RAINBOW : 7 rages de vivre   

Rainbow par George Abe et Masasumi Kakizaki

SPECIAL GUEST : MAYA

VO : Shogakukan

VF : Kaze

© Kazé

Depuis des années, je guettais Maya en embuscade. Rien de pervers là-dedans, simplement cette étrange sensation de se sentir bien avec une personne uniquement croisée sur les réseaux sociaux via ses nombreux messages de sympathie pour ce site et ses articles. Tant et si bien qu’après l’avoir courtisée tout en gentlemanie, j’obtins enfin un accord à l’arrachée pour un article d’essai en échange de mon coffret Daredevil -Netflix. Autant dire que, comme toujours, j’y gagne !
Elle meurt de trac, mais elle a le potentiel d’une chroniqueuse : Maya !


Bonjour chers lecteurs, je m’appelle Maya. Je suis ravie et honorée de contribuer à un article, à la demande de Bruce. J’espère que le sujet vous plaira et vous donnera envie de le découvrir !  Il s’agit de RAINBOW, un manga publié en France de 2003 à 2010 chez KAZE, en 22 tomes. Puis réédité plus tard en une Edition Ultimate équivalente à un triple volume de 7 tomes. 

Récemment j’ai terminé l’anime RAINBOW, Nisha Rokubô no Shichini que j’avais déjà lu auparavant.
RAINBOW se classe dans un registre seinen, d’une extrême violence, glauque et malsaine, vu que l’on plonge dès le début dans le milieu carcéral. A noter toutefois que l’auteur du récit, Abe George, a lui aussi vécu dans ce milieu et cette époque qui l’a fortement inspiré à écrire cette histoire. D’ailleurs, pour l’accompagner dans cette tâche, il fait appel à un autre mangaka, Masasumi Kakizaki pour le dessin. Et quel excellent choix a-t-il fait là quand on connaît le graphisme de ce dernier sur ses propres œuvres. A eux deux, ils achèveront ce récit en 22 volumes.  

Il était une fois au Japon
© Kazé

Nous nous trouvons dans les années 50 juste après la Seconde Guerre Mondiale, dans un Japon dévasté, appauvri, qui tente de se reconstruire et où la criminalité est en plein essor. Nous connaitrons le destin de sept garçons qui par malchance vont devoir faire face à de dures épreuves pour tenter de survivre dans la maison de correction de Shio. Un lieu des plus sordides où les coups bas et abus se font sentir.  

RAINBOW commence par une première partie bien distincte, celle de la prison, je dirais même la principale qui constitue la force même de l’histoire. Des liens se créent et se nouent en une profonde relation d’amitié entre ses sept compagnons de cellule que rien ne pouvait présager dans cet enfer carcéral. En effet, leur première rencontre ne s’est pas passée comme on l’espérait. Les six nouveaux arrivants que sont Mario, Jô, Suppon, Baremoto, Heitai et Kyabetsu font face au détenu, Sakuragi dit Anchan, un aîné qui va vite les calmer suite à la provocation de Mario. Les six garçons ont compris leur erreur mais ce à quoi ils ne s’attendaient encore moins, était qu’en réalité, Sakuragi est une personne bienveillante. Protecteur et gentil envers eux, il est celui qui leur donne une lueur d’espoir et des rêves d’un avenir radieux pour tous. Une promesse qu’ils se feront et maintiendront coûte que coûte.  

 Bien entendu, il faudra compter sur nos antagonistes, un en particulier, l’horrible gardien Ishihara qui prend un malin plaisir à faire souffrir et humilier nos jeunes, surtout Sakuragi. Il est un obstacle à écarter pour Ishihara et cet immonde Dr Sasaki.  

© Kaze

C’est là qu’entre en jeu Mario et les autres afin de sauver leur ami, Sakuragi. Ils seront prêts à tout, quitte à prendre des coups, ils n’abandonneront jamais et resteront souder quoi qu’il advienne et ainsi pourront compter sur Baremoto pour échafauder un plan d’évasion.   Cet arc est certes le plus sombre et vicieux de l’œuvre mais aussi le plus intense.   

 La seconde partie de l’histoire nous parle de l’après détention. En effet, nos protagonistes ont purgé leur peine et sont libres de poursuivre leur existence et surtout de se lancer dans le rêve qu’ils s’étaient tous promis de réaliser. Mais voilà, ça ne se passe pas comme ils l’entendent, la poisse s’acharne sur eux. Chaque fois que l’un d’eux essaie d’avancer et bien faire, les difficultés surviennent, les mettent à rude épreuve, voire même se retrouve dans une impasse. Rien n’est insurmontable, ils peuvent compter les uns sur les autres pour se sortir du guêpier.  

 Ce trop-plein d’amitié peut vous paraitre excessif. Sachez bien qu’elle est au centre de l’œuvre, c’est ce qui fait de ce manga sa richesse d’âme. Son univers est dur, triste, douloureux, riche et joyeux par moments. Une lecture qui ne vous laissera pas de marbre, une histoire passionnante émotionnellement et vous charmera avec son graphisme aux traits bien marqués qui accentuent le sombre dessein de nos sept amis.  

© Kaze

Cette œuvre m’a apporté une lecture bouleversante, amère avec beaucoup de ressentiments. Une lecture incroyable avec des personnages charismatiques aux vies déchirées par des drames auxquelles la mémoire et paroles de l’un viennent panser les blessures de l’âme.  L’univers carcéral est un endroit que l’on ne peut qu’imaginer “extrêmement dur, effrayant et oppressant” lorsque l’on n’y est pas soi-même confronté surtout à cette époque d’après-guerre.  

 Je ne sais pas si Abe George nous raconte un vécu de son passé ou est-ce un récit purement imaginaire…nous ne le saurons probablement jamais. Tout ce que l’on peut dire, est qu’il s’en est inspiré. Après son incarcération, il ne s’est surement pas laissé abattre, a surmonté les difficultés, peut-être un objectif afin d’atteindre son rêve tout comme les sept garçons de son histoire.   A dire vrai, je ne connais rien d’autre de lui hormis RAINBOW. Ce qu’il a fait auparavant m’est complètement inconnu contrairement à Kakizaki dont j’ai eu l’opportunité de lire quelques-uns de ses mangas (GREEN BLOOD, HIDEOUT).

Je pense que ce qui fait que ce manga est une merveille ne réside pas seulement dans son récit mais avant tout dans son dessin. On sait qu’en tant que lecteur, le graphisme apporté à un manga est important. RAINBOW en est la preuve, Masasumi Kakizaki en est le génie. Effectivement, tout au long de cette œuvre, on peut ressentir chacune des expressions et émotions données à ses personnages grâce à ce coup de crayon de maître. C’est l’univers tout entier de RAINBOW qui est sublimé par ses traits.  

© Kaze

L’œuvre est tellement exceptionnelle qu’elle a eu le droit à sa version animé en 2010, comptant une saison de 26 épisodes, réalisé par Hiroshi Koujina et produit par le studio Madhouse, à qui l’on doit bon nombre de séries à succès. Une excellente réalisation qui n’a rien à envier au manga, bien que ce dernier soit au-dessus.

 Voilà que se termine mon premier article. Je vous remercie de m’avoir lue.  


LA BO du jour

25 comments

  • Présence  

    Sois la bienvenue Maya.

    Ce fut un plaisir de plonger dans ce manga Rainbow grâce à ton article.J’en avais souvent entendu parler, mais sans jamais sauter le pas : je sais maintenant de quoi il retourne, à la fois pour l’intrigue, les thèmes abordés, et la qualité de la narration graphique. Merci beaucoup.

    • Maya  

      Merci à toi, Présence, pour l’accueil. Et merci également pour ton com’ qui me fait bien plaisir, m’encourage et me rassure. Je suis contente que mon article ait pu t’éclairer sur ce qu’est RAINBOW. J’espère que tu prendras également autant de plaisir à le lire (si toutefois tu te lances dedans) que moi.

  • JB  

    Bienvenue et merci pour cette découverte.
    Le titre du manga est intéressant. D’une part pour le côté ironique de « Rainbow » pour une oeuvre aussi violente (et en n&b). Mais j’imagine qu’il fait probablement référence aux 6 jeunes gens + Anchan pour les 7 couleurs d’un arc en ciel, ou alors aux rayons de soleil à travers la pluie ?

    J’avoue que j’hésiterais à lire la première partie. J’ai beaucoup aimé découvrir la série TV OZ mais pense ne jamais la revoir encore, justement à cause de la dureté de la vie carcérale décrite. Par contre, elle me semble un passage obligé pour la seconde partie qui m’intéresse plus : la vie après l’incarcération.

    Un très bel article qui met bien en valeur le manga et son adaptation

  • clem  

    Merci
    Ca me donne bien envie 😄

    • Maya  

      Merci JB, pour ton accueil et ton commentaire dessus.

      Oui, le titre fait bien référence aux sept compagnons de cellule.
      Je comprends ton ressenti et ton hésitation concernant la dureté de l’œuvre.
      Tu n’as pas vraiment le choix ou ça te semblera incompréhensible. Comme je l’ai dit, elle est le fondement même de cette histoire.

      • Maya  

        C’est à moi de te remercier pour m’avoir encourager à écrire cet article.

        Oui, pour Abe, je pense qu’il y a du vrai dans son récit concernant la dureté de l’incarcération. Sur quoi se raccrocher quand on a rien et qu’on est rien pour personne. Une main tendue est toujours bonne à prendre même si on reste méfiant dans un tel endroit. Ça n’a pas dû être joyeux tous les jours.

        Je me dis qu’il est dommage de s’arrêter à la première partie. La suite est tout autant essentielle car il me serait impossible de ne pas connaître le déroulement et dénouement les concernant. Sinon, si tu as la possibilité de le voir en animé, il est très bien aussi. Certes, ce n’est pas le dessin de Kakizaki mais il n’en reste pas moins bouleversant.

        Le Bruce suprême est satisfait et veut bien que je revienne… je vais te prendre au mot.

        Merci Bruce !

    • Maya  

      Merci à toi, de m’avoir lu et de t’avoir donné l’envie de le découvrir ! ^^

  • Maya  

    Merci JB, pour ton accueil et ton commentaire dessus.

    Oui, le titre fait bien référence aux sept compagnons de cellule.
    Je comprends ton ressenti et ton hésitation concernant la dureté de l’œuvre.
    Tu n’as pas vraiment le choix ou ça te semblera incompréhensible. Comme je l’ai dit, elle est le fondement même de cette histoire.
    Il ne tient qu’à toi de vouloir te lancer dans cette lecture.

  • Bruce lit  

    Bienvenue Maya et merci pour ce tour d’horizon d’un manga que j’ai lu il y a une dizaine d’années !
    Comme toi, j’avais été happé par l’ambiance cauchemardesque de ce thriller carcéral et les dessins prodigieux de Kazikaki.
    Tu te demandes si Abe raconte ou pas sa vie, mais dans mon souvenir je crois me rappeler qu’à chaque paitre, il concluait de manière un peu lourde « A mon époque, on mangeait qu’un repas par jour ou une douche par semaine ».
    J’ai arrêté à la fin de la première saison. Une fois les jeunes sortis, je ne voyais pas l’intérêt de continuer. J’avais peur du syndrome PRISON BREAK. Peut-être me laisserai-je tenter.
    Par contre j’ignorai tout de l’animé. Dommage que Netflix ne l’ait pas programmé. En regardant le teaser, on se rend quand même compte que le cachet du dessin disparait peu ou prou.

    Sinon, à part ça, tu reviens quand tu veux hein…

  • Jyrille  

    Bienvenue Maya et félicitations pour ton premier article ! J’avais entendu parler de ce manga, en bien aussi, et je le note dans un coin au cas où, sans savoir si je passerais le cap un jour. Si je tombe sur l’anime pourquoi pas, mais les dessins que tu mets en illustration sont en effet alléchants. Perso je suis en pleine lecture de BERSERK en ce moment.

    La BO : ça fait toujours plaisir de découvrir un titre des Runaways.

  • Patrick 6  

    Bienvenue à bord moussaillonne ^^
    Hum jamais entendu parler mais de ce manga mais en tous cas tu m’as donné envie de le lire !
    Même si le thème est un peu éloigné, l’univers carcérale nippon m’a fait penser au(x) film(s) « La femme scorpion » avec Meiko Kaji, vu que je suis en train de préparer un article sur la question ^^

    • Maya  

      Merci Patrick !

      Je suis ravie si j’ai pu un tant soit peu te donner l’envie de le lire.

      Par contre ton prochain article m’intéresse. J’aime beaucoup Meiko Kaji aussi bien en tant que chanteuse, qu’actrice. Dernièrement, j’ai fait découvrir à mon grand, Lady Snowblood.

      Alors, hâte de te lire ! ^^

  • Maya  

    Merci Jyrille, ça me fait plaisir et m’encourage pas mal !

    Il est vrai que les dessins de Kakizaki apportent beaucoup au récit. J’ai fait les deux, lu bien avant puis regarder l’animé.
    Alors, tu peux très le regarder et qui sait, te decider à le lire un jour.

    Mais bon, je constate que tu es déjà absorbé par une autre excellentissime lecture. un +++ pour BERSERK ^^

    J’adore RUNAWAYS…comment Bruce l’a-t-il su ?

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Maya.

    Bravo pour cette article de rentrée, d’un grand niveau, le premier d’une saison qui s’annonce aussi grandiose que les précédentes.

    Je ne connaissais pas ce manga. Il m’intrigue mais la noirceur pressente n’est pas dans mes envies de lecture actuellement. Pourtant rien que pour l’époque (après WW2, années 50) et les dessins cela me semble une lecture indispensable.

    Une lecture incroyable avec des personnages charismatiques aux vies déchirées par des drames auxquelles la mémoire et paroles de l’un viennent panser les blessures de l’âme. très belle phrase, de celle que j’aime lire ici, marque d’une grande rédactrice et de la qualité du blog.

    J’ai pensé à SLEEPER de mon côté, même si c’est un film moyen.

    La BO : je ne connaissais pas du tout le groupe. Intéressant mais pas du tout ce que j’aime écouter. Mais il en faut pour tous les gouts.

    • Maya  

      Un grand merci, Fletcher, tes paroles me touchent beaucoup.

      Ta pensée fut la même que la mienne pendant ma lecture. SLEEPER m’est venu en tête.
      J’espère qu’un jour tu auras l’occasion et l’envie de t’y mettre.

      Ah oui, il faut de tout en musique, ça va je suis assez éclectique sur ça. Runaway est l’ancien groupe où Joan Jett jouait, j’aime bien ces groupes de rock feminins.

      Merci encore, Fletcher, pour ton com’

  • Ludovic  

    Bienvenue sur le site, Maya !

    Je me disais bien que le nom de Masasumi Kakizaki me disait quelque chose jusqu’à ce que tu mentionnes le manga HIDEOUT que j’ai aussi lu ! Un manga horrifique très efficace en effet !

    • Maya  

      Merci Ludovic, c’est gentil !

      Eh ben voilà, comme quoi il est difficile d’oublier le travail de Kakizaki. ^^

  • Doop O'Malley  

    Bienvenue !

    • Maya  

      Merci Doop O’Malley ! ^^

  • JP Nguyen  

    Il y a quelques années, je crois que j’avais un collègue qui voulait me prêter ce manga. Il m’en disait du bien mais m’avait prévenu que l’histoire ne se passait pas au pays des bisounours.
    Déjà, à l’époque, j’avais passé mon tour.
    Avec cet article qui décrit plus en détails le propos de l’oeuvre, je pense que je vais… rester à l’écart. Certes, la série est terminée mais 22 tomes, ça fait son petit nombre de pages, quand même. Ou alors, si d’aventure je me fais cueillir en médiathèque (mais comme je ne suis pas du tout organisé, lorsque je débarque dans les rayons, je me demande toujours « De quoi ils avaient parlé, déjà sur le blog ? » et souvent je repars bredouille…)
    Et bienvenue Maya !
    Si jamais tu franchis le pas d’intérimaire à titulaire, négocie bien ton salaire d’entrée avec Bruce !
    Parce que le CE, c’est assez cheap, avec à peine un Secret Santa pour Noël…

    • Maya  

      Merci JP, pour ton accueil et d’avoir lu mon article !

      C’est dommage, il ne te reste plus qu’à retrouver ce copain et lui demander si c’est toujours okay pour le prêt de ses mangas.
      Toutefois, il ne faut pas s’arrêter à ce détail, l’histoire est fort prenante.

      Pour ta mémoire défaillante, je te suggère le bloc note de ton phone, c’est très utile, parole d’utilisatrice ^^

      Négocier ! Ça va coûter une blinde à Bruce…
      En tout cas, votre CE me semble bien plus généreux que le mien ! Oû je signe ?

  • Tornado  

    La BO : Je n’aime pas la musique proto-punk des Runaways, mais, en même temps, un groupe de nanas furibardes comme ça, le tout premier du genre, c’est tellement attachant ! J’ai bien aimé le film (The RUNAWAYS, Floria Sigismondi, 2010).

    Je ne lis pas de mangas, ou quasiment jamais (je déteste lire à l’envers). Et je ne lis plus de séries à rallonge. Mais je suis très preneur de l’adaptation en anime.
    D’un autre côté, je lis que le manga est plus abouti que la version animée, et surtout, je remarque que le dessin est totalement exceptionnel !
    Je ressors de l’article comme deux ronds de flan : Ma nature paradoxale va me faire rater cette oeuvre… 😅

    Bienvenue Maya !

  • Maya  

    Merci Tornado, pour ton accueil et ton retour sur l’article !

    Comme tu le dis pour Runaways, une première du genre d’autant plus que ça marque les esprits.

    Le sens de lecture n’est qu’une question d’habitude, il ne faut pas chipoter pour si peu ^^ au moins ce manga t’intéresse un peu. Il te sera possible de voir l’anime (sur ADN ou ailleurs) et tant pis pour les dessins de Kakizaki, tu passes à côté de quelque-chose.

  • Uraphire  

    Bienvenu à toi, Maya !

    Content que tu parles de ce manga que j’apprécie beaucoup,…. enfin une partie seulement.

    Autant j’étais captivé par la partie dans la prison que ça soit pour sa noirceur et son injustice, mais l’amitié entre les prisonniers apportent une touche d’espoir qui donne envie de les voir se surpasser. Ainsi que la réinsertion du groupe dans la vie, on a envie de les suivre et de les voir réussir. Par contre, je trouve qu’à partir de l’arc avec les champignons, la série perd en qualité. L’intrigue est moins passionnante et ça devient un peu répétitif. Au moins les personnages principaux restent sympa à suivre.

    Une chose que je ne reproche pas, c’est les dessins qui sont de qualité jusqu’au bout.

    En tous cas, super texte que tu a pondu pour ton premier article sur le blog.

  • Maya  

    Merci Uraphire, c’est très gentil à toi !

    On n’est jamais à l’abri de passages inutiles au cours d’une lecture. Dans le fond ce qui m’intéressait était le développement des autres personnages, secondaires également. La lecture est bien plus complète et belle par ses traits que l’animé, c’est pourquoi, je le préconise davantage.

    Merci beaucoup, j’essaierai de me montrer à la hauteur pour le prochain article, s’il y a ^^

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *