Top 10 : DANCING MACHINE (soul et funk)

Top 10 : DANCING MACHINE (soul et funk)

Une checklist pour groover à donf, concoctée par : TORNADO
Get up ! Move on up !

Il n’y a pas longtemps, on parlait de soul music. Mais c’était de la soul cool, pour pleurer sa mère, ou pire, pour danser le slow. Aujourd’hui, il est question d’écouter de la soul, voire sa principale itération qu’est le funk, pour danser le groove. Un autre article, comme une sorte de suite à celui-ci, explorera davantage de dance music, en particulier le disco…

Le funk nait dans le sillon du Rythm’n blues et de la soul. Tandis que la soul mettait en avant l’émotion du chant (hérité des traditions gospel) au sein d’un ensemble musical précis et millimétré, soutenu par les chœurs et les cuivres, le funk (abréviation de « funky », littéralement « la sueur » !) mise tout sur la rythmique, laquelle est mise au premier plan (généralement batterie/basse/guitare, comme dans le rock), et autour de laquelle gravitent les musiciens solistes (souvent le saxo ou les claviers), qui peuvent improviser à l’envie, comme dans le jazz. Le genre a d’ailleurs connu plusieurs versions fusionnées, comme le jazz-funk ou l’acid-jazz, et plus tard la fusion avec le rock (Red Hot Chilli Peppers, ce genre de truc…).

Mais le funk reste le funk, car il se différencie de la soul par la prépondérance du rythme sur le chant, et il se différencie du jazz par quelque chose de très important : le groove.

Qu’est-ce que le groove ?
Au départ, dans le jazz, il y avait le swing. Une sensation appliquée au rythme de la musique. En gros, quand tu l’entends, tu as envie de danser en claquant des doigts…

Avec le funk, nait réellement le groove, bien que le terme fut entendu pour la première fois chez les jazzmen, qui avaient découvert l’effet dansant qui nous saisit les tripes lorsque la section rythmique met l’accent sur le premier temps de la mesure.

Mais c’est avec la soul et le funk que se développe réellement la notion. Il s’agit alors d’enrichir l’effet dansant et hypnotique en jouant autour de la pulsation rythmique (d’où les termes de « croche », « double-croche », etc.). Une attaque de basse juste avant le beat, ou un riff de guitare wah-wah juste après, crée un effet sonore qui fait « durer » la sensation, la maintient en apesanteur, à l’opposé d’un rythme sec et saccadé comme on l’entend le plus souvent dans le rock. Idem avec la grosse-caisse ou la caisse-claire de la batterie, ou avec la section-cuivre, qui amènent régulièrement des variations à l’intérieur de la mesure. En conclusion, le groove, c’est lorsque la rythmique dansante est enrichie par tout ce qui tourne autour du beat principal. En découle une sensation de « rondeur », toute en suspension, une pulsation que l’on ne retrouve pas avec la même intensité dans le rock, et qui t’oblige à te ruer sur une dance-floor et à te trémousser en tous sens jusqu’à ta dernière goutte de transpiration…

Le groove est un état plus ou moins indéfinissable qui ne connait pas vraiment de définition précise. En général il est exprimé lorsque des musiciens décollent rythmiquement et atteignent une apesanteur un peu magique qui entraine l’auditoire. A partir de là, on peut dire, souvent sans conteste, que certains musiciens groovent, et que d’autres ne groovent pas.

La playlist qui va suivre se propose donc d’illustrer le genre avec quelques artistes emblématiques, piochés principalement autour des années 70, période où s’est véritablement construite cette sensation, et où elle s’est épanouie dans sa version la plus pure et aboutie.

Un petit avertissement s’impose quand même : Etant donné l’époque, attendez-vous à voir des coupes afro, des pantalons à pattes d’eph et des paillettes à tout-va. Visuellement, vous risquez de dénicher du kitsch qui picotte la rétine…

Cet article est dédié à J.J. Mr Bruce, notre rédacteur en chef bien-aimé, qui m’a un jour confié que cette notion de groove lui était complètement étrangère !

Allez hop ! c’est parti :

Otis Redding : HARD TO HANDLE (1968)

On commence en douceur avec l’un des plus grands de la soul. C’est lent mais ça groove. Et pour cause : Booker T. Jones aux claviers, Al Jackson Jr. A la batterie, le duo Steve Cropper à la guitare et Donald « Duck » Dunn à la basse (ils formeront plus tard l’architecture des blues Brothers !), et bien entendu le king Otis en personne, qui insuffle une énergie saisissante à son phrasé inimitable.

Hélas, ce géant, l’un des premiers artistes afro-américains ayant réussi l’exploit de briser les frontières et de propulser la soul, au départ sclérosée dans les racines de la culture noire, au rang de musique universelle, décède en 1967 dans un accident d’avion à l’âge de 26 ans à peine !

Vous aurez donc remarqué que HARD TO HANDLE (qui connait une reprise musclée par le groupe de rock Black Crowes) sort un an après sa mort, initialement dans l’album posthume paradoxalement intitulé THE IMMORTAL OTIS REDDING.

Ironie de la chose, l’orchestre du studio Stax, mythique studio soul du sud (le plus attaché aux valeurs antiségrégationnistes) ici représenté par sa légendaire section rythmique, était en grande partie composé de musiciens… blancs !

Sly & the Family Stone : I WANT TO TAKE YOU HIGHER (1969)

Durant le festival de Woodstock, en plein milieu de la nuit, un groupe mixte et multiracial (des hommes, des femmes, des blancs et des noirs !) va enflammer le public et quasiment inventer le funk devant une foule époustouflée par une rythmique de dingue que seul Santana réussira à égaler durant ces trois jours de musique (et de paix). Et oui, l’influence de ce groupe qui mélange allègrement soul, funk et rock psychédélique, va être énorme et résonnera dans tous les genres musicaux pour le reste de la destinée humaine…

James Brown avait créé une sorte de proto-funk. Mais c’est bien Sly & the Family Stone qui a complètement défini le genre (au menu : mur de percussions, slap de basse, guitare wah-wah, solos de cuivres, de claviers, etc.) et généré tout ce qui a suivi.

Curtis Mayfield : MOVE ON UP (1970)

« Élève-toi » ! nous chante Curtis Mayfield en 1970, sur son album CURTIS, son masterpiece. Cette formule n’est pas seulement là pour nous faire danser, évidemment. Derrière, en toile de fond, il y a ce cri adressé à tout le peuple noir, invité à se lever fièrement et à aller de l’avant.

La ségrégation raciale connait sa plus forte opposition historique dans les années 60 (notamment sous l’impulsion de Martin Luther-King) et les lois progressistes en faveur des noirs leur plus grande progression dans le même temps (Le 2 juillet 1964, le président américain Lyndon B. Johnson signe la loi sur les droits civiques qui abolit la ségrégation et les pratiques discriminatoires, le texte devenant le symbole de la lutte contre les discriminations raciales). Cette chanson est donc un hymne dans l’ère du temps.

Dans le texte, Curtis Mayfield nous chante que l’on peut atteindre ses rêves mais que le chemin sera semé d’obstacles (aujourd’hui encore, aux USA, la ségrégation s’obstine !). Replacée dans son contexte social et historique, la chanson est d’autant plus profonde.

Musicalement, le titre est joyeux et lumineux. C’est toute la pédagogie des maitres de la soul que de nous décrire le quotidien des laissés-pour-compte en nous donnant envie de danser !

Version longue (celle de l’album (la plus groove ! la plus funk !)) disponible ICI.

The Jackson Sisters : I BELIEVE IN MIRACLES (1976)

Rien à voir avec les Jackson 5 sauf que… tout à voir ! Effectivement ces cinq sœurs-là ne sont nullement apparentées à Michael, Jermaine, Janet, Latoya et Cie. Et pourtant leur style, en ce milieu des années 70 (pour leur seul et unique album) est extrêmement proche de ceux de la famille de Bambi enregistrés à la même époque (la preuve un peu plus bas).

Alors moi ce titre des Jackson Sisters me fait un tel effet que, sitôt que je l’entends, je ne peux pas m’empêcher de me lever et de danser comme un possédé. Pitié de ne jamais envoyer la chanson si je suis en pleine réunion de travail, auquel cas je vais ressembler à Roger Rabbit quand il entend toquer les cinq coups de ON-RA-SE-GRATIS… DEMAAAIIINNNN !!!!!!!!!!!!!!!

Stretch : WHAT DID YOU DO IT (1975)

Est-ce qu’on peut être blanc et avoir le groove ? Affirmatif (on l’a déjà vu derrière Otis Redding) !

Et ce, même si on est anglais, comme Stretch, groupe éclectique (mélange de rock, de blues et de funk) formé au milieu des 70’s par Elmer Gantry. A l’aube du disco, la chanson fera un tabac et la plupart des stars du rock voudront en reprendre la formule, si on songe par exemple au Rolling Stones avec MISS YOU et à Queen avec ANOTHER ONE BITES THE DUST.

J’ai choisi égoïstement la version longue du morceau (un remix), car c’est tout simplement une chanson qui pourrait durer des heures que je ne m’en lasserais pas (quand on aime…)…

https://www.youtube.com/watch?v=Gw35_6uTHb0
Aretha Franklin : ROCK STEADY (1971)

Moult titres d’Aretha donnent envie de danser. Mais l’un d’entre eux, pas forcément le plus connu, est encore plus funk que les autres (écoutez la ligne de basse, dédoublée à la fin de chaque mesure). C’est ROCK STEADY, une chanson sur l’émancipation des femmes écrite par la Queen of soul en personne (avec Donny Hathaway aux claviers).

La chose a été reprise par plein d’artistes, dont les Jackson Sisters écoutées plus haut, et par Prince en 2007.

The Jackson 5 : WHAT YOU DON’T KNOW (1974)

Des titres des Jackson 5 qui donnent envie de danser, ce n’est pas ce qui manque non plus (tiens, au hasard, DANCING MACHINE !). Mais celui-là est mon préféré. Des riffs de cuivre comme ceux que vous allez entendre, allez m’en chercher d’aussi incroyables !

Nous sommes en 1974. Dans deux ans, ce sera la ruée du disco. Et ça se sent !

James Brown : GIVE IT UP OR TURN IT A LOOSE (1974)

Retour aux sources avec le godfather of soul et son monstrueux GIVE IT UP OR TURN IT A LOOSE tel qu’il le jouait en live. C’est effectivement en concert que tout l’art de ce génie était à son sommet. J’ai eu la chance de le voir une fois dans ma vie et c’était vraiment une expérience unique (trois heures de concert, dont quarante-cinq minutes dédiées au seul IT’S A MAN’S MAN’S MAN’S WORLD !!!). Expérience multipliée quant au fait que j’ai pu le voir répéter avec ses musiciens tout le long de l’après-midi précédent le concert !

Ce soir-là, il a tout fait, y compris le grand-écart à cinquante ans passés !

James Brown, c’était la puissance brute du musicien dans toute son animalité furieuse et, effectivement, il n’y a que sur scène qu’on pouvait prendre la mesure de la chose. Pour cette raison en particulier, merci à la vie de me l’avoir démontré.

Cette chanson est un manifeste du groove et vaut surtout son pesant de cacahuètes au bout de 5 minutes et 12 secondes, au moment où le morceau repart après le long break où le Godfather scande à répétition son « Clap your hands, Stop the beat ! ».

Petit visuel ici.

The Temptations : GLASSHOUSE (1976)

L’un des mes titres groove favoris de tous les temps !

Cette bombe, issue de l’album A SONG FOR YOU (une face pour danser le disco, une autre pour danser le slow) vaut surtout pour sa rythmique de l’enfer concoctée par le trio inégalable formé de William « Billy Bass » Nelson à la basse (on s’en doutait), le légendaire Melvin « wah-wah » Ragin (également appelé « Wah-Wah Watson ») à la guitare (on s’en doutait aussi) et l’étincelant Eddie Hazel, également guitariste des Funkadelic et auteur du sublime solo de 10 minutes du monstrueux MAGGOT BRAIN, l’hommage de Funkadelic à Jimi Hendrix sur l’album éponyme de 1971.

Ecoutez attentivement : A 1’47 mn exactement, il y a ce riff survolté de guitare wah-wah. Il ne dure qu’une seconde, mais toute l’essence du groove est là. Est-ce « Wah-Wah Watson » ou Eddie Hazel qui exécute la chose ? On serait tenté de parier sur le premier, mais avec de tels phénomènes, on ne sait jamais…

Tout ceci n’est pas encore officiellement du disco, mais on en est pas loin…

Isaak Hayes : SHAFT (1971)

En principe, ce titre, tout le monde le connait.

Sa place ici est spéciale, car le groove de SHAFT se situe surtout dans l’esprit de son auditeur plutôt que dans son corps. Serait-ce un titre à danser avec la tête plutôt qu’avec les jambes ? Franchement, oui.

SHAFT ressemble davantage à une introduction prometteuse (ce qu’il est pluisqu’il illustre le générique du long-métrage éponyme et le début du double-album consacré au film-phare de la Blaxploitation), une longue montée vers une explosion finale qui n’arrive jamais.

Le résultat est un titre hypnotique (à la manière des Temptations sur PAPA WAS A ROLLING STONE, SMILLING FACES SOMETIMES, ZOOM et MASTERPIECE), à écouter allongé les yeux fermés, et pourtant bourré à craquer de groove !

Le groove en question, habiliment ménagé par l’orchestration langoureuse et bouillante d’Isaac Hayes et les vrombissements de basse placés en contrepoint, est bien entendu dévolu au légendaire et géniallissime riff de guitare wah-wah exécuté par Charlie Pitts (le nom du guitariste sera repris pour devenir celui du bar de Huggy les-Bon-Tuyaux dans STARSKY & HUTCH !).

Titre emblématique de la Blaxploitation, il connaitra plusieurs itérations en même temps que la suite de films générée par le succès planétaire de celui de Gordon Parks (sorti en France sous le titre SHAFT, LES NUITS ROUGES DE HARLEM). Il y aura entre autres un SON OF SHAFT l’année suivante, par les Bar-Keys, une géniale variation de Johnny Pate avec SHAFT IN AFRICA en 1973, et une suite par Isaac Hayes lui-même en pleine période disco, intitulée sobrement SHAFT II.

Pas de titre bonus aujourd’hui mais juste… deux autres TOP 10 complémentaires !

Juste pour nourrir votre curiosité ou pour élargir votre culture, à prendre comme une invitation (nulle obligation de tout écouter, donc, et surtout pas d’une traite. Vous pouvez au contraire y revenir de temps à autre pour picorer un truc ou deux…).

La première checklist vous propose (en plus des quatre titres des Temptations évoqués au-dessus, tous avoisinant les 13 mn !) d’autres titres tout aussi groovy que ceux que vous venez d’écouter, et qui auraient également mérité de figurer à leur côté. Depuis les années 70 jusqu’à nos jours (évidemment, je n’ai pas pu mettre tous les artistes emblématiques, loin s’en faut !).

La seconde vous propose de découvrir les autres grands standards de la Blaxploitation en plus des titres estampillés SHAFT.

To Groove again :

Marvin Gaye : GOT TO GIVE IT UP (12 mn de transe, avec une seconde partie quasi-instrumentale monstrueusement groove !)

The Blues Brothers : SOUL MAN (derrière les Blues Brothers : La légendaire section rythmique de Stax Records (tous les musiciens d’Otis Redding) !).

Gil Scott-Heron : THE BOTTLE (le roi du Ghetto n’était pas qu’un poète, il groovait aussi !)

Earth, Wind & Fire : POWER (les débuts méconnus des stars du funk)

Bill Withers : LONELY TOWN, LONELY STREET (le groove urbain et langoureux de Big Bill !)

Barry White : YOU MAKE ME FEEL LIKE THIS (vous allez entendre que Barry White ne faisait pas que chanter et crooner au ralenti. Il orchestrait aussi du groove de chez groove avec des instrumentaux brûlants et cathartiques !)

Spice : SOME FUNK (quand, dans les années 90, un groupe de blancs allemands au look de hard-rockers se prennent pour James Brown !)

Dag : LOVELY JANE (c’est comme ça. A partir des années 90, les blacks se mettent de plus en plus au rap, et pour le groove, ben y a quasiment plus que des blancs… Ne manquez pas non plus le titre RIGHTEOUS et son falsetto mayfieldien !)

Har Mar Superstar : PRISONER (dans les années 2010, ça groove encore !)

Lee Fields : LAST RIDE (le dernier survivant de la soul old-school, qui laisse ici s’exprimer son groupe de… blancs ! Ecoutez bien la ligne de batterie : Moi-même je n’arrive pas à la suivre !) (bon, j’ai hésité avec STANDING BY YOUR SIDE, un titre chanté)

Kings of Blaxploitation :

Willie Hutch : GIVE ME SOME OF THAT GOOD OLD LOVE (La légendaire bande-originale de FOXY BROWN et sa non moins légendaire –et sublime- actrice Pam Grier. Vous savez ce que Quentin Tarantino en a tiré !)

Curtis Mayfield : SUPERFLY (l’autre grand standard de la Blaxploitation après SHAFT. Curtis et son falsetto à son apogée)

Gene Page : BLACULA (l’un des titres les plus croquignolesques de l’histoire du cinéma avait une BO particulièrement jouissive !)

Marvin Gaye : « T » PLAYS IT COOL (encore lui ! Cette fois, il ne chante pas. Mais quel groove !)

James Brown : SLAUGHTER THEME (le Grandfather of soul en personne. ‘Nuff Said !)

Joe Simon : CLEOPATRA JONES (sur les traces de FOXY BROWN !)

Bobby Womack : ACROSS THE 110TH STREET (dire que des films mineurs avaient de telles chansons…)

Barry White : THEME FROM TOGETHER BROTHERS (encore lui aussi !)

Roy Ayers : COFFY IS THE COLOR (le retour de Pam Grier. Et un autre standard de la Blaxploitation !)Lalo Schiffrin : DIRTY HARRY (parce que le précurseur de la Blaxploitation, c’était lui. Il composera plusieurs standards aux frontières de la blaxploitation, dont le générique de STARSKY & HUTCH et celui d’OPERATION DRAGON

95 comments

  • Fletcher Arrowsmith  

    L’article que l’on ne se lassera jamais de ré écouter.

    Mais que c’est bon. Commencer par Otis, enchainer sur Curtis, des détours par des Jacksons et Aretha, conclure par Isaac, l’ami Marvin, Lalo…. et découvrir tous ceux que je ne connaissais pas où dont je n’avais pas mis un nom dessus.

    Merveilleux,

    GROOVY BABY!

    • Surfer  

      Hello Fletcher,
      Ça fait plaisir de croiser un amateur du genre sur le blog de Bruce.
      Dans mes bras mec…Promis on ne pas dansera pas 😀😀😀

  • Eddy Vanleffe  

    Je vais devoir écouter ça plutôt ce soir puisque tout de suite je peux pas…
    En lisant l’article, je mesure à quel point je suis étranger à cette culture…
    Je me demande même pourquoi j’ai autant d’affection pour les super héros étant donné l’indifférence que me laissent en général la culture des USA, leur problèmes, leur Histoire qu’il sont réussi à exporter de telle façon qu’on a l’impression désormais que c’est la culture mondiale…
    du coup je n’ai jamais senti de connexion avec le blues, la soul, le gospel ou encore le jazz, ça ne me touche pas…j’ai longtemps eu « 0 » disque de musique noire, le plus proche étant WITH THE BEATLES…
    pour moi la soul c’est la musique qu’on entend dans les polars des années 70 quand le héros va boire un whisky soda dans un bar tandis qu’une chanteuse à paillettes fait l’amour à un micro…il m’a fallu beaucoup de temps et de culture pour que m’intéresse un peu au motown…
    il n’y a pas que la musique soul/noire d’ailleurs
    le folk à la Dylan/Johnhy Cash me font bailler aussi..Pour moi le folk c’est instruments traditionnels, de la vlielle à roue, du fifre etc…

  • Surfer  

    Poussez les meubles on va danser 😀👍😉

    Merci, Merci, Merci de proposer cet article sur le blog.
    De ta liste je ne connaissais pas THE JACKSON SISTERS, mais j’adore tous les autres artistes que tu présentes.
    Je n’aurais pas forcément choisi les mêmes pour évoquer le FUNK. (Au passage bravo d’avoir donné la bonne définition du mot qui prête souvent à confusion. Cela vient effectivement de l’argot sueur, transpiration et non pas de trouille, trouillard comme on pourrait le penser.)
    Cependant certains de ceux que tu cites sont incontournables et principalement JAMES BROWN qui est le précurseur, celui qui a démocratisé ce style de musique.
    La légende veut que c’est son guitariste qui le premier aurait découvert cette rythmique de guitare si particulière et essentielle au genre . Il travaillait alors dans les chemins de fer et se serait inspiré du bruit d’une locomotive. JAMES BROWN conquis l’aurait ensuite utilisée pour la plupart de ses compositions.

    Tu as du bol d’avoir pu assister à un de ses concerts. Je n’ai pas eu cette chance, mais je l’ai croisé un jour avec son groupe à l’aéroport d’Orly. Malheureusement je n’ai pas pu l’approcher de près.
    Comme je ne l’ai jamais vu sur scène, je me rattrape sur son LIVE à l’APOLLO que j’ai en vinyle. Je l’écoute régulièrement..

    Bravo aussi pour ta définition du GROOVE…qui , comme on l’aura compris est essentiel à un morceau de FUNK. Je n’aurais pas fait mieux 😉👍

    • Tornado  

      A quelle heure as-tu attaqué l’article ? Tôt le matin c’était une version alternative. Vers 8/9h les quelques erreurs (certains titres changés et déplacés) ont été corrigées.

  • Surfer  

    Ah ok tout s’explique , j’ai commencé tôt ce matin , Ton nouvel article corrigé est mieux, je viens de le lire 😀😀😀. Je crois avoir vu passer The Pasadenas dans ton article initial !! C’est pas mal aussi, pour un tube des 80s mais j’ai pas bien compris pourquoi il figurait dans ton Top. Là tu ajoutes aussi SLY … je comprends mieux 😉

    • Tornado  

      L’article a connu plusieurs versions. Un premier prototype dont je n’atais pas satisfait, pluis plusieurs autres à cause de Youtube qui effaçait toutes les vidéos au fur et à mesure. Ajoutons à cela que l’article est resté des mois au frigo et… Bruce a publié le prototype ! 😅
      Petit coup de frayeur ce matin en voyant ça (😱) mais ça a été vite corrigé (quel pro ce Bruce !). Avec le recul c’est rigolo et ça montre que tout ça est parfois très compliqué et qu’il fait quand même un sacré boulot de rédaction en chef ! 💪

  • Bruce lit  

    Merci pour la dédicace.
    Je sais maintenant définir le groove et surtout ce pourquoi je ne suis jamais allé vers cette musique. Je n’aime pas danser, je cherche dans la musique de la violence, de la souffrance et des cris. Soit l’exact inverse d’une musique cool et festive (même si les textes ne le sont pas) .
    Ceci dit le peu que j’ai entendu ce matin ne m’a pas déplu, je pourrais très bien l’apprécier en musique d’ambiance.
    Je reviens plus tard

    • Surfer  

      Bruce, la musique a des vibrations magiques. Elle permet de provoquer des émotions, des sensations de tout genre.
      Tu n’aimes pas danser, mais la musique te procure autre chose…. C’est ce qui compte 😉

      En ce qui me concerne, j’écoute en fonction de mon humeur. Cela m’arrive aussi d’écouter de la musique violente 😉. Par exemple, quand je suis un peu agacé je l’a met bien fort et je m’en sert comme exutoire. Dans ce cas, je suis tout seul dans ma bagnole pour n’emmerder personne 😀😀😀

  • Bruce lit  

    Bon voilà j’ai tout écouté et sans surprise ce n’est pas du tout mon truc. Les soeurs Jackson, Sly et les Tempations (j’ai toujours détesté PAPA WAS A ROLLING STONE) représentant en globalité dans ce que je fuis en musique. Ces voix harmonisées en sucre miel, ces rythmes humides et moites, ces cuivres, ces effets wahwah c’est plus ce que je puis en supporter. Même Aretha, je peux pas,
    Shaft c’est sympa, mais déjà à l’époque je trouvais ça terriblement daté. Les sonorités me hérissent le poil.
    Mais soyons positif : dans toute cette playlist, j’ai eu grand plaisir à découvrir Stretch et comme par hasard c’est de la musique…blanche. Mince ! Ne pas y voir de racisme de ma part, mais tout à coup j’entends du rock à tendance funky. Effectivement on dirait du Stones. C’est carré, sec, les guitares sont top et les cuivres rares mais sobres. J’adore. J’ai dû coup envie d’allez dans les albums. L’homme chante en solo et n’a pas ces choeurs dégoulinants qui m’exaspèrent.

    Sobre et efficace également, James Brown avec cette incroyable énergie rock. Je me suis acheté sous ton impulsion un double best of que j’aime écouter.

    Curtis : Les cuivres en retrait pour cette jolie voix, ces percussions très efficaces. Je suis pas fan mais c’est super bien, en musique de fond chez un copain, oui carrément.

    Otis : Oh, un morceau que Johnny adorait j’imagine. La voix est assez proche de James Brown, c’est très bien et assez rythmnnblues. J’entends aussi pas mal de Motown non ? C’est quoi ce fondu à la fin ? Ca le fait penser au LITTLE WIND de Hendrix impitoyablement coupé par un ingé son sûrement bourré.

    Tiens, dis moi : un morceau comme YOU GOTTA DANCE d’Alice Cooper tu le mettrais en groove ? Il y a pas mal de rythmes similaires.

    • Surfer  

      😀😀😀😀😀😀😀,

      On te changera pas Bruce….Tiens puisque tu évoques les Stones et Mr Dynamite. J’ai une petite anecdote à leur sujet. Ils ont été invités à un show TV aux États -Unis. Mick Jagger s’est planqué dans les chiottes et ne voulait plus en sortir car il avait peur de se retrouver avec James Brown et de rater sa prestation. On va l’excuser, il n’avait que 22 ans et à cet âge, il y a de quoi être impressionné.

      • Bruce lit  

        Hum.
        On ne me changera pas ? Un peu quand même ! Il y a quand même plus de chances que j’écoute vos playslists que vous du rock indus.
        Mais au fait Tornado, c’est complètement fou ton histoire de James Brown. Raconte nous ça quoi !

        • Tornado  

          Quand j’étais étudiant (dans les années 90), il y avait tous les ans, au mois de juin, un grand concert gratuit à Toulon, en plein air, financé par Carrefour, la Fnac ou un truc dans le genre.
          J’y ai vu comme ça Rita Mitsouko, Maceo Parker ou… Patrick Sébastien (!).
          Une année c’était James Brown et c’était sur la place des Beaux-arts. Il y avait dans l’école des beaux-arts tous mes potes de lycée qui avaient raté leur bac (donc la plupart). Je passais les voir souvent et cet après-midi-là il y avait la scène sur la place où se dresse aujourd’hui le Zénith Oméga, qui était en construction. Et puis voilà qu’on entend de la musique. L’orchestre de James Brown qui répète, comme ça en plein-air, sur la place déserte ! Ça a duré un moment. James Brown millimétrait la moindre note et arrêtait les répétitions toutes les 10 secondes pour engueuler un musicien à chaque fois (mais jamais le bassiste). Le soir, la bestiole a tout donné pendant trois heures ! Je me souviens avoir regardé ma montre et avoir noté que la version de IT’S A MAN’S MAN’S MAN’S WORLD avait duré environ 45 minutes !
          Le mec avait joué comme si c’était son dernier concert. Et c’était sûrement comme ça à chaque fois. Un concert gratuit ! Impressionnant.

          * Alors après quelques recherches sur le net il semble que le concert a été donné en juin 1995. Une tournée sur toute la France financée par Ricard SA Live Music.
          https://www.societe-pernodricardfrance-livemusic.fr/artistes/james-brown/
          * J’étais étudiant à Aix en Provence, à 80 km de Toulon qui est ma ville natale. Je rentrais souvent chez mes parents le week-end notamment pour sortir avec mes anciens potes de lycée qui, ayant raté leur bac, s’étaient réorientés vers les Beaux-arts (on avait suivi une filière option arts en lycée).
          * Au mois de juin il y avait les exams. J’étais certainement déjà en vacances avant tout le monde lorsqu’il y avait ces concertes en plein air. C’était l’bon temps ! 😀
          Bref, autant de coïncidences pour arriver à voir cette répétition du Godfather of soul…

          • Jyrille  

            Ah tiens j’ai eu la chance de voir RITA MITSOUKO gratuitement sur la même tournée en 95 donc sans doute. A Nancy. La première partie était REGG’LYSS (je vous laisse chercher).

          • Bruce lit  

            Mon Dieu…Reglyss…. Mets de l’huile….

        • Tornado  

          @Bruce : Je ne suis pas d’accord. Tu as réussi à me rendre fan de AIC en un article et à me faire aimer certains titres de NIN au piano. Nos échanges sont toujours fructueux, malgré de nombreuses dissonances (ce qui est normal). 🤓

  • Présence  

    Superbe introduction : je ne m’étais jamais demandé comment définir le groove ou le funk, et c’est limpide. Merci beaucoup.

    Hard to handle : ça passe tout seul, avec une section de cuivre comme je les aime.

    I want to take you higher : je ne connaissais pas et Oh ! Pinaise : un chaînon manquant dans ma culture qui me fait comprendre l’origine de certains délires de la bande à Zappa. C’est pas tout à fait mon truc, mais c’était une brique essentielle qui manquait à ma culture.

    Move on up : je n’aime pas beaucoup cette voix, ce qui m’empêche d’apprécier le morceau. Par contre contre les percussions sont magnifiques.

    I believe in miracles : je n’avais jamais entendu parler de ce groupe. J’aime beaucoup ce morceau en mode instrumental, je n’accroche pas aux voix.

    Why didi you do it : je ne connaissais pas du tout (ouais bon, on voit bien les limites de ma culture 🙂 ), à nouveau une section de cuivres remarquables.

    Rock steady : je n’accroche pas, mais je ne saurais pas dire pourquoi.

    What you don’t know : un groove redoutable qui finit par me faire bouger la tête, mais si les sonorités ne sont pas mon truc.

    Give it up or turn it a lose : j’ai un best of de James Brown dans ma CDthèque. Merci de m’avoir fait découvrir ce morceau que je ne connaissais pas. Voilà un artiste dont le groove finit toujours par m’emporter.

    Glass house : je ne connaissais pas. Excellent : j’aime beaucoup. J’ai même réussi à percevoir le riff à 1:47.

    Shaft : la BO est dans ma CDthèque.

    Je reviens demain pour la copieuse liste complémentaire, à commencer par To groove again.

    • Tornado  

      Malgré les quelques réserves, je note que ton oreille groove s’affine avec le temps. Tu m’en vois ravi ! 🙂

  • Jyrille  

    Et voilà encore une fois tu dis TOP 10 alors qu’il y a trente titres… Bon je m’y mets dès que j’ai un peu de calme. J’en connais déjà et d’autres non, ce sera super de voir ça par ton point de vue et par tes explications et remises en contexte.

  • JP Nguyen  

    Voilà un article un peu intimidant pour moi. Quand je lis ta définition du groove, pour la partie technique je suis largué car je ne possède pas assez de rudiments théoriques en musique.
    Je viens de me faire le top principal. J’ai pas accroché à grand chose. Dans la chanson des Jackson Sisters, il y a moment qui m’évoque Shaft ! Si je faisais un blind test du genre, je pense que je frolerais le zéro pointé.
    Merci pour ce tour d’horizon rédigé sur un ton enjoué (on sent ton enthousiasme dans les mots) même si je ne suis pas trop tombé sous le charme.

  • Présence  

    Go to give it up : je suis bien embêté, car c’est sympathique, et en même temps je me sens moins emporté que sur Give it or turn it a lose. Je présume que ça découle de la personnalité de Brown par rapport à celle de Marvin Gaye, et à la manière dont l’un et l’autre gère ses musiciens. Je ne sais pas si Gaye se montrait aussi directif que Brown dans la répétition que tu décris.

    Soul Man : je connais bien sûr, et j’ai la BO du film. Superbe prestation dans l’émission Saturday Night Live.

    The Bottle : ah la flute traversière, quelle sonorité surprenante et sympathique. (sans aucun rapport, je viens de lire la remise du trophée Metal lors des Grammy Awards de 1989, remporté par Jethro Tull devant Metallica et AC/DC. Ian Anderson avait fait publier une page de pub avec une photo de flute traversière indiquant : la flute est un instrument Métal). Je ne connais quasiment pas Gil Scott Heron et ce morceau est très agréable. Superbes images d’époque dans le clip.

    Lonely town, lonely street : ça ne provoque pas de réaction chez moi, un intérêt poli pour écouter une fois.

    You make me feel like this : ça me parle tout de suite beaucoup plus. En l’écoutant, je viens de me rendre compte que ça me rappelle le premier album de David Coverdale (White Snake, 1977) qui visiblement était sous le charme du funk de l’époque. Je viens de finir de l’écouter : excellent, j’aime beaucoup.

    Some funk : ça fait bizarre de ne voir que des blancs dans le groupe. Il a fallu que je relise ton annotation Un groupe de blancs allemands au look de hard-rockers, pour que je crois vraiment à ce groupe improbable. Excellent, j’aime beaucoup.

    Lovely Jane : ça manque de cuivre à mon goût et ça provoque en moi des associations d’idée un peu étrange. Certaines intonations dans la voix me font penser à M (Matthieu Chédid), et le son plus moderne me fait penser à Urban Dance Squad.

    Prisonner : une intro énorme. Les années 2010 !?! Tu me l’aurais fait écouter comme ça, j’aurais juré que c’est d’époque, années 1970. Il n’y a que le refrain que je trouve un peu trop sucré ou geignard et qui, à mon goût, détonne un peu par rapport au reste.

    Last ride : super, très agréable, peut-être un tout petit peu trop lisse par rapport à certains morceaux précédents.

  • Présence  

    Ma curiosité étant l’un de mes plus grands défauts, j’avais déjà succombé à l’achat et à l’écoute d’une anthologie Best of Blaxploitation. C’était un peu trop loin de mes goûts.

    https://www.discogs.com/fr/release/1958721-Various-The-Best-Of-Blaxploitation-Cinematic-Soul-And-Badass-Funk-Classics

    Give me some of that good old love : ça s’écoute tout seul

    Superfly : ah ben quand même, un titre que je connaissais 🙂 Je n’aime pas trop la petite voix pointue.

    Blacula : très sympathique., mais un peu long à mon goût.

    T plays it cool : ça s’écoute tout seul, mais là aussi j’ai du mal à maintenir mon attention tout du long.

    Slaughter theme : avec cette chanson, je me rends compte que James Brown sait installer une tension qui ne me semble pas présente dans les deux morceaux précédents, et qui convient mieux à ma personnalité. Super.

    Cleopatra Jones : super également, un peu plus mielleux, et une sensation cinématique, comme une progression narrative uniquement transmise par la musique, impressionnant.

    Across 110th street : les violons et la voix, je suis ravi.

    Theme from Together Brothers : énorme, les Ahhhh m’éclatent à chaque fois. Vraiment excellent, avec une orchestration très riche.

    Coffy is the color : je suis moins fan du solo de xylophone.

    Dirty Harry : j’ai la BO que j’avais découverte en voyant le film et qui m’avait laissé un souvenir impérissable, la découverte d’une ambiance qui m’était alors totalement étrangère, moite et poisseuse, douce et stressante. Du coup, j’ai écumé une tout petite partie de l’œuvre de Lalo Shiffrin depuis, toute petite parce qu’elle est gigantesque.

    Starsky & Hutch : moins marquant pour moi, que Dirty Harry

    Operation Dragon : j’ai également la BO dans ma CDthèque, avec ses sonorités orientalisantes kitch et inoubliables, sans oublier le cri au début.

    C’est sûr : il faut que je ressorte mon best of. Grâce à ton article, je pense que je vais en apprécier plus de morceaux. Merci beaucoup pour cette riche exploration.

    • Tornado  

      Quelle abnégation ! Je n’espérais pas que quelqu’un écoute la totale si vite !
      Serais-tu prêt pour les quatre titres d’1/4 d’heure des Temptations mis en liens dans le passage dévolu à SHAFT ? 😀
      Merci en tout cas pour ces retours enthousiastes !
      Toujours pas envie d’écrire sur la musique dans un vrai article ?

      • Présence  

        Aucune abnégation pour ce cas précis : uniquement de la curiosité, et le plaisir de bénéficier d’un passeur enthousiaste et pédagogue, ce qui n’a pas de prix.

        Je ne suis pas prêt pour les 4 titres d’un quart d’heure. Je tenterai cette semaine, un par un.

        J’ai envie d’écrire un vrai article sur la musique, mais je ne sais pas comment m’y prendre. J’ai deux sujets en tête : une chanson, une captation de concert. Je verrai si je parviens à écrire quelque chose ou pas… et si Bruce juge que c’est susceptible d’intéresser quelqu’un (pas sûr du tout).

      • Présence  

        Papa was a rolling stone : énorme. J’ai adoré. J’ignorais que l’original durait 11mn50. Je me dis que je n’avais jamais dû entendre l’original. Une musique très accessible pour moi, avec un formidable travail d’équipe entre les différentes tessitures de voix, les instruments intervenant à tour de rôle (quasiment un petit orchestre), les chœurs venant souligner une ligne en fonction de l’intonation. Aucune sensation d’ennui tout du long du morceau. Merci beaucoup.

        • Présence  

          Grâce à Nolino Nolino sur facebook, j’ai pu me souvenir de la version que je connaissais : celle de Was (not Was).

        • Tornado  

          PAPA WAS A ROLLING STONE est un de mes titres phares. J’ai longtemps eu l’habitude de me le passer pour me « laver des oreilles » après avoir été « obligé » d’écouter des trucs que je détestais. Par exemple, lorsque j’habitais Lille et que mes potes fans de rock garage me trainaient sans cesse dans les concerts atroces de la région (jusqu’à Bruxelles parfois), je me le passais dès que je rentrais chez moi ! 😅
          Cette version longue est la version originale, telle que parue dans l’album ALL DIRECTIONS en 1972.

  • Kaori  

    Bon, j’ai tenté, hein… Je me suis arrêtée à James Brown… Et je n’ai pas réussi à aller au bout d’aucun des morceaux…. Je tenterai d’écouter la suite le week-end prochain, mais bon, c’est clairement pas mon univers…
    Y a que l’intro de HARD TO HANDLE qui me parlait. Peut-être que ça vient du fait qu’Eddy Mitchell l’a reprise pour rendre hommage à Otis Reding (le titre s’appelle OTIS)…

    Mais je salue ta volonté de pédagogie, même si comme JP, j’avais un peu l’impression de lire du chinois… ^^;;

    • Tornado  

      @Kaori : Garde donc tes forces pour l’article à venir sur le disco ! 😅😅😅😅😅

      Bon, sinon je te rappelle que tu n’as toujours pas écouté le bas de la liste de mon article sur le NEW PROG. Mon rappel pour te dire que c’est dommage puisque je garde toujours le meilleur pour la fin. Notamment le N°1 (Anathema)………. 🙄

  • Jyrille  

    « l’effet dansant qui nous saisit les tripes lorsque la section rythmique met l’accent sur le premier temps de la mesure » Très bonne définition. Mon guitariste n’arrête pas de citer Bootsy Collins qui disait que tant que tu tombais sur le « one », ça groovait.

    Je suis en train de bosser un morceau pour le groupe, un Red Hot que je ne connaissais pas : https://www.youtube.com/watch?v=BRJqhXiV04c

    En survolant l’article, je trouve étonnant que tu ne mettes aucun Bootsy Collins ni George Clinton dans ta liste. Aucun Funkadelic, aucun Parliament. Mais ça va me permettre de découvrir des trucs.

    • Tornado  

      Funkadelik est cité dans l’article.
      Pourquoi aucun Bootsy Collins ni George Clinton ni Funkadelic ni Parliament ? Tout simplement parce que personnellement, mais vraiment tout personnellement, ça ne m’a jamais emporté (j’ai encore essayé deux ou trois albums de Funkadelic/Parliament récemment, et la sauce ne prend toujours pas). Il y a plein d’autres artistes ou formations que j’aurais pu également citer avec plus de place, comme Kool & the Gang ou Pasadenas, Michael Jackson ou Prince aussi, d’ailleurs, groupes ou chanteurs solo qui auraient certainement davantage parlé à un JP par exemple.
      Là c’est mon TOP 10 perso… ^^

  • Surfer  

    @Jyrille,

    A sa décharge, Tornado ne pouvait pas tout mettre. Je n’aurais probablement pas proposé la même liste que lui. Mais effectivement, les artistes dont tu parles sont aussi extraordinaires.
    Je trouve que son tour d’horizon est déjà bien représentatif.
    Ce qui compte c’est qu’il est mis en avant cette musique, qu’il ai fait un article qui explique les fondements pour les néophytes.

    Pour compléter un peu ce bel article sur le Funk, le Groove et pour résumer je citerai :

    Music is a world within itself
    With a language we all understand
    With an equal opportunity
    For all to sing, dance and clap their hands
    But just because a record has a groove
    Don’t make It in the groove
    But you can tell right away at letter A
    When the people start to move

    Traduction :

    La musique est un monde en lui même
    Avec une langue que tous nous comprennons
    Avec une égal opportunité
    Tous chantent, dansent et tapent dans leurs mains
    Mais juste parce qu’un disque a un groove
    Ne le faites pas dans le groove
    Mais vous pouvez dire tout de suite la lettre A
    Quand les gens commencent a bouger

    1er couplet de SIR DUKE ( STEVIE WONDER )

    Chanson issue du merveilleux album SONGS IN THE KEY OF LIFE.
    Album que j’écoute en même temps que j’écris ces lignes😉

    • Jyrille  

      Ah mais je trouve que Tornado en a déjà mis beaucoup trop ! C’est juste que ce sont des noms qui reviennent souvent lorsqu’on parle de funk.

      Sir Duke doit être ma préférée de l’album, que je trouve trop inégal et boursouflé (ce qui arrive souvent avec les doubles), mais j’en aime beaucoup les deux tiers disons.

      • Surfer  

        Oui c’est vrai souvent ce sont des noms cités ( Et pour cause c’est du très bon )
        Concernant l’Ablum de Stevie… J’aime tout c’est mon préféré, juste devant INNERVISIONS 😉.
        SONGS IN THE KEY OF LIFE n’est pas qu’un double Album… Dans sa version Vinyle il y a en plus des 2 disques un 3ème qui est un EP avec 4 chansons en plus.

        Pour moi cet Album est un chef d’œuvre ABSOLU 👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍

  • Tornado  

    @Bruce :
    – YOU GOTTA DANCE : Une chanson que j’aime beaucoup (ce refain ! 😍). Ça groove un petit peu. Oui, un peu. Le riff de guitare notamment.
    – IT’S JUST BEGUN : Ah ben oui ! Ça, ça groove à mort ! Mais normalement si tu aimes ce titre tu devrais aimer toute ma liste. C’est vraiment pareil !

    Il y a des groupes de rock qui groovent vraiment. Les Stones, ACDC, RATM. Il y a là toujours une rythmique RNB très groovy. A l’opposé tu as les punk qui tournent clairement le dos à cette notion.

  • Jyrille  

    Otis Redding : je suis fan. Enfin non parce que je ne connais de lui que son BLUE et une compile mais j’aime tout ce que j’ai pu entendre de lui. Je crois bien que je ne la connaissais pas celle-ci, il faut que je vérifie. Elle fait très rock je trouve, on croirait presque du Creedence. Je ne savais pas tout de ce que tu racontes sur Otis, merci !

    La reprise : je n’ai jamais trop écouté ce groupe, pas trop ma tasse de thé. Cela ne déroge pas à la règle, je préfère de loin l’originale. C’est le son sudiste pour moi, tout ce que je déteste…

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