Cobra Kai : Netflix
1ère publication le 10/11/20 – MAJ le 28/12/20
Un coup de pied retourné effectué avec grâce et souplesse par: EDDY VANLEFFE, La sauterelle du Mont de l’Enclus.COBRA KAÏ est une série télévisée américaine créée par Jon Hurwitz, Hayden Schlossberg et et Josh Heald, directement diffusée sur la plate-forme You Tube Red depuis 2018, récupéré par le réseau Netflix en 2020 . Elle comporte deux saisons de dix épisodes à ce jour et une troisième débarquera courant 2021 si ce putain de covid veut bien nous foutre la paix.
«Spoile first! Spoile Hard! No mercy for haters!»
Il y deux mecs dans un asile de fous… Ces deux mecs s’ennuient ferme devant leur écran lisse. Le premier lance une idée:
-Et si on produisait une série pour raconter la suite de Karaté Kid, tu sais le vieux film des années 80?
Le second fou est producteur et lui répond:
-Ok, j’ai trop de pognon!
Car, qui ça peut bien intéresser la suite de Karaté kid? Précisément! Qui ça intéresse de voir des vieux qui n’ont pas forcément réussi, à l’image des leurs interprètes d’ailleurs, mettre des coups de tatanes? Ceux qui sont curieux de voir comment on vit dans la loose et comment on peut s’en sortir. Ceux qui éprouvent un plaisir à contempler les destins de ces «loosers magnifiques», bien plus proches de nous que les héros gominés et surpuissants.
Soudainement, j’ai envie casser des briques avec mes mains… mais finalement je casse surtout mes mains avec des briques.
©2020-youtube originals-netlfix
Rapidement, pour situer et cela même si vous n’avez pas besoin de vous taper les vieux films pour vous plonger dans la série, un petit résumé. KARATE KID racontait l’histoire de Daniel Larusso (Ralph Macchio), un adolescent dans une nouvelle ville. Il tombait sous le charme d’une ravissante jeune fille qui sortait alors avec le meilleur élève-mais un peu siphonné-en karaté du dojo Cobra Kaï Johnny Lawrence (William Zabka). Ce club n’était qu’un ramassis de brutes qui allaient rapidement assouvir leurs instincts sur Larusso qui allait se faire sauver in extremis par un vieux japonais adepte de Capoeira…Mais non de Karaté, faut suivre! Le vénérable sage «Maître Miyagi» décidait alors d’en faire son disciple afin de perpétuer son art en lui rendant son esprit philosophique. Le film était alors une parabole sur l’Amérique des années 80, mariée à une success story sportive dans la plus pure tradition des Rocky. Si on y réfléchit bien, amours adolescentes, volonté de puissance, progression inattendue et relation maître-disciple, vous avez aussi le parfait nekketsu américain.
A la fin le petit faible du début mettait une raclée à l’abruti costaud et emportait la coupe et la nana. «Youhou!» générique tout le monde est content. Comme tout film ayant fait plus de dix entrées, il y eut des suites, mais passons à présent aux choses sérieuses.
34 plus tard!
Les acteurs reviennent tout autant que leurs rôles, et c’est l’une des idées de génie du truc.
Nous suivons dorénavant le quotidien de Johnny Lawrence qui collectionne les boulots de merde, se fait du bide à boire bière sur bière avant de s’écrouler sur la moquette de son taudis. Ce quinquagénaire est le looser type, un peu asocial et sans amis. Entre deux verres, il se souvient juste de sa période de gloire qui remonte à son adolescence. Dès les premières minutes du show, Johnny perd son travail et n’a plus que sa voiture pour le consoler. D’ailleurs la voiture de Johnny va s’avérer être un vrai symbole tout au long de la série. Extension ou substitut par excellence de la virilité, elle est brisée au début puis va être optimisée comme un symbole de renaissance alors que son rival de toujours est quant à lui le propriétaire d’une chaîne de concessions automobiles. Dès qu’il rencontre Larusso, un véritable combat de coq s’engage, leur inimitié est viscérale. Au beau milieu de sa déchéance, les affiches criardes et les publicités géantes de son garage, lui rappellent presque à chaque instant la réussite de son ennemi et le jeu de la comparaison le fait sombrer peu à peu dans la dépression. Comble de malheur une collision va l’obliger à faire réparer son véhicule chez Larusso. Lors qu’après avoir essuyé les moqueries d’usage lors d’un face à face, il se fait offrir le bonsaï symbole du dojo Miyagi, il craque. Suite à cette ultime vexation, Johnny décide de se relever…
L’usage des flashbacks est à ce titre d’une habileté redoutable. On aurait pu en user et abuser histoire de faire bêtement le lien entre la saga filmique et la nouvelle série, mais les scénaristes vont au contraire l’utiliser comme un outil narratif à part entière, servant même à différencier chacun des protagonistes. Repenser à son lycée donne quasiment des cauchemars à Larusso tandis qu’ils sont teintés de nostalgie pour Lawrence, jusqu’à ce que les images de sa défaite transforment son visage passant de l’attendrissement à la rage la plus pure. De plus, les mêmes images peuvent être interprétées différemment suivant celui qui les raconte. Lawrence est persuadé que Larusso était un petit con qui draguait sa copine justifiant ainsi son attitude de jeune macho blessé dans orgueil. D’ailleurs chacun des deux ne parvient à sortir de son passé. Ces séquences assurent également une continuité bienvenue et bien évidemment suffisamment d’informations pour faire l’impasse sur ces bobines de plus de trente-cinq ans.
La musique contribue également à l’attachement qui se fait rapidement à la vison de la série. Nous avons le droit à tous les souvenirs de Johnny égrenés sous forme de pastilles de standards vieux hard rock américain qui agrémentent le voyage. Ils sont venus, ils sont tous là: les Ratt, Les Poison, Les Whitesnake, les Twisted Sister, Metallica, Queen, Boston, Foreigner et même des plus récents comme Sister Sin ou Airbourne… le son à l’appui de l’image, la musique des ringards qui un par un se sont relevés pour leur dignité. Pour ma part, je ne suis pas friand de ce versant du Hard, souvent bas du front, peu original et produit dans les studios Jacob et Delafon, mais l’effet est garanti vu comme un instantané délavé d’une époque qu’on peut tour à tour tourner en dérision ou regretter l’œil humide (certains plans sur William Zabka sont particulièrement émouvants). Rassurez-vous il n’y a pas que de la musique de chevelus peroxydés. Il y a aussi les Bananarama ou Bruno Mars.
Il y a deux mecs sur un tatami
La vengeance des exclus acte1
©2019-You Tube Origninals-Netflix
Revoilà donc, Johnny Lawrence et Daniel Larusso, face à face comme les deux facettes d’un miroir inversé auquel le tain manque parfois par endroit. Leur rivalité sans fin n’est pas sans rappeler celle de certains héros de comic-book dont les célèbres Batman et Joker, bien entendu. La série aurait même un parfum de THE WHITE KNIGHT de Sean Murphy avec son renversement.
Car la rumeur laissait à penser que cette fois les rôles s’étaient échangés, et que le gentil du film devenait le méchant et vice-versa. C’est heureusement bien plus fin que ça et c’est même l’élément qui a transformé ce vieux film un peu vieillot en série de tout premier plan. Oui la réalisation suit cette fois le point de vue de Johnny, mais ça n’en fait pas un héros. Il est tout ce qu’on ne veut plus voir à la télé. Le contrepoint de tout. Loser il était, loser il est resté. Il est l’anti «role-model» actuel par excellence: il se prétend lui-même être un mâle alpha, vieux, blanc, blond, viriliste, brutal et mauvais père. Il n’aime que les choses passées et trouve cette époque merdique.
L’autre est un ancien pauvre hispanique qui a réussi. A la tête d’une concession automobile de luxe, il ne cesse d’éclabousser son entourage de son succès, relançant la rivalité entre les deux par une humiliation de trop. Alternativement les deux hommes auront des comportements de sales cons, totalement enfermés dans le rejet de l’autre, sans vouloir ne serait-ce qu’un instant communiquer. Non, le rival a tort et permet d’adopter l’attitude la plus ignoble sans se remettre en question du tout. Larusso va jusqu’à inciter à l’augmentation des loyers du quartier de Lawrence, afin de lui barrer l’accès à son local. L’effet pervers c’est que tous les commerçants vont devoir subir cette augmentation. Devoir vendre va donc devoir une question de survie et dès lors la vente d’alcools à des mineurs va être plus tentante. Ce qui aura forcément ses conséquences. Deux Amériques parallèles ne se comprennent pas et s’affrontent persuadées d’être la victime de l’autre. En filigrane, la série parle de l’Amérique de Trump mais sans porter de jugement. La caméra pose la question: comment en est-on arrivé là?
Pourtant les deux hommes ont certains points communs troublants. Si Johnny ne cesse de montrer son décalage par rapport à notre temps en étant rétif à la technologie, en ne comprenant rien aux repères sociaux actuels, son regard dépassé lui redonne une innocence et une naïveté assez désarmante. Ayant lui-même été du côté des bourreaux au Lycée, il tombe sur le cul en prenant conscience du sort de certains de ses élèves. De même, il peut se permettre d’avoir un certain recul avec les dogmes actuels et se moque allégrement de la notion de «discrimination». Son point de vue est qu’il est inutile de trop dorloter les gens parce que la vie ne le fera pas. Il reste fidèle au credo de son club: «Frappe le premier! Frappe fort! Pas de pitié!». Pourtant il va s’en servir pour donner les armes à ceux qui d’habitude sont sans défense. Une manière de renverser la vapeur. Ce ne sont plus les «bully» les membres de Cobra Kaï, mais leurs victimes, mais cela fera-t-il une différence?
De son côté Daniel Larusso reste toujours aussi attaché symboliquement à son senseï Maître Miyagi et même s’il a transformé cela en gimmick commercial, on découvre que derrière sa réussite, il n’a pas su transcender ce qu’il considère comme son unique fait de gloire personnel. Ses enfants lui sont étrangers et son épouse considère son karaté comme une sorte de «lubie immature» et préfère largement l’homme d’affaire au passeur d’un savoir ancestral. Pourtant le retour subit du dojo Cobra Kaï va réveiller ses besoins. Lui non plus ne maîtrise pas le langage des réseaux sociaux et il va rater totalement la promotion de son propre Karaté quand il va découvrir avec effarement qu’on lui reproche une «appropriation culturelle» et un certain racisme, lui qui ne veut que rendre hommage à son maître.
Les scénaristes avec un humour et une malice tout à fait jouissive parviennent à mettre dos à dos les snobismes des deux époques.
Johnny Lawrence est un personnage construit sur la notion de la seconde chance. C’est ce dont il a désespérément besoin pour lui-même d’abord, ce que personne ne semble vraiment vouloir le lui accorder, ni Larusso, ni son fils, il va pourtant s’y accrocher comme un forcené. En accord avec lui-même, c’est ce qu’il veut accorder également à ses disciples et même pour son malheur à son ancien maître, quand il constate dans quel dénuement le vieil homme doit se contenter de vivre. Pourtant cette traversée du désert pénible se transforme selon une mécanique diabolique en un insupportable chemin de croix. Chaque petit succès ayant son revers cuisant derrière. Pourtant, il ne démord pas, doué d’une volonté de survivre hors du commun, il parvient à traverser la plupart des épreuves blindé contre le monde…du moins jusqu’à un certain point.
En cela, il devient l’une de ses figures de loser magnifique qu’adore voir trébucher pour mieux se relever: Un rêve américain boiteux.
Les parcours croisés des deux «jeunes-vieux» vont une fois de plus se refléter dans les remous d’une eau tumultueuse et farceuse. Chaque décision entraînant sans le vouloir les conséquences contraires aux intentions de départ, enclenchent une escalade de violence incontrôlable. Les ex-champions locaux seraient ils taillés pour devenir les senseïs de la «génération Y» ivre de réussite immédiate? Anciennes victimes, nouveaux bourreaux?
La série décrit très bien aussi la culture du «bully» ou en français: «harcèlement», qui consiste pour des abrutis en bande, à s’acharner sur un individu jugé comme faible et seul. Un nouveau jeu de miroir s’opère entre passé et présent. C’est cette fois Johnny qui va aider un jeune homme martyrisé. Mais là où jadis Larusso était parvenu, grâce au vieux maître Miyagi, à transformer sa frustration en énergie positive, la tentation est grande pour cette nouvelle génération de se servir de ce nouveau pouvoir acquis pour le transformer en violence gratuite. Les disciples la plupart venus pour y trouver une forme de courage qui leur manquait, vont se muer peu à peu en une meute de hyènes incontrôlables dont le seul but est la vengeance et l’oppression. Victimes hier, bourreaux aujourd’hui, quoi d’autre demain?
De son côté, Larusso qui tente aussi de contrecarrer le dojo des Cobra Kaï en relançant le sien, ne réussit guère mieux. En apparence, il prône l’harmonie et l’auto défense, mais sa propre fille incapable de résister à la moindre provocation, fera bien attention de ne jamais éteindre les braises sur les cendres du moindre conflit. Tandis que les deux clans ne cachent plus leur animosité, le tout mènera à un règlement de compte d’anthologie rarement vu à la télévision sur ce format.
Aparté sur les combats. Ceux-ci sont filmés la plupart du temps en grand angle et en plein jour sans trop de «cuts», ce qui permet de se dire que les acteurs effectuent la plupart des prises et des mouvements. La sobriété des coups permet de toujours rester dans le registre réaliste pour une immersion maximale. Dès la première saison qui se clôt sur le tournoi, on peut profiter d’un très bon climax émotionnel, la seconde est quant à elle, apocalyptique… tous les destins sont suspendus en attendant la troisième…
Dès le départ, COBRA KAI ne tourne pas uniquement autour de la confrontation de ses rôles principaux, mais aussi autour de la jeune génération. Autre temps autre mœurs? Pourtant la crasse demeure. Si les films montraient déjà des lycéens se faire humilier par des groupes de ce qu’on appelait de ce temps-là les «fouteurs de merde», la série se penche en profondeur sur ce qu’est devenu aujourd’hui phénomène du harcèlement à la fois décomplexé et banalisé dans une époque où succès et réputation sont des valeurs glorifiées, le tout démultiplié par les réseaux sociaux dont l’usage sert essentiellement à humilier le faible, détruire sa personnalité et annihiler toute différence.
Ainsi le jeune Miguel surnommé «gastro» entraîne à sa suite deux autres victimes Eli et Nichole. Le premier est rejeté à cause d’une cicatrice au visage dû à la chirurgie réparatrice de son bec de lièvre et la seconde est une «nerd» en surpoids. Les deux portent leur pyjama à rayures virtuel sur le dos, et le comble avec le «virtuel», c’est qu’on ne peut jamais l’enlever. Ils vont donc trouver à Cobra Kaï, certes une nouvelle famille, mais aussi les moyens de se venger. Évidemment au début c’est compréhensible et jouissif, mais rapidement les choses dégénèrent, la violence appelle la violence, puis la cruauté. Le malheur et l’exclusion n’en ont pas fait de meilleurs humains que les autres et dès que le jeune Eli se surnomme «Hawk», il n’est ni plus moins que les américains appellent la «white trash». Plus tard, la jeune Tory présente également le même genre de profil, plein de fureur ingérable.
Le personnage de Kreese lui aussi revient, lui qui était déjà dans le film une figure tyrannique issue des frustrations de la défaite au Vietnam- l’occasion de brocarder L’Amérique de Reagan- enfonce une nouvelle fois la porte de la parabole politique. Clairement xénophobe et particulièrement vis-à-vis des hispaniques, il vante un discours qu’il est incapable d’appliquer réellement pour lui-même. En revanche, il séduit grâce à l’illusion qu’il maintient et la férocité qu’il revendique comme preuve d’efficacité. Plus virulent que jamais face à un rival fantôme qu’il est facile de souiller comme Miyagi, il galvanise la jeunesse autour de lui.
Une jeunesse perdue, désillusionnée, sans rêve précis où les exclus oppriment d’autres exclus, ne supportant pas la norme tout en en revendiquant les prérogatives. Bref un public facile à manipuler pour peu qu’on lui promette un peu de pouvoir et de force. Là encore les producteurs en renvoyant dos à dos les générations, les époques et les modèles font un portrait saisissant de l’Amérique de Trump, mais avec beaucoup plus de finesse que ne laisserait supposer une série sur le karaté.
Cobra Kaï contre toute attente est l’un des succès les plus spontanés de ces dernières années, alliant personnages attachants malgré eux, action claire, nette et précise qui fait du bien aux mirettes et drame humain sur fond d’un double sens particulièrement pertinent. Faisant de l’ironie une véritable expression à part entière, la série capte le spectateur cueilli par surprise. Cette série frappe la première, elle frappe fort et n’a pas de pitié pour les fans.
Un petit rappel des films pour bien voir tous les clins d’œil.
BO Foreigner.
et petit hommage du jour. RIP Eddie.
Non non détrompe-toi, je lis ton compte-rendu…
Tu penses un peu comme moi sauf que ce dernier épisode pour moi, c’est pas la poisse, c’est pas normal, c’est trop. Mais bon, il faut faire avec. Ca m’a vraiment miné et énervé je te jure.
Je n’ai pas entendu parler de cette saison 4. Ce qui est peu probable tant les séries s’arrêtent rapidement ces derniers temps. Même MINDHUNTER n’est pas renouvellée. La Covid a tout cassé.
Hier soir, à la recherche d’une soirée à partager avec mon ado, on s’est lancé dans COBRA KAI. Je n’avais pas du tout percuté qu’elle avait un format aussi original. 30 minutes un épisode ?! Du coup on en a enchainé 4, impossible de s’arrêter…
Je savais par les copains combien cette série faisait l’unanimité, j’ai eu l’occasion de comprendre pourquoi.
Je ne lirai les articles des copains qu’une fois avoir fini les saisons citées.
Dommage que l’affiche de la saison 4 spoile un peu, mais ça confirme ce que je pense depuis le début : Johnny et Daniel, aujourd’hui, défendent les mêmes valeurs et n’ont donc aucune raison d’être ennemis… Contente qu’ils passent le cap de leur rivalité à un moment donné, parce que c’est agaçant de voir des « gentils » s’affronter sans raison valable 😀 (beaucoup moins contente de ne pas voir Miguel…)
Ce qui est surprenant dans cette série, c’est l’humour qui s’en dégage, sur des thèmes pas du tout drôles. Johnny-La-Poisse est attachant dans son côté bourru mais sensible. Daniel-J’ai-Réussi est amusant dans sa gestion totalement à la ramasse de sa famille et notamment de sa fille. Mais c’est touchant.
A suivre donc !
tu vas voir sur les trois saisons (courtes donc) le propos est très intelligemment mené, notamment sur les deux Amériques qui ont découvert qu’elles avaient du mal à cohabiter…
J’aime aussi beaucoup le fait qu’ils abordent le harcèlement lié au physique, à la différence. La pub sur le patriotisme est savoureuse aussi.
Et on remet en place les gros lourds, il était temps !
Je vois ce que tu veux dire sur les deux Amériques. J’ai hâte de voir ça !
Bon, en raison d’un partage Netflix difficile, on vient seulement d’arriver au bout de la saison 1, et on débute la saison 2.
Impec tout ça, même le Robbie insupportable du début commence à m’être sympathique.
Et ce revirement des victimes devenus salauds… J’aime ce traitement. Ca permet à Johnny de se rendre compte des limites de son crédo.
Tu n’es pas au bout de tes surprises Kao !
Du coup j’espère que les tribulations de Will Smith à Hollywood n’auront pas d’effets sur la série dont il est l’un des producteurs.
Ce serait quand même bien dommage qu’une gifle terrasse le karaté…