Outcast par Robert Kirkman et Paul Azaceta
Un exorcisme de BRUCE LITVO : Image
VF : Delcourt
OUTCAST est une série d’horreur écrite par Robert Kirkman et illustrée par Paul Azaceta qui en assure également les couvertures. Les couleurs sont de Elizabeth Breitweiser conférant à l’ensemble une ambiance proche des Comics de Ed Brubaker et Sean Phillips.
L’histoire publiée dans son intégralité (7 volumes) en VF chez Delcourt bénéficie d’un format plus grand qu’à l’accoutumée.
Une adaptation série a été lancée dans la plus parfaite indifférence par Cinemax et n’a pas dépassé deux saisons (une troisième est restée dans les cartons). Un échec bien loin du phénomène de société de WALKING DEAD.
Une fois n’est pas coutume, Bruce Lit cédera au démon du Spoiler.
De nos jours dans une bourgade aux Etats-Unis, Kyle Barnes est un jeune homme qui vit seul et passablement déprimé depuis qu’il a été accusé de violence sur sa femme. La vérité est bien autre : Kyle possède un don, celui d’extirper par la force des démons qui sommeillent en nous.
Pour sauver la vie de sa petite fille sur le point d’être tuée par son épouse, Barnes lui a foutu une torgnolle et parvenu à exorciser sa madame.
Alors que sa seule ambition est désormais de compter les cafards de son évier, son destin va basculer lorsque le révérend de son bled l’alerte sur la possession de son village, Kyle va découvrir sa véritable vocation : celle d’un Outcast, un ange gardien qui par sa lumière chasse les ténèbres.
Lorsque se termine la lecture de OUTCAST, Bruce opine gentiment du chef : rendez-vous compte ? OUTCAST est écrit pendant que Kirkman signe deux comics majeurs de notre génération : WALKING DEAD er INVINCIBLE.
Tout ça en gérant Skybound son label chez Image et supervisant avec le succès que l’on sait la version live de WALKING DEAD. Un volontaire pour lui parler du concept des 35 heures au Robert ?
En cela, OUTCAST ne démérite pas : il s’agit d’un comics avec une histoire et un concept qui s’intègre dans les thématiques de Kirkman : l’apparition d’un dysfonctionnement autour duquel un groupe de survivants largement outsiders va s’opposer, la symbiose entre un père et son fils autour d’une lutte commune qui va mettre leur filiation à l’épreuve, l’organisation d’une communauté dans une ferme oubliée.
OUTCAST est une histoire sans prétention qui trahit le manque de temps et sans doute d’implication de Kirkman : après avoir revisité la mythologie zombies et du super-héros, OUTCAST prétend renouveler l’horreur de L’EXORCISTE avec ses possessions qui harcèlent autant le possédé que le curateur. Les effets sociaux ne s’accommodent que très peu des explications de M’sieur l’agent, je lui ai juste bastonné la tronche parce que ma femme révèle que je me gratte les roubignoles en sortant du lit.
En celà, la tension est réélle lors des 3 premiers volumes. Kyle Barnes est le faux coupable idéal dont l’innocence est aussi flagrante pour le lecteur que douteuse pour son entourage. Notre héros voit sa fille, sa femme, ses amis et sa mère gravement mutilés par des Démons qui semblent bien le connaître.
Notre héros doute de lui, est complètement dépassé, ne brille ni pas son intelligence ni sa force physique. Son acolyte, un prêtre dont la foi est ébranlée par le vice des démons, est un vrai boulet. Alors que les ainés chez Kirkman sont toujours des sages prêts à rassénérer nos héros, le Révérend Anderson est incompétent, totalement idiot et inefficace. La meilleur scène de la série restera celle où Kyle lui demande de lire un bottin téléphonique avec les mêmes intonations que s’il lisait la Bible.
Le résultat est formidable de cruauté nihiliste et constitue le sommet de la série.
A partir du tome 4, OUTCAST change d’orientation : Kirkman reconstruit une communauté avec une palanquée de personnages secondaires qui partagent leur café du matin et l’apéro du soir en annihilant l’ambiance solitaire et paranoïaque de la série. Si le lecteur de WALKING DEAD se sent chez lui, avec un motif par arc pour le héros de quitter son foyer et d’en revenir fatigué, un sentiment de déjà vu et d’ennui finit par poindre.
Euh ? Les démons ils font quoi déjà ? Ils possèdent des innocents et puis… ? Rien. Pas d’enjeux autres que ça, les vilains sont des Lemings qui attendent patiemment que l’on vienne leur réciter le catéchisme en estropiant à l’occasion un personnage secondaire.
Alors que Robert Kirkman avait réussi à faire de Negan un psychopathe fascinant auquel le public finissait par s’attacher, alors que INVICIBLE débordait de Twists monstrueux autour de Nolan Grayson à la fois super-héros et hyper-vilain, les personnages de OUTCAST se suivent et se ressemblent.
Pis : au fur et à mesure que la série évolue, l’apposition des mains de Kyle ne suffit plus et il finit par se battre comme un vulgaire pilier de comptoir. Les enjeux cousus de fil blanc ne surprennent jamais : Kyle finira par convaincre sa femme qu’il n’est pas un homme violent, à fédérer sans trop d’encombres plein de gentils autour de lui, les vilains se succèdent comme ceux de GOLDORAK avant d’être remplacés au bout d’un arc par plus impitoyable.
Disons-le : ce qui tenait d’un drame intimiste se transforme en horreur grand-guignol option DRAGONBALL avec yeux blancs, projection de ki et d’éclairs. Il est même parfois de difficile de ne pas se marrer devant des détails absurdes : des réfugiés qui construisent un campement aux alentours des démons sans que personne ne sache où chercher.
Durant les 7 arcs, les mêmes personnages se croisent ou se loupent systématiquement dans les mêmes lieux : La ferme de Kyle Barnes, le repère des vilains et l’hôpital.
La lassitude, puis l’ennui puis le désintérêt finissent par s’installer dans une histoire qui n’avance pas et pour laquelle Kirkman est avare en rebondissements et en enjeu dramatique. Reste de bons dialogues et le dessin menaçant de Paul Azaceta qui ne suffisent pas à estomper la sensation de Déjà Lu en mieux chez Kirkman.
Avec WALKING DEAD et INVINCIBLE, Robert Kirkman avait ressuscité le comics à se damner. OUTCAST lui, après un début prometteur ne fait que bégayer en postillonnant.
LA BO du jour
Des Outcast nettement plus sympathiques
Dire que je n’ai pas encore lu le 1er volume ! Ton article vient de le faire descendre de 50 crans dans ma pile à lire ^^^
Mince alors, tu étais à deux doigts d’abandonner Star Trek pour les comics, ça va être ma faute…
oui Paul Azaceta est l’argument principal de cette série…
pour certain un comics moyen avec l’ambiance de ce dessinateurs pourraient suffire…
J’espère pour Kirkman qu’il va réussir à rebondir après ses deux gros chefs d’oeuvre…
Je me rends compte que je n’aime pas tout de Kirkman mais le peu que j’aime, je l’aime vraiment.
Ses Xmen n’ont pas de grande saveur et j’avais abandonné HAUNT au bout de deux volumes.
Là j’ai tenu 7 en me rendant compte à la fin que je me fichais totalement de l’intrigue et de ses personnages.
DIE DIE DIE est dans ma PAL. On verra.
Paul Azaceta quand il s’applique ça le fait (sur quelques épisodes du Conan de Brian Wood)
Quand il bacle son dessin, ça devient ça :
https://images.app.goo.gl/CgL85N4AyYVQpPSV8
Non ce n’est pas un numéro spécial dans lequel Spider-man serait enceinte.
Ni un numéro dans lequel il aurait 2 cages thoraciques.
Et c’est le pire que j’ai pu trouver là comme ça dispo sur Google, mais il y a tout un arc de Spider-man qui est illisible tellement c’est laid.
C’est affreux effectivement. Le confinement a des effets affreux, même sur les super héros
Celle là elle est pas mal aussi :
https://images.app.goo.gl/J4XBf4v6g1NQw6Ce6
oui le super héros, c’est pas pour lui, heureusement il pu s’échapper…
Tu es dur, Bruce, même si effectivement il y a une évolution dans la nature du récit. Mais ça évite justement que ça tourne trop en rond.
Je trouve au contraire l’ambiance plus intéressante au début du récit lorsque 2 losers se retrouvent seuls contre tous. Le côté construction de famille qui se fait au long du récit ne fonctionne pas avec moi.
Damned ! Plutôt séduit par les 2 premiers tomes, je me faisais une joie de lire (et relire) la série complète. Affaire à suivre…
Ouf ! Les choses reviennent à la normale : je n’ai pas eu le même ressenti que Bruce. 😀
Cette série a eu l’effet inverse sur moi, sachant que j’attends le dernier tome. J’ai trouvé le début très convenu, avec ce pauvre Kyle Barnes mis à l’écart de sa communauté pour violence conjugale, sans plus aucun amour propre, et victime d’hallucination, tellement convenu que j’en ai abandonné la lecture.
ce n’est qu’en état de manque, après avoir terminé The Walking Dead, puis Invincible que j’en ai repris la lecture.
Tome 1 à 4 : sympathique, mais une intrigue d’exorcisme très basique.
Tome 5 – La narration visuelle d’Azaceta est prenante et inquiétante à souhait, sèche et sans fard. L’histoire se laisse lire, restant assez basique, mais recelant des passages qui laissent supposer qu’il y a bien plus que la simple intrigue.
Tome 6 – La lutte d’entités de lumière contre des entités des ténèbres, au travers d’êtres humains vivants dans la petite ville de Rome en Virginie Occidentale, reste basique, avec des dessins un peu frustes, mais bien sombres. Mais ce tome donne l’impression que les différentes composantes révèlent enfin leur potentialité. Paul Azaceta réalise des pages plus efficaces, plus convaincantes, plus expressives, et toujours aussi personnelles. La situation des personnages est arrivée à un point critique, et le scénariste ouvre l’horizon avec des conséquences qui dépassent la petite ville de Rome, des personnages fascinants, à la fois clairement affiliés au bien ou au mal, à la fois échappant à cette dichotomie, générant une étrange résonnance avec des drames inoubliables.
Tome 7 – Une histoire de plus en plus haletante, des personnages de plus en plus incarnés et une narration visuelle de plus en plus organique.
Tome 8 : je l’attends impatiemment.
En cours de route, Kirkman s’amuse bien à brouiller la frontière entre les actions justifiables, et les actes terroristes. Les tenants des ténèbres imposent leurs objectifs par la force, mais la communauté de Kyle Barnes se conduit comme une secte : la frontière devient poreuse entre les deux. Que feriez-vous pour votre peuple ou vos amis ? Quelle limite seriez-vous prêt à franchir ? Effectivement, Kyle Barnes et le révérend se retrouvent à commettre des actes qu’ils auraient condamnés chez les autres, en temps normal.
AU fur et à mesure se développent d’autres thèmes. Le don de Kyle Barnes qui lui permet littéralement de transformer les individus en les purgeant du mal qui est en eux. Il y a là une mise en scène d’une personne avec un don réel dont la vie se trouve entièrement transformée par ce don, sans que l’individu n’ait de prise dessus. Il n’a d’autre choix que de vivre avec, de le mettre en œuvre, de se retrouver défini par lui. Enfin, il y a le cas du révérend : il croit en Dieu, et sa foi est solide. D’un côté, cette foi se retrouve en opposition avec les actions qu’il entreprend, actions parfois violentes. D’un autre côté, le doute n’a pas de place dans l’esprit du révérend : il interprète toujours les faits de sorte qu’ils corroborent sa foi, sans jamais la remettre en question. Le lecteur ne sait pas trop quoi en penser : plusieurs personnages ont la foi en Dieu, avec une interprétation très littérale de l’existence du bien et du mal, et donc du Diable. Mais Kirkman se garde bien de ne jamais évoquer les tenants du dogme, du credo du révérend, ce qui vide de sa substance tout questionnement sur le bien et le mal au sens biblique du terme, ne laissant que l’enveloppe de deux concepts creux. Tout au plus, le lecteur peut considérer que la foi du révérend est aussi aveugle que les croyances de Sydney, et peut-être à mettre sur le même plan.
Voir plus haut
Nos grilles de lecture diffèrent en tout : c’est justement à partir du tome 6 que je trouve que la série s’enlise dans ce que je dénonce dans l’article.
En fait, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis retrouvé à me demander quelle est l’intention de Robert Kirkman, parce que c’est un auteur que j’ai appris à apprécier sur la durée. Du coup je me suis posé plein de questions.
Le discours (Lumière contre Ténèbres) est générique et peut potentiellement s’appliquer à plein de choses. Le lecteur se souvient qu’il en allait de même avec les zombies : pas d’explication sur leur origine, pas de métaphore claire et forte, juste une présence horrifique. Potentiellement, ce mal qui ronge les braves citoyens doit également pouvoir s’envisager comme un symbole u une allégorie. Les zombies avaient détruit la société et contraignaient les humains restant à reconsidérer la nature de la société, à passer par les différentes étapes nécessaires pour en reconstruire une en partant de zéro. Mark Grayson débutait comme un superhéros classique, mettant un terme à un supercriminel après l’autre en tapant dessus, tout en apprenant que ces solutions en force ne résolvaient pas grand-chose. Le lecteur se dit qu’il doit être possible de considérer ce phénomène de ténèbres maléfiques et de lumière sous un autre angle. Cette explication sur les ténèbres et la lumière est à la fois manichéenne et à la fois les composantes différentes d’une dualité, qui sont opposées et peut-être complémentaires. Dans l’exposé de Simon, il apparaît que les ténèbres ont besoin de la lumière, qu’elles s’en nourrissent. En revanche, il ne dit rien d’une éventuelle réciproque.
Avec cette image en tête des ténèbres aspirant les forces de la lumière, le lecteur se dit que cette histoire d’individus possédés pourrait se lire comme des individus animés de mauvaises intentions profitant de personnes animées de bonnes intentions, des individus déséquilibrés ou en souffrance vampirisant des personnes mieux équilibrées. Il est difficile également de faire abstraction de la présence du révérend John Anderson qui apporte une touche religieuse, et plutôt morale, orientant l’image de la capacité de Kyle Barnes et des autres proscrits (Outcast) vers des personnes capables de détecter des individus toxiques pour la société ou pour les autres êtres humains. Avec ces idées en tête, le lecteur se dit qu’il est possible de voir Kyle et les autres comme un groupe dépositaire de valeurs morales positives faisant front contre un groupe ou des groupes fonctionnant sur la base de valeurs négatives. Mais par la suite du récit, il ne trouve rien qui vienne étayer ces suppositions. En fait les dépositaires des ténèbres fonctionnent également comme un groupe avec une forme d’entraide. Il n’y a qu’avec l’arrivée de Rowland que leur recours à la violence comme forme de coercion est affirmé comme un mode de fonctionnement normal. Mais cela renvoie alors au comportement du révérend Anderson qui a également fait usage de la violence pour neutraliser un adversaire. Décidément il ne reste que la dynamique de l’intrigue que l’on peut tenir comme acquis : un petit groupe d’individus capables d’exorciser le plus grand nombre, ce qui ramène le récit à un niveau basique.
Dans le tome 6, la communauté du révérend John Anderson se défend, ce qui occasionne la mort des policiers qui intervenaient. Impossible de ne pas penser à un assaut donné sur une secte réfugiée dans une ferme, comme par exemple celle des davidiens et le siège de Waco au Texas en 1993, avec l’intervention du FBI… sauf que le scénariste inverse le résultat, incriminant la communauté qui, vue de l’extérieur, donne effectivement l’impression d’une secte dangereuse.
Dans le tome 7, la volonté dirigiste d’Angelica et Rowland Tusk (des dirigeants de la communauté des ténèbres) se retrouve confronté au désordre des proscrits et de ceux qui les entourent, un étrange constat opposant une forme ordonnée de communauté à des élans du cœur d’individus agissant isolément. Mais dans le même, les motivations profondes de Rowland s’avèrent dictées par l’amour et par une forme d’altruisme alors que celles de Kyle apparaissent comme égoïstes, alors que lui aussi souhaite protéger sa famille. Le scénariste a l’art et la manière pour souffler le chaud et le froid, et introduire de l’ambivalence dans une confrontation qui semble pourtant s’apparenter au bien contre le mal. Les exorcismes sont toujours aussi brutaux, au risque et péril des possédés, et ils font peser un poids terrible sur les proscrits, en particulier ceux qui sont mineurs. Alors même que la guerre semble être celle de la lumière contre les ténèbres, les individus des deux camps souffrent et en payent le prix, l’enjeu étant le même dans les deux camps, à savoir survivre. De ce point de vue, cette série continue d’être très déroutante : une dynamique manichéenne du bien (la lumière) contre le mal (les ténèbres), mais une réalité complexe pour les individus qui ne maîtrisent pas la situation d’un bord comme de l’autre, et des conséquences néfastes dans les deux camps, ce en quoi réside la véritable horreur du récit.
Merci pour ton analyse Présence. On retrouve bien les questionnements de TWD sur la société et le bien-fondé de nos actes.
Je n’ai rien lu de cette série.
Et tu ne donnes pas vraiment envie de découvrir ce truc.
Tant mieux, je n’ai plus trop de place dans mes étagères pour de la BD bas de gamme 👎.
Frapper les gens pour les exorciser ! Ç’est peut être drôle mais alors, qu’est-ce que c’est ridicule 🥴.
De la BD alimentaire pour KIRCKMAN ! En avait-il vraiment besoin après le succès de WALKING DEAD et de INVINCIBLE ? Un auteur qui fait preuve d’excellence pour redescendre aussi bas ! Incompréhensible…
La BO: Superbe morceau!! ! Tu fais preuve de goût aujourd’hui !!! Tu m’étonneras toujours…Bravo et merci 👍👍👍
Frapper les gens pour les exorciser ! Ç’est peut être drôle mais alors, qu’est-ce que c’est ridicule Je suis d’accord. Le côté FIGHT CLUB n’a pas marché pour moi.
De la BD alimentaire pour KIRCKMAN ! En avait-il vraiment besoin après le succès de WALKING DEAD et de INVINCIBLE ? Un auteur qui fait preuve d’excellence pour redescendre aussi bas ! Incompréhensible…
Là non.
Kirkman a écrit 2 des plus gros succès du comics books de ces 15 dernières années. La série WD live est un succès (commercial) et Image dont il est l’un des dirigeants se porte bien aussi. Je pense qu’il a sincèrement envie d’écrire cette série. Je n’y ai rien vu d’alimentaire. Mais sans doute me suis-je trop approprié WD pour ne pas reconnaître une certaine routine dans son écriture.
La BO : si je peux encore surprendre après 8 ans d’exercice, c’est un beau compliment. Merci
Cool, encore un comics à éviter ! Les dessins ont l’air sympa cela dit, comme du Michael Gaydos plus solide. C’est dommage parce que le thème est sympa.
Je ne savais même pas qu’une série télé en avait été tiré. Un jour je regarderai peut-être celle de Walking Dead.
Par contre je ne te remercie pas du tout pour le spoiler sur Invincible. Il n’a pas à être là !
La BO : fan.
Ah ouais. Je n’aurais jamais pensé à tester cette série. J’essaie INVINCIBLE mais pour l’instant ça n’ira pas plus loin.
Et au fait : le spoiler pour INVINCIBLE, j’ai regretté d’avoir lu ton article, tu as un peu abusé, là… 🙁
Le BO : Ah… vous aimez tous ? Ça m’a un peu brisé les oreilles, comme ça…
Je n’ai pas vu de spoiler majeur en reparcourant l’article en diagonale.
après, lorsque des histoires ont plus 20 ans au compteur comme pour INVINCIBLE et que le pitch tourne en boucle sur la toile, il est difficile d’évaluer le niveau de spoil.
Je pense que Tornado parle de ce spoil là : « alors que INVICIBLE débordait de Twists monstrueux autour de Nolan Grayson à la fois super-héros et hyper-vilain ». Moi aussi j’ai regretté d’avoir lu cette phrase et espère l’oublier très vite ! 😉