Focus : les génériques des années Récré A2
1ère publication le 12/04/17- Mise à jour le 17/12/23
Par BRUCE LIT
Un jour que j’écoutais en voiture avec des amis des génériques des dessins animés des 80’s, je me suis rendu compte en constatant le tapage diurne du véhicule, à quel point ces chansons de 90 secondes avaient marqué notre imaginaire collectif.
Et si c’était plus que de la nostalgie ? Et si ces morceaux avait de réelles qualités musicales parfois même plus que la série en question ? A quoi mesure t’on la qualité d’un bon générique ? Tornado pourrait dire une adéquation entre le fond (la série à promouvoir) et la forme (la mise en scène des images couplée à la musique).
Il y a avait donc là matière à un article qui a fait le choix-partial- de faire un top 10 (par ordre chronologique) des génériques les plus emblématiques des séries entre 1976 et 1985. A l’inverse des articles habituels, l’iconographie sera constituée des génériques trouvés sur Youtube.
Candy -1976
Enfant, je détestais Candy. Moi, c’était Goldorak quoi… Candy, c’était pour les filles et je la trouvais particulièrement moche. Elle passait son temps à pleurnicher (mais pas moins en fait que le Prince d’Euphor).
Plus tard, dans le cadre d’une animation pour enfants, j’apprenais la chanson à la guitare. Et je fus surpris en la jouant de sa beauté mélodique. Interprété par Dominique Poulain, le thème de Candy est très professionnel puisque chanté par une vraie choriste (Poulain fut membres des Fléchettes de Claude François. Elle doublera aussi Cendrillon et fait désormais partie des chanteuses qui se produisent sur les podiums nostalgeek).
Ce qui frappe l’oreille, c’est la douceur de sa voix. Musicalement, la chanson est joliment arrangée avec sa célèbre intro au clavecin, ses flûtes et son orchestre. La voix de Poulain porte très bien la craquante mélodie du refrain à la fois plein d’énergie et de mélancolie, presque la chasse gardée du groupe ABBA !
Sur les images choisies pour illustrer la série, la première partie du générique présente Candy qui rit, la deuxième partie Candy qui pleure. On est bien dans le thème du pays de Candy où l’on s’amuse, on pleure, on rit. Un pays, qui comme celui des Bisounours, restera dans l’imaginaire collectif comme un truc fleur bleue, un peu mièvre, alors que la pauvre infirmière aura passé une bonne vie de merde….
Bullshit Detector: Un générique presque parfait si ce n’est qu’aucun personnage secondaire n’y apparaît. Et puis le manichéisme de l’écriture : il y a des méchants et des gentils qui dissone avec un vocabulaire plutôt raffiné pour le genre : un peu d’astuce, d’espièglerie, c’est la vie de Candy.
Goldorak-1978
Les génériques français du robot de Go Nagai sont pléthores et il y aurait de quoi pondre tout un article là dessus. J’ai choisi de vous parler du troisième générique historique de la série interprété par Jean Pierre Savelli du groupe les Goldies.
Le rythme endiablé du générique japonais (composé par Shunsuke Kikuchi, celui qui signera par la suite les OST de Dragon Ball ! ) a été ralenti pour une ambiance plus rêveuse. Sans doute parce que trop guerrier, trop agressif. Voici sans doute le premier générique français bourré de bruitages imitant le son des rayons lasers et de batailles spatiales. De quoi hypnotiser l’enfant des seventies qui tout à coup trouvait une alternative à Pollux et Casimir !
La partie chantée est très correcte, un peu molle quand on connaît la douce folie de la version originale japonaise. Il y a quelque chose de vaporeux dans l’interprétation de Savelli et c’est sûrement assumé. C’est à peine si la chanson ne commence pas par « Il était une fois ». Le chanteur se met du côté de l’enfant en se substituant au conteur : « Actarus à bord de Goldorak, voici la la légende que l’on va vous raconter« . L’effet est plutôt réussi avec, comme pour tous les génériques Goldorak, un accent mis aussi bien sur le robot que le pilote Actarus.
Bullshit Detector : Le ciel garde encore la trace du Prince Actarus ? Une phrase si stupide que c’en est touchant : Actarus est pétomane et a fortement réduit le taux d’oxygène de sa planète ?
Et ce n’est pas fini : Actarus sur Euphor rêvait de notre terre, la planète bleue. Typiquement l’exemple du parolier sommé d’écrire sur une série qu’il ne connaît pas, puisque bien au contraire, Euphor est présenté comme un véritable paradis bien plus évolué que la terre. Actarus s’est réfugié sur notre planète, non pas après avoir consulté le Guide du routard galactique mais parce que sa planète a été massacrée…
San Ku Kai-1978
L’historique et l’analyse de la série a déjà été faîte par Patrick Faivre. Mais impossible de ne pas faire figurer le générique de San Ku Kai dans le top 10 de notre article. Ecrit et interprété par Eric Charden, San Ku Kai aura marqué au fer rouge les gamins qui regardait cet ersatz fauché de Star Wars à la TV française.
Musicalement, c’est un vrai tube disco que Charden signait là. Avec ce que ça a d’agaçant et d’attachant, notamment ces voix qui se donnent un léger accent asiatique sur le couplet. L’intro au synthé est mystérieuse à souhait avant de rentrer dans l’action de la série. Le morceau a véritablement 3 mouvements différents en moins de 90 secondes. C’est rempli de bruitages captivants et Sidero, le robot prend la parole juste avant le refrain, c’est du délire ! Il y a même des castagnettes sur le refrain qui sonnent d’enfer ! Un parti pris acoustique assez audacieux !
Les images sont parfaitement synchronisées avec le générique : les héros, les méchants, la princesse, les vaisseaux et le Kung Fu. Un vrai apéritif ambivalent en fait: l’adoration de ce générique hors norme et l’impatience qu’il se termine pour entrer dans les aventures de nos héros.
Bullshit Detector : Bon les paroles quoi….Dans l’espace, quelqu’un nous regarde. Ah bon ? Et puis le plus grand moment de la chanson : Dans l’espace, la guerre est sublime. C’est la Segolitude qui a dû apprécier…
Albator – 1979
Avec le générique d’Albator, Eric Charden poursuit sa saga spatiale et il a fort à faire. Co-écrit avec Didier Barbelivien (oui, l’homme derrière Felix Gray et Patricia Kasse-Burnes), il s’agt de transformer le Capitaine Harlock en « Albator ». Il s’agit surtout de vendre aux gamins de l’époque habitués à l’univers chaleureux de Goldorak, les aventures d’un mec borgne, balafré, avec des guibolles d’anorexique voyageant dans un vaisseau avec une tête de mort pour emblème ! On est sous Giscard quand même ! Cependant, Charden tire son épingle du jeu en quadruplant les voix de sa chanson. De ce fait, on a l’impression que tout un équipage chante la gloire de son capitaine.
Bon, le début reste quand même vaguement inquiétant puisque dès la première image, un vaisseau est anéanti. Si la mort vient régner dès le générique, on est encore loin des hurlantes Sylvides. En tout cas on a quand même droit à un joli sourire d’un héros, qui le reste du temps, ne respire pas la joie de vivre. Il est d’ailleurs mis en avant la froideur du personnage vite contrebalancée par sa générosité. Comme pour San Ku Kai, c’est plein de bruitages synthétiques et une guitare tout en delay entendue la même année dans…The Wall !
Un tube sans raison douter qui a traversé les décennies comme celui d’une pop star ! Charden, bien avant la dénomination de la culture geek, sera consacré Dieu Vivant par les trentenaires des années 90. Les geeks sont des gens à part décidément !
Bullshit Detector : « Albator, Albator, bien plus fort que la mort, tu es toujours au Rdv, n’importe quand n’importe où« . Hélas de la pure intox : non seulement, le corsaire de l’espace est mortel comme tout le monde mais en plus, et c’est un leitmotiv dans la série, il arrive souvent trop tard pour empêcher la mort de ceux qu’il aime. Quant à l’énumération des stellarpo, planotir et spatio-cargyrs (les vaisseaux du héros), on a l’impression que le chanteur parle subitement une autre langue.
Capitaine Flam-1979
Ici encore, le générique souffle le chaud et le froid. Musicalement, le thème composé par JJ Debout est irréprochable. Comme pour Goldorak et Albator, on est dans l’éloge messianique du héros qui va sauver la mise, à la fois Christ de l’espace et grand copain qu’on peut tutoyer. L’équilibre entre la rythmique des guitares disco et les accords de synthé est respecté, parsemé encore ici et là de bruitages spatiaux. L’adéquation avec les images est presque parfaite. Vue en plongée du héros, apparition du Cyberlab façon Star Wars, les décors exotiques de la série, tout aurait été nickel si notre héros n’avait un inexplicable champ de saucisses à traverser en plein milieu du générique.
Deux voix alternent : celle impressionnante de classe de Dominique Paturel (LA voix des 80’s : JR Ewing et Hannibal de l’Agence tout risques) qui introduit la série de manière si solennelle que l’enchaînement avec le générique vient presque comme un cheveu sur la soupe. Et celle passe-partout de Richard Simon qui débite les âneries de Roger Dumas le parolier du générique.
Car la chanson est un Bullshit Detector à elle toute seule. Captain Flam est un terrien du nom de Curtis Newton (pour la story du personnage voir l’article de Stéphane ici). Sa base étant située sur la lune, il est donc bien de NOTRE galaxie ! ; de plus, la distance séparant la terre à la lune n’étant que de 384 000 Kms, il est inutile pour un bon astronautes de Scifi de se taper plusieurs voies lactées pour voler à notre secours. A se demander, si l’écriture spatiale de ce hit ne s’est pas faîte sous hallucinogène.
Et le bouquet final : Il y a aussi, tu vois, ta douce amie Johane, Frégolo et Mala qui ne te quittent pas. Non seulement Limaille et Crag passent à la trappe, mais ce Tu vois, m’est toujours resté en travers de la gorge. Le Capitaine a besoin qu’on lui remonte le moral ? Ou, il connait mal son équipage ?
Bullshit Detector : Si ça ne vous suffit pas, il existe une version cauchemardesque de 2002 version techno par…Chantal Goya ! Tu vois, c’était la femme de JJ Debout et tu vois, il fallait surfer sur la mode techno de l’époque (je vous l’offre en bonus en fin d’article) . Enfin, et les amateurs de la série le savent, la production française aura sucré les Ost orginales pour diffuser la chanson au moins trois fois par épisodes jusqu’à la nausée.
Les mystérieuses cités d’or- 1982
Attention Hit ! Composé par les Stan Lee et Jack Kirby du générique TV : Shuky Levy et HaÏm Saban pour la musique et Jacques Cardonna aux paroles et au chant. De quoi lui pardonner d’avoir écrit par la suite tous les hits de Gold, Marie Myriam et même l’antéchrist Michel Sardou !
Avec Inspecteur Gadget, le générique des Cités d’or est sûrement leur plus éclatante réussite. En moins d’une minute, le trio fait des miracles : la même phrase d’introduction à la Captain Flam récitée par Jean Topart qui, de son timbre si particulier, nous faisait rêver dans le documentaire post épisode (ouais, mieux que les films Marvel) autour des civilisations Sud Américaines.
Vient ensuite la voix douce mais assurée de Cardonna qui chante des paroles pleines de mystères : il y est question d’enfant du soleil, d’un grand condor et de de cités d’or. La mélodie et ses arrangements latins sont inoubliables; le refrain porté par un choeur d’enfant aussi authentique est sublime.
A cela s’ajoute des surimpressions d’Estaban, Zia et Tao sur de vraies prises de vues de décors naturels. Chaque héros a droit à son moment dans des poses les résumant chacun : énergie d’Esteban qui en perd sa sandale, Zia à la fois sage et nostalgique, Tao, le pitre.
Rarement un générique aura atteint une telle maîtrise dans l’art du dessin animé. En 90 secondes, le boulot est fait : on chante la chanson à tue tête et on a adopté ces héros pleins de charme. A tel point qu’il est possible à qui n’a jamais vu la série de chanter son générique à tue-tête. Admirable.
Bullshit Detector : Admirable j’ai dit !
Ulysse 31-1981
Pour cette adaptation de l’Odyssée, le montage des images du générique est exemplaire ! En moins de 15 secondes, le jeune public comprend l’intrigue générale même s’il a loupé le premier épisode de la saga et surtout s’il n’a jamais ouvert le bouquin d’Homère. Le tout encore récité par Jean Topart avec solennité.
Le cahier des charges est conforme à celui de Captain Flam : un type passablement déprimé nous explique à quel point c’est la merde et que seul notre héros peut nous sauver. Ce qui retient l’attention, c’est le charisme de nos amis malgré leur petitesse dans l’infiniment grand. L’Odysseus si majestueux et aussi petit qu’une mouche face à une statue de Zeus flottant dans l’espace. Tout comme les compagnons flottant dans une pièce, laissant cet immense vaisseau à deux enfants, un robot et un homme ! Un homme contre des Dieux !
Lorsque se finit le générique, le gamin sait qu’il a à a faire à un truc hors du commun : de la mythologie spatiale Mâtinée de Star Wars et de Kubrick, il est projeté en pleine action. C’est surtout une série qui à l’inverse de Goldorak ou Captain Flam propose une continuité scénaristique.
Musicalement, ce n’est pas la plus grande réussite de Levy et Saban : des choeurs à la Beatles, des sons de synthés pourris et un refrain pas très inspiré. Comme dans San Ku Kai, Nono le robot a droit à son moment et distille un peu d’humour dans un générique plutôt inquiétant.
Bullshit Detector : La beauté des images ne doit pas éclipser le surréalisme des paroles : Ulysse, Ulysse, face au mal, face au bien. Ah bon, Ulysse combat le bien ? Il a pas assez de boulot comme ça ? Pas fatigué, le refrain affirme que Même les Dieux ne pourront t’arrêter...euh, ben si justement, c’est d’ailleurs le pitch de la série : Les Dieux qui mettent un homme à l’épreuve….Pour anecdote, après ce générique, ma grand-mère surnommera son caniche : Ulysse…
Tom Sawyer -1983
Oh ! Il fait que des conneries ce gosse ! Tel était le cri de rage de ma mère lorsqu’elle me choppait devant l’adaptation japonaise du héros de Mark Twain. En cela, elle avait pas tort : témoin d’un meurtre sordide dans un cimetière, Tom Sawyer ira jusqu’à simuler sa mort pour éprouver l’amour des siens à son égard. Une scène avait particulièrement émoustillé Maman : celle où Tom manque de se noyer pour rester sous l’eau plus longtemps que ses copains….
Côté générique j’ai longtemps cru que l’interprète était Marie Dauphin, l’immortelle interprète de…Bibifoc (dans l’Antartique, t’es l’roi des phoques...). Et bien non, il s’agit en fait d’Elfie Astier, sorte de femme-caniche qui porte le fameux générique. Le rythme est enjoué, dynamique porté par une mélodie au banjo et des cuivres bien dosés.
L’interprétation d’Astier est attachante malgré des accents toniques parfois malheureux. C’est super entraînant et ça se marie parfaitement avec la mélodie. Le texte renoue complètement avec l’enthousiasme du héros et il suffit de fermer les yeux pour s’imaginer vivre plein d’aventures le long du Mississippi. De ce côté l’hymne à la liberté et l’insouciance de Twain est parfaitement respecté.
Bulllshit Detector : La marche de Tom et sa chorégraphie stupide avec ses copains aux pieds nus dure 30 secondes soit la moitié du générique ! Et bien sûr, l’association : il n’a peur de rien/c’est un américain n’est pas des plus heureuse.
Inspecteur Gadget-1983
Encore un hit signé Levy et Saban interprété par la voix méconnaissable de Jacques Cardonna, le même chanteur que pour les Cités d’or. Ici il fait clairement le clown et ça fonctionne du tonnerre. La voix de Cardonna incarne aussi bien le héros que le ton loufoque de la série.
Gagdget c’est l’inspecteur Clouseau et les Dupondt….en pire ! Incapable d’utiliser correctement la formidable technologie dont il est affublé, il se goure systématiquement dans ses enquêtes qu’il ne pourrait pas mener à bien sans l’aide de sa nièce Sophie âgée de 8 ans et de son chien Fino. Nul, un peu idiot, doté d’une chance de cocu, Gadget reste surtout très drôle et attachant. De ce fait, les paroles qui passent du coq à l’âne traduisent parfaitement la confusion totale et son don surnaturel pour la gaffe.
Musicalement c’est encore une réussite : fredonnez le thème principal et vous réaliserez l’incroyable richesse de la mélodie qui semble toute droit sortie d’un film burlesque ! La preuve qu’un générique c’est aussi de la musique, pas seulement un fond sonore pour accompagner une image. Des images d’ailleurs synchrones avec la série : de la découverte de la mission via le chef Gontier à l’étourderie du personnage en passant par la jolie Sophie (j’étais amoureux d’elle quand j’avais 10 ans) et le fameux bras du Dr Mad : tout y est !
Bullshit Detector : peut-être la production de Chalopin à l’animation la plus paresseuse pour un générique.
Jayce et les conquérants de la lumière- 1985
Autant Levy et Saban ont écrit des merveilles, autant le résultat le générique de Jayce laisse un arrière goût de travail bâclé ! Pourtant le générique de Jayce aura commis une prouesse : se dégoter une place pendant deux mois dans le top 50 !
La séquence d’introduction est récitée par le légendaire Jean Chalopin en personne. La série commence bizarrement : la voix de Chalopin est triste à mourir, la vache, on dirait qu’il a enterré son gamin la veille…Vient ensuite la partie vocale suraiguë de Nick Carr, un nom prédestiné pour un type qui chante une série mettant en scène des voitures de combat. Car Jayce est à la base une série demandée par Mattel pour promouvoir ses jouets.
Les personnages sont particulièrement moches, les véhicules hideux et les vilains….Ah les Vilains…Tout du moins, pourra t’on reconnaître une certaine parenté entre le leader des Monstroplantes et le tyran Freezer de Dragon Ball.
Pour le reste, les images introduisent sans réelle conviction cette resucée de Star Wars : un jeune héros aux pouvoirs surnaturels, le vieux sage, le brigand au grand coeur, le robot mascotte et la gonzesse télépathe sortie de Ulysse 31. Musicalement, on sort de l’influence disco des pour basculer sur de la pop métal avec une voix et des choeurs tous droits sortis de chez….Kiss !
Bullshit Detector : Faut-il y voir l’influence néfaste de la bande à Simmons ? Les paroles font preuve d’un je-m’en-foutisme consternant : Toi Jayce conquérant de la lumière, tu dois conquérir ! Et puis vu le cahier des charges qu’on lui impose, on peut comprendre que le jeune homme ait des cheveux blancs : Jayce conquérant le monde t’attend, tu dois sauver ton temps ET l’univers. Mazette ! Du coup, à plusieurs reprises, le chanteur lui demande de ne pas perdre la foi, de croire en cette force sans flamme au fond de lui (?) et de ne pas abandonner… En fait entre le découragement lattent des paroles et la dépression de Chalopin, il y a effectivement de quoi vouloir arroser ses plantes….
Le saviez vous ? JM Straczynski a fait partie du staff créatif de cette série disparue aux oubliettes !
Ainsi s’achève notre TOP 10 des meilleurs génériques des années 70-80. Si vous êtes sages et nombreux à lire cet article, un volume 2 consacré aux années Dorothéé pourrait voir le jour. Tu vois….
Je suis étonné de l’absence de celui des Tortues Ninja, mais bon j’ai cru comprendre que cette franchise va être évoquée durant cette semaine, donc ce n’est que partie remise…
Je n’ai pas vu beaucoup d’épisodes d’Ulysse 31, et le peu de souvenirs brumeux que j’ai pu en avoir, j’avais tendance à les amalgamer avec ceux qui correspondaient à un des films d’animation de René Laloux (Les Maîtres du temps). De manière générale, j’aime bien les génériques (le laboratoire de Dexter, les Super Nanas) qui se rapprochent de l’esthétique des séries animées des 60’s, avec les mentons anguleux et l’imagerie pop.
Pour moi le meilleur générique toutes périodes confondus restera toujours celui de Batman The Animated Series, une merveille d’efficacité et de concision, qui résume le parti pris visuel de la série, connue pour mettre l’accent sur l’esthétique clair-obscur et l’aspect néo-rétro. Celui de Batman Beyond est assez efficace aussi dans son genre, avec un choix musical qui essaie de se la jouer « djeunz », en mettant l’accent sur le côté techno/rave/dark/cyberpunk.
Gasp….
Les Tortues Ninja…..
Ca risque pas, vu que je pouvais pas les supporter.
Dexter: oui, un super générique. Tiens effectivement on pourrait faire un numéro avec les séries TV. Bonne idée Pierre ! Tu t’y colles ? Un Teamup ?
Plutôt d’accord avec Matt pour le coup.
Pas contre j’ai toujours détesté celui de Denver, le dernier dinosaure, et je garde un bon souvenir du générique de Spider-Man (1994) par Joe Perry d’Aeromsith.
https://www.youtube.com/watch?v=GelUtaoaF9g
Je ne connaissais pas du tout. C’est vrai que c’est chouette.
En fait je n’ai jamais suivi de DA MArvel dans les 90’s. Ni après d’ailleurs.
Copain !
Ah Denver, je détestais ce truc. Même le DA, pas juste le générique.
Celui de Spidey était sympa ouais. Comme celui des X-men (même si je dois à peine avoir vu 2 épisodes de cette série)
Il fallait oser : prendre ces chansons de générique au premier degré, comme de vraies chansons. L’article commence plutôt bien avec l’évocation de la celle de Candy. Je me rends compte que je n’ai jamais considéré ces chansons que comme des introductions inutiles à ce que je venais voir : le dessin animé. Un peu comme Bruce, je ne regardais un épisode de Candy que par défaut, quand vraiment, il n’y avait de série plus garçon, avec plus d’action.
Et là j’ai bien cru que je ne lirai pas l’article jusqu’au bout. Non monsieur, ce n’est pas MON générique de Goldorak. Le mien, c’est le premier, pas ce truc plein de bruitages pour rendre ça plus gadget afin d’attirer les enfants.
Je n’y arrive pas : je n’arrive pas à prendre ces génériques comme des chansons, ça reste pour moi des musiques dérivatives de vraies chansons. Les paroles ne sont écrites que pour vendre le produit, avec les exagérations que tu soulignes à plusieurs reprises, pas forcément raccord avec le contenu du dessin animé. Les orchestrations sont au mieux fortement inspirées (ou recopiées) par une musique traditionnelle (Tom Sawyer), au pire une resucée sans âme des caractéristiques de la pop du moment. On est très loin des musiques de générique composées par Lalo Schifrin, par exemple pour Mannix ou Mission: Impossible.
Bon ben, si tu nous prends par les sentiments…
Merci beaucoup pour la balade, je me suis régalé le long d’un article léger comme une bulle de savon, jamais long, jamais ennuyeux, et parfaitement rythmé par la musique (à l’exception de celle de Jayce et les conquérants de la lumière que j’ai arrêtée au bout de 30 secondes tellement c’est atroce).
Ton approche et la structure de ton article sont en béton. C’est didactique et rigolo, tout en étant pénétrant. Bravo.
Je ne partage pas du tout l’affection pour le générique de Capitaine Flam car, comme tu le dis, la VF a sabré la BO originelle en replaçant le générique français toutes les trois minutes, ce qui m’est d’autant plus insupportable que la BO est l’oeuvre de Yuji Ohno, qui demeure mon compositeur d’animes japonais préféré (on connait par exemple son travail sur la série Edgar Detective Cambrioleur, une série à la Miyasaki’s touch -il en a d’ailleurs réalisé certains épisodes).
Il faudra un jour que je me refasse certaines séries. J’ai l’intégrale de Goldorak et de Tom Sawyer, les coffrets d’Ulysse 31, de Capitaine Flam, des Cités d’Or, de Cobra, D’Edgar Détective Cambrioleur et du sublime Conan le Fils du Futur, qu’apparemment je suis le seul à connaitre ici, vous ne savez pas ce que vous ratez !
C’est dommage pour Jayce, ça devient cool après les 30 premières secondes^^
Le refrain est cool :
https://youtu.be/QHCTA88hVfI?t=46
Super merci. Je vais remettre mon CD dans la voiture au prochain trajet…
Il y a le générique de Cobra aussi…. aaaaaahhhhh et les femmes de Cobra…. bon je m’éloigne de la musique là.
Et les Cosmocats… bien entrainante…
Mais c’est vrai que quand on écoute les paroles des dits génériques ça fait parfois peur… lol.
Mais oui trop mythique la phrase d’intro des Mystèrieuses Cités d’Or… elle manque trop quand elle y est pas suivant les Versions sur CD.
Merci pour ce moment nostalgie
Magnifique Bruce Lit ! C’est dangereux de te lire au bureau tellement on rigole. Surtout les vannes sur les caniches lol. Il manque les génériques de Bernard Minet. Une question : aimer le rock et Chantal Goya, Eric Charden et JJ Debout, c’est possible ?
@Seb: lire au bureau ? Bruce Lit nuirait à la productivité française? C’est trop de responsabilité tout à coup…
Les génériques Club Dorothée: comme précisé dans l’article, il s’agit d’une catégorie bien particulière qui mériterait un autre article. C’est une thématique entière où il faudrait comparer les OST originales et la médiocrité des adaptations AB. J’avais l’impression que si je me lançais là dedans, j’enfoncerai des portes ouvertes. Mais pourquoi pas pour la suite si l’article du jour a suffisamment de résonance eu égard au temps passé sur celui là.
ROck et DA ? : non, je n’y vois aucune incompatibilité puisqu’il s’agit de culture populaire. Je n’ai jamais dit que Chantal Goya c’était mieux que Pink Floyd hein ;). Par contre dans leur domaine, on peut trouver le style efficace-ou non.
Maintenant j’avoue aimer les oeuvres de commandes. C’est un exercice qui me fascine : comment rester soi même en écrivant pour les autres. Goldman a écrit de très belles chansons pour Johnny en étant aux antipodes de la vie Rock. Tout comme JM Jarre pour Christophe. Et bien sûr Gainsbourg dont la moitié du répertoire est constitué de commandes pour des interprètes souvent aux antipodes de son univers : Michelle Torr (!), Claude François (??), Dario Moreno (!!!) ou Dalida (wtf ????).
@Serge: l’article sur Cobra pour prolonger ta nostalgie est ici.
@Tornado: Conan, fils du Futur ? euh…c’est quoi ? J’ai acheté le coffret des Cités d’or à Luna qui adore.
@Présence: tu me la joue Schtroumpf Grognon ? Je refuse de voir le générique comme un pur produit publicitaire mais le principe n’est pas éloigné : coller à un thème tout en gardant une mélodie à fredonner. Il y a donc de l’art populaire là dedans. Rappelons que le générique de Spider Man est aussi un classique repris par les Ramones. C’est un style en soi. Une fenêtre vers autre chose.
Snif, il manque plein de chouchous à moi…
Cobra, par exemple, dont les paroles et le rythme se prêtent à plein de détournements…
« Il est mouillé aux jambes, sec aux bras »
« Il s’fait piquer par les moustiques mais qu’aux bras »
« Elle s’pavane dans la rue mec au bras »
Et puis X-OR, « vrai samourai, qui fait pas de détail » !
J’aimais bien le générique des Mondes Engloutis, même si le DA lui même me paraissait moche et mal animé. Clémentine aussi. Et le Sherlock Holmes de Miyazaki…
Certains génériques posaient quand même les vraies questions comme « Dis moi Bioman, pourquoi dans tout l’univers, les forces du Mal veulent s’emparer de la Terre ? » et une réponse de Bernard Minet qui valait son pesant de cacahuètes…
Ah oui Clémentine !! J’adorais. Et le génrique des Mondes Engloutis ouais. Et c’est vrai que j’étais fan de Edgar cambrioleur.
Excellent. Albator a vraiment du souffle avec des thématiques sombres intéressantes ! Les paroles sont justes : selon moi il existe une différence entre être en retard à un rdv et ne pas être au rdv 😉
Parole de retardataire repenti
Pour info, j’ai appris par une recherche sur Qwant qu’Eric Charden a mixé le prénom (Palator) et le surnom (albatros) d’un ami pour renommer le capitaine Harlock en Albator. Il a interprété 10 voix différentes afin de réaliser les cœurs du générique de la série.
Le générique de Batman (version 92) est pas mal non plus mais sans parole.
Mince Matt Maticien, tu m’apprends quelque chose là.
Être en retard à un RDV : j’ai désormais la parade: le retardataire me paie mon Whisky. Du coup je suis bcp moins stressé…
Maintenant concernant Albator, arriver sur un lieu jonché de cadavres, là il y a de quoi s’en resservir un….
@JP: je détestais Cobra. Le piège de ce genre d’article est de susciter le manque chez l’autre. C’est un peu comme en discothèque. Tu vas demander au DJ, LE disque qu’il lui manque.
Maintenant si cet article ouvre la voie à des vocations, allez y hein….
Les génériques de Minet sont assez affligeant, c’est à peine moins parodique que les sketchs des Inconnus. Pour avoir croisé Minet en soirée il y a 20 ans, j’avais été surpris de la gentillesse désarmante du bonhomme…
BiTS, l’émission d’Arte consacrée à la pop culture, s’est récemment intéressé au sujet des génériques tv : https://www.youtube.com/watch?v=RwFs-Q1nj60
Passionnant ! Merci Pierre ! Tu as égayé ma pause repas.
On ne rentre pas dans une fiction sans y être invité. Quelle phrase superbe ! Je la ressortirais.
Faudrait que je fasse un article sur Albator 84 et notamment le film qui précède la série et qui voit notre héros perdre son oeil. C’est carrément sombre comme série en fait. Albator laisse la terre aux enfoirés de terriens, il renonce à la libérer après les trahisons subies. C’est quand même loin d’être le grand héros habituel.
Sinon pour ces génériques, ça reste quand même bien kitsch tout ça. Quand je dis que je trouve ça sympa, c’est quand même en mode « amusé » ou « amateur de kitsch ».
Les séries derrière, il y en a des très bien par contre.
Je n’ai jamais trop connu Goldorak, Jayce, etc. J’étais pas né ou trop petit et contrairement à Albator, tout n’a pas été rediffusé durant mon enfance.
Et bien ma foi voilà un article rondement mené qui évite parfaitement le trip 100% nostalgique sans valeur ajoutée ni esprit critique…
Détail amusant les liens youtube n’aboutissent pas toujours sur le même morceau selon l’endroit de la terre où l’on se trouve : ainsi depuis le Japon le lien avec le générique de San ku kai ne fonctionne pas avec le message d’erreur suivant « Cette vidéo inclut du contenu de TOEI, qui l’a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur. »
De même Ulysse 31 débouche sur le générique version longue « d’Ulysse revient » (l’épouvantable deuxième générique) et non pas l’original !
Bon ceci dit à titre personnel de tous les génériques de Goldorak qui se sont succédés j’ai toujours préféré celui d’Enrique « Accours vers nous prince de l’espace… » (du reste c’est le 1er générique si je ne m’abuse) avec son rythme effréné c’est celui qui colle le mieux aux images, contrairement à la version de Noam, mollassonne à souhait !
Bref en tous cas je pense que je pourrais voir ce générique des centaines de fois je serais à chaque fois immédiatement replongé à mes 8 ans où je découvrais pour la 1ére fois ce truc parfaitement incroyable ! Addiction immédiate assurée.
En tous cas j’ai beaucoup ri (notamment) sur ton Bullshit detector d’Albator car pendant des années j’ai cru qu’il chantait en effet dans une autre langue au moment de l’énumération des vaisseaux :))
Bigre !
Bruce Lit détourne la production des bureaux et poste du contenu censuré au Japon…Il est définitivement conseillé aux prochains contributeurs de prendre des pseudos.
La grande chance que tu as et que tu ne sais pas : vivre au Japon au pays des OST à – de 30€ l’import ! Je vais te faire ma liste !
En parlant de figurine, l’anecdote du jour : Une amie m’a demandé de lui trouver une figurine de Candy (….girls girls….) je suis donc allé aujourd’hui même à Akihabara, le quartier des geeks, je demande à un vendeur s’il a quelque chose sur « Kyandi Kyandi » (le nom en VO) et le type éclate de rire ! Il se paie carrément ma fiole ^^ Il appelle même ses collègues pour expliquer que quelqu’un veut avoir du Candy ! Incroyable ^^ Manifestement cet anime ne doit plus avoir le vent en poupe au Japon pour que ça fasse rire tout le monde !
Cela me rappelle dans une moindre mesure le cas du Silver Surfer, plus populaire en France qu’en Amérique dans les années 70, du temps de l’ère Lug, de la série de Buscema, et de l’histoire de Jean-Yves Mitton (publiée dans Nova).
Les spécificités culturelles sont parfois curieuses, à l’instar des comédies US qui se plantent souvent au box office français.
Un souvenir terrible que ces dessin animés nippons. Ce peuple d’insulaires paiens et impérialistes dont la très mauvaise animation ainsi que la violence et le mièvrerie ont perverti les esprits de la jeunesse française tout ça à cause du laxisme français.
Mis à part quelques films ou séries isolées, la production japonaise est consternante de nullité.
Tu parles de laxisme alors que le seul truc qui te permet encore d’ouvrir ta grande gueule en débitant tes conneries racistes, c’est le fait que tu sois dans un pays qui autorise la liberté d’opinion. Ailleurs on t’aurait déjà coupé les couilles. Alors montre ce respect que tu as pour ton pays en ne profitant pas de ta liberté pour insulter les autres. Comme on dit la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres.
Dites, quelqu’un se souvient de ça ?
https://www.youtube.com/watch?v=vUPzZt46zCw
J’aimais bien. Mais la série animée ne va pas au bout du manga qui voit normalement Fly devenir grand etc. Le vrai nom est « Dragon Quest »
Jamais lu à cause du trop grand nombre de tomes mais ça reste un souvenir que j’ai dans un coin de ma tête et que j’aimerais redécouvrir en lecture
Je dois te tirer un grand coup de chapeau, Bruce, tellement cet article est fun mais aussi documenté et lucide ! Je suis forcément la même cible que toi de ces DA, et bien évidemment ils m’ont tous traumatisé. J’étais fan de Jayce et les conquérants de la lumière et pourtant, en revoyant ça (je crois que cela ne m’était pas arrivé depuis trente ans, donc) je me rends compte à quel point c’est mauvais. Le titre déjà. Le concept. La musique, et les paroles, horribles.
Par contre Capitaine Flam marche encore à fond pour moi en soirée, et je pense que le générique animé est le plus iconique. Evidemment les paroles sont nulles (c’est quoi « cent mille et un million d’années » ?) mais on s’en fout tant c’est parfaitement exécuté et en adéquation avec les images. Celui d’Albator est très beau mais la musique est nulle (une tentative de chanson à boire de pirate version enfants), celui de Goldorak est culte mais la musique est naze, celui de Candy est génial mais tu as raison, celui des Mystérieuses cités d’or a la palme de toutes les qualités. Je trouve que graphiquement, le plus beau reste celui de Ulysse 31, dommage que la chanson ne soit pas terrible.
J’ai encore des vinyles de Goldorak et Ulysse 31, je me demande ce que ça donne. Le Goldorak, c’est un 33 tours, je crois que c’était les dialogues d’un épisode, avec une chanson générique (mais laquelle ?). Le Ulysse est un double 45 tours, avec un épisode aussi. J’avais des vaisseaux jouets de Ulysse 31, sans doute la série qui a le mieux vieilli. Quant à Tom Sawyer, on ne peut qu’aimer cette chanson et le dessin animé, qui me rappelle tant ceux du même studio : Les trois mousquetaires et Sherlock Holmes. Et puis dans sa chanson, il y a une phrase parfaite, très française pour le coup : il aime l’école, surtout quand elle est loin. Je suis complètement d’accord avec toi pour Inspecteur Gadget. Tu ne trouves pas que ça sonne comme du Richard Gotainer ?
Merci pour la madeleine, pour les bullshit detector savoureux, l’érudition et tes analyses ! Je crois que je vais faire l’impasse sur la version de Chantal Goya.
Ah et moi à l’époque, j’étais amoureux de Thémis, l’extraterrestre de Ulysse 31.
Si je m’attendais à trouver un article par Bruce sur les génériques de DA !
Tu touches à un truc qui marche extrêmement bien chez moi… au point que je suis capable de hurler et sauter si quelqu’un a le malheur d’organiser un blind test à un mariage auquel je ne connais personne à part ma belle-famille…… La honte intersidérale, ce jour-là, mais c’est plus fort que moi, ces machins-là…
Bon, ici c’est plus les génériques de La Cinq, génération oblige, mais ça m’a fait grand plaisir de retrouver certains génériques et d’y voir une analyse à la fois sérieuse et drôle ^^.
Alors comme ça, tout le monde déteste le générique de Jayce ?? Ah mais c’est un de mes préférés, avec son « SAUVE L’UNIVERS !! »
Je partage ton avis sur Les mystérieuses cités d’or.
Et si je devais ajouter un générique, ce serait celui des Mondes Engloutis. J’avais fait acheter le 45 tours à mes parents, à l’époque :
Alors que je détestais le dessin animé…
https://www.youtube.com/watch?v=MRiQHUygA5o
(faudra que tu m’expliques comment on met un lien direct sans que tu sois obligé de le rajouter en modération).
C’est vrai qu’il est joli. J’avais croisé les Ministars et Marc Lavoine lors d’une émission TV quand j’étais minot. Ils reprenaient du Dutronc.
LES MONDES ENGLOUTIS: je n’ai jamais rien compris à cette série.
LES CITES D’OR : mes enfants regardent la saison 3 qui se passe au Japon. Toute l’ambiguïté de Mendoza s’est estompée, c’est désormais le brave gars. Je n’aime pas non plus leur nouveau générique.
LES MONDES ENGLOUTIS : mis à part la femme qui me faisait penser à Ororo, je n’ai jamais rien compris non plus : il y avait des espèces de pirates très bêtes et méchants, avec une chanson horrible. Des espèces de punks-pirates, si ma mémoire est bonne.
Quant à l’intrigue, aucun souvenir…
Par contre, ça me rappelait un dessin animé devenu culte depuis : LES MAÎTRES DU TEMPS.
Encore moi.
C’est une série que j’avais bien aimé, qui passait le samedi matin.
Mais je n’ai pas vu beaucoup d’épisodes, peut-être une saison et je n’en ai pas grand souvenir non plus. Le générique m’a rappelé la relation entre Goliath et la femme qui était flic il me semble.
Je me rappelle surtout être restée sur ma faim. Je n’ai jamais vu la conclusion de cette série.