Encyclopegeek : Big Bang Theory
Un article de PATRICK 6
1ère publication le 24/06/22- MAj le 15/04/24
Extrait d’une conversation lors d’une soirée bien arrosée :
Elle : Hey ! Puisque tu aimes STAR TREK tu devrais regarder BIG BANG THEORY !
Moi : Hum mouais j’suis pas sûr, hips, la série est très cotée dans la Geekosphere, mais les rires en boite, moi, t’sais, hips, c’est vraiment pas ma tasse de vin, hips !
Elle : Ne t’inquiète pas, la série est très drôle et tes propres rires couvriront ceux du public !
Moi : Bon, ok, ok, deal ! Hips ! J’essaierai à l’occasion. Passe-moi la bouteille en attendant…
Une gueule de bois plus loin, toujours pas convaincu, j’ai néanmoins tenté ma chance. Bien m’en a pris, puisqu’en un temps record j’ai enchainé les 12 saisons, à raison de 3 ou 4 épisodes par soirée.
L’addiction absolue, totale et immédiate.
Dès lors je n’ai eu qu’une seule mission : tacher de traduire cet amour pour cette série à travers un article.
Commençons par le factuel : la série s’étale sur 279 épisodes de 22 minutes chacun. Créée par Chuck Lorre et Bill Prady, elle sera diffusée de septembre 2007 à mai 2019.
La série s’inscrit dans la plus pure tradition des Sitcoms américains. Bon alors je vous vois venir, vous allez me dire : Hey les Sitcoms ça existe encore !? Il faut croire que oui, puisque le genre a encore été utilisé récemment dans la série WANDA VISION . Pour ceux qui auraient besoin d’une update, sortez vos cahiers et veuillez noter (j’ai appris par cœur la page Wikipedia) : Apparues dans les années 50, les Situations Comedys (comprenez Comédies de situations) sont, comme leur nom l’indique, des séries tournées vers l’humour. Afin de réduire les coûts de production elles ont généralement un nombre très limité de décors, parfois même un seul, genre le salon d’une collocation (FRIENDS attitude).
Le plus souvent les Sitcoms sont enregistrés en public, ainsi les « rires en boite » sont authentiques. Euh, enfin, authentiques, c’est une façon de parler, car avouons-le, le son est souvent mixé – traduisez trafiqué – selon la volonté du réalisateur, afin de souligner tel ou tel passage de l’épisode. D’où l’impression de rires surfaits (ou alors l’audience prend de la drogue. Au choix).
Dans les cas (peu nombreux) où un tournage en extérieur est nécessaire, la scène est filmée préalablement, puis diffusée sur un écran au public habituel de la série, afin que leurs réactions soient enregistrées, comme d’habitude, en direct.
Pour BIG BANG THEORY (BBT) les scènes de chaque épisode sont filmées chronologiquement et demandent généralement une journée de 3 à 5h de tournage. Le public a donc l’impression d’assister à une longue pièce de théâtre et se retrouve, de ce fait, impliqué dans l’histoire. Ajoutez à cela un chauffeur de salle très efficace et vous obtiendrez une audience chauffée à blanc, ultra motivée, et prête à rire à gorge déployée… toutes les 30 secondes ! (Normalement, c’est le moment de l’article où tous les lecteurs font Aaaaah et applaudissent à tout rompre, avant d’enchainer sur les pubs. Dont acte)
Juste une soirée typique chez les Geeks.
Après le carton interplanétaire de la série FRIENDS (1994-2004), on pense le Sitcom voué aux redites plus ou moins pertinentes (comment se renouveler ou simplement égaler ce succès ?) Qu’est ce qui a motivé les pontes de CBS pour lancer leur propre Sitcom, mettant qui plus est des Geeks en scène ? Elémentaire mon cher Watson : les temps ont changé, les ringards d’autrefois sont devenus les nouveaux cools ! Geek is the new sexy ! Le phénomène a envahie Hollywood, tout d’abord par des adaptations cinématographiques « libres » comme les BATMAN de Tim Burton (1989 et 1992), puis indirectement avec MATRIX (1999), avant la déferlante des films Marvel commençant avec les X-MEN de Bryan Singer (2000), puis le SPIDERMAN de Sam Raimi (2002), puis, puis, puis… Vous connaissez tous la suite, pas la peine d’en faire des tonnes.
Ce n’était donc qu’une question de temps avant que la télévision ne s’empare du phénomène à son tour…La culture Geek enfin mise en lumière. Bienvenue dans la Théorie du Big Bang !
Lorsque la série débute on découvre Leonard Hofstadter (Johnny Galecki) et Sheldon Cooper (Jim Parsons) deux physiciens surdoués. Tous les deux sont de parfaits adulescents inaptes aux relations sociales. Ils vivent ensemble en colocation à Pasadena (Los Angeles). Geeks invétérés, ils passent leur temps à organiser des STAR TREK-thons, à lire des comics, à jouer à des jeux vidéos, ou à enchainer le plus références geeks possibles en un minimum de temps, etc…
Leurs seules fréquentations suivies se limitent à deux collègues scientifiques travaillant sur le campus de leur université. Il s’agit d’Howard Wolowitz (Simon Helberg) et de Rajesh Koothrappali (Kunal Nayyar). Ils sont respectivement ingénieur physicien et astrophysicien. Il va sans dire que ces deux-là sont aussi inadaptés aux rapports sociaux que leurs deux comparses.
Leur routine Geekienne est perturbée par l’arrivée de Penny (Kaley Cuoco) qui aménage sur le même palier. Léonard est immédiatement sous le charme et tentera, dès ce moment, de la séduire ! Pour ce faire, il l’intégrera à son groupe d’amis (avec qui elle ne partage pourtant aucune référence culturelle). Ce jeu de la séduction, on le devine aisément, s’étalera sur 12 saisons.
On l’aura compris l’ensemble de la série repose uniquement sur ses personnages. L’action, le suspens ou les effets spéciaux ne sont absolument pas conviés à la fête (absence de budget oblige). Tout est basé sur la personnalité des protagonistes, leurs interactions, et surtout sur les rapports affectifs qu’entretient le public avec eux !
Etonnement, on pourrait imaginer qu’une série aussi référencée et pointue, serait boudée par le grand public, mais c’est exactement le contraire qui se produisit ! La série remporta un franc succès (ces 12 années d’existence en sont la preuve) et toucha une audience très large, s’étendant bien au-delà du milieu geek !
Une belle performance, quand on sait que la plupart des répliques de Sheldon échappent totalement au grand public ! Le charme de la série ne se limite donc pas à du fan service et ne s’adresse pas uniquement à une population ne cherchant que le miroir d’elle-même !
Détaillons à présent le casting : Si le show était supposé tourner autour initialement du duo Leonard/Sheldon, c’est rapidement ce dernier vers lequel tous les regards se tourneront !
On pourrait dire, selon la formule consacrée, que le personnage est bien trop intelligent pour son propre bien ! Après une saison 1, où il apparait presque gentil (on se comprend hein), Sheldon se révélera rapidement totalement nombriliste, croulant sous les TOC, volontiers hautain et méprisant envers tous ceux qu’il juge moins intelligents que lui (c’est-à-dire la terre entière, à part Stephen Hawkins). Si totalement dénué d’empathie qu’il en devient remarquable ! Sorte d’incarnation superbe du syndrome d’Asperger, rongé par ses troubles obsessionnels compulsifs, il ferait le bonheur de tous les psychiatres du monde ! Du reste comme il le dit souvent : « Je ne suis pas fou, ma mère m’a fait passer des tests ». On peut, cependant, douter de cette affirmation lorsque l’on sait qu’il a fait signer un contrat de location de l’épaisseur d’un bottin à Léonard (incluant un code de réactions en cas d’invasion extraterrestre), qu’il a calculé sa place sur le canapé du salon à base d’équations mathématiques, et qu’il considère le sexe comme une pratique aberrante et illogique. (Ce type est fou, c’est clair)
Mais, contre toute attente, on ne peut pas s’empêcher d’aimer ce personnage qui mérite clairement des baffes !
Le second protagoniste est Leonard Hofstadter. C’est en 2003 qu’il emménage dans l’appartement de Sheldon. Comparé à son colocataire, Leonard est un modèle d’équilibre et de raison ! (Il faut dire qu’avec un référentiel pareil…)
Bien que fondamentalement geek, il fait bien plus d’effort que Sheldon pour paraitre « normal » et avoir un minimum de vie sociale (surtout si c’est le prix à payer pour séduire sa charmante voisine de palier, Penny).
Malgré les commentaires de Sheldon, souvent négatifs à son encontre, Leonard n’en reste pas moins un scientifique brillant reconnu par la communauté scientifique. (Il a notamment été choisi par Stephen Hawking lui-même pour une mission en mer du Nord).
La mère de Leonard est une psychiatre et une neuroscientifique. Elle est une sorte de Sheldon au féminin, psychorigide à l’extrême, elle a élevé son fils comme une sorte d’expérience psychanalytique, où l’enfant est supposé mériter l’amour de sa mère. Froide comme un iceberg et amicale comme une mante religieuse. On imagine aisément les dégâts sur sa progéniture face à une mère aussi castratrice.
Vient ensuite Penny (Penny tout court, on en reparlera plus bas). Elle apparaît dès le premier épisode, comme la nouvelle voisine de Sheldon et Leonard. Elle est venue à Los Angeles dans l’espoir de faire carrière en tant qu’actrice. En attendant que la gloire vienne frapper à sa porte, elle travaille comme serveuse au restaurant The Cheesecake factory. Lors de sa première rencontre avec le duo d’amis elle leur demande de récupérer sa télévision restée chez son ex-petit ami. Leonard et Sheldon rentreront sans télévision mais surtout sans leur pantalon…
Délurée et exaltée, elle apparaîtra initialement de façon un peu superficielle, avant de gagner en profondeur au fur et à mesure des saisons.
Pour donner plus d’épaisseur à ce trio, deux personnages leurs sont ajoutés. Tout d’abord Howard Wolowitz. Il est ingénieur au département de physique appliquée à l’Université de Caltech. Il est régulièrement moqué par ses amis car il est le seul à ne pas être titulaire d’un doctorat. Il vit encore chez sa mère (qu’on ne verra jamais durant toute la série, cette dernière semblant ne s’exprimer qu’en hurlant à travers les murs). En bonne caricature de la mère juive, elle est extrêmement possessive avec son fils et leurs rapports frisent souvent l’inceste.
Outre d’être perpétuellement en rut, Howard a comme particularité d’arborer des tenues chatoyantes et a, notamment, une collection de boucle de ceinture pour le moins impressionnante ! Une ceinture piano, batman, gameboy, etc…
Vient, enfin, son meilleur ami (le seul d’ailleurs) : Raj Koothrappali. Originaire d’Inde, il est issu d’une famille extrêmement riche, qu’il a quitté pour poursuivre ses études aux Etats Unis. Il n’est capable d’adresser la parole aux femmes que s’il est sous l’emprise de l’alcool. (Nous connaissons tous quelqu’un comme ça, n’est-ce pas ?)
Sa tenue vestimentaire, autant que son attitude, laissent supposer une homosexualité non assumée. En tous cas l’ambiguïté de sa relation avec Howard le fait clairement penser.
A ses 5 protagonistes viendront se rajouter 2 autres personnages clés, à partir de la saison 3, mais je vous laisse le soin de les découvrir par vous-même, histoire de ne pas spoiler la série !
Sheldon + Spock = mon épisode préféré. Une équation très simple.
Initialement Chuck Lorre et Bill Prady, les créateurs de la série, avaient prévu d’appeler le show LENNY, PENNY AND KENNY. Deux changements de prénoms plus loin, un premier pilote est réalisé. Il montre un Sheldon pas encore asexué (il a couché avec une collègue lors d’une convention Star Trek – Ce qui se passe dans une convention Star Trek reste dans une convention Star Trek) et Penny est interprétée par une actrice différente. Elle vient de se faire larguer par son petit ami (qui, par pure étourderie, a oublié de lui dire qu’il était marié) et elle se retrouve donc provisoirement SDF. Leonard et Sheldon troublés par son décolleté et répondant à «un besoin impératif de défendre une femelle fertile» lui propose un repas (puis un toit)…
Les responsables de la chaine reconnaissent le potentiel d’une série mettant en scène des Geeks, mais la formule présentée les laisse perplexes. Les scénaristes sont contraints de revoir leur copie. Des acteurs sont changés, des personnalités redéfinies, des décors modifiés, avant de tourner un nouveau pilote. Le reste est appartient à l’histoire…
Avertissions cependant les néophytes qu’en regardant la première saison ils pourraient bien être désagréablement surpris ! Bon d’une part, il faut bien avouer que les susdits rires en boite risquent fort de décontenancer les non-initiés (voir les agacer), tant les réactions du public paraissent parfois outrées par rapport au comique réel de la situation ! Quoi qu’il en soit, cette désagréable impression s’estompe avec le temps et l’on s’habitue tout simplement aux rires intempestifs, jusqu’à simplement ne plus les entendre.
Par contre, un second malaise pourrait bien vous saisir, vous amenant à vous demander : « Hey c’est-y pas que le Patrick 6 nous a survendu cette série, certes sympathique, mais cependant assez anecdotique ? » Et, en effet, force est de constater que la première saison est loin d’être la meilleure et que la série n’a pas encore trouvé ses marques. La mise en scène est encore maladroite, l’humour est déjà présent, mais les situations sont souvent alambiquées et un poil lourdingues.
De plus, pour un spectateur de 2022, le début de la série paraitra parfaitement étonnant, car non encore formaté aux standards politiquement corrects de notre époque ! Jugez plutôt : certaines blagues sont ouvertement sexistes, Penny apparait nunuche et caricaturale à souhait dans le genre blonde à forte poitrine. Elle est, d’ailleurs, le seul personnage principal de toute la série à n’avoir aucun nom de famille ! Elle n’obtiendra un vrai nom qu’en se mariant ! Ouch ça pique ! Les féministes sont en PLS. Sans compter, qu’en plus, certaines blagues portent sur l’origine ou la religion des protagonistes et, là, c’est les wokistes qui font des malaises !
Rappelons, donc, si besoin est, que BBT est avant tout une comédie et ne se prétendant ni réaliste, ni représentative. (Non les Geeks ne sont pas tous des fous géniaux, ou des frustrés aigris. Même si j’en connais certains qui collent à ces descriptions). Bref la série n’est pas une étude sociologique, mais simplement une comédie avec des personnages, certes parfois un peu caricaturaux, mais toujours attachants, étonnants et surtout drôles.
Bref BBT prendra son temps pour trouver sa place et son style. Un effort sera demandé aux nouveaux venus pour totalement s’imprégner de l’esprit de la Sitcom, dont le complet potentiel n’apparaitra vraiment qu’en saison 2.
L’une des incroyables performances de ce Sitcom réside dans son nombre hallucinant d’invités prestigieux ! Pendant les 12 années de règne de la série, BBT était simplement The Place To Be pour tout le gratin de la geekosphere ! Lister les personnages célèbres ayant fait une apparition dans la série est presque impossible ! Quoi qu’il en soit citons malgré tout : Neil Gaiman, Stan Lee, William Shatner, Leonard Nimoy (la voix seulement), Wil Wheaton (invité plus que régulier de la série), Bill Gates, Christopher Lloyd, Kevin Smith, Adam West, Stephen Hawking, George Takei, Carrie Fisher, Mark Hamill…
Un palmarès impressionnant pour le moins !
Un Top 10 (très) subjectif des Guests stars de la série
Enfin je ne peux qu’insister sur le fait que vous ne devez PAS regarder la série en Version Française ! En effet la VF est pour le moins désastreuse (la faute, on l’imagine, à un budget doublage plus que minimaliste). Outre qu’elle fasse l’impasse totale sur l’origine des personnages (l’accent indien, à couper au couteau, de Raj disparait tout simplement) la traduction fait, surtout, souvent abstraction des jeux de mots ou, bien plus dérangeant encore, sur les références Geeks ! On ne peut que constater que les traducteurs ne maitrisent pas « La culture Pop pour les Nuls » tant ils font souvent des contre sens affligeants ! Ils confondent, par exemple, FLASH GORDON et le FLASH du DC comics ! Ou bien encore ils appellent STAR TREK : La patrouille du cosmos ! (Le doublage est-il québécois ?)
Bref la seule façon de vraiment apprécier la série est de la regarder en VO !
Au final BBT est loin d’être une série insignifiante, filmant inlassablement les mêmes individus assis autour de la même table de salon. Certes, une petite lassitude s’installe lors des deux dernières saisons (le concept n’était pas supposé durer aussi longtemps après tout) mais la série a réussi l’exploit de ne jamais sauter au-dessus du requin et de ne jamais trahir son concept de départ.
Outre de maintenir sa qualité d’écriture et d’interprétation tout au long de ces 12 années, la série réussit à intégrer et de rendre accessible la culture Geek au plus grand nombre, en montrant que les Geeks ne sont pas (nécessairement) des gros névrosés à éviter.
Si on ne jette plus de pierre à vos enfants dans la cour de récré c’est un peu grâce à Big Bang Theory !
Merci à eux.
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Les protagonistes de BBT je les aime et ils me font rire, la BO s’impose donc d’elle-même :
Enfin ! Depuis le temps que cet article était annoncé et teasé, je n’en pouvais plus de retenir ma respiration en l’attendant. 🙂
Afin de réduire les coûts de production elles ont généralement un nombre très limité de décors, parfois même un seul, genre le salon d’une collocation (FRIENDS attitude). – Je pense aussi à Seinfeld.
Ils confondent, par exemple, FLASH GORDON et le FLASH du DC comics ! Ou bien encore ils appellent STAR TREK : La patrouille du cosmos ! – Ah oui, quand même : il y a un grave problème de compétence.
Sauter le requin : il fallait oser traduire l’expression. 😀
La qualité de l’article valait largement la peine de l’attente. Merci beaucoup. Je comprends enfin pourquoi certains collègues ont commencé à me surnommer Sheldon. 🙂
Merci pour cette présentation ! Je dois dire que je n’ai pas accroché à la série (j’ai dû tenir 2-3 saisons ?), je suis plus sitcom 80s (Cheers) ou qui mêle humour et drame (le cas limite de M*A*S*H)
Bonjour Patrick,
que te dire que ton article n’est que bonheur. Sevré depuis la fin de FRIENDS, j’ai vécu TBBT comme mon nouvel eldorado. Qui plus est je possède en plus une formation scientifique assez solide.
Je ne pensais pas que l’on pouvait faire tenir aussi longtemps une série sur des personnages finalement tous à leur façon attachants mais surtout détestables, surtout Sheldon. En fait tout est improbable, à commencer par les deux moteurs principaux ; la cohabitation avec Sheldon (ou en élargissant , fréquenter Sheldon) et la romance Penny – Léonard. A signaler que la mère de Léonard est interprétée par l’excellente Christine Baranski déjà tendance froide et requin dans THE GOOD WIFE (que je recommande chaudement).
Mon fils, en digne héritier de son père, a enchainé TBBT après FRIENDS en en VOST ; Il devrait te plaire 🙂
Complément : dans les premières saisons les comics évoqués ou montrés sont variés, mainstream MARVEL ou DC en général. Puis il n’y a plus que du DC COMICS, les autres éditeurs ne sont plus présent (c’est flagrant dans le comics shop de Stuart).
Sur les boucles de ceinture de Howard, cela va plus loin : il est toujours habillé de la même façon : pantalon (de couleur), ceinture avec boucle imposante, chemise bien rentré dans le pantalon pour laisser la boucle apparente et col roulé sous la chemise. Et cela pendant 12 saisons.
On remarquera la difficulté à faire réparer un ascenseur.
Mine de rien, la série arrive au fil des saisons à créer des personnages féminins assez fort, ce qui est plutôt rare. On se demande qui porte la culotte.
Tout a fait d’accord avec toi sur la faiblesse de la première saison. D’ailleurs le fameux toc, le fameux toc, le fameux toc (les vrais comprendront) de Sheldon n’apparait qu’à la S2 il me semble, quand la série prend réellement son envol.
Mes deux personnages préférés sont Léonard et Bernadette.
La BO : je ne connaissais pas. Cela date des années 80 ?
Excellent article Patrick ! C’est drôle enjoué et informatif, bref tout ce que j’aime. Je n’ai vu que quelques épisodes de cette série, et je dois avouer être fan du générique, mais je n’ai pas été encore conquis (en plus j’ai vu des épisodes disparates dans diverses saisons). Je m’y mettrai peut-être un jour mais bon, elle est longue celle-ci…
J’ai tout de suite compris par contre que c’était Sheldon le héros, ce type ne peut pas exister et c’est vrai que c’est drôle sur ce que j’ai vu, mais pas toujours. J’ai de grosses lacunes en sitcom il faut dire…
« Si on ne jette plus de pierre à vos enfants dans la cour de récré c’est un peu grâce à Big Bang Theory ! » : oui, et aussi The IT Crowd et Silicon Valley (deux séries nécessaires pour toute personne travaillant de près ou de loin dans l’IT et extrêmement drôles).
Je regarderai et écouterai tes vidéos plus tard mais d’ores et déjà un grand merci pour ce tour d’horizon qui devait apparaître sur ce blog.
Pour ma part ça ne m’a jamais attiré.
J’ai un souci avec les sitcoms et avec les sujets basés sur les personnages, le social, etc.
Je vais tenter d’expliquer sans faire un pavé.
FRIENDS par exemple, j’ai eu ma période, j’aimais bien…mais au bout d’un moment j’en avais juste ras le bol. Parce que c’est une série dont l’intérêt repose sur les personnages. Et il y a toujours un moment où la crédibilité des persos se heurte aux impératifs de la série.
Tout tourne autour des relations. Pas des problèmes de boulot, financiers, juste les amis et les amants.
Mais malgré ça, on n’a que X acteurs en contrat pour X saisons. Alors jamais aucun d’entre eux ne pourra se trouver une copine en dehors du groupe, ils doivent tous finir ensemble. Les autres sont des guests donc la relation doit foirer pour n’importe quelle raison débile.
Et comme ça dure 20 saisons, au final ça enchaine 200 relations et les persos qui sont censés avoir l’air assez lambda finissent par être tous des tombeurs de ouf qui couchent avec toute la ville. Dans la vraie vie, ils mériteraint tous des baffes pour foirer tout le temps avec 36 opportuntés par mois.
Alors c’est pas censé être réaliste ok…mais un peu quand même, non ? Sinon autant se mater autre chose. Le concept est de prendre des monsieur tout le monde dans un contexte contemporain et les regarder vivre. Avec de l’humour ok…mais basé sur des situations réalistes. Mais le réalisme fout le camp assez vite.
Là en plus c’est clairement orienté geek. Avec les caricatures qui vont avec.
Ross était un peu le geek dans FRIENDS, sans qu’on en fasse des caisses autour. Donc je crains le « cringe » comme on dit.
Là on dirait que c’est fait pour réhabiliter ou rendre sympathiques des freaks…mais pourquoi ce serait des freaks à la base ?
S’il faut ça pour que le public accepte que chacun peut être différent des autres, avec des priorités différentes, etc…c’est plus triste que drôle, non ?
En tous cas je me sens pas concerné. ça sent la série faite pour ceux qui ont besoin d’être convaincu qu’il n’y a pas plusieurs façons d’être ou d’exister.
J’avais lu que the IT Wrowd était bien mieux et moins floue niveau moquerie.
« chez Big Bang Theory, la limite entre la caricature – et la pure moquerie – est parfois bien floue. Penny est l’archétype même de la blonde écervelée. Même si son personnage évolue (et heureusement), elle ne doit cette évolution qu’à l’aide de Léonard et Sheldon. Ces derniers sont d’ailleurs devenus les symboles même du geek très intelligent mais complètement inadapté à la vie en société »
« Dans The IT Crowd, il ne s’agit pas de baser toute l’histoire sur les défauts des personnages. Ce sont les situations dans lesquelles ils se retrouvent qui font tout le comique des épisodes. On ne rit pas pendant 5 saisons de l’inexpérience flagrante de Roy avec les femmes. Le personnage change, et finit par être en couple. De leurs côté, Moss et Jen ne sont pas en reste. Moss, dont les réactions sont souvent en décalage avec la situation, n’est pas moqué pour cela. Au contraire, il est devenu la figure de l’excentrique érudit et classe à qui on voudrait tous ressembler. Et Jen, qui n’a pas caché son désintérêt pour l’informatique et tout ce qui l’entoure, garde son identité propre tout en acceptant l’univers de ses deux amis. Elle n’a pas besoin d’eux pour être indépendante. Au contraire, c’est elle qui leur apporte une porte d’accès sur le monde. »
source : https://www.justfocus.fr/series/the-it-crowd.html
Bon enfin je dis tout ça sans avoir vu…mais ça ne m’étonnerait pas que comme souvent, ce soit plus subtil chez les anglais que les amerloques. Comme pour The Office.
Alors je n’ai pas vu TBBT mais je connais très bien The IT Crowd (vue deux fois) et j’aurai tendance à dire que tu es dans le vrai et que ta source aussi. Par contre, pour avoir vu les deux, The Office n’est pas plus subtile dans sa version anglaise. Elle est surtout très embarrassante et dérangeante sans réussir à faire rire autrement que jaune ou presque. C’est d’ailleurs la même chose pour The Office US jusqu’à ce qu’ils décident de passer à un humour moins gênant et plus généreux (au milieu de la saison 2 en gros).
Ca m’avait frappé en voyant Extras, la série suivante – et excellente – de Gervais et Merchant : dès le premier épisode, le personnage principal se met en danger (professionnel) pour une raison morale, et quand il se fait humilier par la foule et, pire que tout, après s’être confié à David Bowie, il y a certes du cringe, mais on est clairement en empathie, alors que pour the Office il faut deux saisons à David Brent.
Je n’ai malheureusement pas vu Extras, uniquement l’extrait avec Bowie que pour le coup j’ai trouvé drôle. Dans The Office UK, il faut attendre les deux derniers épisodes spéciaux pour le voir s’humaniser et que l’on puisse entrer en empathie avec lui.
Oui Extras honteusement dispo en streaming nulle part de ce que je vois sur Justwatch (à l’achat chez Apple?), mais qui vaut largement la vision, avec de merveilleux caméos. Je suis bien content d’avoir les DVD.
@ Présence :
A vrai dire ma connaissance des Sitcoms se limitait à Ma sorcière bien aimée (même si de mémoire en VF ils ont supprimé les rires) ou Happy days…
Je n’ai même jamais regardé Friends (crois le ou non) donc Seinfeld est passé à l’as !
Sauter AU-DESSUS du requin et non pas Sauter le requin hein ^^
A vrai dire selon la façon dont le commentaire est formulé être comparé à Sheldon peut être un compliment ou une insulte ^^ A toi de voir !
@JB : Si tu n’as pas accroché à la série et que tu as tenu 2-3 saisons c’est un bel effort !
@Fletcher Arrowsmith :
Je ne l’ai pas précisé dans l’article mais un astrophysicien travaillait sur la série comme consultant ! Ainsi toutes les équations sur les tableaux sont rigoureusement exactes et les théories de Sheldon sont toutes vérifiées !
Je ne savais pas pour The good wife ! Merci pour l’info !
Hum je n’ai pas fait attention au quota Marvel / DC mais dans la saison 11 Gaiman site clairement sa série 1602 !
L’ascenseur sera finalement réparé et la cause de sa panne dévoilée 😉
Oui pour une série régulièrement taxée de misogynie, elle a des personnages féminins très marqués !
Bernadette a une jolie voix ^^
Oui ce le premier album des Beloved (qui est en réalité une compilation) date de 87, dans une veine très New Wave. Par la suite ils ont viré plus Electro/Acide tout en restant très pop !
Ils ont connu la gloire dans les années 90 notamment grâce à ce morceau :
https://youtu.be/l3F2z4UPwQI
@Jyrille : Si tu ne regardes qu’un seul Sitcom ce doit être celui-là ^^
Je ne connais pas The IT Crowd et Silicon Valley, merci de l’info 🙂
Je crois bien que je ne connaissais pas ce titre non plus. C’est étrange car à l’époque je passais un temps non négligeable devant les clips vidéos… Sans doute qu’il ne m’a pas marqué et que je l’ai effacé de ma mémoire. Par contre je me souviens très bien du titre dont parle Tornado, ça ça s’est durablement inscrit dans ma mémoire. Je ne suis pas fan mais je n’arrive pas à détester.
https://www.youtube.com/watch?v=rP9Z5Pc8cRM
@Matt : « Le concept est de prendre des monsieur tout le monde dans un contexte contemporain et les regarder vivre » Euh je pense que tu confonds avec LOFT STORY là ^^
Et les « Messieurs Tout le monde » ont quand même tous (ou presque) un doctorat … mine de rien ^^
IL était temps ! Je désespérais de relire du 6. C’est toujours paradoxal de lire une prose si goguenarde venant d’un fan de musique dépressive.
Disons même que que le contenant m’importe plus que le contenu car moi, de ce que j’en comprends, lauréats de diplômes scientifiques ou non, tout ceci me donne l’impression d’une énième déclinaison d’hommes et de femmes enfants tels que je ne les supporte pas.
J’entends les sous-textes geeks mais non, 12 années pour faire la cour à la girl next door dans un décor immuable, ça ne va pas le faire.
@Bruce : Et bien merci à toi 😉
Hum tu ne supportes pas les déclinaison d’hommes et de femmes enfants et tu tiens un blog geek ? Tousse tousse tousse ^^
Bon après je ne voulais pas non plus spoiler la série, mais Léonard arrive à ses fins bien avant la saison 12 … Mais tu sais ce qu’on dit, le couple est un peu un combat (ordinaire) quotidien. La série devient, peu à peu, l’histoire de ce combat, mais en totalement loufoque ^^
« Hum tu ne supportes pas les déclinaison d’hommes et de femmes enfants et tu tiens un blog geek ? Tousse tousse tousse ^^ »
Tiens j’allais le dire.
M’enfin on cause de X-men des années 70 ici, de dessins animés…on rentre un peu dans la catégorie d’hommes et femmes enfants non ? Pas péjorativement j’entends.
Sinon je connais mal, mais il existe un manga (et une série animée) du nom de Genshiken datant de 2004 qui se déroule dans le monde des otakus, avec un perso féminin aussi qui essaie de sortir son mec de ce groupe de types bizarres mais rigolos. C’est du « slice of life » sans gros fil rouge, juste des aventures dans des lieux geek/otakus au Japon. Jamais vu mais apparemment c’est assez bienveillant, ça se moque gentiment tout en montrant aussi les qualités des persos.
https://www.nautiljon.com/animes/genshiken.html
Ahahah ! Trop cool cette intro 😀 !
Et bien j’ai appris plein de chose sur cette série dont j’ai tellement entendu parler.
L’article fait très envie. Je suis tombé sous le charme de FRIENDS. Au départ j’entrapercevait un bout d’épisode par ci, par là, et la seule chose que j’éprouvais, c’était une envie irrépressible de distribuer des baffes à tout le casting. Et puis ma chérie, qui est fan, m’a invité à me faire… Toute la série en intégralité ! Je suis vite tombé sous le charme. On a même regardé le spin-off JOEY dans la foulée.
Ensuite on s’est lancé, sous les conseils de moult avis dithyrambiques, sur HOW I MET YOUR MOTHER. Là on n’a vraiment pas accroché et on a lâché l’affaire au bout de trois saisons (charisme des acteurs de FRIENDS : 10/10 contre charisme des acteurs de HIMYM : 2/10 (sauf Barney 10/10)). Ces mêmes avis nous ayant invité à voir TBBT, on a été frileux…
Il y a quand même quelques éléments qui me/nous freinent : Ma chérie n’est pas trop culture geek. Elle a peur que ça la soule vite… 12 saisons, c’est long… Et la quasi-obligation de tout visionner en VO… Arf… Là j’avoue que j’ai la flemme. Le plaisir des sitcoms c’est aussi de se vider la tête en fin de journée. Et pour ça la VF c’est quand même sympa.
La BO : J’ai toujours été fan de SWEET HARMONY. Mais je n’ai jamais écouté un autre titre de Beloved.
Tu m’as convaincu d’essayer. Je viens de regarder 4 épisodes. J’aime bien les dialogues. Il y a de la science et de la pop culture, je suis plutôt dans mon élément…
J’ai regardé toutes les vidéos et malgré tous les éléments qui me plaisent (science – pop culture – filles) je ne suis toujours pas attiré par cette série. Sait-on jamais, peut-être un jour…
La BO : je ne connaissais pas du tout. Jamais écouté ce groupe. C’est sympa.
Désolé, j’arrive après la bataille.
il faut dire aussi que je savais pas trop quoi dire….
enfin si…
C’est lisant un article de Patrick, que je me suis rendu compte à quel point ça me manquait….je me suis bidonné tout du long et ça c’est une valeur sûre.
La BO, je ne connaissais pas, mais j’adore.
venons maintenant à BIG BANG THEORY
étant le seul de mon entourage à ne pas complexer à lire du comics etc.., on m’a désigné fan de cette série à tel point qu’un collègue m’a procuré les six premières saisons…que j’ai détesté
pour moi c’est simple on tient le BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS des geeks… trois trentenaires qui font « fifille » dès que Penny entre dans leur vie…j’ai trouvé ça pitoyable et cela malgré le coté geek-friendly…
et donc même si tout le monde autour de moi pense que je suis un gros fan parce qu’on parle du marteau de Thor dans un ascenseur ou de Green Lantern…Pour moi ça n’a pas pris. ça s’arrange un peu avec l’arrivée de autres filles à la saison 3 notamment la blonde qui sort avec Howard.
Enfin, je rejette désormais le mot geek au profits de pop culture. POur moi il n’y a pas de petits culture et tant qu’on peut dresser des ponts entre DUNE, IRON MAIDEN, un studio d’animation, et un comics tout en abordant le métier du doublage, d’encreur ou de scénariste, je trouve ça passionnant…la communauté geek? heu…non… merci mais non merci… n’oublions pas FAN vient de fanatique et c’est un milieu que je laisse bien aisément dans son bourbier.
Je l’attendais aussi depuis longtemps, celui-là !
Mais les journées en juin n’ont malheureusement pas assez d’heures pour tout faire…
D’abord, juste une précision : on dit « asexuel » et pas « asexué ». C’est marrant tu es le deuxième Geek que je connais à faire cette confusion. Asexué c’est ne pas posséder de sexe. Asexuel c’est ne pas éprouver de désir sexuel. Fin de la parenthèse scientifique 😉 .
Bon alors cette série, je ne l’ai jamais vue en entier. Toujours des épisodes à la télé selon les heures de repassage. Puis on est tombé dessus à table, mes gosses en sont fans. Mais on n’a toujours regardé qu’en VF.
D’ailleurs je te trouve dur avec la VF. En tout cas au niveau des comédiens. A noter que (maintenant que j’ai la chaine en N à la maison), j’ai regardé les premiers épisodes. Et Howard ne parlait pas du tout pareil ! Le comédien le doublait « normalement », limite parfois voix érotique pour impressionner les filles. Alors que dans tous les autres épisodes que j’ai vu, il a plus une voix de lubrique pas du tout attirante !
Pour le reste du casting, mis à part l’absence d’accent indien (ça m’avait aussi perturbé dans THAT’S 70 SHOW où je ne regardais qu’en VO à cause de Fez et son cheveu sur la langue et la voix éraillée de Mila Kunnis (et la voix de Ashton Kutcher était insupportable. et le rire de la mère est tellement mythique que c’est à cause d’elle que je suis passée de la VF à la VO devant WANDAVISION… mais je m’égare…)), le casting assure bien.
Après, pour la traduction, je veux bien te croire, du coup je pense que si je regarde la série seule, ça sera peut-être en VO (cela dit, repasser sans jamais quitter l’écran des yeux, ça risque d’être compliqué…)
Et je ne regarderai pas avec mon conjoint : il ne supporte pas Sheldon. Il envie de lui coller des baffes et n’aime pas les séries non réalistes. Donc il n’a jamais adhéré à l’idée que personne ne vire ce pauvre Sheldon.
Pour le côté misogyne, j’avoue, il y a eu une fois où je me suis agacée, je ne sais plus pourquoi, c’était les 3 filles dans la voiture, qui critiquaient le fait d’aimer les comics, que c’était que pour les mecs ou je ne sais plus quoi. Les scénaristes se sont rattrapés en mettant une femme sexy dans la boutique de Stuart quelques temps plus tard.
Mais pour le reste j’adore. Les conventions, les jeux de rôles, les t-shirts de Sheldon (c’est ce qui m’a marquée la première fois que j’ai vu cette série !!), Penny qui tente de s’intégrer à ces geeks. Et tous les guests ! D’ailleurs j’ai sauté le paragraphe qui en parle dans ton article, car je veux garder la surprise !
Et puis bien sûr, Sheldon…
Et tu as raison, la première saison est moins motivante, j’ai lâché l’affaire, j’ai du mal à m’y remettre…
Et je suis d’accord, les geeks lui doivent beaucoup. Je ne connais pas les séries citées par Jyrille, donc je doute qu’elles aient eu une influence sur la vision du grand public…
Un atterrissage et un décalage horaire plus loin, je réponds à tout le monde :
@ Tornado : A ma grande surprise en écrivant cet article, je me suis rendu compte que beaucoup de filles aimaient cette série, même des femmes qui ne connaissent rien à l’univers geek ! Une complète surprise et un complet paradoxe, mais pourtant c’est la réalité !
Oui en effet regarder un Sitcom en VO est une démarche contradictoire, puisque le genre ne s’y prête pas toujours… Les soirs de fatigue je dois avouer avoir parfois switché vers la VF (avec vérification vers les sous titres anglais pour être sûr de ne pas louper des références pointues ^^)
Le titre Sweet harmony est sur le 3eme album « Conscience » et le virage Electro/Acide/Pop était déjà bien entamé. J’aime beaucoup cet album, même si je préfère les 2 précédents.
@ JP : Si je t’ai convaincu j’ai gagné ma journée !
@ Jyrille : J’ai réussi avec JP mais perdu avec toi… On ne peut pas toujours gagner hein ^^
@ Eddy : Tout d’abord merci pour tes compliments (je te ferai un chèque comme convenu)
« pour moi c’est simple on tient le BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS des geeks » ahah la vache ! Comme tu y vas ^^ Ok bon caricatural, un brin, oui, mais pas à ce point je pense ^^
@ Kaori : Ah oui en effet tu as raison d’apporter la nuance asexué/asexuel, même si dans les premiers épisodes on peut, en effet, se demander si Sheldon a réellement un sexe ^^
On verra par la suite que, oui, il en a un.
Le souci de la VO (en tous cas pour moi) c’est qu’ils parlent tellement rapidement avec beaucoup de termes techniques, que sans sous-titres je ne comprends tout simplement rien ^^ Il faut donc en effet avoir le temps de se poser et lire les sous-titres (et donc ne rien faire en même temps)
« c’était les 3 filles dans la voiture, qui critiquaient le fait d’aimer les comics » ça pour le coup, oui, c’est une caricature dans le cadre d’une comédie, mais cependant ce n’est pas exsangue d’une certaine réalité statistique… Combien de tes copines lisent des comics (je ne parle de regarder les films) ?
Comme tu le soulignes, la série doit avoir un budget fringue important, car Sheldon (ainsi qu’Howard) ne mettent jamais 2 fois les mêmes vêtements !