Focus : Thor au cinéma
Une saga chantée par Eddy Vanleffe le scalde1ère publication le 4/02/22 – MAJ le 22/07/22
Voilà une fois de plus le nœud gordien qui a été plongé dans l’eau et qui en est devenu depuis impossible à dénouer. Il n’y a objectivement aucune définition objective de ce que peut être une bonne adaptation cinématographique d’une œuvre. Chacune laisse derrière elle son lot de personnes déçues pour une raison ou pour une autre. Ce n’est pas facile et nous en avons un nombre d’exemples édifiants.
Que ce soient les deux versions de DUNE, celle de FONDATION sur Amazon Prime, de THE WITCHER sur Netflix, de GAME OF THRONES sur HBO, toutes ont à la fois eu leur succès, mais aussi leurs détracteurs.
Ce qui tendrait à se populariser, serait le fait que les adaptateurs ne doivent pas forcément tenir compte du matériel d’origine. Pourtant si les uns et les autres ont connu un certain succès immédiat, c’est bien parce que le public a reconnu quelque chose, une richesse et une originalité qui souvent étaient bien présentes dès le départ. Le grand public lui, s’est attaché aux interprétations savoureuses, aux décors splendides et aux effets spéciaux ingénieux transformant le tout en un spectacle effectivement simple et facile à apprécier.
D’aucun serait d’accord qu’une bonne adaptation, pourrait être ce mariage réussi entre une œuvre et un regard. Chacun sait aussi que le mariage, ce sont des concessions!
Le SPIDER-MAN de Sam Raimi faisait l’impasse sur Gwen Stacy et introduisaient des lances-toiles organiques pour des raisons de clarté. Pourtant le découpage, la lumière, la reprise de certains plans iconiques et une dramaturgie faite de dissimulations, en faisait un modèle de cinéma.
Le premier film X-MEN sacrifiait les costumes au profit du cuir, pourtant on sent bien que Bryan Singer a très bien synthétisé le duel Xavier/Magneto et cela en un seul dialogue de trente secondes. Le visage dans l’ombre de Magnus au premier plan tandis que l’on voit la réaction de Xavier au fond est une façon de rendre hommage aux comics d’une manière magistrale.
Mais pourquoi ce soin est-il parti dans la lunette des WC quand il s’agit des derniers films adaptés de comics books?
Avec IRON MAN de Jon Favreau, les adaptations de l’univers Marvel entrent dans une autre dimension. Plus «pop-corn», plus détendue, mais aussi plus fonctionnelle. Le nouveau studio Marvel veut plaire au plus grand nombre avec le fond de catalogue de l’éditeur alors éparpillé entre différents ayants droits comme la FOX ou SONY. Donc c’est opération séduction avec un panachage d’humour, de musiques punchy, d’acteurs intrigants et d’action qui pète la rétine. A ce moment, on ne prend pas le fan de haut, non, non , non! On a besoin de son soutien, de son bouche à oreille et il faut flatter le geek dans le sens du poil. Une caméo de War Machine par ci, des allusions au S.H.I.E.L.D par là…jusqu’à cette scène où Nick Fury vient teaser les Avengers,…Là, ils ont fait exploser les attentes à travers la planète en ouvrant la boite à fantasmes. Qui aurait cru que c’était non seulement possible à ce moment?
On dira ce qu’on voudra depuis, jouer les grincheux, les cinéphiles de Télérama, les prophètes maudits, mais le résultat est un exploit qui a forcé les cadenas d’Hollywood.
Pourtant en 2010, le jeune studio hésite encore… IRON MAN est déjà devenu une valeur sûre, mais Hulk ne séduit pas vraiment sous la direction de Louis Leterrier. Il faut dire que le film a une ambition scénaristique de téléfilm et ne sait pas trop comment jongler entre suite de l’Opus d’Ang Lee et de multiples références à l’ultra populaire série télé.
THOR n’est pas aisé non plus. Jusqu’ici les super héros sur écran n’étaient que des justiciers urbains. Ils obtenaient des pouvoirs et partaient pourrir du malfrat. Simple comme bonjour. Là c’est un Dieu nordique avec un décorum pas évident. Si on rate, ça va tout de suite être un navet.
Et puis Marvel n’a pas encore tranché entre mercenaires qui ont besoin de manger et réalisateurs à la personnalité marquée. Pesant le pour et le contre, Kevin Feige opte pour le surprenant Kenneth Branagh acteur, réalisateur britannique ayant une prédilection pour le théâtre Shakespearien.
THOR-2011
Réalisé par Kenneth Branagh sur un scénario d’Ashley Miller, Zack Stentz et Don Payne, basé sur une histoire écrite par J. Michael Straczynski et Mark Protosevich
Le metteur en scène se laisse tenter par la grosse machine hollywoodienne sans trop d’états d’âme. C’est un professionnel qui compte bien tirer un profit positif de l’expérience. Conscient que la fantasy au cinéma, c’est soit LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, soit BARBARIANS, il avance à tâtons préférant se concentrer sur les personnages que sur leur univers. Il va donc faire ce qu’il fait de mieux : un drame shakespearien.
Le film s’ouvre sur une explication mythologique sur le modèle du film de Peter Jackson. On explique alors ce que les Dieux sont une race extra-terrestre très éloignée qui défendent les 9 royaumes. Au cours d’une incursion des Géants de Glaces sur MIdgard (La Terre), les humains les auraient identifiés à leur panthéon, expliquant les similitudes mais aussi les différences entre les figures mythologiques et la réalité du terrain. On peut donc voir très rapidement tout un pan d’Asgard, sa position à travers l’espace, la fonction d’Odin (Anthony Hopkins), celle de Thor (Chris Hemsworth), mais aussi d’Heimdall (Idris Elba) gardien altier et immuable. On nous explique également le rôle du Pont arc-en-ciel (un peu similaire aux booms Tube que Jack Kirby avait créé pour son quatrième monde). Mais attention ce ne sont que des aperçus car l’histoire va commencer.
Thor désormais adulte revient victorieux d’une bataille et fanfaronne auprès de tous. Il est l’héritier glorieux de son père et attend impatiemment de pouvoir lui succéder. Pourtant son frère Loki (Tom Hiddleston), plus avisé et plus discret pourrait lui aussi prétendre au trône. En quelques instants le cinéaste pose les bases de sa dramaturgie. La volonté de plaire au père, l’amertume de la déception, la jalousie fraternelle pourtant enrobée d’affection et de regrets. Le tout va se mélanger comme au théâtre dont le trône royal incarne le principal décor et enjeu au propre comme au figuré. A ce titre le langage ampoulé reprend totalement ses droits.
La bande annonce, un ton solennel.
Suite à une manœuvre sournoise de Loki voulant au départ se divertir et ternir la gloriole de son frère, Thor mène une expédition punitive sur Jotunheim qui s’avérera catastrophique, prouvant à tous, mais surtout aux yeux d’Odin que le jeune homme est indigne de lui succéder. Pour châtiment, il sera exilé sur Terre, privé de sa force et sera condamné à retrouver l’humilité. Une échappatoire cependant: le marteau enchanté ne pourra être de nouveau soulevé par qui s’en trouve digne. Thor errera donc au Kansas, il va rencontrer Jane Foster (Nathalie Portman), le professeur Selvig (Stellan Skarsgard) et Darcy (Kat Dennings) et devoir vivre comme un humain.
De son coté, Loki découvrant les petits secrets d’Odin, va fomenter un plan vengeur et déchaîner sa colère sur son frère. Afin de revenir sur Asgard, Thor devra se retrouver digne du marteau Mjöllnir et rétablir l’équilibre des 9 royaumes, même si pour cela il devra affronter Loki dans un combat fratricide.
Le film fait office souvent de maillon faible au sein du corpus filmique du MCU, pourtant le film regorge de qualité. Même si dès le départ Kevin Feige est un producteur invasif, il a souvent de bonnes intuitions quant aux professionnels à qui il confie la caméra. Ça donne souvent des résultats en demi-teinte artistique, mais pour un rapport qualité/rentabilité des films maximal. Ici la formule tâtonne. Kenneth Branagh n’est pas un perdreau de l’année et ce dernier s’emploie à déjouer un remontage ultérieur sabotant son travail. Le procédé rusé qu’il utilise est de filmer souvent de biais rendant impossible les inserts sans être visibles par exemple.
Pour le reste le réalisateur sait aussi faire profil bas. On voit peu les extérieurs d’Asgard mais la cité ressemblant à de grandes orgues et ses architectures savent donner dans l’hommage discret mais tangible à Jack Kirby, ainsi que les costumes ou les décors aux nombreux zigzags, cercles, sphères et autres motifs chers au créateur de l’œuvre originale. Ce qui a donc paru clinquant pour le grand public, était donc tout à fait prémédité et prévu pour donner vie à une esthétique particulière. Pourtant ce sont les intérieurs qui sont privilégiés, puisque chaque scène semble avoir été prévue comme du théâtre filmé (chose dont va se moquer le troisième opus). Ainsi énormément de la dramaturgie va passer par les dialogues et peu par l’action, ils vont donc être particulièrement soignés. C’est donc avant tout un drame familial où deux fils vont chacun trahir d’une manière leur père par jalousie ou orgueil, afin de prouver leur valeur à ses yeux. Les deux vont alors s’entre-déchirer dans une guerre où amour et haine ne font qu’un, déséquilibrant le cosmos de leur hubris.
Ne voulant pas risquer les moqueries destinées aux séries Z, le réalisateur va donc réduire Jotunheim à une salle de trône de glace dans un décor bleu nuit froid et silencieux. Les menaces sont muettes, lancinantes et là encore plus dans les sous-entendus de Laufey que dans ses actes.
Pourtant la scène d’action du début ne démérite pas. Non le ventre mou va se situer lors du passage sur Terre où passée la scène de récupération du marteau, Thor va errer avec ses amis terriens, se laissant aller à plusieurs plaisanteries destinées à marquer le décalage entre Thor et notre monde. Pourtant, il n’est pas systématiquement la cible des moqueries. Les américains dépassés par l’arrivée de déités chez eux, auront également leur lot de réactions incohérentes. Cela fera donc la balance. D’ailleurs les gags sont écrits et mis en scènes et ne ressemblent pas à des improvisations de stand-up. Si Asgard reste crédible et puissante, on voit déjà la tendance à faire du potache/remplissage. Mais finalement le moment le plus faible du film sera l’incursion du Destructeur dont on serait en droit d’attendre plus d’impact visuel. C’est un robot qui met vaguement des coups de pieds à des bagnoles de flics et qui casse des vitrines de magasins après avoir patiemment attendu qu’ils soient évacués. On ne voudrait tout de même pas qu’Asgard soit assigné au Tribunal international de La Haye.
En conclusion le film reste bien troussé, par cette habile trouvaille qu’est de se faire rencontrer Lee, Kirby et Shakespeare. Grâce à cela, le film tient debout et possède des enjeux intimes solides à défaut de pouvoir vraiment les transformer en spectacle démesuré. Les décors construits donnent quand même aussi plus de présence à chacun des protagonistes. Au niveau du casting, la partie asgardienne est nickel. Chris Hemsworth est fait pour incarner le Dieu du Tonnerre, même si ce premier film lui donne des cils un peu trop appuyés et un brushing un chouia trop exagéré. Loki est parfait, Tom Hiddleston ne restant jamais tout à fait immobile. Tout son corps est sournois, traître et imprévisible. Les trois compagnons sont fidèles aux comics à défaut d’être passionnants. Sif (Jaimie Alexander) est esquissée comme une possible rivale à Jane Foster. Il faut aussi avouer qu’en bien moins de temps d’écran, l’actrice domine totalement le «love interest» de Thor dont le manque d’épaisseur en fait une sorte de gamine tantôt braillarde, tantôt gloussante. C’est simple Même Darcy détient plus de charisme.
La franchise va glisser dès le film choral AVENGERS. Joss Whedon à la barre de cet épineux film impossible à réaliser, doit se faire connecter plusieurs dramaturgies très ardues à faire cohabiter. Science, magie, militaires, espionnage… c’est du TNT pour la suspension de crédulité consentie. Il fait un choix, celui du second degré permanent. Et il faut le doser comme un alchimiste pour ne pas se casser les dents. Manifestement après avoir dépassé le milliard de dollars de recettes au box-office, on peut se dire qu’il a réussi. Néanmoins, il y a un point de bascule. Celui où dans un accès de rage, Hulk détruit Loki. Si cette scène est devenue culte et attendue à chaque visionnage, elle fait aussi rentrer le MCU définitivement dans la bouffonnerie.
THOR LE MONDE DES TENEBRES-2013
Réalisé par Alan Taylor sur un scénario de Don Payne, Robert Rodat, Christopher Markus et Stephen McFeely avec la participation parait-il de Joss Whedon, ainsi que de Chris Hemsworth lui-même.
Le film sort donc dans un contexte un peu particulier. Le Marvel Cinematic Universe n’est pas encore le bulldozer qu’il va devenir. Kenneth Branagh jette l’éponge et le film n’est pas la suite du premier, mais bien d’AVENGERS. Thor n’était pas forcément la franchise sur laquelle le studio voulait miser, mais les enjeux cosmiques à venir en font finalement une franchise viable.
Thor, est donc reparti sur Asgard et doit réparer les méfaits commis par Loki dans les 9 royaumes lui-même emprisonné dans les geôles du palais .A l’insu de tous, les elfes noirs attendent leur heure, profitant d’une faiblesse momentanée d’Odin. Ils cherchent à saisir une force ancestrale qui porte le nom d’Ether. De son coté, lors de ses recherches afin de retrouver Thor, Jane Foster explore les différentes portes entre les dimensions. Par accident, elle tombe sur l’Ether et devient son hôte. Les elfes noirs veulent donc la capturer et lui extraire cette source infinie d’énergie tout en saccageant tout sur leur passage. Après une bataille difficile, Thor n’aura d’autre choix que de faire alliance avec Loki pour sauver la dame de ses pensées.
Kevin Feige appelle à la rescousse Alan Taylor, producteur réalisateur sur GAMES OF THRONES, LA série du moment. L’homme est un mercenaire sans réelle vision et se contente de reprendre celle du premier opus assez fidèlement. Il multiplie également les scènes extérieures donnant plus de corps à Asgard. Son ambition est de faire un film de Science-fantasy mélangeant les références explicites à STAR WARS et LE SEIGNEUR DES ANNEAUX. Le rythme est rapide, sans temps mort reprenant en une seule bobine, les poncifs du voyage du héros. Le scénario comporte d’énormes trous comme celui qui pour obtenir une arme qui aiderait à envahir Asgard, l’armée ennemie attaque Asgard… De quoi ont-ils ont besoin, finalement sinon d’une motivation?
Comme pour le film précédent, la partie terrienne est celle qui peine à intéresser. Le tout étant prétexte à humour stupide comme de voir le professeur Selvig courir tout nu en plein Stonehenge ou le duel de fin ayant ses moments débiles comme par exemple, voir les deux combattants glisser le long de la verrière du Gherkin (Cornichon) de Londres. L’antagoniste lui-même Malekith est totalement transparent. De plus, la fin s’avère brouillonne à souhait avec toutes ces téléportations aléatoires un peu bizarres.
En revanche c’est une version «+» du premier. Plus d’Asgard, plus de Sif, plus des trois guerriers, plus de Heimdall en action et surtout plus de Loki. En fait ce deuxième volet est surtout un «Tom Hiddleton Show» excellent dans tous les registres. Il est absolument délectable de la voir changer de camp au gré du vent tout en restant le véritable «trickster» du film. Il parvient à surprendre et même à émouvoir quand bien même, le script serait plat. Les scènes sont également la plupart du temps fort jolies, avec un travail visuel des plus réussis comme pour ses vaisseaux en forme d’épées géantes rappelant l’énorme glaive que doit porter Mangog dans les comics originaux, le tout dans un film généreux et pas plus stupide que les autres du même registre.
Deuxième film, toujours plus d’emphase.
La chute du film d’ailleurs pourrait nous donner des pistes pour des intrigues ultérieures bien alléchantes. De même Thor s’il est en retrait dans AVENGERS AGE OF ULTRON, subit une épreuve mystique qui l’amène à vouloir récupérer les pierres d’infinité utiles pour la suite.
Ces deux premiers segments avaient malgré leurs défauts, tout autant de fraîcheur que de modestie dans leurs enjeux, nous laissant savourer une vision du folklore nordique encore trop rare à ce moment-là sur grand écran. La saga savait être épique, pleine d’emphase et de traîtrise alors que l’univers promettait encore d’avantage à chaque aperçu.
Mais Thor restait un peu le parent pauvre du mastodonte Marvel. Il fut donc rediscuté de l’avenir de la franchise. Nathalie Porte-manteau (je vous jure que c’est le correcteur, ce n’est pas moi!) abandonna, avouant n’avoir concédé LE MONDE DES TÉNÈBRES que par contrat et affichant clairement un désaveu quant aux rôles de ce genre. (Doit-on lui rappeler YOUR HIGHNESS?)
THOR RAGNAROK-2017
Réalisé par Taika Waititi sur un scénario de Stephany Folsom, Craig Kyle et Christopher Yost
C’est le réalisateur Taika Waititi qui est approché, forçant encore le trait déjà bien amorcé par Joss Whedon ou James Gunn. Celui de l’humour gras. D’un commun accord avec Chris Hemsworth, ils décrétèrent que cet univers n’était pas crédible et devait être traité sous l’angle de la franche parodie.
Les deux films précédents sont donc résumés dans une fausse pièce de théâtre dès les premières minutes du film, dégageant le tout à la poubelle de manière brutale et méprisante. Odin est lui aussi rapidement expédié sans la moindre grandeur, comme si on l’éjectait dans l’EHPAD des Dieux. Si vous aimiez les deux premiers films Thor, on vous le dit tout de suite, vous vous êtes trompés de salle. Les intrigues annoncées avant, sont également bazardées en quelques répliques et lorsqu’au bout de cinq minutes, on a bien fait tabula rasa, on va pouvoir démarrer un tout nouveau Thor.
Ça aurait pu être si bien…. le trailer envoie quand même bien du bois.
Le film va tenter l’adaptation de deux arcs très différents des comics, le RAGNAROK de Walt Simonson et PLANET HULK de Greg Pak. On va donc introduire Walkyrie, Hela, Skurge et le Maître du jeu dans une précipitation assez hallucinante, puisqu’ils débarquent mais sans leurs arches narratives respectives. Tous les acteurs cabotinent et improvisent sur un humour pipi/caca navrant s’adressant au public des RAZMOKETS, tout en sabordant tout enjeu un tant soit peu sérieux. Mention à Jeff Goldblum qui vient détruire ici le reste de sa crédibilité après ENTRE CHIENS ET CHATS.
Le film entier a enclenché la fonction «self-destruct». C’est bien en vain qu’on pourrait attendre le moindre impact du rôle de Skurge incarné par un Karl Urban qui a oublié qu’il s’est un jour mis sous le casque de JUDGE DREDD. Ici il patauge avec joie dans le vomi. Si au moins on passait un instant le stade anal, mais c’est peine perdue. C’est encore plus navrant que MY MOVIE PROJECT. Dès qu’une action pourrait avoir de la gueule, un autre personnage en CGI nommée Korg vient débiter une réplique venant tacler le maigre build-up. Résultat, le film porte très bien son nom, c’est bien le crépuscule des Dieux, mais pas celui de Richard Wagner, non celui de Patrick Sébastien…
Le film inaugure un style très particulier: le film conçu non pas pour ceux qui aiment, mais pour ceux qui détestent l’œuvre originale. C’est bien dommage puisque les scènes à Asgard sont visuellement très réussies avec des plans parfois très picturaux. Le loup Fenris est magnifique et Héla est superbe. Comme dans les premiers volets, c’est l’acte cette fois sur Sakar qui fusille le tout avec son Hulk lui aussi devenu subitement ridicule.
En promotion tout le monde nous explique à quel point, ils ont réussi à faire quelque chose d’un tas de boue. S’auto-congratulant avec une rare suffisance, l’équipe semble avoir trouvé le ton définitif d’un personnage carrément transformé en Obélix dans AVENGERS ENDGAME.
Merci Jack Kirby, Merci Len Wein, John Buscema, Merci Walt Simonson, Merci Michael Avon Oeming, Merci John Michael Straczynski, Merci Oliver Coipel, Merci Mike Grell, Merci Dan Jurgens…
On vous a giclé dessus, on ne dit pas merci Jackie et Michel, non on dit merci Disney!
En BO: THOR THE MIGHTY, THOR THE BRAVE…le vrai quoi!
Pour THOR RAGNAROK (que je déteste cordialement), j’y vois également une inspiration du story arc « Ragnarok » de Michael Avon Oeming, qui se déroule à l’époque d’Avengers Disassembled. La popularité de ce 3e opus ne cesse de me sidérer.
« Voilà une fois de plus le nœud gordien qui a été plongé dans l’eau et qui en est devenu depuis impossible à dénouer. Il n’y a objectivement aucune définition objective de ce que peut être une bonne adaptation cinématographique d’une œuvre. »
Concernant le MCU, il y a longtemps que j’ai arrêté de réfléchir. Ma solution est radicale, tout comme Alexandre le grand, je tranche dans le vif : je ne vais plus voir leur films.
Je n’ai pas l’épée d’Alexandre mais une rafale cosmique fait aussi bien l’affaire 😀😀😀.
Je ne ferai donc pas de commentaire objectif sur cette présentation de 3 films.
Je suis allé voir le premier et c’est ma subjectivité que je manifeste :
J’attends d’un film qu’il me procure des émotions. Le MCU ne m’en procure pas. Je ne rigole même plus ou alors de façon ironique😩.
La seule stimulation que me procure ces spectacles. C’est un désagréable mal de crâne.
Définitivement pas pour moi…
La BO: Ce n’est pas pour moi non plus.
Un peu pareil.
J’ai vu par curiosité les quelques premiers films du MCU et aucun ne m’a plu. Depuis, je les évite soigneusement et je me contrefiche de savoir que l’un serait mieux ou moins bien qu’un autre.
Je trouve ce cinéma complètement désincarné. Même en tant que film pop-corn, je trouve ça sans intérêt. Pour moi, c’est le niveau zéro du blockbuster hollywoodien.
Et visuellement super moche, en plus.
La BO : je déteste.
Bonjour,
Eddy doit être mon double. Déjà j’ai vite compris que le MCU ne m’intéresserait pas. J’ai du en voir 3 (peut être 4) au cinéma, le reste sur petit écran, souvent d’un seul oeil.
Donc aucun Thor sur grand écran même si savoir Kenneth Branagh à la réalisation m’avait intrigué. Bon cela fait quand même un moment qu’en tant que le réalisateur de Beaucoup de bruit pour rien a perdu de sa superbe.
Thor 1 se laisse gentiment regarder. Casting sympa mais on ne retrouve pas ni la puissance graphique de Kirby ou Buscema ni l’influence de la mythologique nordique.
Trop de Thor tue : adage bien célèbre (bravo pour ton titre au passage) et donc je ne trouve rien à sauver dans le 2.
Puis vient le succès de THOR 3. Comme Eddy et JB, le fait que cet étron soit porté aux nues reste un mystère. Où plutôt non. THOR 3 est l’archétype même du MCU : Si au moins on passait un instant le stade anal, mais c’est peine perdue. C’est encore plus navrant que MY MOVIE PROJECT. Dès qu’une action pourrait avoir de la gueule
franche parodie et humour pipi/caca = fan service du public du MCU. Cela fait rêver.
Et Eddy, par contre ce n’est pas gentil pour Patrick Sébastien. Il mérite mieux que d’être comparé à RAGNAROK.
Un article ambitieux Eddy, que je salue bien bas.
Je n’ai toujours pas vu le troisième Thor et j’ai désormais très envie depuis que je sais que c’est Taika qui l’a réalisé : je suis devenu fan de JOJO RABBIT et de la série WHAT WE DO IN THE SHADOWS inspirée de son film du même titre (que je n’ai pas vu). Je conseille cette dernière série à tout le monde d’ailleurs, Patrick, ça devrait te parler.
J’adore ton introduction sur les choix artistiques du MCU. Lorsque c’est sorti, on n’avait pas du tout en effet la vision à long terme que Feige avait sans doute déjà ruminée. La scène bonus où l’on découvre le marteau de Thor au milieu du désert, c’est du génie je trouve.
Je trouve que le choix de Brannagh est logique : à l’image de la BO du jour, Thor est un personnage divin, ancré dans une mythologie existante depuis longtemps, ayant donné des opéras. Donc un ton shakespearien me semble tout à fait approprié.
J’avais bien aimé le premier, sans que je le trouve épatant non plus. Il y a une idée formidable cependant, je ne sais pas si elle vient des comics ou non : confronter Thor, divin et magique, à des scientifiques, pour en faire des amis complémentaires, permet aux deux parties d’accepter l’autre et d’intégrer Thor aux humains. Et puis comme tous les films du MCU, le casting est prestigieux et de qualité.
« On ne voudrait tout de même pas qu’Asgard soit assigné au Tribunal international de La Haye. » Ahah magnifique, ça résume tellement d’incohérences scénaristiques…
Je le redis mais vraiment, les affiches de ces films sont toutes horribles. J’adorerai qu’ils sortent en Blu-Ray avec un visuel digne de ce nom.
Le second m’a beaucoup moins intéressé, le climax final dans Londres peinant à s’imposer ou à rendre une vraie tension. La photo est plutôt sympa dans mon souvenir. Finalement je sauve le film grâce aux blagues potaches de Selvig. C’est d’ailleurs dommage car le script semble avoir plus d’enjeux que le premier opus. Globalement je suis donc d’accord avec toi et oui, c’est dommage pour Natalie, surtout qu’en effet, YOUR HIGHNESS ne m’a pas du tout fait rire.
En regardant la bande annonce que tu as choisie pour le 3, on voit en effet directement les différences artistiques (je n’avais jamais vu autant d’images du film jusqu’à maintenant), notamment ces polices de caractères qui rappellent les jeux vidéos des années 80, leurs animations et couleurs, qui sont également l’apanage du générique de STRANGER THINGS. On est clairement dans le fun et c’est tout. En tout cas, tu m’as donné envie de le voir, car la seule chose que j’en sais, c’est sa fin, puisque c’est par là que débute AVENGERS INFINITY WAR. Et elle me semble bien sombre, ce qui détonne avec ce que tu en dis. Donc là, je suis tellement curieux que je me dis que je vais acheter les trois DVDs, je n’en ai aucun (alors que j’ai plein de dvd du MCU…). Merci Eddy et encore bravo !
La BO : pas du tout mon truc, je ne connaissais pas, c’est rigolo. En tout cas elle colle parfaitement à l’article et me fait sourire 🙂
thanks guys!
Contrairement à qu’on pourrait penser, je suis très bon public. J’ai soutenu le MCU grosso merdo jusqu’à ce THOR 3 qui fut un révélateur.
la genèse de cet article fut simplement que ma fille a voulu qu’on se refasse tous les films du MCU et donc rebelote à partir d’IRON MAN 1. avec donc du recul ça m’a permis de voir le chemin parcouru.
En revoyant le premier THOR, j’ai bien vu que rien ne pouvait laisser penser qu’on allait en arriver à ce barnum fait de blagues à la con toutes les deux secondes…
rétrospectivement j’ai voulu défendre et argumenter mon point de vue sur les trois films. (au départ je ne voulais pas aborder le 3, mais le dossier on’aurait pas été complet et je me suis dit qu’il fallait quand même en parler.
Mon point de vue c’est quand même qu’une adaptation doit un minimum travailler et respecter son matériau originel et ça qu’il s’agisse de MMe Bovary ou de Oui-Oui.
j’espère donc que parviens à partager le raisonnement qui se conclue par un rejet total et sans concession du dernier film.
beaucoup l’ont aimé et vraiment j’arrive pas à comprendre du fait que s’il s’agissait d’une toute autre franchise (Godzilla, Fas and furious, John Wick ou Star wars) la tête du réal serait déjà au bout d’une pique.. (c’est une image)
hier on a parlé de tintin, mais c’est justement tout le contraire. Spielberg tente des parti pris ( la mocap) , transforme le truc, MAIS il parle du sujet, respecte le truc, (ça se voit quand il réadapate la scène de l’abordage raconté par Haddock qui est déjà un modèle de narration cinématographique dans le bouquin) , là il se met au service d’Hergé. on peut se dire que c’est raté si on veut mais, le gars adapte, il bosse son sujet quoi!
les logos années 80, voilà le truc édifiant aussi. j’en ai pas parlé parce que c’est pas dérangeant ni dramatique, mais ça n’a surtout aucun rôle dans le film… on ne voit pas pourquoi ils ont fait un tel choix graphique… à part se dire tiens les 80’s c’est à la mode, fonçons!
Si les changements de ton quant au personnage de Thor sont parfois abrupts, notamment pour profiter du talent comique de Chris Hemsworh – ceux qui ont Disney + devraient essayer les featurettes Team Thor, Ragnarok marque réellement une déchéance du personnage et une authentique évolution de lui et Loki.
De même que les Iron Man faisaient retomber Stark dans ses travers en bégayant un peu, les deux Thor étaient un peu léger en évolution, très convenus. Derrière la comédie, on sape toutes les bases du personnage et on a une variation sur un thème : après tout ceci Thor lui-même se considère comme Unworthy.
C’est vrai ce que tu dis, en filigrane et je ne l’ai pas vu, THOR doute et s’en veut d’un tas de choses et ça amène de manière assez logique le prochain LOVE AND THUNDER…
mais encore là…
pourquoi , c’est un truc qui n’est pas la base du perso? pourquoi s’acharner à en faire un guignol unworthy justement?
il y a tout un tas d’arcs où justement Thor s’avère être un personnage capable d’accomplir de grande choses, faire des choix difficiles etc…(il règne sur Asgard plus d’une fois quand même…)
non le MCU a pour moi décidé de saboter Thor et Hulk parce qu’ils sont des personnages forts et brutaux qui plaisent aux enfants. donc on s’est mis à leur niveau
Le « talent comique de Chris Hemsworh » est en effet évident, et j’avoue que son évolution entre INFINITY WAR et ENDGAME m’a réjoui. Voir un personnage aussi puissant faire une dépression, c’est tellement rassurant, ça illustre un pan de comics rarement montré, ou alors de façon plus subtile, plus longue. Là-dessus je pense que je rejoins Chip, mais bon je dois toujours voir ce 3…
Ok pour la dépression mais sur un tel sujet il faut être subtile. Là ce n’est que prétexte à de futures blagues.
Quand je me retrouve dans une salle pleine devant Endgame (j’ai fauté, je l’ai vu au ciné celui là), et qu’à chaque apparition de Thor, la salle se bidonne, devant un film où on parle de la moitié de l’univers qui a disparu, et bien non je ne trouve pas cela bien amené. C’est du fan service. La norme c’est l’humour bas étage, au raz des pâquerettes. Et quand il n’y en a plus il y en a encore.
L’arc Planet Hulk de Greg Pak est lui subtile. Ce n’est pas qu’une affrontement dans une arène. Il y a beaucoup lus que cela.
oui mais je ne partage pas votre enthousiasme. faire de la dépression de Thor un ressort comique, pour moi c’est….pas ma sensibilité du tout…
Imaginez un hobbit » qui rote » pendant qu’Aragorn récupère Narsil Anduril… ou qu’il y ait des jeux de mot à base de « Dans Hobbit il y a b… «
Je ne suis pas fan du traitement non plus, et en ayant voulu beaucoup en faire ils ont traité ce sujet-là par-dessus la jambe.
Il reste deux scènes fortes : le coup de hache qui clôt le prologue de Endgame et le fait d’abdiquer, quand on a un tel droit de naissance ça n’est pas rien.
Franchement déçu. Non pas que tu n’aies pas aimé Thor Ragnarok, mais en gros ce qui lui est consacré c’est « pipi/caca patauge avec joie dans le vomi stade anal Patrick Sébastien giclé dessus ».
c’est tout ce que j’ai dégagé de ce film . c’est sans doute la seul fois où j’ai voulu partir avant la fin au cinéma, j’ai été consterné de la première minute à la dernière… je me suis même senti honteux de voir ma fille me regarder semblant me dire:
« mais c’est quoi cette débilité que tu m’as montré? » , tu critiques les youtubeurs que je regarde et tu m’emmènes voir ça? «
Et bien ne t’en déplaise, j’adore les histoires de Thor dans les comics et pourtant Ragnarok est mon préféré des trois
Mais ce film a beaucoup de succès.
le fait que je ne me l’explique pas me pose question. il y a sûrement un truc que je ne vois pas, comme si je n’y avais pas accès…
la raison principale est quand même que j’adhère pas à cet humour…qui désamorce en systématique mais qui doit correspondre à un besoin pour le public qui en ont marre des films trop premier degré.
il y a aussi une forme d’humour méta qui plait beaucoup où rien n’a trop d’importance, ni la vie humaine, ni rien comme dans un cartoon.
ce film m’a fait prendre conscience d’un tas de choses, notamment le quasi arrêt des block busters américains… je les regarde depuis que d’un seul oeil à la télé et sans m’en soucier….ça m’a permis de survoler la polémique « zack snyder machin chose » et de me réorienter sur ce que j’aime c’est à dire la BD…
Je ne suis fan d’aucun de ces films. Sans les détester non plus. Je suis assez indifférent à toute la saga en fait.
Je ne m’offusque pas de la « trahison » envers le personnage de Thor dans les comics puisque globalement je me fche des comics de Thor, je n’aime pas, je trouve que c’est un peu Astérix chez Marvel. Seul JMS m’a accroché avec son run sur le perso, et notamment parce qu’il joue aussi sur le rapport entre humains et divinités et la raison de la présence des dieux quand des gens croient en eux, etc.
Sinon la plupart du temps les comics de Thor me tombent des mains.
Je me souviens que les 2 premiers fils sont surement plus respectueux des personnages mais sont chiants et très bof.
Le 3 prend un virage à la gardiens de la galaxie qui ne m’a pas trop convaincu mais sans me déranger outre mesure non plus. Et Cate Blanchett est super classe dans le film^^
Voilà ça se résume à ça mon avis.
En gros m’en fous quoi^^
je vais te surprendre, je ne suis pas un gros fan de Thor non plus mais j’aime la fantasy en général et certains arc « mythologiques de Thor » sont vraiment sympa à cet égard.
*Cate Blanchett est super classe…ça oui je pense l’avoir dit quand même.. ^^ certains plans sont très jolis (ça louche même un peu sur du Snyder d’ailleurs… ou sur IMMORTELS le peplum délirant de Tarsem singh)
En revanche, c’est pas parce que j’aime pas Captain America que j’aimerais le vois glisser sous une peau de banane tendue pas un nazi à l’accent rigolo… ou alors dans un ZAZ…là on est dans « y a t-il un Thor pour sauver le Ragnarok? »
mais tu as raison de t’en foutre…c’est que du cinéma quand même.
Un lecteur sur FB suggère Terence Hill et Bud Spencer…
Un article très vivant, et très intéressant, y compris pour moi qui n’ait vu aucun de ces films.
On ne prend pas le fan de haut, non, non , non! On a besoin de son soutien, de son bouche à oreille et il faut flatter le geek dans le sens du poil […] Là, ils ont fait exploser les attentes à travers la planète en ouvrant la boite à fantasmes. Qui aurait cru que c’était non seulement possible à ce moment? – Beau paragraphe, je te rejoins totalement sur la surprise que ça ait fonctionné : je ne croyais pas ça possible. Sur la première partie, je n’arrive pas à croire (parce que je n’ai pas de preuve) que le soutien des fans (fans de comics ?) ait été indispensable : on n’est pas si nombreux que ça.
J’ai beaucoup aimé ton analyse du Thor 1 qui met en lumière que l’approche relève de celle du théâtre filmé.
En revanche c’est une version «+» du premier : très belle formule.
Les intrigues annoncées avant, sont également bazardées en quelques répliques et lorsqu’au bout de cinq minutes, on a bien fait tabula rasa, on va pouvoir démarrer un tout nouveau Thor. – Ben, comme à chaque changement de scénariste dans une série comics, non ? 😀
Le film porte très bien son nom, c’est bien le crépuscule des Dieux, mais pas celui de Richard Wagner, non celui de Patrick Sébastien… – J’ai bien ri en lisant cette phrase.
Respect : tu as réussi à glisser du Manowar en BO, sans que le chef s’en aperçoive. 🙂 🙂 🙂
Merci Présence
les fans n’ont pas tellement de poids au final, mais quand on construit un univers cinématographie partagé, c’est leur bouche à oreille qui fera office d’étincelle à mon avis. bizarrement les fans ne sont pas si nombreux à l’instant T mais ceux qui au long de leur vie ont côtoyés ces personnages, bien plus et ils ont formé une fan-base élargie. Les super héros aux USA, c’est comme Dorothée chez nous, tout le monde n’en n’est ni fan ni nostalgique mais tout le monde la reconnait et possède un souvenir associé…
Pour le changement de scénariste/ton tu marques un point. et on peut même déborder de la franchise THOR. le MCU dans son fonctionnement ne fait pas que reprendre celui des comics, mais en devient une extension sur écran.
« Le film inaugure un style très particulier: le film conçu non pas pour ceux qui aiment, mais pour ceux qui détestent l’œuvre originale »
Bob, ben voilà. Tout est dit (Eddy). C’est pour ça que je n’ai aimé que le 3°…
En y repensant, j’ai commencé à décrocher du MCU avec le 1° THOR. C’est à ce moment-là, face à un spectacle aussi factice, en voyant ce décorum et ces costumes bling-bling d’une kitscherie mort-née, que j’ai pris conscience que ce cinéma n’était pas pour moi (déjà que je trouve la plupart des super-héros en papier ridicules…).
Le THOR 2, j’ai arrêté le massacre au bout d’1/2 heure. Irregardable.
Le 3 je l’ai délibérément zappé.
Et puis… Je ne sais pas. Le fait qu’il y ait des piochages à PLANETE HULK (que j’ai adoré en comics et en dessin-animé), un côté parodie, ça a fini par m’attirer. Un après-midi où j’avais deux heures à tuer je me le suis passé. J’y suis allé comme dans un buddy-movie, et du coup je me suis vraiment beaucoup amusé ! Du super-héros comme ça, ça passe beaucoup mieux pour moi effectivement (et d’ailleurs j’adore le Thor loser et bedonnant de INFINITY WAR).
Un peu comme Matt, je n’aime pas du tout le personnage Marvel que je trouve ridicule lui et sa mythologie de carnaval (je dis toujours qu’il me faisait penser à un croisement entre Astérix et Schwarzenegger en slip avec un marteau). Il n’ y a qu’une petite poignée de comics THOR que j’ai aimés : le LOKI de Ribic, la mini-série de Paul Jenkins, le run de JMS et celui de Michael A Oeming. Tout le reste j’ai détesté, notamment le sacro-saint run de Simonson qui m’a dégringolé des mains plus vite qu’un pet sur une toile cirée.
Comme plusieurs de mes camarades ici, j’ai définitivement tourné le dos au MCU dont le cahier des charges me révulse (avec le recul, mon film de super-héros préféré, c’est DONNIE DARKO, donc bon…). Et ce THOR 3, c’est un des seuls avec le premier GoG que j’ai envie de revoir…
Mais c’est un chouette article ! Drôle et tranchant. Et puis c’est vraiment bien de comprendre les différences d’interprétation et d’attentes de chacun. C’est vraiment ce que j’ai retenu aujourd’hui dans l’article. C’est cool.
La BO : Sympa !
Le seul Thor que j’ai dans ma bibliothèque doit être celui qui apparaît ULTIMATES. Et je l’aime bien. Ou alors je l’ai aussi dans les deux tomes de Thanos que j’ai, et la mort de Captain Marvel.
Si on y réfléchit, le MCU c’est pas si mal fait que ça en fait. Quelques films nuls mais par rapport au total de films passables ou même bin funs, c’est assez solide.
C’est juste que passé quelques films qui utilisent cette formule, et l’aspect cool de voir certains héros de papier prendre vie en film dans une époque où les moyens permettent que ça ne ressemble pas au captain America des années 70, bah il y a saturation au bout d’un moment.
Les films ne prennent pas de risques, ou s’engouffrent même dans les trucs qui sont déjà relou dans les comics (multiples réalités, multivers, etc.)
C’est juste trop en fait.
Il y en a que j’aime bien et que je me reverrai bien, mais c’est juste que trop c’est trop en fait. Je comprends pas que certains ne s’en lassent pas.
Même dans le monde de la figurine, c’est fou de voir qu’il n’y a plus que ça ! Des figurines des persos du MCU. Et les mecs ça fait 10 ans qu’ils collectionnent que ça. Mais quel enfer !
Personnellement, les films du MCU dont je ne me lasse pas sont peu nombreux mais ils existent. Par contre, je pense que comme pour les lecteurs de comics ou les fans de série, il y a une connexion entre les films qui fait que tu as envie de voir la suite, le déroulement suivant.
j’ai fait cette remarque exprès pour vois ^^
non pas pour vous piquer mais pour justement désamorcer le fait de ne pas aimer le personnage de départ.
Je ne suis pas fan d’Hokuto No ken et la version du club do m’a fait marrer. MAIS je sais que c’est une trahison, et une dévaluation de l’oeuvre d’origine. mon manque d’affect pour l’original n’oblitère pas le fait que l’adaptation du Club Do c’était n’importe quoi.
LE super héros, c’est n’importe quoi. surtout qu’on mélange un tas de trucs totalement absurdes en soi.
un cowboy du futur peut rencontrer un dinosaure humain et affronter un sorcier vaudou…
Thor n’est pas plus ridicule que le reste
moi en comics de base, je suis fan des mutants, de Daredevil et de spider man. je dois avoir dix histoires de Thor en tout et pour tout. parmi lesquelles j’adore tout particulièrement le RAGNAROK DE Michael avon Oeming qui fait un boulot de titans pour réconcilier vrais mythes et continuité kirbyesque, c’est un peu rushé mais tout l’épisode où Thor se laisse pendre à un arbre et renonce à la vue…putain le gars a bien révisé ses EDDA quoi!
j’aime la pure héroic Fantasy la mini série dessinées par Simone Bianchi. chaque page me défonce les yeux.
quelques one shots de Matt Fraction pendant le run de JMS pour les mêmes raison que les arcs du dessus, du pur mythe nordique.
Thor: Ages of Thunder (with Patrick Zircher and Khari Evans, one-shot, 2008)
Thor: Reign of Blood (with Patrick Zircher and Khari Evans, one-shot, 2008)
Thor: Man of War (with Patrick Zircher and Clay Mann, one-shot, 2009)
Thor God-Sized Special (with Dan Brereton, Doug Braithwaite, Mike Allred and Miguel Sepulveda, one-shot, 2009)
le Loki avec Essad Ribic dont Torndao Parle (je ne sais même pas s’il y a de l’action dedans tant c’est une pièce aussi d’ailleurs).
et puis les back up de Kirby..je les trouve totalement charmants
les reste ma foi je connais mal ou j’ai lu sans trop me retourner dessus, tout ça pour dire que c’est un personnage que je connais de par ma période de complétiste comics quand je voulais tout lire, et me convaincre que j’allais tout aimer.
avec le recul, même si je vais remiser certains trucs à la cave de mon cerveau, j’en ai gardé un certain respect pour les œuvres en général au moins pour les artistes qui gardent mon admiration éternelle.
et du coup j’ai du mal à voir ça piétiner ..
Un autre exemple dans le cinéma récent a défrayé la chronique et cela cette fois bel et bien contre lui: STAR WARS 8 DE Rhian Johnson. les fans ont hurlé et on peut se dire que sont de vilains gardiens du temple mais en même temps le réalisateur ne cesse pendant deux heures et demie de les aiguillonner au tison et cela par jeu, parce que ça le fait marrer… Pour le coup Star wars je m’en bats un peu l’œil mais je n’ai pas cru à ce film une seule seconde… On dirait la folle histoire de l’espace de Mel Brooks… (le plan sur les fers à repasser…franchement! il savait le mec que ça allait faire hurler…
Thor : The mighty Avenger par Roger Langridge et Chris Samnee, c’est vraiment délicieusement léger.
Qu’est-ce que ce serait bien si le comic de super-héros ressemblait plus souvent à ça.
Je l’ai relu il y a peu, la série fait quand même du sur-place. Visuellement impeccable, mais narrativement vide, à mon avis.
Je suis d’accord avec JB. Ça commence bien, ça tourne vite à vide et ça reste inachevé. Je n’ai pas aimé du tout malgré mon affection pour Samnee. J’en avais écrit le commentaire amazone mais je ne le retrouve pas…
Je l’ai déjà dit plusieurs fois ici, et j’ai pas le temps de développer, je reprends dans 3 minutes, mais tout comme Tornado !! ou presque…
J’essaye d’expliquer ce soir…
Vous avez tous Thor !
C’est donc un Thor partagé !
Sans déc, j’ai regardé que les deux premiers qui m’ont fait passer le temps, sans plus.
Le 3 titille ma curiosité mais je pense que je l’apprécierais davantage qu’Eddy…
Allez, on se détend tous, évitons le Thor-ticolis.
Merci de cet article Eddy à la fois profond et léger auquel je souscris pleinement. Je te trouve même bien léger avec l’Opus 1 que j’avais détesté. Une histoire chiante, des décors désincarnés, un déroulé sans surprise qui m’a fait prendre en grippe le MCU : les affiches sont répugnantes, personne ne se rappelle des musiques, il n’y a plus de réalisateur ni de performance d’acteurs. THOR 1 c’est quand même le seul film du MCU qui réunit 2 acteurs oscarisés qui n’ont rien à jouer. Comme cette pauvre Halle Berry avant eux.
Je dresse actuellement mon top 100 sur FB et aucun, absolument aucun de ces films n’y occupent une place.
J’irai plus loin : non seulement ces films me dégouttent des films de super héros mais leurs influences sur les comics m’ont vacciné contre le Marvel actuel. Je ne veux plus retrouver tous ces tocards. Rien que de voir le Tony Stark là….ça tombe bien ce soir, je vais chez le gastro.
Tout dépend du top 100 que tu veux faire. Est-ce que ça a un sens de faire un top 100 des meilleurs films ou de ses meilleurs films ou alors des films qui nous ont marqué ou alors de ses meilleurs dessins animés ? Tout dépend de l’angle de vue.
Pour ma part dans mon top 100 il y aurait des films à la con, des comédies de kung fu ou des trucs du genre qui peuvent être connes mais font passer un bon moment.
Je ne sais pas ce que tu entends par « sens » mais il n’y aurait pas que des films profonds et sérieux prout prout dans ma liste.
Après, est-ce qu’il y aurait un film du MCU dans mon top 100 ? Pas sûr. Dans le top 200 peut être^^ J’ai quand même 560 films, et sans compter ceux que j’ai vus mais pas gardés (car pas assez bons ou qui ne sont pas mon délire, là ça doit monter à des milliers)
Mais il n’y aurait pas les Star Wars non plus en fait dans le top 100.
Il y aurait Jurassic Park cela dit. Juste le 1er hein ! Il y aurait des films Alien.
Mais je ne ferais pas de top 100. Trop chiant, surtout que ça risquerait de varier au fil du temps. Surtout vers la fin. Comment choisir si tel film mérite davantage la place 101 ou 99 ? ^^
Dans mon top 5 il y aurait le 20.000 lieues sous les mers de Fleischer par contre. Parce qu’il est trop bien et aussi pour son importance sentimentale pour moi.
Thanks Boss.
J’ai voulu justement revenir sur le premier opus, un film un eu « fauché » qui nous rappelle qu’au début Marvel n’était pas encore le monstre que c’est devenu.
On a encore des plans qui cachent ce qu’on doit pas voir, un manque de figurants etc…
c’est encore humain et artisanal quelque part d’où à mon avis le choix théâtrale. une autre facteur qui me plait puisque je dois peut être le seul ici mais j’adore la scène et le théâtre.
Quant à faire un top 100 des films, en vil copieur j’ai bien pensé à t’embrayer le pas, mais je n’ai plus envie , je change tout le temps et un peu comme Matt, à part susciter l’incompréhension et la moquerie quand je vais ressortir Mr Vampire ou Police Story 3 ou encore La moutarde me monte au nez..Je ne sais pas ce que c’est un film qui a du sens. Mon film préféré entre tous sera toujours CONAN LE BARBARE.
Ah ouais Police Story 3 ? Tu le préfères au 2 premiers ? Faudrait que je le revoie tiens. Je n’en ai plus de souvenirs, à part que ça se passe sur le continent chinois et qu’il y a Michelle Yeoh.
Michelle Yeoh et une visite guidée de Kuala Lumpur…et ce fut mon premier Jackie Chan^^ Ensuite tu vois j’ai presque choisi au hasard tellement j’hésite entre les trois….
Dans mon TOP 100 (un top film qui nous ont marqué) sur Buzz Comics j’avais mis DIRTY DANCING, alors tu peux y aller.
J’aime bien les listes et les tops.
Il y a quelques années, j’avais fait un top 100 de mes films marquants.
Je viens d’aller le revoir et même si je changerais sans doute certains titres aujourd’hui, je le trouve toujours plutôt conforme à ma vision actuelle.
Ceci dit, pour éviter les effets de mode, je m’étais astreint à ne choisir que des films datant d’avant 2000.
Ce qui est bien avec ce genre de listes, c’est que tu peux faire cotoyer Chu Yuan et les frères Dardenne, George Romero et Andrei Tarkovski ou encore Russ Meyer et Jean Eustache.
Y a pas de limites.
oui c’est un peu mon esprit aussi…
sur un autre plan je ne sais pas si j’y mettrais des films d’animation parce que ben pour moi GALAXY EXPRESS 999 de RIN TARO c’est pour moi un film magnifique…
C’était sur Buzz Comics. Très bonne période et échange. J’en garde un excellent souvenir
Si je devais faire un TOP 100 il y aurait également de tout. Même des nanars je pense parce que je suis fan de certains nanars type Ed Wood ou FLASH GORDON qui ont représenté certains de mes visionnages les plus marquants tellement on s’est marré avec certains potes (culte on appelle ça). Par contre ils auraient l’étiquette « nanar » dans le descriptif, s’il y en avait un.
Ce qui est certain, c’est qu’il n’y aurait aucun film du MCU (et encore moins un frères Dardenne (je les hais de toutes mes forces, autant qu’on peut haïr le cinéma naturaliste)).
Il y aurait CONAN LE BARBARE par contre, et peut-être même un Bruce Lee. Faudrait voir… Après, Chaplin, Hitchcock, Spielberg, Edwards, Hawks, Capra, Mankiewicz, Minelli, Brooks, Tourneur, Carné, Lang, Wise, Wilder, Burton, Scott, Gilliam, Fincher, Landis, Dante, Zemmeckis, Scorcese, DePalma, Coppola, Leone, Eastwood, ils y seraient tous, c’est sûr. Et du côté plus arty, Fellini, Ferreri, Risi, Visconti, Polanski, Kazan, Kubrick, Lynch, Forman, Parker, frères Cohen, Jarmush, Boorman, (etc.) aussi.
Ah ben, moi, je pense que l’oeuvre des frères Dardenne est une des oeuvres les plus importantes du cinéma mondial de ces 25 dernières années.
Mais bon, on s’éloigne vraiment de Thor, là… 🙂
Sinon, une bonne partie des cinéastes que tu cites ont un film classé dans mon top 100.
Et beaucoup de ceux qui n’ont pu s’y frayer une place sont quand même des cinéastes dont j’aime beaucoup les films.
Bon j’ai rapidement joué le jeu et quand je dresse une liste rapido sans essayer de réfléchir ça donne ça:
1-CONAN LE BARBARE DE JOHN MILLIUS
2-L’ARMEE DES TEBNEBRES DE SAM RAIMI
3-NE NOUS FACHONS PAS DE GEORGES LAUTNER
4-LE SYNDICAT DU CRIME DE JOHN WOO
5-C’EST ARRIVE PRES DE CHEZ VOUS DE REMY BELVAUX
6-FLASH GORDON DE MIKE HODGES
7- POLICE STORY 3 DE STANLEY TONG
8-LES TONTONS FLINGUEURS DE GEORGE LAUTNER
9-DARK CITY DE ALEX PROYAS
10-LE BON LA BRUTE ET LE TRUAND DE SERGIO LEONE
11-THE CROW D’ALEX PROYAS
12-JACK BURTON DANS LES GRIFFES DU MANDARIN DE JOHN CARPENTER
13-TUCKER ET DALE FIGHTENT LE MAL
14-HEROIC TRIO DE JOHNNIE TO
15-BATTLE ROYALE DE KINJI FUKASAKU
16-SOLEIL ROUGE DE TERENCE YOUNG
16-LA PROIE D’ERIC VALLETTE
17-RING DE HIDEO NAKATA
18-L’ORPHELINAT DE JUAN ANTONIO BAYONA
19-THE THING DE JOHN CARPENTER
20-LE DERNIER TRAIN POUR GUNHILL DE JOHN STURGES
21-THE EYE DE DANNY ET OXYDE PANG
22-SHAOLIN SOCCER DE STEPHEN CHOW
23-MES CHERS VOISINS DE ALEX DE LA IGLESIA
24-SUSPIRIA DE DARIO ARGENTO
25-LA FOLLE JOURNEE DE FERRIS BUELLER DE JOHN HUGHES
26-LE COMBAT DES MAITRES DE LIU CHIA LIANG
27-CRYING FREEMAN DE CHRISTOPHE GANS
28-X-MEN DE BRYAN SINGER
29-MR VAMPIRE DE RICKY LAU
30-BATMAN RETURNS DE TIM BURTON
31-Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ? DE ZUCKER, ABRAHAMS ET ZUCKER
32- LA CITE DE LA PEUR D’ALAIN BERBERIAN
33-HELP ! DE RICHARD LESTER
34-LE MONOCLE RIT JAUNE DE GEORGES LAUTNER
34-L’EXORCISTE DE WILLIAM FRIEDKIN
35-EVIL DEAD 2 DE SAM RAIMI
36-IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE DE TSUI HARK
27-THE KILLER DE JOHN WOO
28-LE CORBEAU DE HENRI GEORGES CLOUZOT
29-JU ON DE TAKASHI SHIMIZU
30-THE MISSION JOHNNIE TO
31-INFERNAL AFFAIRS D’ANDREW LAU ET ALAN MAK
32-DELICATESSEN DE JEUNET ET MARC CARO
33-UN TAXI POUR TOBROUK DE DENYS DE LA PATELLIERE
34-LE MAGICIEN D’OZ DE VICTOR FLEMING
35-CLEOPATRE DE JOSEPH MANKIEWICZ
36-LES DIABOLIQUES D’HENRI GEORGES CLOUZOT
37-IL ETAIT UNE FOIS DANS L’OUEST DE SERGIO LEONE
38-YOJIMBO D’AKIRA KUROSAWA
39-LES ARTS MARTIAUX DE SHAOLIN DE LIU CHIA LIANG
40-LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ DE CLAUDE ZIDI
41-LA VIE DE BRIAN DES MONTY PYTHON
42-WING CHUN DE YUEN WOO PING
43-LA HORDE SAUVAGE DE SAM PEKINPAH
44-LE CERVEAU DE GERARD OURY
45-LES DOUZE SALOPARD DE ROBERT ALDRICH
46- L’ASSASSIN HABITE AU 21 D’HENRI GEORGE CLOUZOT
47-MASH DE ROBERT ALTMAN
48-UN SINGE EN HIVER D’HENRI VERNEUIL
49-RENDEZ VOUS AVEC LA PEUR DE JACQUES TOURNEUR
50-THE PRINCESS BRIDE DE ROB COHEN
51-LES AUTRES D’ALEJANDRO AMENABAR
52-DE L’OR POUR LES BRAVES DE BRIAN G HUTTON
53-AUDITION DE TAKASHI MIIKE
54-L’HOMME DE RIO DE PHILIPPE DE BROCA
55-2 SOEURS DE KIM JEE-WOON
56-CROIX DE FER DE SAM PEKINPAH
57-LE MASQUE DE FER D’HENRI DECOIN
58-LE CRIME FARPAIT D’ALEX DE LA IGLESIA
59-SARS WAR DE WANTHA TAWEEWAT
60-BIENVENUE CHEZ LES ROZES DE FRANCIS PALLUAU
61-GALAXY QUEST DE DEAN PARISOT
62-LES TRIBULATION D’UN CHINOIS EN CHINE DE PHILIPPE DE BROCA
63-LES SEPT MERCENAIRES DE JOHN STURGES
64-LE LOUP GAROU DE LONDRES DE JOHN LANDIS
65-LE SENS DE LA VIE DES MONTY PYTHON
66-MON PETIT DOIGT M’A DIT DE PASCAL THOMAS
67-SPIDER-MAN DE SAM RAIMI
68-PENDEZ LES HAUT ET COURT DE DE TED POST
69-HOUSE 2 D’ETHAN WILEY
70-HOT FUZZ D’EDGAR WRIGHT
71-DJANGO DE SERGIO CORBUCCI
72-THE RAID DE GARETH EDWARDS
73-L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE DE LAWRENCE KASDAN
74-SHANGAÏ EXPRESS DE SAMO HUNG
75-LES FRISSONS DE L’ANGOISSE DE DARIO ARGENTO
76-IMPITOYABLE DE CLINT EASTWOOD
77-LE MARIN DES MERS DE CHINE DE JACKIE CHAN
78-GLADIATOR DE RIDLEY SCOTT
79-THE CELL DE TARSEM SINGH
80-INCASSABLE DE M NIGHT SHYAMALAN
81-L’ARNAQUEUR DE HONG KONG DE WONG JING
82-TIGRE ET DRAGON DE ANG LEE
83-PITCH BLACK DE DAVID TWOHY
84-SEULE DANS LA NUIT DE TERENCE YOUNG
85-SUPERMAN DE RICHARD DONNER
86-ILS DE DAVID MOREAU ET XAVIER PALUD
87-BRAINDEAD DE PETER JACKSON
88-LADYHAWKE DE RICHARD DONNER
89-QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ? DE ROBERT ZEMEKIS
90-LE SYNDICAT DU CRIME 2 DE JOHN WOO
91-JASON ET LES ARGONAUTES DE DON CHAFFEY
92-L’HIRONDELLE D’OR DE KING HU
93-LOST IN TIME D’ANTHONY HICKOX
94-LA FOLIE DES GRANDEURS DE GERARD OURY
95- LA RAGE DU TIGRE DE CHANG CHEH
96-LA CHEVRE DE FRANCIS WEBER
97-SECRETS DE FAMILLE DE NIALL JOHNSON
98-PAYBACK DE BRIAN HELGELAND
99-LE JOURNAL DE BRIDGET JONES DE SHARON MAGUIRE
100- 2LDK DE YUKIHIKO TSUTSUMI
Ma liste.
Un seul film par réalisateur, pas plus récent que l’année 2000
Par ordre alphabétique de réalisateur :
– Robert Altman : McCabe and Mrs Miller (1971)
– Michelangelo Antonioni : Le désert rouge (1964)
– Olivier Assayas : Irma Vep (1997)
– Ingmar Bergman : Persona (1966)
– Budd Boetticher – Sept hommes à abattre (1956)
– Robert Bresson – Mouchette (1967)
– James Cameron – Terminator (1984)
– Frank Capra – La vie est belle (1946)
– John Carpenter -The thing (1982)
– John Cassavetes – Faces (1968)
– Charles Chaplin – The idle class (1921)
– Chu Yuan – La guerre des clans (1976)
– Michal Cimino – Voyage au bout de l’enfer (1978)
– Francis Ford Coppola – Apocalypse now (1979)
– David Cronenberg – Videoedrome (1982)
– George Cukor – Une étoile est née (1954)
– Luc et Jean-Pierre Dardenne – La promesse (1996)
– Jacques Demy – Les parapluies de Cherbourg (1964)
– Arnaud Desplechin – Esther Kahn (2000)
– Stanley Donen – Chantons sous la pluie (1952)
– Blake Edwards – Breakfast at Tiffany’s (1961)
– Jean Eustache – La maman et la putain (1973)
– Rainer Werner Fassbinder – Le mariage de Maria Braun (1979)
– Federico Fellini – Les nuits de Cabiria (1957)
– Abel Ferrara – Bad lieutenant (1992)
– Richard Fleischer – Les flics ne dorment pas la nuit (1972)
– William Friedkin – To live and die in LA (1985)
– Jean-Luc Godard – Bande à part (1964)
– Tsui Hark – The Blade (1995)
– Howard Hawks – L’impossible Monsieur Bébé (1938)
– Todd Haynes – Safe (1995)
– Alfred Hitchcock – La mort aux trousses (1959)
– Inoshiro Honda – Godzilla (1954)
– Hong Sang-Soo – Le pouvoir de la province de Kangwon (1998)
– Tobe Hooper – Massacre à la tronçonneuse (1974)
– Hou Hsiao-Hsien – Goodbye south, goodbye (1996)
– Sammo Hung – L’exorciste chinois (1980)
– Jim Jarmusch – Ghost dog (1999)
– Terry Jones – La vie de Brian (1979)
– Vitali Kanevski – Bouge pas, meurs, ressuscite (1990)
– Naomi Kawase – Suzaku (1997)
– Buster Keaton – Sherlock Jr (1924)
– Abbas Kiarostami – Où est la maison de mon ami? (1987)
– Takeshi Kitano – Hana-bi (1997)
– Elem Klimov – Requiem pour un massacre (1985)
– Masaki Kobayashi – Hara kiri (1962)
– Akira Kurosawa – Les sept samourais (1954)
– Kiyoshi Kurosawa – Charisma (1999)
– Emir Kusturica – Le temps des gitans (1988)
– Stanley Kwan – Center stage (1992)
– Fritz Lang – Les contrebandiers de Moonfleet (1956)
– Jack Lee-Thompson – La conquête de la planète des singes (1972)
– Sergio Leone – Il était une fois dans l’Ouest (1968)
– Joseph H. Lewis – Gun crazy (1950)
– Ernst Lubitsch – La folle ingénue (1946)
– Noémie Lvovsky – Petites (1997)
– David Lynch – Twin Peaks : Fire walk with me
– Terrence Malick – La ballade sauvage (1973)
– Joseph Mankiewicz – L’aventure de Mrs Muir (1947)
– Anthony Mann – L’homme de la plaine (1955)
– Chris Marker – La jetée (1962)
– Russ Meyer – Faster pussycat, kill, kill, kill (1965)
– Vincente Minnelli – Tous en scène (1953)
– Kenji Mizoguchi – La vie d’O-Haru, femme galante (1952)
– Friedrich Murnau – L’aurore (1927)
– Mikio Naruse – Nuages flottants (1955)
– Max Ophuls – Madame de… (1953)
– Nagisa Oshima – Contes cruels de la jeunesse (1960)
– Yasujiro Ozu – Printemps tardif (1949)
– Sam Peckinpah – Pat Garrett et Billy the Kid (1971)
– Maurice Pialat – A nos amours (1983)
– Bruno Podalydès – Dieu seul me voit (1999)
– Roman Polanski – Le locataire (1976)
– Michael Powell et Emeric Pressburger – Les chaussons rouges (1948)
– Nicholas Ray – Johnny Guitar (1953)
– Alain Resnais – L’amour à mort (1984)
– Eric Rohmer – Le rayon vert (1986)
– George Romero – Dawn of the dead (montage Argento) (1978)
– Roberto Rossellini – Allemagne, année zéro (1948)
– Pierre Salvadori – Les apprentis (1995)
– Jerry Schatzberg – L’épouvantail (1973)
– Martin Scorsese – Alice ne vit plus ici (1974)
– Kaneto Shindo – L’île nue (1960)
– Don Siegel – L’invasion des profanateurs de sépultures (1956)
– Douglas Sirk – La ronde de l’aube (1957)
– Seijun Suzuki – La barrière de chair (1964)
– Andrei Tarkovski – Solaris (1982)
– Jacques Tati – Mon oncle (1963)
– Hiroshi Teshigahara – La femme des sables (1964)
– Jacques Tourneur – Vaudou (1943)
– François Truffaut – Les deux Anglaises et le continent (1971)
– Gus Van Sant – My own private Idaho (1995)
– Dziga Vertov – L’homme à la caméra (1929)
– Jean Vigo – L’Atalante (1934)
– Wim Wenders – Alice dans les villes (1974)
– James Whale – La fiancée de Frankenstein (1935)
– Robert Wiene – Le cabinet du Dr Caligari (1919)
– Billy Wilder – Certains l’aiment chaud (1959)
– Wong Kar-Wai – Chungking express (1993)
Un commentaire pour chaque film choisi ici :
https://www.bdgest.com/forum/vos-films-marquants-t86726.html?hilit=marquants
De très intéressants choix de films, je salue tes goûts ecléctiques.
Mon Top ressemblerait un peu ça aussi dans le sens « variété » de films de différents pays et époques.
Bon il y en a certains que je ne connais pas ou que je n’aime pas dans cette liste mais c’est cool de ne pas avoir un top 100 de films uniquement américains et datant des 10 dernières années seulement^^ Comme on peut le voir chez les gamins qui semblent connaitre que des trucs commerciaux post années 2000…
Quelques films en commun mais aussi d’autres que je n’aime pas (ce qui est normal). Je vais essayer d’en faire un mais il y aura plusieurs fois des mêmes réals, des nanars et des animes aussi. Et je ne représenterai pas forcément tous les grands réals comme ça. Parce que parfois je trouve un réalisateur super intéressant (Tati ou Truffaut par exemple), mais son univers ne trouve pas sa place dans mon palmarès.
Ben ouais, en-dessous de 500, c’est très difficile. 🙂
C’est aussi une des raisons pour lesquelles j’avais décidé de ne pas aller au-delà de 2000.
Et puis, je m’étais imposé comme contrainte un seul film par réalisateur, pas de documentaire et pas de cinéma d’animation. Faudrait que je fasse un top animation, d’ailleurs.
L’idée, c’était de représenter mon parcours de cinéphile, pas nécessairement de choisir mes 100 films préférés ou les 100 films essentiels que j’ai vus (pour ce que cela peut vouloir dire).
C’est pour ça que j’avais aussi pris la peine de commenter chaque choix, parce qu’une liste brute, c’est un peu court.
Perso j’en sans doute mis sous le coup de l’émotion (un fil que j’aurais envie de revoir par exemple. J’ai pas mis de longs métrages d’animation et ça me chagrine d’une part parce que je les considère comme des films à part entière, mais voilà un top avec une quarantaine de dessins animés, ça fait pas sérieux, du coup je crois que je vais en faire un séparé.. ^^
Je ne me suis pas attaché aux auteurs du tout, pas parce que je ne les aime pas, mais parce que si je dois me forcer à caser un Kubrick, un Lynch etc…le classement au bout d’un moment ne ressemblerait pas à une sélection qui me ressemble.
il doit avoir des auteurs dedans, je ne les boycotte pas, mais je suis parti vraiment sur les films que si tu me proposerais de les regarder demain, je dis Banco!
et là en parlant je réalise que j’ai pas mis THE BIG LEBOWSKI.
Très belle liste Zen Arcade, même si je n’ai pas vu beaucoup de tes films listés, c’est déjà énorme de faire un tel boulot. En fait tu as tout écrit sur BDGEST, marrant, je n’y vais plus depuis longtemps 🙂 Je ne connais pas du tout le Scorcese dont tu parles, c’est un peu étonnant, tant RAGING BULL et GOODFELLAS sont terribles, mais je peux comprendre.
J’ai retenté Truffaut, l’an passé. J’en ai vu dix sur Netflix, mais j’ai fait l’impasse sur celui que tu cites et un autre. J’ai de bons souvenirs de L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES et LA MARIEE ETAIT EN NOIR mais ils ne les ont pas. Par contre, j’ai bien pu vérifier que je déteste Truffaut. Seuls LES 400 COUPS (pas trop mal) et VIVEMENT DIMANCHE (son dernier et meilleur à mes yeux) m’ont fait un peu plaisir. Je ne comprends pas comment ce type peut être considéré comme un génie du cinéma. LE DERNIER METRO, c’est de la daube.
Par contre j’aime beaucoup Gus Van Sant.
Intéressantes, vos listes. Mais je ne pense pas relever le défi, ma mémoire n’est plus aussi performante.
J’aime bien celle d’Eddy, très hétéroclite. Je n’en connais pas la moitié, mais j’aime la plupart de ceux que je connais. Contente d’y trouver LA CITE DE LA PEUR ^^
Pour en revenir au MCU, j’y prends un plaisir coupable. Je ne les reverrai pas tous, et certainement pas les premiers THOR, ou alors dans un souci de chronologie, un peu comme le défi que tu as fait avec Oriane.
Et si je regarde dans le MCU, le seul que j’avais vraiment envie de revoir, c’est ce RAGNAROK, Peut-être que j’ai un humour pipi-caca, mais vu que tu aimes aussi LA CITE DE LA PEUR, tu ne peux pas ne pas comprendre 😉 .
Ceci dit, oui, je suis d’accord, le Thor du MCU est très différent de celui des comics. Ce n’est pas le problème du ridicule que je n’aime pas chez Thor. Je ne le trouve pas plus ridicule qu’un super-héros en slip ou en pyjama rouge et bleu. C’est le problème du sérieux. Il m’ennuie. Et les premiers films ont bien respecté ça puisque je m’y suis ennuyée terriblement. Je ne me rappelais même pas de Darcy, que j’ai pourtant adoré dans WANDAVISION…
Je les ai regardé uniquement dans un esprit de cohésion, car le MCU est désormais un ensemble, et rater un film peut faire perdre un peu de plaisir et de compréhension aux autres.
Je crois que je l’avais déjà dit, mais quand j’ai regardé le 3, c’était vraiment en trainant la patte. Et ça n’avait tellement rien à voir que j’ai adoré l’effet de surprise, les blagues méta (et j’aime le méta, c’est vrai). Le deuxième visionnage est forcément moins intense, mais ça reste agréable. On connait les blagues à l’avance, on va sortir les répliques aussi à l’avance. Un peu comme LA CITE DE LA PEUR. On rigole parce qu’il pète sur la promenade à Cannes ! C’est complètement con, et pourtant on se marre comme des idiots.
Mais je comprends tout à fait que les amateurs du personnage se soit senti trahi qu’on ait piétiné leur héros. Mon conjoint qui n’est pas très comics a détesté. Il ne supporte pas cet aspect humoristique qui le fait sortir des films. Je suis moins négative que toi, je n’y vois pas du crachat envers les premiers films. Mais peut-être suis-je trop naïve. Je n’avais pas vu l’aspect théâtral du 1. Mais j’aime bien cette scène parodique, pour moi c’était plus de l’autodérision qu’une attaque envers les premiers films. Je suis bien obligée de reconnaître que ton point de vue se tient.
Bon sinon, rien à voir, mais on a succombé à la Tentation du Mal : on s’est pris Netflix ^^ .
Au programme très bientôt : THE WITCHER saison 2 et JE VEUX MANGER TON PANCREAS ^^ (et plein d’autres trucs aussi ! Le Mal c’est bien parfois…)
coucou Kaori bienvenue dans le coté obscure de la pop culture….Netflix c’est une prison supplémentaire… ^^
Mais JE VEUX MANGER TON PANCREAS c’est vraiment sympa…
Je ne vais pas rallonger trop la sauce sur le Thor 3, je suis très minoritaire à rejeter viscéralement ce film, toute fois, si il y a mépris dans le 3. la scène de théâtre et le « faux gant » sont balayés avec des répliques méta assez transparentes et puis quand on fait de l’auto-dérision, c’est sur soi même, Waititi se moque ouvertement de ce qui est fait AVANT lui… il y aurait auto-dérision si on avait eu des caméos de Branagh par exemple (comme dans le 1(un docteur) et 2 (un flic)).
Mais voilà j’ai dit ce que j’avais à dire, c’est tout.
Je peux très bien faire des articles bienveillants sur d’autres MCU à l’avenir (comme les Ant-man dont les enjeux modestes sont en harmonie avec le caractère bonhomme du protagoniste)
Les spider man, ben le premier m’a suffit…
^^ et puis je ne vais pas nager à contre courant de la blogosphère par plaisir…le public aime bien ces gigantesques cinématiques de jeux vidéos, tu vois bien dans mon top, que c’est pas le genre de cinéma qui me parle…