, il fallait justifier, plus ou moins adroitement, leur apparition dans la série. Au début de la série, les Transformers présents sur Terre étaient tous des rescapés du crash survenu il y a des millions d’années. Mais après avoir fait connaissance avec eux au fil des premiers épisodes, voilà-t-y-pas qu’il en apparaissait d’autres ! A croire qu’ils se reproduisaient en douce ! En interview, les créateurs de la série avouent qu’ils écrivaient l’histoire au fur et à mesure, sans véritable coordination qui plus est.
A contrario, certains jouets commercialisés sous la marque Transformers n’apparaissaient pas ! C’est le cas de Jetfire, dans sa forme de chasseur Varitech, initialement produit par la firme Takatoku mais dont les droits avaient été récupérés par Bandai au détriment d’Hasbro. Du coup, dans le dessin animé, son design avait été grandement revu…
Et ce n’était pas le seul écart entre le (maigre) rédactionnel fourni sur les boîtes des personnages et l’histoire déroulée sur petit écran. Sans compter qu’en parallèle, Marvel publiait un comics avec une continuité encore différente. Avec des récits additionnels publiés par Marvel UK. Et un crossover avec les GI Joes ! N’en jetez plus.
Je possède les 3 revues VF sorties à l’époque en kiosque et, sincèrement, c’est un peu un ratage industriel, avec des dessins moches, inconsistants et un scénar faiblard, plombé par un remontage des épisodes originaux, qui plus est. Le meilleur était sans doute, une fois la revue refermée, la lecture de la fiche de personnage présente au dos ! Pour compléter le mag, l’éditeur avait cru bon de rajouter un épisode de GI Joe (en démarrant en plein milieu de la série) et… Dakota North !!!! C’est ainsi que je faisais la connaissance de la détective privée des années avant sa ré-apparition dans le Daredevil de Brubaker !
The Movie and The Movies
Ma culture en matière de Transformers s’arrête avec le long métrage animé Transformers : The Movie (sorti en salle en VF en 1986 sous le titre : La guerre des robots). L’intrigue faisait un saut dans le futur (2005 !), avec un Optimus Prime s’entretuant avec Megatron, pour passer le flambeau (en l’occurrence, la « Matrice ») à Hot Rod, rebaptisé Rodimus Prime. Megatron fut de son côté reconstruit en Galvatron. Tout ça avec la menace d’Unicron, une sorte de Galactus local. Je ne l’ai pas vu à sa sortie mais bien plus tard, sur ordi. Il marque la fin d’une ère puisqu’en plus d’Optimus, bon nombre d’Autobots meurent (Ironhide, Prowl, Ratchet…) dans une hécatombe préparant le terrain aux nouveaux modèles de jouets à vendre.
Je n’ai que très peu suivi la saison suivante, mettant en scène l’inexpérimenté Rodimus (au charisme d’huitre) avec de nouveaux robots gimmicks (les Headmasters, les Targetmasters, dont les têtes ou armes pouvaient aussi se transformer) face aux manigances de Galvatron et des Quintessons (des grosses têtes moches et flottantes). Je n’ai jamais jeté de coups d’oeils sur les divers reboots qui ont suivi, pas plus que je ne me suis plongé dans les pages des comics, dont la licence est passé d’éditeur en éditeur, de Marvel à Dreamwave puis IDW.
En revanche, je dois avouer avoir eu la faiblesse de regarder distraitement plusieurs films de Michael Bay. Je retiens quelques fulgurances (les Bots utilisant leur autoradio pour communiquer dans le premier film) mais aussi des tas de détails horripilants (ben voyons, toute la science humaine viendrait des Transformers) et des trous énormes dans le script. Mais c’est distrayant. Sans plus. Une sorte de crossover déguisé entre Hasbro et Mattel (ben, oui, y’a toujours une poupée Barbie pour se pendre au bras du héros humain).
Robot-collection
J’ai compté jusqu’à une petite dizaine de Transformers dans ma chambre d’enfant. Plus d’autobots que de decepticons, ce qui posait problème dans les mises en scène mais avec mon pote David, on s’arrangeait pour mixer le tout avec d’autres jouets qui nous tombaient sous la main. Habitant dans une très petite ville avec un seul magasin de jouets, je n’avais pas un approvisionnement énorme et les Transformers ne m’étaient offerts qu’à Noël ou pour mon anniversaire. Le challenge était d’apprendre à transformer plus vite possible son robot, sans avoir besoin de se référer à la notice qui détaillait le processus étape par étape, comme pour les legos (ironie du sort, des années plus tard, ce serait à mon tour de rédiger des procédures et modes opératoires, dans des domaines beaucoup moins fun). En général, plus le robot était grand, plus la transformation était complexe (et la note salée pour les parents…)
Vers mes 9-10 ans, âge où l’optimisme prime, c’est le leader autobot que je déballais, les mains tremblantes. Avec toute la puissance iconique du personnage et la très bonne qualité de conception et de fabrication, ce jouet reste un souvenir marquant de ma jeunesse ludique. Le mode véhicule tenait très bien la route ; la remorque pouvant se convertir en Quartier Général mobile. La seule relative déception était le mode robot, moins impressionnant et flashy que celui du dessin animé.
Vers la même période, je collectionnais les autocollants Panini et, signe de mon attachement pour la série, c’est le seul album qui fut complété… Le rédactionnel était sympa, racontant une sélection d’épisodes du début de la série, entrecoupés de fiches sur les personnages. C’est dans ces pages que je lus pour la première fois les mots « pernicieux » (désignant Megatron, of course) et « inéluctable » (et oui, toujours cette étrange manie de dénicher la culture dans des recoins inattendus pour m’en servir de caution auprès de mon pater austère )
Comme bien d’autres petits garçons croyant avoir grandi (j’avais quand même atteint la vingtaine, oulala !), je me suis séparé de toute ma collection, léguée à un neveu. Mais des années plus tard, profitant de la ressortie des Transformers de la Génération 1 dans des formats redesignés, plus fidèles au dessin animé mais pourtant toujours transformables (une vraie prouesse de conception, à mon sens), je fis quand même l’acquisition d’un robot, un seul, qui trône encore sur une de mes étagères malgré son encombrement conséquent et mon relatif détachement de toute la franchise. Il partage l’espace avec d’autres figurines, dont bon nombre ne sont pas de série mais customisées , réutilisant parfois des éléments inattendus du quotidien (opercule de bouteille d’huile, bouchon de champagne, carte de crédit). Rien de surprenant au final : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
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La BO du jour
On a tous dans le cœur un robot à transformer
Un jouet moche et bancal qu’on a longtemps délaissé
On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé
Un semi-remorque de rêve pour faire le cake au goûter
Et l’robot s’transformait (bis)
En truck qui me colle encore au corps et au cœur !
https://www.youtube.com/watch?v=Bdz1oWtYU-0
Très sympa la madeleine. J’ai aussi un souvenir des rares fois où enfant j’ai pu voir un épisode. Je trouvai le générique très futuriste avec une sorte de wireframe..
Quelques années plus tard, je me demandais comment j’avais pu suivre les aventures d’un camion. En réalité, je pense qu’à l’époque c’était encore un objet technologique. Je m’amuse à imaginer qu’une série moderne utiliserait les smartphone et leur donnerai une intelligence extraterrestre… ok c’est déjà le cas avec l AI…
En tout cas bel article, intéressant et qui finit sur un selfi dans ta caverne des merveilles. La maison des FR 😉
Voici une série et une gamme de jouets qui ont débuté en 1984, c’est-à-dire à une époque où j’étais déjà passé à quelque chose de plus sérieux 🙂 : les comics en VO (sans commentaire). Du coup, cette revue chronologique me fait découvrir tout un pan de la culture geek auquel je ne me suis jamais intéressé, même pas les 80 épisodes de la série comics de 1984 à 1991, ni les suivantes.
La lecture de cet article fut d’autant plus plaisante qu’il regorge de jeux de mots et de clin d’œil. Je tiens à rétablir les faits : à ma connaissance, il n’y a pas de groupe de métalleux transformistes. C’est une subdivision du hard rock qui n’existe pas encore.
Si je n’ai pas lu les comics des Transformers, j’ai bien lu les 5 épisodes de la série Dakota North (1986/1987) par Martha Thomases et Tony Salmons, un OVNI dans la production Marvel, que je ne me suis jamais expliqué, et sans aucun rapport même de loin avec les Transformers. Encore que visiblement tu avais su rapprocher ces robots avec l’univers partagé Marvel, grâce aux particules Pym.
Je reste impressionné par la capacité des responsables du dessin animé d’avoir su ainsi s’accommoder de la dimension mercantile de la gamme de jouets pour réussir à créer de personnages qui tiennent la route.
Excellente vanne sur les métalleux ! J’ai moi-même tiqué à la lecture, mais je ne crois pas que j’aurai pu la faire tellement mon cerveau est lent…
Le plus fort, transformer ces jouets en pognon!
Hello,
Pareil que toi ! Je ne sais plus où j’ai rangé mon album Panini d’autocollants !
Perso, je suivait ces histoires sur Canal plus à l’époque. J’étais fortement impressionné par le Charisme de Prime. Côté Decepticons, j’aimais bien Soundwawe et sa grande fidélité silencieuse envers Megatron. En bon megalo narcissique, ce dernier ne devait pas se rendre compte de l’immense chance d’avoir un lieutenant sur qui compter !
Tu seras sans doute d’accord avec moi, j’ai toujours pensé que les Decepticons avait les meilleurs designs…
La citation de Lavoisier, ça doit bien être le seul truc que j’ai retenu des cours de physique…
Merci pour cette savoureuse madeleine. Mon truc cetait les Gobots, j’avais tout une collection de ces figurines etant petit mais Dieu que le dessin-animé a mal vieilli !
J’ai racheté la collection, elle est presque complete et j’en ai offert a mes petits neveux ravis.
Super article, inspiré et, comme par hasard, parsemé de figurines et de jeux de mots… 🙂
Transformers est sans doute le dernier dessin animé que j’ai regardé, avant de grandir pour de bon. Je suivais religieusement la série sur les plages non cryptées de Canal + et j’enregistrais les épisodes sur VHS.
Je ne possédais en revanche que la collection des dinobots. Je regrette de les avoir donnés, car ils sont introuvables aujourd’hui et mon fils est fan. D’ailleurs, puisqu’on lui a offert plusieurs transformers des collections actuelles, je trouve que l’ancienne collection était mieux. Les transformations étaient plus chiadées et plus élaborées une fois le robot transformé en voiture/camion/avion/dino/etc.
Pour le coup, j’ai offert au fiston les coffrets DVD des deux premières saisons classiques et il les a regardées en boucle pendant un bon moment. J’en ai profité pour revoir quelques épisodes qui m’avaient marqué, comme le premier, ceux avec les dinobots et ceux avec Omega-suprème, mon personnage préféré. Ça a très mal vieilli pour un adulte, mais ça fonctionne encore très bien pour un petit garçon.
Apparemment, les comics de chez IDW possèdent un fan-club dévoué. Mais franchement ça ne m’intéresse pas beaucoup.
Et enfin il y a les films de Michael Bay… La vache. C’est… comment dire… J’ai essayé de regarder les deux premiers et celui avec les dinobots. Et à chaque fois j’ai arrêté le massacre au bout d’une 1/2 heure. Les blagues en dessous de la ceinture et le côté hystérique de la chose rend la vision de ces machins insupportable pour moi… Au secours.
Merci pour la madeleine en tout cas. A part Omega-suprême, il ne manque rien ! 🙂
@Matt& Maticien : l’étagère en arrière plan de la dernière photo n’est qu’une fraction de la collection servant à Figure Replay. c’est d’ailleurs plutôt le coin des vilains, avec la Bat Rogue Gallery et les vilains Marvel…
@Présence : « des personnages qui tiennent la route », en même temps, c’était plus facile pour les Auto-bots…
@Léo Vargas : de meilleurs designs pour les méchants ? Peut-être… En tous cas, c’est chez eux qu’on trouvait les « triple-changers » qui avait un mode robot et deux modes véhicules, tel Astrotrain, qui se changeait en navette spatiale ou en locomotive ou Blitzwing, qui se transformait en avion ou en tank…
@PierreN : ah ? la citation de Lavoisier serait donc un invariant du programme ?
@Nicolas : chez les Gobots, le chef des gentils était un avion et le chef des méchants… une moto !!! Bonjour le déséquilibre !
@Tornado : Omega Supreme, en voilà un robot dont le fonctionnement défiait la logique… Il se transformait en base militaire avec fusée, rampe de lancement et tank de patrouille… Mais lorsqu’il voyageait, seul le mode fusée bougeait. Ce qui n’empêchait pas, à l’atterrissage, de faire réapparaître les autres parties utiles à sa transformation, comme par magie (ah, ces particules Pym, je vous jure…)
Superbe texte JP. Je me reconnais totalement dans la description de l’attente des noëls pour les Transformers. Avec les Chevaliers du Zodiaque, il s’agit de l’apparition de jouets de luxe très élaborés. J’ai également eu Optimus Prime et je me rappelle effectivement d’un jouet super même si j’étais décontenancé de devoir lui enlever ses poings pour finaliser la transformation. C’est vari que le doublage de Optimus était spécial, cette grosse voix étrange, mais finalement on s’y attachait. Pis encore lorsque il y avait un changement de doubleur, elle nous manquait cette voix caractéristique.
Sur le dessin animé, on adorait regarder ça avec mon frangin, même si je n’ai le souvenir d’aucune intrigue. Tout juste des souvenirs d’énigmes : la remorque d’Optimus, elle sortait d’où ? Et effectivement comment Megatron pouvait se transformer en flingue si petit. Une transformation d’ailleurs totalement inutile puisqu’un laser sortait de son canon en forme ordinaire. J’ai le souvenir que le générique me faisait rire car Optimus et Megatron se tiraient dessus à bout portant sans trouver moyen de se toucher.
Je suis sûr que tu as tenté l’expérience aussi JP : enregistrer un épisode en VHS et repasser les transformations image par image pour s’apercevoir qu’on y décelait pas plus les mouvements.
Au fur et à mesure je me suis d’avantage intéressé à Dragon Ball et St Seiya qui proposaient des histoires nettement plus violentes, dramatiques et émotionnelles. Ton article m’apprend ce qu’il advint de mes héros. Un jour sur la 5, j’étais tombé sur un de ces nouveaux épisodes et je n’y comprenais plus rien. Mais je comprenais qu’Optimus était mort. Un changement de génération brutal auquel je n’adhérais pas comme pour celui de Robotech ou Supercopter.
Les GObots : toujours trouvé ça nul, les jouets étaient nettement moins spectaculaires et le DA bof…
Dans ma collection je me rappelle avoir eu Optimus, Ratchet et Bumblebee. C’est tout, car sérieux, avoir des voitures, c’était quand même moins fascinant que tous les Dinobots ou les Insecticons…Le dernier autobot que j’ai eu, oh mon dieu, quelle jouissance, qui était énorme et constituatit une sorte de base spatiale. J’ai oublié son nom et j’ai mal d’imaginer que tout ça est parti à la poubelle…
Mon Dinobot préféré était le Triceratope, un jouet proprement magique. Tiens, tu n’as pas évoqué les autocollants hologrammes. Ça c’était chouette aussi. Pour les transformations, pas besoin de notices : je les testais chez mon cousin qui les avait tous !
Un article finalement assez court mais chouette ! Et la photo est très choute aussi 😉
Je n’ai jamais connu ce DA, j’étais trop petit. Ou pas né.
Ensuite, je n’ai jamais aimé les trucs de robots géants, même les anime japonais de type Goldorak, Gundam, etc. Et ne parlons même pas des Power Rangers hein…
Du coup, comme en plus ça a mal vieilli pour un adulte, je trouve ça irregardable.
ça avait l’air de se prendre au sérieux en plus, contrairement aux tortues ninja. Du coup ça devient assez ridicule quand un robot muni de canons lasers se transforme en pistolet géant pour aller dans les mains d’un autre robot plus gros. Euh…why ?
Désolé, je ne suis pas trop le client pour ça^^
Et les films de Michael Bay, c’est insupportable aussi. Surtout les blagues débiles entre les bastons. Je peux comprendre à la limite qu’un fan apprécie les grosses bagarres de robots géants, mais à côté c’est tellement beauf qu’au mieux c’est bancal comme film, et au pire tout pourri.
Ah c’était donc Megatron le coup du pistolet…
ça perd en classe menaçante quand même^^
ça me fait penser que je n’ai même pas abordé le volet figurines dans mon article sur les tortues ninja. Pour le coup je n’ai jamais eu de jouets mais j’ai craqué pour des figs il y a peu de temps, comme toi JP.
A la réflexion, ce DA racontait des histoires en mettant en scène des jouets dessinés. En tant qu’animateur de Figure Replay, je ne peux que garder un oeil bienveillant sur une telle oeuvre…
@Bruce : ton robot base géante ce devait être Metroplex, non ?
Bien sûr, je comprends ça.
Mais je pense que de base je ne suis pas le public pour ça. Même pas sûr que j’aurais aimé en connaissant gamin. Jamais je n’ai pu accrocher aux DA ou séries de robots géants. Et même les voitures, camions, engins de chantier, je m’en foutais un peu.
Les seuls qui auraient pu me plaire c’est ceux qui se changent en dinosaures^^
Metroplex ! Oui ! C’est ça !!!!
Ah mon Dieu, quand on a reçu ça à noël…De la joie pure !
Très pratique pour les crossovers supercopter/guerre secrètes (les premiers jouets marvel intéressants).
Merci Omac. Je crois que c’est Bruce qui avait avoué utiliser l’écriture comme une thérapie. Avec tes commentaires sur nos articles, ça se vérifie encore un peu plus…
Je suis totalement à la bourre, à tous les niveaux, je découvre donc ton très beau texte seulement maintenant, JP ! Tu as bien fait de le faire, car je ne connais rien de cette mythologie, je n’ai jamais rien regardé, ni des films de Ba, ni le DA de l’époque, rien. Je crois que déjà un peu plus vieux, je me rendais compte que ce DA n’avait aucun fondement sur lequel j’aurai pu accrocher. Alors que j’adorai Pole Position et un autre du même genre dont le nom m’échappe, mais sans doute fait par les mêmes studios tant les dessins et l’animation basique semblent les mêmes.
Je suis cependant étonné que tu n’aies pas plus tenté les films. Le peu que j’en ai vu me file la nausée, mais je suis certain que tu as quelque chose à en dire, ne serait-ce que sur la trahison de l’adaptation.
Je réfléchis à une série de jouets à laquelle j’aurai pu être attaché, vers mes dix ans, mais je ne vois pas. J’en avais beaucoup en tout cas. Dont quelques Maîtres de l’univers. Merci pour les explications et ton iconographie pleine de bons goûts (et tes jeux de mots qui fusent tellement qu’ils ont l’air innés et indépendants de ta volonté) !
Je te rassure Cyrille, les jeux de mots me demandent souvent beaucoup de cogitations… Au point que j’en fais parfois l’économie pour les réserver à Figure Replay… Mais sur ce texte-là, il m’a semblé plus pertinent de les caser, car l’article transcrit mon affection nostalgique mêlée à un regard un peu ironique sur la franchise.
Pour les films, c’est du pur divertissement, avec des séquences qui font un peu mal à la tête du fait du foisonnement de détails de l’image numérique. Je suis faible, j’en retiens surtout la plastique des actrices, d’où mon choix d’image et mes taquineries sur Hasbro/Mattel et trans/formes…
Ah je te rejoins pour la plastique des actrices… sinon j’ai adoré le détournement de Voilà pour présenter la BO du jour !