ENCYCLOPEGEEK : DICK GRAYSON
Par KAORI
1ère publication le 02/04/19 – Maj le 21/03/20
Oui, je sais. J’entends déjà les gars (sauf peut-être deux…) toquer à la porte du Patron pour manifester leur indignation : « Un article sur Robin ?? Non mais Bruce, t’as perdu la tête ? T’as trop picolé hier soir !! ». Je les imagine déjà avec leurs pancartes : « PAS LES SIDEKICKS ! PAS LES SIDEKICKS ! ». Non, pas un sidekick. Un héros à part entière, qui a su dépasser le rôle de sidekick pour se créer sa propre identité. C’est pour cela qu’il méritait bien son encyclopegeek ! Celle-ci se fera en deux parties : la première, qui est publiée aujourd’hui, est axée sur le personnage, la deuxième sera axée sur ses publications.
Pourquoi un article sur Nightwing ?
C’est très simple : chez moi, Nightwing agit comme un antidépresseur, avec son humour, son désir d’améliorer le quotidien des gens qui l’entourent, et parce que son humanité, ses valeurs et ses faiblesses me touchent.
Dick Grayson est un personnage de l’univers DC, créé en 1940 par Bob Kane, Bill Singer et Jerry Robinson, les créateurs de Batman, sous le costume de Robin, le premier sidekick, dans DETECTIVE COMICS #38.
Plus tard, en 1984, il prendra l’identité de Nightwing, dans TALES OF THE TEEN TITANS #44.
Mais avant de parler de l’évolution du personnage, un petit retour en arrière s’impose.
Les origines de Dick Grayson sont régulièrement relatées dans diverses séries et par divers auteurs. Une des meilleure reste celle de Jeph Loebb et de Tim Sale dans BATMAN : DARK VICTORY (BATMAN : VICTOIRE AMÈRE en vf).
Dick Grayson est le fils de deux grands trapézistes du cirque Haley, les Flying Graysons, avec qui il partageait l’affiche étant enfant, jusqu’à une représentation à Gotham.
Alors que le directeur du cirque refuse d’accepter la « protection » offerte par Tony Zucco, celui-ci enduit d’acide les cordes du trapèze des Graysons avant leur représentation. Les Flying Graysons se produisant sans filet pour ce numéro, ils feront une chute mortelle sous les yeux de leur fils et de Bruce Wayne, présent dans le public ce soir-là.
Cet événement fit écho au traumatisme de Bruce et celui-ci décida de devenir le tuteur légal de Dick. Ayant vu le potentiel de l’enfant, il l’entraîna et le laissa devenir Robin pour rendre justice à ses parents.
En France, Dick Grayson est peu connu sous le costume de Nightwing.
Aucun film ne l’a jamais fait apparaître, et dans la série télévisée TITANS de Netflix, il a encore le costume de Robin.
Dans l’univers des comics, ce n’est pas beaucoup mieux : alors que sa première vraie série éponyme est parue en 1995 aux États-Unis, elle reste inédite en France, à l’exception des premiers numéros sortis en février 2018, sous le label « Récit complet Batman».
La première parution française d’un titre de NIGHTWING date d’octobre 2012 avec le volume 1 de l’ère New 52 (ou post Flashpoint) : NIGHTWING : PIÈGES ET TRAPÈZES.
Pourtant, c’est loin d’être un personnage mineur de l’univers DC. Bien au contraire.
Tout d’abord, il est le tout premier sidekick à être apparu dans les comics. À l’époque, afin d’attirer davantage de lecteurs, notamment les plus jeunes, les éditeurs de DC eurent l’idée du jeune héros adolescent, faire-valoir de Batman qui apporterait une touche d’humour au comicbook. Ils y réussirent tant et si bien que les ventes des titres « Batman » furent pour ainsi dire doublées, et que Robin ouvrit la voie aux autres sidekicks (oui, je vous entends râler, au fond).
Ensuite, c’est un personnage qui est lié à la plupart des héros DC, de par son appartenance à divers groupes. Bien sûr, la « Batfamily », mais également bon nombre d’équipes dont il a été soit membre, soit leader : les Teen Titans, les Titans, les Outsiders et même la Ligue des Justiciers, qu’il a dirigée en tant que Nightwing et en tant que Batman, à plusieurs reprises.
Il a également une grande facilité à créer des liens et surtout à les garder, ce qui le connecte à beaucoup de personnages. Il n’est pas rare de le voir apparaître dans une revue le temps de quelques numéros, et vice versa.
De par son implication dans l’univers DC, il est présent dans beaucoup d’events ou crossovers, ce qui fut d’ailleurs problématique pour sa propre publication…
Parmi tous les personnages DC, au contraire de ce que pourrait faire penser son sombre costume, il est l’un des personnages les plus lumineux de l’univers DC. Il est profondément humain, compatissant, accorde une grande importance à la valeur de chaque vie. C’est un vrai héros « positif », un de ceux qui font du bien quand on les suit.
Il a également une grande facilité à accorder sa confiance, à l’inverse de son (ancien) mentor.
À l’instar de Bruce Wayne, la mort de ses parents provoqua en lui un profond traumatisme : il se sentira coupable de ne pas avoir pu empêcher leur mort en stoppant leur chute et vouera le reste de son existence à essayer d’être le filet de sécurité des personnes qu’il rencontrera, se sentant de nouveau coupable chaque fois qu’il échouera.
Mais contrairement à Batman, il possède une incroyable foi en l’avenir, ne s’appesantissant jamais sur le passé, et allant toujours de l’avant. À l’exception d’un arc que j’aborderai dans l’article complémentaire.
Il aime « faire le show ». Il est né pour être sous le feu des projecteurs, au centre du ring, dans la lumière.
Au niveau de ses compétences de combat, il a été formé par Batman, il est donc lui aussi un expert en arts martiaux, mais son plus grand plaisir, c’est d’être dans les airs.
En effet, de par ses origines de trapéziste auprès de ses parents, les Flying Graysons, il est un acrobate hors pair, le seul capable de réaliser le quadruple saut périlleux, comme ses parents. À la différence de Tim Drake ou Jason Todd (respectivement 3ème et 2ème Robin), il a un don naturel pour les acrobaties : agile voltigeur, il a un style unique, gracieux, qui le rend presque immédiatement identifiable par ses adversaires, quel que soit le costume qu’il porte.
Le fait qu’il ne possède aucun super-pouvoir rend ses aventures plus intéressantes. Il est vulnérable, faillible, loin d’être à l’épreuve des balles ou des coups de sabres, mais est très résistant à la douleur, grâce à son entrainement avec Batman.
Pour ma part, j’accroche moyennement à l’invulnérabilité de Superman ou Wonder Woman par exemple. La Ligue des Justiciers, tout ça, ça me laisse un peu de glace.
Mais voir Nightwing se lancer au même titre que ses acolytes dans la bataille me fait toujours vibrer.
Il est également vulnérable émotionnellement et est beaucoup plus spontané que Batman. Il a appris le contrôle, la préparation, mais ce n’est clairement pas son point fort, ce qui le met souvent dans des situations délicates.
C’est un personnage positif, qui manie l’humour (c’est un expert en jeux de mots pas toujours très fins, mais qui me font beaucoup rire… copain avec JP je suis sûre) afin de dissimuler un grand manque de confiance en lui, ou bien, pour changer les idées de ses partenaires de mission. Adolescent, c’est comme cela qu’il luttait contre ses angoisses face au danger, et c’est aussi ce qu’il essaye de faire, quand il est auprès des « nouveaux Robins ».
Il est qualifié d’homme sans peur, en raison des risques démesurés qu’il prend quand il est en action, mais aussi parce qu’il arrive à dépasser ses peurs.
Il y a d’ailleurs dans son costume moulant (celui de 1996, pas le costume disco !), dans ses postures sur les toits, dans ses moments sombres quelque chose qui rappelle le véritable homme-sans-peur, celui de Marvel, Daredevil. Mais ce n’est pas la seule chose qu’il empruntera à notre « tête à cornes ». Tout comme lui, il aime la nuit. Et tout comme lui, il traversera un passage à vide qui évoque fortement celui de Matt Murdock dans BORN AGAIN .
On pourrait donc dire que Nightwing est un mélange de DD, mais aussi de Spider-man, pour son humour et sa langue bien pendue lors de ses combats. Il est d’ailleurs possible de voir Nightwing suspendu la tête en bas, dans la célèbre posture du « monte-en-l’air », à certaines occasions.
Ses valeurs morales et son incorruptibilité sont telles que Dick Grayson est une des rares constantes immuables du Multiverse. Ce fut d’ailleurs l’argument de Batman dans INFINITE CRISIS, face au Superman de Terre II qui voulait remplacer la Terre « principale » par la sienne, sous prétexte que c’était une Terre pervertie avec des héros bien plus sombres. Batman lui demanda si « son » Dick Grayson était meilleur que le « sien ». Superman ne put que reconnaître que ce n’était pas le cas.
Toutefois, le personnage de Nightwing n’est pas exempt de défaut. Certains lui reprocheront son côté « joyeux drille », toujours en train de faire le pitre en plein milieu de l’action. Si on lit des comics uniquement pour profiter de l’action ou du suspense, cela peut être agaçant. Mais si le but est de ressentir des émotions, que ce soit du rire ou des larmes, alors il est fort probable d’y trouver son compte.
L’autre reproche qu’il est possible de lui faire est son attitude envers les femmes, qui pourrait vite le faire passer pour un coureur de jupons, comme à la fin des années 90, où le personnage se retrouvait à la fois courtisé par sa propriétaire, tout en cherchant à se rapprocher d’Oracle/Barbara, se consolant dans les bras de Huntress, sans parler des retrouvailles avec Starfire chez les Titans !
À vrai dire, c’est quelque chose qui m’amuse. Voir Dick se débattre avec une telle naïveté (« Ah pardon, je n’avais pas compris que tu voulais qu’on soit plus que des amis ! »), c’est assez drôle. (Bien sûr, Dick, quand une fille te harcèle depuis des semaines pour venir squatter ton canapé et regarder un film collée contre toi, c’est « juste » pour le film !) Et puis ça permet quelques scènes assez amusantes, dont une avec Batman qui aborde sa vie « sociale », et Dick qui tente vainement de se défendre en énumérant toutes les femmes qui tournent autour de lui.
On pourrait dire que c’est le revers de la médaille d’avoir trop bon cœur, il est incapable de rejeter une femme. Et puis, parfois, c’est lui aussi qui cherche à combler cette solitude qu’il a du mal à vivre.
Et effectivement, son côté « sex-symbol » est assez porté en avant. Il est même reconnu comme ayant le « derrière » le plus reconnaissable de tout DC. Vraiment. (Batgirl et Midnighter l’identifiaient comme ça quand il était espion de Spyral et qu’il dissimulait son visage…) En tant que fan de City Hunter, forcément, ça m’amuse beaucoup.
Il est également n°1 de la liste des 50 personnages masculins les plus sexys dans les comics et les mangas, faite par le site web américain ComicsAlliance en 2013. C’est sûr qu’il n’est pas désagréable à regarder dans son costume noir moulant. Oui, on ne va pas se mentir.
C’est un peu ce qu’on pourrait appeler « la cerise sur le gâteau », et je sais que beaucoup me comprendront. Mais Nightwing ne se résume évidemment pas à ça.
C’est ce mélange étonnant d’optimisme et de doute qui en font un personnage auquel je me suis très facilement attaché.
Bien qu’il ait quitté Batman pour obtenir son indépendance et son autonomie, et surtout pour prouver (à lui-même comme à Batman) qu’il était capable de se débrouiller seul, Nightwing n’aime pas la solitude. Il déteste l’ennui, a sans arrêt besoin d’être en mouvement, de jour comme de nuit. C’est aussi comme cela qu’il essaye de se vider la tête pour ne pas penser à ses problèmes. Car, en bon héros urbain avec une vie sociale, il en a quand même pas mal !
En effet, c’est un personnage qui a besoin d’être au contact des autres. Il lui faut une vie sociale. Il y exprime sa gentillesse, son besoin d’aider les autres et se retrouve très vite entouré de demoiselles à qui il ne peut pas dire non. Ce qui l’amène forcément à avoir une vie sentimentale assez compliquée.
Mais il n’y a pas qu’avec les femmes qu’il a des relations compliquées…
La relation qu’il entretient avec Batman est tout à la fois conflictuelle, complexe et intense.
Comme je l’ai dit plus tôt, Bruce est devenu tuteur légal de Dick tout en refusant de l’adopter et de se considérer comme son père, par égard pour les parents de Dick.
Pourtant, il est indéniable qu’il s’agit véritablement d’une relation père-fils qui se joue entre ces deux-là.
On y retrouve l’admiration, à la limite de la dévotion, qu’un fils peut ressentir pour son père. Dick idolâtre Bruce en tant que Batman, même s’il passera des années à clamer le contraire et à chercher à se détacher de l’ombre de son mentor.
C’est particulièrement flagrant dans le crossover BATMAN : MEURTRIER ET FUGITIF, où Dick est le seul membre de la famille (avec Alfred) à refuser d’évoquer ne serait-ce qu’une seconde l’éventualité de la culpabilité de Bruce, au contraire des autres membres de la Batfamily, plus pragmatiques, quitte à se brouiller avec certains d’entre eux.
L’arc BATMAN : MEURTRIER ET FUGITIF permet également de mettre en lumière une autre des grandes lignes de leur relation : le besoin de reconnaissance. Reconnaissance en tant que fils (Bruce Wayne vient alors d’adopter officiellement Dick Grayson quelques mois plus tôt) alors que Batman renie son identité de Bruce Wayne, comme un écho à cette reconnaissance qu’il a recherché toutes ces années : en tant que partenaire puis héros à part entière. Ceci donnera d’ailleurs lieu à un combat des plus intenses émotionnellement, entre l’ancien sidekick et son ex mentor.
On peut également mettre en parallèle ce besoin de reconnaissance avec la peur de décevoir son ancien mentor. Chaque fois qu’il sera en échec, sa première pensée sera qu’il aura échoué auprès de Bruce. Il est difficile de traduire cela en français. Dans la langue de Molière, on échoue, simplement. En anglais, le verbe « fail » signifie à la fois échouer, trahir et décevoir… : « I failed you ». Comme une sentence, une condamnation qu’il se fait à lui-même.
Le mot « fail » m’évoque également le mot « fall » : la chute. Exactement ce que traversera Nightwing lors de l’arc entourant sa dépression.
De plus, Chuck Dixon, dans son run de 1996, confrontera Nightwing à l’Epouvantail, celui-ci cherchant avec acharnement la phobie de Dick. Il finira par la trouver : c’est bien évidemment la phobie de l’échec, incarnée par le fantôme de Jason Todd, le deuxième Robin. Sa plus grand « failure/fêlure », puisque Jason Todd mourra des mains du Joker dans le costume que Dick venait de lui donner, comme une passation de flambeau.
Cette peur de l’échec vient aussi du serment qu’il a prononcé devant Batman alors qu’il était enfant. Serment auquel il est régulièrement fait allusion. Le début de la nouvelle vie de Dick. Comme une renaissance, un serment qui donna un sens à sa vie.
L’autre raison de cette peur de l’échec est la grande ambition que Batman a pour Robin. Il veut le former pour l’avenir. Pour qu’il prenne sa place en tant que Batman, y compris pour diriger La Ligue des Justiciers. Cela place donc la barre très haute, et Nightwing mit des années à se sentir digne des attentes de Batman.
Parallèlement, il existe une véritable ambivalence dans les sentiments qu’éprouve Dick pour son mentor, comme un enfant qui vénère son père, mais doit le « tuer » pour entrer à l’âge adulte. C’est ce qui se passa lorsque Dick prit le costume de Nightwing, mettant un terme à l’unité « Batman et Robin ».
De plus, en tant que membre des Titans, Nightwing aura à cœur de se comporter à l’opposé de son mentor qui est lui-même froid, taciturne et extrêmement exigeant, n’encourageant jamais ses troupes, et les entraînant comme des soldats. Dick créera ainsi une nouvelle « famille », plus équilibrée, qui lui apportera le soutien qu’il ne trouvait pas auprès de Batman.
Pourtant, avec les années, étant entré dans l’âge adulte, son caractère de leader l’obligera à se comporter de manière beaucoup plus sombre, sérieuse et autoritaire, utilisant même certains stratèges qu’il reprochait à Batman, comme les secrets, le contrôle. Il deviendra également plus méfiant. Plus d’une fois, les membres de son équipe lui reprocheront de devenir « comme Batman ».
Là aussi, on peut faire un parallèle avec une relation père-fils : après l’éloignement, le pardon et la réconciliation. Batman reste un modèle dont il s’est imprégné.
Dick a grandi et a fait la paix avec celui qui est maintenant à la fois un partenaire, un père et un ami.
Enfin, on peut parler de dévotion envers celui qu’il considère comme « le meilleur ».
Comme nous l’avons vu plus tôt, Dick est incapable de supporter que l’on ternisse l’image de son mentor, ne serait que par la pensée.
Mais au-delà de ça, il serait prêt à mourir pour lui. Chose qu’il fit au propre comme au figuré, mais j’y reviendrai dans la deuxième partie de cet article.
Du côté de Batman, celui-ci verra d’abord Dick comme un miroir de l’enfant qu’il était quand il perdit ses parents. Il le prit donc sous son aile pour éviter qu’il n’utilise cette souffrance pour sombrer dans la violence. Là où Bruce Wayne rêva d’une vengeance, Dick choisit la justice.
L’arrivée de Dick Grayson au manoir marqua un tournant dans la vie de Bruce Wayne. Le Chevalier Noir, sombre, obsédé par sa croisade, dût s’habituer à la joie de vivre infatigable d’un jeune garçon que rien ne semblait décourager. Mais surtout, il avait trouvé un allié et un partenaire pour l’aider dans sa mission.
Peu à peu, la bonne humeur de Dick apporta de la lumière, et quelques choses qui n’avaient plus paru depuis longtemps dans la vie du Justicier masqué : l’insouciance, l’optimisme, l’espoir, et peut-être même la joie.
Batman n’étant pas le genre de personnage à s’étendre sur ses sentiments, ce n’est pas dans les paroles que nous trouverons ce que représente vraiment Nightwing pour lui (bien qu’il évoque parfois la difficulté qu’il eut à accepter le passage de Robin à Nightwing).
Toutefois, il suffit de voir comment Batman se retrouve sur la brèche, prêt à basculer de l’autre côté et à renoncer à sa règle d’or, celle qui guide sa quête, comme un mantra : ne pas tuer, dès lors qu’il s’agit de Dick, comme dans INFINITE CRISIS lorsque Nightwing se met devant le rayon laser d’Alexander Luthor pour protéger Batman, et que ce dernier prend une arme à feu, prêt à tirer, stoppé par Wonder Woman.
Le même genre de scène a failli se reproduire, à mains nues cette fois, durant FOREVER EVIL (VF : LE RÈGNE DU MAL), après que Lex Luthor (décidément, celui-là…) a asphyxié Dick pour empêcher l’explosion d’une bombe reliée à son cœur. Là encore, Batman n’était pas loin de commettre l’irréparable, en laissant libre cours à sa rage.
Alfred dit à Dick qu’il était l’optimisme dans la vie de Bruce. Il est aussi dit que Robin représente l’espoir face au désespoir que représente Batman. L’ombre et la lumière.
L’élément indispensable à l’équilibre du Chevalier Noir…
Et Nightwing, c’est un petit peu ça pour moi.
Voilà toutes les raisons pour laquelle j’avais à cœur de faire davantage connaître le meilleur (dans tous les sens du terme) acrobate de tout l’univers DC.
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C’est aussi les 80 ans de Robin et de Dick Grayson cette année, non ? Notre nouvelle recrue Kaori lui rend un hommage Very Dick chez Bruce Lit.
Alors chapeau bas mademoiselle,
C’est tout à fait ça: Dick Grayson est le disciple qui s’accomplit bien plus que son mentor qui lui se morfond infiniment dans son deuil et sa mission. Dick cherche le contact plus tôt que la solitude, sa compassion lui fait avoir une vie toujours entouré… sa conception de la justice lui fait passer le concours de police afin d’être cohérent avec lui même…
son volet sentimental est aussi un élément qui me fait sourire à chaque fois…on direit même qu’il se fait avoir alors que bon…
Très bonne remarque, le fait que tout le monde le reconnait à ses mouvements et à sa grâce sans les airs et à…ses fesses, ce qui lui vaut plein de blagues dans les Titans…
Il partage une vraie relation fraternelle avec Donna des Titans qui est souvent très bien rendue…
Merci Eddy. C’est vrai que je n’ai pas développé la partie « police », mais je n’ai pas fini de parler de lui ;-).
Quand j’aurai du temps, je me pencherai davantage sur les Titans. J’ai lu les plus récents, y a trop à rattraper !!
@Kaori
si tu aimes le Dick Grayson de Chuck Dixon/Devin Grayson, je te conseille la série TITANS de cette fameuse Devin et du mésestimé Jay Faerber… c’est une série vraiment sympa et très « feel good ».
le crossover avec les Birds of Prey est un beau moment de la relation Brabara/Dick…
Laquelle ? Parce que parmi toutes les séries Titans, je suis paumée !
celle de 1999.
The TITANS par Devin Grayson et Mark Buckingham puis par Jay Faerber et Paul Pelletier.
débutant après un crossover JLA/Titans qu pour but de ramener Cyborg du bordel éditorial où il a été plongé, les Titans se reforment dans une ambiance « les beatles se reforment » ils apprènnent à retravailler ensemble, ils sont tous devenus adultes avec les vies qui vont avec (Arsenal est devenu papa célibataire d’une petite fille) et affrontent des ennemis assez neufs. comme souvent dans ce genre de séries les interactions font 50% du boulot et Devin prend son pied à ce niveau.
Cette saga se terminent sur le crossover GRaduation day qui changent les cartes:
-Une série outsider avec Nightwing en chef et le retour des Teen titans sous une forme qui donnera naissance à la série TV. les vieux Titans (Starfire, Beast Boy, Cyborg) vont encadrer les nouveaux Titans (Impulse, Wonder Girl, Superboy etc…)
Depuis il y a du avoir dix ou douze séries plus ou moins sympa. La seule que je retiens c’est celle de Dan Abnett et Brett Booth depuis Rebirth…
Je sais que Jay Faerber a repris Generation X aussi après (voire en même temps) que Larry Hama après Lobdell.
Mais par contre Bruce dit que c’est pas bien^^ (ce qui ne veut pas dire qu’il a raison mais voilà…)
Une autre série d’ados en tous cas^^
Faerber chez Marvel c’est pas ça…
c’est un gars très « classique » dans sa vision des uper héros et il n’a pas trouvé sa place chez Marvel.
il a repris les Titans pour un run fort honorable et il s’est fait remarquer sur ses propres titres images:
NOBLE CAUSES qui mélange un peu dynastie princière et super pouvoirs dans un des très rares titre Post-modernes souriants revisitant les poncifs du genre comme si c’étaient des « people ».
DYNAMO 5 est lui aussi vachement fun sur un un Superman infidèle qui a des gosses partout. le jour où il meurt, ses gosses héritent chacun d’un de ses pouvoirs…
ses situations rocambolesques sont enlevées et ses dialogues sont fort plaisants.
Très bel article, bravo.
Nightwing est bien le ciment du DCU post Crisis. Quel dommage que l’éditeur sache si peu quoi faire de lui depuis une quinzaine d’années.
Je rêverai d’une série road trip où il tournerait avec un cirque, redresserait des torts, et découvrirait l’âme de l’Amérique.
un truc à la Green Arrow/Green Lantern?
bonne idée…
mais il faut un solide cast parce que c’est pas un solitaire…
Un casting tournant, ça serait bien ; un intervenant différent à chaque story arc.
Une fois Roy, une fois Damian, une fois Barbara…
ne tente pas le fan-fictioner en moi! 🙂
Le rêve…
Les meilleurs « Nightwing » sont quand il est en duo avec eux : Roy, Damian, Barbara : comme Eddy, tu vends du rêve, là !!
Au départ Damian me sortait par les yeux…
mais j’ai bien aimé la relation qu’il avait avec Dick…le seul qui finalement parvient à le cadrer…
Les autres…. Jason fait pour moi double emploi et Tim n’a plus eu d’histoire inintéressante depuis les New 52…
Barabara est mon perso préféré.
Ho, Tim a été très, très bien servi dans la série Detective Comics de la période Rebirth. C’était super !
Après, oui, je pense qu’un titre sur Nightwing qui alternerait les team-ups, ça serait une vraie bonne idée. Comme Spider-Man était le coeur de Marvel Team-Up, Nightwing a complètement le profil chez DC pour faire de même.
Et, je le répète, mais ce principe que le gamin du cirque « tourne » dans le pays pour plonger dans ses problématiques, ça aurait un sacré sens, en plus d’être porteur d’histoires.
La pire chose à faire de Nightwing, c’est de le coincer quelque part.
A Gotham, c’est une horreur, il fait doublon, ça ne fonctionne pas. A Blüdhaven, ça passait, car il était seul à gérer, mais Nightwing est paradoxalement un pilier de la Batfamily, mais qui doit la fuir pour exister.
Encore un excellent article très bien amené Kaori
j’apprécie beaucoup cette analyse de l’un de mes personnages favoris du Batverse.
Pour dire à quel point il est réussi et qu’il est boute-en-train, je recommande à tous ceux qui ne l’ont pas encore fait de jouer au jeu Batman Arkham Knight, et notamment le DLC où l’on joue le rôle de nightwing qui doit empêcher le pingouin de s’évader du commissariat. Les dialogues sont vraiment rigolots tout en restant sérieux à la fois, et entendre le Pingouin dire régulièrement des phrases du style « Dégage le beau gosse » est un vrai gourmet 😀
Merci Manu ! J’apprécie les compliments :-).
Je ne suis pas jeu vidéo, mais on ne sait jamais ;-).
N’étant pas un fan de DC ni des personnages sidekick, je n’ai jamais suivi ce personnage.
Je sais qu’il est devenu un perso solo ensuite, mais le fait est que, par pur hasard, j’ai baigné dans Marvel toute ma vie mais pas dans DC. Et aujourd’hui que j’en ai un peu marre des univers vastes et partagé, je n’ai plus vraiment envie de me plonger dans DC. Sauf pour quelques comics de Batman indépendants du reste, ce genre de trucs.
Donc Nightwing me laisse complètement de marbre^^ Et si en plus il n’y a presque rien en VF…
Mais ça n’empêche pas que j’ai appris des trucs et que ton article est bien développé.^^
Merci Matt, je savais que tu n’adhèrerais pas, ton message me fait donc très plaisir !
Je ne cherche d’ailleurs à convaincre personne de se mettre à sa lecture, mais de rétablir un peu les choses pour casser sa mauvaise réputation qu’il ne mérite pas.
Cet article m’a donné l’impression de retrouver un ami perdu de vu depuis quelques temps (je ne lis plus sa série depuis plusieurs années), mais que je connais très bien. J’ai retrouvé toutes les spécificités du personnage que j’ai pu suivre au fil des années, et de nombreuses aventures : la relation père-fils, le besoin d’être à la hauteur, le rayon de soleil dans de vie de Bruce…
L’article m’a également permis de découvrir des facettes du personnage que je n’avais jamais considéré sous cet angle : un des premiers sidekicks de l’histoire des superhéros, un superhéros bien connecté aux autres du fait de sa relation avec Batman, un individu plus enclin au relationnel que son mentor. Merci beaucoup pour ce portrait très juste et pénétrant de ce personnage important et unique.
Contente que ça t’ai plu.
Je partage ton avis : rien n’arrive à la hauteur de ce qui a été fait par Dixon et Grayson (même si tout n’est pas bon).
Pour ma part, j’aime trop ce personnage pour le laisser tomber, je continue en attendant.
Si seulement on pouvait avoir une édition VF de la première série…
Et bien, moi qui déteste les sideckiks, et surtout chez Batman, voilà que je ne suis pas loin de changer d’avis après lecture de l’article ! 🙂
En règle générale, je fuis toute histoire de Batman dans laquelle il n’est pas tout seul (ma formule préférée étant d’écrire que je veux voir « le Batman originel, solitaire et mystérieux, sans ses douze Robin, ses huit Batgirl et ses cinq batmites »…), c’est dire !
Maintenant il m’est arrivé de me faire piéger et d’aimer lire une histoire avec Robin, notamment dans Dark Victory où ses origines sont tellement magnifiquement réécrites. J’ai également adoré les mini-séries publiées dans ROBIN YEAR ONE (que j’ai chroniqué ici : http://www.brucetringale.com/family-business/ ). Donc rien n’est complètement perdu pour moi, d’autant que j’aime beaucoup Chuck Dixon, lui qui a écrit l’essentiel de la vie de Dick Grayson en solitaire. Si c’était publié en VF, je pourrais éventuellement tenter la lecture.
Ton article a donc très bien fonctionné sur moi, malgré quelques petits élément parfaitement rédhibitoire pour ma grille de lecture, comme par exemple le fait que ce soit un joyeux drille qui fait des blagues : Aouch ! Je ne suis pas du tout le bon public pour ça. En règle générale, je déteste quand Spiderman fait ça et, bien qu’il demeure l’un de mes superslips préférés, toutes ses sagas que je garde sont celles où il arrête de faire le couillon… Je ne suis pas fan du tout de l’humour dans les comics. Ça ne marche pas sur moi, à part quelques exceptions (Alan Moore, Garth Ennis, notamment).
Et puis le passage sur les plus belles fesses de l’univers DC… La vache, il faut bien être une femme pour le placer celui-là ! (mais c’est cool, ça m’a fait marrer ! 😀 ).
J’attends donc impatiemment ton article sur les arcs narratifs marquants. Bravo, tu as bien réussi ton coup ! 🙂
Le truc c’est que je doute que les dessinateurs dessinent ses fesses d’une manière différente de tous les autres héros^^
C’est comme les femmes, au final elles sont toutes dessinées pareilles. Donc en trouver une « plus belle »…bah…c’est hard. La plus classe, le plus beau look, éventuellement (la coiffure et la mèche blanche de Rogue, l’exotisme des couleurs de peau bleue, verte, tout ça^^)…mais s’il fallait choisir « la plus belle poitrine »…eeeuuh…
*gros silence*
Ou alors Power Girl…ahem…
@Matt : Power. Girl est imbattable lol.
Ha ha, mais le coup des fesses, c’est pas moi qui le dis ;-).
C’est une joke qui revient régulièrement, même dans la série Grayson, avec des étudiantes qui avaient donné un prénom à chacune de ses fesses. Ça m’a bien fait marrer parce que j’ai fait pareil quand j’étais au collège ^^;;;
Y a plein de petits moments rigolos, qui marchent bien sur moi.
Pour le côté blagueur, c’est quelque chose qu’on retrouve surtout dans les crossovers ou les passages chez des copains.
En solo, c’est moins marqué.
Du coup ça me remotive pour reprendre la suite, que j’avais lâché depuis presque une semaine.
Contente d’avoir réussi mon coup, c’était pas gagné (j’avais déjà remarqué ta phrase sur les 12 Robins, qui m’avait bien fait marrer, mais qui me faisait penser « nan mais un article sur Nightwing, ils vont hurler, ne fais pas ça pauvre folle » 😉 )
D’ailleurs, sans le soutien de Bruce, il serait resté au chaud sur mon PC, cet article !!
Ah oui alors par contre, ne pas espérer me faire lire du Teen Titans. J’ai en sainte horreur ces équipes old-school de superslips ados kitsch. Non là ÇA VA PAS ETRE POSSIBLE !!! (le mec qui hurle tout seul devant son PC ^^).
En règle générale, de toute manière, je n’aime pas les équipes de super-héros, surtout s’ils sont en costumes trop flashy ultra-kitsch (comme souvent chez DC), surtout si ce sont des personnages de seconde zone au charisme d’huître (comme souvent chez DC), et surtout si ce sont des ados. Bon… j’ai adoré les Runaways de Vaughan (mais ils n’ont pas de panoplie ! 😀 ), et même les Young Avengers d’Heinberg, mais là, dans les deux cas, c’est carrément la super grande classe niveau écriture, ça sort des sentiers battus (= autre chose que vilains + baston + soap + vilain + bastons + soap), et les personnages envoient du bois niveau charisme (enfin pas tous mais certains carrément).
Je ne sais pas trop si je peux dire un truc pertinent à ce sujet.
dans le cadre bien régulé du mainstream, ni révolutionnaire ni « rabaissant », je dois dire que DC est champion.
Il n’ont jamais vécu de révolution du type « Marvel Knights/Quesada/Jemas mais ne sont jamais tombé dans le comics LOL/Meta/débile à la Deadpool…
Je peux lire du DC des années 90-2000-2010 sans trop sourciller…
la politique éditorial est plus « terre à terre » avec un univers à la fois profondément plus complexe et donc plutôt intimidant mais plus facile d’accès.
le comics Nightwing m’a bien plu, les Birds of Prey aussi, la Batgirl de Puckett et Damion scott est une petit bijou (tiens donc, ça me donne une idée…).
Parfois quand je vois des gens s’infliger du Bendis pendant des années, du Soule et j’en passe jusqu’à la douleur et de les voir râler sans arrêt…
J’ai changé de crèmerie et j’ai découvert pleins de titres des plus étranges aux plus convenus…
Bon par contre les New 52 m’ont pas mal débouté mais ça laisse quand même tout un pan de trucs sympas…
Ce qui prendrait un caractère tout à fait parlant pour cet acro..bate!
Dommage ! Un calembour en moins pour le prochain FR.
Pour le reste je tiens à féliciter Kaori pour ce toujours difficile 2e article qui a toute les formes d’un dossier de référence sur le personnage. Je pousserai la métaphore jusqu’à faire dire à Kaori : Nightwing c’est moi !
Ce qui pose deux étranges inconnues à l’équation :
-La première, si Kaori est Robin, qui est Bruce ? (c’est ce que je me demande tous les matins)
-La deuxième si Kaori est Nightwing, il est étrange qu’une femme s’appelle Dick…
C’est en tout cas subtil ce numéro d’équilibriste que tu nous offres Kaori avec ce Sidekick qui prend progressivement sa place en même temps que tu prends la tienne dans notre équipe. Il est très envisageable que d’ici peu tu prenne la tête de jeunes titans avec Eddy et Pierre. Matt ? Je ne sais pas s’il est dirigeable ce gars là 🙂
C’est toute la passion , l’empathie et la sensibilité de Dick Grayson qui rejaillit sur toi en miroir et il m’est plus agréable de te lire lisant Nightwing que de vouloir le faire, ne goûtant que très peu à la mythologie de Batman. J’ai souvenir que Miller définissait Robin comme toi dans son DKR : ma petite clé à molette . Il retrouve d’ailleurs le sourire le vieux Bats en engageant la jeune Carrie sur le poste.
Bravo en tout cas et en route pour le toujours moins difficile 3ème article.
Et Miller pulvérise Dick Grayson dans Dark Knight Strikes Again puis All-Star Batman & Robin, the Boy Wonder ; haha.
Super article, merci!
Là où je trouve le personnage de Dick réussi c´est qu´il illustre ce que DC a toujours su faire au contraire de Marvel, c´est à dire créer des sidekicks qui remplacent le héros sans que ça ne gêne personne.
Au contraire à chaque fois que Bruce a du abandonner le costume pour divers raisons, c´est tout naturellement que Dick lui a succédé.
Et jamais le public n´a eu à redire parce qu´il s´est depuis longtemps attaché émotionnellement à ce gamin acrobate.
Je trouve d´ailleurs que le deuxième passage de Dick en Batman est peut être le meilleur run de ces dernières années.
Scott Snyder a notamment selon moi écrit ses meilleures histoires sur Batman avec Dick sous le costume, en particulier Black Mirror.
Le personnage de Batman devient moins froid, moins psycho et plus humain et attachant.
Beau portrait et belle déclaration d’amour à ce personnage !
En ce qui me concerne, j’aimerais bien l’aimer davantage. A une époque où je lisais plus de reviews et de blogs en VO, l’affection du lectorat pour ce personnage était assez notable.
Mais en VF, comme il n’est pas sorti beaucoup de choses sur lui, à part peut-être ses apparitions dans les Teen Titans, Dick Grayson / Nightwing reste quand même avec l’étiquette de sidekick et quelque part, malgré tous ses « accomplissements », il reste toujours dans l’ombre de son mentor. La multiplication des Robin a également dilué sa spécificité. Il reste le premier Robin, mais bon, ça fait pas forcément plus rêver que le titre de « premier stagiaire ».
Le souci, c’est que Bruce Wayne ne mourrant jamais vraiment, ou pas longtemps, « l’évolution » de Dick reste illusoire ou du moins limitée. Il n’est certes plus le jeune apprenti/protégé mais il ne sera jamais non plus le prochain/nouveau Batman définitif. C’est entre autres pour cela que j’ai du mal à m’intéresser à ce personnage. Il fait partie de la famille, c’est bien de l’avoir dans le décor mais des histoires centrées sur lui… ça me tente pas des masses.
J’ai lu Black Mirror mais ça ne me laisse quasiment aucun souvenir.
A la limite, il y avait le run de Morrison, quand Dick remplaçait Batman et devait tutorer Damian. Avec une scène intimiste où Alfred venait conseiller Dick en lui suggérant d’aborder cette charge simplement comme un nouveau rôle à endosser / une nouvelle représentation à assurer…
Enfin, pour les ressemblances avec DD, il y a aussi l’utilisation de bâtons d’escrime, qui rappellent le billy-club du diable rouge !
Tu me donnes envie de relire le run de Morrison car je me souviens de ce passage mais pas aussi précisément que toi…
Oui c’est un bon run, tant que Morisson est à la barre. La dynamique Dick-Damian marche vraiment bien.
Et merci pour le retour, Cyrille, ça fait plaisir 🙂
Merci à tous pour vos messages tous très sympathiques et encourageants.
@JP : bien vu pour les bâtons d’escrime !
Et oui, le run de Morrison est un de mes préférés.
@nem : effectivement, la deuxième fois où il porte le costume est bien plus appréciable. D’abord parce qu’il doit faire face à la mort de son mentor, et que c’est magnifiquement bien scénarisé et illustré, ensuite parce qu’il s’éclate pour la première fois sous le costume, et que c’est drôle et rafraîchissant à voir !
Et sa relation avec Damian est intéressante.
@Eddy : pareil, Damian, sans Dick, il me gonfle. Y a qu’avec Dick qu’il montre un peu d’humanité.
Tim, je n’accroche pas trop, trop cérébral pour moi, sans doute.
A la limite Jason, ça peut passer.
Mais la mieux après Dick, c’est Barbara ;-).
@Omac : tu m’épates toujours avec ton art de faire des jeux de mots tout en développant des sujets sérieux.
Une déclaration d’amour trop longtemps retenue : tu ne crois pas si bien dire.
Mais ce n’est pas qu’une déclaration à Nightwing. Il y a tout plein de choses qui se sont jouées dans l’écriture de cet article.
Il y a une déclaration de confiance, envers vous la Bruce Team.
Il y a une déclaration envers moi aussi : oser me dévoiler.
Et des tas d’autres choses encore…
@Bruce :
Moi, Nightwing ? Tu ne m’as jamais vue sur un trapèze ;-).
Et à la tête des Teen Titans ? C’est marrant mais suite à ton mail d’hier soir, je me voyais plutôt en Kitty Pride débarquant après la saga du Phénix Noir…
Et diriger Matt ???? Ha ha ha ha !!! (Nan mais je t’aime, Matt, t’es juste totalement incontrôlable 😉 ).
Plus sérieusement, que dire ? Tu sais lire entre les lignes. Tu as cette sensibilité qui te permet de voir les gens juste avec des mots.
Je pourrais encore m’étaler, mais ce n’est pas nécessaire… Alors, juste : Merci…
Merci Kaori pour la présentation approfondie d’un personnage que je ne connais que peu ! Je viens de vraiment le découvrir dans la série TITANS de Netflix, puisque je n’ai jamais regardé le dessin animé ni même lu ces comics.
Tu expliques parfaitement pourquoi ce personnage mérite d’être plus aimé et tu le vends bien ! Je vais voir du côté de ton second article pour voir si quelque bd me taperait dans l’oeil.
En tout cas merci pour l’encyclopegeek !
La BO : du bon Sabbath.