X-Men 2, par Jonathan Hickman, Leinil Francis Yu, Mahmud Asrar
Un article de PRESENCEVO : Marvel Comics
VF : Panini Comics dans l’anthologie Dawn of X
Ce tome fait suite à X-MEN BY JONATHAN HICKMAN VOL. 1 (épisodes 1 à 6) qu’il vaut mieux avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 7 à 11, initialement parus en 2020, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Leinil Francis Yu pour les épisodes 7, 9 à 12, avec une mise en couleurs de Sunny Go. L’épisode 8 a été dessiné et encré par Mahmud Asrar, et également mis en couleurs par Gho. Les couvertures ont été réalisées par Yu. Ce tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Mike del Mundo, Marcos Martin, Phil Noto, Ryan Brown, Adam Kubert, Javier Rodriguez.
Épisode 7 : Melody Guthrie se réveille dans son lit, sur Krakoa. Elle se lève pour aller prendre un café dans la salle commune. En y pénétrant, elle découvre le visage grave de Paige Guthrie (sa sœur), Sam Guthrie (son frère), Joshua Guthrie (son autre frère), et Angelo Espinosa (Skin). En effet c’est le jour de la cérémonie du Creuset, si elle souhaite y participer. Sur la Lune, Scott Summers pense également à cette cérémonie. Il en discute d’abord avec Wolverine, puis il tente d’en discuter avec Douglas Ramsey, mais il est déjà occupé à autre chose. Il finit par se mettre à la recherche de Kurt Wagner.
La fin du premier tome n’annonçait rien de particulier, et le lecteur reste très curieux de découvrir ce que le scénariste va faire avec toutes les bases qu’il a posé dans House of X / Power of X. Cet épisode met en scène une résurrection, celle d’une mutante qui a été dépossédée de ses pouvoirs, à savoir Melody Guthrie qui fut Aero avant le jour M (voir House of M). Le scénariste ne se contente pas de mettre en scène cette cérémonie : il explore également l’incidence d’une telle possibilité d’un retour infini à la vie. Effectivement Scott Summers ne peut pas s’empêcher de s’interroger sur un tel processus pour les mutants, et plus encore pour la cérémonie présidée par Apocalypse pour les mutants qui ont perdu leur pouvoir. Il va donc trouver le X-Man avec la vie spirituelle la plus développée, et ensemble ils s’interrogent sur ce qui fait réellement le liant de leur société, sur le sens à donner à la vie ou au moins à sa valeur, sur la réalité de l’âme, si c’est bien elle qui passe d’un corps au suivant ressuscité. Le lecteur s’attend à moitié à ce que le dessinateur assure un service minimum entièrement focalisé ou presque sur les personnages, aux dépens des décors, et il a la bonne surprise de découvrir que Yu s’est plus investi que ça, avec une présence un peu supérieure des environnements dans les arrière-plans, des personnages effectivement qui imposent (à commencer par la masse impressionnante d’Apocalypse), et des prises de vue savamment construites, spécifiquement pour chaque scène.
Épisodes 8 & 9 : les Nouveaux Mutants sont de retour de leur virée dans l’espace et Danielle Moonstar a ramené un souvenir de touriste, un truc qui ressemble à un gros œuf. Loin dans l’espace, en bordure de l’empire Shi’ar, une sorte de tombeau spatial, proche d’une singularité appelée la Saignée, un lieu choisi par une race de baleines de l’espace comme endroit de reproduction. Mais en fait ces immenses animaux de l’espace sont infestés de parasites : des broods, à la recherche d’un Œuf Roi, un œuf qui semble identique à celui ramené par Dani. Dans la maison des Summers sur la Lune, Scott et Alex réveillent Gabriel qui a bien fait la fête la veille au soir, avec Petra et Suzanne Chan. Alors que Gabriel va évoquer son retour de la Saignée, les trois frères Summers constatent l’arrivée de plusieurs de ces baleines de l’espace se dirigeant vers la Terre.
Mouaif, donc après l’aventure en mode décontractée dans NEW MUTANTS BY JONATHAN HICKMAN VOL. 1 (épisodes 1, 2, 5 et 7, avec Ivan Reis), le scénariste ramène déjà l’ennemi très générique des brood, l’équivalent de la créature Alien de HR Giger et Ridley Scott, dans l’univers partagé Marvel. Le déroulement de l’histoire est couru d’avance : les X-Men vont débiter tant et plus de broods, des ennemis sans âme, interchangeables, jusqu’à finir par avoir le dessus en leur rendant leur œuf, et après avoir repris contact avec Gladiator et les Starjammers. Oui, bien sûr, il y a de cela, mais pas seulement. Il en profite pour nouer quelques éléments épars tels que la présence de krees (une autre race extraterrestre de l’univers partagé Marvel) dans un secteur de l’empire Shi’ar, une expérience génétique sur les broods. Il met en scène deux personnages attachants de la série Wolverine & the X-Men de Jason Aaron : Broo et Kid Gadiator, le premier n’ayant rien perdu de sa connaissance, le second de son attitude bravache. Enfin, il prend le temps de donner plusieurs répliques à Gabriel Summers qui évoque le traumatisme de sa mort.
Le temps d’un épisode, Yu laisse sa place. Il est surprenant de voir Mahmud Asrar s’appliquer à essayer de ressembler à Yu, en particulier dans son encrage évoquant fortement celui de Gerry Aguilan (1968-2019), certainement en hommage à ce dernier. Le lecteur ressent tout de suite que la narration visuelle s’est adoucie : les personnages sont moins hiératiques, avec des visages moins fermés, des attitudes moins sévères. En revanche les arrière-plans ne deviennent pas plus consistants, et perdent même en substance, le coloriste ne semblant pas trouver ses marques comme avec Yu. La narration visuelle reste sympathique, mais elle perd en personnalité, sauf Magik dont le caractère dur et assuré se lit dans ses postures. Le lecteur peut faire la comparaison avec l’épisode suivant où les broods sont plus incisifs, avec des traits de contours presque coupants, dont une page sur fond noir qui met bien en évidence le tranchant de leurs dents, les rendant vraiment angoissants. La mise en couleurs ne change pas de beaucoup, mais elle semble beaucoup plus en phase dans cet épisode que dans le précédent, par exemple pour rendre compte des nuances des baleines de l’espace, de leur volume et de les contraster avec le noir chatoyant du vide de l’espace. Il est également visible que le dessinateur baigne dans son élément et prend du plaisir sur ces pages : les cétacés de l’espace et leurs ondulations, les broods avançant toutes dents dehors dans les ténèbres, la mêlée opposant les X-Men et les Starjammers à un déferlement de broods, sans oublier la dernière page consacrée à Broo.
Épisodes 10 & 11 : Vulcan éprouve la sensation de tomber vers une planète. Il est arrêté dans sa chute par des tentacules qui l’emmènent dans une bouche géante. Il reprend connaissance alors qu’il est allongé dans une stase et que trois extraterrestres s’occupent de lui en lui disant qu’ils sont en train de le réparer. Il revient à lui dans la maison des Summers sur la Lune et il se rend à la salle à manger où il est accueilli de manière sarcastique par Petra et Suzanne Chan (Sway), la première l’appelant du surnom d’Empereur. Il décide d’aller faire un tour dehors vers la zone bleue de la Lune et tombe sur des individus plantes. Sur Krakoa, Summoner joue à jeu tout seul dans une clairière, quand des jeunes mutants arrivent. Santo Vaccarro (Rockslide) accepte de faire une partie avec lui. Ailleurs, Bennet du Paris (Exodus) évoque un grand héros pour le bénéfice d’un autre groupe de jeunes mutants.
Ces deux épisodes se déroulent durant le crossover EMPYRE (2020) de Dan Slott, Al Ewing et Valerio Schiti. Il était inéluctable que les mutants se mesurent aux cotatis, un parce qu’ils ont établi leur base sur la Lune, deux parce qu’ils attaquent la Terre. Il ne s’agit que de deux batailles, les mutants ayant eu droit à leur propre minisérie à l’occasion : EMPYRE: X-MEN. C’est l’occasion pour le scénariste de mettre deux personnages en avant : Gabriel Summers et Erik Lehnsherr. D’un côté, le lecteur peut se demander s’il était vraiment pertinent que les mutants soient astreints à participer à ce crossover, si en plus ils le font dans une minisérie dédiée. De l’autre côté, le scénariste joue le jeu et en profite pour développer la situation personnelle de Gabriel Summers, et pour rappeler l’envergure de Magneto, sans oublier un ou deux fils narratifs secondaire comme ce mystérieux habitant d’Arakko, ou encore la présence d’Exodus. Tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes sur Krakoa. À nouveau le duo de Yu & Gho fonctionne bien pour montrer des scènes spectaculaires lors des affrontements, des personnages intenses lors des scènes de dialogues, des personnages féminins complexes, Magik bien sûr, mais aussi Petra et Suzanne Chan. Le lecteur a donc plus le sentiment que la série progresse en révélant des facettes de ces personnages, qu’elle ne soit mise sur une voie de détour, le temps du crossover.
Après le premier tome de la série, le lecteur a envie que le scénariste plonge dans une intrigue plus longue et mette à profit tout le potentiel qu’il a fait miroiter durant HOUSE OF X / POWER OF X. Le premier épisode lui livre exactement ça : un regard sur une facette de la résurrection appliquée aux mutants ayant perdu leur pouvoir, avec une ouverture sur une dimension religieuse, le tout servi par des dessins bien complétés par la mise en couleurs, insufflant une réelle tension dramatique dans les personnages. Il craint que cette tension ne retombe très rapidement avec l’utilisation des ennemis génériques que sont les broods, puis avec une autre race extraterrestre de circonstance.
En fait, Yu & Gho, ainsi que Asrar ne sont pas moins investis dans leurs planches pour ces épisodes, et Hickman tient bon le cap entre intrigue divertissante, et situations mettant les héros à l’épreuve, chacun ayant son caractère.
LA BO du jour
Je suis venu vers cet article pour satisfaire ma curiosité et suivre l’actualité. J’en suis ressorti essoré, perdu au milieu de 150 personnage que je ne connais pas, que j’ai oubliés ou que je ne reconnais plus. Et sans la moindre envie de refaire connaissance ou de découvrir quoi que ce soit.
Je ne sais pas à qui s’adresse ce genre de bande-dessinée. Mais de mon côté c’est l’allergie.
Cela-dit je suis aussi venu par amitié et pour ce qui est de me tenir au courant de l’actualité Marvel, l’article remplit parfaitement son office !
Promis, si un jour je lis un article qui me laisse penser que la politique éditoriale s’oriente vers quelque chose qui me correspond mieux, je me laisserai tenter (mais je serai tout de même prudent, tellement j’ai été échaudé par les derniers trucs en date que je pensais pouvoir apprécier (au hasard le gloubiboulgasien SYBIOTE SPIDERMAN) ! 😀 ).
Bonjour Tornado,
à qui ça s’adresse ? Je ne sais pas. J’aime bien Jonathan Hickman, c’est la raison pour laquelle j’ai lu ces épisodes. Je suis en parallèle en train de lire Manhattan Projects et c’est énorme.
J’ai lu ton article sur Symbiote Spider-Man étrange réalité sur amazon : ton avis est très clair. 🙂
Un gros bof sur ce run. Si le premier est intéressant pour le personnage de Kurt, il est assez infect pour tous les autres personnages (Logan et Scott se rappellent brièvement qu’ils ne sont pas du genre à rester plantés sans rien faire avant de dire OSEF…)
Episodes 8-9 : pas encore lu les Nouveaux Mutants, mais ramener un artefact extraterrestre sans savoir de quoi il s’agit est d’une rare stupidité. Je pensais bêtement que Big Bang avait un peu pris en maturité. Les Broods, véritables menaces à l’époque de Vivre libre ou mourir, sont devenu des masses à exterminer sans problème.
Episodes 10-11. Je crois que Hickman surestime grandement l’empathie qu’on peut avoir envers Vulcan, alias le Caligula cosmique.
L’épisode e la résurrection : outre le personnage de Kurt Wagner, j’ai également apprécié que Hickman creuse la question du cérémonial, de cette facette morbide qui consiste à vouloir mourir.
Les broods : 100% d’accord avec toi.
Vulcan : je suppose que ça dépend de ce qu’on a investi dan le personnage en tant que lecteur.
Autre truc marrant : Guthrie : un « grand nom » ou un nom « fier » selon Apocalypse, je ne sais plus la formulation utilisée… Sachant que la famille Guthrie compte a) le cul terreux qui a été un petit bras du club des damnés à ses débuts, b) la jeune femme qui s’est très littéralement envoyée en l’air sous les yeux de sa famille et c) l’apprenti Roméo qui a vendu ses ailes et ses co-étudiants à Stryker et est la cause de l’attentat qui a tué une grande partie des jeunes mutants privés de pouvoirs.
La jeune femme qui s’est très littéralement envoyée en l’air sous les yeux de sa famille : je me souviens encore de ce moment inattendu. 😀
Effectivement, un beau tableau d’honneur pour cette famille. 😀
Un article sur les X-Men de Hickman, ça ressemble au jeu TABOO avec les mots à éviter… ^^
ça part bien hein, évidemment Présence nous livre un résumé factuel très clair et agréable, on sent bien qu’il met en valeur les qualités du récits et patatras: la famille Guthrie ressuscitée au grand complet ….ouille ouille ouille comme le fait remarquer JP cette famille portant le sceau infamant du passage de Chuck Austen, c’est mal barrée surtout pour nous servir cette histoire de cérémonie religieuse au cours des quelles les mutants sont devenus une secte de malades mentaux…
Passons mais un peu plus loin on repart sur Vulcan, le plot qui a défiguré la franchise au même titre que les histoires de clones de Spider man des années 90 avec dans son sillage Petra et Sway donc bien pour entériner totalement le dégueulasse DEADLY GENESIS;;;
SORRY BUT NO!
Hickman qui au demeurant est un très bon scénariste reprend des thèmes de Morrisson, marque l’essai d’Utopia et replace au centre DEADLY GENESIS, bref il parle d’à peu près TOUT ce que j’ai détesté chez les mutants depuis 20 ans…
J’ai vraiment pas de chance!
Hickman parle d’à peu près TOUT ce que j’ai détesté chez les mutants depuis 20 ans… – Il ratisse beaucoup plus large que ça dans HOX/POX.
Au vu de la tournure des séries mutantes, ça donne l’impression que Hickman fournit surtout un nouveau cadre et une direction générale aux X-Men pour que les scénaristes des différentes séries puissent disposer d’un contexte et d’un environnement général un peu différent de celui des années précédentes, c’est-à-dire des paramètres modifiées pour qu’ils réalisent des histoires un peu différentes. A voir dans la durée…
« TOUT ce que j’ai détesté chez les mutants depuis 20 ans… »
Et l’ère Carey pré X-Men Legacy (Hickman y fait également référence à plusieurs reprises dans d’autres tomes).
ça oui il ratisse large c’est même à la limite du fan-service, c’est pour ça qu’on est obligé de concéder que c’est du très bon boulot, il reprend des scénographies très pointues puis on parle de Nemrod, des journaux de Destiné et d’un tas de trucs éparses et pour l’instant sans en reprendre la cohérence première…
Sur un groupe, un gars me faisait remarquer qu’à son avis le long run de Hickman serait une sorte de démonstration anti-communautaire montrant à quel point l’isolationnisme est voué à l’échec en en pointant toutes les failles (faisant des personnages des « personnifications » en quelque sorte) . On verra bien!
Là, maintenant, tout de suite, je me demande si le projet de Jonathan Hickman arrivera à son terme. Il a développé un cadre sur le long terme pour les autres scénaristes, et lui-même écrit peu par rapport aux autres. La série Uncanny X-Men est à peine mensuelle et elle s’arrête cet été. Hickman a l’air d’encadrer des phases (Dawn of X, Reign of X), charge aux scénaristes d’écrire leur histoire en s’inscrivant dans les grandes lignes édictées pour chaque phase, et d’écrire un événement à tour de rôle. De loin, ça donne l’impression d’une architecture pensée sur plusieurs années (3 ans ? 5 ans ?), Hickman écrivant une douzaine d’épisodes par an.
Tu te trompe de Nguyen, je crois ^^
Putain JB…oui pardon heu… pourquoi Nguyen?
Parce que c’est le nom de ma grand-mère paternelle ^^
ok… Je ne savais pas tout ça…
Merci pour ce flash info Présence. Je ne reviendrai pas sur mes nombreux griefs envers cette série. Je n’en comprends pas l’intérêt ni le succès (le message : l’isolationnisme, c’est mal sur plusieurs années, je trouve ça complètement vain) mais ton article me permet de comprendre ce qui peut séduire.
Je continuerai de penser qu’il s’agit du plus grand Hold-Up de l’histoire du Comic Book conistant à écrire une histoire avec des personnages loués par Marvel. C’est un peu comme ci on avait Gaston devenu chef d’entreprise ou Tintin dictateur sud américain…
Bref…
Sinon au vu de ta notation maximale, je te trouve bien tiède dans le condensé de l’article.
Et au fait, elle devient quoi Moïra Mc Taggert ?
Ma notation correspond à mon plaisir de lecture et ça m’a plu.
Moïra McTaggert : je présume qu’elle reviendra, comme d’autres éléments de HOX/POX, laissés en jachère, en attendant que Jonathan Hickman déclenche une nouvelle phase.
Vulcain = beurk !
Je fais volontairement short et caricatural… Mais entre l’article d’hier et celui du jour, je réalise que l’actu comics me désintéresse et que je suis sensible soit à la nostalgie soit aux récits auto-contenus.
Après, utiliser des connards comme Vulcain, Apocalypse etc, qui ont figuré dans des histoires notables dont ils étaient les méchants de service, pour en faire des « héros » ou en tous cas mettre tout le monde dans le même camp, c’est trop transgressif pour moi.
En fait, Hickman voit trop grand pour moi. Dans ses FF, dans Secret Wars et ici, il raconte des histoires qui refaçonnent carrément l’univers. Et au milieu, les personnages sont juste des plot-devices.
Sinon, découverte du jour, JB a un ancêtre portant mon nom ?
Salut, « cousin » 😉 !
Après, utiliser des connards comme Vulcain, Apocalypse etc, qui ont figuré dans des histoires notables dont ils étaient les méchants de service, pour en faire des « héros » ou en tous cas mettre tout le monde dans le même camp, c’est trop transgressif pour moi.
La question ne se pose pas en terme de transgression mais de moralité à mes yeux.
Que Sinistre puisse ‘pactiser » avec Scott Summers, on peut presque imaginer tant leur relation père /fils est tordue (Cf AoA).
Mais qu’il puisse discuter de la vie et de la mort avec Apocalypse, le monstre qui a empoisonné son enfant et tenté de le tuer pendant des millénaires, c’est au dessus de mes forces. C’est comme imaginer Simone Veil discuter avec Himmler sur les difficultés à vivre à Auschwitz.
Avec un nom comme Nguyen Van Manh, ça risque d’être chaud pour retrouver la généalogie 😉
Sinistre, Vulcan and co. : Plus que méchants de service, des persos souvent coupables de génocide ! Mais bon, il faut reconnaître que rares sont les X-Men qui n’ont pas de sang sur les mains…
Vulcain : visiblement un personnage qui fait l’unanimité contre lui.
Apocalypse dans le camp des X-Men : oui, c’est très transgressif, et pas assez développé à mon goût dans ce que j’ai pu lire, que ce soit pour lui ou pour les autres ennemis traditionnels des mutants. Mais Magneto est un précédent également troublant qui avait essayé de tuer les X-Men a plusieurs reprises, sans oublier l’équipage du sous-marin.
« Vulcain = beurk »
Hickman a pourtant su en tirer quelque chose d’intéressant (c’était pas gagné d’avance), au moins le temps d’un numéro.
Houla !!! Double polémique !!!
Vulcan est peut-être récupérable + Hickman peut écrire un épisode centré sur un personnage.
Personnellement, je partage cette opinion. 😀
C’est cool. Vous pouvez aller fonder le Club des fans de Vulcain !
Conseil : ne prévoyez pas trop grand, pour le local des AG…
Je me demande comment faire pour bénéficier d’une mascotte pour ce club… une sorte de figurine du personnage…
Merci Présence pour les résumés et pour les analyses. Je suis épaté par le fait que tu puisses repérer un encrage en l’honneur d’un autre dessinateur, c’est du grand art. Contrairement à hier, j’aime quasiment tous les scans ici. Bien sûr, l’intérêt réside à te lire sur l’actualité mutante puisque je ne risque pas de lire ceci. C’est bien la première fois que tu cites des personnages récents que je reconnais : Kid Gladiator et Broo.
Aujourd’hui j’ai enfin sauté le pas, depuis le temps que j’en entendais parler : je me suis pris les deux premiers tomes de GOTHAM CENTRAL chez Urban. Plus que deux. Et bien sûr, les lire (misère). Et voir la série télé.
La BO : bof bof bof.
Mince… Je ne sais pas quoi déduire du fait que tu reconnaisses Kid Gladiator et Broo. Je sens bien que JP aurait su faire une blague dessus, mais je n’ai pas son talent.
Et bien sûr, les lire (misère). – J’ai comme l’impression que tu es confronté au même phénomène que moi : des piles à lire dont la vitesse de croissance est supérieure à la vitesse de lecture. 😀
C’est parce que j’ai lu les deux premiers tomes de Wolverine and the X-Men 😉
Exactement ! Et je lis moins que toi alors imagine…