Focus : les génériques des années Récré A2
1ère publication le 12/04/17- Mise à jour le 17/12/23
Par BRUCE LIT
Un jour que j’écoutais en voiture avec des amis des génériques des dessins animés des 80’s, je me suis rendu compte en constatant le tapage diurne du véhicule, à quel point ces chansons de 90 secondes avaient marqué notre imaginaire collectif.
Et si c’était plus que de la nostalgie ? Et si ces morceaux avait de réelles qualités musicales parfois même plus que la série en question ? A quoi mesure t’on la qualité d’un bon générique ? Tornado pourrait dire une adéquation entre le fond (la série à promouvoir) et la forme (la mise en scène des images couplée à la musique).
Il y a avait donc là matière à un article qui a fait le choix-partial- de faire un top 10 (par ordre chronologique) des génériques les plus emblématiques des séries entre 1976 et 1985. A l’inverse des articles habituels, l’iconographie sera constituée des génériques trouvés sur Youtube.
Candy -1976
Enfant, je détestais Candy. Moi, c’était Goldorak quoi… Candy, c’était pour les filles et je la trouvais particulièrement moche. Elle passait son temps à pleurnicher (mais pas moins en fait que le Prince d’Euphor).
Plus tard, dans le cadre d’une animation pour enfants, j’apprenais la chanson à la guitare. Et je fus surpris en la jouant de sa beauté mélodique. Interprété par Dominique Poulain, le thème de Candy est très professionnel puisque chanté par une vraie choriste (Poulain fut membres des Fléchettes de Claude François. Elle doublera aussi Cendrillon et fait désormais partie des chanteuses qui se produisent sur les podiums nostalgeek).
Ce qui frappe l’oreille, c’est la douceur de sa voix. Musicalement, la chanson est joliment arrangée avec sa célèbre intro au clavecin, ses flûtes et son orchestre. La voix de Poulain porte très bien la craquante mélodie du refrain à la fois plein d’énergie et de mélancolie, presque la chasse gardée du groupe ABBA !
Sur les images choisies pour illustrer la série, la première partie du générique présente Candy qui rit, la deuxième partie Candy qui pleure. On est bien dans le thème du pays de Candy où l’on s’amuse, on pleure, on rit. Un pays, qui comme celui des Bisounours, restera dans l’imaginaire collectif comme un truc fleur bleue, un peu mièvre, alors que la pauvre infirmière aura passé une bonne vie de merde….
Bullshit Detector: Un générique presque parfait si ce n’est qu’aucun personnage secondaire n’y apparaît. Et puis le manichéisme de l’écriture : il y a des méchants et des gentils qui dissone avec un vocabulaire plutôt raffiné pour le genre : un peu d’astuce, d’espièglerie, c’est la vie de Candy.
Goldorak-1978
Les génériques français du robot de Go Nagai sont pléthores et il y aurait de quoi pondre tout un article là dessus. J’ai choisi de vous parler du troisième générique historique de la série interprété par Jean Pierre Savelli du groupe les Goldies.
Le rythme endiablé du générique japonais (composé par Shunsuke Kikuchi, celui qui signera par la suite les OST de Dragon Ball ! ) a été ralenti pour une ambiance plus rêveuse. Sans doute parce que trop guerrier, trop agressif. Voici sans doute le premier générique français bourré de bruitages imitant le son des rayons lasers et de batailles spatiales. De quoi hypnotiser l’enfant des seventies qui tout à coup trouvait une alternative à Pollux et Casimir !
La partie chantée est très correcte, un peu molle quand on connaît la douce folie de la version originale japonaise. Il y a quelque chose de vaporeux dans l’interprétation de Savelli et c’est sûrement assumé. C’est à peine si la chanson ne commence pas par « Il était une fois ». Le chanteur se met du côté de l’enfant en se substituant au conteur : « Actarus à bord de Goldorak, voici la la légende que l’on va vous raconter« . L’effet est plutôt réussi avec, comme pour tous les génériques Goldorak, un accent mis aussi bien sur le robot que le pilote Actarus.
Bullshit Detector : Le ciel garde encore la trace du Prince Actarus ? Une phrase si stupide que c’en est touchant : Actarus est pétomane et a fortement réduit le taux d’oxygène de sa planète ?
Et ce n’est pas fini : Actarus sur Euphor rêvait de notre terre, la planète bleue. Typiquement l’exemple du parolier sommé d’écrire sur une série qu’il ne connaît pas, puisque bien au contraire, Euphor est présenté comme un véritable paradis bien plus évolué que la terre. Actarus s’est réfugié sur notre planète, non pas après avoir consulté le Guide du routard galactique mais parce que sa planète a été massacrée…
San Ku Kai-1978
L’historique et l’analyse de la série a déjà été faîte par Patrick Faivre. Mais impossible de ne pas faire figurer le générique de San Ku Kai dans le top 10 de notre article. Ecrit et interprété par Eric Charden, San Ku Kai aura marqué au fer rouge les gamins qui regardait cet ersatz fauché de Star Wars à la TV française.
Musicalement, c’est un vrai tube disco que Charden signait là. Avec ce que ça a d’agaçant et d’attachant, notamment ces voix qui se donnent un léger accent asiatique sur le couplet. L’intro au synthé est mystérieuse à souhait avant de rentrer dans l’action de la série. Le morceau a véritablement 3 mouvements différents en moins de 90 secondes. C’est rempli de bruitages captivants et Sidero, le robot prend la parole juste avant le refrain, c’est du délire ! Il y a même des castagnettes sur le refrain qui sonnent d’enfer ! Un parti pris acoustique assez audacieux !
Les images sont parfaitement synchronisées avec le générique : les héros, les méchants, la princesse, les vaisseaux et le Kung Fu. Un vrai apéritif ambivalent en fait: l’adoration de ce générique hors norme et l’impatience qu’il se termine pour entrer dans les aventures de nos héros.
Bullshit Detector : Bon les paroles quoi….Dans l’espace, quelqu’un nous regarde. Ah bon ? Et puis le plus grand moment de la chanson : Dans l’espace, la guerre est sublime. C’est la Segolitude qui a dû apprécier…
Albator – 1979
Avec le générique d’Albator, Eric Charden poursuit sa saga spatiale et il a fort à faire. Co-écrit avec Didier Barbelivien (oui, l’homme derrière Felix Gray et Patricia Kasse-Burnes), il s’agt de transformer le Capitaine Harlock en « Albator ». Il s’agit surtout de vendre aux gamins de l’époque habitués à l’univers chaleureux de Goldorak, les aventures d’un mec borgne, balafré, avec des guibolles d’anorexique voyageant dans un vaisseau avec une tête de mort pour emblème ! On est sous Giscard quand même ! Cependant, Charden tire son épingle du jeu en quadruplant les voix de sa chanson. De ce fait, on a l’impression que tout un équipage chante la gloire de son capitaine.
Bon, le début reste quand même vaguement inquiétant puisque dès la première image, un vaisseau est anéanti. Si la mort vient régner dès le générique, on est encore loin des hurlantes Sylvides. En tout cas on a quand même droit à un joli sourire d’un héros, qui le reste du temps, ne respire pas la joie de vivre. Il est d’ailleurs mis en avant la froideur du personnage vite contrebalancée par sa générosité. Comme pour San Ku Kai, c’est plein de bruitages synthétiques et une guitare tout en delay entendue la même année dans…The Wall !
Un tube sans raison douter qui a traversé les décennies comme celui d’une pop star ! Charden, bien avant la dénomination de la culture geek, sera consacré Dieu Vivant par les trentenaires des années 90. Les geeks sont des gens à part décidément !
Bullshit Detector : « Albator, Albator, bien plus fort que la mort, tu es toujours au Rdv, n’importe quand n’importe où« . Hélas de la pure intox : non seulement, le corsaire de l’espace est mortel comme tout le monde mais en plus, et c’est un leitmotiv dans la série, il arrive souvent trop tard pour empêcher la mort de ceux qu’il aime. Quant à l’énumération des stellarpo, planotir et spatio-cargyrs (les vaisseaux du héros), on a l’impression que le chanteur parle subitement une autre langue.
Capitaine Flam-1979
Ici encore, le générique souffle le chaud et le froid. Musicalement, le thème composé par JJ Debout est irréprochable. Comme pour Goldorak et Albator, on est dans l’éloge messianique du héros qui va sauver la mise, à la fois Christ de l’espace et grand copain qu’on peut tutoyer. L’équilibre entre la rythmique des guitares disco et les accords de synthé est respecté, parsemé encore ici et là de bruitages spatiaux. L’adéquation avec les images est presque parfaite. Vue en plongée du héros, apparition du Cyberlab façon Star Wars, les décors exotiques de la série, tout aurait été nickel si notre héros n’avait un inexplicable champ de saucisses à traverser en plein milieu du générique.
Deux voix alternent : celle impressionnante de classe de Dominique Paturel (LA voix des 80’s : JR Ewing et Hannibal de l’Agence tout risques) qui introduit la série de manière si solennelle que l’enchaînement avec le générique vient presque comme un cheveu sur la soupe. Et celle passe-partout de Richard Simon qui débite les âneries de Roger Dumas le parolier du générique.
Car la chanson est un Bullshit Detector à elle toute seule. Captain Flam est un terrien du nom de Curtis Newton (pour la story du personnage voir l’article de Stéphane ici). Sa base étant située sur la lune, il est donc bien de NOTRE galaxie ! ; de plus, la distance séparant la terre à la lune n’étant que de 384 000 Kms, il est inutile pour un bon astronautes de Scifi de se taper plusieurs voies lactées pour voler à notre secours. A se demander, si l’écriture spatiale de ce hit ne s’est pas faîte sous hallucinogène.
Et le bouquet final : Il y a aussi, tu vois, ta douce amie Johane, Frégolo et Mala qui ne te quittent pas. Non seulement Limaille et Crag passent à la trappe, mais ce Tu vois, m’est toujours resté en travers de la gorge. Le Capitaine a besoin qu’on lui remonte le moral ? Ou, il connait mal son équipage ?
Bullshit Detector : Si ça ne vous suffit pas, il existe une version cauchemardesque de 2002 version techno par…Chantal Goya ! Tu vois, c’était la femme de JJ Debout et tu vois, il fallait surfer sur la mode techno de l’époque (je vous l’offre en bonus en fin d’article) . Enfin, et les amateurs de la série le savent, la production française aura sucré les Ost orginales pour diffuser la chanson au moins trois fois par épisodes jusqu’à la nausée.
Les mystérieuses cités d’or- 1982
Attention Hit ! Composé par les Stan Lee et Jack Kirby du générique TV : Shuky Levy et HaÏm Saban pour la musique et Jacques Cardonna aux paroles et au chant. De quoi lui pardonner d’avoir écrit par la suite tous les hits de Gold, Marie Myriam et même l’antéchrist Michel Sardou !
Avec Inspecteur Gadget, le générique des Cités d’or est sûrement leur plus éclatante réussite. En moins d’une minute, le trio fait des miracles : la même phrase d’introduction à la Captain Flam récitée par Jean Topart qui, de son timbre si particulier, nous faisait rêver dans le documentaire post épisode (ouais, mieux que les films Marvel) autour des civilisations Sud Américaines.
Vient ensuite la voix douce mais assurée de Cardonna qui chante des paroles pleines de mystères : il y est question d’enfant du soleil, d’un grand condor et de de cités d’or. La mélodie et ses arrangements latins sont inoubliables; le refrain porté par un choeur d’enfant aussi authentique est sublime.
A cela s’ajoute des surimpressions d’Estaban, Zia et Tao sur de vraies prises de vues de décors naturels. Chaque héros a droit à son moment dans des poses les résumant chacun : énergie d’Esteban qui en perd sa sandale, Zia à la fois sage et nostalgique, Tao, le pitre.
Rarement un générique aura atteint une telle maîtrise dans l’art du dessin animé. En 90 secondes, le boulot est fait : on chante la chanson à tue tête et on a adopté ces héros pleins de charme. A tel point qu’il est possible à qui n’a jamais vu la série de chanter son générique à tue-tête. Admirable.
Bullshit Detector : Admirable j’ai dit !
Ulysse 31-1981
Pour cette adaptation de l’Odyssée, le montage des images du générique est exemplaire ! En moins de 15 secondes, le jeune public comprend l’intrigue générale même s’il a loupé le premier épisode de la saga et surtout s’il n’a jamais ouvert le bouquin d’Homère. Le tout encore récité par Jean Topart avec solennité.
Le cahier des charges est conforme à celui de Captain Flam : un type passablement déprimé nous explique à quel point c’est la merde et que seul notre héros peut nous sauver. Ce qui retient l’attention, c’est le charisme de nos amis malgré leur petitesse dans l’infiniment grand. L’Odysseus si majestueux et aussi petit qu’une mouche face à une statue de Zeus flottant dans l’espace. Tout comme les compagnons flottant dans une pièce, laissant cet immense vaisseau à deux enfants, un robot et un homme ! Un homme contre des Dieux !
Lorsque se finit le générique, le gamin sait qu’il a à a faire à un truc hors du commun : de la mythologie spatiale Mâtinée de Star Wars et de Kubrick, il est projeté en pleine action. C’est surtout une série qui à l’inverse de Goldorak ou Captain Flam propose une continuité scénaristique.
Musicalement, ce n’est pas la plus grande réussite de Levy et Saban : des choeurs à la Beatles, des sons de synthés pourris et un refrain pas très inspiré. Comme dans San Ku Kai, Nono le robot a droit à son moment et distille un peu d’humour dans un générique plutôt inquiétant.
Bullshit Detector : La beauté des images ne doit pas éclipser le surréalisme des paroles : Ulysse, Ulysse, face au mal, face au bien. Ah bon, Ulysse combat le bien ? Il a pas assez de boulot comme ça ? Pas fatigué, le refrain affirme que Même les Dieux ne pourront t’arrêter...euh, ben si justement, c’est d’ailleurs le pitch de la série : Les Dieux qui mettent un homme à l’épreuve….Pour anecdote, après ce générique, ma grand-mère surnommera son caniche : Ulysse…
Tom Sawyer -1983
Oh ! Il fait que des conneries ce gosse ! Tel était le cri de rage de ma mère lorsqu’elle me choppait devant l’adaptation japonaise du héros de Mark Twain. En cela, elle avait pas tort : témoin d’un meurtre sordide dans un cimetière, Tom Sawyer ira jusqu’à simuler sa mort pour éprouver l’amour des siens à son égard. Une scène avait particulièrement émoustillé Maman : celle où Tom manque de se noyer pour rester sous l’eau plus longtemps que ses copains….
Côté générique j’ai longtemps cru que l’interprète était Marie Dauphin, l’immortelle interprète de…Bibifoc (dans l’Antartique, t’es l’roi des phoques...). Et bien non, il s’agit en fait d’Elfie Astier, sorte de femme-caniche qui porte le fameux générique. Le rythme est enjoué, dynamique porté par une mélodie au banjo et des cuivres bien dosés.
L’interprétation d’Astier est attachante malgré des accents toniques parfois malheureux. C’est super entraînant et ça se marie parfaitement avec la mélodie. Le texte renoue complètement avec l’enthousiasme du héros et il suffit de fermer les yeux pour s’imaginer vivre plein d’aventures le long du Mississippi. De ce côté l’hymne à la liberté et l’insouciance de Twain est parfaitement respecté.
Bulllshit Detector : La marche de Tom et sa chorégraphie stupide avec ses copains aux pieds nus dure 30 secondes soit la moitié du générique ! Et bien sûr, l’association : il n’a peur de rien/c’est un américain n’est pas des plus heureuse.
Inspecteur Gadget-1983
Encore un hit signé Levy et Saban interprété par la voix méconnaissable de Jacques Cardonna, le même chanteur que pour les Cités d’or. Ici il fait clairement le clown et ça fonctionne du tonnerre. La voix de Cardonna incarne aussi bien le héros que le ton loufoque de la série.
Gagdget c’est l’inspecteur Clouseau et les Dupondt….en pire ! Incapable d’utiliser correctement la formidable technologie dont il est affublé, il se goure systématiquement dans ses enquêtes qu’il ne pourrait pas mener à bien sans l’aide de sa nièce Sophie âgée de 8 ans et de son chien Fino. Nul, un peu idiot, doté d’une chance de cocu, Gadget reste surtout très drôle et attachant. De ce fait, les paroles qui passent du coq à l’âne traduisent parfaitement la confusion totale et son don surnaturel pour la gaffe.
Musicalement c’est encore une réussite : fredonnez le thème principal et vous réaliserez l’incroyable richesse de la mélodie qui semble toute droit sortie d’un film burlesque ! La preuve qu’un générique c’est aussi de la musique, pas seulement un fond sonore pour accompagner une image. Des images d’ailleurs synchrones avec la série : de la découverte de la mission via le chef Gontier à l’étourderie du personnage en passant par la jolie Sophie (j’étais amoureux d’elle quand j’avais 10 ans) et le fameux bras du Dr Mad : tout y est !
Bullshit Detector : peut-être la production de Chalopin à l’animation la plus paresseuse pour un générique.
Jayce et les conquérants de la lumière- 1985
Autant Levy et Saban ont écrit des merveilles, autant le résultat le générique de Jayce laisse un arrière goût de travail bâclé ! Pourtant le générique de Jayce aura commis une prouesse : se dégoter une place pendant deux mois dans le top 50 !
La séquence d’introduction est récitée par le légendaire Jean Chalopin en personne. La série commence bizarrement : la voix de Chalopin est triste à mourir, la vache, on dirait qu’il a enterré son gamin la veille…Vient ensuite la partie vocale suraiguë de Nick Carr, un nom prédestiné pour un type qui chante une série mettant en scène des voitures de combat. Car Jayce est à la base une série demandée par Mattel pour promouvoir ses jouets.
Les personnages sont particulièrement moches, les véhicules hideux et les vilains….Ah les Vilains…Tout du moins, pourra t’on reconnaître une certaine parenté entre le leader des Monstroplantes et le tyran Freezer de Dragon Ball.
Pour le reste, les images introduisent sans réelle conviction cette resucée de Star Wars : un jeune héros aux pouvoirs surnaturels, le vieux sage, le brigand au grand coeur, le robot mascotte et la gonzesse télépathe sortie de Ulysse 31. Musicalement, on sort de l’influence disco des pour basculer sur de la pop métal avec une voix et des choeurs tous droits sortis de chez….Kiss !
Bullshit Detector : Faut-il y voir l’influence néfaste de la bande à Simmons ? Les paroles font preuve d’un je-m’en-foutisme consternant : Toi Jayce conquérant de la lumière, tu dois conquérir ! Et puis vu le cahier des charges qu’on lui impose, on peut comprendre que le jeune homme ait des cheveux blancs : Jayce conquérant le monde t’attend, tu dois sauver ton temps ET l’univers. Mazette ! Du coup, à plusieurs reprises, le chanteur lui demande de ne pas perdre la foi, de croire en cette force sans flamme au fond de lui (?) et de ne pas abandonner… En fait entre le découragement lattent des paroles et la dépression de Chalopin, il y a effectivement de quoi vouloir arroser ses plantes….
Le saviez vous ? JM Straczynski a fait partie du staff créatif de cette série disparue aux oubliettes !
Ainsi s’achève notre TOP 10 des meilleurs génériques des années 70-80. Si vous êtes sages et nombreux à lire cet article, un volume 2 consacré aux années Dorothéé pourrait voir le jour. Tu vois….
« Même les Dieux ne pourront t’arrêter.. »
A l’époque je comprenais « même les Dieux ne pourront pas t’aider »
Ah bordel, il est foutu Ulysse. Mêmes les Dieux, vous imaginez.
San Ku Kai : je pense qu’on a tous été traumatisé par le personnage de Cyclotor, le mercenaire cyclopéen a tête de grenouille.
Capitaine Flam : le générique de fin, qui a compris cette imagerie de la petite fille sur son vélo? En fait en Japon c’est la promotion du D.A devait etre diffusé après Flam.
Le générique de fin de Capitaine Flam fait en fait référence à la jeunesse d’Edmond Hamilton, l’auteur de Captain Future.
Meilleures musiques de générique télé, pour moi mes deux préférées n’y sont pas : il était une fois l’espace et les Snorkys. Parce que musicalement (tout du moins pour mon oreille), ca envoie très très fort ( À mon sens du Legrand pour le premier je ne sais pas pour le deuxième)
Je n’ai visé que les Blockbusters d’action de l’époque mais tu as raison de mentionner IEUFLE même si je lui préfère nettement le générique un peu flippant quand même de IEUFLH.
Les Snorkys : trop gentil pour moi.
« C’est surtout une série qui à l’inverse de Goldorak ou Captain Flam propose une continuité scénaristique. »
Pas vraiment. Ulysse, hormis le premier et le dernier episode, tous les autres peuvent etres vus dans n’importe quel ordre.
Goldorak lui a une vraie progression, MEME si certains episodes ne font pas du tout avancer l’intrigue.
Entre ceux qui gardent un œil suspicieux sur la nostalgie évidente que procurent ces génériques et la communauté de doux-dingues qui collectionnent les artefacts de cette époque, Bruce choisit la voie médiane qui consiste à juger paroles et musique et Surprise, on a affaire exactement aux mêmes qualités et aux mêmes défauts que dans la variété/pop habituelle…(parce qu’on peut démonter les paroles de n’importe quelle chanson du hit parade des années 70/80 sans soucis…
Pour les séries…
Je suis encore sous le charme de la plupart d’entre elles. Candy, Goldo, Ulysse, CAP FLEMME, sont des classiques, la patine du temps a fait son œuvre mais le cinéma de Rayhausen, les Star trek ou autres objets de culture pop très ancrés dans leurs époque peuvent en dire autant. Les jugent on pour leur rythme, les trucages etc?
Ces séries étaient bien pensées, écrites convenablement avec suffisamment de profondeur pour ne pas rougir devant les programmes adultes de la même époque (Dallas, Dynastie, ou même A-TEAM)
Je n’ai jamais trop regardé les Mystérieuses Cités d’or, ni Tom Sawyer …Pour Jayce j’ai envie de dire que je n’aimais QUE le générique (pop rock honnête avec un refrain métal suraigu assez sympa^^)
J’étais vraiment trop petit pour SAN KU KAI mais bizarrement je me souviens dans les limbes de mon cortex des plus anciennes images TV dont je me souviens qui sont Golgorak (je peux même dire que c’était un épisode où les personnages sont manipulés et ont les yeux vides et un comportement violent. flippant pour un gamin) et SPECTREMAN dont j’avais aussi un verre moutarde.
Un peu plus tardif je me souviens avoir adoré BOMBER X (rip off de Star Wars même pas déguisé)
lacune de l’article …COBRA, Lady Oscar (cette esthétique de malade!!!)
C’est difficile d’avoir un avis objectif sur la chanson elle-même, tant la perception est biaisée par la nostalgie : c’est surtout la stimulation de l’imaginaire à l’association des images et de la musique, pendant l’enfance, qui crée ‘l’alchimie » du générique imparable.
Goldorak (complètement nouveau et outré) et Albator (ambiance et esthétique saisissantes), c’est TRÈS nostalgique, pour moi. Malgré des paroles idiotes, Capitaine Flam c’est classe -et, en effets, je me suis toujours demandé ce qu’était ce tunnel (de saucisses, donc ?!) qu’il traversait à toute berzingue ; ainsi que ces mystérieuses images (à la limite de la compréhension ?!) du générique de fin ; mais un reportage m’avait révélé la référence à l’auteur originel de la série de livres dont s’inspire l’Animé.
Adoré Ulysse (pitch génial et BO fantastique), IEUFL’E (grand classique de mon répertoire d’enfant), Les Mystérieuses Citées D’Or… Les Mondes Engloutis c’était très joli, mais je n’ai pas suivi la série, ni Jayce ou Pole Position -pêchus !- ni les CosmoCats -trop trop fun ! Candy, Maya l’Abeille, Tom Sawier et l’Inspecteur Gadget, c’est très professionnel, comme travail (mélodies inspirées et textes raccords). Ou encore Cat’s Eye !
J’ai souvent pris beaucoup plus de plaisir au générique qu’à l’épisode -et ça m’a longtemps poursuivi (RahXephon, Escaflowne, Etc…).
Merci pour la nostalgie !