Hellraiser 1 & 2 par Clive Barker et Tony Randel
Cet article portera sur le visionnage (pénible) des deux premiers Hellraiser, véritables légendes du film d’horreur des 80’s, réalisés respectivement par Clive Barker et Tony Randel.
1ère publication le 06/09/15-MAJ le 04/09/18
Hellraiser 1
Best seller des video club, à la pointe de l’horreur New Age des années 80, bénéficiant de la patte d’un maître en la matière, Clive Barker, pendant britannique de Stephen King, inspirateur de types comme Neil Gaiman, Hellraiser est un film culte ayant donné lieu à des adaptations comics.
Scénaristiquement, le film continue de tenir la route. Dans une maison, une créature sort écorchée vive d’une autre dimension. Pour retrouver forme humaine, il lui faut du sang. Beaucoup. Et c’est son ex-maîtresse qui va le lui en fournir en assassinant des jobards en mal d’adultère.
Le sang des victimes permet à Frank de retrouver progressivement forme humaine. C’est sans compter sur l’ingéniosité de sa belle-fille, un mystérieux cube, ainsi que d’étranges créatures gothiques, les cénobites, sorties tout droit de l’enfer.
Hellraiser raconte plutôt habilement deux histoires : le huis clos meurtrier de Frank et Julia et l’histoire des cénobites, créatures mystérieuses dont on ne sait et on ne saura rien …
On peut comprendre ce qui a pu séduire à l’époque : une mythologie mystérieuse , un design remarquables des monstres et des effets spéciaux qui n’ont pas (trop) vieilli. Le maquillage des cénobites et de Frank, cadavre qui remonte le temps de la décomposition restent très réussis et loin d’être ridicules.
Maintenant, l’horreur est complètement balayée par d’autres paramètres que l’âge : les acteurs sont affublés de choucroutes hilarantes, ils sont mauvais -Julia est incarnée par une Charlotte Rampling au rabais -, les dialogues et les doublages semblent sortis des Feux de l’amour ? (autre horreur interminable qui aura la peau des retraités du monde entier…).
Ajoutons à cela que la mise en scène de Barker laisse à désirer avec des cadrages maladroits et des effets parfois risibles. Et si le films se donne beaucoup de mal pour avoir une contenance, toute ceci se termine dans un grand guignol embarrassant….
Hellraiser 2
Ce deuxième opus n’a pas été réalisé par Clive Baker. C’est un peu mieux, même si d’un point de vue cinématographique, on reste très proche d’un téléfilm. Tout dépend en fait de votre rapport à Lovecraft. Si comme moi, vous vous en fichez comme de votre premier tentacule, il vous sera impossible de prendre tout cela trop au sérieux…..
Qu’est ce qui cloche avec cette franchise ? Comme pour le premier volet, les maquillages restent très réussis : un bon nombre de créatures se baladent écorchées vives et sanguinolentes tout au long du film et restent « crédibles ». Les acteurs, Ashley Laurence en tête jouent -un peu – mieux et l’horreur capillaire est plus discrète.
C’est peut être du point de vue scénaristique que le bât blesse. L’objectif est clairement pour Barker d’écrire un conte de fée moderne d’une héroïne pure s’opposant à son acariâtre de belle mère jusqu’en enfer. Sauf qu’ en deux films, soient 190 minutes, la mythologie des personnages et des cénobites reste très faible; leur histoire demeure inconnue, leurs rôles itou, quant à leurs personnalités …. Ils se contentent d’apparaître vaguement grimaçants comme un groupe de rock stars gothiques et ne servent presque à rien dans les films à leur gloire …
Esthétiquement, le film se donne beaucoup de mal avec le design de créatures infernale à la Alien avec tentacules, baves et mâchoires purulente. Mais il n’atteint jamais le niveau de poésie macabre des Griffes de la nuit. Notre héroïne flanquée d’une copine muette encore plus transparente qu’elle, traverse des tableaux macabres finalement plus répugnants que terrifiants. Tout ce petit monde se poursuit dans des labyrinthes avec des coups de théâtre idiots et des scènes sans queue ni tête prétextes à effrayer le chaland.
Oh ! le film a sûrement des qualités : il a dû influencer des rockers comme Alice Cooper qui lui empruntera sa scénographie 80’s ou Nine Inch Nails qui, outre les références aux clous de Pinhead, abordait dans ses premiers clips la même esthétique SM. Le bestiaire inspirera notamment avec The Thing celui des jeux Resident Evil. Mais, les effets spéciaux ne font pas oublier la légèreté du scénario. Un film comme Le Labyrinthe de Pan arrivera, un peu sur les mêmes thèmes, à conjuguer une histoire forte avec des scènes fantasmagoriques du plus bel effet.
Précurseur du film de genre, Hellraiser 2 en étant mieux joué, mieux réalisé et plus ambitieux réussit le tour de force à être plus mauvais que le premier. Le doublage français reste calamiteux et le culte autour de ces films aussi mystérieux pour moi que le cube des cénobites ….
On peut, sans beaucoup, se méprendre affirmer que l’imagination du désign des créatures et l’aspect poisseux de l’entreprise a d’avantage inspiré les générations suivantes, qu’un scénario et des personnages assez embarrassants. Contrairement à la franchise de Freddy qui vira très vite aux Teen Movie avec blagues à la Patrick Sebastien, Hellraiser resta dans l’histoire comme une licence d’horreur sérieuse. Ou au comique involontaire….
Voici deux films qui firent finalement leur réputation d’avantage sur leur ambiance que sur une mythologie de courant d’air, un ésotérisme de bazar et une histoire bardée de symboles SM qui 30 ans après bande bien mou….
Le teaser :
« Welcome to the nightmare » 4/6
Il est de coutume de dire des années 80 qu’elles furent économiquement, socialement et musicalement horribles. D’un point de vue cinématographiques aussi, mais pas au sens que l’on pourrait croire, puisque tous les grands classiques de cette époque ont été rebootés. Hellraiser figure en top 5 parmi les maîtres étalon de l’époque. 30 ans après, que valent ces histoires de cénobites ? Verdict chez Bruce Lit.
La BO du jour : sans doute le clip le plus choquant des années 90 puisque l’on voit un homme s’y faire énucléer et démembrer…volontairement ! Ode à l’utra violence et au SM, cette « joie dans l’esclavage » chantée par des « clous de 9 centimètres » sied parfaitement à Pinhead et sa bande….http://www.dailymotion.com/video/xe5c2_nine-inch-nails-happiness-in-slaver_music.
Des clous de 22.86cm as tu voulu dire Bruce 😉
@Patrick : il n’y a pas que le taille qui compte….S’il fallait en plus que je m’emmerde avec les conversions….
@JP voir légende 3…..
@ tout le monde : un film eighties que j’avais beaucoup apprécié : Scanners de Cronenberg que j’ai revu récemment et qui pourrait être une version trash des Xmen. Si vous êtes sages, je le ferai un jour.
À nouveau, merci de parfaire ma culture en termes cinématographiques, Hellraiser étant une référence récurrente dont je n’ai pas vu les films. Fin des années 1980, Clive Barker était LA référence en matière d’écrivain d’horreur, mais pas traduit en France. Lors d’un séjour en Angleterre, j’avais acheté ses Books of Blood qui m’avaient fait forte impression. Depuis, j’ai lu 2 ou 3 livres de lui, mais pas la nouvelle qui a généré Hellraiser.
Dans le courant des années 1990, Marvel avait passé un contrat avec Clive Barker pour revigorer sa branche Epic Comics, avec des séries déclinant ses créations, comme Nightbreed, Weavworld, The harrowers, et une anthologie appelée Hellraiser. En 2011, Boom Studios a réédité une partie de ces histoires, avec des créateurs comme Larry Wahowski, Neil Gaiman, Dave McKean, Alex Ross, Mike Mignola, Kevin O’Neill, Jorge Zaffino, Bernie Wrightson, Kyle Baker, Scott Hampton…
Ces comics développaient l’histoire des Cénobites, ainsi que la logique de la configuration Lament, avec quelques histoires très réussies.
http://www.amazon.fr/Hellraiser-Masterpieces-Volume-Mark-Pacella/dp/160886068X/ref=cm_cr_pr_pdt_img_top?ie=UTF8
Salut Présence,
En fait Clive Barker a été traduit assez rapidement en français. Ce sont des années fastes pour les amateurs de littérature horrifique dans l’Hexagone, avec, outre Barker, Graham Masterton, Anne Rice, Peter Straub entre autres, sans parler de celui qui les unit tous Stephen King.
Comme je sais que tu as un goût certain pour les illustrations horrifiques, tu trouveras l’intégralité des couvertures des éditions françaises de Barker dans ce lien:
http://www.noosfere.org/icarus/livres/auteur.asp?numauteur=168&Niveau=illus
Tu as sans doute raison, il y a des films qu’il ne faut pas revoir. Je garde un souvenir sympa d’Hellraiser et je vais rester là-dessus. Par contre, et même si le film doit faire mal aux yeux, je visionnerais volontiers Nightbreed (Cabal en bon françois) à nouveau.
J’ai gardé le souvenir du personnage interprété par le cinéaste David Cronenberg, et dont on trouve un écho très proche dans la version du Scarecrow du Dark Knight de Christopher Nolan.
Je ne suis apparemment pas le seul à garder cette vision dérangeante en mémoire:https://tribecafilm.com/stories/31-days-of-horror-philip-decker-david-cronenberg-nightbreed
Le croirez-vous ? Je n’ai jamais vu ces films ! A l’époque ils trônaient effectivement sur les gondoles des vidéo-clubs et me filaient la frousse par procuration.
Il faut dire que je ne supportais pas le gore (depuis j’ai fait mon coming-out en la matière, no soucis…), et ces films étaient sensés être le mètre-étalon du genre !
J’ai cependant vu un paquet de fois « Cabal », qui passait en boucle sur M6. Un trip lovecraftien plutôt généreux, mais en même temps un peu chip. Un film culte aujourd’hui, que je pourrais également revoir.
En tout cas, Bruce, tes efforts n’auront pas été vains, car ton article est très drôle et tes légendes m’ont bien fait marrer ! 😀
Cabal ? J’ai dû lire l’adaptation Comics qui ne m’avait pas plus impressionné que cela. Je sais…..je cherche la bagarre 🙂
@Tornado : A bien des égards les légendes sont ce que j’ai préfère de cet article…. Pour que Gaiman apprécie autant Barker, il doit y avoir quelque chose, quelque part que j’ai manqué….
@ Tornado : Quoi qu’il arrive ne regarde plus jamais Cabal ! Le film a encore plus mal vieilli qu’Hellraiser ! (Une performance..)
@ Bruce : et oui tu l’as très bien dit l’imagerie des Cénobites a mieux traversée le temps que le film lui même ! Comme si la forme avait été mieux conçu que le fond !
Ce qui est fort dommage car l’histoire (enfin celle du premier) méritait bien mieux que ça !
Je note au passage que toi aussi tu dois être un peu maso car tu regardes les films en VF :))
Un question de goût c’est certain car hormis le 1er un peu light j’ai beaucoup aimé les 3 suivants en particulier le 4eme qui se passe dans le futur. J’ai adoré le 2 car il répond à beaucoup d’interrogations laissées en suspens dans le 1 avec une superbe atmosphère horrifique…Les effets spéciaux sont bien faits pour une série B des 80’s car les films Hellblaiser ne sont que cela, des séries B de bonnes qualités voire très bonnes. A l’inverse sur Le labyrinthe de Pan je me suis copieusement ennuyé comme quoi…Excellent article néanmoins bravo !
Et Cabal reste pour moi un chef d’oeuvre ! Ambiance sombre et gothique d’une grande réussite ! Et des effets spéciaux artisanaux comme j’aime ! Mias je comprends ceux qui n’adhérent pas…ouais les légendes sont très drôles !
N’ayant pas d’atomes crochus pour ce genre, je passe mon tour et resterai en dehors des clous… (d’ailleurs, après lecture de l’article, je ne sais toujours pas qui c’est ce type, et à quoi il sert…)
Super article Bruce ! Très drôle 😉 Je n’ai strictement aucun souvenir de Hellraiser. Je n’ai pas vu le second je crois, ou alors c’est que j’ai vraiment tout oublié. Je me souviens bien de la seule fois où j’ai vu Hellraiser : c’était lors d’une Nuit de l’épouvante. J’en ai fais plusieurs entre mes 15 et mes 18 ans, c’étaient des soirées cinéma avec trois films à la suite. La plupart du temps, je n’en connaissais qu’un sur trois, mais on avait de bonnes surprises (House, Evil Dead 2, Predator) ou de mauvaises (Phantasm IV). C’étaient de bonnes soirées, avec café entre chaque film, dans mon petit patelin ou celui d’à côté.
Hellraiser, il m’a marqué comme tout le monde, mais uniquement graphiquement.
Je n’ai jamais vu Cabal ou le Labyrinthe de Pan, faudra le faire vite. Par contre, pour le genre Lovecraftien, j’ai découvert assez récemment un très bon Carpenter qui date des 90s, L’antre de la folie.
L’antre de la folie : formidable tout comme l’échelle de Jacob. Phantasm 1 est une référence des films 80’s. Plein de film VHS que je voudrais revoir : L’ascenseur, Amsterdamned, Maniacop….
Le labyrinthe de Pan est l’un des rares film actuels que j’ai acheté en DVD. Et la musique est très jolie….Ca y est, j’ai envie de le revoir….
Ouaip, d’accord avec ça : L’Antre de la Folie : Probablement la meilleure transposition de l’univers de Lovecraft au cinéma.
Le Labyrinthe de Pan : Une pure merveille de dark fantasy onirique derrière laquelle se cache une métaphore du nazisme et de ses atrocités…
L’antre de la folie est Lovecraftien ? ah ? j’aime bien alors 🙂 Je ne me rappelle pas de pieuvres à dents ! A ce propos Tornado, un film que j’avais beaucoup aimé : Teeth. L’histoire d’une femme ayant des dents dans…son vagin…. Totalement loufoque, grincant et très drôle. Tu l’as vu ?
Pan : si mon souvenir est bon, on est plus dans la guerre d’Espagne peu mis en scène au cinéma.
La bande annonce de Teeth, elle est très chouette. Ici. Le film m’avait été vendu par Christophe Lemaire. Un regard grincant sur le désir masculin au delà de toute raison gardée puni par une fille qui se sert de son sexe comme une arme. Je le recommande +++.
Je recommande également L’Antre de la Folie, et également Prince of Darkness un autre très grand cru carpenterien.
Prince of Darkness a toujours été une référence et pourtant il a plein de défauts avec des scènes qui ne servent à rien ou sont totalement illogiques. Restent une ambiance terrible et une superbe idée avec les tachyons. Bruce, si tu ne l’as pas vu, il te manque quelque chose à ton amour pour Alice Cooper qui y joue un rôle inquiétant !
Amsterdamned, je me souviens d’une gentil série B sur un serial killer qui passe par les canaux d’Amsterdam mais je ne sais pas si j’aurai envie de le revoir. L’échelle de Jacob faisait bien flipper, faudrait que je le revoie. Jamais vu L’ascenseur ou Maniac Cop. Tout cela fleure bon la série B. Il y avait aussi From Beyond qui citait Lovecraft mais je crois que c’est plutôt mauvais (la glande pinéale ça vous parle ?). Et bien sûr, Reanimator, le top du nanar non ?
Alors, déjà, « tentacule », c’est masculin, bordel.
Ensuite, compter au passif d’un film la qualité de son doublage, ce n’est vraiment pas sérieux. De même, reprocher à un film des années 80 d’avoir l’air d’un film des années 80, c’est assez comique. Le budget… vu la somme, on doit reconnaître que Clive a su employer les sous au mieux.
Et pour avoir vu les films à l’époque (le 2 en version intégrale, certains pays l’ont coupé pour le distribuer) et les avoir revus il y a un ou deux ans, je ne trouve pas que Julia joue mal. Il est clair que Claire Higgins joue plus grand que nature; non, ce n’est pas Michel Bouquet, mais ça fait partie d’une composante camp et opératique parfaitement assumée chez Barker, et ça fonctionne parfaitement en VO. Visuellement, l’horrible belle-mère écorchée dans sa robe de soie blanche est une des grandes images du film, d’un érotisme très pervers.
Seuls les deux premiers films sont barkériens; pour les suivants, le producteur a capté la franchise et fait tourner des volets de plus en plus Freddyesques assez navrants.
@Mantichore
Euh Mantichore, faut pas se fâcher hein ?
« reprocher à un film des années 80 d’avoir l’air d’un film des années 80, c’est assez comique » : mais oui, on est d’accord c’est un article comique…. Il me semble répéter que c’est moins la forme de ces deux films que le fond que je n’ai pas aimé (« Maintenant, l’horreur est complètement balayée par d’autres paramètres que l’âge : les acteurs sont affublés de choucroutes hilarantes, ils sont mauvais -Julia est incarnée par une Charlotte Rampling au rabais ») .
Les idées sont bonnes, mais -à mon sens- et ce ne peut être qu’à mon sens puisssssssqu’il s’agit de mon blog et pas de Mad Movies, oui, je trouve que le premier film est mal réalisé. Ce n’est donc pas une question de moyens, je n’ai jamais dit que le film était cheap, au contraire ( « des effets spéciaux qui n’ont pas (trop) vieilli. Le maquillage des cénobites et de Frank, cadavre qui remonte le temps de la décomposition restent très réussis et loin d’être ridicules »).et il me semble avoir suffisamment déglingué ici du blockbuster sans âme pour ne pas être pris en flagrant délit de mauvaise foi.
Que l’on puisse apprécier un film uniquement pour son ambiance, ne me pose aucun souci. C’est une ambiance qui, dès, le deuxième film prévaut sur le fond de la trame. En amoureux du rock et des ambiances malsaines, c’est ce que j’aime reconnaître aux films.
Le film aurait pu être réalisé dans les années 80 ou la semaine dernière, que choucroutes mises à part, le traitement 80’s ne me dérange pas (« en deux films, soient 190 minutes, la mythologie des personnages et des cénobites reste très faible; leur histoire demeure inconnue, leurs rôles itou, quant à leurs personnalités » …).
Je dis simplement, comme bon nombre de personnes qu’il est parfois décevant de vieillir avec les films que l’on a aimé. Et il se trouve que j’avais 10 ans lorsque le film est sorti (« Certaines choses ne devraient pas être revues avec un oeil adulte … » Voici une réflexion qui à défaut d’être tentaculaire, n’a rien (je crois) d’impardonnable.
Finalement, en dépit de tout celà, nous avons un point d’accord cher Mantichore (oui, je suis aussi un poète qui s’ignore….) : pour toi et moi, l’aventure Hellraiser s’arrête au deuxième volet.
Peace mec ! Allez ! Un apéricube ?
@ Jyrille Oui, moi j’aime bien les nanars, et les séries B je n’ai jamais dit le contraire…
Prince of Darkness : pas mon Carpenter préféré malgré Alice. Pour info, l’empalement commis par Alice dans le film est joué sur scène pendant le concert « The nightmare returns ») . Si je me souviens bien, c’est Carpenter qui a demandé à Alice de refaire dans le film, ce qu’il faisait sur scène. C’était plutôt sympa car à cette époque, Cooper, n’était plus rien. Le film l’a remis en selle pour la génération 80’s. Du coup il chante aussi la chanson du film, ainsi que celle d’un Vendredi 13 ainsi que celle de Class 84. Enfin il apparaît dans Shocker de Wes Craven, signe quelques titres pour la BO et pousse la chanson avec Iggy et bien sûr incarnera le père Kruegger. Mais ça, Patrick 6 vous en parlera tout à l’heure.
Ah les séries B….j’adorais ça au vidéoclub….tous les carpenter des 80’s et 90’s je suis fan…The Thing et L’antre de la folie en tête….Pour avoir revu l’ascenseuril y a peu j’ai été déçu…Elmer le remue méninge est superbement drôle ! Toujours cool ces avis merci !