Encycloplegeek : Godzilla
Par : 6 PATRICK FAIVRE
1ère publication le 23/10/17- MAJ le 13/10/18
Cet article portera sur la longue et (parfois) fructueuse carrière de Godzilla, le roi des monstres, sur les écrans Nippons.
Discussion entre le rédacteur en chef de ce blog et votre aimable serviteur :
-Moi : Hey Bruce j’ai une super idée d’article : détailler la filmographie de Godzilla !
-Bruce (ayant tout les peines à cacher son enthousiasme-Ndr) : Euh t’es sûr ? Tu sais en France tout le monde s’en fout du monstre Nippon !
-Moi : Oui il est vrai que très peu de films sont sortis en France ! Le premier de 1954 n’est d’ailleurs sorti qu’en version Américaine totalement remontée ! Autant dire que si son nom est familier, la plupart des spectateurs de l’hexagone ont fait connaissance avec le Roi des monstres via les films Américains et surtout la redoutable version de Roland Emmerich en 1998 ! Pas étonnant dès lors que la plupart des gens se contrefoutent du Big G et l’assimilent à un quelconque dinosaure tout droit sorti de Jurassic Park ! Mais justement nous avons là une mission culturelle à remplir pour changer cela !
-Bruce (résigné mais fidèle en amitié-Ndr): Bon et bien ok et bonne chance à toi !
La filmographie de Godzilla s’étalant sur 30 films, je ne me livrerai ici qu’à une critique sélective (et totalement subjective je l’avoue, les fans me pardonneront s’ils n’approuvent pas mes choix) des films que j’ai trouvé les plus mémorables – en positif comme en négatif.
Pour plus de clarté je vais diviser les films en 4 périodes distinctes :
1/ Hiroshima mon amour (1954-1975 : 15 films)
Lors de l’été 1945, les forces de l’Axe ont perdu la guerre, l’Allemagne et l’Italie ont déjà capitulés. Seul le Japon résiste. Il souhaite terminer cette guerre mais pas aux conditions des Américains. Le Japon fait fi de l’ultimatum de l’oncle Sam et à sa grande surprise subit une explosion atomique sur la ville de Hiroshima, le 6 aout 1945 ! Trois jours plus tard c’est Nagasaki qui est à son tour bombardée. L’empereur se voit finalement contraint de se plier aux conditions des Américains.
Le traumatisme dans la population est immense.
« A la fin, les Japonais avaient combattu avec toute leur âme, mais c’est la technologie moderne qui les a vaincu, c’était un sentiment très fort à l’époque » comme le déclarera Akira Ifukube, le compositeur de la musique de Godzilla.
Ishiro Honda est l’un des nombreux prisonniers de guerre qui regagne son pays après la capitulation. Il constate en chemin l’ampleur des dégâts causés à Hiroshima. Cinéaste dans le civil, il saisit l’opportunité que lui offre le producteur Tomoyuki Tanaka d’exprimer sa désolation à travers la création d’un film de monstre, enfant de l’atome. Il sera autant inspiré par le film Le monstre des temps perdus d’Eugène Lourié (The Beast from 20,000 Fathoms en VO) que par le King Kong de 1933. Avec un budget confortable le film sort finalement en novembre 1954.
1954 : Godzilla (Gojira) de Ishirô Honda
Initialement le monstre devait être un croisement entre un gorille (Gorira en nippon) et une baleine (Kujira), d’où son nom en VO : Gojira. Au final l’idée sera ne pas conservée et le monstre ressemblera d’avantage à un dinosaure. Le nom sera néanmoins adopté.
De même le souhait initial de la production était de réaliser le film en Stop Motion (cher à Ray Harryhausen) mais une fois de plus, pour des raisons de budget autant que de timing, le procédé est abandonné. Le choix du réalisateur se portera finalement sur un monstre en costumes évoluant dans un décor à l’échelle.
Le résultat aurait pu être désastreux mais le noir et blanc sert parfaitement les trucages. Les images très contrastées, tout en clair-obscur, permettent moins facilement de discerner le faux du vrai !
De nombreuses scènes font ouvertement référence à la seconde guerre mondiale : la destruction systématique, les familles décimées, les villes dévastées… 9 ans après la première bombe H les plaies sont tout sauf refermées et le film l’exprime parfaitement. Le long métrage est un franc succès auprès du public et il lancera la mode des Kaiju Eiga : les films de monstres !
Le film commence par une disparition mystérieuse de bateaux et par un village dévasté par une force inconnue ! La vérité ne tarde pas à se faire jour : le responsable est une créature du jurassique qui a survécu dans une grotte sous-marine, Godzilla ! Des essais nucléaires ont réveillé et libéré la bête. Cette dernière ayant absorbé moult résidus nucléaires a vu sa puissance décuplée.
Le monstre ne tarde pas à se manifester à nouveau et à attaquer Tokyo !
L’armée est impuissante, seul un scientifique, Daisuke Serizawa, semble avoir mis au point une arme susceptible de détruire le monstre « Le destructeur d’oxygène ». Ce dernier redoutant que sa bombe soit utilisée à de mauvaises fins (et fassent plus de mort que la bombe H) refuse de l’utiliser…
Bien que totalement dépassé au niveau effets spéciaux, le film a cependant gardé tout son impact et sa noirceur 60 ans plus tard ! Un classique du cinéma fantastique et du cinéma tout court !
Pour information un fou furieux s’est amusé à comparer les maquettes du film avec la réalité de Tokyo… A voir ici même.
1955 : Le Retour de Godzilla (Gojira no gyakushû) de Motoyoshi Oda
Le succès du premier film est tel que la Toho demande qu’une séquelle soit réalisée dans la foulée.
Godzilla est mort à l’issue du premier film, mais qu’à cela ne tienne, un second saurien géant est découvert sur l’Ile aux monstres !
Et cette fois ci Big G-Bis n’est pas la seule créature mutante puisqu’il va devoir se battre contre Anguirus, un autre dinosaure du jurassique !
Contre toute attente, alors que dans le premier film les scènes étaient tournées au ralenti pour donner une impression de lourdeur et de majesté, les combats sont ici au contraire filmés en accéléré ! Donnant des scènes étranges et vaguement comiques (en tous cas en total décalage avec la noirceur du propos).
Le film reste une suite honorable mais ne possède en rien la splendeur et l’aura de mystère du précédent. Cette tendance se confirmera hélas pour les films suivants, notamment pour le 3éme film King Kong contre Godzilla (Kingu Kongu tai Gojira ) en 1962 par Ishirô Honda. Pour le premier film en couleur de la série, le coté sérieux du premier film a disparu au profit d’un film d’action décomplexé tirant allégrement sur la comédie…
1964 : Mothra contre Godzilla (Mosura tai Gojira) de Ishirô Honda
Lancé sur des rails, la franchise va se voir gratifier de quasiment un film par an pour les dix années à venir !
Pour ce nouvel épisode, après King Kong, c’est au tour de Mothra de partager l’affiche avec le roi des monstres. Il s’agit d’une créature ailée à mi-chemin entre la phalène et la mite géante ! Elle a eu son propre film quelques années auparavant.
L’histoire : deux reporters enquêtent sur un site industriel détruit par un cyclone. Ils y trouvent une matière visqueuse et étrange. Pendant ce temps un œuf géant est trouvé par des pécheurs dans la baie de Yokohama. Toharata un homme d’affaire véreux et corrompu décide aussitôt d’exploiter l’œuf fondant un parc d’attraction autour de ce dernier ! Deux petites fées « des Shobijins » apparaissent à la surprise générale et réclament l’œuf comme appartenant à leur peuple, qui vénère le papillon géant Mothra !
Godzilla ne tarde pas à apparaitre et entreprend de se taper l’œuf géant pour son petit déjeuner…
Ce film est particulièrement intéressant puisque c’est l’un des derniers films avant un moment où l’équilibre entre comédie et mystère est respecté !
On est même touché par le destin tragique de Mothra qui se sacrifie pour sauver ses enfants ! Faire de l’émotion avec une mite géante, voilà un pari risqué qui était tout sauf gagné d’avance !
Le film tarde un peu à se mettre en place, mais lorsque l’action commence c’est un festival où tout explose, hurle et s’effondre ! On regrette un peu la morale écologique naïve, mais le film se laisse largement voir, porté par une musique somptueuse. Ce spectacle réjouira autant notre enfant intérieur que l’adulte au regard critique. Une belle performance.
1973 : Godzilla vs Megalon (Gojira tai Megaro) de Jun Fukuda
Un essai nucléaire ravage l’ile aux monstres et met en danger le monde immergé de Seatopia. Les habitants de ce monde secret craignant pour leur sécurité déclarent la guerre aux hommes de la surface ! Ils envoient leur monstre, Megalon, à l’attaque de Tokyo !
Pendant ce temps-là deux savants (dont l’un d’eux à une jolie voiture évoquant furieusement la Lotus 7 du Prisonnier ) ont construit un robot humanoïde surpuissant appelé Jet Jaguar. Leur création ne tarde pas à susciter la convoitise des habitants de Seatopia : il leur faut en effet un guide pour leur monstre !
Le robot volé, il ne reste plus qu’un seul espoir aux humains : demander de l’aide à Godzilla ! Ce dernier pas rancunier pour deux sous (les humains lui ont quand même pété la moitié de son île avec leurs essais à la con) la leur accorde et se met en route pour affronter Megalon ! Il ignore cependant que les Seatopians ont convoqué un second monstre à la fête : Gigan !
Le coté monstre incompris et pourchassé par les humains est désormais totalement laissé de côté. Godzilla est à présent une sorte « monstre qui fait rire », un Casimir à écailles !
Le film est amusant mais on est loin de la tension du concept de départ. Cette mouture s’adresse avant tout aux plus jeunes avec un aspect comédie prédominant (et disons-le, pas toujours réussi).
1974 : Godzilla contre Mecanik Monster (Gojira tai Mekagojira) de Jun Fukuda
De belliqueux aliens (de forme humanoïde et portant une salopette argentée façon Igor et Grichka Bogdanoff) se sont mis en tête de conquérir la terre ! Leur stratégie ? Construire une version robotisée de Godzilla ! Cette fois-ci le roi des monstres aura fort à faire pour vaincre la version robotisée de lui-même ! Heureusement une ancienne divinité à tête de chien, Kingu Shīsā (traduisez King Caesar), revient à la vie pour l’aider à mettre la pâtée au robot alien !
Le réalisateur Fukuda s’acquitte honorablement de sa tâche, mais sans génie et sans créativité aucune. Une réalisation plate et un manque d’enjeux dramatiques finissent de donner à l’œuvre un coté téléfilm. Le Kaiju Kingu Shīsā au look particulièrement calamiteux contribue à faire sombrer le film dans le ridicule.
Après cela Ishirô Honda reviendra une dernière fois aux manettes de sa franchise en 1975 avec Mechagodzilla contre-attaque (Mekagojira no gyakushu). Mais le film sera un four commercial, l’attrait du public pour les monstres géants s’étant étiolé. Le genre ne fait tout simplement plus recette !
Après 15 films (quand même) la série n’est plus ni effrayant, ni drôle (ni même distrayante). Le genre tombe manifestement en désuétude, il est donc temps pour la Toho (la société productrice) de tourner la page ! Il faudra attendre presque 10 ans pour voir revenir Godzilla aux affaires, non sans un sérieux coup de lifting !
(A suivre)…
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Notre homme Patrick Faivre a visionné TOUS les Godzilla et en retrace pour Bruce Lit la saga, film par film de ses origines tragiques au lendemain de la Bombe à sa conversion au grand guignol annonceur de Bioman dans un article monstrueux, forcément monstrueux !
La BO du jour : Lezard, Iguane, même combat : chercher et détruire !
https://www.youtube.com/watch?v=irskrVvKR1E
Pour une fois, je ferais un peu moins le fayot, et je serais plus d’accord avec Patrick qu’avec le chef. La présentation du mythe de Godzilla manquait cruellement à ma culture car je ne le connais qu’à travers les hommages (ou les pillages) qui lui sont rendus dans les comics.
Des essais nucléaires ont réveillé et libéré la bête. – C’est peu ou prou la phrase qu’utilise Eric Bloom pour introduire la chanson Godzilla dans l’album Extra-Terrestrial Live de Blue Öyster Cult.
C’est hallucinant cette idée de comparer les lieux de Tokyo avec les maquettes ! Qui a pu avoir cette idée ? Je me demande si on n’en avait pas déjà entendu parler sur ce site… 🙂
Filmés en accéléré – C’est terrible ce dispositif : après qu’on me l’ait expliqué, je ne pouvais plus regarder une scène d’action de films un peu ancien sans pouffer.
Godzilla se tape l’œuf géant pour son petit déjeuner. – J’ignorais ce détail, je l’ai trouvé très drôle.
Pour les amateurs de Kaiju, je ne peux que chaudement recommander la lecture de la nouvelle série de Zander Cannon : Kaijumax où il y a pléthore de Kaiju dans une histoire qui mêle drame et humour.
@ Présence : Patrick 1, Bruce 0 ^^
Ceci dit contrairement à toi je n’ai quasi lu aucun des comics inspirés par le Big G ! (et donc sans spoiler la 2éme partie de mon article il ne sera nullement question de comics 😉
Blue Öyster Cult chante Godzilla ? Bigre ! ça sent la BO pour ce soir ça…
Oui pour le comparatif film/réalité, il y a vraiment des tarés ! Perso je ne comprends pas qu’on puisse perdre du temps avec ça ^^ – Blague à part des trolls sur internet m’ont tenu quasi ce discours mot pour mot alors…
Zander Cannon : Kaijumax, jamais entendu parlé ! Je vais me renseigner de ce pas 😉
De mon coté je peux te renvoyer au film « Pacific rim » de Guillermo del Toro : un spectacle réjouissant et défoulatoire à mi-chemin entre Godzilla et Goldorak ^^ (même si le scénario n’est en effet guère plus fouillé qu’un épisode de Goldorak)
Pacific Rim a des scènes d’action réjouissantes, mais j’ai été très agacé par les gros clichés du discours patriotique, du sacrifice du chef…au cinéma je devinais presque les répliques suivantes. C’est chiant, Del Toro n’a vraiment pas essayé de faire des personnages moins stéréotypés ni des situations originales. C’était peut être voulu, j’ai peut être mal compris les intentions mais ça m’a un peu gâché un film que j’aurais bien aimé sinon.
On ne peut pas dire que le film soit d’une grande subtilité en effet, je pense que le réalisateur ne l’a pas souhaité, ça reste un peu bourrin mais surtout fun, les scènes de combats sont extrêmement bien menées et prenantes (et pour une fois la 3d servait à quelque chose !). Un très bon divertissement et un film d’action décomplexé.
Pour moi, Pacific Rim c’est le meilleur HONEST TRAILER que j’ai vu : https://www.youtube.com/watch?v=fupWquPNoTc
Ah oui pareil, moi j’suis à fond pour en apprendre plus là dessus. Tant que c’est du cinéma de toutes façons, ça m’intéresse. Et à force on est en train de tisser une toile culturelle tentaculaire avec des articles qui se font écho (celui sur Ray Harryhausen ou je mentionnais l’inspiration du « monstre des temps perdus », celui sur les Godzilla de Tornado)
J’ai pas mal envie de voir au moins le premier film. Et aussi celui avec Mothra car ouais ça semble sympa le côté émotion avec une mite géante^^ J’ai toujours préféré le stop motion au costume en caoutchouc porté par un acteur mais je pense en effet que le noir et blanc peut aider à masquer les éléments un peu trop « fake ».
Après pour les films qui commencent à ressembler à des épisodes des Power Rangers…je ne pense pas être bien fan^^ Même si ça peut être rigolo.
Il y a eu un renouveau de Godzilla après celui de Emerich je crois. J’ai entendu parler de Godzilla final wars. On verra ça demain j’imagine.
Très intéressant comme article en tous cas.
sans vouloir flatter bassement:
j’ai découvert Bruce cet été-à peu près- et je suis tombé des nues devant un telle diversité d’articles, hyper complet, bien rédigés, de véritables miscellanées sur la culture pop à destination des la génération « jeunes quadras »
musique, cinoche, bd, manga, comics tout en abordant sans complexe les multiples qui existent entres tous ceux ci.
un pur régal labyrinthique dans lequel je me suis perdu durant plusieurs nuits (et puis lire des trucs qui ne chient pas sur Chris Claremont, m’ont carrément remonté le moral).
Blue Osyter cult ont chanté beaucoup aussi des trucs de Moorcock…
Bonjour Eddy Vanleffe,
à ma connaissance Michael Moorcock n’a coécrit que 2 chansons de Blue Öytser Cult, toutes les 2 excellentes à mes oreilles :
– Black Blade, une chason sur l’épée d’Elric
– Veteran of the pyschic wars, une très belle chanson sur l’épuisement d’un télépathe dans une guerre entre télépathes, qui peut aussi s’entendre comme la fatigue psychologique d’un individu se démenant contre les agressions et les difficultés du quotidien.
Signé : un fan du Culte de l’Huitre Bleue (il y a vraiment de tout sur ce site 🙂 )
Je vais tâcher de jeter une oreille à ces titres, merci Présence ! J’ai mon chanteur qui est fan du groupe alors que moi ça ne m’attire pas plus que ça… Le seul truc que je connaisse vraiment, c’est le sketch du SNL MORE COWBELL, avec Jimmy Fallon tout jeune en batteur.
De l’émotion avec une mite géante, j’avoue qu’en tant qu’amateur de cinéma bis (n’ayant vu que l’original et les deux versions américaines), tu as réussi à piquer ma curiosité.
Le choix des costumes, loin de dégager la poésie et le charme suranné de la stop-motion, est sans doute un facteur déterminant dans ma préférence pour King Kong. Shin Godzilla a eu de très bons échos j’ai l’impression.
Bon, alors Bruce : 0 – Patrick : 58965241000000 ! 😀
Voilà donc ce à quoi Mr Patrick occupe ses journées à Tokyo : Mater l’intégralité de la saga Godzilla ! 😀
Moi je les ai presque tous vus ! Pour faire court, je n’ai pas vu « Godzilla vs Megalon » et je crois que je n’ai pas vu non plus « Godzilla vs Mekanik Monster ». Mais j’ai vu la suite : « Méchgodzilla Contre-Attaque » !
Il manque beaucoup d’autres films à ta liste (je sais que c’est volontaire), et certains sont mémorables pour moi qui ai passé tant de temps à me marrer devant.
Par exemple « Le Fils de Gozilla » (1967), super marrant avec la bouille de Junior qui fait des ronds de fumée sur leur île exotique.
« Les Envahisseurs Attaquent » (1968) qui est un crossover de fous avec je sais plus combien de monstres dedans qu’on avait vus dans leurs films de kaijus à eux (Mothra, Rodan, Gidrah) et un scénario à toute épreuve avec ces extraterrestres au plan machiavélique visant à conquérir le monde en lâchant ses monstres (jusque là parqués sur une île où ils pouvaient se battre tranquilles) sur les grandes capitales !
« Godzilla contre Hedora » (1971), un film ultra glauque qui renoue avec le sérieux du premier opus de 1954, avec ce monstre gluant né de la pollution (comme dans Spectreman, en fait !).
Je rajouterais aussi « Invasion Planète X » (1965) qui est un peu le brouillon des « Envahisseurs Attaquent » et qui est super rigolo aussi, « Godzilla contre Ebirah » le homard géant ! et « Mechagodzilla contre-attaque » (1975) qui est un final épique de la 1° période.
Pour l’essentiel, il vaut mieux regarder les films de Inoshiro Honda que ceux de Jun Fukuda. Le premier avait un talent monstre (!) tandis que le second était vraiment moins doué et ses films avaient un air plus « fauché » (alors qu’ils devaient posséder le même budget !).
D’ailleurs il y a quelque chose que je ne comprends pas : J’ai vu le prénom du réalisateur orthographié « Inoshiro » pendant des années (et d’ailleurs je l’appelle toujours comme ça) et, depuis deux ou trois ans, je lis « Ishiro » à chaque fois que je tombe dessus. Tu connais la raison de ce changement ?
En tout cas, je garde un super souvenir de ces soirées où on regardait ces films avec mon coloc quand j’habitais à Lille. Qu’est-ce qu’on a pu se marrer devant tous ces monstres en pyjama ! Passés les premiers films, ça devenait complètement décomplexé. La métaphore atomique avait rapidement laissé la place aux crossovers funs, avec moult monstres.
Bon, sinon ça va bien à Tokyo ? La tempête ?
Merci encore pour ce tour d’horizon et à ce soir pour la suite ! 🙂
Enguirus ou Anguirus ??
Mon film godzilla favori c’est « Gojira: SOS Tokyo » ! Je ne les ai pas tous vus mais j’en ai regardé une très grande portion je dirais. Shin Gojira était un pari osé mais j’ai adoré aussi.
Super article !
Bel effort de rétro. J’ai un faible pour la légende sur « la grosse mite »…
Y’a pas à dire, tu assures bien le cachou… euh, je veux dire, le Kaiju !
@Matt : Oui c’est sur que la Power attitude il faut avoir un sens très poussé de la dérision pour l’apprécier 😉 Même si on peut parfois se demander si le second degré est volontaire ou pas… Le point n’est pas tranché à vrai dire 😉
@Eddy : Nous te ferons un chèque pour tes compliments comme convenu 😉
En tous cas si tu commences à parler des Huitres bleues sous acide tu vas faire plaisir à Présence 😉
@Tornado : Je me doutais que cet article trouverait un écho positif auprès de toi 😉
« Le fils de Godzilla » la vache tu es plus courageux que moi ^^ A partir de là la franchise prend vraiment un tournent « enfantin » (la cible visée est clairement les enfants et non plus leurs parents). Et je veux bien avoir conservé mon âme d’enfant mais à ce stade, mon enfant intérieur se fait la malle et préfère se barrer en colonie de vacances ^^ Même traitement pour « Godzilla contre Ebirah ».
Le scénario de « Les Envahisseurs Attaquent » ressemble à s’y méprendre à celui de « Final wars » dont nous parlerons demain 😉
Concernant le réalisateur les Kanjis de son nom se disent bien Ishiro et non pas Inoshiro ! Je n’ai pas d’explication concernant le changement dont tu parles !
Les films que tu as vu étaient-ils en VO ou VF ? (j’ai parfois bien du mal à trouver la VO)
Et pour ce concerne le typhon qui a frappé Tokyo cette nuit il n’a contre toute attente fait que très peu que dégât ! Dieu merci.
@ Marina : Oh une coquille ! En effet il fallait comprendre Anguirus !
La modification est en cours merci de l’avoir signalée 😉
@ JP : Je savais que tu serais sensible à mon jeu de mot sur la mite ^^
J’ai vu tous ces films aléatoirement en VOST ou en VF. Dans les deux cas ils sont marrants. J’ai vu le 1° Godzilla dans ses deux versions aussi, y compris celle avec Raymond Burr.
A partir du « Fils de Godzilla » ça devient plus qu’enfantin, ça devient carrément débile ! Mais c’est génial quelque part selon le point de vue nanardesque ! 😀
La première fois que j’ai entendu parler de « Mothra » dans une rétrospective dédiée à
InoshiroIshiro Honda, c’était entant que « mite géante préhistorique », de quoi développer largement l’inspiration de JP 😉Alors c’est pas pour lancer un débat, mais que penses-tu des réal d’aujourd’hui qui font de la merde exprès parce qu’ils savent qu’un certain public aime les nanards ? Je pense par exemple à la franchise des Sharknado ou autres conneries qui font plein de petits parce qu’il y a un public pour les films aux concepts les plus débiles possibles (et très mal joués). Pour moi je serais tenté de dire que ça n’en fait pas des nanards, mais juste des films de merde puisque dès l’instant ou ça semble fait exprès pour viser un public de niche, il n’y a plus l’aspect du film sympathique mais involontairement raté. Mai après ça peut malgré tout parfois être rigolo.
Enfin voilà…t’en penses quoi ? Peut-on cautionner ce genre de productions ?
Non. Je pense que tu as raison. Après, comme d’hab, ça dépend du réalisateur. Par exemple « Piranha 3D » d’Alexandre Aja était très chouette je trouve, parce que ça ne se contentait pas de surfer sur la vague (sans jeu de mots). C’était aussi un bon film fun, bien foutu, qui ne mentait pas sur son amour pour le genre du nanar.
Je ne l’ai pas vu celui là. Ni l’original d’ailleurs.
Il y a tellement de navets dans le domaine des menaces sous-marines que j’avais lâché l’affaire.
J’ai entendu parler d’un film australien avec un vilain crocodile par contre. Ils le notent bien sur mon site de référence. Faudra que je le vois (même si je ne suis pas toujours de l’avis des reviews, ce qui est normal) :
http://devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1700&NamePage=black-water
Encore des monstres en noir et blanc sur mon site….sniff….on va encore avoir des révolutionnaires addicts au mdcu pour se foutre de nous. ..Et en plus j’ai tout le monde contre mouahhhhhh !
Bref…
Je me suis quand même instruit tout en constatant qu il n’est pas nouveau qu’une franchise qui commence sérieusement glisse progressivement vers le grand n’importe quoi….L’inverse est rarement vrai non ? Je pense notamment aux films Batman.
Ne serai-ce que pour voir une mite défendre ailes et griffes ses larves, je suis curieux au vu de toutes celles que j’ai exterminé à la maison. Je sais enfin ce que veut dire Gojira et reste en stase devant le génie humain à faire d’une tragédie comme Hiroshima, une sublimation aussi absurde qu’un saurien géant pour « exploiter » le décor naturel de désolation.
Pour rester dans le nucléaire Patrick, le souvenir d’Hiroshima est-il présent dans le discours des Japonais que tu côtoies et si oui de quelle manière ?
@Eddy : la flatterie ne te mènera nulle part avec moi. Maintenant, Je étant un autre, il te remercie…
« on va encore avoir des révolutionnaires addicts au mdcu pour se foutre de nous »
Pourtant, un gros lézard qui défonce des immeubles…what’s no to like ?^^
Et sans Godzilla, il n’y aurait probablement pas eu les comics de monstres d’Atlas (Fing Fang Fomm & co).
Dans le genre des franchises cinématographiques qui partent en couille, Vendredi 13 se pose là. Généralement quand un des films se déroule dans l’espace, ça correspondant souvent à la phase du saut de requin (ou « nuke the fridge »).
« on va encore avoir des révolutionnaires addicts au mdcu pour se foutre de nous »
Je pense clairement à Arnaud et ses réflexions sur Hulk de la semaine dernière. Heureusement Patrick nous gratifiera demain de versions plus modernes.
Je ne connais pas cette expression de saut de requin….
Ces des expressions du net venues d’amérique. Jumping the shark (un requin qui saute pour choper un avion dans je ne sais quel film débile de requin parmi la centaine qui existe), nuking the fridge (en rapport avec le frigo qui résiste à une explosion nucléaire dans le 4eme Indiana Jones), etc. C’est là pour signifier le grand n’importe quoi.
Et sinon les pas contents, ils n’ont qu’à attendre quelques jours. Si les comics des années 60 ont droit à des articles, les vieux films de monstre aussi. Non mais ! On ne va pas se laisser marcher sur la gueule, non ? C’est qui les lézards géants ? Nous ou eux ?
Euh…
Ouais…
Ok…
Je suis pas sûr de vouloir te nommer attaché presse Mattie Boy, mais je suis ok pour Nuker le Shark 🙂
Dans mon souvenir, tout ceci commence avec Jaws 4 où le requin choppe un hélico. Je crois que dans le II aussi…
@Matt: Le « jump the shark », je crois qu’il provient de la série Happy Days, celle où l’on retrouve le fameux personnage de Fonzie, ainsi que Ron Howard dans le casting (réalisateur de Willow et du prochain film sur Han Solo, qu’il a repris en main, puisque Lord et Milller se sont fait virer au cours de tournage).
https://www.youtube.com/watch?v=t4ZGKI8vpcg
(je rigolais, je faisais semblant d’être énervé)
Plus sérieusement, c’est important de parler de tout. D’écrire sur tout. Même sur Ennis, allez-y, j’aime pas mais il faut. La variété, éclectisme, c’est bien. Et ne pas oublier tout l’héritage de la culture populaire dans les vieilles BD, les vieux films, etc.
Et on va voir si la franchise de Godzilla a pu ressusciter correctement après être partie en vrille demain. J’ai entendu des bonnes choses sur des Godzilla plus récents.
@ Tornado et Matt : Ah oui Piranha 3D était vraiment fun ! Et comme le disait le réalisateur « qu’on ne se trompe pas, je suis du coté des Piranha » ^^ Les humains étant clairement décrits comme des crétins définitifs !
Et puis la présence de Richard Dreyfuss et la chanson des Dents de la mer au début du film est vraiment réjouissante !
@ Bruce : De manière générale au cinéma les suites (peu importe le niveau de l’orignal) également rarement le niveau de la 1ére mouture !
A de rares exceptions près comme Batman, que tu cites, ou Alien, star wars, Le seigneur des anneaux (ainsi que le Hobbit). –même si ces 3 derniers exemples sont un peu hors-jeu vu que ce sont des trilogies conçues comme telles-
Alors pour répondre à ta question oui le souvenir d’Hiroshima est forcément présent dans l’esprit des Nippons mais bon ils savent bien qu’ils n’étaient pas forcément du bon côté de la barrière pendant la seconde guerre mondiale (on ne peut pas dire qu’ils aient été très « sympathiques » avec leurs voisins à cette époque) donc… Maintenant à titre personnel, même si le prétexte était d’arrêter la guerre, il n’en reste pas moins que balancer des bombes atomiques sur des villes ressemble étonnement à un crime contre l’humanité…
Mais bref paradoxalement il n’y a pas de sentiment anti-Américain très fort dans l’archipel (à part au sein de l’extrême droite).
@ Matt & Bruce : Jump over the shark vient de la série Happy days, à bout de souffle les réalisateurs de la série ont délocalisé Fonzy à la plage où il doit faire du ski nautique en blouson et santiag (!) et sauter au dessus d’un requin ! Bref du grand n’importe quoi 😉
https://www.youtube.com/watch?v=t4ZGKI8vpcg
Par contre je ne connaissais pas Nuke the fridge ! Mais en effet cette expression souligne très bien aussi que lorsqu’un concept dure trop longtemps il perd forcément en pertinence et de fait les scénaristes sont souvent contraints à la surenchère idiote et gratuite…
@Pierre et Pat’
WTF ! Un requin a attaqué Fonzie ! Mais ça mérite un article à lui tout seul ça !
Oui il est vrai que très peu de films sont sortis en France !
Je réalise que je n’ai jamais vu de Godzilla !
Comme la majorité des Français je pense ^^
Ah ok c’est vachement plus vieux en fait jumping the shark. Et c’est grammaticalement plus correct si en effet c’est un mec qui saute par dessus le requin. Merci de la précision.
Tenez j’ai vu Pirhana 3D du coup…en 2D forcément. C’est con comme titre si on le voit en 2D.
C’était pas mal. Plutôt con, avec l’habituelle bande de jeunes qui ne pensent qu’à s’amuser et baiser, mais pas plus qu’un vendredi 13. Et mieux filmé, moins soporifique, avec un peu de tension.
Globalement les CGI sont assez moches. Sur grand écran en 3D y’a moyen que ce soit assez laid. Mais bon je vous épargne mon speech sur les CGI mal foutus, je ne connais pas le budget du film et au final on s’en fout un peu.
Revoir Christopher Lloyd cabotiner m’a fait plaisir aussi.
Après euh…j’suis pas sadique comme vous, même si la plupart des persos sont cons, je n’avais pas spécialement envie de tous les voir crever. Je suis rarement du côté des monstres moi quand même.^^ Enfin il y a bien quelques ordures qui veulent fuir dans le tas et qui méritent leur sort mais c’est pas le cas de tous.
Mais bon sympathique film. Des effets gore plutôt réussis mais un peu too much des fois. Le coup de la bite bouffée en CGI, c’était nécessaire ? ça fait cartoonesque, surtout quand elle est « rotée » par un poisson. En fait il y a un côté quand même réellement choquant et efficace avec ces effets gores, et un côté couillon aussi. Et du coup on sait pas trop où se situe le film. Si c’est censé être hilarant, je suis pas assez tordu pour trouver ça drôle, et si c’est censé être sérieux, ben y’a des scènes bien couillonnes quand même (le black qui se sacrifie en criant « va y avoir du sashimi », mouhahaha nawak). J’imagine que c’est ce genre de trucs qui fait « hommage aux nanars » mais bon…le film pourrait s’en passer.
Enfin je crois que j’ai du mal avec l’humour dans les films d’horreur. C’est comme re-animator qui est censé être comique mais que je trouve quand même un peu dérangeant. Il n’y a que dans Braindead où c’est tellement con que je sais sur quel pied danser.
Du coup c’est pas extraordinaire non plus. J’ai quand même regretté que comme d’hab les persos qui s’en sortent sont ceux auxquels on pense depuis le début. Les méchants et les filles à la morale légère sont punies (même si la nana interprétée par Kelly Brooke est plutôt sympathique dans le film) et les enfants et adultes responsables s’en sortent. Ouais ouais, je sais c’est un film « classique » hommage, etc. Mais bon, un peu déçu. ça ose beaucoup visuellement mais pas trop moralement (bon ok la fin laisse planer un doute, m’enfin…).
Je n’en ai pas un souvenir très précis, mais il me semble que c’était vraiment fait pour se marrer.
Tout pareil que Tornado, je l’ai pris comme un truc très fun et c’est tout, Piranha 3D. Et c’est réussi !
Bah plein de gens qui se font bouffer et couper en morceaux c’est pas hilarant non plus quoi…
C’est pas aussi évident que dans un Braindead. Enfin pour moi. Les gens sont-ils blasés à ce point de la violence graphique au point que ce soit censé être super marrant ?
Oui ça fait pas sérieux comme film, c’est con, mais c’est aussi un film de genre avec de la tension et des scènes choc.
Je suis perplexe quand on me dit que c’est 100% de la déconnade quand même…
J’imagine que ça dépend encore de la perception des gens. Il parait que le téléfilm « ça » est censé faire peur alors qu’il m’a fait rire. Et là Pirhanas est censé être de la déconnade, mais je trouve que certaines scènes gores pourraient figurer dans un film très sérieux, notamment le gros massacre où tout le monde se fait bouffer. Alors ouais certains persos odieux meurent de manière marrante, la fin est un gros WTF, les persos sont cons et c’est globalement pas un film d’ambiance terrifiant, mais il y a des scènes choc très efficaces…suivies de gags un peu cons. Du coup chez moi ça fait bizarre. Je suis choqué un moment en faisant la grimance puis ensuite une connerie arrive et je me dis que je devrais rigoler mais je suis encore un peu sous le choc alors je sais pas trop comment réagir^^
Et je suis fan de films d’horreur, j’en ai vu d’autres mais bon…sans doute que la violence visuelle ne fait plus rien à personne alors, et que je suis le seul à pouvoir trouver ça choquant…
Je pense que Piranha 3D a clairement été conçu comme un film à prendre au second degré, le principe étant de se dire « les personnages sont tellement cons que s’il se font bouffer, bon débarras ! » ^^ Après ça reste une série Z (B, C. X ou toutes les lettres qu’on voudra bien lui coller) il ne faut pas y chercher une grande profondeur. Le film est une comédie horrifique balourde et dans le genre il fonctionne très bien !
La bistouquette qui se fait manger en gros plan marche très bien quand le film est en 3D (au cinéma impossible de ne pas rire devant cette bite flottante en relief plein écran ^^)
Le clin d’œil à Richard Dreyfuss est excellent également.
Puisque l’on parle de Christopher Lloyd je viens de me rendre compte qu’il avait un petit rôle dans Vol au dessus d’un nid de coucou ! J’ai vu ce film des milliers de fois et je ne l’avais pas reconnu ^^
Moi j’ai plutôt vu ça comme une sorte de Shaun of the dead (en moins bien quand même). C’est à dire un délire second degré certes, avec des passages drôles ou WTF, mais aussi des scènes choc efficaces et pas spécialement bidonnantes qui ne se moquent pas du genre mais lui rendent hommage. Donc ouais c’est pas sérieux mais il y a des scènes horrifiques bien foutues quand même. On va juste dire que l’humour est clairement moins bon que dans un Shaun of the dead.
Ah oui sinon moi je l’avais reconnu Lloyd dans Vol au dessus d’un nid de coucou. Parmi les patients qui ont es tronches bizarres. Plus jeune forcément, mais déjà avec un visage singulier. C’est celui souvent énervé je crois, non ?
Lui même 😉 On le voit à 30 secondes… https://www.youtube.com/watch?v=negTy42hInQ
Bon alors j’ai vu quelques Godzilla depuis la dernière fois que j’en ai parlé.
-Le premier reste un très bon film sérieux qui est clairement un moyen détourné de parler de la guerre et de la bombe atomique que les japonais avaient encore surement bien en travers de la gorge en 1954, à peine 9 ans après la seconde guerre. Malgré le poids de l’âge le film est très sérieux et il y a pas mal de temps d’image consacré aux victimes. Godzilla n’apparait pas tant que ça.
-La suite « le retour de Godzilla » est un film honorable, sympa. ça se regarde bien sans être extraordinaire.
-Godzilla contre Mecanik Monster (1974) : Mouhahaha ! Alors lui par contre c’est un grand délire. On est complètement dans le nanar. Mais franchement c’était rigolo à voir^^ On sent aussi que ça ne se prend pas bien au sérieux avec Godzilla qui agite le bras comme un humain quand il manque sa cible.
J’en ai pas vu d’autres parmi les vieux, mais j’ai encore Godzilla vs Mothra à voir.
La suite sur la 2eme partie de l’article.
Présence dit : « Pour une fois, je ferais un peu moins le fayot, et je serais plus d’accord avec Patrick qu’avec le chef. La présentation du mythe de Godzilla manquait cruellement à ma culture car je ne le connais qu’à travers les hommages (ou les pillages) qui lui sont rendus dans les comics. » Et c’est tout pareil pour moi ! Merci donc Patrick pour t’être attelé à la tâche et nous enrichir ainsi…
Déjà, je ne savais pas que le titre original était GOJIRA ! Il faut que j’écoute plus d’albums de ce groupe phénomène… je n’ai que le premier en cd et il fait trop black metal pour moi. Alors que tout ce que j’ai pu entendre par la suite est impressionnant.
Je te rejoins complètement sur le premier film que je n’ai évidemment pas vu : le trailer suffit à m’épater fortement.
La suite me rappelle toujours le second CRANK qu’il faudrait que je revoie…
La BO du jour a disparu ! C’était quoi ?
Iggy ; seek and destroy
Une reprise de Metallica par Iggy Pop ? ^^
Si ça vous dit, je causais sur Buzz il y a un paquet d’années des films de bébêtes de Honda en dehors de la franchise Godzilla :
https://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=51610&highlight=honda&page=3
Y a Dogora, Gorath, Atrangon, Mothra, Frankenstein vs. Baragon
Et en plus, y a un autre gars qui fait de chouettes critiques de plein d’autreex titres.