Locke and Key tome 1 à 6 par Hill et Rodriguez
AUTEUR : TORNADO
Première publication le 20 /06/ 2014. Mise à jour le 05/01/17
VO : IDW
VF : Milady
Locke and Key est une série terminée complète en 6 volumes. Elle a été rééditée en VF en novembre 2016 en 3 volumes Deluxe aux Editions Milady. Cet article propose une synthèse autour d’une thématique portant sur l’intégralité de la série.
Attention : cet article révèle la fin de la série !
Les clés de la psyché…©IDW
Qu’est-ce qui fait le sel des plus belles histoires ? Une histoire, c’est avant tout un sujet, n’est-ce pas ? Et bien non, surtout pas ! Êtes-vous fou, malheureux ? Une histoire c’est avant tout un traitement. Un rapport harmonieux entre le Fond et la Forme, entre le Texte et le Sous-Texte.
Et certaines histoires ne font rien d’autre, en définitive, que d’entremêler les divers niveaux de lecture au-delà de leur apparente fantaisie. Locke & Key, avec son histoire à mi-chemin entre Harry Potter, Le Mythe de Cthullu et Les Innocents, est de celles-là, avec peut-être même un focus sur une thématique en particulier…
Dans Les Contrebandiers de Moonfleet, le chef d’œuvre de Fritz Lang, « John Mohune » (Jon Whiteley) tue « Jeremy Fox » (Stewart Granger). Le jeune garçon tue en réalité son père, avant de sauver l’âme de ce dernier. Un acte œdipien transcendé par un amour filial rédempteur et absolu. Presque trente ans plus tard, dans Le Retour du Jedi, Luke Skywalker fait la même chose avec Dark Vador…
Dans Locke & Key, le comicbook de Joe Hill (dessiné par Gabriel Rodriguez), Tyler Locke ne tue pas son père, mais presque. Car au moment où Rendell Locke (le père) est assassiné, il entretient avec son fils des rapports houleux et conflictuels, au point que Tyler porte le poids de cette mort sur sa conscience. Ainsi, lorsque le scénariste Joe Hill tue le père de la famille Locke dès le début de la série, la chose devrait nous mettre la puce à l’oreille : Joe Hill est le fils de Stephen King (excusez du peu !), mais il ne porte pas son nom car il a décidé, dès le début de sa carrière, de se faire connaitre sur ses seuls mérites, sans qu’on puisse l’assimiler à son père.
Les dernières planches de Locke & Key ne font rien d’autre que de parler de ces relations père/fils. Et Tyler, qui portait jusqu’à présent la mort de son père sur sa conscience, finit par lui déclarer son amour inviolable, libérant ainsi l’âme tourmentée de son ascendant… De là à penser que Joe Hill, qui a réussi à travers sa série de comics à briller au firmament des auteurs contemporains, opère au dernier moment le même acte rédempteur envers son propre géniteur, il n’y a qu’un pas…
Qui a tué le père ?©IDW
Pourquoi est-ce que je vous raconte cela ? Et bien parce que Locke & Key est une série exceptionnelle, et que cette vertigineuse toile de fond œdipienne ne représente qu’une infime partie de la richesse qui constitue sa toile de fond. Depuis le début, Joe Hill déroule, avec cette histoire de démons prisonniers d’une dimension infernale qui tentent de s’emparer de notre monde par l’ouverture d’une porte magique, un magnifique récit qui puise ses sources dans les écrits d’Howard Phillips Lovecraft (au point que la petite presqu’île imaginaire dans laquelle se déroulent les événements ait été baptisée « Lovecraft » !).
Mais en réalité, cet apparent et irrésistible récit imaginaire ne fait rien d’autre que dissimuler un nombre ahurissant de thèmes majeurs et de métaphores existentielles. L’Œdipe, le deuil, la perte de l’enfance et le passage dans le monde des adultes, la solitude, le droit à la différence, l’alcoolisme, les traumatismes de la vie… Parlons-en de ces thèmes, tiens, puisqu’ils sont en définitive tous intrinsèquement liés entre eux, avec l’Œdipe en guise de point névralgique.
Quelques petites références culturelles à l’art de l’Oedipe, au passage…©IDW
Tiens : la perte de l’enfance et le passage dans le monde des adultes. Locke & Key suit clairement le parcours de trois catégories de personnes : Un enfant (Bode, attachant comme pas deux), un groupe d’adolescents (Tyler et Kinsey, les ainés de la famille Locke, ainsi que leurs amis lycéens) et divers adultes, ces derniers vivant tous dans une déprimante tristesse.
Ce parti-pris distinctif confère au scénario une dimension très dense et met bien en évidence cette métaphore du chemin douloureux qui mène de la perte de l’enfance au monde laborieux des adultes de nos sociétés modernes, embourbés dans les soucis liés au travail, à la difficulté de subvenir aux besoins de la famille, à la morosité et aux casseroles bruyantes des souvenirs douloureux… Nous le savons bien, non ? Il s’agit d’une boucle dont hériteront forcément les enfants à naître …
Joe Hill et son papa ? Ah non… Tyler et son papa…©IDW
Le deuil : Locke & Key nous propose une étude bouleversante de la notion de deuil. Le premier tome s’impose d’entrée de jeu comme une parabole imparable sur la manière de tout un chacun de traverser les traumatismes et la désolation ressentis face à la mort d’un proche.
Et le troisième opus focalise surtout sur la figure de « Nina », la mère de nos héros. La déchéance occasionnée par le deuil et le traumatisme lié au viol qu’elle a subit se manifestant alors sous la forme d’un long parcours douloureux et crédible. Et bien entendu, Tyler doit avancer durant toute la série avec le poids de la mort de son père sur la conscience…
Qui a peur de voir ce que j’ai dans la tête ?©IDW
Le droit à la différence : Dans le quatrième tome, un épisode entier tourne autour d’un enfant trisomique et d’un fantôme, comme un appel à la tolérance et à la solitude, beau à pleurer, mêlant l’esprit irrationnel du premier avec l’apparence diaphane du deuxième !
A plusieurs reprises, « Duncan Locke » –l’oncle de nos héros-, doit subir les violences parfois physiques que génère sa condition d’homosexuel confrontée à la bêtise humaine. Comment ne pas voir, là aussi, un autre thème lié à l’Œdipe lorsque l’on découvre que le premier (Rufus, le petit garçon « différent ») n’a jamais connu son père, et que le second (Duncan, l’homosexuel) trouve son pygmalion en la personne d’un homme beaucoup plus âgé que lui…
Rufus, le jeune trisomique. Sans père, mais pas sans repère…©IDW
Les traumatismes de la vie. La métaphore est limpide : la magie demeure le domaine de l’enfance. Le passage à l’âge adulte signifie la perte de ce trésor et l’obligation de vivre avec ses acquis. Avec les révélations apportées dans le cinquième tome, il n’y a plus de doute à ce sujet : Lorsque tous nos personnages seront devenus adultes, ils auront oublié définitivement la magie, jusqu’à la perte de l’ensemble de leurs souvenirs liés à cette notion.
Et l’on se souvient alors de Mon voisin Totoro le chef d’œuvre d’Hayao Miyasaki, où seuls les enfants réussissaient à voir les créatures magiques, alors que leurs parents, trop occupés à affronter la réalité et les difficultés de la vie, ne pouvaient plus les voir…
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris tout est dans la tête !©IDW
Au bout du compte, Joe Hill a réussi à écrire une histoire en forme d’hommage à H. P. Lovecratf qui transcende complètement cette référence pour s’en émanciper et exister par elle-même, en élevant le débat à travers tous ces thèmes essentiels de la vie, le tout mâtiné d’un style narratif unique en son genre. Impressionnant.
A l’arrivée, Locke & Key ne ressemble en définitive plus du tout à un récit « à la Lovecraft », mais finit au contraire par posséder une incontestable identité propre.
Les repères de Rufus. Une question de survie©IDW
Le talent, c’est la mise en forme. Hill & Rodriguez se sont bien trouvés, et Locke & Key, en plus de sa splendide et vertigineuse toile de fond, est un récit moderne enlevé et truculent, raconté avec une tonalité unique et un graphisme singulier, pour un résultat à la fois irrésistible et diablement captivant.
Tour à tour effrayante, drôle, poignante, malsaine, délicieuse, la mise en forme de nos deux auteurs réussit le tour de force de faire coïncider tous ces éléments en un seul récit fédérateur, qui ne ressemble à aucun autre tout en en citant des dizaines ! Soit un style narratif brillant, riche en références, profond et pittoresque. Et soit un style graphique universel, charmant, étonnant et viscéral.
L’art d’illustrer les mystères et la fantaisie du cerveau d’un enfant…©IDW
Et lorsqu’à la toute fin, et ce malgré quelques légères précipitations dans le dénouement, j’ai ressenti le déchirement et la détresse à l’idée de quitter ces personnages irremplaçables, habités par le feu sacré des grandes histoires romanesques, à travers une poignante séquence de rédemption œdipienne comme il en existe une tous les trente ans, il a bien fallu que je me résigne à me l’avouer une fois pour toutes : Depuis que je suis en âge de raisonner et que j’ai envisagé de détester mon père, Locke & Key est l’une des plus belles histoires qui m’ait été contée…
Merci à Joe Hill & Gabriel Rodriguez pour ces moments de magie pure, qui rappellent à ceux qui ne le savent pas encore, que le pouvoir de la bande dessinée n’a pas à souffrir de la comparaison avec les autres médiums. Que Dieu leur prête vie…
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La BO du jour : Dès le premier album Jim Morrison nous donnait les clés des portes de la perception et terminait avec cette magnifique chanson où il est question….d’Oedipe !
https://www.youtube.com/watch?v=JSUIQgEVDM4
L’explication la plus logique est celle ci:
Bode se retrouve dans le corp du moineau puis tyler ouvre une porte avec la clé qui permet de se transformer en animal donc si un animal passe cette porte logiquement il se transforme en être humain donc bode retrouve un nouveau corps
Excellente série mais dont la fin m’avait un peu déçu aussi. Tout finit trop bien, et comme vous le dîtes, c’est curieux que Bode puisse revenir. A ce moment là, pourquoi tous les autres personnages cool qui sont morts ne peuvent-ils pas revenir ?
Je crois que j’aurais préféré que la série s’achève sur Tyler qui s’en va en moto avec le fantôme de sa chérie derrière lui. Ce qui est ajouté ensuite ressemble un peu trop à une happy end forcée.
ça n’empêche pas à la série d’être de très bonne qualité bien sûr, mais la fin m’a un peu dérangé.
L’article ne fait pas mention d’un passage que j’ai bien aimé sur la peur dont Kinsey se débarrasse pendant un temps. Ce qui la pousse à être très imprudente et irresponsable. Mais mieux dans sa peau. Une réflexion intéressante sur la peur dont on aimerait tous se débarrasser sans voir qu’elle peut aussi être utile à condition qu’elle ne nous bouffe pas la vie. Plus facile à dire qu’à faire, hein. Mais une piste de réflexion intéressante.
OUi, c’est une très bonne métaphore du racisme que Hill exploitera superbement avec l’épisode dans la peau d’un noir.
Personnellement, j’ai adoré la fin de la série. C’est un happy end qui est quand même teinté d’amertume après toutes ces épreuves. Un peu comme dans le Seigneur des Anneaux où, certes, presque tout le monde s’en sort, mais avec des cicatrices indélébiles et une impossibilité de retrouver un quotidien « normal ».
Et puis, ces retrouvailles de l’au-delà entre père et fils, qu’est-ce que c’est beau !
Les retrouvailles père/fils sont belles c’est vrai. C’est juste la résurrection de Bode et les questions que ça soulève sur les possibilités que les autres personnages pourraient peut être aussi revenir si Bode en est capable, qui vient un peu casser l’aspect tragique de la chose. Ou qui pousse à se demander « éh ! pourquoi il n’essaie pas de ressusciter ses amis aussi ? Il le fait pour son petit frère mais les autres il assume qu’ils sont foutus et n’essaie même pas ? »
Je dois cette lecture à Neault du temps ou je suivais son blog et ou j’avais lu ses critiques de cette série. Une très bonne surprise.
@Bruce : La réflexion sur la peur, une métaphore sur le racisme ? J’avoue ne pas faire le rapprochement.
Rien d’original MAtt : le racisme est basé sur la peur de l’autre (l’épisode avec les noirs) ou le rejet (le petit Rufus).
Tornado, tu n’as pas été tenté d’investir dans l’édition Deluxe ?
@ Matt : Au sujet de la résurrection de Bode. En réalité, ça ne peut fonctionner que parce que Bode a été éjecté de son corps à travers la Porte Fantôme (fin du tome 4). Le processus n’est pas évident, mais c’est tout à l’honneur de Hill d’avoir évité une description trop précise de cette résurrection.
Voici l’explication : Bode erre en fantôme dans les ruines de Keyhouse. Un moineau esseulé, dernier membre de la volée du tome 4, vient chercher Tyler et lui fait comprendre d’ouvrir la porte Fantôme. Le moineau traverse la porte et meurt, offrant son corps au spectre de Bode. Ce dernier, devenu moineau, guide Tyler jusqu’à la porte Animale (je ne me souviens plus du nom exact) et la franchit, reprenant de fait son apparence humaine (voir encore une fois le tome 4 pour le fonctionnement de cette porte).
J’ai bien aimé cette happy end, perso, notamment parce que le cheminement du retour de Bode est laissé à l’appréciation du lecteur. Mais il vaut mieux effectivement avoir lu les tomes précédents – et notamment le 4 – d’une traite pour bien saisir ce qui se passe 😉
Je viens de lire et finir aujourd’hui cette superbe série reçue en cadeau à Noël. C’était vraiment excellent !
Superbe article aussi 😉
Pour la résurrection de Bode, je l’ai comprise assez simplement, et c’est expliqué dans l’avant dernière planche, au dialogue entre Tyler et l’écho de son père : « J’ai fait revenir Bode, alors pourquoi pas toi ? Tu me manques tellement. Je peux te faire sortir d’ici avec le passe-partout. Qu’en dis-tu ? ».
Tyler a donc appelé l’écho de Bode, et l’a fait sortir du puits avec le passe-partout… Exactement comme Luke/Zack l’a fait au début, en récupérant le passe-partout !
Le passage en oiseau de Bode avant cette résurrection est peut-être moins claire, mais je pense qu’il a attiré Tyler à se transformer lui aussi en animal afin qu’il puisse communiquer avec lui (on l’a vu plus tôt, les animaux peuvent communiquer entre eux), pour lui suggérer l’idée.
Voir mon commentaire ci-dessus. Non, Tyler n’a pas utilisé le passe-partout pour faire revenir Bode. Il s’est contenté de lui ouvrir la porte Fantôme (pour permettre à son spectre d’investir le corps du moineau), puis la porte Animale (pour que Bode/moineau redevienne Bode/enfant) !
Tiens, ça me fait penser…tu aimes Harry Potter Tornado ? Tu cites souvent cette saga dans les inspirations des trucs que tu aimes.
Tu aimes les livres ou les films ?
Je ne les ai jamais finis, les uns comme les autres. Non pas que je n’aime pas, mais moi j’ai connu les livres durant ma scolarité et il fallait donc attendre un an entre chaque tome. Et un jour j’ai lâché, après le tome 5 je crois, et je n’ai pas retrouvé l’envie de m’y replonger. Du coup je crois que les films c’est pareil, j’ai vu les 5 premiers mais pas les autres. Faudrait que je finisse un jour, je ne sais toujours pas comment se termine l’histoire^^
Oui, je suis très fan. J’ai promis un article à Bruce et cela fait peut-être deux ans, à présent, que je le repousse ! 🙂
J’aime tout d’abord les livres, lus plusieurs fois, mon préféré étant le 6. Mais j’aime aussi beaucoup les films malgré les avis rabat-joie des critiques pisse-froid. Mon film préféré est le 3 (pur chef d’oeuvre en lui-même), et celui que j’aime le moins est le 4, qui reste une comédie ado très racoleuse et assez moche dans sa réalisation.
Presque pareil Tornado, mais j’aime bien le 4. Celui que j’aime le moins ce doit être le premier… Je suis fan de Harry Potter aussi, tu devrais lire la suite et voir les films dans la foulée, Matt !
http://trhansat.blogspot.fr/2013/12/harry-potter-and-deathly-hallows.html
J’ai hâte de lire ton article sur HP 🙂
Ici je suis fan depuis qu’une amie m’a offert les 4 premiers tomes, en version poche il y a… gloups… 18 ans je crois…, après ça, j’ai acheté chacun des tomes suivants dès sa sortie. Mais pas au point d’acheter le livre en anglais ! Et on est allé voir chaque film à sa sortie aussi.
Mon livre préféré a longtemps été le 4, où on entrait dans une nouvelle ère, on quittait l’enfance. Celui que j’ai détesté, c’est le 5, l’Ordre du Phénix. Harry y est insupportable.
Mais les meilleurs livres sont le 6 et le 7, c’est sûr.
Côté film, je partage ton avis, le numéro 3 est absolument génial !!!
Après ça, j’ai forcé la main de mon non-lecteur de fils, jusqu’à ses 8 ans et demie, pour qu’il se lance dans le premier tome. « Ah mais c’est écrit petit ! Ah mais y a trop de pages !! ». Il a lu les 7 tomes en deux mois et demie. Et les a relus au moins 4 fois.
Evidemment, on a fini avec Harry Potter et l’enfant maudit. Différent, mais plaisant quand même.
Ok je note. Je ne sais pas si je vais reprendre les bouquins, parce qu’il faudrait que je reprenne du début et ça va me décourager. Je regarderais les films.
Au fait je viens de percuter, c’est Joe Hill le barbu sur la photo ? Mince il a vraiment quelque chose de son père. Bon la tignasse aide, mais on dirait le Stephen King de Creepshow…avec plus de barbe.
Tornado, tu connais Secret Show ? SOrti chez Akileos, adapté d’un roman de ce taré de Clive Barker.
Par le même dessinateur que Locke & Key.
Présence a laissé un commentaire là ou tu sais.
Quelqu’un d’autre connait ?
Je l’ai lu. Agréable mais rien d’inoubliable. La preuve, j’ai tout oublié…
Hum…
Mais ça c’est la réponse à 3/4 des œuvres. Il n’y a pas des chef d’œuvre à tous les pas de porte.
Donc même si ton commentaire n’est pas encourageant, il n’est pas décourageant non plus.
Pour un casse bonbons exigeant comme toi d’ailleurs, je dirais que « agréable » est déjà un point positif^^
Ah non, je ne connais pas. Je vais aller voir le commentaire à ma zone…
En plus de H2G2, Locke and Key serait adapté pour Netflix : https://comicbook.com/tv-shows/2019/07/24/hitchhikers-guide-to-the-galaxy-tv-series-hulu/?fbclid=IwAR3mhXpVPxHeOtIY1yO6nbjIJTNad7ba2ku68E4cdmaJnVY4uYpq8Rw50bU
ça aussi ça fait peur.
Vu les délires visuels du comics…je vois pas trop le truc en série. On parle d’un comics ou on voit des monstres dans le crâne d’un enfant quand même. Littéralement !
Attendons de voir…
Comme d’hab, je ne suis pas du tout intéressé. Les BDs ou comics se suffisent à eux mêmes en ce qui me concerne, justement à cause de ce visuel et de cette narration propre à la BD.
Je suis davantage curieux de découvrir la série du Seigneur des Anneaux produite par Amazon. Surtout depuis que je sais que ce ne sera pas un remake de la trilogie de Jackson, mais un spin-off adaptant les récits du 2ème âge, antérieurs au Seigneur des Anneaux !
Ah oui tiens c’est plus intéressant qu’un remake^^
C’est l’époque au Sauron était vivant ?
J’ai l’impression que plus on revient en arrière, et plus c’est compliqué et plus les méchants sont balezes^^ Genre Sauron était serviteur de Morgoth qui est une sorte de dieu qui a créé le monde avec les autres Ainur…
Euh ok…
Le mec a écrit une mythologie entière quoi.
Oui c’est ça. Le 1° âge c’est l’ascension de Morgoth et les grandes guerres contre les elfes. Le 2° âge c’est l’alliance entre les elfes et les hommes et l’ascension de Sauron avec la création des anneaux. C’est totalement une mythologie car si tu lis le Simarillon, tu as la création de cet univers avec tous ses codes et les arbres généalogiques sur des milliers d’années !
La série télé est disponible depuis aujourd’hui sur Netflix.
Je viens de finir Locke & Key la série télé (10 épisodes entre 42 et 50 minutes) : c’est très sympa mais on est loin du ton adulte de la bd pour un ton plus adolescent. Pas mal de choses changent dans le déroulement (surtout à la fin) et il y a des incohérences qui font tiquer, c’est con. Après c’est pas mauvais ou désagréable, je pense que pour ceux qui n’ont pas lu la bd, ça peut être un meilleur moment que pour ceux qu’ils l’ont lue.
Merci pour le retour. Je ne regarderai pas. La BD se suffit à elle-même en ce qui me concerne.
De rien. On peut s’en passer mais ce n’est pas non plus honteux. J’étais très curieux de savoir comment ils allaient traiter la clé de tête notamment. Et évidemment, j’avais raison…