Riverdale par Roberto Aguirre-Acasa
Un article archi-complet signé BRUCE LIT
Distributeur : The CW / Netflix
1ère publication le 05/06/18- Mise à jour le 24/08/18
Inspirée par les personnages de l’éditeur Archie Comics, Riverdale est une série écrite et produite par Roberto Aguirre Sacasa, scénariste de comics par ailleurs.
Nous passerons en revue l’ensemble des 35 épisodes qui constituent les deux saisons disponibles sur The CW puis Netflix (13 épisodes pour la saison 1- 22 pour la saison 2) .
Une saison 3 est annoncée pour la rentrée 2018.
A noter que la saison 2 a été déconseillée au moins de -16 ans.
C’est Archichiant je sais, mais il y aura des spoilers (mineurs comme nos héros) tout au long de cet article.
Hop, interro surprise, qui a déjà lu du Archie Comics parmi vous, Bruce Liseurs ? Qui pourrait se prétendre incollable sur les destinées du petit héros rouquin Archie Andrews et ses copines Betty et Véronica ?
(Silence…)
Et bien chers amis, j’étais comme vous ! Les comics Archie m’étaient à peu près aussi familier que l’intégralité de la discographie de Jul avant de tomber sous le charme de cette série aussi vite encensée que descendue en flammes.
Je ne me lancerais donc pas dans l’historique des éditions Archie Comics, parent pauvre du comics indépendant aux USA qui a souvent échoué à fidéliser son lectorat. Jusque maintenant , puisque relancée en version comics plus proche de la version Dark voulue par le scénariste que de l’ambiance candide de ses débuts. Mark Waid himself devrait bientôt s’y atteler !
Si Riverdale commence comme n’importe quelle série adolescente avec ses codes, ses personnages imberbes et parfumés, elle s’oriente subtilement vers le thriller incestueux lors de la saison 1 pour s’acheminer sur le terrain sociopolitique dans la seconde saison très controversée.
Riverdale, c’est la ville où vivent nos héros. Le héros, Archie est beau, intelligent, bon en tout. Pur et optimiste, Archie va peu à peu sombrer du côté obscur dans une véritable descente aux enfers. Suite à des événements qui le remplissent de rage (son père est abattu), le gentil petit rouquin va s’acheminer vers une route imprévue : capo du mafieux local adepte de la loi du talion. Pour faire régner ordre et sécurité dans une ville partant à vau-l’eau, notre héros ira jusque monter une milice rappelant celle de La Vague ! (Vau-leau-River, ‘suivez?).
Son sideckick/rival est Jughead Jones, le rebelle mal dans sa peau qui rappelle les rôles que Johnny Depp tenait au début de sa carrière. Jughead est le véritable héros de l’histoire, oublié du rêve américain, il vit dans une roulotte avec son père alcoolique. C’est lui qui raconte les aventures de ses amis en voix off. Alors que la série devient de plus en plus violente, Jugghead va devoir, à l’instar d’un Captain America dans Civil War, affronter son meilleur ami le playboy Archie sur les terrains des valeurs démocratiques.
Le casting féminin est magnifique. Véritable illumination sur pellicule, Betty Cooper est l’équivalent féminin de Archie : belle, intelligente, douce et apprentie détective. Betty va devoir dans la deuxième saison composer avec une part sombre d’elle-même de plus en plus inquiétante. Confrontée à un tueur en série qui semble la connaître mieux qu’elle même, elle va jouer à un jeu aussi dangereux que Clarice Sterling avec Hannibal Lecter.
Aussi brune que son amie est blonde, Véronica est la fille d’un dangereux parrain de la mafia. Arrogante et friquée, elle tente de se racheter une image à Riverdale. en se liant d’amitié avec de « bonnes personnes ». Lorsque son père sort de prison elle va penser être capable de le manipuler pour le faire rentrer dans le droit chemin avant de réaliser qu’elle n’en est qu’une marionnette.
La force de l’amitié entre ces quatre personnages fait tout le piment de la série. Un peu comme les 4 Fantastiques que Aguirre Sacasa a scénarisé, nos héros sont tiraillés en permanence entre amour/rivalité/haine. Rien de neuf sous le soleil teenage ; nous avons nos scènes avec le proviseur bourru mais juste, la séquence milkshake à la cafèt du coin, les couilles suintantes de testostérone au football américain, les refrains mielleux du groupe local et les répétitions de Pom-Pom Girls.
Oui ! Riverdale est bourré de défauts ! Oui, certaines situations de la saison 2 sont proprement grotesques : un personnage guérit en 4 épisodes de brûlures au deuxième degré sans incidences sur le reste de la saison. Un autre se découvre des talents d’archer. Des frères, des soeurs cachés vont et viennent tout au long de la série.
Pour cela, la série a été étrillée….Et pourtant, quelle grande série n’a pas sa séquence WTF ? La fin de Breaking Bad et sa mitraillette montée sur une voiture télécommandée? La très populaire Casa de Papel où chaque épisode défie les lois de la crédulité. Lost, Prison Break, 24, Dexter, Homeland, The Fall, X-Files…On ne compte plus les errances scénaristiques, les personnages qui ne servent à rien ou des intrigues grotesques. Même Game of Thrones , Twin Peaks ou Le Prisonnier n’y échappent pas. Mon critère d’évaluation n’est désormais plus ce qu’une série foire mais ce qu’elle réussit à montrer ou à déclencher chez son public. Et là, force est de constater que Riverdale est étrangement fascinant.
Tout d’abord, depuis Mad Men où a t’on vu des personnages aussi bien habillés, où les costumes portés sont la véritable extension de ce qu’ils portent en eux ? Oui, les personnages sont tous très beaux, très bien coiffés mais avec l’élégance en plus. Les acteurs ont une classe folle tout en étant tous excellents dans leur domaine. Le plateau propose une alchimie miraculeuse entre les années 50 et les teenages affublés de portables. Un épisode est construit autour de La Fureur de Vivre, un autre est un hommage enjoué à Carrie. Jughead cite Truman Capote et dort dans un Drive-In voué à la destruction. Un épisode en huis-clos dans un chalet explore habilement le triangle des émotions primaires. La saison 1 se termine dans une ambiance à la Fargo quand la fin de saison 2 oscille entre La poursuite impitoyable et West Side Story. Euh…il y a pire comme référence non ?
Riverdale propose également des seconds rôles inattendus à des ados cultes des 90’s qui jouent ici les parents de nos héros. Et là, c’est tout simplement époustouflant ! Chacun d’entre eux ressemble à leurs progénitures. Dans Riverdale, les parents sont une version fatiguée, cynique ou désenchantée de ce qu’ils furent au même âge. La force de Riverdale est d’opposer intelligemment les parents à leurs enfants dans des enjeux de pouvoirs : Archie pour sauver son père de la faillite finit par s’en éloigner, Veronica devient aussi cupide que son daron, Betty si pure et parfaite s’acoquine avec la délinquance avant de finir criminelle et Jughead se retrouve malgré lui à la tête d’un gang qui va semer le chaos en ville. Les magouilles des aînés de Riverdale précipitent leurs enfants vers leurs chutes.
Il y a là une véritable tragédie où les enfants s’opposent à des parents tyranniques, manipulateurs et dissimulateurs (deux personnages finissent dans un couvent !). On pense parfois plus aux Corleonne qu’aux Walsh de Beverly Hills. Et c’est là que l’on retrouve un ancien de la série Kitch des 90’s : Luke Perry, le James Dean de la série d’origine, magnifique ici en père dépassé aussi humble que borné. A ses côtés, l’ex égérie de Spike Lee, Robin Givens, détestable en maire marron (sic). L’ancienne serveuse de Twin Peaks , Mädchen Amick joue une mère rigide, aussi cassée qu’étouffante nommée Alice Copper ! Molly Ringwald, la star de Breakfast Club fait des apparitions remarquées. Et le jeune psychopathe de Scream 1 prête son regard vide et inquiétant au père de Jugghead.
Si je voulais faire dans la provocation gratuite (non, non, ce n’est ABSOLUMENT pas mon genre), je dirais que toutes ces stars ont quelque chose à jouer, à incarner face à une nouvelle génération d’acteurs, ce qui n’est pas le cas dans les nouveaux Star Wars par exemple ! Ces anciennes vedettes tombées dans l’oubli ne se contentent pas de faire de la figuration et leurs scènes sont traitées d’égal à égal avec la jeune garde.
Ces personnages connaissent une véritable descente aux enfers et ont chacun une trajectoire cohérente : Archie , l’américain parfait doit choisir entre la sécurité glaciale ou la liberté imparfaite, Véronica entre soumission ou révolte contre sa prison dorée, Betty lutte contre ses pulsions sadomasochistes et Jugghead est partagé entre la fascination et le dégoût de la marginalité de son père.
Inceste, coming out, prostitution sur internet, meurtres, complots politiques, sexe (qu’on aurait aimé plus osé au vu de la plastique de ses acteurs), Aguirre Sacasa connait toutes les ficelles du soap mais ne s’y emmêle jamais en proposant un divertissement assez sombre et intense malgré le retour inévitable (mais bien amené) au statu quo en fin de saison2.
La saison 3 de Riverdale sera déterminante. Saura t’elle poursuivre avec talent l’étude de caractères si attachants et bien écrits. Ou sombrera t’elle dans les situations absurdes d’une série qui pourrait déjà avoir tout dit ?
Dans tous les cas de figure Aguirre Sacasa a bâti un show aussi atypique que charmant. Riverdale permet de superposer les idéaux d’une jeunesse en construction et les compromis confortables de l’âge adulte. Rythmé, facile à suivre (quel bonheur de ne pas avoir à faire de fiches pendant le show), pleine de bons et -beaucoup- de mauvais sentiments, c’est une excellente surprise qui rappelle parfois l’univers de Love and Rockets des frères Hernandez. Il y a pire comme référence (bis).
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Riverdale une série pour ados boutonneux ou un show tellement plus subtil qu’il en a l’air ? Chez Bruce Lit, on prend position. Et vous ?
La BO du jour : Un autre Bruce qui aime les rivières…
Je n’ai regardé que jusqu’à la fin de la saison un mais tu me donne envie de commancer là saison deux car la fin de la un ma un peu déçu mais qui ne laisse pas de deuxième a une série après tout. De plus je te trouve particulièrement en forme sur cette article même si je ne suis pas ton raisonnement sur certain aspects de la série je ne la trouve pas si « dark » que ça au vu que finalement de ce que j’ai vu comme dans toute série ado tout est bien qui fini bien mais super article j’ai beaucoup aimé !
Hello Mael
Je ne suis plus bcp de séries ado donc mes critères sont sûrement faussés.
La saison 2 est particulièrement sombre et à plusieurs reprises je me suis demandé comment le show allait récupérer ses héros qui sombrent dans le mensonge, la manipulation la délinquance voire la criminalité. Les événements les poussent à ne pas agir autrement.
Si tu connais un peu le Spider-Man pendant la Civil War ( en comics, tu demanderas à papa), Peter Parker fait la liste de tous les crimes fédéraux qu’il commet pour sauver sa tante. Il est aux abois, seul et sa responsabilité envers May le pousse sur un chemin dont il ne s’absoudra que par « magie ».
Ici, c’est la même chose sauf que il n’y a pas de Méphisto pour effacer l’ardoise qui commence à être très lourde pour Archie, Betty et Veronica. Jugghead est le seul qui s’en sort plutôt pas trop mal.
J’attends ton retour.
Je confirme les propos (mal saisis sur smartphone) de Maël : je te trouve particulièrement en forme et très drôle Bruce ! C’est un plaisir de te lire, ça se dévore tout seul. J’ai beaucoup aimé l’iconographie.
Ne connaissant pas toutes les références que tu cites, je te crois sur parole même si parfois j’ai l’impression que tu vas un peu loin. Cela dit, je n’ai pas regardé cette série. Alors que Zoé a tout regardé. Elle a même une veste des serpents maintenant…
Je rejoins un peu Matt sur les scènes de sexe : si cela n’a pas de valeur émotionnelle dans l’histoire, je les trouve gratuites, ce qui arrivait beaucoup dans Game of Thrones dans les premières saisons. Encore une série qui a des costumes soignés et impressionnant d’ailleurs.
Je ne pense cependant pas regarder Riverdale dans l’immédiat : j’ai une liste très longue avant. En ce moment je me fais The Americans, qui n’a pas de scène de sexe gratuites, c’est plutôt prenant. Autres séries un peu ados que j’ai beaucoup aimé et regardées en VO : Dark (série allemande) et The Rain (série finlandaise). Très chouettes, surtout Dark.
De plus, je n’ai jamais lu Archie. Mais qui donc scénarisait et dessinait cette série dans les années 60 ?
La BO : magnifique.
Mais qui donc scénarisait et dessinait cette série dans les années 60 ?
(silence)…..Présence ?
Les scènes de sexe : un peu comme pour les comics, les personnages subissent toutes les avanies possibles mais Riverdale fait montre d’un puritanisme surprenant qui empêche l’histoire de décoller sur certains points. La mère de Cherryl et le frère de Betty se prostituent mais ce n’est jamais clairement montré ou expliqué. True Blood ou GOT, ça nique tout le temps et dans tous les sens. Mais lorsque à la fin de l’épisode 1 de GOt on découvre Jaimie en train de sauter sa soeur, la surprise est totale, il n’y a guère besoin d’explication et le drame est installé. Pas ici. Et c’est ce qui empêche à mon sens certaines intrigues de décoller. Tu ne peux pas situer une intrigue sur un terrain sexuel sans oser t’y risquer par la suite.
Je suis content sinon que vous me trouviez en forme 🙂
« Mais lorsque à la fin de l’épisode 1 de GOt on découvre Jaimie en train de sauter sa soeur, la surprise est totale, il n’y a guère besoin d’explication et le drame est installé »
Oui mais là justement c’est une scène qui sert l’intrigue. Et il n’est pas nécessaire non plus qu’elle soit hyper explicite (dans le sens « réclamer de la nudité pour voir l’actrice à poil »^^)
C’est clairement pas le cas de toutes les scènes de sexe…
Après je veux pas faire mon gros prude, je dis pas non plus que je suis outré et terriblement choqué, mais en tous cas ça ne m’intéresse pas d’en voir plus. Ce sont de vrais acteurs et actrices et c’est surement pas aussi simple de tourner des scènes de nu que d’en dessiner.
Je ne sais pas qui était scénariste des comics Archie dans les années 1960.
Mouais…
ça peut être sympa, mais bon…c’est une série TV chronophage, elle n’est pas encore achevée, les histoires d’ados friqués qui font des conneries c’est pas ma came, etc.
Je passe donc sans regret.
« sexe (qu’on aurait aimé plus osé au vu de la plastique de ses acteurs) »
Nan mais t’as pas honte ?^^ C’est pas des acteurs pornos !
Hello Matt,
Je suis faible. Une scène de sexe torride où l’on verrait Betty transpirer ne me déplairait pas.
Sur les 4 personnages principaux, une est effectivement pétée de thunes.
Betty est de la Middle Class.
Archie aussi mais très vite le salaire de son père ne suffit plus à les faire vivre (c’est un père qui s’occupe seul de son ado).
Jugghead vit pauvrement et dort dans des squats.
La saison 2 met en scène une guerre entre le territoire des propriétaires et les classes expropriées. Sans manichéisme.
Après, effectivement, c’est chronophage.
je taquine^^
Mais c’est vrai que souvent, je m’en fous des scènes de sexe dans les films ou séries. Je trouve souvent que ce n’est pas nécessaire ou gratuit. Je ne dirais pas que ça me « choque » mais bon…vu qu’on n’est pas dans une BD et que ce sont de vrais gens qui se foutent à poil, ça me viendrait pas à l’esprit de réclamer du nu^^ Je sais que certains acteurs ne sont pas à l’aise avec ça. Je crois qu’Emilia Clarke (qui joue Daenerys dans Game of Thrones) en avait marre d’être foutue à poil et avait réclamé moins de scènes de nu.
Et je peux comprendre ça. Même si y’a surement des gros beaufs de spectateurs qui ont du réagir en se disant « rohlàlà la prude, elle fait sa vierge effarouchée »…
Je n’ai pas cru un instant à cette série adaptée d’un bd historiquement innocente et figée comme le sont les canards de Disney.
J’ai lu quelques recueils de Betty and Veronica les éternelles amoureuses d’Archie, très naïfs et enfantins.
je fais parfie de la team Veronica.
je ne crois pas que ça fait parti des parents pauvre de l’indé par contre parce que c’est quand même un univers aussi vieux que Marvel qui a continué à publier dans discontinuer depuis des décennies
plusieurs séries en sont tirés comme Sabrina l’apprenti sorcière ou Josie and the Pussycats (par Hanna Barbera je crois)
et même uns sorte de remake de scooby-doo dans les années 2000 qui est passé sur M6 Kid
Du coup cette série me fait penser à un autre truc sorti en Roman
Le Club de Michel Pagel qui s’ingénie à défoncer nos souvenirs d’enfance en rajoutant moult tourments sexuels à des personnages jusque là épargnés.
https://www.moutons-electriques.fr/club
Grâce à cette série, j’attends qu’enfin un éditeur français se décide à publier Afterlife with Archie et Sabrina version horreur Hammer… je crois que c’est dans les tuyaux ^^
comme pour Marvel, je me fous un peu des adaptations et je guette les bouquins enfin réédités profitant de cette occasion… niark niark
@Eddy : ma formule sur le parent pauvre de l’indé n’est pas la plus heureuse. Je voulais juste dire que cet éditeur a quand même plus galérer à s’imposer avec ses séries.
Aguirre Sacasa scénarise la nouvelle version de Sabrina version horreur et c’est très réussi. Malheureusement, je crois que la série est interrompue.
Sacasa est très très très lent…
mais putain c’est beau!
Alors indépendamment de la qualité de la série (dont je ne doute pas de ton bon goût, bien que ne l’ayant pas vu) je ne comprends cependant absolument pas le concept ! J’ai dû lire une bd ou deux d’Archie dans ma lointaine enfance, mais bon j’en garde le souvenir d’un truc assez enfantin et assez euh inoffensif. Alors à quoi rime cette adaptation qui semble au contraire assez noire et s’adressant plutôt à un public adulte ?
Bon en même temps ils n’ont pas gardé le nom mais la référence m’échappe un peu ^^
je suis vraiment pas du même avis Bruce.
Tous les défauts que tu cites m’ont vraiment complètement sorti de la série. En plus, j’ai trouvé les acteurs plus mauvais les uns que les autres.
Niveau comics et si je ne me plante pas, Archie a été largement devant Marvel et DC au niveau des ventes (autour de 1950), c’est pas une compagnie dans le dur… Quant aux scénaristes et dessinateurs, ils ne sont, jusqu’à il y a trois ou quatre ans, absolument pas mis en avant, comme ceux des comics Mickey ou Disney, on peut toutefois citer le célèbre Dan De Carlo.
Après, Afterlife with archie a plus deux ans de retard, le dernier numéro date de 2016.
Je sais que les comics archie vont être publiés en VF cet été, je crois que c’est Glénat, mais pas sûr…
@Doop : oui, c’est Glénat qui est sur le coup.
@Patrick : encore une fois je n’ai pas lu le matériel original. Mais je peux me hasarder autour du fait que les personnages n’étant pas si connus que ça du grand public, on peut leur faire vivre un peu n’importe quoi plus librement que les héros Marvel/DC.
Un point de discussion passionnant ça d’ailleurs…
Le perso d’iron Man faisait clairement parti des « petits » personnages Marvel avant le film avec Downey Jr.
les films semblent avoir cristallisé une nouvelle personnalité pour Tony atour duquel nombre de gens se retrouvent, MAIS… ce n’est plus du tout le même personnage (je ne crois pas avoir lu une seule blague de sa part pendant mon enfance)
il n’est pas célèbre et on a pu le « transformer » sans subir l’ire des gens…
Riverdale est clairement pas la même béchamel que son homologue comics, mais comme ils ne sont pas connu, on peut faire n’importe quoi? comme The Mask? ou d’autre…
c’est assez injuste qu’il y ait une rapport célébrité/fidelité aux choses à ce point voyant…
Bon, ça n’enlève pas les qualités de la série, si elle est bien foutue, mais moi, ça m’a empêché de m’y pencher…
Salut Doop!
Iron Man, celui dont je me rappelle est effectivement assez terne comme mec.
Je pense que Millar l’a habillé pour Ultimates.
Riverdale permet un coup de projecteur sensationnel pour la version comics. C’est bien quand ça se passe comme ça.
C’est ce que j’ai toujours pensé…
Quand on me dit que la série Netflix de daredevil divise le public, moi je me frotte les mains d’avoir enfin le run de Nocenti-Romita Jr à la rentrée… ^^
C’est vrai que si c’est le succès des adaptation qui permet d’avoir des comics inédits, c’est cool. Moi aussi je vais me prendre ce run.
L’ennui…c’est quand les adaptations puent la m… comme les 4 fantastiques, ben…on n’a pas plus de comics des FF ^^ (toujours pas ceux de Byrne par exemple)
C’est le titre américain de Sex Academy une comédie qui se foutait d’American Pie etc…
Yep.
Not another teen movie avait notamment le clip en vedette de Marilyn Manson et sa reprise de Tainted Love.
J’ai lu moi aussi quelques histoires publiées par Archie Comics, et j’ai même le recueil consacré à Sabrina the teenage witch qui m’attend dans ma pile de lecture. Wikipedia me précise dans l’oreillette que l’éditeur Archie Comics a commencé à publier en 1939.
Merci pour cet article au ton enjoué qui me permet de mieux comprendre de quoi relève cette série. Par rapport aux comics, on n’est plus dans une adaptation, mais dans une réinvention en profondeur. Vu de l’extérieur, ça me donne l’impression que Roberto Aguirre-Sacasa a vendu une marque comme une coquille vide, pour l’attrait d’une marque installée depuis des décennies, qu’il n’a gardé que la façade comme si elle était classée, et qu’il a tout refait à l’intérieur. Ceci renvoie à la question de l’adaptation, de la trahison, de l’emballage mensonger.
Sans vouloir t’offenser bruce je te trouve de mauvaise foi même irrationnel : tu défends Riverdale une série hypermarketée et tu défonces Preacher de AMC !!!
Ouais ben comme le dit Présence, la question de l’adaptation est à se poser. C’est comme la future série Watchmen…qui ne va pas reprendre les persos, ni l’époque, ni rien. Au pire il y aura des surhumains quoi. ç’aurait pu être Authority, Planetary pendant qu’on y est si au final on garde le titre et un vague concept avec aucun autre élément du comics.
Après ça ne veut pas dire que le résultat sera à chier, mais à ce compte là, je ne comprends pas trop non plus pourquoi ça se prétend une adaptation d’un comics. C’est surement des coups marketing pour attirer les gens, vu que les adaptations de comics sont populaires au cinoche.
Là Riverdale ne reprend pas le titre mais des persos…pour en faire complètement autre chose. C’est douteux aussi comme méthode, je peux comprendre que ça agace.
Apparemment Preacher se veut quand même une adaptation plus proche sur le fond (même persos, même histoire), donc à ce niveau là, c’est peut être foiré (selon Bruce. Moi pas vu ni lu)
Et puis il y a la subjectivité^^ Bruce est fan du comics Preacher. Et des X-men. Donc ça l’agace quand Cyclope collectionne des motos dans les films (alors que bon…c’est qu’un détail, ça change que dalle au perso, on s’en fout)
Là, d’après ce que j’ai compris, il s’en fout des persos de Archie et ses copines puisqu’il ne connait pas. Donc pas de pétage de plomb de puriste^^
Ce qui remet effectivement en question l’objectivité de tout chroniqueur qui serait fan d’un comics et qui aurait du mal à accepter une adaptation différente.
Et je dis pas ça pour critiquer, j’ai aussi parfois du mal avec certains choix d’adaptation.
@Lionel,
La mauvaise foi étant ma mutation secondaire, je l’assume entièrement.
Matt a bien résumé mes avants-propos….C’est cool, j’ai même plus besoin de répondre 🙂
Je dirais quand même ceci : la grande différence entre Preacher et Riverdale est que Preachet est :
-Une histoire complète
-Culte
-Avec des personnages emblématiques au caractère identifié qui évolue au fil de l’histoire
Il y a donc trahison totale de la série qui ne respecte ni l’histoire, encore moins les personnages et les nombreux sous-textes de Preacher. Dès lors la question mérite d’être posée : en tant qu’adaptation du comics, c’est juste nul. Pour ceux qui s’en ficheraient, il y a encore moins d’intérêt.
Riverdale reprend des personnages peu habités et peu usités. On peut donc les incarner avec ce que l’on veut sans hurler au sacrilège.
Ouais mais tiens…moi pour qui Preacher est un truc dont je ne connais rien, je ne pourrais pas apprécier la série TV ?^^
En gros est-ce nul tout court ou juste nul par rapport au comics ?
Pour prendre un autre exemple, pour moi le film From Hell tient très bien la route. Mais si on le compare au comics, c’est différent. ça peut décevoir en tant qu’adaptation mais pour ceux qui ne connaissent pas le comics, ça passe bien comme film d’enquête sur Jack l’éventreur.
Mais prenons par exemple Batman et Robin le film…béh…on s’en fout que ce soit fidèle ou pas en fait, c’est juste ridicule en tant que film^^
Ou se situe la série TV Preacher ?
De mémoire je disais que la série était à Preacher ce que le film de Connery est pour la League de Moore : un hors sujet calamiteux et opportuniste. J’ai entendu du bien de la deuxième saison, mais il hors de question que je m’y risque.
C’est Stephen Norrington le réal de ce film naze^^
Le pauvre Sean Connery a décidé de mettre fin à sa carrière d’acteur après ce film. ça a du lui faire mal…
Et dire qu’il a refusé le rôle de Gandalf pour faire ça…
Ce film aura au moins servi à ça! 🙂
Euh…servi à quoi au juste ?
à mettre Sean Connery en retraite, pardi!
et à éviter qu’il soit Gandalf!
Ian Mac kellen est l’un des nom de dieu j’en suis sûr!
C’est pas très sympa quand même. Pourquoi tu voulais qu’il soit à la retraite ?
Après oui Ian Mac kellen est très bien en Gandalf, hein.
Zardoz, mis à part, je crois que je ne l’ai jamais aimé nulle part.
Ah ben merde… Ce matin, immédiatement après la lecture de l’article, j’avais envie d’essayer la série. Et puis, avec les commentaires et autres sons de cloche, je ne sais plus trop quoi penser. Argh, je deviens une girouette !
En fait, le frein majeur c’est que « la série d’ados », ben je ne m’y retrouve plus trop car je n’appartiens pas forcément au coeur de cible… Mais le casting semble agréable à regarder.
La dernière image entre anciennes stars et rejetons à l’écran est frappante de ressemblance, surtout pour la fille.
Un autre frein, c’est la longueur…
Allez, je pense quand même tenter un ou deux épisodes en les regardant sur mon téléphone pendant mes trajets (imaginez tout ce temps de cerveau disponible sacrifié qui ne pourra être consacré à Figure Replay !)
Je suis très lent pour produire des articles (j’en ai commencé un la semaine passée… j’ai fait 3% de ce que j’ai en tête), mais je pense sincèrement que c’est également en regardant autre chose, en ne se concentrant pas sur ce que l’on doit faire mais en laissant vagabonder son esprit, que les bonnes idées arrivent. Que des connexions jusque là insoupçonnées apparaissent comme par magie. Et ce ne doit pas être loin du credo de Moore et Morrison j’ai l’impression (en toute modestie bien sûr, je n’aurai jamais le millionième de leur talent).
Complètement d’accord.
Le vagabondage intellectuel permet des articles plus riches en ce qui me concerne.
Article drôle clair et concis mais par contre les liens sont des -404. C’est frustrant !
Salut Lionel.
POur comprendre le comment du pourquoi je t’invite à lire cet article. Je n’ai plus envie de parler de cette histoire qui nous a pourri la vie et qui va retarder notre saison 6.
Du coup j’ai retiré TOUS les articles cinés pour les protéger progressivement. Ils réapparaissent progressivement depuis une semaine. Patience, c’est beaucoup de travail.