World of Withcraft par James Robinson
1ère publication le 22/06/17 – MAJ le 27/02/20
PRÉSENCE
VO : Marvel
VF : Panini
Ce tome fait suite à Witches road (épisodes 1 à 5) qu’il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 6 à 10, initialement parus en 2016, tous écrits par James Robinson.
À l’instar du premier tome, chaque épisode est dessiné par une artiste différente : Marguerite Sauvage (dessins, encrage et mise en couleurs de l’épisode 6), Annie Wu (dessins et encrage de l’épisode 7, avec une mise en couleurs de Muntsa Vicente), Tula Lotay (dessins, encrage et mise en couleurs de l’épisode 8), Joelle Jones (dessins et encrage de l’épisode 9, avec une mise en couleurs de Rachelle Rosenberg), Kei Golby Zama (dessins et encrage de l’épisode 10, avec une mise en couleurs d’Ian Herring).
Toutes les couvertures ont été réalisées par David Aja. Ce tome comprend également une histoire (15 pages) parue dans le numéro spécial Doctor Strange: Last days of magic, écrite par James Robinson, dessinée et encrée par Mike Perkins, avec une mise en couleurs d’Andy Troy.
La série se termine dans The final hex (épisode 11 à 14, annuel 1 d’Uncany Avengers).
Épisode 6 – Wanda Maximoff est à Paris pour enquêter sur les conseils d’une autre sorcière. Elle intervient pour interrompre un vol à main armé perpétré par le gang des Apaches Nouveaux. Puis elle discute avec l’inspecteur Marc Joubert qui évoque la disparition du groupe de superhéros français appelé les Héros de Paris. Mais Wanda Maximoff est à la recherche du Faucon Pèlerin (Alain Racine), un autre superhéros français. Elle le retrouve sur un toit de Paris, debout et immobile, ayant perdu sa capacité de vol autonome, et pensant à sa femme Adèle.
Épisode 7 – Cette fois-ci, Maximoff est à Hong-Kong pour essayer de mettre un terme aux agissements d’un sorcier appelé Dark Tongi. Elle va requérir l’aide d’August Wu of the Coral Shore, plus simplement appelée Wu, dans le civil une inspectrice de police, appelée Alice Gulliver.
Épisode 8 – Wanda Maximoff est de retour pour un séjour à New York ville qu’elle affectionne. Elle se rend chez le psychiatre Roland Grand pour sa consultation régulière. Elle lui parle de sa mère sa vraie mère Natalya Maximoff, de Herbert Edgar Wyndham (High Evolutionnary). Il pose des questions sur le fantôme d’Agatha Harkness, sur son sentiment de trahison, sur ses enfants Tommy Shepherd (Speed) et Billy Kaplan (Wiccan), sur son ex-mari et la situation de Simon Williams. Wanda Maximoff lui parle de la manière dont tout le monde essaye de la protéger, en la prenant pour une idiote.
Épisode 9 – Wanda Maximoff effectue ses exercices de yoga matinaux quand son frère Pietro arrive pour lui demander de prendre parti dans le conflit de Civil War II, pour Tony Stark et contre Carol Danvers. La discussion est houleuse.
Épisode 10 – Wanda Maximoff est à Kyoto au Japon pour enquêter sur la mort de maître Aoi (Hiroshi Tanaka), un magicien important.
Le premier tome avait établi le mode narratif de la série. James Robinson raconte des histoires en 1 épisode, avec une trame de fond plus ou moins présente. Cette dernière fait écho aux aventures de Doctor Strange dans The way of the weird, c’est-à-dire que la magie sur Terre subit de fortes perturbations qui la dégradent. Il n’est pas besoin d’avoir lu cette autre série pour comprendre, mais cela explique que l’intrigue de fond ne semble pas progresser, puisqu’il s’agit en fait de l’intrigue principale de la série Doctor Strange de Jason Aaron, Chris Bachalo et Kevin Nowlan. L’autre particularité de la série Scarlet Witch réside dans le fait que chaque épisode est dessiné par une artiste différente. Avant d’entamer ce deuxième tome, le lecteur a conscience de ces particularités, et du fait que James Robinson s’attache à donner de l’épaisseur à Wanda Maximoff, tout en assurant une connexion avec l’univers partagé Marvel, en explicitant des événements ou des comportements hors de caractère. Il poursuit sa narration à l’ancienne, avec la volonté de privilégier les personnages.
De fait, le premier épisode annonce bien la couleur. Le scénariste commence par une scène d’action pour remplir le quota minimum, puis il passe au cœur de son récit : la perte de motivation et de confiance en soi de Pérégrine. Le scénariste fait des efforts méritoires (en VO) pour intégrer des expressions françaises grammaticalement correctes, avec un succès impressionnant pour un comics américain, mais où il subsiste quelques maladresses. Il évoque les origines de ce superhéros très secondaire dans l’univers partagé Marvel, ainsi que son amour pour sa femme. Le centre d’intérêt du récit réside alors dans la dépression provoquée par sa mort, et le manque de motivation. On est très loin de la bagarre du mois contre un supercriminel de plus.
La partie graphique est tout aussi décalée. Marguerite Sauvage réalise régulièrement des portions d’épisodes, comme la série Angela de Kieron Gillen & Marguerite Bennett, ou dans la série Faith de Jodie Houser, ou encore dans la série DC Bombshells. Elle réalise des dessins éthérés, au détourage délicat, avec une sensibilité féminine indéniable, baignant dans des couleurs pastel. Le résultat est très éloigné de l’esthétique testostéronée des superhéros, avec une apparence beaucoup plus sentimentale qui sert complètement le propos de James Robinson.
Le deuxième épisode comporte un peu plus d’action, moins prétexte à remplir les quotas. Le scénariste continue de promener son héroïne aux quatre coins de la planète, cette fois-ci dans une enquête en bonne et due forme, avec des fantômes à la clef pour le quota de surnaturel et de magie. Il en profite pour imaginer et présenter une nouvelle superhéroïne originale, elle aussi pratiquant la magie. Les dessins d’Annie Wu reposent sur un encrage des contours plus appuyés et moins élégant, avec des traits pas toujours jointifs et des visages moins fins. La narration visuelle est efficace avec des acrobaties d’Alice Gulliver aussi impressionnantes que parodiques. Du coup, le ton est plus à l’hommage qu’à l’aventure au premier degré, pour une histoire sympathique et bien construite, mais moins prenante que celle du premier épisode. Néanmoins les réflexions d’un personnage âgé sur la motivation née du désir de ce qui reste inatteignable sont d’une grande pertinence.
Avec l’épisode 8, James Robinson abandonne toute velléité de faire croire à une aventure de superhéros conventionnelle. Certes il y a bien un supercriminel classique et de second (voire troisième) ordre dans l’univers partagé Marvel, et il y a bien une activité criminelle à laquelle Scarlet Witch met fin. Mais très rapidement, le lecteur se laisse prendre au jeu des séances de psychanalyse, et des questions / réponses entre Roland Grand et Wanda Maximoff. Robinson attaque de front toutes les questions qui fâchent quant au comportement de Wanda, du fait qu’elle ne reprenne pas contact avec ses fils, au fait qu’elle ait abandonné Simon Williams dans le corps de Rogue.
James Robinson retricote patiemment la cohérence du personnage, rafistole sa continuité et fait émerger sa personnalité comme rarement il a été fait. Wanda Maximoff en ressort comme une femme avec du caractère, capable de réflexion sur elle-même, acceptant de regarder ses défauts en face, refusant de se morfondre dans les reproches des individus qui voudraient qu’elle soit autrement.
Cet épisode 8 est servi par les dessins exceptionnels de justesse et de sensibilité de Tula Lotay. Elle avait prouvé sa capacité à mettre en image un scénario aussi complexe que formidable de Warren Ellis : Supreme: Blue Rose. Elle met toute sa science au service de celui de James Robinson pour évoquer les souvenirs de Wanda Maximoff en les chargeant des émotions qu’elle leur rattache. Sa mise en couleurs est personnelle sans être excentrique. Les visages expriment des émotions complexes. Le langage corporel participe à l’expression des états d’esprit successifs. Elle gère admirablement bien la densité d’information visuelle, ainsi que le degré de détails des arrière-plans. C’est un régal de bout en bout de voir Wanda Maximoff traitée avec autant d’égards, de respect et d’intelligence. Cet épisode 8 justifie à lui seul l’achat et la lecture de ce tome.
James Robinson continue sur sa lancée avec l’épisode 9. Il se sert de l’événement Civil War II pour nourrir la discussion entre Wanda et Pietro, sans pour autant devoir dévier du fil directeur de sa narration. Ce face à face s’avère aussi révélateur que l’épisode précédent, avec la confrontation entre la manière dont Pietro perçoit sa sœur et se la représente, et les émotions de Wanda. Robinson utilise avec doigté le caractère un peu prétentieux de Pietro pour lui faire dire ses quatre vérités à sa sœur, des remontrances à la fois justifiées, et à la fois totalement dépourvues de toute empathie, et de toute sympathie. Devant un tel comportement de goujat, Wanda Maximoff répond, ce qui fait ressortir son caractère avec force et conviction. Joelle Jones, la dessinatrice de Lady Killer de Jamie Rich, réalise des dessins plus descriptifs et moins chargés en émotions que Tula Lotay. Mais elle campe également le portrait d’une femme adulte qui prend conscience progressivement de sa confiance en soi, face à un malotru imbu de lui-même, dans une prise d’autonomie jouissive, tout en conservant une dimension dramatique. Cet épisode confirme la nature indispensable de ce tome.
Le dernier épisode conclut ce tome avec une nouvelle enquête surnaturelle, mise en image de manière un peu plus conventionnelle, avec une part plus importante donnée aux représentations descriptives et à la pyrotechnie des affrontements à base de magie. Il s’ouvre avec une page d’une poésie inattendue, avec un renard progressant dans un champ de neige dénudé. Le lecteur apprécie l’enquête bien ficelée et originale sur un meurtre. Petit à petit, il prend également conscience de sa composante spirituelle, et de la manière délicate et touchante dont l’âme du défunt s’éloigne progressivement du monde des vivants.
À la fin du tome, le lecteur éprouve un sentiment de satisfaction rare, d’avoir lu un récit de superhéroïne, dans lequel le scénariste sait accommoder les ingrédients obligatoires (magie, affrontements, intrigues, continuité) d’une manière sophistiquée et élégante, pour des récits d’une grande qualité, dont 2 inoubliables dans leur sensibilité et leur connexion avec l’héroïne. Le changement de dessinatrice à chaque épisode se trouve justifié par le changement de lieu et d’histoire. Elles réalisent toutes un travail de qualité, Joelle Jones se détachant pour sa mise en scène plus élaborée, et Tula Lotay les dépassant toutes par sa sensibilité et son intelligence graphique. 5 étoiles.
– Le tome se termine avec une histoire consacrée à Alice Gulliver, introduite dans l’épisode 7. Il s’agit de son récit d’origine, de son lien avec Stephen Strange, finissant par une de ses missions. Bon Prince, James Robinson étoffe le personnage qu’il a créé et le rattache à la continuité Marvel et à la magie, pour le légitimer. L’exercice narratif est moins habile que les épisodes de Scarlet Witch et plus artificiel. Mike Perkins réalise des dessins plus descriptifs et plus réalistes que ceux des dessinatrices de la série Scarlet Witch. Ils sont très convaincants et portent bien le récit dans les séquences sans magie. Ils sont plus naïfs quand il s’agit de montrer les énergies magiques. 3 étoiles pour un récit d’origine plus convenu.
Certaines planches sont très belles.
Par contre j’ai quelques réserves sur la série.
1. L’absence de fil conducteur, ou plutôt le fait que ce dernier soit lié à une autre série (Dr Strange)
2. Tu m’as presque perdu quand tu as commencé à parler de Civil War 2. Encore un crossover (réchauffé en plus) qui vient fourrer son nez partout.
3. Je ne suis pas forcément client de l’idée de changer de style graphique à chaque épisode si rien ne le justifie dans la narration. Un flash back, un rêve, une histoire dans l’histoire, ça se prête bien à l’utilisation d’un autre style visuel par exemple. Mais un style qui change juste parce que ça a été décidé ainsi, je ne suis pas sur que j’accrocherais.
Sinon, c’est pas un gros coup de pub cette idée de mettre uniquement des femmes comme illustratrices ? Eh, je suis le premier à trouver ça cool que des auteurEs émergent dans le monde de la BD surtout masculin, mais ça me fait penser à ces arguments mis en avant pour le film Wonder Woman : « réalisé par une femme » comme si ça changeait quelque chose et que la qualité d’un film dépendait du sexe de son réalisateur.
Ou encore le buzz autour de la première héroïne Disney à la peau noire après l’élection d’Obama. Je ne dis pas que je suis contre évidemment, mais j’ai souvent l’impression que c’est fait pour de mauvaises raisons, pour le buzz, pour l’image politique.
« Eh regardez y’a que des femmes qui dessinent cette héroïne » Ouais et après ? Le résultat visuel y gagne-t-il quelque chose ? Est-ce que ça n’aurait pas été mieux de ne pas changer de style à chaque épisode pour inclure le plus de dessinatrices possible ?
Ce qui se passe en coulisses, j’en ai rien à f… ! Je préfère que les auteurs se soucient de créer une œuvre de qualité plutôt que de l’image politique que sa conception va véhiculer.
Bon je note que tu sembles conquis et que le comics doit être bon^^ Mais je râle un peu, c’est tout.
Néanmoins ça ne m’attire pas vraiment.
Pas de fil conducteur : en fait je me suis trompé. Pour avoir lu le dernier tome depuis l’écriture de cet article, le fil conducteur (assez ténu et qui n’est pas présent dans chaque épisode) est celui de perturbations dans la magie. A mon grand étonnement, il ne s’agissait pas en fait des conséquences de la série de Doctor Strange, mais d’une autre cause (pas très palpitante au demeurant). Du coup, il y a avait deux sources concomitantes qui s’ignoraient. Finalement, le fil conducteur est bel et bien de retricoter une cohérence au personnage de Wanda. C’est la quatrième fois que Robinson s’attèle à ce genre de mission (ravauder la continuité), après une quinzaine d’épisodes des Fantastic Four, une autre quinzaine des Invaders, et une autre quinzaine de Squadron Supreme.
Je n’ai pas lu Civil War II (écrit par Bendis), mais cette fois-ci il suffit d’en connaître le thème (un inhumain peu prédire de futurs crimes, Captain Marvel le croit et veut intervenir avant les faits, Iron Man ne le croit pas) pour comprendre les éventuelles répercussions dans les séries mensuelles.
Uniquement des dessinatrices – Ça n’a finalement pas été le cas jusqu’au terme de la série. A ma connaissance, Marvel ne s’en est pas servi comme argument de vente. Non seulement la série est écrite par un homme (ce qui diminue tout de suite l’impact de la féminisation), mais en plus les ventes des séries de James Robinson sont assez confidentielles. Par contre, c’est vrai que le parti pris de changer d’artiste à chaque épisode sort de l’ordinaire et singularise chaque numéro, comme s’il constituait une histoire à part entière.
Je suis très curieux des prochaines séries de James Robinson : Cable, Nick Fury.
Nick Fury est très « pop » ; James Robinson & Acco n’ont pas oublié comment Jim Steranko avait, en son temps, marqué le personnage.
L’épisode 6 est très poignant surtout lorsqu’on apprend [spoiler] qu’elle est morte Adèle [spoiler], bon j’arrête de faire l’andouille.
Cela dit je suis moins emballé que toi, pour tout dire je n’ai pas terminé le premier tome paru chez Panini.
L’idée de faire dessiner chaque épisode par un artiste différent marche plutôt bien. Les épisodes 3 & 4 (du tome précédent donc) par Dillon & Visions est particulièrement réussi par exemple.
Mais j’avais trouvé le scénario de Robinson un peu « mou du genou ».
Reste que ta critique du deuxième tome, m’a donné envie d’au moins finir le premier.
[-_ô]
L’écriture de Robinson pour cette série est effectivement plus axée sur l’histoire personnelle de Wanda Maximoff et son état d’esprit que sur l’action et l’aventure, ce qui peut donner une impression de récit plus languissant. J’ai trouvé que James Robinson avait su bien transcrire le ressenti de Wanda face à l’image que les autres lui renvoient d’elle.
Quel serait donc le best-of des séries récentes Marvel, relativement auto-contenues ? Si j’ai bien tout suivi, on aurait :
– « La Vision » par Tom King
– « La Sorcière Rouge » par James Robinson
– « Le Silver Surfer » par Dan Slott
– « Iron Fist » par Kaare Andrews
– « Moon Knight par Warren Ellis et aussi par Jeff Lemire.
What else ?
Attention, si tu inclus « Iron Fist » qui date déjà de Marvel Now pré-Secret Wars et non pas POST-secret wars, on peut aussi citer Black Widow d’Edmonsn, Elektra de Haden.
Je crois aussi que la série en cours Black Widow de Mark Waid et Chris Samnee dont le 2eme et dernier tome sort bientôt en VF est auto-contenue. Je ne l’ai pas lue mais je me dis à Présence^^
Je me « fie » à Présence Houlà j’écris n’importe quoi.
Parmi les « vieilles nouvelles séries » (comprendre : avant Secret Wars, mais Marvel Now quand même) Il y a aussi la série Thor de Aaron. Plus longue mais je ne crois pas que ça crossoverise.
Je ne sais pas ce que donne le Captain America de Remender.
J’ai les revues qui publient ces séries. Trouvées à 30€ le lot pour me faire une idée, mais pas encore lues.
Je ne saurais être hyper représentatif, mais c’est exactement ma Playlist actuelle chez Marvel…
J’aime aussi Ant-Man de Nick Spencer pour son côté Loser magnifique qui ne se prend pas la tête mais avec une vraie relation père/fille.
Black Widow de samnee aussi…
Malheureusement les 2 séries Captain America de Nick Spencer ne peuvent pas se qualifier selon tes critères car elles aboutissent au crossover Secret Empire. Je ne mettrais pas le Moon Knight de Jeff Lemire au même niveau que celui de Warren Ellis, mais quelques degrés en dessous. Mighty Thor de Jason Aaron est pour l’instant relativement auto-contenu, mais rien ne dit qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin.
Spider-Woman (écrit par Dennis Hopeless) a l’inconvénient d’avoir démarré en plein Spider-Verse, mais la série a poursuivi sa route jusqu’à son terme, dans une version assez originale.
Pour le moment, Black Panther est à l’abri des crossovers et Ta-Nehisi Coates se montre ambitieux dans ses thèmes. Par contre il fait référence à la continuité récente, époque Avengers de Jonathan Hickman.
Le tome unique de Nighthawk (de David F. Walker & Ramon Villalobos) peut se lire indépendamment de la continuité.
Je croyais que le Thor de Aaron, qui parait interminable vue de l’extérieur, était aspiré en son temps par « Secret Wars » (n’est-ce pas là dedans qu’il y a une série intitulée « Thors » ?).
J’ai pensé un petit moment essayer ce run. Mais sa très longue durée, sans cesse rebootée, m’a découragé. A voir si le tout sera réédité un jour, en bonne et due forme. Et si c’est vraiment auto-contenu…
Hum…le premier run de Aaron sur Thor fait 25 épisodes publiés en 4 tomes et précède Original Sin.
Après il y a OS et Secret Wars, et Aaron reste sur la série en mettant en scène un Thor féminin car le Thor original n’est plus digne de porter Mjolir.
Je n’ai pas lu ce run encore, mais à ma connaissance les 4 premiers tomes se suffisent. Ce n’est pas parce que le mec reste sur la série qu’il faut tout acheter je pense. De la même manière que tu peux arrêter Spider-man après Superior Spider-man même si Slott se charge du relaunch après.
Mais je peux me tromper, n’ayant pas lu moi-même le run de Aaron. Cependant certaines critiques laissent penser qu’il y a plusieurs histoires auto contenues dans son premier run (avec le Thor masculin qu’on connaît)
J’ai les revues au pire. Si Présence ne peut pas nous renseigner, je te dirais si c’est lisible^^
ça me ferait chier que ça ne tienne pas debout sans lire Secret Wars. Esad Ribic au dessin en plus, merde ! ça fait envie^^
Pour être plus précis, la série en 25 épisodes c’est Thor: God of thunder. Ensuite il y a les séries post secret wars qui sont je crois « the unworthy thor » et « the mighty thor » (avec le thor féminin)
Celui que je pense être accessible et indépendant est le premier.
Pour compléter les éléments d’informations de Matt sur Thor par Jason Aaron.
Tout commence avec la série (1) Thor: God of thunder (25 épisodes), soit 4 tomes en VO. Je n’ai lu que les 2 premiers parce que le scénario ne m’enthousiasmait pas, et les dessins non plus. Je vais sûrement finir par lire les tomes 3 & 4 parce que certaines intrigues secondaires refont surface par a suite.
(2) Original Sin (également écrit par Jason Aaron) : Thor est qualifié d’indigne suite à un secret susurré par The Unseen, il se retrouve incapable de soulever son marteau. Le secret honteux n’est pas révélé au lecteur.
(3) Thor (tout court, 8 épisode, 2 tomes VO) : une nouvelle Thor apparaît, son identité secrète est révélée dans l’épisode 8. L’intrigue secondaire relative à Roxxon et Malekith continue.
(4) Thors (minisérie pendant Secret Wars) : pas indispensable car 1 seul élément repris dans la continuité suivante, à savoir l’arrivée d’un nouveau marteau.
(5) Mighty Thor (en cours, 20 épisodes à ce jour) : c’est la suite directe de la série Thor (tout court), avec la porteuse de Mjolnir.
(6) Unworthy Thor (minisérie) : Odinson (le Thor d’origine) se lance à la recherche d’Asgard et Jason Aaron finit par révéler ce que The Unseen a susurré à Odinson.
La vache ! Le menu de Présence démontre quand même que c’est sacrément compliqué à suivre quand on n’est pas dedans ! 6 parties distinctes ! Et ce n’est pas terminé !
Pour ma part, j’aime lire les runs d’auteur en entier. Cela forme généralement un tout harmonieux et l’auteur en question s’en va quand il n’a plus rien à dire. Ou pour d’autres raisons. Là, avec Aaron, il y a clairement un « tout », avec des éléments développés au fur et à mesure, qui prennent leur racine au début du run, et se creusent pour fleurir un peu plus tard.
Le fait est que ce run subit deux events (Original Signs et Secret Wars) que je n’ai absolument pas envie de me farcir de près ou de loin. Donc voilà qui me suffit à renoncer définitivement à l’ensemble.
On pourra me dire qu’on peut zapper les events en question, ça ne suffira pas. Je me souviens que, lorsque j’ai lu le run de Matt Fraction sur Iron man, j’avais été très agacé par le passage se déroulant de manière concomitante à « Fear Itself ». Je ressentais un manque dans le récit, comme s’il avait été pris en otage, et moi avec. Et j’ai vraiment envie de boycotter cette politique éditoriale.
Bref, je ne lirais pas le run d’Aaron. Et même pas le début, qui me donnerait envie de lire une suite qui m’agacerait à cause des aléas de l’éditeur.
On en a déjà discuté avec Présence : Alors qu’il peut très bien arrêter une série en plein milieu sans ressentir de manque, je déteste m’arrêter avant la fin !
Alors je vais quand même te dire ce qui ne sert à rien^^
extrait de review VO :
« The author’s run has the feel of a creator-owned book, and it might as well be since there’s little reference to the rest of the Marvel Universe. Aaron has either been lucky or protective of his time with the character, as the ongoing hasn’t gotten mixed up in any crossovers, unless you count a Thors series that tied into Secret Wars and can be safely skipped (though it’s not bad), and that whisper from Nick Fury in the miniseries Original Sin that caused the Odinson to lose his worthiness, godhood and pet hammer. Like other recent Marvel classics Hawkeye, Silver Surfer and The Vision, Aaron’s Thor has stood alone and benefitted from that isolation tremendously. »
Pour le coup le run de Fraction sur Iron Man ne permet pas du tout de sauter fear itself selon moi. Là il semble qu’on puisse sauter OS et Secret Wars.
Mais bon en effet moi nn plus ça ne me gêne pas de m’arrêter au milieu. Je n’ai d’ailleurs gardé que les 2 premiers deluxes du run de Fraction sur Iron Man. Les histoires sont chouettes et je ne ressens pas de vide à combler à la fin du 2eme deluxe.
D’ailleurs Bendis se barre de Daredevil alors qu’il a tout laissé en plan aec un Matt condamné à la prison, et il est impossible de ne pas lire celui de Brubaker. Il est plus simple de stopper avant le départ de Bendis.
Le run de Brubaker sur Iron Fist c’est pareil, il se barre sur un cliffhanger où Danny arrive a ses 33 ans et qu’il est destiné à mourir. Mieux vaut lire la suite par Fraction.
Et à l’inverse, pour Dan Slott sur Spidey, il est inutile de commencer au début de son run et fort possible de s’arrêter avant la fin. J’ai l’impression que c’est un peu fini les runs qui ont un début et une fin. Les auteurs semblent se barrer avant la fin ou tirer sur la corde tant qu’ils ont du succès même quand ils n’ont plus rien à dire.
J’ai l’impression que certains redemmarage à zéro ne corresponde pas à une logique d’auteur mais éditoriale qui dans les cas de Thor, Ant-Man ou même le cycle de Slott sur Spider-Man ne sert pas vraiment.
Faire le tri est u. casse-tête, nous en conviendrons tous…
Dans le cas de Thor par Aaron, ça parait quand même être bordélique tous ces reboots, vu de l’extérieur.
Oui c’est parce qu’il n’y a pas d’auteur (au sens où on l’entend habituellement) chez Marvel.
Tout autant talentueux qu’ils soient les scénaristes, dessinateurs, encreurs, coloristes ou lettreurs sont des employés qui travaillent à la commande.
Si certains acquièrent suffisamment de poids pour avoir leur mot à dire, voire influencer telle ou telle direction éditoriale (ou grimper dans la hiérarchie Geoff Johns est un bon exemple chez DC), la majorité font ce qu’on leur dit de faire.
J’ai expliqué, exemples à l’appui sur mon blog, comment tel scénariste ou tel autre, est appelé sur une série dont le titre est déjà trouvée, et à qui on donne (le « on » est l’editor qui n’est pas un éditeur au sens français du terme, mais plutôt un superviseur avec des prérogatives créatives) un canevas pour broder une histoire dessus. Avec des directives strictes.
Ce qui ne veut pas dire que les uns et les autres (je parle des « créatifs ») rendent un travail sans âme. Mais tous, ou presque, font du travail de commande : Tom King sur La Vison, Walker sur Occupy Avengers, etc.
La remise à zéro des compteurs, les nouvelles numérotations, sont – à mon avis – complètement en dehors de leur juridiction. Idem pour les « events », les « crossovers « avec lesquels ils doivent jongler. Souvent au détriment de leur propre scénarios.
Perso je ne vois pas ce qu’il y a de bordélique. Enfin pas plus bordélique que d’habitude.
Si Aaron avait seulement écrit le premier run de 25 numéros, on trouverait ça clair.
C’est juste qu’il est resté après les reboot. Tout comme Slott qui reste sur Spidey depuis un moment.
Pour moi ce sont juste plusieurs séries. Reste à savoir si elles sont si intimement liées ou pas. Mais quelque part, Brubaker se tapait bien un civil war et un Reborn pendant son run sur Cap. Ce n’était guère moins bordélique, et en même temps relativement auto-contenu quand même.
Présence, ça m’étonne que le dessin de Ribic ne te plaise pas quand même. ça a l’air très chouette.
Pour moi, justement, c’est un seul gros run découpé selon les desiderata des éditeurs qui revampent ce qui n’a pas forcément besoin de l’être et ça peut embrouiller le lecteur.
Ouais mais ce que je veux dire c’est que par exemple là, je viens de lire l’arc du massacreur de dieux, ce qui est l’équilvalent des 2 premiers tomes VF. Et j’ai bien aimé. Et je pourrais m’arrêter là. L’histoire est finie. Je vais continuer pour l’instant, mais je veux juste souligner que ce n’est pas forcément nécessaire de lire un run entier.
J »
Oups…
Je disais je n’ai gardé du run de Bendis sur Daredevil que les 3/4. Je me suis séparé de ce qui suit « la veuve » parce que le décalgue, le rapport Murdock m’ont déçu. Et je ne ressens pas de manque.
Je ne comprends pas ce besoin de soit lire le run entier, soit choisir de ne pas le lire du tout. Il peut y avoir plusieurs arcs.
J’ai les revues qui contiennent les 25 premiers épisodes. Et si au terme du 25eme, je me sens de la même façon qu’au terme de ce premier arc, je ne pense pas forcément aller lire les séries suivantes. On verra.
Le titre du numéro se déroulant au Japon est « Sukareto Ouichi » en Katakana !
(Cet alphabet a été créé pour traduire les noms étrangers – Chinois initialement – donc en clair c’est « Scarlet Witch » en phonétique).
Youpi grâce à toi j’ai l’impression que mes efforts pour apprendre le Japonais n’ont pas été totalement vains ! Joie ^^
Bon blague à part je pense qu’en temps normal je n’aurais pas prêté attention une seule seconde à une série consacrée à Wanda (que j’imaginais par définition secondaire – la série pas le personnage).
Ton article aurait tendance à prouver que j’avais tort…
Et hop un de plus sur ma liste !
Voilà un effet totalement inattendu de mon article. Et dire que si j’avais trouvé une autre couverture plus jolie, tu n’aurais jamais éprouvé ce moment de satisfaction bien mérité, ça tient vraiment à peu de choses. Si tant est que tu te lances dans cette lecture, je te conseille de t’arrêter à la fin du tome 2, le tome 3 se focalisant plus sur des problèmes de continuité de l’histoire personnelle de Wanda Maximoff, et sur un affrontement inepte contre le responsable du désordre dans la magie.
Si tu veux mon avis sur le troisième tome, il se trouve sur amazon, en compagnie de celui de Stan Fredo qui était de meilleure humeur que moi quand il l’a lu. La version courte :
Ce tome de conclusion dépare des 2 premiers, la sensibilité de James Robinson se faisant moins sentir. En effet le scénariste se retrouve contraint de faire avaler des décisions éditoriales oiseuses au lecteur, et n’a plus la place de se concentrer sur la reconstruction psychologique de Wanda. Le dernier épisode montre clairement qu’il a atteint la situation exigée par les responsables éditoriaux, mais l’âme du personnage s’est émoussée en cours de route. Le choix d’alterner les équipes artistiques faisait sens du point de vue narratif, tant que chaque épisode racontait une histoire bien circonscrite, il le fait moins dans ce tome, où seule la dernière répond à ce critère.
Tu n’es qu’un vil tentateur, Présence ! En regardant les scans avant de lire l’article, j’ai pensé que cela me rappelait Supreme : Blue Rose, mais sans doute parce que j’avais reconnu le trait de Tula Lotay sans savoir qu’elle officiait ici. Tous tes scans sont beaux, tous ces dessins me plaisent, et ton propos sur le fond donne très envie d’aller voir cette série… Je note donc, mais peut-être ne prendrai-je que ce second tome ?
En tout cas merci, cela fait plaisir de voir des choses différentes dans l’univers Marvel et merci pour les dessins !
Bon, je vais me faire lapider mais, sur les scans présentés, je préfère la scène avec Pietro, dessinée donc par Joelle Jones plutôt que les pages de Tula Lotay…
Et pour la série en elle-même… je pense que je vais passer, parce que l’écriture de James Robinson ne m’a plus trop touché depuis… Starman et… Wildcats (oui, j’assume mes références discutables…)
La lapidation virtuelle ne devrait pas être trop douloureuse, et en plus il n’y a pas eu de candidat pour être ton bourreau. 🙂 J’ai l’impression que Marvel propose à Robinson des séries choisies pour leur besoin de rafistoler la cohérence de la continuité, et qu’il joue le jeu en se permettant en plus de traiter ses personnages avec respect et de leur insuffler un minimum de vie. Il vient d’être annoncé qu’il allait reprendre la série Wonder Woman à l’automne, cela pourrait être une bonne surprise.
@ : JP
Pour Robinson, si tu as l’occasion de jeter un œil sur sa mini-série « autobiographique » Airboy (Image Comics) :
[http://artemusdada.blogspot.fr/2015/08/airboy-robinson-hinkleimage-comics.html]
publiée aussi en France par Jungle Comics, je crois, tente l’aventure. Pour voir.
Ça mêle super-héros vintage, récit à la Hunter S. Thompson, et métafiction ; c’est court, intense et souvent hilarant. Et très personnel. Rien à voir avec ses « work for hire » des derniers temps (que je trouve comme toi, aussi – un peu – décevants).
[-_ô]
@Artemus Dada : J’ai acheté et lu Airboy l’an dernier. Si j’ai apprécié le ton (humoristique et personnel) et l’ambition de Robinson dans cette oeuvre, je ne suis toutefois pas parvenu à me laisser captiver par le récit.
Vers la même époque, j’avais lu le Dark Night de Paul Dini, qui dans un autre style autobiographique, m’avait bien plus marqué…
Airboy était (de mon point de vue) un peu trop « méta », justement…
J’admets sans problème que c’est mieux que ce qu’il avait pu pondre avant pour le mainstream (notamment Cry for Justice, dont j’avais lu un premier chapitre assez voire beaucoup bof) mais cela ne m’a pas vraiment parlé non plus.
J’aurais dû me douter qu’Airboy n’était pas passé sous ton radar. [-_ô]
Si même ce titre, pourtant très atypique, n’a pas réussi à te réconcilier avec Robinson il y a peu de chance qu’une passion nouvelle vous étreignent une fois de plus.
En écrivant, je réfléchissais à ses derniers travaux, et je ne vois pas trop quoi proposer.
Peut-être « The Savior », toujours chez Image ; du noir & blanc en « creator-owned « ? (Pas lu pour l’instant mais ça m’a l’air bien barré).
Sinon on lui a confié chez Marvel deux titres « mainstream », l’un sur Nick Fury jr. et l’autre sur Cable.
Mais vu la politique de l’éditeur, rares sont les scénaristes – aussi talentueux soient-ils – à ne pas être impactés par les « events » et autres « crossovers » qui rythment les sorties, et à voir leur talent être dilué.
Pour moi, certes, la politique éditoriale de Marvel n’aide pas, mais je pense que le talent et/ou l’inspiration sont aussi un peu en berne à la maison des Idées.
Exemple : le Daredevil de Soule. Il me semble qu’il est relativement épargné par les events et pour autant… il ne me semble pas que la qualité soit au RDV (mais j’ai jeté l’éponge après le premier arc alors peut-être me trompe-je)
Car malgré les contraintes éditoriales, il y aurait toujours moyen de pondre des arcs ou maxi-série de qualité (cf le Iron Fist de Kaare Andrews).
Mais tu as écrit « rares sont les scénaristes… » donc je pense qu’on est globalement d’accord… Et c’est dommage, j’aimerais bien me refaire des shoots de super-héros de temps en temps… J’ai relu ton commentaire de Supreme Blue Rose sur l’article de Présence et là aussi, je suis d’accord que pour les vieux lecteurs, il peut y avoir encore du plaisir à relire les mêmes choses, réarrangées, remixées…
Ce que Warren Ellis (je crois) avait formulé un peu cyniquement : « Les lecteurs de comics ne veulent pas de nouvelles choses. Ils veulent les anciennes, mais mieux réalisées. »
Dans la définition du « mieux » se trouve toute la complexité de la chose…
Excellent ce que dis Warren Ellis.
L’exemple de Kaare Andrews que tu donnes est intéressant à plus d’un titre.
Outre qu’on a là – d’aprés moi – un « auteur » dans la définition qu’en donne peu ou prou « La politique des auteurs » (Cf. la Nouvelle Vague), il a été salement dépité lorsqu’il s’est aperçu, finalement, que pour Marvel il n’était qu’un « visiteur ».
Marvel via son editor de la série Iron Fist l’invite à déjeuner MAIS, ne luis paye pas ses boissons. On lui refuse d’entrer dans le bureaux de Marvel …. pour des raisons de sécurité. Comme il le dit lui-même il travaille pour Marvel depuis 16 ans, ce qui n’empêche pas qu’on ne lui accorde pas suffisamment confiance pour visiter le quartier général de son employeur.
Bref si on accorde foi à ses dires, et bien que périphériques au travail de créateur en soi, ça reste bizarre comme relations de travail.
En tous cas Kaare est allé chez Image (sans pour autant fermer les portes à Marvel) pour faire du « creator-owned » : la très démonstrative série « One % » .
Avec cet exemple, qui n’est qu’un exemple, entendons-nous bien, je veux dire que même si les séries qu’écrivent & dessinent les scénaristes et les dessinateurs, ne sont pas directement touchées par les « events » & les « crossover » maison, ils doivent se conformer à des directives, qui je pense, bride sévèrement leur créativité.
Certains s’en sortent mieux que d’autres, c’est sûr. Mais ça reste méchamment plan-plan.
Ainsi le début de Standoff où on a quand même une sorte de prison dans laquelle les détenus sont en quelque sorte lobotomisés, un fragment d’un cube cosmique, c’est du lourd.
Il y avait de quoi faire une sacrée histoire.
Et au final c’est un pétard mouillé. Bien raconté mais bien peu en rapport avec les espoirs qu’on pouvait, que j’ai mis en Spencer (et ses collègues).
Mais j’arrête-là, j’ai l’impression de radoter (d’autant que je continue à chercher la perle rare chez les Big Two, et à lire certaines de leurs séries).
• Sinon pour un « shoot » de super-héros la série de Lemire – Black Hammer – chez Dark Horse, est pas mal :
[http://artemusdada.blogspot.fr/2017/03/black-hammer-lemireormstonstewartklein.html]
_____________
Pour ceux qui seraient intéressés par mon Commentaire©™ sur « Standoff « c’est là :
[ http://artemusdada.blogspot.fr/2017/01/avengers-standoff-collectif-marvel.html%5D
Cliquer sur (À suivre ….) pour lire la totalité.
Moi c’est aussi pour ça que je cherche des arcs et pas forcément des runs entiers.
J’ai trouvé très bon les 2 premiers arcs de Aaron sur Thor avec the God butcher et Godbomb (qui ne forment techniquement qu’un seul arc, une histoire complète). J’ai lu le 3ème arc (donc la 2eme histoire) avec Malekith et j’ai trouvé ça moins bon. Je pense que le 4eme arc va par contre être lié à la suite (le thor féminin, tout ça)
Mais en l’état actuel des choses, je ne vois pas pourquoi je me séparerais de la première histoire très sympa, quoi qu’il puisse se passer par la suite.
Parmi les auteurs un peu protégés ou chouchoutés chez Marvel, il y a Warren Ellis, invité de luxe pour dépoussiérer un personnage (Moon Knight, Karnak) et Ta-Nehisi Coates semble protégé, pouvant écrire Black Panther sans devoir sacrifier à l’événement du moment.
@Matt – Comme d’habitude, l’éditeur Marvel a souhaité s’appuyer sur la réussite d’une série (Black Panther) pour en développer d’autres. La première à avoir été lancée a été Black Panther: World of Wakanda (6 épisodes), rapidement arrêtée, coécrite par Coates et Roxanne Gay, puis celle que tu évoque, également arrêtée rapidement, écrite par Coates.
A mes yeux, il ne s’agit pas vraiment d’ingérence dans la série principale puisque les 2 étaient sous contrôle de Coates, mais de l’exploitation d’une opportunité qui a rapidement tourné court.
Autant le tome 1 de cette série m’a fait bailler, autant j’ai bien aimé celui là avec ce fantastique règlement de compte entre Wanda et son connard de frère dans le cadre de CW II. La séance de psy vaut aussi le détour comme son escapade à Paris. Je le recommande chaleureusement à tous les amateurs de récits auto contenus.
Sur le dessin, je me marrais tout seul en préparant l’article (impeccable comme d’ab’)de Présence; mon mauvais esprit me jurant que dans le scan « relation frère/soeur », dernière case du bas-gauche on aurait gommé un pénis dans la bouche de Wanda que le résultat eut été pareil….Voilà l’été….
Ah ben c’est malin : maintenant que tu as fait cette remarque sur la bouche de Wanda, il ne m’est plus possible de l’oublier.