ET, l’extraterrestre par Steven Spielberg
Première publication le matin du 13/11/15- Mise à jour le27/12/20
Par BRUCE LIT
ET est un film écrit par Melissa Mathison, récemment décédée (qui obtint un Oscar) et réalisé par Steven Spielberg (qui n’obtint rien du tout). Sorti en 1982, il s’agit du sixième film officiel du réalisateur de Jaws, Duel étant considéré comme un téléfilm. L’histoire est celle d’un jeune garçon, Elliot, qui recueille un Alien pacifique et l’héberge le temps que celui-ci retourne dans son UFO pour un monde inconnu.
Pour ceux qui ont vécu les années 80, deux dates traumatisèrent durablement la future galaxie Geek : la diffusion du Thriller de Michael Jackson en 1983 et la sortie un an auparavant d’ET. En 1980, j’ai à peine 7 ans. Le petit extraterrestre faisait la une de Paris Match, était représenté en poupée, en porte clés, en tee shirt.
Mais mon meilleur souvenir reste cette légende urbaine qu’il avait acquise. Tout le monde parlait d’E.T dans la cour de recréation : ses apparitions savamment dosées par Spielberg, la fameuse cuite que tous les gosses mimaient et surtout la mort et la résurrection du petit extraterrestre noir. E.T, c’était le film que l’on avait vu via les autres bien avant d’aller en salle. Mon cousin me le racontait de long en large. On s’en foutait des spoilers. D’ailleurs le mot n’existait pas….(et aujourd’hui encore, je m’en fous des spoilers, je commence même toujours mes livres par la fin, allez comprendre…).
Elliot, c’était vous, c’était moi, Spielberg ne laissait aucun libre arbitre à son public : comme Hitchcok avant lui, il était un maître dans l’art de manipuler la réaction de son audience aidé par la musique ultra directive (et un peu envahissante) de John Williams. Et maintenant la question qui tue : E.T débarrassé du folklore de l’époque a t’il résisté à l’épreuve du temps ? Ou, tout du moins à l’oeil adulte ?
E.T est à 75 %, un film nocturne, ce qui achève de le transformer en conte pour enfants. Voir E.T aujourd’hui n’est pas ringard, loin de là, beaucoup moins ridicule que le requin en carton de Jaws. Et plus humain que tous les effets spéciaux sous fond vert. La mise en scène reste exceptionnelle. Bien sûr la séquence de la libération des grenouilles est mielleuse à souhait, tout comme les adieux forcément larmoyants entre les deux copains. Le script est parfois embarrassant : ainsi donc, il est possible de ridiculiser le gouvernement des Etats Unis en aidant à l’évasion d’un Alien, sans être plus inquiété que cela pénalement parlant ? Et puis Spielberg est lourd : la jolie séquence du vélo face à la lune, est ensuite dupliquée face au soleil, histoire de bien faire passer le message….
L’agonie de la créature et sa résurrection ne sont pas très claires : il est sous entendu qu’E.T est en symbiose avec son ami terrien et qu’il succombe peu à peu à l’atmosphère terrestre. Cela n’explique pas comment il ressort frais comme un gardon après avoir été cryogénisé. Enfin, on ne peut pas dire que les rôles des adultes soient inoubliables : Dee Walace est une vraie cruche et le rôle de Peter Coyotte complètement insignifiant. Et puis le processus d’intégration de l’alien à coup de coca-cola et de m&m’ s est très agaçant.
Pourtant, le film reste fondamentalement attachant. Spielberg confiait y avoir mis beaucoup de son enfance solitaire. Située en banlieue américaine, la ville d’Elliot comme Amity dans Jaws, est le reflet du banal de l’existence. Les interprètes choisis ont un physique ordinaire ce qui favorise l’identification du public à une famille confrontée à des événements extraordinaires. Et l’interprétation à fleur de peau du petit Henry Thomas parachève cette fable sur cette enfance magnifiée par un ami tombé du ciel et qui refuse de mourir.
Taxé de sentimentalisme, E.T contient pourtant des moments doux amer : l’agonie d’ET montre au jeune public son héros cadavérique. Avec ses rides et sa voix rocailleuse, E.T devient le grand parent que l’enfant apprend à quitter sur son lit de mort. Et, après les séparations déchirantes entre les deux amis, Spielberg ne tourne pas d’épilogue pour soulager le spectateur.
Malgré la force de son amitié, E.T rentre chez lui et fait l’aveu de son inadaptation à notre monde. Sa pulsion de vie est plus grande que son amitié. Il fuit l’amour dévorant d’Elliot qui se sert de lui comme d’un doudou avant qu’il ne mûrisse.
La dernière image du film reste celle d’Elliot en larmes. Contrairement à ce qu’il souhaitait, son enfance est morte avec son ami. Il devient le parent qui, par amour, accepte l’adieu de son enfant.
ET est en fait un film sur la rupture, la séparation, la mort : Elliot est un enfant abandonné par son père, abandonné par son ami et par sa mère (il reste une nuit seul dans la forêt quand même !). Il n’est pas sans rappeler l’orphelin Peter chez Disney qui voit son destin protégé par un dragon nommé…..Elliot ! ( Peter et Elliot le Dragon).
La puissance psychanalytique et religieuse est là : E.T a le coeur qui s’allume garantissant une transparence totale de ses émotions. C’est une créature nue physiquement et moralement, un écran susceptible de recueillir les émotions des autres. E.T est à la fois un animal domestique, le copain d’Elliot, la poupée travestie pour Gertie ( la jeune soeur incarnée par une Drew Barrymore adorable), un objet d’expérience pour l’armée américaine.
Au dessus de notre planète, au plus haut des cieux, les doigts de l’enfant et de l’alien se touchent comme jadis ceux de YHWH et d’Adam dans la chapelle Sixtine. Une référence innocente ou un message terriblement triste ? Dieu est mort, le salut de l’homme vient d’une autre planète.
Comme le Silver Surfer, E.T contraste avec la représentation traditionnelle de l’alien : il est pacifique, démuni, ne conçoit pas de détruire la planète bleue et en devient à la fois le messie et le martyre. Il apparaît vêtu d’un linceul blanc au moment de la résurrection. Elliot renferme le container de cryogénisation qui évoque la pierre renfermant le tombeau du Christ. Et E.T apparaît ressuscité à son ami incarné par un acteur nommé ….Thomas, le disciple qui voulait y voir pour y croire ! Après avoir semé le bien autour de lui, l’alien s’en va dans une élévation en bénissant le front de son ami.
Je suis toujours là dit-il à son ami avant de disparaître à jamais comme le Christ laissant ses disciples dans le mystère de la présence invisible. Dans son linceul blanc, il n’a jamais été si vulnérable. En effet miroir, Elliot avec sa cagoule rouge et son jean porte les mêmes couleurs que James Dean, autre symbole de l’Amérique, pour une course de vélo haletante.
Il est pourtant possible de savoir ce qu’est E.T devenu ! Le film est parsemé de culture pop (on ne dit pas geek à l’époque) : Elliot joue avec un faux requin qui évoque bien sûr le Bruce de Jaws. Il montre ses jouets Star Wars . Sa chambre donne sur un poster de Hulk. Et un comics de Buck Rogers, inspire l’alien pour fabriquer un téléphone inter planétaire.
Lorsqu’ E.T aperçoit un faux Yoda pendant Halloween, il souhaite le suivre ! Lucas bouleversé par cet hommage intégrera à son tour E.T à l’univers de Star Wars dans La menace Fantôme où il est possible de le voir débattre au sénat. Pour les plus curieux, E.T appartient à une planète de botaniste nommée Brodo Asogi par Lucas. Les fans de Lucas se demandent même si son pouvoir de guérison et sa télékinésie n’en feraient pas un Jedi !
E.T reste un film habité par de vraies intentions d’auteur qui, cachées derrière un propos sucré en apparence, évoque la nature sombre de l’homme, la peur de la mort et de la séparation ainsi que la culture de paix…comme l’Imagine de John Lennon qui venait de tomber sous les balles d’un cinglé. Comme souvent chez Spielberg, ces thématiques seront repris en écho ailleurs : aux aliens pacifiques de Rencontre du 3ème type et ET, répondront l’invasion de ceux de la Guerre des Mondes. Quant à Leo Di Caprio, il reprendra le relais de l’enfant abandonné devenu grand dans Attrape moi si tu peux !
Avec sa démarche mal assurée, sa voix étrange, ses rides et ses grands yeux, E.T est la fois un enfant, un animal, un père, une mère et un vieillard en moins de 120 minutes. 7200 secondes qui suffiront à faire de lui ce que nous voudrons et bien plus : une icône populaire d’un siècle qui en plein Reaganisme attendait son messie venu des étoiles…..
Cet article est dédié à mon cousin Olivier et à nos heures de jeux et de rêves passés ensemble, des étoiles pleins les yeux, suffisamment grandes pour accueillir des milliers d’ET.
Bel article pour pour ce très grand film, le hit de 1982 face à Blade Runner et The Thing, vraiment exemplaire niveau mise en scène dans la filmo de Spielberg (aux côté du 1er Indiana Jones, de Rencontres du troisième type et plus récemment Munich).
Vu l’orientation choisie, ce n’est pas plus mal que la suite intitulée Nocturnal Fears n’ait pas vu le jour.
Merci pour ma culture, Bruce, car, autant l’avouer : je n’ai jamais vu ce film.
Mais dans quelle grotte ai-je vécu pendant 30 ans me direz-vous ?
En fait, j’étais trop jeune pour sa sortie ciné et ensuite, je suis toujours passé à côté des diffusions télé et pas forcément intéressé par le DVD ou autre.
Comme le dit Bruce, le film est suffisamment populaire pour en connaître pas mal d’éléments sans les avoir vus, tellement de gens en ayant parlé par la suite…
Allez, je me note de le regarder avec mes filles lorsqu’elles seront un peu plus grandes…
Ton prochain challenge Bruce consistera à écrire un article sans y glisser une référence à James Dean :)) Ceci dit un bien bel article une fois n’est pas coutume 😉 même si contrairement à toi je pense que le film a bien plus mal vieilli que Jaws et a, de nos jours, un côté franchement tartignole (surtout si on le regarde sur petit écran) de plus je ne suis pas certain que les «retouches» (comprenez censure) lors de la resortie du film (les armes ont été remplacées par des talkie walkies) soit très pertinente (une concession à l’Amérique bien pensante ?)
Pour ma part, un des plus beaux films de son époque. Il a vieilli uniquement selon les marques du temps. Mais sa réalisation extraordinaire tient encore magistralement la route.
J’ai un peu de mal avec ceux qui estiment que le film est niais (même si tout le monde a le droit d’avoir son avis). Que devrait-on dire alors des comics old-school ?!!! Non, franchement, à côté, E.T. c’est du Godart !!!
C’est un spectacle familial, et franchement, pour l’époque, il faisait passer pas mal de choses cruelles à destination des gamins, notamment le sentiment d’abandon et le danger qui peut venir davantage des adultes que du reste de l’univers !
Il faut juste accepter de le regarder aujourd’hui avec les yeux d’un enfant ou d’un parent candide. Et encore une fois, je trouve que ça ne fonctionne pas aussi bien avec les vieux comics de superslips, totalement périmés et illisibles au delà de 6 ans à mon sens.
Plusieurs décennies après sa sortie, au regard de l’oeuvre de ce cinéaste majeur, le film fait complètement « oeuvre ». On y retrouve tous ses thèmes de prédilection, dont l’abandon paternel et la famille disloquée puis recomposée. Et ce qui est fascinant, c’est de constater que le réalisateur grandit avec ses films puisque ceux des années 2000 amènent un surplus de maturité, de violence et de désespoir.
Pour le reste, je pense que Bruce a tout dit, et même qu’il est allé encore au delà des multiples niveaux de lectures inscrits, plus ou moins consciemment, par son auteur. Mais pourquoi pas ! La part d’inconscient fait partie intégrante de la conception d’une oeuvre.
J’ai vu ce film en VO à Oxford (dans le cadre d’un séjour linguistique) au moment de sa sortie. Je ne m’en rappelle que vaguement et ce fut un grand plaisir de le revoir au travers de cette approche analytique si bien étayée. Je suis impressionné par l’intelligence de l’utilisation de la figure messianique, stéréotype souvent galvaudé.
@Tornado Tu vois que je ne suis pas si dur finalement ;). Je suis moins les films de Spielberg désormais. Tout comme Dylan ou Stephen King…J’aime les auteurs rares. Quand c’est comme King ou Woody Allen, un truc tous les deux ans, je m’y perds….Je ne pourrais donc pas te parler des Spielberg actuels, le dernier en date que j’ai vu de lui était La guerre des Mondes. Ou AI. Sais plus…
//l’inconscient: vous aurez deviné que c’est le niveau de lecture qui m’intéresse le plus. Quand même, c’est fascinant non? de pouvoir voir et revoir une oeuvre sans se lasser de sa richesse. La preuve que malgré tout le pognon que ça engendre, le cinéma américain n’est pas qu’une affaire de business mais aussi de contenu.
]Patrick: promis plus de James Dean. L’article a été écrit début aout ;). L’effacement des pistolets: honnêtement je n’ai rien vu….Dans un pays tant obsédé par les flingues, je peux même m’en réjouir si les gamins ne grandissent pas avec des armes dans tous les coins d’écrans…
@ JP: Luna a vu E.T et a bcp aimé
@Pierre: Nocturnal Fears ???? c’est quoi ?
Maintenant: ET ? Jedi ou pas Jedi ?
@Bruce: Il s’agit d’un projet de suite pour E.T. qui n’a pas abouti (avec une orientation plus proche de La Guerre des Mondes que de Rencontres du troisième type).
http://www.hollywood.com/movies/e-t-30th-anniversary-the-sequel-that-never-was-and-three-decades-of-cameos-57235884/
Je l’ai revu il y a quelques années avec mon neveu….il avait 6 ans il a flippé quand il a avait vu ET, maintenant on en rigole….allez je vais encore faire mon vieux con mais il me semble qu’à l’époque les blockbusters étaient plus travaillés, plus artistiques, plus techniques….Aujourd’hui je trouve ça relativement vide….(dû notamment à des gars parfois incompétents et/ou obnubilés par le chiffre).En tout cas bravo pour cette fine analyse Bruce, rafraichissante et nostalgique !
Le teaser de Présence: « Des étoiles et des hommes » 5/7
C’est quoi un classique ? Un récit qui ne se démode pas. Pourquoi il ne se démode pas ? Parce qu’il contient plusieurs niveaux de lecture, dans une forme élégante. Un exemple ? ET de Steven Spielberg, un conte qui permet de grandir.
@Yuandazhukhun: il nous faudrait 20 ans de recul pour évaluer tout ça. Et si les Blockbusters d’aujourd’hui étaient les nanars d’hier ? Après tout, les 80’s ont aussi engendré leur lot d’horreur: Over the top, Les maîtres de l’univers, Dune, les Rambo (le 1 étant un film magnifique)….Un livre que j’aime beaucoup : le cinéma des années Reagan parle de toute l’idéologie de l’époque. Une bonne synthèse (pour toi Tornado): ici. A se faire offrir ? Car les copains, aujourd’hui c’est l’anniversaire de notre chroniqueur old school favori !
@PierreN: je ne connaissais absolument pas ce volet de l’histoire d’ET ! Merci pour ce lien fascinant ! Et je suis impressionné par ta culture de cette époque ! Du coup sauras tu répondre à ma question. Comment ressuscite ET ??
Merci pour cet article et cette analyse très poussée. Je n’ai pas vu le film depuis longtemps, mais il est clair qu’il a marqué toute une génération. Ton article me donne envie de le revoir avec mes yeux d’adulte. L’occasion peut-être de partager ce traumatisme avec mes enfants 😉
Bienvenue Cathy. Je ne peux que me réjouir d’avoir de + en + de lectrices ! C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai vu ET avec ma fille de 4 ans. Une belle occasion de parler de la vie, de l’amour et de la mort avec un enfant sans avoir à capituler son intelligence devant des programmes idiots. Comme le disait Serge Tisseron que j’aime beaucoup et que j’ai eu la chance de rencontrer, il est possible de montrer la plupart des images à un enfant tant qu’un adulte est là pour verbaliser ses émotions. ET, est aussi un merveilleux livre d’images, un manifeste de communication entre les êtres quand bien même la barrière de la langue empêche un réelle conversation entre ET et Elliot !
C’est l’anniv de Tornado aujourd’hui ??? Joyeux anniversaire mon gars ! Et toujours un immense merci pour tout ce que tu fais et nous fais découvrir ! T’es génial !
@Bruce: Euh…via son lien quasi symbiotique avec Elliot je dirais, avec une scène qui s’apparente presque à une prière/souhait d’après ce dont je me souviens (si je dit par la force de l’amour ça va faire un peu cucul la praline mais cela peut tout de même faire office d’hypothèse, après tout d’autres films ont fait ce choix, et pas toujours avec le même succès/saut de foi à l’instar d’Interstellar).
Sinon quelqu’un aurait-il essayé le jeu vidéo E.T. de l’époque (qui a paraît-il une réputation peu flatteuse) ?
La résurrection de E.T. n’est pas compliquée : La symbiose avec Elliot le tue lentement, emmenant le gamin avec lui vers la mort. En se séparant du gamin, il assure leur survie respective.
Pourquoi cette symbiose ? Et bien pour pouvoir survivre sur la terre en attendant le retour de ses compatriotes d’outre-espace. Une symbiose qui lui permet de communiquer de manière ultime. Mais il s’attache tellement au petit qu’il accepte de sacrifier cette chance que lui offre la symbiose d’utiliser l’enfant à ses fins. Heureusement, l’amour est réciproque et l’enfant transcendera ses propres capacités pour mener à terme la quête de son ami.
Cette année, mes articles m’auront permis d’apprendre les raisons de la mort de Vador et la résurrection d’ET. Ne reste plus que le mystère des Terminators qui ne sont pas foutus de tuer John Connor et des Anteraks incapables de tuer Goldorak à 100 contre un…
Très bel article ! Encore une fois ton analyse est poussée au maximum et tu touches juste à chaque fois. Je me souviens bien des teasers de l’époque, des cours de récré, du cinéma de la petite ville pris d’assaut le dimanche après-midi. Au départ, j’avais peur de cet extra-terrestre, puisqu’ils étaient tous malveillants, et puis, comme tous les autres, j’ai compris que c’était un gentil, alors j’ai fondu.
Je l’ai revu plusieurs fois, et à chaque fois, je pleure. Ma fille l’a vu il y a deux ou trois ans et elle était en rage et en pleurs, hurlant depuis le canapé qu’elle ne voulait plus jamais voir ce film tant il était triste. Tu compares ET à un vieillard et effectivement, cette scène inhumaine où il est emprisonné est insupportable. Je n’ai aucune envie de le revoir car il n’y a plus de magie pour moi là-dedans, mais bien trop de morale donnée à l’emporte-pièce et trop peu de fantaisie. Et puis c’est définitivement trop triste. Mais ton éclairage est parfait, merci Bruce.
@Jyrille: cette scène inhumaine où il est emprisonné est insupportable. Cette scène est, bien au contraire trop humaine….Je ne me rappelle pas avoir pleuré devant ET. Elephant Man par contre…..
Mon top 5, ça donnerait à peu près ça:
Le Parrain 2, Crépuscule à Tokyo, Rocco et ses frères, À bout de course, et Le Géant de fer
J’y ai pensé, au Géant de fer ! Un super film.
Oui si tu veux, on nous montre l’horreur de l’inhumanité… D’ailleurs c’est étonnant que tu ne reprennes pas le thème des camps de concentration, puisqu’en filigrane, c’est un peu le sujet, ces horribles scientifiques… Je me souviens avoir lu une critique idiote dans Télérama qui disait que le premier Indiana Jones n’avait de vertu que pour nous rappeler que les nazis sont méchants, et que Spielberg allait mener à bien son propos bien plus tard, dans La liste de Schindler. Pourquoi comparer, franchement ?
Pour répondre à Léo, je vais y aller au feeling, disons, dans n’importe quel ordre :
– La liste de Schindler
– ET
– The Wall
– Valse avec Bashir
– Les enfants du paradis
Mais souvent, j’ai plus été touché par des épisodes télé de Buffy ou de Six Feet Under. Et les films qui m’ont marqué sont complètement différents.
S’il faut entendre par les films qui m’ont le plus touché, ceux qui m’ont déshydratés de chagrin et éprouvés mes glandes lacrymales, je dirais:
The Wall
Elephant Man
La liste de Shindler
La vie des autres
et, oh mon dieu, le Tombeau des Lucioles, rien que la musique, je m’écroule.
En série Tv le générique de fin de Hulk me fait pleurer immanquablement. Tout comme le bouleversant épisode final de 6 Feet Under.
Ouh punaise, j’arrive même pas à 5.
Je n’aime pas trop pleurer devant un film.
La liste de Schindler
Brokeback Mountain
Le retour du Roi
Oui, j’ai pensé à Birdy aussi. Mais je n’ai jamais aimé la fin. Ah ! Un autre film de Parker qui m’a fait chialé: la fin de David Gale