Ikigami vol 3 à 8 par Motoro Mase
VO: Shōgakukan
VF: Kazé
Cet article portera sur les volumes 3 à 6 de la série Ikigami écrite et dessinée par Motoro Mase. Celle-ci est complète en 9 volumes. Kazé a réédité ces épisodes dans le volume 2 d’une édition bien fade, au même format et sans aucun bonus. De quoi, leur envoyer un Ikigami pour le coup….
Les précédents volumes sont ici. La rubrique portant sur la fin de la série est là. Et le film est aussi hautement recommandable.
A quoi évalue t’on une bonne série ? Quand le volume actuel pulvérise les histoires précédentes pourtant d’une qualité irréprochable !
Chaque Ikigami est composé de deux histoires dans ce Japon imaginaire qui distribue à un individu sur 1000 un préavis de mort l’avertissant de sa fin dans les prochaines 24 heures. Chacun de ces personnages effectue pour le plus grand plaisir coupable du lecteur sa dernière action avant de décéder irrémédiablement d’un infarctus. Tour d’horizon des nouvelles les plus marquantes de ce Thriller dont je ne me remets pas.
La dernière leçon
Un jeune professeur idéaliste laisse un beau bazar dans sa classe. Il se montre bienveillant envers la terreur du collège en qui il perçoit un potentiel. A contrario des autres profs, le jeune homme pense que les professeurs doivent témoigner envers leurs élèves patience et empathie. Qu’il est du devoir d’un adulte de superviser un enfant sans à priori sur ses actes.
Cette gentillesse va être mise à mal lorsque le voyou en question l’accuse de pédophilie. Le prof voit son honneur et ses convictions bafoués. Et survient l’agent Fujimoto lui remettant son préavis de mort. En moins de 24 heures, notre prof à l’humanisme chevillé au corps, ne pense plus qu’à laver son honneur dans …le sang ! Quelle sera sa réaction face au jeune voyou qui a gâché sa vie ?
Mase fait encore preuve d’un talent proche de celui de Jason Aaron pour Scalped. Le héros de l’histoire n’apparaît qu’en filigrane pour poser des questions de société par le biais des victimes de l’Ikigami.
Ici, la beauté de l’idéalisme d’un professeur passionné est mise à mal par la méchanceté d’un élève à la fragilité traumatisante. Lorsque celui-ci hurle à sa victime sur le point de mourir : Tu devrais me détester pour avoir fabriqué de fausses preuves ! Tout est de ma faute et tu le sais ! Ma mère , l’école n’ont rien à voir là dedans! Pourquoi personne ne m’engueule ! Que dois je faire pour exister ?, Mase fait preuve de génie sur le désœuvrement de jeunes qui passent à l’acte. Victime et bourreau unis dans une dernière danse, celle des remords puis de la mort…
J’en avais les larmes aux yeux tellement le récit est puissant, poignant, maîtrisé. Les interrogations autour de l’école, de l’investissement des professeurs, de l’usure du quotidien, d’un ado que tout le monde oublie et de la mort qui rode. Splendide !
Un endroit tranquille
Un jeune mère de famille reçoit l’Ikigami. Son couple prend l’eau avec son mari qui cumule les dettes. Avant de mourir, la jeune femme est terrorisée : que va devenir sa petite fille avec un père toujours absent et irresponsable ? Elle disparaît alors avec la gamine. Son mari est paniqué : sa femme aurait elle décidé de se suicider avec leur enfant plutôt que de lui pardonner ?
Plus lente à démarrer, voilà encore une histoire où chaque page se tourne frénétiquement ! On vit, on meurt , on pleure en totale empathie avec les personnages. Chacun a ses raisons de faire les bons et les mauvais choix qui ont des conséquences insoupçonnées sur la vie de l’autre. Mase, interroge l’investissement d’un couple après la naissance d’un enfant, la passion qui se transforme en vie de couple dans ce qu’elle a de moins attrayant : les problèmes d’argent, les non dits, les frustration …et l’amour loin derrière.
Parallèlement, l’agent Fujimoto continue sa révolte intérieurs après avoir donné un avis de mort à une femme en face de son enfant. Celui-ci se questionne autour de cette loi cruelle qui vient faucher des vies de famille. Le manga montre qu’avant de recevoir le préavis de décès, personne ne songe à l’Ikigami. La mort, c’est pour les autres et cette loi cruelle n’empêche rien, ne permet rien. Elle va même à l’encontre de la fameuse citation de Jules Renard : La mort des autres nous aide à vivre. Elle ne fait que tuer des personnages tous plus formidables les uns que les autres.
Toujours en italique, Mase peint un Japon d’une cruauté sophistiquée et invisible qui prévoit tous les cas de figures des victimes de l’Ikigami. Ici, la surveillance des frontières pour que la victime ne s’échappe pas. Ce Japon est abominable en ce que les victimes n’ont personne envers qui se révolter. L’Ikigami est ancré dans les moeurs, Fujimoto donne des avis de morts de manière courtoise comme on distribuerait n’importe quelle lettre recommandée.
Révélations
L’agent Fujimoto est ici confronté à un dilemme cornélien : doit il dénoncer la femme qu’il aime pour vivre ? A mesure que la série approche de sa fin, Mase soumet Fujimoto à une impossible révolte : son métier consiste à distribuer au nom de l’état japonais des avis de décès à des citoyens innocents. Ne pas le faire l’obligerait à « disparaître » de la circulation. D’autant plus que des agents doubles sont partout.
L’habilité de Mase est de décrire un pouvoir établi depuis une cinquantaine d’année qui a eu le temps de penser à toutes les opportunités de se débarrasser des éléments dégénérés. A aucun moment, depuis le début de la série , les rares tentatives de dénonciation de ces meurtres d’Etat n’ont eu le dessus, tant la machine est parfaitement rodée.
Parallèlement, au fur et à mesure que la série avance vers son épilogue , les victimes se révoltent de plus en plus, leur mort devient plus voyante. C’est ainsi que pour la première fois de la série, Fujimoto subit la colère d’un « Ikigamiste » : celui ci le prend en otage devant des caméras de télévision pour exhorter le peuple à se révolter.
Encore une fois Mase fait montre de maestria en interrogeant le rôle d’un média populaire dans le début d’une révolte. Il écrit une fable paranoïaque où la confiance n’est jamais acquise, où règne la barbarie derrière les apparats raffinés de la société japonais et où l’individu devient un étranger à lui même, à ses amis, sa famille au nom de la prospérité nationale . Jamais, la série n’avait été si loin dans le concept liant victimes et bourreau, et cela sans aucune effusion de sang, tout étant toujours sous contrôle.
Les épilogues de Ikigami sont toujours travaillés : Ici Fujimoto a une conversation surprenante avec le père du preneur d’otage et l’identité de la personne qui lui sauve la mise est un véritable choc ! Il est impératif de lire la série dans sa chronologie pour en apprécier la saveur. Les amateurs du dessinateur Carlos Pacheco trouveront chez Mase un coup de crayon similaire .
Crime et Châtiment
L’étau se resserre autour de notre fonctionnaire : son manque d’enthousiasme à délivrer la mort a abouti à une surveillance accrue de ses activités : ses rapports sont lus à la loupe, ses paroles analysées par des experts, ses déplacements observés jour et nuit. La menace qui pèse sur lui va redonner à Fujimoto du coeur à l’ouvrage et va le pousser à devenir de plus en plus insensible à la mort qu’il distribue.
Un chauffard sort de prison pour avoir accidentellement tué un jeune homme. Loin d’un psychopathe irresponsable, Masano regrette son acte et souhaite mourir pour expier son crime. Il est le premier personnage de la série à accueillir l’Ikigami avec soulagement !
Retardé mental, Masano a mené une vie misérable passée au ban de la société. Mais ces dernières heures vont être gâchées par la fiancée du défunt qui ne lui pardonne pas son crime et souhaite l’assassiner. Comme précédemment dans la série, victime et bourreau dansent une dernière fois ensemble sans manichéisme. D’un côté un être qui sait qu’aucune rédemption n’est possible pour son crime, de l’autre une jeune fille désespérée qui supplie sa victime de ne pas mourir pour ne pas avoir à affronter une vie de solitude totale !
Bruce Lit est un site indépendant et compte bien le rester. Mais Ikigami est peut être l’une des rares séries où je le déplore, car si j’en avais les moyens, chaque lecteur de ce blog en recevrait un exemplaire. En accusé réception ! Indispensable ! Il vous faut un avis ?
Toujours pas lu cette série en entier. Faudrait peut-être que j’investisse dans la réédition. Des volumes reprenant 3 tomes, ça fait pas trop épais ? Ca reste manipulable et lisible comme bouquin ?
J’ai failli te signaler une erreur sur « à priori » versus « a priori » mais il semble que les 2 se rencontrent et que ce serait même l’orthographe avec un « à » qui soit la plus « juste » (ne s’agissant pas d’une véritable expression latine mais d’une déformation issue du latin scholastique médiéval).
Have a nice day. Profitez de la vie.
« Oppression » 2/4
Le gouvernement japonais de la série « Ikigami » ne s’emmerde pas à débattre s’il faut déchoir ou non ses jeunes de leur nationalité ! Hop ! Arrivés à leur majorité, il en tue 1 sur 1000 pour enseigner à ces morveux le respect de la nation ! Et un fonctionnaire dépressif, leur livre l’avis de décès 24 heures avant la fin! Tout un programme (électoral ?) à retrouver chez Bruce Lit !
La BO du jour : A mort la jeunesse !!!! https://www.youtube.com/watch?v=cFhc6n9tXTw
Décidément, je devrai tenter cette série ! Je pensais qu’il s’agissait d’une réédition de l’article précédent, mais non, cela va encore plus loin. Cependant je ne suis pas certain d’accrocher au dessin, pourtant assez classique pour du manga.
Je te rejoins en tous points sur cette série, ça a été une très grosse claque. L’histoire de la jeune mère de famille est celle qui m’a le plus marqué, je crois que c’est là que l’absurdité et la cruauté de la loi « de prospérité nationale » m’ont le plus sauté aux yeux.
Maintenant, j’ai hâte de mettre la main sur Demokratia, je pense que ça va pas mal me déranger aussi.
@Bruce – Tu vas finir par me convaincre. Je l’ajoute pour mes lectures 2016, au moins pour 1 ou 2 tomes.
Ça ne doit pas être facile de peindre en italique… 🙂
Ah lala… Dommage que je n’aime pas lire à l’envers…
Les dessins sont vraiment chouettes en plus !
Bon, il faut que je regarde le film. Je n’ai aucune excuse à ce niveau là d’ailleurs, si ce n’est que les pleurs de ma fille (en ce moment c’est jour et nuit…) ne me laissent pas beaucoup de latitude…
Je regarde souvent les étals de mangas, et les exemples de lecture dans le sens occidental sont vraiment très rares ! Même le dernier Tanigushi est dans le sens oriental.
Ton texte me confirme que, oui, je dois vraiment lire les deux premiers volumes achetés après ton premier article :))
Le teaser de Présence
« Oppression » 2/4
En tant que fonctionnaire, votre travail est de délivrer l’Ikigami, l’avis de mort dans les 24 heures, à un individu. Sur la liste : une jeune professeur idéaliste, une mère de famille, un chauffard, un attardé mental. La vie n’a jamais été aussi précieuse.
@Cathy : bonne année à toi copine. Merci du fond du coeur. Ikigami fait partie comme Sandman ou 6 Feet Under des médiums populaires qui ont bouleversé ma vie. Pour de vrai. Et sans la médiathèque où tu officies, je ne me serais jamais lancé ! Donc révérence, gratitude et joie. Pour l’instant je trouve Demokratia à la hauteur d’Ikigami.
Mes chocs mangas voire mes chocs tout court, c’est encore en médiathèque que je les ai trouvés : Happy !, Innocent bientôt, très bientôt même chez Bruce Lit !
@Patrick : tiens ! une chanson de Goldman pour toi : Je commence demain…..Il est donc une chanson de JJG qui te correspond….
@Tornado : défi ! C’est toi qui rebootera l’article Ikigami le film; le mien étant trop court. Pour ma part, c’est sûrement la dernière fois que je reviens dessus. J’ai dis tout ce que j’avais à dire sur la série.
@Présence : je n’ai pas compris ta remarque sur la peinture….
C’était une taquinerie facile de ma part, par rapport à ta phrase qui commence par « Toujours en italique ».
L’enthousiasme qui est le tien à promouvoir cette série qui offe une solution immmorale et pragmatique à la surpopulation, et l’accent que tu mets sur l’émotion qui saisit le lecteur quand il rencontre ces sacrifiés d’avance, sont commmunicatifs.
Après lecture de tous les articles relatifs à l’Ikigami, il m’est revenu en mémoire un film dont le postulat est trës différent mais dont l’issue fatale au personnage principal et les interrogations liés au fait que nous mourrons tous (et que la question du quand et du comment, et celle du pourquoi sont universelles) sont des ricochets émouvants. Et puis Romy…
http://www.imdb.com/title/tt0081182/
@Lone : il ne s’agit pas tant de trouver une solution à la surpopulation dans Ikigami que d’apprendre à la contrôler et l’éduquer à la dure. Comme toujours, tes liens sont très utiles, je ne crois pas connaître ce film et vais vite tenter d’y remédier !
Ah oui, Mort en direct… Jamais vu ce film en entier, mais plutôt marquant.
Je confirme très bonne série. Lue en une traite sur les conseils d’un certain Bruce Lit…. Néanmoins elle n’a pas changé ma vie; )
Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, le facteur va t’apporter ton Ikigami. Tu vas voir la tronche que tu vas faire !
Alors petit avis sur les 4 premiers tomes :
je ne vais pas en faire un pavé, n’étant pas aussi à l’aise que vous pour critiquer. Mais c’est vraiment bon pour le moment. Des histoires prenantes, qui nous font réfléchir et surtout dénuées de manichéisme simpliste.
Pour l’instant une petite chose me gêne par contre : cela manque un peu d’un fil conducteur. Le personnage principal qu’on voit en filigrane est un bon moyen pour nous présenter diverses histoires, mais au bout d’un moment on aimerait qu’il existe un peu plus. Au stade où j’en suis, il s’intéresse à une femme donc peut être que ça ira plus loin. Mais pour l’instant, à 4 tomes sur 10, il manque quelque chose qui nous pousserait à nous jeter sur les tomes suivants. Justement parce qu’ils semblent tous indépendants pour l’instant.
Dois-je poursuivre, est-ce que mes attentes vont être satisfaites par la suite, mon cher Bruce ? Je précise que je n’ai pas lu l’article en entier puisqu’il va jusqu’au tome 6 et que je me suis arrêté au 4, par peur du gros spoil. Donc ma réponse est peut être dans l’article mais je crains d’en lire trop.
Hello Mattie Boy :
Une réponse de Normand : oui et non….
Oui, l’agent Fujimoto apparaît plus dans les derniers volumes puisque, comme tu t’en doutes, et ce n’est pas un spoil, son questionnement sur l’Ikigami va le pousser à -BEEP- et du coup il va -BEEP sauf à la fin où -BEEP.
Concernant sa relation avec la fille, elle prend un véritable twist et relance la série là où l’on s’y attend pas.
Cependant je te préviens, Fujimoto jusqu’à la fin est moins développé, car le véritable personnage reste l’Ikigami et ses victimes. Par contre la fin est superbe et tu aurais tort de faire l’impasse dessus.
D’accord, merci. Je vais avancer doucement tome par tome alors. Sans tout acheter en lot comme un fou. On ne sait jamais.
Au passage, a-t-on un exemple de loi complètement absurde dans la vraie vie telle que cet Ikigami, dans un quelconque état totalitaire passé ou présent ? Pas la même chose bien sûr, mais quelque chose qui donnerait du poids à cette possibilité qu’un pays soit capable d’accepter une connerie pareille.
Parce que ça semble tout de même difficile à avaler qu’un pays puisse avoir une loi pareille et croire à ce point à son efficacité. ça n’enlève rien à la qualité des histoires et des interactions sociales des personnages face à la mort. Mais qui a pu imposer ça à ce pays et comment les dirigeants ont-ils pu croire que c’était une bonne idée ? Peut être a-t-on une réponse plus tard ?
Enfin…c’est vrai qu’il y a des aberrations dans le monde…
Bien sûr il y a des horreurs comme le massacre des juifs, mais ce n’était pas une loi. D’ailleurs j’ai vu un film intéressant « le labyrinthe du silence » qui montre l’Allemagne après la guerre et l’ignorance de ce massacre par la quasi totalité du pays…à part des planqués bien placés.
Bien sûr il y a des horreurs comme le massacre des juifs, mais ce n’était pas une loi.
Détrompe toi Mattie Boy, la Shoah a été organisée de manière ultra légale. Tu trouveras si ça t’interesse tous les détails dans Bourreaux, Victimes, Complices de l’historien Raoul Hillberg qui montrent que Hitler et Himmler ont souhaité rendre légal l’extermination des jUifs d’Europe. Rien ne devait être passionnel. Par exemple l’état civil devait réfléchir à déterminer qu’est ce qu’un juif, que faire des métis, des épouses allemandes etc. Le ministère des trnasport chercher les moyens économiques de déporter un maximum de juifs. En outre chaque ministère avait délégation pour pondre sa loi anti-sémite. Jusqu’au dernier jour de la guerre, le massacre était prioritaire à tout le reste. Pour résumer Hillberg résume l’Holocauste et ses lois à : « tu n’as pas le droit de travailler ici (les lois raciales), Tu n’as pas le droit de vivre parmi nous ( le Ghetto de Varsovie) et enfin et tu n’as pas le dorit de vivre du tout (les camps, les commandos et les marches de la mort). Si tu me branches là dessus, je suis intarissable…..
Comme loi dégueulasse, je pense immédiatement à l’Irak ou la Chine ( je sais plus) qui après une exécution fait facturer la balle à la famille….
En remasterisant celui-ci, je suis tombé sur tes commentaires Matt. Tu as fini la série ?
Tiens à propos de mort annoncée, quelqu’un connait l’anime Death parade ?
C’est court, 13 épisodes.
Les morts arrivent dans un bar qui est une sorte de purgatoire entre ciel et enfer, et les arbitres qui tiennent le bar (dont le personnage principel, Decim) doivent « juger » les gens, les pousser à révéler leur part d’ombre pour les étudier.
ça a l’air intéressant.
https://www.youtube.com/watch?v=ZaIatel6BHI
Et ben : thématique, dessins, animation, ambiance, commentaires, musique, tout ceci m’a l’air fort intéressant mais aussi absent de la grille Netflix. Comme je n’ai pas la télé et n’achète pas de DVD, c’est mal barré. Dommage.
Et voilà, gnagnagna Netflix, Netflix, gnagnagna…
Font plus d’efforts pour voir des trucs les gens, ils matent ce qui passe sur ce foutu machin..
Y’aurait que de la merde dessus, ils boufferaient de la merde.
Ce serait un bon moyen de conditionnement ça, si j’étais adepte de théorie du complot à la 1984^^
Ahem…^^
On peut aussi « trouver » la série en ligne…
Des liens je pourrais te filer. Mais si peu de motivation pour voir un truc qui ne passe pas sur Netflix…c’est triste.
Apparemment il est passé sur Netflix il fut un temps.
Du coup ça cimente encore ce que je pense de ce truc : ils retirent des films, séries…qui se retrouveront perdues à jamais. On paie pour du vent qui passe.
Bref^^
Meuh non, Schtroumpf grognon en ce qui me concerne c’est juste des pbes de configuration :
-1- Mon épouse qui ne veut plus voir mes geekeries
-2- Plus de télé
3- Un vrai manque de temps : Si un truc est sur Netflix, je peux le télécharger à la maison et le voir dans le train. Le midi je n’ai ni le temps ni les moyens de ma connexion au bureau. Si c’était le cas, je ramènerais mes DVD de CowBoy Bebop. Donc il me reste le soir que je consacre au blog. C’est tout connement ça et qui renvoie à mon bilan de fin d’année : tant de choses à voir et si peu de temps.
Tiens, à propos https://www.arte.tv/fr/videos/095634-000-A/junji-ito-maitre-du-manga-d-horreur-tracks-arte/?fbclid=IwAR000R2mJPgtnHuab7eH8PSbiNkZf0I1xl-HGxR0WmXDbbkI3BpkIxGQ3U8
Ha ha trop bien !
C’est sympa ces anecdotes sur l’enfance qui donne des idées flippantes.
Il m’a l’air bien gentil ce monsieur Ito^^ Même s’il sort plein de trucs tarés de sa tête et qu’il veut une poupée vivante^^
Vu Death Parade sur Netflix justement…
gna gna gna
C’est très bien, dark et retrors comme il faut… un brin mélo mais très sympa…
13 épisodes, concentré. un peu comme un autre animé plus « horreur pure » ANOTHER qui est pour moi un petit bijou…
Je m’en fous que tu regardes Netflix, Eddy^^
C’est un moyen comme un autre de voir des trucs.
Je regrette juste que les gens ne jurent que par ça. ça limite leurs choix.
Oui ok il reste du choix sur Netflix. Mais c’est pas une sélection que TU choisis. Refuser de voir des œuvres non pas en fonction de leurs qualités ou défauts mais juste parce que c’est pas dispo sur Netflix, pour moi ça ressemble à un énorme filtrage arbitraire de la culture.
Oui c’est pratique Netflix. Mais on ne vous a jamais dit que la côté obscur était plus facile, plus séduisant ?^^
la petite bête, tu cherches… ^^
C’est un catalogue, dans le fond je suis d’accord avec toi mais c’est un accès parmi tant d’autres sans se ruiner trop…
Je ne rentrerai pas dans le débat « Netflix ». Je suis passée du côté obscur de la Force il y a bien longtemps déjà…
Mais vos anime me tentent bien, là… Mais je ne veux pas me lancer si au final c’est pour me taper des gros coups de flippe… Vous croyez que ça peut me convenir ?
C’est à Eddy qu’il faut demander. J’ai pas encore vu moi.
Et il n’est plus sur Netflix. Demande les liens à Bruce, je les lui ai filés.
Et si tu acceptes de regarder un truc qui n’est PAS diffusé sur Netflix, tu n’es pas complètement du côté obscur^^ Il y a de l’espoir.
Ha ha ha ! Mais Matt, je n’ai pas Netflix 😉
Je suis de l’autre côté, encore plus obscur (je croyais que tu parlais de ce côté-là quand tu parlais du côté obscur, au départ…)
Ok, je vais attendre les avis d’Eddy. Pour les liens, j’ai déjà mes sources 😉
mon avis sur quoi?
tu parles de vrais coups de flingues?
Death parade: dans une sorte de casino un groupes de shinigamis un petit peu barrés, accueillent à chaque épisodes des personnages comme « client » qui sont en fait des personnes qui ignorent être morts. l’enjeu sera de savoir si ils doivent se diriger plutôt vers l’Enfer ou le Paradis. Chaque épisode sera l’occasion d’une histoire tordue aux ramifications morales prenantes et aux résolutions originales. concept très sympa, mais parfois un peu trop « manga ». Je m’explique, certains personnages comme un gamin facétieux qui fait des blagues ne donne pas trop l’impression d’avoir sa place d’ans l’animé, surtout que c’est le genre de figure qu’on voit partout maintenant.
ANOTHER: Dans une école de village isolé, alors que le héros revient de Tokyo a l’issue d’une maladie de coeur, est réinscrit en cours d’année. il découvre donc une classe étrange où une jeune fille vit totalement à part des autres sans que personne ne semble la voir ni lui parler sous peine d’être victime de la malédiction qui pèse sur l’école. un fantôme hante la classe et ne permet à personne de s’asseoir à sa place. le héros ignorant, parle à cette jeune femme dont il finit par douter de l’existence. a partir de là, les cadavres vont pleuvoir et le mystère s’épaissir. une pure tuerie ce truc, sombre, flippant, sérieux sans gags ou personnage hytérico-manga-fofolle. tout est bizarre et même si le scénario paraît s’embrouiller par moment, on est vraiment dans une sorte de RING en animé. j’ai adoré.
c’est ça les avis qu’il vous faut?
Ben Kaori semblait surtout vouloir savoir si elle allait pouvoir supporter les animes dont on parle, n’étant pas fan d’horreur. Alors peut être pas Another d’après la critique d’Eddy.^^
Death parade ne me semble pas horrifique.
J’ai entendu parler de Another mais je n’ai pas testé.