Spider-Man, par Mark Millar et Terry Dodson
1ère publication le 17/11/17- MAJ le 09/01/20
Article de : MATTIE-BOY
VO : Marvel
VF : Panini
L’article d’aujourd’hui portera sur la maxi-série sobrement intitulée Spider-man en 12 épisodes scénarisée par Mark Millar et dessinée par Terry Dodson et Frank Cho. Elle est publiée en VF dans un marvel deluxe, et Must Have (et une réédition en Marvel Select souple) sous le titre du « dernier combat ».
Ce récit de Spider-man est un des premiers que j’ai lus parmi les comics dits « modernes » (post années 2000). Cela remonte à un paquet d’années, quand je me suis replongé dans les comics. Avant cela, mes lectures Spider-man se résumaient à mes vieux Strange , à quelques revues Semic de la période saga du clone , à quelques intégrales Panini de mauvaise qualité et à la collection « les incontournables » du même éditeur (qui techniquement contenait aussi quelques passages du run de JMS sur Spider-man , donc un chouia moderne).
Et déjà, ce qui était appréciable c’est que je ne me sentais pas paumé. Je découvrais que Peter Parker était devenu professeur et qu’il avait apparemment vécu une séparation temporaire avec sa femme Mary Jane (nouvelle qui faisait écho à ces fameux passages du run de JMS dans lequel ils se séparent un moment) mais rien d’incompréhensible. Donc en gros, cette histoire se situe après que le couple se soit remis ensemble. Et également après que la tante May ait appris et accepté le secret de son neveu. Bien évidemment depuis cette purge de One More Day , la tante May immortelle a tout oublié et MJ n’est même plus la femme de Peter (et ne l’aurait jamais été, ce qui rend cette histoire, comme plein d’autres, techniquement incorrecte lorsque le mariage est mentionné, et donc… F*** YOU retro-continuité de M**** !).
Autant le dire tout de suite, à l’époque je me foutais de qui écrivait les histoires. Je n’y prêtais pas attention. Je lisais des aventures de mon super-héros préféré. Je n’avais donc aucun apriori positif ou négatif concernant son auteur Mark Millar. Je ne le connaissais pas. Et ce que j’ai découvert, c’est une histoire « chorale » qui partageait certaines similitudes avec la saga de Batman Hush (Silence) de Jeph Loeb. Un autre comics moderne sur Batman que je venais de découvrir (et mon premier comics Batman d’ailleurs).
Ce que j’entends par « chorale », c’est cette idée de raconter une aventure qui convoque un bon paquet de personnages de la mythologie du héros concerné. Dans Hush , plein de personnages faisaient leur apparition, même si ce n’était parfois que pour 3 pages : Catwoman, Joker, Harley Quinn, Killer Croc, le Sphinx, Ra’s Al Ghul et sa fille Talia, l’épouvantail, Poison Ivy, et bien sûr Hush. Dans le dernier combat , Spider-man va également vivre une aventure qui va le pousser à interagir avec un paquet de ses ennemis et alliés. Il y a donc un côté blockbuster plein de « fan-service » assumé. C’est par conséquent une lecture qui partage quelques défauts avec la saga Hush . Mais en ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé ces deux lectures. Et nous allons voir pourquoi.
Comme je le disais, on y croise donc plein de personnages : Felicia Hardy alias Black cat, Jameson, tante May, MJ, le Hibou, Venom, Octopus, le Vautour, Electro, le Lézard, Hydro-man, et bien entendu la Némésis de Spider-man : Norman Osborn alias le bouffon vert (certainement l’ennemi de Spider-man le plus intéressant).
Tout commence alors que Spider-man se prend une sacrée dérouillée par le bouffon vert avant de parvenir à l’arrêter. Peu de temps après, la fameuse tante May se fait enlever. Peter va alors enquêter pour savoir qui a pu s’en prendre à elle. Evidemment puisque l’un de ses rares ennemis à connaitre son identité est Norman Osborn qu’il vient d’arrêter, il lui rend visite à la prison du Raft. Mais ce bon vieux Norman ne fera que provoquer Parker sur le fait qu’il a pu ou non partager son secret avec quelqu’un.
Il y a un petit côté Hannibal Lecter chez Osborn qui manipule Spider-man depuis sa cellule. Toujours est-il que Parker va essayer de demander de l’aide aux Avengers mais puisqu’il va bêtement dire qu’il s’agit de sa tante et qu’il ne veut pas révéler son identité, il se retrouvera, après s’être pris la tête avec l’élite des super-héros plein de pognon sur la nécessité de rester anonyme, à se tourner vers une aide plus moralement discutable. Celle du Hibou, qui a remplacé temporairement le Caïd à la tête de la pègre (voir le run de Bendis sur Daredevil pour plus de détails).
Celui-ci va l’orienter vers Electro et le Vautour qui seraient les kidnappeurs. Evidemment le Hibou s’est bien foutu de lui et l’a envoyé faire son sale boulot, Electro et le vautour ayant des dettes à lui payer. Après s’être pris une autre monstrueuse dérouillée face à Electro (il morfle bien le Spider-man dans cette histoire), il se retrouve à l’hôpital où il sera…démasqué.
Personne ne va le reconnaître mais forcément le bruit va se répandre que Spider-man a été admis à l’hôpital, la presse va débarquer en quête d’un scoop et la direction de l’hôpital va sermonner le médecin à propos de cette fuite d’info puisqu’il semble que le protocole soit de marquer les « super people » sous un faux nom pour éviter que la presse ou des super-tarés mettent en danger la vie des patients par représailles. Ce qui est un sujet intéressant et une manière maligne d’éviter que l’identité de Spidey soit révélée publiquement.
Et justement le vautour va attaquer et balancer Peter par la fenêtre. Mais c’est là que débarque son ex-super copine Black Cat qui lui sauve la peau. Les choses vont s’enchaîner rapidement par la suite. Le récit mélange les difficultés au quotidien de Peter (son identité menacée, le charmant Jonah Jameson qui promet une récompense à qui le démasquera et des problèmes d’argent que sa femme MJ lui a cachés) avec une série d’affrontements contre ses ennemis récurrents.
C’est peut être le passage le plus faible de cette série, du moins en ce qui concerne les affrontements car les passages plus privés sont appréciables, Spider-man ayant toujours été un héros auquel on peut facilement s’identifier. Mais concernant les affrontements, certains sont juste prétexte à faire débarquer divers ennemis (le symbiote de Venom est vendu aux enchères car son porteur Eddie Brock est victime d’un cancer, le Lézard fait des siennes, etc.) Il reste un élément lié à l’intrigue cela dit (heureusement), c’est cette attaque d’un Otto Octavius complètement drogué et en roue libre. Lors d’une seconde visite en prison, Osborn expliquera, toujours en prenant un malin plaisir à torturer son ennemi, que « quelqu’un » a utilisé Octavius et ce même quelqu’un est occupé à cambrioler ses locaux à Oscorp ou même ses résidences.
Je ne vais pas vous spoiler le pourquoi du comment mais disons que l’enquête concerne un projet secret du gouvernement qui menace la sécurité d’Osborn et que Parker sera finalement forcé de lui venir en aide pour récupérer sa tante. Si les explications se tiennent concernant ce complot, avec une bonne idée en ce qui concerne les super-vilains, ce qui peut étonner c’est le fait qu’Osborn mette tant de temps à solliciter clairement l’aide de Parker alors que c’était son but. Mais on peut mettre ça sur le compte de son esprit sadique qui prend un malin plaisir à faire mariner et crever d’angoisse son ennemi de toujours.
Le final confrontera Parker à un paquet de super-vilains (un peu trop peut être, comme dans Batman Hush) pour s’achever sur le fameux pont qui a vu mourir Gwen Stacy. Et cette fois c’est MJ qui risque d’y passer. Un autre élément de fan-service avec une référence à un évènement marquant de la vie de notre héros. Mais plutôt bien fichu.
C’est clairement du comics mainstream d’aventure et pas forcément l’histoire la plus profonde de Spider-man, mais c’est bien ficelé. Avec ce qu’il faut d’action, de moments intimes qui nous présentent un Parker vulnérable qui doit faire face à pas mal d’ennuis, de suspense concernant la menace qui plane sur lui et ses proches et même un brin de psychologie avec une relation entre Peter et Norman Osborn proche d’une relation père/fils dysfonctionnelle très intrigante. A ce titre, la lettre de Norman qu’il reçoit à la fin dans laquelle il lui déclare presque l’aimer tant il a donné un sens à sa vie et lui a fait aimer leurs confrontations est révélatrice (il est taré ce mec !).
C’est une histoire qui propose un condensé des thèmes récurrents chez ce héros : les ennuis avec la presse et les autorités, sa relation avec ses proches (sa femme, Black Cat, tante May, même Jameson…), son éternelle culpabilité et envie de bien faire, sa relation avec sa Némésis Norman, etc.
Il y a donc des passages orientés action et d’autres plus intimistes. J’ai même trouvé craquant le moment où Parker rend visite à Black Cat à l’hôpital et se rend compte à quel point elle est seule quand elle lui demande d’aller nourrir ses chats. C’est un véritable écho aux vieux épisodes de Spider-man qui nous présentaient une Felicia Hardy certes débrouillarde mais plutôt seule et paumée, souffrant d’une dépendance affective digne d’une gamine. Millar connait ses personnages dans cette histoire.
Il y a également des passages humoristiques sympathiques. Par exemple, on appréciera les dialogues entre Rachel Grey et Spider-man lors d’une brève visite chez les X-men. Les deux héros ne se connaissant pas, Rachel se présentera comme étant la fille de Jean et Scott Summers d’un futur alternatif qui n’existe plus. Ce à quoi Spidey répondra « woah ! Le prochain qui me bassine avec mes clones, je l’envoie ici. » Un peu de continuité gentiment tournée en dérision, c’est rigolo, non ?
Concernant les défauts, je l’ai déjà mentionné, ils sont liés à cette envie de faire de cette histoire une histoire chorale qui met en scène plein de personnages. Certains ne servent à rien et ne sont que des parenthèses à l’enquête. On pourrait donc dire que le récit est plus long que nécessaire et se permet des digressions de la trame principale. Mais rien de spécialement rédhibitoire non plus. Pour moi cela reste une bonne histoire.
Il y a peut être quelques réflexions que j’ai pu trouver étranges notamment lorsque MJ s’engueule avec Félicia et qu’elle semble jalouse que cette dernière tourne toujours autour de son mari. Peter se fera la réflexion qu’il ne mérite pas MJ et qu’elle n’a pas à être jalouse car elle n’a rien à craindre tellement il considère avoir de la chance d’être avec elle. Bon jusque là c’est mignon, mais à force d’entendre des histoires sur Millar et son obsession pour la réussite professionnelle et le pognon, j’ai forcément interprété différemment les choses lorsque Peter exprime un truc du genre « je ne suis qu’un geek alors que tu es un mannequin à jamais hors de ma portée ». Ah bon…le mannequinat c’est le sommet de la réussite sociale ? Et elles méritent quoi les mannequins alors ? Des médecins, des avocats ? Argh, voilà c’est malin, j’ai laissé les ragots que j’ai entendu sur Millar obscurcir mon jugement sur une simple phrase, un détail insignifiant, mais que je n’ai pas trouvée pertinente, même pour un angoissé comme Parker. A part ça, la manière dont Parker est affecté dans sa vie privée par les manigances d’Osborn et son identité menacée rajoute un volet social bienvenu. Un truc qui manque parfois chez Batman dont la vie et réputation en tant que Bruce Wayne sont rarement menacées.
Concernant la partie graphique, c’est Terry Dodson qui s’occupe de la majeure partie des épisodes, assisté de Frank Cho durant 2 numéros. Globalement j’aime bien Terry Dodson. Je sais que je ne fais pas partie de la majorité en disant cela, mais j’aime bien son trait tout en rondeurs. Bon…certes à propos de rondeurs, il a un peu trop tendance à donner des poitrines énormes à tous les personnages féminins, mais à part cela son style finalement assez joyeux évoque chez moi les dessinateurs classiques de l’âge d’argent.
C’est donc un dessin assez mainstream mais pour ma part, je n’ai pas honte d’avouer que j’aime bien ça. J’aime aussi d’autres styles puisque j’ai déjà souvent répété que ce qui importe pour moi c’est la variété, mais cela inclue par conséquent aussi le dessin « tous publics », coloré et séduisant. Je ne supporterais pas de lire uniquement du David Mack, malgré tout mon respect pour ce dessinateur. J’ai même tendance à penser qu’une histoire peut gagner en effet choc ou en surprise lorsque sa forme reste dans un style bon-enfant alors que le fond est plus sombre et malsain (cela se vérifie pour moi sur la minisérie de Kevin Smith The evil that men do toujours dessinée par Dodson). Verser dans un style visuel très « grim & gritty » est parfois racoleur et prétexte à des excès de violence gratuite, telle une propagande pour qu’on comprenne bien à coup de bourrage de crâne que ce qu’on lit est « dark ». Mais je digresse, nous reparlerons de cela dans une chronique de la série de Kevin Smith.
Ici l’histoire reste du mainstream pas spécialement choquant donc le dessin s’accorde plutôt avec le parti pris du divertissement pas prise de tête (mais pas bête pour autant). Par contre ça ne veut pas dire qu’on est chez les bisounours et les affrontements ne sont vraiment pas tendres, ni la torture que le Hibou fait subir à ses ennemis.
Cela dit, en toute franchise, j’ai quand même connu Dodson en meilleure forme. Oh, ne vous méprenez pas, les ¾ des planches sont bonnes, mais il arrive parfois que des personnages aient une tronche un peu de travers ou une expression faciale très curieuse (la tante May arrive à être flippante sur certains dessins, sans que ce soit voulu). Le bilan global est tout de même assez bon.
En conclusion, c’est une aventure complète assez facile d’accès et qui tient ses promesses de divertissement de bonne facture. Pas un chef d’œuvre, mais un comics de Spider-man tout à fait recommandable.
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Non Millar n’a pas écrit que des inanités de Yuppie hystérique. Mattie Boy nous rappelle que lors de son passage sur Spider-Man il était même plutôt bon ! Review-Mirror chez Bruce Lit.
La BO du jour : la relation entre Peter et Norman évoque clairement celle de Clarisse et Hannibal…Hush…..
Avec la même équipe créative, dans le genre plus confidentiel et polémique, il y a ça aussi (une sorte de Tante May Year One, plus ou moins ignoré par la suite) :
http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/cover/large/13/96/album-cover-large-13966.jpg
Trouble est une saga romantique sympathique, mais qui devient lourde dès que ça veut se raccrocher à l’univers Marvel.
Ca fait putaclic alors que ni les personnages initiaux, ni Trouble ne le demandaient.
Un avis sur Trouble de Millar & Dodson :
https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R177SU5O6U8N99/ref=cm_cr_dp_d_rvw_ttl?ie=UTF8&ASIN=0785150862
Et bien pour ma part, il s’agit du 1° boulot créé par Millar avec lequel j’ai commencé à tiquer. Je trouvais qu’il y avait quelque chose de « too much ». Le mec arrive et se la joue « vous allez voir comme moi je vais créer l’événement avec Spiderman. Je vais jouer avec la continuité et je vais vous révolutionner tout ça comme personne et je vais tellement vous remuer le statuquo que quand je serais parti plus rien ne sera comme avant ». Résultat ? Le Scorpion devient le nouveau Venom. Moais…
Pour le reste, comme le fait remarquer Matt, il y a un gros ventre mou dans le milieu de l’histoire et au final, c’est encore, comme avec « Wolverine Ennemi d’Etat », assez factice.
Et en plus je ne suis pas fan du tout du style des époux Dodson que je trouve très racoleur.
Mais bon, j’ai quand même gardé la chose en me disant :
1) C’est pas tous les jours qu’on a un arc de Spiderman relativement auto-contenu avec un début, un milieu et une fin.
2) Peut-être que ça me plaira davantage à la 2° lecture.
Mais je ne l’ai pas encore relu…
Dans le genre, je préfère de très loin la mini-série écrite par Kevin Smith.
Pour ce qui est de celle que cite Pierre, cette sorte de « Tante May Year One », j’avais failli l’acheter, mais l’article écrit par Présence sur Mamazone m’avait un peu refroidi…
Bah je ne vois pas trop d’où tu sors cette impression que Millar veut tout révolutionner. J’ai juste l’impression qu’il veut faire un truc pour les fans avec des références aux fondamentaux du perso, comme le pont à la fin.
Du coup le fait aussi qu’il n’y ai pas de conséquences de fou, ben…je m’en fiche. Il te faut des morts factices, des révélations sur le passé de Gwen ou des origines mystiques à des pouvoirs dans toutes les histoires ?^^ Justement j’ai bien aimé la simplicité de l’histoire qui n’essaie pas de détruire la terre, de tout changer au passé des persos pour des révélations choc racoleuses…
C’est une histoire assez linéaire, avec un coup de mou en effet au milieu, mais qui ne prétend pas non plus tout changer.
Un article très complet de cette mini-série que j’aime relire à l’occasion et que je n’ai pas revendue. Je réalise qu’autant la maison a été débendisée, autant il me reste quelques Millar.
Mais je digresse, nous reparlerons de cela dans une chronique de la série de Kevin Smith. : un teamup avec Tornado?
-Rachel Grey : je me rappelle de ce passage assez irrésistible en effet et bien dans l’esprit Spidey.
-Le volet blockbuster : c’était pas un projet de film à la base ?
Effectivement le méga teamup de la fin annonce ce que deviendrait Marvel par la suite : une association de bienfaiteurs contre une autre malfaiteurs. C’est visible dans l’arc qui suit Hardcore chez DD, par exemple. C’était une époque de rationalisation où des mecs comme Millar prenaient le contrepied de la culture super-héroïque et ses clichés pour y injecter du réalisme, du vrai. Avec tous les artifices bidons pour y remédier (Hitgirl dans Kickass, c’est du cheat code, non ? ).
Je ressens effectivement ce que tu décris pour Batman Hush, mais j’ai envie de dire que TOUS les récits Batman dans lesquels j’ai fait l’effort de me plonger ont ce volet Best of avec featuring de tel ou tel personnage. C’est assez insupportable et ce qui explique que je n’ai jamais accroché avec ce personnage.
Comme Tornado, je ne suis pas plus ébloui que ça par Dodson. Je trouve les expressions de visages assez pauvres, je n’aime pas ses contours des personnages : on dirait presque des lignes à découper pour enfants. Ce dessinateur a longtemps oeuvré chez les Xmen sans que je comprenne ce qu’il y fichait, la palme du mauvais étant sa prestation pour Utopia.
Et….
Bienvenue dans les hashtags Mattie Boy !
Si ça peut te rassurer, je n’ai pas 50 comics de Batman non plus. C’est vrai que même dans les comics de Loeb et Sale, il y a plein de persos.
Moi je suis surtout fan de la série animée des années 90. Voire aussi des jeux.
Il y a quand même le comics « la proie d’Hugo Strange » qui est cool et qui peut-être te plairait. Il n’y a pas de guest dedans.
Encore une histoire que j’ai souvent envisagé de lire, avant de choisir autre chose de plus attirant, donc encore un article qui tombe à pic. Merci Matti-Boy.
Ne pas prêter attention à qui écrit les histoires – Je pense qu’on a tous commencé comme ça en éprouvant de la curiosité pour un personnage ou une couverture, ou même un titre, sans trop s’interroger sur la biographie du ou des auteurs.
De ce que tu en dis, ça n’a pas l’air d’air un récit choral, cette forme correspondant plus à une histoire racontée par plusieurs personnages dont il n’y en ait pas un qui soit réellement plus important que les autres. Par contre je vois bien la similitude avec Hush où le scénariste essaye de caser dans une intrigue le plus possible d’ennemis emblématiques du superhéros.
J’ai bien aimé la manière dont tu as évoqué le petit côté Hannibal Lecter chez Osborn, en l’associant avec une page très parlante juste en dessous. La relation père/fils dysfonctionnelle est très alléchante, j’y reconnais bien là la patte de Millar : une idée bien provocatrice et poussée jusqu’au bout, avec un fond de perspicacité.
J’ai beaucoup aimé les paragraphes sur les dessins de Terry Dodson, et en particulier la remarque disant qu’une histoire peut gagner en effet choc ou en surprise lorsque sa forme reste dans un style bon-enfant alors que le fond est plus sombre et malsain. Contrairement à Tornado, je trouve que l’orientation racoleuse des dessins des Dodson (en particulier les anatomies féminines) se marient bien avec l’approche un peu exagérée de la narration des comics. Merci pour ce panoramique très complet de cette histoire.
De mémoire, la relation père-fils entre Petey et Osborn est exploitée par Mackie ou Byrne, je sais plus. Pierre N ?
Oui cela a été exploré en particulier vers la fin des années 90 et le début des années 2000 (même le film de Raimi joue là-dessus), après le retour de Norman à la fin de la saga du clone.
Norman a même cherché à le convertir pour en faire son héritier je crois (Harry n’ayant pas encore été ramené à ce moment-là, et de toute façon ce n’est pas comme si Norman avait une grande estime envers son fils).
Encore aujourd’hui, je trouve qu’il est difficile de dissocier le style de Terry Dodson de celui de son influence principale, Adam Hughes (un autre spécialiste des pin-ups).
Norman a même cherché à le convertir pour en faire son héritier je crois (Harry n’ayant pas encore été ramené à ce moment-là, et de toute façon ce n’est pas comme si Norman avait une grande estime envers son fils) / Oui c’est de cette histoire dont je parle. Je ne me rappelle plus qui en est l’auteur.
Si Romita Jr est au dessin, il a de fortes chances que ce soit Mackie au scénario.
Ce ne serait pas par hasard cette histoire où Peter s’attend à retrouver May Parker (la fille qu’il a eu avec MJ) d’après ce que suggérait Norman, et finalement il a retrouvé une tante May remplacé par une doublure (où comment défaire une mort mémorable avec une excuse bidon) ?
Non, c’est pas ça.
Là il s’agit de la fin de la série amazing avant son premier reboot. C’est la fin de la saga The Gathering et cette idée de génie est signée….John Byrne. Du coup écoeuré je n’ai plus acheté de Spidey jusque….Superior Spider-Man.
Donc l’histoire en question se passe un peu après les conneries de Byrne, celle où on croit que MJ est morte.
« Du coup écoeuré je n’ai plus acheté de Spidey jusque….Superior Spider-Man. »
Bah visiblement tu as lu le run de JMS et cette histoire de Millar. Tu y es revenu après Superior ?
Oui, j’ai lu tout ça il y a moins de deux ans.
Moi c’est OMD qui m’a dégouté un moment de Spidey. Mais je ne vais pas faire tout un nouveau discours dessus, je râle dans un futur article à venir…et dans lequel je reviens tout de même sur quelques récits sympas de la période brand new day.
Oui j’ai réalisé après que le terme « récit choral » existait vraiment et signifiait un récit à plusieurs voix, plusieurs « héros ». Alors que moi je voulais juste faire allusion au fait que ça convoque plein de persos^^
Je pense que tu peux aller lire cette histoire. Moi je la trouve très plaisante.
Pour Dodson je suis assez d’accord. Je ne crie pas au génie mais c’est un style de dessin que je trouve plaisant, peut être un peu plus enfantin oui mais justement assez adapté aux récits colorés des super héros. Et même si le fond de l’histoire peut s’avérer adulte et choquant, eh ben ça renforce la surprise en effet. C’est la sensation que j’ai eu en lisant la mini série de Kevin Smith dont le thème de fond m’a vraiment choqué dans un comics qui donne l’impression d’être tout publics (tiens pour une fois c’est pas Millar qui parle de viol d’une femme…mais bon au moins c’est pas traité par dessus la jambe chez Smith) Si ç’avait été dessiné par Alex Maleev déjà, on se serait dit « houlà…ça va être noir et triste » et parfois ça ne joue pas en faveur de l’histoire qu’on s’attende à ça, ou même ça peut dramatiser un peu trop. Comme un Zack Snyder qui va rendre tout l’esthétisme de ses films sombre avec des persos chiants qui ne sourient jamais histoire qu’on comprenne que ça va être sérieux et dramatique…et qu’au final c’est naze tellement ça essaie trop d’être solennel et important.
Et si on faisait un point sur les bons comics Spidey ?
Pour ma part j’ai :
-la période Romita Sr avec la mort de Gwen
-la première saga du clone
-le run de Stern/Mantlo du début des années 80
-la mort de Jean Dewolff
-l’enfant intérieur de Dematteis
-la dernière chasse de Kraven du même Dematteis
-quelques numéros vus ici :
http://www.brucetringale.com/living-in-the-past-1-partie/
http://www.brucetringale.com/living-in-the-past-2-partie/
-le run de JMS
-le comics de cet article signé Millar
-la mini série de Kevin Smith
-la mini série de Zeb Wells sur la naissance de Vénom
-quelques passages de brand new day dans des revues sur lesquelles j’ai préparé un article
-Superior spider-man
Il y a d’autres trucs à essayer ? Ou des trucs qui n’ont pas été republiés dont vous êtes fans et que je ne connaitrais pas ? (pas de OMD ni de saga du clone, merci^^)
Je sais que certains sont fans de la période Slott pré-superior avec Spider Island et tout…mais j’ai pas été convaincu. Bon Spider Island c’est fun mais complètement over the top, on dirait un scénar de jeu vidéo. J’aime bien les jeux vidéo mais bon…je ne cherche pas forcément la même chose en BD.
Je rajoute à la liste le run de Ditko, l’arc de Nocenti dans un asile, la saga du clone originale, le GN de Vess déjà cité, l’annual de Nocenti avec Art Adams et Warlock (pas Adam), Spidey vs le Fléau par Stern, pratiquement tout ce qu’a fait DeMatteis, le passage de Wieringo à la fin des années 90, la série néo-rétro de Busiek, tous les arcs illustrés par Marcos Martin durant BND, et d’autres histoires à part diverses et variées (Spidey/Octopus Year One, la mini-série de Waid pendant House of M, etc…).
La saga du clone originale est déjà citée^^
Les épisodes par Martin Marcos durant BND vont arriver dans un article de moi. Je les ai déjà.
Je note pour le GN de Vess. Je n’ai jamais su de quoi il s’agissait comme histoire.
Spidey vs le fléau : voui, je l’ai dans le run de Stern cité aussi^^
C’est quoi la série de Busiek ?
Merci en tous cas.
C’est une série qui se déroule durant les débuts du personnage, en conservant l’esthétique 60’s et le feeling des histoires originales.
http://www.chasingamazingblog.com/2014/05/16/untold-tales-of-spider-man-and-the-best-spider-man-b-title/
Pas d’accord pour le run de Ditko : C’est historique mais bête et moche comme c’est pas permis (hey , le détracteur des comics old-school infantiles est de retour ! 😉 ). Je préfère la période Romita Sr, dans laquelle Stan Lee écrivait à peu près correctement ses scénarios, et Romita livrait de superbes planches.
J’ai lu des tas d’épisodes écrits par Busiek sur Spiderman et, malgré mon respect pour cet auteur, j’ai trouvé que (quasiment) tout était naze (idem pour le boulot de Robert Kirkman).
Je n’ai pas du tout accroché à la mini de Mark Waid durant HoM.
Et la mini de Charles Vess est d’un tarte… Au secours !
Par contre, je suis d’accord sur un truc : Quasiment tout ce qu’a écrit DeMatteis est fabuleux…
Je suis entrain de relire le run de Stern, et notamment la saga du Super-Bouffon. Ça passe parce que je suis nostalgique (c’est purement ce que lisais quand j’étais ado). Mais purée, c’est vraiment pas terrible, objectivement ! Y a de ces passages tartignoles !!!
ha ha ! Tornado qui vient tout démolir.
Pour le run de Ditko de toutes façons, je connais globalement. Mais je n’ai pas spécialement envie d’y racheter…et surtout pas traduit par Coulomb. La mort de Gwen et la première saga du clone sont par miracle traduites par Thomas Davier et Sophie Viévard (ou Nicole Duclos, j’sais plus…)
C’est pas excellent le run de Stern mais moi j’aime bien les vieux comics donc bon…ça passe assez bien. Certains épisodes sont plus nazes que d’autres il est vrai.
Bon et toi t’as pas un machin à recommander au lieu de déconseiller les conseils des autres ?^^
Il y a aussi Spider-man Noir que j’aurais bien lu mais il est introuvable à prix décent.
J’ai posté un long commentaire de recommandations mais il est resté… en modération…
Je le reposte sans les liens :
J’ajouterais à la liste de Matt :
– La fantastique série « Spiderman’s Tangled Web » (article sur le blog)
– La très bonne anthologie « Spiderman Unlimited (Vol.3) » (c’est publié de manière chaotique dans divers Comix Box et magazines Spiderman)
– Les mini-séries de J.M. DeMatteis pendant la saga du Clone (« Frères Ennemis », par exemple)
– Le run de Paul Jenkins dans la série « Peter Parker – Spiderman »,puis « Spectacular Spiderman » (dont une partie a été publiée dans le deluxe « Le Cauchemar » (les allergiques à Humberto Ramos devront s’abstenir).
– Quelques très bons épisodes de la période « Back In Black » publiés dans le deluxe idoine (et avec le run de Jenkins, c’est concomitant au run de JMS et à celui de Mark Millar, au passage !).
– Le dyptique de Peter Milligan sur Venom, Carnage et Toxin (pas indispensable, mais plutôt bon).
– Et même la minisérie de David Lapham & Tony Harris sur les début de Spiderman revisités (100% Marvel : « Un Grand Pouvoir »).
Je n’ai pas du tout aimé le GN avec la « soeur perdue » (« Family Business »).
La mini de Charles Vess, c’est beau à regarder, mais complètement tarte niveau scénario (enfin je trouve).
Par Kaare Andrew, il y a aussi eu le mini « Dr Octopus Yera One », qui était assez sympa.
Spiderman’s Tangled Web : http://www.brucetringale.com/super-vilains/
Spiderman Unlimited (Vol.3) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Spider-Man_Unlimited
Ah oui j’ai oublié de citer les tangled web dont j’ai quelques revues.
Ce qui concerne la saga du clone je préfère éviter parce que je vais rien piger…et pas envie de lire toute la saga (introuvable aussi en plus) pour piger.
Le deluxe Back in black j’ai peur de rien piger aussi. C’est pas super lié à la continuité comme t’aimes pas ? ça ne parle pas d’un clone de l’oncle Ben ou d’un spider-man de je ne sais quel monde alternatif ?
Ah tiens j’ai jamais entendu du bien de la mini série Venom/Carnage de Milligan. Toxin est parfois bien noté mais en général l’autre se fait descendre. Je vais essayer alors, merci.
Connais pas « un grand pouvoir » ni « octopus year one ». Je vais regarder ça, merci.
Ah c’est de Zeb Wells la mini sur octopus. Tu as lu sa mini Venom origins ? Pareil pas forcément indispensable, mais assez sympa.
Tornado quels sont les histoires que tu as apprécié pendant Back in Black ?
l’arc de JMS avec Fisk ? Celui avec Mr Hyde par Sacasa ? L’histoire de Peter David avec l’oncle Ben alternatif ?
@Matt : Effectivement, « Venom/Carnage » est très moyen, mais « Toxin » est très bon. « Toxin » est la suite du premier, mais je l’ai lu tout seul à l’origine et ça ne m’avait pas dérangé.
@Pierre : Commentaire Mamazone d’époque concernant « BiB » :
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Cela concerne les épisodes annexes à ceux de JMS.
Pour ce qui est de JMS, si tu as lu l’article du blog, et notamment le passage sur Fisk, tu dois savoir que j’ai beaucoup aimé.
@Matt : J’ai adoré la mini sur les origines de Venom !
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« Quoiqu’il en soit, il vaut mieux être un lecteur assidu des diverses séries dédiées à Spiderman pour apprécier cette compilation, qui n’existe pas du tout par elle-même. »
Ouais voilà ça calme un peu cette phrase dans ton commentaire^^
Cool pour Venom origins^^
Je crois que j’avais zappé octopus year one à cause des couvertures qui faisaient écho au 2eme film. J’ai du croire que c’était « le film en BD » comme ils l’avaient fait pour le premier je crois dans une revue.
« Ouais voilà ça calme un peu cette phrase dans ton commentaire^^ »
Pour toi qui devient un rude connaisseur, c’est de la rigolade !
La mini « Octopus Year One », de même que « Un Grand Pouvoir », c’est sympa, pas transcendant. Comme Carnage et Toxin aussi. C’est du bon Spiderman. Du bon divertissement. Ce n’est pas inoubliable.
J’oubliais aussi Spider-man Blue et la revue contenant le team-up avec Wolverine chroniquée ici.
Euh, pour chipoter, la mort de Gwen, c’est dessiné par Gil Kane, je crois…
Sur le blog, y’a aussi un GN avec la soeur (?) de Peter Parker (Teresa)
Je crois que le Boss a un article en réserve sur Spirits of the Earth par Charles Vess.
J’ai lu la mini « Reign » par Kaare Andrews. Je mettrais pas ça forcément au top du top mais c’est… intéressant (une sorte de déclinaison de DKR mais dans l’univers de Spidey).
Si on en revient aux comparaisons culinaires d’hier, je dirais que c’est un plat exotique (ou fusion).
Roo oui…Romita s’est arrêté à amazing 119…et Gwen est morte au 121.
Précisons tout de même que Romita Jr a encré les planches de Kane, et qu’il n’a pas hésité à modifier certaines cases, à tel point que parfois le produit fini ressemble plus à du Romita Sr qu’à du Gil Kane.
http://www.byrnerobotics.com/forum/uploads/LukeSmyth/2013-01-26_103100_asm122pg18.jpg
Le teamup avec les Xmen en terre sauvage est un classique.
C’est lequel ce team-up ?
Je ne connais que celui qui se passe dans le désert du Nevada avec les chercheurs en danger
Celui qu’évoque probablement Bruce, c’est l’histoire publiée dans Marvel Fanfare, avec Michael Golden, Paul Smith et Dave Cockrum pour la partie graphique (pas de la merde quoi).
Ah oui d’accord.
Jamais lu.
Mais je sais pourquoi ; traduit par Coulomb dans les vieilles intégrales.
Il y aurait bien la revue Lug « étranges X-men » que je pourrais lire. Mais bon…
J’ajouterais à la liste de Matt :
– La fantastique série « Spiderman’s Tangled Web » (http://www.brucetringale.com/super-vilains/)
– La très bonne anthologie « Spiderman Unlimited (Vol.3) » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Spider-Man_Unlimited)
– Les mini-séries de J.M. DeMatteis pendant la saga du Clone (« Frères Ennemis », par exemple)
– Le run de Paul Jenkins dans la série « Peter Parker – Spiderman »,puis « Spectacular Spiderman » (dont une partie a été publiée dans le deluxe « Le Cauchemar » (les allergiques à Humberto Ramos devront s’abstenir).
– Quelques très bons épisodes de la période « Back In Black » publiés dans le deluxe idoine (et avec le run de Jenkins, c’est concomitant au run de JMS et à celui de Mark Millar, au passage !).
– Le dyptique de Peter Milligan sur Venom, Carnage et Toxin (pas indispensable, mais plutôt bon).
– Et même la minisérie de David Lapham & Tony Harris sur les début de Spiderman revisités (100% Marvel : « Un Grand Pouvoir »).
Je n’ai pas du tout aimé le GN avec la « soeur perdue » (« Family Business »).
La mini de Charles Vess, c’est beau à regarder, mais complètement tarte niveau scénario (enfin je trouve).
Par Kaare Andrew, il y a aussi eu le mini « Dr Octopus Yera One », qui était assez sympa.
Je vois aussi que le sieur Tornado a chroniqué la mini série « spider-man/FF » de Gage et Alberti sur mamazone. J’avais lu celle avec les X-men par les mêmes auteurs avec le même concept de revenir à différentes époques dans chaque épisode. Publiée dans la collection « spider-man et les héros marvel » (couverture dure, la même que « les incontournables » :
http://www.bulledair.com/index.php?rubrique=album&album=spiderman_heros_marvel_album6
L’ennui c’est que c’était sur papier mat…et c’est naze pour une série moderne. Mais c’était pas mal. Je n’ai pourtant pas lu celle avec les FF.
Bof. C’est pas complètement mauvais, mais elle est repartie au bac à solde…
Marrant, en rattrapant mon retard de lecture, je tombe sur un second article avec Dodson comme dessinateur, alors que je ne le connais pas du tout. J’aime bien les scans, mais il est impossible que je lise ça, n’ayant aucune envie de lire ce genre, qui m’a l’air bien pris dans une continuité que je ne connais pas du tout, y compris dans ses références et ses blagues… Mais merci pour ma culture ! Et le titre de l’article est bien marrant.
La BO : ça va mais pas exceptionnel.
Tiens Panini a ressorti cette histoire dans la collection Icons…sur papier mat et le double du prix du Marvel select…
La comparaison avec Batman : Silence est très, très bonne.
En y repensant, cette maxi-série Spider-Man est sur la même ligne que l’oeuvre de Loeb et Lee : un très bon point d’entrée ou de retour du lecteur dans l’univers du personnage, avec un début/un milieu/une fin et une revue des effectifs.
C’était encore la bonne période de Millar chez Marvel.
Il s’est perdu ensuite chez Marvel (Civil War, son retour sur Ultimates), et s’est perdu tout court au début de sa période solo, mais j’apprécie récemment quelques oeuvres comme la saga magique avec Coipel et Jupiter Circle.
Je trouve que Millar s’est assagi, et revient à des comics agréables, comme à l’époque de cette maxi-série.
C’est bien. C’est mieux.
J’avais hâte de lire ce comics car les histoires auto contenues de Spiderman sont assez rare et que le nom de Millar augure un recit de qualité.
Malheureusement c’est une déception, j’ai l’impression que Millar a voulu faire le « silence » de Spiderman, un récit qui dévoile la galerie de vilains de spidey, ses relations familiales et son travail sur fond d’enquête avec un ennemi inconnu. Or on est loin du blockbuster efficace qu’est batman silence. Je n’ai pas particulièrement ressenti d’émotion alors même que c’est la vie de may qui est en jeu. L’intrigue est inintéressante et sert surtout de prétexte à réunir tous les vilains et parfois même tirée par les cheveux. C’est plutôt un prétexte pour que les vilains de spidey se réunissent (sans trop savoir pourquoi ils font équipe tout à coup).
Enfin là où le gros point fort de silence était les dessins de Jim Lee et bien ce Spiderman est aussi décevant sur la partie graphique. Un dessin mainstream qui offre des scènes de combats plaisantes grâce notamment àmde jolies couleurs vives. En revanche une fois sorti des personnages en costume le trait de Dodson offre des proportions étranges et des visages un peu figés. On pourrait aussi regretter le côté sexy ou musclé comme principale caractéristiques de certains personnages.
Seuls les 2 chapitres dessinés par franck Chi relèvent un peu le niveau avec des personnages plus détaillés et mieux proportionnés.
À moins de n’avoir jamais lu de spider-man auparavant je ne recommanderai pas ce récit que j’ai vite oublié après l’avoir refermé.
LE DERNIER COMBAT fait parti des comics Spider Man que je trouve très agréable à lire.
curieusement même si l’écriture moderne du bouquin pourrait faire croire à quelque chose de très sophistiqué, mais en fait, MIllar nous livre un récit ultra premier degré, comme s’il voulait écrire son histoire de Spider man et repartir. Résultat, on se retrouve avec un tas de figures imposées et redondances réinterprétées.
POur le coup, ça se lit rapidement et c’est sympa quand on le considère comme un truc auto-contenu.
Du bon Millar pour moi.
Voià, moi j’suis d’accord avec Eddy
Sinon…quelqu’un a vu à quoi ressemblait la collection « must have » de Paninouille ?
C’est du cartonné ? Du souple ? Format comics ? Grand format ?
cartonné format comics. on dirair leur collection « select » mais en dur! parce que le souple ça n’a pas bonne réputation…
Ok merci.
ça me dérange pas le souple quand il s’agit de gagner de la place cela dit.
ça fait moins luxe évidemment.
C’est bizarre par contre parce que ce « dernier combat » est à 19€ pour 12 épisodes (environ 250 pages) et à 18€ tu as « Venom dark origin » avec 5 petits épisodes dedans…
Panini fidèle à eux-mêmes. Soit l’un est très cher, soit l’autre est donné !