The Crow par Alex Proyas
Par : Article Collectif
1ère publication le 02/07/18- MAJ le 01/11/18
Après Homecoming, voici le deuxième article participatif de la saison portant sur le film culte The Crow; après avoir visionné le film à la fin du mois de juin , j’en livrais dans la nuit mes impressions à chaud sur le mur du blog, comme ça, avec beaucoup de dépit et un peu de provoc’. A mon réveil, les pros et les contres The Crow dialoguaient gentiment. L’occasion pour Pierre N de synthétiser les échanges, reprendre l’iconographie proposée par nos lecteurs et des membres de l’équipe (Patrick, JP, Stéphane et Pierre). Le résultat est ici et libre à vous de poursuivre le débat ici ou sur Facebook. Crooaaa !-Bruce
Cet article portera sur le film The Crow de 1994, une adaptation du comic-book indé de James O’Barr, publié à partir de 1989 (une oeuvre toute personnelle aux atours semi-autobiographiques, puisque l’auteur y évoquait le décès de sa compagne à travers le filtre de la fiction). Le premier film permit notamment à l’oeuvre originale de se faire connaître auprès d’un plus large public, en particulier du côté de la culture gothique.
Il y a de cela 25 ans, l’acteur Brandon Lee décédait accidentellement lors de la fin du tournage du film The Crow (20 ans après le trépas de son illustre père, un certain Bruce Lee), conférant ainsi une aura mortifère au premier long-métrage d’Alex Proyas, essentiellement connu en ce temps-là pour ses clips vidéos, et plus récemment pour ses incursions mitigées dans le domaine des blockbusters (I, Robot , Prédictions , Gods of Egypt), sans oublier son dernier coup d’éclat ( Dark City ), souvent perçu rétrospectivement comme son meilleur film.
Pour compléter le film alors inachevé après une interruption de plusieurs mois (il a failli le rester), la production a eu recours aux services de scénaristes pour diverses réécritures, puis de cascadeurs, sans oublier les doublures numériques en CGI pour pallier à l’absence de l’acteur.
Le succès du film, sorti un an après la mort de Lee, sera suffisant pour engendrer une série tv (un spin-off réutilisant le personnage d’Eric Draven) et trois suites, dont deux films relégués dans la case des direct-to-video, suivant en cela le même chemin que d’autres sagas du cinéma fantastique ( Hellraiser & co).
Un reboot du film original traîne dans les limbes du development hell hollywoodien depuis une dizaine d’années, et aux dernières nouvelles sa concrétisation reste incertaine, suite aux départs successifs du réalisateur et de la star Jason Momoa (Conan , Game of Thrones , Aquaman).
Bruce Tringale : Le film ne m’avait pas convaincu il y a 20 ans. Et là, encore moins.
Il y a une ambiance, oui, c’est un peu comme si Gaiman écrivait Robocop , il y a un metteur en scène dans la place, c’est certain et quelques scènes sympas. Et puis cette ambiance rock bien entendu. Mais tout ceci ne fait pas un film.
Pour le reste c’est souvent clinquant avec tous les défauts des 90’s : des personnages inconsistants, une ost où l’on entend la moitié d’un refrain de gens vachement énervés de se faire de la thune si facilement et une histoire qui se donne beaucoup de mal pour être plus maline qu’elle l’est vraiment.
Dans le même style, je préfère encore le Shocker de Craven qui est loin d’être son meilleur film. Dark City joue quand même dans une autre catégorie.
Nicolas Golovanow : un nanar faussement culte
Bruce Tringale : J’osais pas le dire…
Nicolas Golovanow : et la bd est encore pire… mal écrite mal dessinée et ne tiens que sur une fausse interprétation du sois disant auteur. Une arnaque du début à la fin qui semble-t-il perdure.
Bruce Tringale : Nicolas Golovanow je ne l’ai pas lue… Tornado a beacoup aimé
Nicolas Golovanow : moi aussi j aime la bouillie visuelle quand ça s’ assume
Bruce Tringale : Nicolas Golovanow Bon ça reste mieux foutu que Spawn hein…
Nicolas Golovanow : effectivement
Ludovic Le Guennec : J’ai bien aimé The Crow . Je l’ai vu comme un film de série B violent à l’esthétique un peu gothique. Le film n’aurait pas eu le succès qu’il a eu si Brandon Lee n’était pas mort sur le tournage. Beaucoup de gens ont été voir le film pour ce côté morbide.
Le bémol pour moi a été la bande son.NIN , The Cure , Smashing Pumpkins & Co que des groupes que je n’apprécie pas vraiment , j’aurais préféré une bande son plus Métal , ça aurait ajouté un peu de violence au film. Un bon film de série B à la bande son pourrie. J’ai lu le comics après avoir vu le film (Chez le Disjoncteur en 6 tomes). Mal dessiné , mal scénarisé , j’ai détesté (J’ai adoré Dark City ).
Sebastien Isolar : Je préfère la bo au film… surprenant n’est-ce pas ?
Marc Gagnon : C’est surtout une sacrée bonne adaptation selon moi. Un film magistral dans mon cas.
Patrick Six : Je suis d’accord sur le côté stéréotypé des personnages (des méchants très méchants et sans profondeur) cependant bien que simpliste l’histoire fonctionne et reste émouvante. Atmosphère et talent évident de réalisation compensent largement les défauts du film. Par contre il faudra que tu m’expliques le lien avec Shocker .
Patrick Six : Ah je me réponds à moi-même (comme ça au moins je suis sûr que l’on ne va pas me contredire) car j’ai oublié de préciser que le film, à l’instar du comics originel, est bien plus convainquant lorsqu’il décrit le deuil, le manque et la cruauté de la séparation, que dans les scènes d’action parfois un peu puériles.
Jean-Christophe Adam : Je trouve certains un peu durs avec ce film. C’est clairement un produit des années 90 mais je ne le trouve pas mauvais pour autant. Brandon Lee fait bien le taf, c’est une bonne adaptation du matériel original, la bande son est superbe, la mise en scène tient la route et à même quelques fulgurances. Je l’ai acheté en blu-ray il y a quelques années et je l’ai apprécié…. Franchement je préfère 1000 fois ce The Crow à des productions actuelles genre Fast and Furious et autre Jurassic World …
Carole Desvilles : J’ai découvert « The Crow » sans savoir qu’il y avait un comics derrière …. Je vous trouve vache .. bon .. a contrario je n’ai pas aimé les » pan t’es mort » ou » ça ( la clope) finira par te tuer …. « . Mais j’adore ce film….. et en plus, oui, la BO est top !
Fany Petit Bielawski : J’ai lue après avoir vu le film. Et je reste tout de même fan du film
Frederique Lamoureux : un film que j’avais vu au ciné à sa sortie et j’avais adoré, écouté en boucle la BO; et pourtant ni geek ni boutonneuse à l’époque et encore moins « bedonnante »maintenant, peut-être un chouïlla gothique et encore….
Bruce, je suis très nostalgique de ce film, même si ce n’est pas un chef d’oeuvre.
Michel Dragnir Velon : Un de mes films et comics fétiches . La perte tragique d’un amour me parlait . L’injustice et la douleur du deuil me touchait particulièrement. L’esthétique sombre et gothique accompagnée de cette bande tout aussi sombre et violente m’ont conquis d’emblée. Parole de bedonnant consommateur de nanar faussement culte
Frederic Bartolomucci : Shelly’s dead… un comics culte, tendre, triste et violent ; un film culte qui rend hommage au comics, une BO exceptionnelle.
Sébastien Zaaf : Un pur produit de son époque, comme les comics du début d’Image Comics. Soit on déteste soit on adore. Moi perso j’adore ce film. Les suivants sont pourraves. La série avec Dacascos est pas trop mal.
Frédéric Moliérac : Film sympa. Bonne BO (surtout Cure et NiN). Et malgré tous ces défauts esthétiques et graphiques, le comics a quand même quelques moments de poésie qui manquent au film (les passages oniriques appuyées par les paroles de Joy Div’ et Cure). J ai un bon souvenir aussi du Crow féminin par Maleev.
En BO énervé attiré par le pognon.. c est plutôt à la suite du succès de cette BO là qu’on retrouve ce genre de BO avec toute la vague de BO indus, indus/electro, metal..
Raoul Duke : Faut que ça crame
Faut que ça crame
Faut que ça crame
De toute façon la suite avec Perez Vincent est tellement meilleure. Tout le monde le sait.
Sam Spade : Une autre daube avec un soupçon de « french touch »
Frederique Lamoureux : ah oui punaise, j’avais oublié cette « suite »…. enfin ce film zarb’ et mauvais avec Vincent Perez
Anthony Uår : Mon esprit avait refoulé ce sombre épisode avec Vincent Perez !
Je ne vous remercie pas pour ce rappel des ténèbres où il était à sa place…
Pierre Navarre : Il doit y avoir aussi une suite avec Edward Furlong
Pat Perrin : The Crow: tous !!! sont des chefs d’oeuvre
Philippe PardoPrince : La série avec Mark Dacascos est bien
Bruce Tringale : Le camp des pro crow semble majoritaire.
Sam Spade : Un navet, une mise en scène de série Z, un acteur qui fut culte le temps que quelques geek boutonneux deviennent adultes et aujourd’hui tombé dans l’oubli. Un bande son sympa rappelle leur jeunesse à des adultes bedonnants.
Anthony Uår : Nous sommes d’accord : c’est donc Bruce Lit qui parle d’un film avec Brandon Lee..? Cette situation cocasse n’aura échappé à personne
Question : les scènes de combat ont-elles la puissance de celles du père ?
Emmanuel Ballandras : Je rejoins l’avis général : il aurait fallu un peu plus de choses pour en faire un bon film. Là il donne un goût de MacDo : vite vu, presque aussitôt oublié. C’est pas un nanar, mais c’est un film inachevé pour moi.
Vraiment dommage. Y’avait de quoi faire pourtant.
J’avais commencé à regarder la série tv à l’époque qui semblait prometteuse mais j’ai eu du mal à la suivre
Leo Swampy : Ancré dans son époque… vite consommé et digéré. Tape à l’oeil, donc souvent joli, mais considérablement creux… Comme j’adore l’animal totem, j’ai pas de mal à regarder
J’ai plus de mal avec le côté BO, la aussi, toute une époque à laquelle je suis imperméable, et parfois, un côté « vidéo clip » mal assumé dans le film.
Après, chacun ses goûts, of course (j’aime beaucoup Dark City ) !
Anthony Uår : Dark City ! Je viens de m’acheter le blu ray pour le regarder à nouveau. C’est un film superbe, prenant ! Je l’avais vu à l’époque comme un proto- Matrix . Que tu cites ce film me rappelle cette ambiance particulière d’emprisonnement insidieux…
Pierre Navarre : Effectivement, le très bon Dark City se bonifie avec l’âge (avec un Kiefer Sutherland plutôt convainquant dans un autre registre que 24h). The Crow , pas tellement…
Anthony Uår : Je pense en effet que l’effet du film s’accentue à chaque visionnage…
Pierre Navarre : Avec les lugubres « pâlichons » rappelant assez la figure de Nosferatu (voire les cénobites, mais sans l’attirail BDSM)
Paulo Carapinha : Dark City est magistral. The Crow était le brouillon par contre sa bande son était géniale…. cela n’engage que moi d’ailleurs.
Jyrille Bocellin : Dark City était sympa mais je n’ai aucune envie de le revoir malgré la présence de Connelly. The Crow est une série B, loupée mais assez poseuse pour en faire un objet culte (sans même parler de la mort de Brandon Lee…). La BO a quelques bons titres, celui de Cure et une bonne reprise de Joy Division.
Raoul Duke : Rest in peace Brandon.
Michel Montheillet : Très honnêtement sans la disparition de son acteur, le film serait considéré comme à peine mieux que The Shadow ou The Phantom . J’ai essayé de le revoir mais c’est maniéré, c’est long et c’est surtout très daté. Comme revoir une page de MTV de l’époque. J’ai toujours trouvé bizarre que l’on reproche à Daredevil quelques années plus tard ce que l’on trouvait très bien dans The Crow . Mais justement parce que c’était quelques années plus tard. La BO charrie toute cette époque de films clips qui ne passent pas beaucoup d’émotion. Au mieux un reflet de leur époque.
Patrick Six : Michel : La comparaison avec Daredevil est pour le moins euh fantaisiste. Car accident mortel ou pas, Brandon Lee était un bon acteur tout à fait crédible dans son rôle, contrairement à l’autre bourrin mono expression dans DD… (et pourtant c’est lui qui a fait carrière, la vie est injuste n’est-il pas ?). Après concernant la charge émotionnelle du film, qu’elle ne t’ait pas atteinte je le conçois mais cite moi une seule personne qui ai été ému par DD. Pour finir mieux vaut ne pas comparer la réalisation des deux films tant celle de DD est plate comme une limande et sans surprise, alors que celle de Crow est tout en recherche et en atmosphère…
Michel Montheillet : Non je ne pense pas que Brandon était un excellent acteur mais à la limite c’est pas vraiment le sujet, je reste persuadé que sans sa disparition ce film n’aurait pas du tout cette aura. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’à un niveau purement cinématographique le film n’est pas mémorable. Je suis d’accord avec Bruce là-dessus.
Dancy : Assez d’accord (avec Bruce) sur le film : Des images d’enfer et des poses iconiques qui ont marqué toute une génération. Une bande-son investie. Mais c’est à peu-près tout. Michel pointe très bien l’absurdité des critiques lorsqu’elles sont trop subjectives : Daredevil n’est pas moins ridicule que The Crow (ou plutôt il est tout aussi ridicule sur certaines scènes) et tout le monde l’a descendu parallèlement à la glorification du film de Proyas. Par contre j’ai beaucoup aimé le comics originel. Il est très spontané et pas toujours bien maîtrisé, mais il s’en dégage une puissance inouïe. Si on parvient à ressentir la catharsis de l’auteur, l’effet est vraiment très fort.
Bruce Tringale : Alors…. Je comprends que la mort de Lee ait eu son effet James Dean. Comment l’acteur de La Fureur de Vivre , Lee permettait à la Génération X d’avoir son acteur maudit post-mortem. Jimmy mourrait en voiture après avoir survécu à la Chicken Run de Nicholas Ray ; Lee, lui, mourrait à l’écran avant de revenir pour mourir de nouveau à la fin du film, puis à la ville. Sauf que, dans le cas de Dean, on avait un acteur qui a influencé De Niro, Martin Sheen ou Depp avec un vrai sujet de fond tandis que Lee, euh…, il a influencé qui ? Au mieux, on peut trouver des similitudes entre lui et le Joker de Ledger. La plupart du temps, il s’agit de doublure tournées post-mortem, on ne peut donc pas parler de jeu puissant, puisque ce ne n’est pas lui. Il y a des scènes un peu ridicules comme celle où il joue de la guitare électrique en haut d’un building, entre deux meurtres, préfigurant sans le vouloir le clip de Guns’n’Roses pas vraiment connu pour son bon gout.
Il s’agit à mon sens d’un film d’atmosphère qui rend son tribute honnête au début de Watchmen plusieurs fois (la chute d’Eddie Blake). Mais tout est souvent stéréotypé et rappelle les pires moments de Robocop II : une gamine orpheline qui a grandi plus vite que son âge, des méchants avec un cerveau pour 5, un vilain charismatique certes mais flanqué d’abrutis et d’une asiatique libidineuse. Tout ça plante un décor, une ambiance, un cadre dans lesquels évoluent une intrigue assez vide. Le personnage de The Crow rappelle que nous sommes dans les années Spawn avec un justicier revenant d’outre tombe en appuyant sur plein de gâchettes sans aucun véritable suspense ou de scènes aussi poignantes que les souffrances de Alex Murphy dans Robocop . Maintenant, c’est un document historique intéressant qui illustre les années NIN : Lee et Trent Reznor se ressemblent en antihéros du rock malsains et héroïnomane. On sentait dans l’air du temps que quelque chose allait arriver. Ce qui fut le cas avec le Pulp Fiction de Tarantino et Matrix qui allait chorégraphier les futurs combats au cinéma. The Crow , un gentil apéro ?
Sam Spade : Bruce les quelques films de James Dean sont quand même d’un autre niveau cinématographique que The Crow , non ?
Bruce Tringale : Il y en a 3. On évolue pas dans le même registre. On est dans le psychodrame théâtral avec James Dean quand Lee tourne un film d’action. Les cinémas de Kazan et Nicholas Ray n’ont pas grand chose à voir avec ceux de Proyas. Tout au moins peut-on y déceler une même unité de temps : une action sur une nuit pour les deux films. Pour le reste, le dernier, de Jimmy, Géant , ne vaut que pour sa présence à l’écran (moins d’une demie-heure pour trois heures de cinéma à la papa de Georges Stevens).
Sam Spade : Certes, je doute cependant que The Crow soit encore connu de quiconque dans 70 ans contrairement au « cinéma de papa » de Georges Stevens , Kazan , ou Ray
Bruce Tringale : Oh…hélas, je peux te garantir pour avoir des élèves de 20 ans que le plus souvent personne ne connait James Dean désormais. L’autre fois, j’étais chez une charmante coiffeuse d’une trentaine d’années. Je lui ai demandé une coupe à la James Dean…Gros Bide.
Sam Spade : triste époque ou l’ignorance règne sans partage, alors que nous n’avons jamais eu autant d’outils pour diffuser la culture et la connaissance au plus grand monde
Bruce Tringale : Oh…je sais pas. Peut être qu’il est aussi le temps d’avoir de nouvelles icônes. Alan Moore irait dans ce sens.
Sam Spade : L’un n’empêche pas l’autre. Je suis le premier a avoir du plaisir à découvrir de nouveaux auteurs , réalisateurs , acteurs, dessinateurs , musiciens etc.. mais je suis aussi curieux de connaître ce qui a été fait dans le passé, et de ne pas m’enfermer comme beaucoup à croire que tout est nouveau aujourd’hui .
J’aime apprendre au quotidien , faire des découvertes, comme par exemple cette semaine tu m’as fait découvrir Paul Gulacy qui m’était étranger. Et en cinéma ,il en va de même. Les auteurs et acteurs dont nous parlons plus haut avait disparu bien avant ma naissance, et pourtant j’aime cette histoire du cinéma classique.
Bruce Tringale : Euh…Le mot de la fin ?
Jean-Pascal Nguyen : En fait, ce film, tu le trouves encore beau, mais si le ramage s’était rapporté au plumage, il aurait été le phénix des notes de ton blog (enfin, pas noté par Tornado, le phénix…)
Au final, pas de quoi en faire un fromage. On ne t’y reprendra plus ?
Bruce Tringale : Crooooâââ
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The Crow : chef d’oeuvre gothique ou nanar surestimé du fait de la disparition choquante de Brandon Lee. Nos lecteurs ont la parole et vous invitent au débat chez Bruce Lit.
La BO du jour : un moment marquant du film : la reprise de Joy Divion par NIN.
Eh ben ça divise le public en tous cas.
Pour ma part je ne suis pas vraiment fan du film. ça fait parfois un peu niais, mais visuellement c’était sympa dans mon souvenir.
Le comics par contre…c’est autre chose. Il a été écrit par un mec en colère, l’auteur, qui a perdu sa chérie renversée par un chauffard alors qu’il n’avait pas la vingtaine. Le comics a été écrit sur des années, c’est presque un exorcisme d’une vie.
Son comics est un coup de gueule et de rage qui peut certes passer pour simpliste dans son côté défouloir, mais il n’y a pas de scènes d’action et The Crow n’est jamais en position de faiblesse. Il ne s’agit pas de confronter un super héros avec des méchants magiciens qui comprennent comment piéger le héros. Rien ne peut arrêter le vengeur dans le comics, et les méchants ne sont que des tocards. Et au final je trouve ça mieux. Parce que justement l’intérêt n’est pas dans le combat. On ne voit même pas The Crow achever son dernier ennemi. On devine juste qu’il va le défoncer à coup de marteau…
C’est aussi un comics qui a subi pas mal de réécritures au fil de l’évolution de l’état d’esprit de son auteur. Un comics imparfait ? Surement. Mais très sincère. Après un premier jet vengeur simpliste qui parle de la colère et du deuil, James O’Barr a ajouté des scènes de réflexion sur la vengeance et le pardon (pas aux salauds, mais se pardonner à soi-même, ne pas se blâmer pour une chose qu’on ne pouvait empêcher)
En ce qui me concerne, je ne suis pas d’accord avec ceux qui trouvent que c’est un comics bête qui prône la peine de mort. C’est un comics d’où transpire une souffrance qui se ressent et qui, bien qu’imparfait, dégage quelque chose de très sincère.
Et pour ce qui est de la partie graphique perfectible du comics, oui parfois ça fait un peu bâclé sur certains dessins, mais n’oublions pas que le mec était complètement amateur quand il a commencé son comics.
Je trouve que la lecture vaut le coup pour ma part. C’est une sorte de comics « exutoire » à la forme soignée (malgré les défauts, il y a une esthétique noir et blanc qui a de la gueule), et pas si con que ça dans sa version finale, avec un commentaire que l’auteur semble porter sur lui-même et son travail : cette idée de ressasser le pire qui ne mène à rien, de se faire du mal et de ne pas se pardonner. C’est un cheminement qu’il a du vivre : commencer par la colère et la violence pour extérioriser, puis le constat qu’il faut tourner la page. C’est surement ce qui l’a poussé à ajouter des scènes à son comics au fil du temps. Y’a pas plus personnel comme truc.
tiens pour le coup je suis d’accord avec Matt ! Champagne ^^
Blague à part dans le comics on voit très bien la motivation réelle de l’auteur : les scènes d’actions sont dessinées à la va vite, certaines pages donnent l’impression d’avoir été carrément bâclées, alors que les scènes de désespoir et de dépression réalisées en aquarelle sont de toute beauté !
The Crow est bel et bien un comics sur le deuil et non pas sur la vengeance.
Pour le reste vous êtes bien sévère en comparant Brandon Lee à James Dean ! Ce dernier a joué dans 3 films, tous des super productions hollywoodiennes (dont 2 chef d’œuvres – Je déteste par contre Géant). Lee de son coté a surtout joué dans des films d’action un peu fauchés… A noter que je me rappelle avoir vu « Rapid fire » (dont le scénario tient sur un timbre poste) et j’avais été très marqué par le jeu de Lee qui était très physique et très charismatique (il avait réalisé lui même les chorégraphies me semble t-il)
Bref n’est pas James Dean qui veut, mais je ne pense pas que Lee marchait dans cette direction…
@Bruce : tu ne m’as toujours pas expliqué le lien avec Shocker 😉
Enfin ne comparons pas The Crow avec Daredevil cette bouse infame qui se contenta de copier laborieusement et sans imagination les clichés de The Crow avec une décennie de retard…
Champagne ouais !^^
Dans l’interview (que personne ne va aller voir donc j’en parle) O’Barr explique bien qu’il a fait ce comics pour lui-même pendant 9 années de 1981 à 1989, que c’était pour lui une thérapie après 3 ans de dépression suite à la perte de sa fiancée, et qu’il n’avait aucune intention de publier.
C’est quelque chose que je comprends complètement puisque depuis mes 17 ans je fais pareil. Je n’ai pas vécu les mêmes trucs bien sûr, mais je me suis toujours servi du dessin et de la BD pour extérioriser des trucs. ça ne donne pas forcément des œuvres extraordinaires parce que tout le monde n’est pas Alan Moore, mais ce sont des choses sincères.
Pour ma part, je sais que j’ai du mal à écrire un scénar. J’enchaine surtout des scènes et des développements de personnages au travers desquels je parle de trucs personnels et je pense honnêtement que j’ai fait quelques scènes très sympas. Mais après le fil rouge de l’histoire des fois…bon…j’suis pas scénariste, quoi^^
Aucune envie de publier non plus. C’est à la base un moyen personnel de s’exprimer.
Pour cela, et malgré les défauts du comics, je trouve que c’est quelque chose d’intéressant et de fort.
Toujours aussi original et vivant comme forme d’article.
Je n’ai pas vu le film. J’ai dû tenter de lire le comics 2 fois, mais dans mon souvenir, il était assez difficile de se les procurer au moment de sa parution sérialisée. Je n’avais pas réussi à accrocher à l’atmosphère, et au vu des artistes cités pour la BO ça m’étonne moins. 🙂
J’ai beaucoup aimé le comics. Sans vouloir vexer personne, je pense que ceux qui disent qu’il est mal écrit, mal dessiné etc. sont vraiment passés à côté de l’essentiel. J’aimerais bien en faire l’article ici. Le seul bémol est que je suis hermétique à tout le genre musical invoqué (sauf les Smashing Pumpkins, mais ils ne sont pas dans le comics). Alors si un certain Patrick Faivre voulait bien mettre en valeur chaque passage du comics où sont citées les chansons et m’envoyer le résultat, je pense que ça pourrait faire un team-up intéressant. Enfin je dis ça je dis rien… 🙂
Par contre le Dark City de Proyas, il est quand même vachement bien^^
Il me semble que James O’ Barr n’est pas un auteur vraiment professionnel… tout ce qu’il a fait c’est cette oeuvre qui se transforme avec le temps qu’est The Crow…
il ‘est installé sur sa planche à dessin pour s’expurger d’un truc, ça se sent à chaque page… C’est totalement anti-commercial comme truc et c’est vraiment très beau, même si c’est pas accident…
il parle de son univers musicale et…
Parlons-en.
il était normal que ce courant musical, empli de spleen, d’agressivité larvée, de révolte bouillonnante en même temps qu’extrêmement contemplative ait avec le temps débordé des simples sillons de leurs vinyles, jusqu’à s’incarner sur grand écran…
Pour moi le film The Crow fut le premier film à adouber la mouvance The Cure/Joy Division, Bauhaus etc…et ce fut donc forcément un coup de foudre…
J’ai longtemps adoré film pour chaque image et plan et oui Daredevil fait parfois semblant d’être un mauvais rip-off de ce film mais voilà The Crow pourvu désormais d’une « descendance »
De plus je dois avouer que plutôt de la saquer, j’ai encore plus envie de le défense maintenant qu’il a vieilli . à l’heure où tous les blockbuster par un habile montage pourraient être amalgamés tellement ils se ressemblent dans la manière de film, de mettre en scène les trois actes etc…
The Crow ressemble encore à The crow (avec ses défauts) et aucun autre…
Dark City est encore meilleur…
mais qu’est-il arrivé à son réalisateur, merde?
Voilà, le comics est tout sauf commercial. O’barr l’a conçu pendant 9 ans en dehors de ses heures de taf dans un garage auto, sans volonté d’y publier, et c’est un jour un gars dans un comic shop qui allait monter sa boite d’édition qui lui a demandé s’il avait des comic strips en stock. (tout est dit dans l’interview^^)
J’ai beaucoup de tendresse pour ce film, malgré ses maniérisme. Déjà pour sa BO, pile dans mes goûts, et si son esthétique est datée, elle n’est pas pour autant vulgaire (alors dans les années 90, c’était quand même terrible pour ça).
On est dans le néoromantisme noir le plus appuyé, dans la conclusion de toute une vague batcave/coldwave des années 80 au moment où elle achevait sa mutation vers l’actuel gothique. en ça, c’est un document.
et en effet, ouais, le côté « Robocop écrit par Gaiman », c’est marrant dit comme ça, mais justement, c’est là que le fait la synthèse goth, je crois. faut le prendre d’un bloc, se film. tel qu’il est, avec les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités.
La série TV, pas vue. Le 2, avec Vincent Perez, je n’en retiens que quelques fulgurances poétiques trop rares, et le fait qu’Iggy Pop y soit sous exploité.
Un truc aussi: on parle de « peine de mort » à un moment…
Mais quand avez vous vu pour la dernière fois un méchant qui s’en sort juste en allant en prison?
parfois ça arrive pour qu’il revienne dans la suite plus méchant que jamais mais… à la fin? comme ça se termine pour lui?
le méchant crève inévitablement. même quand le héros baisse son arme, le vilain a couteau dans sa botte, qui absout le fait qu’il prend un pruneau en pleine gueule…
la méchant crève dans les Disney, dans les Marvel, partout… c’est obligé.
On est pour le cinéma hollywoodien tous pour la peine de mort plus ou moins consciemment…
parfois le cinéma s’interroge (Seven) mais tranche tout de même..
Magneto est un des seul qui voit son parcours s’amender, sans doute grâce au travail important de Claremont en faveur de la réhabilitation etc.. où alors parce que son interprète est devenu hyper bankable au choix…
J’ai dit ça parce que j’avais lu un truc comme quoi le comics était pro peine de mort sur un site, genre une apologie de la vengeance ou de a violence ou je ne sais quoi…
Mais je ne suis pas d’accord.
OUi c’est ce qui m’a amené à cette question: le méchant ça fait des lustres qu’on le bute non?
Est-ce que ça a un signification profonde sur notre notion de justice, surtout si on prend le cinéma comme une sorte de catharsys?
oui, c’est un appel du pied à Omac…. 🙂
J’imagine que c’est une question de ton.
Les méchants meurent souvent mais pas à coups de marteau dans une ambiance hyper sérieuse.
Mais j’imagine que c’est toujours cette tendance à tout politiser maintenant. Le film Wonder Woman a été ultra politisé alors qu’on en a rien à foutre de tout ça (certains ont même râlé que le film n’était pas assez féministe alors que c’est la publicité qui a prétendu qu’il l’était^^)
Superman qui bute Zodd dans Man of Steel a fait hurler plein de gens…alors qu’il le bute aussi dans Superman 2 de Donner…(je suis d’accord que Superman ne sauve pas assez de gens dans ce film et détruit une ville entière au lieu d’attirer le méchant ailleurs, mais la mort de Zodd, j’en ai rien à carrer)
Faut trouver des polémiques aujourd’hui, c’est le truc…
J’avoue que tes exemples sont très parlant…
pour moi, si il y a des esprits chagrins Pour Man of Steel, c’est parce que la scène ne « colle » pas. il y aune composante qui manque. trop de destruction pour qu’on se dise, heu…pourquoi ça lui pose un problème « corneilien » là?
bon évidemment qu’il ne va pas laisser les autre se faire zapper, mais tout parait forcé… C’est pas l’exécution qui me pose souci (morale de superman etc…#polémique…) c’est que le résultat, il est bizarre et que j’ai pas cru au film plein de fois et du coup je préfère le vieux…
un truc que si tu sors de la salle en te demandant pourquoi le personnage n’a pas fait ci ou ça pour s’en sortir, n’est pas un bon indicateur de la réalisation, surtout quand tu trouves une dizaines de solutions sur le chemin du retour….
Wonder Woman avait ne intention claire et nette de par les interviews, les tralalalères avec Marvel à base de , « on va enfin vous niquer sur un domaine: on a une super héroine! » les images,. il y avait un propos fort qui se dégonfle au fur et à mesure que le métrage défile… Au bout du compte c’est une origin Story qui n’a pas beaucoup d’enjeux et dont la fin se boursoufle avec un méchant vieux bonhomme/Magneto. Pour moi ce film passe à coté de pas mal de son ambition. il reste agréable, l’actrice est superbe dans le rôle, mais bon, j’ai un petit gôut de « peut mieux faire »…
« Wonder Woman avait ne intention claire et nette de par les interviews »
Mais les interviews c’est du buzz !
T’as vu Cameron dire que Terminator Genesys est génial ? A ton avis il le pense ou on l’a payé pour dire ça ?^^ Je ne crois rien et je n’écoute pas toutes ces conneries de marketing.
Le nouveau Ghostbusters on te disait aussi « enfin des femmes héroïnes et drôles » Euh…ah bon ? C’est pas drôle, c’est naze…et depuis quand y’avait pas de femmes héroïnes avant ?
Je l’ai déjà dit mais si je me fous de tout ce qui gravite autour, que ce soit les campagnes de pub ou la vie privée des artistes, c’est parce que ça peut être monté de toutes pièces ou n’être que le côté émergé de l’iceberg. Moi je regarde juste le film. M’en fous de ce qu’on dit autour. Si le film loupe des trucs, ben il les loupe. Tant pis. C’est un film sympa comme tu dis, sans plus…et avec un combat final bien naze. Mais je me contrefous que ce ne soit pas assez féministe ou je ne sais quoi. ça veut dire quoi un film féministe d’ailleurs ? Un film qui glorifie la femme et la montre parfaite en tous points ? Ah ben non hein, si c’est pour se taper du machisme inversé, c’est pas mieux. Bref je m’en fous de tout ça.
A la limite ce que j’aime voir autour d’un film c’est la technique. La façon de filmer, les effets spéciaux.
Mais les teasers de promo des acteurs ou les interviews qui les montrent en train de parler des grandes opportunités de la vie que tel ou tel film de super slip leur ont permis d’atteindre, y’a de quoi se marrer des fois.
Et ils se lèchent tous les pompes comme s’ils s’aimaient tous et se complimentent sur leur jeu d’acteur. Je suis sûr qu’il n’y a que la moitié de sincère dans tout ça. Et encore je suis gentil^^
J’ai tout vu dans ce domaine. Tout ! Tu connais cette bouse de film Pixels d’Adam Sandler ? Bon…dedans y’a un perso de jeu vidéo qui se change en nana canon qui ne prononce pas un mot et. Et l’actrice a réussi à placer un truc du genre « c’est une femme forte et indépendante, c’est important de voir qu’une femme peut faire ce que les hommes font, etc. »
Euh…ouais ok…t’es mignonne…
https://www.youtube.com/watch?v=l-611tXJIC4
Comme le dit un commentaire en dessous :
« Ok, the woman is an alien, she has no dialog, she just turned from pixels into a sexy lady, make out with human for no reason and at the end she stays on earth because they earn her as a trophy. A guy wins a girl as a trophy and she says that her character is strong female figure…… »
Du moment que ça fait parler, que ça fait une promo d’un film, on entend absolument N’IMPORTE QUOI ! Donc je m’en fous, je ne prête plus attention à tout ça^^
Les acteurs sont payés pour faire la promo d’un film.
Et même s’ils pensent que le film pue la merde, ils ne risquent pas de le dire^^
C’est tout du vent, une façade. S’ils peuvent surfer sur les thèmes politiques qui ont le vent en poupe pour pousser les gens à voir un film, ils vont le faire.
Oubliez la presse people, les ragots du milieu, c’est tout du business.
Regardez juste les films^^
Evidemment que la promo est biaisée… en même temps c’est difficile de sortir un film de son contexte que ce soit global ou promotionnel.
des messages clairs sont annoncés dans le film et en cela je trouve qu’il ne va pas au bout de son ambition. résultat pour un film bancal avec des bonnes idées (14-18, l’idée du dieux de la guerre etc…) et son exécution qui finalement ne va pas très loin. et son climax qui est aussi bouillasse de CGI que le dernier X-MEN ou AMazing Spider man…
qu’on le veuille ou non, on vit dans un « monde post-weinstein » et aussi hypocrite que ce soit et puisque ça a touché le monde du cinéma, du néo-féminisme à base de kicking-ass fémale, on va en bouffer un max dans les films…
Tout à fait d »accord avec Eddy sur l’importance du contexte (bien plus intéressant que les discours promo à base de langue de bois faux-cul).
Ce qui fait l’intérêt du film The Crow, ce n’est pas seulement la dimension personnelle présente dans l’oeuvre originale d’O’Bar, mais aussi l’adéquation avec l’ère du temps, en faisant un film emblématique de son époque (le gothique et l’évolution des courants musicaux, les vigilantes dark des 90’s, etc…).
On peut tout à fait se concentrer sur le contenu pur et ignorer le reste, mais évoquer les « à-côtés » participe à la richesse et à l’étendue de l’analyse critique.
Encore un grand merci à Pierre pour son coup de main à la mise en page de l’article.
Vous défendez plutôt bien la version comics. Je l’ai souvent vu passer en occaz’, les dessins étaient bien, mais globalement je n’aime pas prendre une BD dont le film m’a déplu ou indifféré (History of violence). Je procrastine donc en repoussant mon avis à un prochain article de ce lui qui voudra s’y coller.
@Patrick : James Dean / Lee.
Ben on a exactement les mêmes arguments Patrick. Si je n’avais pas été emmerdé avec cette histoire d’AFP j’aurais mis dans l’article une photo prouvant l’admiration du deuxième pour le premier.
La voici : https://www.pinterest.ca/pin/120119515041616880/
Shocker parle d’un mec dont la femme a été assassiné. IL part en quête de vengeance contre un tueur en série aux pouvoirs surnaturels. Il n’en triomphera qu’avec la guidance outre tombe de sa bien aimée. Il y a donc pas mal de points en commun avec The Crow.
C’est là que je vois que j’ai pas nu le même film…
Shoker, c’est pas le film où ils sont dans la TV piratant toutes les émissions?
« globalement je n’aime pas prendre une BD dont le film m’a déplu ou indifféré »
Elle est marrante celle-là. Toi qui dit toujours que les films Marvel sont nazes par rapport aux comics, là tu te dis que le comics va être naze parce que t’as pas aimé le film ?…
Je rejoins Matt sur ce coup… j’ai lu et vu A history of violence, il y a des différences, notamment dans le traitement graphique. Et toute la fin ou presque.
Non, pas du tout.
C’est juste que ce n’est pas dans ma priorité de faire une étude comparée si je n’y connais rien. Heureusement que lorsque l’occasion se présente, je passe outre car sinon je serais passé à côté de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires version comics.
Y’a pas que moi qui suis compliqué comme mec. Une étude comparée ??
C’était juste pour dire que le comics est intéressant hein^^ Et que tu peux essayer. Tornado a aimé aussi sans être fan du film. Ce n’est vraiment pas pareil.
C’est dingue, à vous lire, j’ai presque envie de revoir ce film. Et même Dark City ! Bon, je n’ai franchement pas de vélléités à revoir The Crow, même si il doit rester malgré tout attachant pour une période précise du cinéma, mais j’en ai tellement peu de souvenirs que je me demande comment je le percevrai maintenant. Je me souviens qu’en cours d’Anglais à l’IUT, mes camarades avaient insisté pour que nous en fassions notre sujet d’un quelconque devoir oral. Brandon Lee est vraiment passé à la moulinete CGI ? Cela me paraît tôt… l’année suivante, j’entrai donc en IUT informatique, c’était très balbutiant tout ça encore…
Dark City, je l’ai vu quelques années après sa sortie et je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable. Esthétiquement c’était très beau, la photo était chouette, il y a un peu de Burton période Batman dedans, le cast est très bon, mais l’histoire ne m’a pas passionné. J’ai eu l’impression d’avoir déjà vu ça, soit avec Matrix soit avec un épisode de Twilight Zone. Mais encore une fois, vos commentaires me donnent presque envie de le revoir avec un oeil neuf. Et puis vous m’apprenez que c’est le même réalisateur pour les deux films.
J’ai maté la liste de films de Proyas sur imDB : un de ses meilleurs doit être le clip de All This Time de Sting.
La BO : terrible.
« ils sont dans la TV piratant toutes les émissions ? »
Ce concept me rappelle Gremlins 2 (que j’adore).
« Brandon Lee est vraiment passé à la moulinete CGI ? Cela me paraît tôt »
Pas forcément. Après tout, John Dykstra et son équipe ont bien créés un Batman en images de synthèse (pour une brève séquence de vol) à l’occasion de Batman Forever, préfigurant ce qui sera fait plus tard avec Spidey.
Sur ce film-là, c’est quand même parfois plus discret (le visage de Brando Lee plaqué numériquement sur celui d’une doublure).
La scène culte de Shocker est la poursuite de programme en programme du héros et du vilain. Il ne s’agit pas de piratage proprement dit, mais de rentrer dans le poste physiquement et passer du plateau d’un télévangéliste à…un concert d’Alice Cooper.
Vous venez de flinguer The crow pour beeaucoup, beaucoup moins que ça…
Skoker est pour moi dans la case des Wax Work 1 et 2, House 2, les sous-sols de la peur, etc…
à regarder avec une bonne cargaison de bières… 🙂
J’ai jamais dit que c’était un bon film 😉
Dans le même style, je préfère encore le Shocker de Craven qui est loin d’être son meilleur film.
Y’a pas que moi qui suis compliqué comme mec.
J’ai jamais dit que j’étais un gars simple 😉 (ask my wife).
en fait, y a des effets spéciaux pour le réintégrer dans certaines scènes, notamment le miroir brisé. une doublure de dos qui Zidane le miroir, puis dans les éclats du miroir on voit Brandon Lee.
Je me rappelle pas avoir été « choqué » par une doublure numérique comme pour la Peter Parker de Spider-Man 1… du coup je suis assez tenté de me dire que c’est intelligemment fait…
la doublure dont je parle, c’est une doublure physique, hein
oui je pensais au miroir, ou par extension à d’autres scènes puisque selon les sources on a parfois l’impression que Brandon n’est pas souvent à l’écran…
le resultat ne m’ a pas choqué…
Ah encore des oublis : je n’ai pas envie de lire le comics, mais sait-on jamais… Mais surtout, la meilleure image de l’article est celle de Cro-cro. Je suis fan absolu.
Hello,
Pour ma part, je ne vais me baser que sur mes souvenirs vu que je ne l’ai pas revu depuis sa sortie. Donc un seul visionnage pour moi depuis ! J’en garde un excellent souvenir. Lee est habité par son rôle et le final est hypnotisant.
Maintenant que j’y pense, je le reverrai bien une autre fois…
Je ne me souviens plus si j’ai lu le comics avant ou après le film, mais je me souviens de dessins et d’idées assez touffu avec des éclairs de génies comme le cheval pris dans les barbelés…
« Il y a une ambiance, oui, c’est un peu comme si Gaiman écrivait Robocop »
Bruce n’est pas le seul à faire cette comparaison :
https://twitter.com/Doncates/status/1287831860454797312