Echo par Marion Dayre
Une onzième série télé-streamed (ou un voyage dans les alpages) par CYRILLE MPremière publication le 15/01/24 – MAJ le 31/07/24
ECHO est un produit de la plateforme Disney+, détentrice des droits Marvel. Elle comporte une saison de cinq épisodes de quarante à cinquante minutes. Elle a été créée par Marion Dayre, produite par Kevin Feige, réalisée par Sydney Freeland et Catriona McKenzie. L’écriture revient à Dayre et à une dizaine d’autres collaborateurs. Les rôles principaux sont tenus par Alaqua Cox (Maya Lopez / Echo), Tantoo Cardinal (Chula), Chaske Spencer (Henry « Black Crowe » Lopez), Graham Greene (Skully), Devery Jacobs (Bonnie) et Vincent D’Onofrio (Wilson Fisk / Le Caïd). Cet article ne serait pas le même sans Wikipedia.
De nombreuses surprises se répercutent dans le texte ci-dessousIntro
Maya Lopez naît sourde. Elle fait partie de la tribu Choctaw, des amérindiens d’Oklahoma, dans la ville de Tamaha. Son père, William, travaille pour la pègre, ce qui lui vaut de perdre sa femme, Taloa, dans un accident de voiture qui n’a rien de fortuit. En plus de perdre sa mère, Maya, présente lors de l’accident, y laisse une partie de sa jambe droite. Reniée par sa propre grand-mère, Chula, elle migre donc à New York avec son père. Là-bas, Wilson Fisk prend Maya sous son aile, la protégeant et l’encourageant, la considérant comme sa propre fille. Elle devient une cheffe de bande redoutée, une combattante de haut niveau et une tueuse sans pitié.
À la suite des événements de la série HAWKEYE, elle devient la cible des hommes de Fisk. Elle se réfugie dans sa ville natale de Tamaha où elle n’a pas remis les pieds depuis vingt ans, alors que les membres de sa famille y résident toujours et qu’aucun ne l’a encore revue : quel sera l’accueil de son oncle Black Crowe, sa cousine Bonnie, son cousin Biscuits et ses grands-parents Chula et Skully ?
La bande-annonce en VOSTFR
Alors ?
ECHO n’est pas exempte de qualités. Esthétiquement, elle propose une belle photo, une réalisation solide et nerveuse, des scènes d’action bien menées qui font constamment plaisir, une bande-son souvent soignée, des acteurs et actrices investis. Alaqua Cox campe Maya avec conviction, son physique charmeur, aussi éloigné des canons de beauté habituels que ceux de son homologue de papier, permet au spectateur de croire sans souci aux prouesses physiques, qui sont nombreuses et variées, dont elle est capable. Les personnages de Skully et Biscuits (joué par Cody Lightning) apportent un peu de légèreté et de comédie sans en faire trop. Mais je retiens surtout Chaske Spencer, impeccable en Black Crowe, dans un registre totalement différent de son rôle dans l’excellente minisérie THE ENGLISH.
Ecorchée vive, Maya a pourtant du mal à nous émouvoir. Pour une simple raison : l’écriture. L’échec global de la dernière-née du MCU tient intégralement dans son script. Car malgré sa courte durée, elle peine à captiver le spectateur. Suite directe de HAWKEYE, elle se coupe directement d’un public qui n’a pas vu ses six épisodes. Elle récupère les acteurs de la série DAREDEVIL de Netflix, ce qui la rend d’abord intrigante et excitante : dans le premier épisode, on revoit ainsi un plan séquence tout droit hérité de celle-ci (voire du PUNISHER), où Charlie Cox reprend son rôle après être revenu dans SHE-HULK. Mais ce début ne parvient pas à ne pas être bancal : après une introduction en forme de flashback sur l’enfance de Maya puis ses premiers pas dans la mafia, nous avons droit à un résumé de HAWKEYE (dont des extraits avec Jeremy Renner (Clint Burton / Hawkeye)), puis à la mise en place de ce qui suit, c’est-à-dire son retour à Tamaha.
Avec ses rappels aux productions Netflix, et sachant qu’elle est la première série du MCU estampillée TV-MA, c’est-à-dire classée inappropriée pour les moins de 16 ans, le spectateur s’attend à revoir un Caïd imposant et terrifiant et des combats plus réalistes qu’à l’accoutumée. Malgré d’excellents moments, ceux – en général – où l’action prend les commandes, ECHO n’assouvit malheureusement pas les attentes soulevées par son pilote. Car il est très difficile de s’attacher aux personnages, leurs convictions et intentions n’étant jamais vraiment claires. De plus, les rebondissements et retournements de situation semblent immatures et indignes de nombreux autres produits actuels (dans le même genre de polar frontal, je vous invite plutôt à voir les cartons de Prime, BOSCH et REACHER). Enfin l’intrigue générale ne sait pas où elle va, ni ce qu’elle veut raconter, un peu comme la troisième saison de THE MANDALORIAN.
Il est tout à fait classique d’opposer un personnage infréquentable à ses racines et de le voir évoluer, voire changer de camp, au contact des siens. Après le très bon SHANG-CHI qui mettait en avant une communauté chinoise, puis la série MS MARVEL qui présentait une communauté musulmane (très réussie sur ce versant, ainsi que sur ses personnages attachants et son côté teenage movie), ECHO s’attarde sur les Indiens d’Amérique, en particulier la communauté Choctaw, remerciée par Disney dans les crédits finaux, ce que je trouve évidemment louable et original comme pouvait l’être le run de David Mack. Mais son traitement survole le sujet et aligne quelques clichés au mieux amusants, au pire, ridicules et hors de propos. Avec une séquence qui se passe en pleine période western et d’autres qui remontent encore plus loin dans le temps, elle semble faire un clin d’œil à THE LEFTOVERS, voire WATCHMEN, mais je ne sais pas si l’intention était telle.
Maya étant sourde, je m’attendais également à quelques effets de réalisation de son point de vue, où le son disparaît (il y a un épisode complet et extrêmement bien fait de ONLY MURDERS IN THE BUILDING avec ce concept), et cela arrive par moments. Le rendu est efficace mais trop peu souvent utilisé, ou de manière trop rapide. Une des plus belles scènes se trouve dans le dernier épisode, sans dialogues, avec une sarabande de couleurs et de danseurs Choctaw en plein pow-wow. Il y a également beaucoup de dialogues en langue des signes, ce qui oblige le spectateur à regarder l’écran : en VO, ils sont sous-titrés (je n’ai pas vérifié la VF, j’imagine que c’est la même chose). En plus de fournir une bonne idée technologique totalement raccord avec le monde du MCU, mettre en scène un handicap est également louable. Il est ainsi parfois clairement identifié comme un problème, mais globalement cela n’a pas l’air de gêner le personnage autant que ça.
La première piste qui explique cette débandade scénaristique tient dans le nombre de ses auteurs : plus d’une dizaine de scénaristes implique fatalement des réécritures au fil des décisions. Autre indication non négligeable, la diffusion a été reportée de novembre 2023 à janvier 2024 à la suite de la grève des scénaristes et des acteurs. Elle ne sera sans doute pas reconduite pour une prochaine saison, comme la plupart de ses grandes sœurs du MCU (seule exception notable : LOKI, chaudement recommandée par votre serviteur). Dernière anomalie : toutes les séries du MCU de Disney comportent six épisodes, soit un de plus que celle-ci. Les suspicions de censure fleurissent donc déjà sur la toile.
Musique
La musique est de Dave Porter, déjà aux commandes sur PREACHER. Sa bande originale restera un des points forts, mettant parfaitement en valeur les scènes d’action comme celles sans dialogues. Tout en restant dans un certain classicisme, elle intègre également des sonorités et chants amérindiens et des passages qui peuvent rappeler le travail plus rock de Tyler Bates. Tout comme la réalisation, les décors, les effets spéciaux, la photo, le casting et le montage, le montage sonore ne peut soulever de réelles critiques. Tous ces créateurs et professionnels abattent un boulot formidable.
Encore une fois, les créations télévisuelles fournissent beaucoup de pistes pour découvrir des talents musicaux. Or il est désormais quasi systématique qu’une playlist regroupant les chansons, morceaux emblématiques ou morceaux inspirés d’une nouvelle création ou d’une bande dessinée soit disponible en streaming. Sur celle-ci, je vous conseille les titres de Chelsea Wolfe, Dave Porter, Faustus, Big John Hamilton et Samantha Crain, mais d’autres peuvent vous plaire (ou non) (moi en ce moment j’écoute souvent celle de POLAR PARK) (oui c’est gratos et n’a aucun rapport avec le sujet, enjoy !).
Belle photo (de famille) non ?
Source Diverto
© Disney
Outro
Mickey n’a pas osé. Dès le second épisode, le ton fait un virage à 180 degrés, et tous les espoirs de voir un polar campagnard, tel un BANSHEE allégé, disparaissent. A la place, Disney retourne vers ce qu’il fait de mieux, le conte, la magie, le manichéisme et les solutions de facilité. Il n’est donc pas étonnant que l’ensemble ressemble à un amalgame d’idées diverses, venant d’horizons différents, handicapant l’ambiance générale et la cible finale.
Pensée comme une introduction au reboot du Daredevil de Netflix (mais qui finalement prend ce dernier comme canonique), ECHO s’adresse peut-être uniquement aux enfants, ce qui n’est techniquement pas possible puisqu’on voit pas mal de sang dans des scènes assez brutales : ces adultes n’ont pas grand-chose de réaliste, ils évoluent dans une univers pour adolescents qui n’est clairement pas subtil ou moderne. Un beau gâchis malgré de très bonnes scènes : ce sont ces dernières qui valent le visionnage. Pour ça, je ne regrette pas.
En BO du jour, la chanson du générique qui illustre parfaitement l’ambiance : inoffensive sous des atours sulfureux
Goodbye Marvel…
Goodbye my friend
You have been the one
You have been the one for me… 🙂
Le problème de ce personnage pour devenir le matière d’une série porteuse, c’est que le perso n’a que très peu d’histoires et encore moins de bonnes histoires (oui parce que Ronin etc….bon ben bof!)
du coup on a pas de biscuit à se mettre sous la dent sauf si la série creuse en profondeur et innove… Là je pense que sur les origines amérindiennes, la surdité, le handicap… sont des éléments mis en avant pour faire beau et donc souvent mieux traités dans d’autres films animés, séries etc…
Dommage ça avait l’air sympa sur le papier…
La série se prend aussi je pense, les conséquences de la dégringolade massive du MCU, les fans désertent et ce n’est pas forcément juste…
La recette persos ultra inconnus(qui ne passionnent pas les foules)/minorités (qui agacent et n’intéressent même pas les concernés) /séries trop interconnectées (le public ne pige plus rien et n’a pas le temps disponible de rattraper les 100aines d’heures de visionnage qu’il faut). fait un bide de manière logique et implacable.
Merci pour ton retour Eddy ! Je ne suis pas certain de reconnaître quelle chanson tu paraphrases au début de ton message mais oui, je ressens un peu la même chose. J’ai bien l’impression que ton analyse n’est pas loin de la vérité.
Comme tu dis, sur le papier ça avait du potentiel. C’en est d’autant plus frustrant, surtout après le premier épisode.
Pour la version papier, je n’ai que les deux occurrences citées en lien, par David Mack. J’ai compris qu’elle devenait Ronin par la suite mais dans le MCU, c’est Clint Barton qui devient Ronin après les événements de AVENGERS INFINITY WAR, se lançant dans une vendetta à travers le monde, ce qui l’emmènera à se confronter à Echo et son père.
Echo en gros c’est deux histoires de David Mack et depuis le perso est laissé en jachère, elle doit avoir une série en ce moment pour soutenir ou utiliser la version Disney+
mais sinon, c’est as un personnage très connu…
ça va être pire pour Agatha Harckness dont je ne comprends pas l’existence….
Pourtant, c’est sympa d’avoir une amérindienne, mais je pense que Disney va empiler les clichés et pas vraiment aider à la représentation de ces pauvres tribus bien malmenées
Là encore je ne peux pas généraliser mais Impossible de regarder Miss Marvel avec mon épouse qui s’est sentie souillée par cette vision américaine de l’islam…
je n’ ai pas poursuivi par peur qu’elle balance un parpaing sur la TV…
Après une vision issue du Maghreb en France doit avoir des différences avec un portrait de la communauté pakistanaise aux STATES…
Je pense en effet que les musulmans de Ms Marvel n’ont que peu de choses en commun avec ceux de France issus du maghreb.
Bonjour Cyrille.
j’ai appris plein de chose sur une produit qui ne m’intéresse pas et qui ne risque pas de m’intéresser vu ce que tu en dis. C’est dommage car tu argumentes fort bien, avec de bonnes références (THE LEFTOVERS, David MACK)
Je me tiens bien éloigné de ce type de production, restant persuadé que tout n’est pas adaptable et surtout pas des comics conçu pour le format papier/mensuel … Ou alors par des professionnelles qui ont une réelle vision et un sens de l’adaptation hors pair. Et cela cela fait longtemps que l’on a oublié la recette, désormais tout étant du divertissement de base, ce qui ne m’intéresse plus.
Franchement quand je lis cela ECHO s’attarde sur les Indiens d’Amérique, en particulier la communauté Choctaw, remerciée par Disney dans les crédits finaux, ce que je trouve évidemment louable et original comme pouvait l’être le run de David Mack. Mais son traitement survole le sujet et aligne quelques clichés au mieux amusants, au pire, ridicules et hors de propos. je suis content de m’être éloigné de tout ce barnum.
Mais bravo au rédacteur et à la qualité de l’argumentation et surtout d’avoir passé du temps à regarder puis analyser. C’est également le travail d’un journaliste. bravo.
La BO : sympa, entrainant.
Après ils peuvent pas faire pire que les Quileutes dans TWILIGHT (qui ont râlé il me semble) ou les CH’TIS dans les fims de Dany Boon… 🙂
Merci Fletcher ! Oui, j’ai fait mes devoirs, un peu, pour rédiger ça (y compris écouter les deux playlists).
Je ne pense pas que l’adaptabilité soit en jeu ici, j’ai l’impression que pour le MCU, les comics me semblent être qu’un vivier de grandes lignes d’histoires et de quelques personnages dont on peut prendre des caractéristiques et des évolutions majeures (je ne sais plus comment on appelle ça dans un récit, ces points tournants, ces noeuds inaltérables) pour coller aux séries et films produits en parallèle. Ca reste un énorme travail que je salue constamment mais force est de constater que Disney a raté le coche et a pris de mauvaises décisions, la grève ne devant pas faciliter les choses.
Pour la communauté Choctaw, j’ai le sentiment qu’il y a beaucoup de respect, de toute façon, de nos jours, impossible de ne pas se faire pourrir si il y a le moindre soupçon de condescendance ou d’ignorance sur n’importe quelle communauté ou sujet de société. Disney ne prendrait pas ce risque, la preuve, ils n’ont même pas osé faire une vraie série interdite aux moins de 16 ans.
Je suis très en retard sur le MCU (j’en suis resté à Infinity Wars), mais je suis quand même curieux de découvrir le personnage et de retrouver D’Onofrio.
Après, je trouve que la version Comics de Echo devait tout au visuel plutôt qu’à l’écriture (nième femme fatale employée par le Caïd pour séduire Matt), toute série qui lui était consacré aurait dû être une explosion de folies visuelles.
Naïveté/public indécis : c’est peut être le prix à payer pour l’origine du personnage live, à savoir la série « de Noël » Hawkeye ?
Merci JB ! Et moi je serais curieux d’avoir ton avis sur la série.
Pour les bds (que je n’ai pas encore terminées, ni l’une ni l’autre) je te rejoins pas mal, c’est visuellement et narrativement original et cela exploite d’autres codes de la bd, j’aime beaucoup. Ce qui explique également que le personnage pourrait donc être transposé sous une toute autre forme, dont acte ici (Alaqua Cox n’a pas le physique d’une danseuse de ballet).
Pour ta dernière remarque, on pourrait le croire. Or si tu regardes avec un peu de recul, chaque série du MCU de Disney opte pour un ton différent, un genre : le film de Noël pour Hawkeye (et je trouve que ça marche d’enfer), l’espionnage à la guerre froide de Falcon and Winter Soldier, le cauchemar bureaucratique à la Brazil / Monthy Pythons de Loki, la comédie sitcom grinçante pour WandaVision, la série ado pour Ms Marvel… logiquement, Echo devrait donc être le polar noir à la DD / Punisher / Jessica Jones de Netflix. C’est le cas au début : Maya n’est moralement pas une héroïne, elle est égoïste, froide, calculatrice et constamment énervée. Mais trop rapidement, le script se mélange les pinceaux et la caractérisation du personnage devient schizophrène.
Si tu cliques sur le lien Le Point, ils ont une analyse un peu identique.
Marion Dayre et à une dizaine d’autres collaborateurs : 11 personnes pour écrire 5 épisodes !?! Ah, je vois que tu y reviens plus loin dans ton article :
– Maya a pourtant du mal à nous émouvoir. Pour une simple raison : l’écriture.
ECHO n’est pas exempte de qualités : une formulation un peu alambiquée révélatrice de tes réticences à complètement la condamner. D’ailleurs, un peu plus loin :
– Un beau gâchis malgré de très bonnes scènes.
Mettre en scène un handicap est également louable […] mais globalement cela n’a pas l’air de gêner le personnage autant que ça. – C’est un grand classique dans les comics où passé deux épisodes, le handicap n’est plus incapacitant pour le héros. Un bon exemple est Daredevil qui est plus valide qu’un individu avec une vue normale, passant souvent sous silence tout ce qui relève de la lecture. Ses doigts hypersensibles lui permettant de sentir l’encre sur la papier ne lui sont plus d’aucun secours avec la généralisation des écrans.
Merci Présence pour ces retours ! Oui, tu as raison pour la formule alambiquée. Je ne voulais pas tirer sur l’ambulance mais prévenir rapidement que malgré tout, la déception est palpable.
Ah oui tu as raison pour DD et les écrans dans les comics, j’avoue ne pas me souvenir de ça dans les plus récents de sa continuité (pour moi ce sont ceux de Brubaker 😀 )
Pareil avec « Mais ce début ne parvient pas à ne pas être bancal », ça sent le bonneteau mental. On sent bien que ça aurait pu être « Malheureusement, le début est complètement foireux, à l’image du reste » :). T’es trop gentil !
J’avais pas aimé DD (mais adoré ses deux compères de Netflix, Jessica Jones et Luke Cage), j’ai pas Disney et je ne me mettrai donc pas hors la loi sur ce coup-là. Surtout avec ce que tu dis sur les indiens. Je suis en train de lire « Enterre mon coeur à Wounded Knee ». Ils n’auraient jamais dû soigner les premiers colons…
Bref, t’as fait du bon boulot, tu m’évites de m’infliger ça.
Ca change, d’habitude tu réussis à me donner envie de regarder ou de lire des trucs mais là on sent bien que t’as pas envie qu’on regarde. Bruce te menace de Bullshit detector, mais tu peux dire qu’il t’a forcé maintenant que tout est fini. Il délègue les trucs affreux et je sais dorénavant que ses yeux fragiles en sont la raison.
Tu peux redormir les nuits et vivre normalement !
normalement…
malement…
ment…
Ahah merci Zok ! Tu as raison, j’aurais pu direct dire que le premier épisode est déjà un collage, malheureusement il est le plus réussi et différent de la suite.
Ce n’est pas mon habitude de chroniquer ce que je n’aime pas, mais comme c’était un boulot de commande et que personne ne savait vraiment à quoi s’attendre, je suis juste mal tombé.
Mais que cela ne vous empêche pas d’écouter les playlists, les mêmes doivent exister sur d’autres plateformes (Deezer, Youmusic, Apple Music…).
Je sais que j’ai mis beaucoup de liens (ça compensait le fait de ne pas pouvoir être complètement positif) mais je vous invite à aller regarder les playlists sur la bd des Amants d’Hérouville. Pour le moment j’en ai écouté une, mais on apprend plein de trucs.
Ma foi, si Cyrille n’était pas le chroniqueur le plus sympa du monde, je dirais que nous ne sommes pas passés loin du Bullshit Detector !
Etant plus indulgent que moi, ma note serait évaluée entre 1 étoile et 2.
Je passe donc sans regrets puisque j’avais déjà trouvé le DD de Netflix lamentable, alors ça…même pas en rêve.
De ce que je vois, le physique de l’actrice est très loin de l’idée que je me faisais de celui de maya et je n’ai rien compris à son unijambisme. C’est dans le scénar ou l’actrice est véritablement handicapée ? Je trouve que ça fait un peu beaucoup pour le personnage. Ca doit forcément lorgner par moment sur PLANET TERROR, non ?
Globalement, Maya Lopes est une invitée mémorable dans quelques épisodes de Daredevil. Il y a avait tout à inventer et manifestement Disney s’est (encore) planté.
D’oNnofrio est encore très imposant en Wilson Fisk, c’est un beau gâchis, vraiment.
La BO : Fan de Karenn… O, pas de l’autre cruche hein…
Bravo chef pour la célérité de la publication et de m’avoir poussé à boucler ça rapidement, visionnage inclus. Je n’ai pas cherché à savoir si Alaqua est vraiment unijambiste, je ne sais pas d’où sort cette idée si ce n’est pas le cas. Alors pas du tout PLANET TERROR mais finalement sa jambe en fer lui sauve parfois la mise.
Note bien que Disney invente tout, au départ pas trop mal, mais se perd ensuite dans des considérations qui nous échappent (ou comme dit dans l’article du Point : à force de vouloir plaire au plus grand nombre, on ne plaît plus à personne).
D’Onofrio et tout le reste du casting est très bon mais leurs personnages ne sont pas écrits.
Enfin j’aime bien Karen O et pour ce que j’en ai entendu, c’est sympa les Yeah Yeah Yeahs (enfin pas ce titre), y a deux albums que j’ai bien tentés, mais je suis pas un gros fan. Tu as écouté son album avec Danger Mouse ? Sinon je ne vois pas de quelle autre cruche tu parles. Karen Page ?
Oui l’actrice est réellement amputée… et elle ne ressemble pas à l’idée que je me faisais de Maya, elle est plutôt trapue là où le personnage BD est effectivement élancé avec un physique de danseuse étoile…
Mais Maya est loin d’être la pire itération d’un perso Marvel ( je me base sur HAWKEYE)
Par contre l’actrice en dehors de son rôle Marvel est tout sourire et hyper positive…
ça change de ces actrices qui jouent dans des fictions mais donnent l’impression de traverser les lignes de front pour apporter des médicaments à des enfants soldats lépreux…
Echo sans les Bunnymen, c’est quand même moins bien. 🙂
Merci pour ma culture.
La vache, je me rends compte que je suis à des années lumières de tout ça. Ça ne me branche plus du tout ! C’est devenu un gros barnum effectivement !
Les derniers trucs qui m’ont intéressé sont uniquement des petits trucs totalement déconnectés, de préférence très courts comme le MOON KNIGHT (très inégal, voire très bizarre mais j’avais passé un bon moment) et le WEREWOLF BY NIGHT (totalement jouissif).
Moi qui avait vraiment aimé le DD de Netfloux je me demande même si je vais essayer la nouvelle version. Je crois que non en fait. Justement à cause de cette interconnexion hardcore.
Parmi les références présentées dans l’article, je n’ai vu que le DD et le PUNISHER de Netflousque, le MANDALORIAN, WATCHMEN et BANSHEE (gros coup de coeur pour ce dernier).
La BO : Très sympa.
Merci Tornado ! Ouais, trop bizarre au fond Moon Knight, je n’ai pas compris ce revirement en plein milieu de la saison. Mais ce n’était pas désagréable. Tu as raison pour Werewolf by night.
Si j’ai toujours la plateforme à ce moment-là (a priori ça sortirait pas avant 2025), je la tenterai sûrement, la nouvelle occurrence de DD.
Sinon cette série de 2022 dont je parle, THE ENGLISH, elle fera partie de mon top 2024. Magnifique.
Hello Cyrille !
Merci pour cet article ! Je n’ai pas vu la série et tu ne me dégoutes pas de la voir… Mais comme je n’ai plus Disney+ (depuis au moins un an…), ce n’est pas pour tout de suite.
J’ai énormément de retard dans les productions du MCU et de Disney en général…
Je n’avais pas succombé au charme de Maya Lopez dans la série HAWKEYE parce que je la trouvais trop limitée en terme d’expressions… Mais les retours que j’ai eus sur ECHO tendent à dire qu’elle est un des points positifs de la série, donc… peut-être une bonne surprise…
Oui Alaqua Cox est sourde, Amérindienne et unijambiste. Je suppose que ce n’était pas un critère dans le casting mais qu’en conséquence ils ont intégré cette particularité au scénario.
Je réponds aussi à une autre question : la chanson d’Eddy c’est GOODBYE MY LOVER de James Blunt 😉
Petit coucou à la Team en passant, et BONNE ANNEE !!
J’ai vu une interview d’Alaqua Cox e elle est pétillante, souriante pleine de pep’s du coup je comprends encore moins cette manie de faire des héroïnes qui font la gueule tout le temps.
Merci beaucoup Kaori, ça fait très plaisir de te lire ici ! Je t’ai laissé un petit message sur l’article WHAT IF…? y a pas longtemps 😉
Merci pour la chanson, je n’aurais jamais retrouvé ! Bonne année et que le meilleur pour toi et les tiens !
@Eddy oui c’est ça, elle a passé l’entièreté de la série à faire la gueule… Donc je n’étais pas très emballée quand j’ai su qu’ils projetaient de faire une série entièrement consacrée à son personnage…
Ca me rappelle que pour les vacances de Noël, on s’est regardé des comédies américaines avec les enfants, dont 21 JUMP STREET. Il y avait une jeune femme un peu ronde mais plutôt mignonne, drôle et charmante, dont le visage me disait quelque chose. Le choc quand j’ai vu au générique de fin qu’il s’agissait de Brie Larson !! Elle était tellement plus agréable avant…
@Jyrille, merci, c’est toujours un plaisir de lire tes reviews télé 🙂
Ma fille est dans une période comédies romantiques ou comédies tout court…a chaque fois que je regard un truc ricain, ça me saute aux yeux… plus de fraternité, plus d’empathie, on rie du plus faible, du moins sociable, on vante l’égoïsme à tous les étages dans un discours méta permanent…
MES CHERS VOISINS per exemple..mais c’est qu’un exemple parmi tant d’autres…
Je viens de voir totalement par hasard ADOPTE UN VEUF et on a une bande de personnages un peu paumés, qui se raccrochent les uns aux autres, pour se fabriquer une petite famille, sans jamais tomber non plus dans le ouin ouin, c’est touchant, incarné ( en même temps Andre Dussolier) et vraiment feel good… je reviens donc vers un cinéma français plus terrien et proche des gens.