Un article de BRUCE LIT
1ère publication le 11/07/16 – MAj le 21/03/20
Cet article est un combo de deux vieilles choses publiées sur La Zone et trop courtes pour en faire une review individuelle. Et c’est là que l’on retrouve votre Bruce Lit fan de Pink Floyd et de Gainsbourg amateur de recyclage et de concept : celui de l’aventure !
Les Dieux sont tombés sur la tête de Jamie Uys
Les Dieux sont tombés sur la tête est un film sud-africain réalisé en 1980 par Jamie Uys. Le film est sorti en 1982 en France et fit un triomphe. A noter que la voix du narrateur n’est autre que celle d’Yves Robert !
Résumé: Dans une tribu isolée de Bochimans du désert du Kalahari, qui a peu de contact avec le reste du monde, une bouteille de Coca-Cola est jetée d’un avion tombe à côté de Xi, un membre de la tribu. Ignorant sa provenance, la tribu imagine que c’est un cadeau des dieux. Transparent et très dur, il sert de pilon, de flûte, de récipient et de bien d’autres choses encore. Cette bouteille est si utile que tout le monde en a besoin en même temps, faisant émerger des querelles, inhabituelles dans la tribu. Le conseil se réunit, Xi décide d’aller jeter la bouteille aux portes du monde.
Dans son périple absurde aux yeux d’un occidental, Xi va croiser le chemin de Andrew Steyn, un chercheur aussi gaffeur qu’attachant et la journaliste Kate Thompson en mission humanitaire. Une suite de quiproquos les amène à croiser une bande armée voulant réaliser un coup d’état.
Dans le monde impitoyable du cinéma qui se rappelle encore des cartons des années 80 : Crocodile Dundee, La guerre du feu ou La forêt d’émeraude ? Succès Mondial en 1980, Les dieux sont tombés sur la tête a t-il résisté à l’épreuve du temps ? Oui ! 36 ans après sa sortie, le film a gardé tout son charme et demeure aussi irrésistible. Mieux , d’un point de vue scénaristique, c’est plutôt parfait, dépourvu de jugement de valeur, et l’humanisme de ce petit film sud africain touche autant au coeur.
Mais comment Jamie Uys a t’il réussi à écrire une histoire d’un Bushman qui confond une banale bouteille de Coca avec un objet divin, d’un type maladroit qui se ridiculise devant la femme qu’il aime et de terroristes au petit pied plus bêtes que méchants, sans s’emmêler les pinceaux ? Certes la tribu de Xi a tout du mythe du Bon Sauvage de Rousseau (à la truelle : l’homme est né naturellement bon, c’est la société qui le corrompt-Nda). Ses Bushmen sont de grands enfants innocents, insouciants pour qui le spectateur éprouve une empathie immédiate. Ces petits guerriers nous rappellent le Paradis Perdu, qui, immanquablement va être perturbé par le choc des civilisations .
Mais en rendant héros, africains, européens et bandits plutôt sympathiques, le film évite l’écueil du brûlot politique moralisateur .Si certains moments pointent de manière grinçante la rigidité des moeurs occidentales et l’emprise du consumérisme (un type qui prend sa voiture pour chercher son courrier à 10 mètres de chez lui ! ), tout ceci s’efface derrière un humour populaire mais pas populos.
Très vite l’amateur de BD se sent en terrain connu : On y retrouve l’ambiance loufoque des albums de Tintin où les animaux sauvages viennent flanquer la zizanie. Un rhinocéros piétine les feux de forêts, un babouin vole la bouteille de Coca et un tapir enragé poursuit notre héros ! Ajoutons une révolution minable digne des Picaros, des méchants tellement idiots qu’ils en deviennent attachants, des méthodes non violentes pour les désarmer : l’amateur de Hergé se sentira chez lui !
Et le personnage d’Andrew Steyn est irrésistible : un héros maladroit, gaffeur, déclenchant à chacune de ses apparitions de véritables cataclysmes, affublé d’une voiture infernale qu’il ne contrôle pas, pétoire toute droit sortie de chez Franquin ; un brave type qui ne manque pas de s’humilier en public pour le plus grand plaisir pervers du spectateur qui se rappellera des franches poilades désopilantes de Pierre Richard.
Un humour intemporel basé sur le comique de situation et de répétition, un comique de catastrophe muet universel qui puise sa grammaire aux origines du cinéma. Lorsque Steyn poursuit sa voiture sans freins, qu’il se fait courser par un lion dans la savane ou qu’il retrouve sa bagnole accrochée dans un arbre, il rappelle les films de Chaplin, de Keaton ou de Tati où les héros luttaient contre un monde hostile avec une dénégation admirable, n’abandonnaient jamais face à l’impossible. D’ailleurs dans les meilleurs moments, les personnages sont filmés en vitesse accélérée pour en accentuer le burlesque.
Même Lagaffe n’a pas de bagnole aussi pourrie !
Sur le DVD, quelques problèmes de piste sonore , de passage soudain du français à l’anglais n’ont pas réussi à me gâcher le plaisir insensé de ce film. Doublage français très correct avec mention spéciale pour la voix de cette fripouille de Gerard Hernandez. Un héros gaffeur qui a peur des femmes, une Working Girl qui délaisse son boulot pour s’occuper de gosses au Botswana de manière désintéressée, des Africains qui ne font pas l’aumône, à bien des égards le film prenait le contre-pied des idéologies machistes, matérialistes et misérabilistes We are the World des années 80’s! Un message populaire pas si bête sur l’homme qui transforme son environnement plutôt que de s’y adapter. Et d’un Occident paumé qui, à défaut de Veau d’Or,continue encore de se prosterner devant le Coca-Cola …Qui est tombé sur la tête ?
La forêt d’émeraude par John Boorman
Gasp ! La forêt d’émeraude de Boorman moins bien noté que les Dieux sont tombés sur la tête ? Bruce Lit, t’es sûr de pas l’avoir reçu en pleine tronche la bouteille de Coca ?
Le résumé : Tommy, 5 ans, le fils de Bill Markham, ingénieur américain venu construire un barrage hydraulique en bordure de la forêt amazonienne est enlevé par une tribu d’indiens : les Invisibles. Pendant dix ans, son père le recherche en vain, tandis que Tommy est élevé par la tribu selon leur culture. Quand il reçoit l’initiation qui fait de lui un homme, il part seul dans la forêt afin d’y chercher des pierres dont la boue extraite permet à son clan d’être invisible. Au cours de sa quête, il retrouve son père Bill, qui a été blessé par les Féroces, ennemis jurés des Invisibles.
Sorti en 1985, La forêt d’émeraude attira plus de 2 millions de spectateurs dans les les salles françaises. Pourtant force est de constater que le film est tombé dans l’oubli. 30 plus tard que reste t’il de la fable écolo de John Boorman ?
Tout d’abord un film à la beauté plastique indéniable sachant rendre justice à la beauté sauvage de la forêt amazonienne, à sa faune,sa flore et ses habitants.
Presque intégralement tourné dans la forêt avec de vrais indiens, les chasseurs de Boorman ne parlent pas un mot d’anglais. Les costumes, parures et maquillages sont un vrai régal visuel et les scènes de Chamanisme ont conservé toutes leurs forces. Le jeune Tommy crève l’écran et Powers Boothe avec son physique de psychopathe parvient à surprendre en père éploré.
Seulement voila ,si le film reste haut en couleurs en terme d’action exotique , il propose un scénario un peu vieillot , un peu convenu parfois à la limite du vraisemblable .
Ainsi Powers Boothe met 10 ans à retrouver la trace de son fils en exploitant une piste qu’il aurait pu creuser immédiatement après la disparition du petit garçon. C’est ce qu’on appelle un artifice scénaristique : 10 ans c’est aussi le temps qu’il fallait pour que Tommy devienne un beau » sauvage » ciné-génique et costaud . Suffisamment costaud pour escalader à main nue un gratte ciel (!) pour retrouver son père au dernier étage sans transpirer , sans crampes ni aucune ecchymose…
Ce manque de vraisemblance l’oppose aux détails méticuleux que Boorman met en oeuvre pour mettre en scène la vie des tribus amazoniennes.
Tout ceci serait joyeusement folklorique si le scénario n’était pas si manichéen et totalement dénué d’humour : aux gentils indiens s’opposent les méchants blancs , Les bons Invisibles se battent contre les méchants Cannibales. Et ces méchants cannibales dont le scénario délaisse complètement la culture, vont bien sûr s’associer aux méchants blancs ; les Indiens y gagnent en alcool et en arme à feu , les blancs en prostituées exotiques …
C’est la partie embarrassante du film : la confrontation obligée entre les bons sauvages tuant sans scrupules les méchants colons sans qu’aucune des deux parties ne fasse preuve de nuances…Un petit couplet moralisateur sur la déforestation (toujours d’actualité hélas mais dont on découvrait l’ampleur à l’époque) et l’affaire est pliée.
Exotique et bien ficelé, La Forêt d’Émeraude n’évite ni les poncifs,ni les maladresses. Il en reste un film bancal à deux vitesse: Une partie documentaire remarquable qui donne envie pour les amoureux de la forêt de faire leur baluchon,une autre partie cinématographique assez kitsch avec un humanisme déséquilibré par le manichéisme du récit . Il n’en reste pas moins que le film militant et courageux renoue avec l’obsession de Boorman pour le Paradis Perdu déjà présent dans Excalibur.
Je n’ai vu aucun de ces 2 films. Les dieux sont tombés sur la tête a l’air pas mal cela dit. Tu mets en évidence des éléments intéressants, comme cette absence de clichés au contraire omniprésent dans la forêt d’émeraude. D’ailleurs, au risque d’en choquer quelques uns, je n’aime pas Excalibur de Boorman. Du coup la critique que tu fais d’un autre de ses films ne me pousse pas tellement à m’intéresser à sa filmographie.
Tout pareil pour moi ! 🙂
Deux films que j’avais recopiés sur VHS à l’époque, et qui tournaient beaucoup à la maison (surtout « Les Dieux sont Tombés sur la Tête »).
Lorsque Bruce a écrit ses commentaires Amazon, ça m’avait donné envie de revoir ces films et je les avais regardés dans la foulée.
« Les Dieux sont Tombés sur la Tête » a effectivement très bien vieilli. Mais il fautavouer que le volet « nostalgie » fait qu’il fonctionne encore mieux.
« La Forêt d’Emeraude » est lui aussi encore superbe (je serais moins sévère que Bruce), sauf que les passages entre la vie sauvage et la vie civilisée sont abrupts. L’équilibre entre le réalisme du monde civilisé et la poésie de la vie sauvage est effectivement raté et le résultat est parfois embarassant. Ce n’est donc pas le chef d’oeuvre attendu.
Quant à « Excalibur », je ne lui trouve rien de raté. Il ferait même partie, pour moi, des films qui vieillissent mieux que les autres.
Pour être honnête, il faudrait que je revoie Excalibur. Je m’en souviens mal. Mais j’ai lu pas mal de choses sur la légende arthurienne. C’est une légende qui a différentes versions qui se rejoignent sur certains évènements mais diffèrent sur d’autres. Et dans tout ça, il faut faire un choix d’adaptation. Je me souviens seulement que ces choix m’ont déçu. Qu’il y avait de sacrés raccourcis à des endroits qui auraient pu être intéressants, que le personnage de Morgane est fusionné avec celui de Viviane (d’ailleurs absente du film)
Bref je sais que c’est mal de trouver un film mauvais parce qu’il n’est pas adapté comme on le souhaiterait…mais bon, déjà j’ai dit que j’avais pas aimé, et pas que le film était mauvais^^ Et ensuite il y a assez de choses sur la légende arthurienne (BD, romans, études littéraires) sans que je sois obligé de tout aimer^^
la base de travail de Boorman, sur Excalibur, c’est une des version les plus tardive du mythe arthurien, « Le Morte d’Artu », de Mallory. Et s’il prend éventuellement des libertés, il y a un fond mystique et symbolique qui est imparable. je reviens souvent sur la double séquence de confrontation au Graal par Perceval, et c’est d’une finesse dans la construction qui me fout par terre à chaque fois.
(sur Morgane et Vivienne, je dirais plus Morgane et Morgause, pour ma part) (mais Morgane étant jouée par Helen Mirren, je lui pardonne tout d’office)
Bien sûr que tu as le droit de ne pas l’aimer ! 🙂
C’est un film qui divise beaucoup de toute manière. Je ne sais plus si tu avais commenté l’article du blog sur le sujet.
J’ai retrouvé les commentaires que j’avais écrits à Bruce au sujet des deux films ci-dessus. Je les poste, ça rappellera des souvenirs !
« Les Dieux sont Tombés sur la Tête » :
Incroyable ! On voit qu’on est vraiment de la même génération parce que ces derniers temps, je cherchais justement à revoir ce film que je n’ai pas revu depuis au moins 25 ans ! Tu m’as devancé, allez, d’un mois !
…
ça y est, je l’ai revu et je me suis régalé. Incroyable mélange entre le film-documentaire, la comédie de moeurs, la satyre géo-politique et la comédie burlesque, voilà un ovni unique en son genre qui échappe à l’épreuve du temps. Un bijou !
« La Forêt d’Emeraude » :
Non mais tu arrêtes de devancer tous mes visionnages vidéo de quelques jours !!! (rires)
Je reviendrai te dire ce que j’en ai pensé…
…
Je trouve les trois-quarts du film magnifiques (superbe scène de retrouvailles entre père et fils sous la cascade). Le dernier quart tombe dans le ridicule avec une discrète incursion dans le fantastique qui fait tâche et un règlement de compte gentils/méchants qui n’est pas davantage raccord avec toute la partie « documentaire » du film. Mais ça reste quand même un chouette film, sans être le chef d’oeuvre que l’intelligencia de l’époque mettait sur un piédestal.
En fait en copiant collant et en superposant les deux films, j’ai été assailli d’un affreux doute ! je critiquais un film de Boorman pour une comédie dont le nom du réalisateur est tombé aux oubliettes, avec une mise en scène moins classieuse et un message moins profond. Pour les Dieux, les Scans ont été difficiles à trouver et le peu que j’avais pourraient laisser supposer que c’est une comédie façon Benny Hill ou un Indien dans la ville. Heureusement en le revoyant il y a 115 jours, j’ai toujours été aussi conquis ! Aie aie aie !
J’ai vu ces films il y a très longtemps et je n’en ai que de rares souvenirs. Mais tu me donnes très envie de revoir Les dieux sont tombés sur la tête !
Je suis d’accord pour l’affiche de La forêt d’émeraude : comme je te le disais en parlant du dernier Cap, cette liberté graphique n’existe quasiment plus dans le cinéma aujourd’hui. On est dans un affreux lissage culturel à ce niveau. Il faudrait sue je retrouve un site qui s’amuse à comparer les affiches de film. Il en sort que pour chaque type de film (action, super héros, comédie…) les mêmes codes sont utilisés, ce qui renforce le sentiment de voir toujours les mêmes films qui suivent tous la même structure, les mêmes fils narratifs, les mêmes artifices.
Alors là je suis complètement d’accord. Les affiches sont d’une tristesse. Je crois que j’en parlais sur l’article sur King Kong l’année passée. Comme quoi j’aimais bien les vieilles affiches sous forme de peinture, etc…et je m’étalais comme à mon habitude sur ce lissage affreux des affiches d’aujourd’hui toutes photoshopées de la même façon avec souvent cette esthétique à la « 300 », dark et froide.
Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais eu l’occasion de voir Les dieux sont tombés sur la tête, ni à sa sortie ni depuis. J’avais vu La forêt d’émeraude à sa sortie. j’en garde un souvenir très vague, plutôt satisfait, avec une forêt très verte et enchanteresse.
Moi ! Moi ! Moi ! Moi ! Moi ! Moi ! Je me souviens de Crocodile Dundee, incarnée par Paul Hogan. Par contre, je n’ai pas vu La guerre du feu.
Est-ce qu’À la poursuite du diamant vert (avec Kathleen Turner et Michael Turner) pourrait rentrer dans ce type de films oubliés des 1980 ?
Michael Douglas 🙂
Oui totalement !
Star Wars L’Empire Contre Attaque :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fmedia.virginradio.fr%2Farticle-2904867-ajust_930-f1445942028%2Fstar-wars-episode-5-l-empire-contre-attaque.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.virginradio.fr%2Fstar-wars-le-reveil-de-la-force-les-affiches-de-la-saga-de-1977-a-nos-jours-galerie-1894412-2904867.html&h=1433&w=930&tbnid=AcdF7pK_E6bEMM%3A&docid=k_AEiTHzBlqh0M&ei=HPyDV-KbEIyFgAbD9InoAw&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=38&page=1&start=0&ndsp=57&ved=0ahUKEwjimZntmuzNAhWMAsAKHUN6Aj0QMwgiKAIwAg&bih=904&biw=1680
Je l’ai en poster encadré dans ma salle de cours !
Magnifique !
Souvenir !
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.starwars-universe.com%2Fimages%2Fmultimedia%2FImages%2FJaquettes%2FESB_CBS.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.starwars-universe.com%2Fdossier-page-120-778-les-videos-vhs-de-star-wars-fiches-des-editions-francaises.html&h=592&w=800&tbnid=N-MoE89tcSCgvM%3A&docid=14T4l7I9ciDuDM&ei=hvyDV4nFKOCogAarvZyoAQ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=651&page=1&start=0&ndsp=38&ved=0ahUKEwiJoPefm-zNAhVgFMAKHaseBxUQMwgcKAAwAA&bih=904&biw=1680
Ado, mes parents habitaient dans un petit village avec une projection hebdo de cinoche dans la salle municipale. Pour aller au lycée, je prenais le bus et passait toujours devant l’affiche du film de la semaine…
Les affiches marquantes dont je me souviens « en vrai » : Terminator 2, Léon, Usual Suspects
Pour revenir à l’article, je n’ai vu que la forêt d’émeraude, qui ne m’a pas laissé un grand souvenir, malgré de belles images…
http://www.ufunk.net/insolite/les-affiches-de-films-se-ressemblent-toutes/
Excellent cette juxtaposition révélatrice ! Merci pour le lien.
La forêt d’émeraude est un de mes films préférés, regardé de nombreuses fois durant mon enfance. Il a sans doute contribué à forger ma passion, à l’époque, pour les mondes amérindiens, et ma mentalité écologique. Certes, bien vu, il est très manichéen. aujourd’hui, il serait scénarisés autrement. Je me souviens que même quand j’étais jeune, j’avais été sensible à l’aspect radical des cannibales. Je m’étais dit « mais non, ces indiens ont des raisons de s’en prendre aux gentils, je suis sûre qu’ils ne sont pas si méchants », et j’étais un peu frustrée. Mais pour moi, cela n’empêche pas ce film d’avoir eu un fort impact sur moi…