Les Goonies, par Richard Donner
1ère publication le 12/06/16- Mise à jour le 10/07/21
Un article de : TORNADO
Cet article portera sur le film réalisé en 1985 par Richard Donner.
Film culte pour toute une génération, Les Goonies a, comme tous les spectacles de son époque, déjà pris un sacré coup de vieux. Et il est tout bonnement irregardable aujourd’hui pour ceux qui le découvrent, adultes, notamment à cause de ses nombreuses coquilles et autres fautes de script, faisant facilement vaciller son édifice pour peu que l’on ne soit pas prêt à passer outre toutes ces scories !
Les bonus des éditions blu-ray sont finalement assez maigres (making-off de 6 mn, commentaire audio du réalisateur et de la plupart des acteurs, clip d’époque de Cindy Lauper, bande-annonce), mais on peut profiter de quelques scènes coupées, dont la fameuse scène de la « pieuvre », à laquelle un des personnages faisait allusion à la fin du film, laissant le spectateur dubitatif puisque n’ayant pu voir le dit-animal coupé au montage !
Au total, sept minutes de scènes coupées seulement. Mais c’est suffisant pour percevoir en quoi le montage définitif est si bancal : Il manque clairement de quelques scènes d’exposition faisant le lien entre les diverses séquences, scènes d’exposition tout bonnement jetées à la poubelle à l’heure d’un montage réalisé à la hache !
Ainsi, à cause de cette vacuité sur le terrain de la construction narrative, le spectateur ne sait pas pourquoi les gamins se font appeler les « Goonies ». Il ne comprend pas comment s’articule la géographie des lieux, et comment il est possible que la tuyauterie de la ville puisse à ce point s’étendre à l’autre bout du comté, là où il n’y a plus que la nature sauvage !
Un grenier, une carte au trésor… Et c’est parti !
Le synopsis : Dans une petite bourgade de l’Oregon perchée au bord de l’océan, une poignée de jeunes adolescents forment la bande des « Goonies », du nom de leur quartier les Goon Docks (ce qui, dans le film, n’est pas expliqué…). Mais un riche promoteur rachète le pâté de maisons, destinant tous ces amis à se perdre de vue. Afin de conjurer leur sort et celui de leurs familles, il leur faudrait gagner une très importante somme d’argent, ce qui parait impossible. Pour se changer les idées, les jeunes amis fouillent le grenier du père de l’un d’eux, conservateur du musée régional. C’est là qu’ils découvrent la carte du trésor de « Willy le borgne », un célèbre pirate. Ils décident de partir à l’aventure. Mais celle-ci sera semée d’embuches, car ils vont croiser la route d’une odieuse famille de truands…
Au même titre que d’autres films de la même époque, tels que Stand by Me, Explorers, Ça et en premier lieu E.T. l’extra-terrestre, Les Goonies fait partie de ces œuvres sur l’adolescence qui auront marqué toute une génération de jeunes spectateurs au cours des années 80, avec lesquelles ils tissaient, de manière fusionnelle, des liens totalement impérissables…
Pour tous ceux qui ont vu Les Goonies à l’époque de sa sortie et qui avaient le même âge que ses héros (ce qui est précisément mon cas !), le film agit encore comme une véritable Madeleine de Proust et réveille la fibre enfantine qui dort en chacun d’eux. Car, qui n’a pas rêvé enfant de découvrir une carte au trésor et de partir sur les traces d’un bateau pirate ? Ainsi se comportaient les collégiens en cette année 1985, après être allé voir Les Goonies au cinéma, se retrouvant dans un grenier par une journée pluvieuse et inventant leur propre chasse au trésor !
Sur le terrain des références, on pense bien évidemment à la saga Indiana Jones, dont Les Goonies représentent une forme de transposition dans le monde des adolescents de l’époque, la paternité de Steven Spielberg, ici producteur et initiateur du projet (c’est lui qui a imaginé la trame de cette histoire), n’y étant pas étrangère…
Mais sur bien des points, la force évocatrice du film renvoie à celle de L’île au Trésor, le célèbre roman de Robert Louis Stevenson, avec lequel il entretient une filiation de l’ordre de l’héritage, comme une sorte de version moderne. Car à bien y réfléchir, cette épopée mettant en scène l’enfance à la recherche de dangers réservés aux adultes, le tout illustré sous le vernis romanesque de la piraterie, possède bien quelque chose d’universel !
Puisque le film abonde de clins d’œil divers et variés à tout un pan de l’histoire du cinéma (Richard Donner citant son propre Superman – avec Christopher Reeves – lorsque l’affreux Sinok déchire sa chemise pour révéler un tee-shirt de l’Homme d’acier !), on ne pourra pas rater ce passage où les personnages de Choco et Sinok regardent à la télévision un extrait du film L’Aigle des Mers, réalisé en 1940 par Michael Curtiz, avec Errol Flynn. Soit le chef d’œuvre du genre swachbuckler, le film de pirates, duquel Les Goonies se réclame de manière malicieuse !
Ah… Les mondes de l’enfance et de la piraterie… Deux univers mêlés à jamais et pourtant tellement opposés sur le principe !
Mais, de L’Île au Trésor aux Contrebandiers de Moonfleet (le film de Fritz Lang réalisé en 1955), de Peter Pan à l’attraction Pirates des Caraïbes exposée dans les parcs Disney depuis 1967, c’est incontestablement toute une imagerie aussi fascinante que celle des contes de fées qui s’offre à tous les enfants du monde entier…
Comme dit plus haut, le film accuse bel et bien le poids de l’âge au niveau du script, qui dévoile aujourd’hui ses failles tout au long d’un scénario aux rebondissements improbables, aux dialogues incongrus et aux incohérences en tout genre. La faute à ce fameux montage elliptique qui, à force d’évacuer des scènes entières, demeure bourré de faux raccords. Et ce n’est pas la scène de la pieuvre -complètement nulle- qui vient à manquer en fin de compte, mais plutôt quelques scènes d’exposition (dont une ou deux sont effectivement disponibles dans les bonus), qui pourraient tout simplement expliquer aux spectateurs comment s’articulent la géographie et le développement de cette aventure !
En revanche, côté images et mise en scène, la réalisation du grand Richard Donner tient encore largement la route et, dans la version restaurée en HD, on pourrait presque dire que le film, visuellement parlant, n’a quasiment pas pris une ride…
Mais revenons à la toile de fond de notre film : Comme ce fut le cas pour le jeune Jim Hawkins à la fin de L’Île au trésor, cette quête initiatrice de l’enfant à la recherche de dangers réservés aux adultes, dissimulée ici derrière le décorum du swashbuckler, finira par porter ses fruits, puisque les Goonies seront désormais capables d’offrir à leurs parents la solution à leurs problèmes (une somme d’argent suffisante pour ne pas être obligés de vendre leurs maisons). Un postulat contrebalancé par ailleurs par une forme de renoncement à l’idée de grandir trop vite, comme si l’enfance, en définitive, demeurait un trésor inviolable, bien plus important qu’un coffre rempli de pièces d’or ! Ainsi, l’histoire se termine, via un très joli happy end, par un effet de boucle bouclée, les enfants tenant absolument à redevenir des enfants, choyés par leurs parents bien au chaud à la maison… Une idée brillante pour une toile de fond beaucoup plus profonde que ce que le film, résolument naïf en surface, ne laissait paraître au premier abord (qui a parlé du génie -impie puisque par trop populaire- du créateur de E.T. l’extra-terrestre ?).
Les Goonies ont adopté Sinok, le géant difforme au cœur d’enfant !
Attention, il ne s’agit pas ici de développer un sujet de philo, mais de relever toute la saveur d’un divertissement intelligent, qui propose un texte et un sous-texte. Alors on pourra toujours faire le blasé et se gausser de cette histoire initiatique d’une poignée de gamins partant à la chasse au trésor pour finalement percevoir que le trésor est en eux, dans leur amitié et dans l’innocence inhérente à leur enfance. Où ces mêmes enfants trouvent, dans leur quête visant à explorer les dangers du monde des adultes les ressources pour soutenir leurs parents et même les dépasser. On pourra trouver ça naïf et désuet. Mais combien de films d’action pour adolescents sont encore capables, aujourd’hui, d’en dire autant ?
Notons, au rayon des anecdotes, la présence du jeune acteur Jonathan Ke Quan (« Data »), qui interprétait le jeune protégé d’Indiana Jones dans Indiana Jones et le Temple Maudit l’année précédente. Corey Feldman (« Bagou »), qui jouait déjà un rôle similaire dans Stand By Me et que l’on retrouvera souvent dans les années 80, dans des films comme Génération perdue. Josh Brolin (« Brent »), acteur à la très belle carrière qui s’est illustré dans le rôle de George W. Bush dans le film d’Oliver Stone (W. – L’Improbable Président), dans quelques films des frères Coen ou encore dans le dernier volet des Men in Black. Les méchants Fratelli sont également des acteurs célèbres, puisqu’entre autres, Robert Davi est l’agent Malone de la série Profiler et Joe Pantoliano le vilain Cypher de Matrix. Quant à Sean Astin (« Mickey », le héros du film), il allait bien plus tard nous enchanter en interprétant le rôle de Sam Gamegie dans Le Seigneur des Anneaux…
Merci beaucoup pour cette présentation d’un film que je vois souvent cité, mais que je n’ai jamais eu l’occasion de regarder.
En termes de pirater, il me semble que cette époque correspond également au développement des Playmobil et qu’il était possible de voir un gros bateau de pirate.
Le premier bateau pirate date de 1978. Je suis bien placé pour le savoir puisque mes parents me l’avaient offert à Noël. Je l’ai rapidement bousillé en le fasant flotter sur la piscine en plein hiver et il a littéralement coulé et pourri ! Du coup, il m’en ont commandé un autre le noël suivant avec la promesse d’en prendre soin car il n’y en aurait pas d’autre ! 😀
J’étais très petit, mais je m’en souviens encore bien.
Il est en effet probable que la marque Playmobil ait relancé la mode des pirates dans les années 80 car il y a eu effectivement plusieurs films (« Pirates » de Polanski, « Le Marin des mers de Chine » de Jackie Chan, « Les Pirates de l’Île Sauvage » avec Tommy Lee-Jones, « Barbe d’Or et les Pirates » avec les Monty Python, etc.).
Tiens j’avais aussi un bateau pirate, mais hérité d’un cousin (avec tous mes Strange, Spirou magazine etc…) ce qui fait que même si je suis plus jeune j’ai un peu l’impression d’avoir grandi dans une autre époque. Je ne sais pas si c’était le premier modèle, c’était celui-là :
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Il traine encore chez mon père d’ailleurs. Avec…euh…des morceaux en moins quand même.
Pour ces films qui ont vieilli et qui ne sont pas trop regardables de nos jours sans la nostalgie, ben…je ne sais pas trop quoi dire. On ne peut pas les considérer comme des bons films s’il faut la clémence d’un enfant et la nostalgie de celui qui l’a découvert jeune pour apprécier. Et d’un autre côté je comprends bien ce sentiment de nostalgie important.
Je n’ai pour ma part connu aucun film de ce genre qui m’ont passionné gamin et qui ont mal vieilli. Je crois qu’un des premiers films que j’ai vu c’était le 20 000 lieues sous les mers de Richard Fleischer chez Disney. Et pour le coup, je le trouve toujours génial de nos jours.
Tous les films de type « l’histoire sans fin », « les goonies », je ne les ai pas vus petit.
En route pour l’aventure » 2/5
C’est au tour de Tornado d’exhumer une pépite des années 80. Et pour cause « Les Goonies » sont les enfants de Spielberg dans une version moderne de ‘L’île au trésor ». Si vous n’avez pas fini de déjeuner, vous reprendrez bien une madeleine ?
La BO du jour: ben, la BO du film quoi……https://www.youtube.com/watch?v=fmDSv8VshKk
Et ben, je l’ai jamais vu celui-là…Je crois qu’à l’époque c’était tout simplement l’appellation « Goonies » qui sonnait….trop INFANTILE à mes oreilles. Le parallèle avec l’île au trésor est intéressant. Vous vous rappelez du DA avec le petit Jim Hawkins ? C’était pas mal dans mon souvenir. Il y avait une fin. De ce que je lis dans ta critique, j’y vois ça une descendance dans Locke and Key : une grotte, un trésor et uassi des enfants qui veulent racheter leurs parents. Rappelez vous, de cette conversation du petit Rufus et Bode qui veulent rembourser les dettes de leurs parents…
Peut-être materai je ça avec ma fille après tout
Les erreurs de montage que tu pointes restent assez édifiantes quand même.
@Matt: LE BATEAU PIRATE !!!!!!!! Le grand drame de ma vie ! Maintes fois apposé sur ma liste de noël et jamais offert ! J’en parle encore à mes parents qui pourtant ont bien enrichi Mattel, Bandai et Lucasfilms….
@Matt : A la réalisation c’est Richard Donner quand même ! Chapeauté par Spielberg ! Il y a une réelle volonté de faire un « Indiana Jones pour les gosses » et, malgré un montage pourri, c’est quand même vachement bien foutu niveau réal.
Le bateau c’est bien celui-là. Merveilleux souvenirs…
@Bruce : Ah non, c’est pas infantile ! 🙁
C’est enfantin, et ça ressemble plus à un vieux « Castors Juniors » du Journal de Mickey qu’à un vieux Marvel !
Pour la comparaison avec L&K pourquoi pas. Voilà un thème très riche lié aux oeuvres sur l’enfance qui n’a probablement pas échappé à la famille King…
Bah après c’est toi qui dit que c’est irregardable pour quelqu’un qui le découvrirait maintenant^^ Je ne faisais que te citer. Je n’ai pas vu le film.
Je sais juste que c’est difficile de découvrir certains films pour enfants qui ont vieilli. J’ai un ami qui adore l’histoire sans fin parce qu’il l’a découvert tout émerveillé étant petit.
j’avoue avoir eu du mal en le regardant quand j’avais 25 ans. Je ne l’ai pas trouvé nul, mais c’est sûr que c’est pas mal enfantin et que c’est surement plus plaisant quand on le découvre jeune.
Tu as raison, je me contredis sur ce coup là. Sans doute est-ce à l’image du film, qui est tellement ancré dans son époque et tellement imparfait dans l’écriture qu’il est devenu très kitsch, malgré ses qualités réelles. 🙁
Vos retours sont en revanches très complémentaires et me font remarquer que j’ai oublié une tonne de références.
Outre la très probable influence de la marque Playmobil et de la ressemblance à certains aspects de l’oeuvre de Stephen King (et par extension de Joe Hill), l’ambiance du film évoque fortement celle du dessin animé Disney « Bernard & Bianca ».
Hier, sur le Facebook, J.c. Tandé faisait remarquer que film regroupe au même endroit Demi-Lune, Thanos, Sam Gamegie et Ben Urich. Effectivement, c’est Josh Brolin qui incarne Thanos dans les Avengers et dans Les Gardiens de la Galaxie ! Et Joe Pantoliano a joué Ben Urich dans le Daredevil avec Ben Cornflakes !
Et bien dis donc, tu retournes complètement un film culte de mon enfance ! J’apprécie toujours tes revues de films où la production est aussi passée sur le grill, où tu remets en perspective par rapport à l’environnement et l’époque… C’est toujours très intéressant.
Je n’ai aucun souvenir des Goonies mais je sais que je l’ai vu et que j’avais encore plus aimé Explorers de Joe Dante sorti peu de temps après.
J’adore les trucs de pirate et comme Bruce, je n’ai jamais eu le bateau pirate Playmobil. Une vraie tragédie. Encore maintenant, lorsque chez des potes, je vois les nouveaux bateaux pirates Playmobil que leurs enfants possèdent, je suis jaloux. Un peu comme quand je vois Maël jouer à Assassin’s Creed ou Diablo III sur XBOX ou PS4… Les veinards.
Autre traumatisme : Bernard et Bianca. Je déteste ce dessin animé, il m’a vraiment marqué et angoissé. Par contre je n’ai pas vu L’histoire sans fin ni Dark Crystal, ni Peter et Elliott le dragon, ni même Jumanji. Je crains un peu de montrer ces films à mes enfants. Bon, ils ont vu La folle journée de Ferris Bueller qui vient de fêter ses trente ans et ils ont aimé. C’est bon signe. Lorsque ma fille a vu ET, elle hurlait de tristesse sur le canapé, criant « JE NE VEUX PLUS JAMAIS LE VOIIIIR ! »
Sinon, je ne m’en souviens pas, mais je suis intimement persuadé que tu as tout juste, Tornado : ce n’est pas infantile mais très enfantin, et je n’avais pas vu la filiation avec Tintin, mais c’est bien vu.
Je ne connais pas EXPLORERS…
DARK CRYSTAL, j’ai détesté ce film. Trop flippant. Comme LABYRINTHE.
JUMANJI : mes enfants aiment beaucoup ce film, ils le revoient avec plaisir à chaque fois. Mais c’est les années 90.
ET, j’ai tellement pleuré que je ne leur ai jamais montré. Sauf que mon fils l’a vu à l’école !
On en a déjà discuté mais, pour ma part, la grande frustration de mon enfance aura été de ne jamais avoir le Goldorak en plastique de 65 cm et les jouets Star Wars. Mes parents avaient imposé un « NON » qui n’était pas négociable, et je bavais devant ces merveilles quand j’allais chez mes copains. En revanche, ils m’achetaient plein de Playmobil !
Ces dernières années, ma femme m’a offert un magnifique Goldorak de 65 cm (nouvelle version) et je me suis moi-même offert plusieurs figurines Star Wars (un chasseur TIE, un Faucon Millenium et une dizaine de figurines, avec un taun-taun et et un wampa). J’ai failli me lancer dans une collectionnite mais je me suis ravisé juste à temps (j’ai failli acheter un quadripode impérial à 150 euros, le fou !), comprenant que j’alllais ouvrir une boite de Pandore en me ruinant complètement ! Du coup, j’ai exposé le tout dans ma salle de cours pour le plus grand plaisir de mes élèves !
Bon, déjà, je dois avouer que je confondais le réalisateur de ce film avec Joe Dante (qui a signé plein d’autres films de cette période, Explorers cité par Cyrille ou encore Gremlins et L’Aventure Intérieure). En préparant le Figure Replay de la semaine, je m’étais trompé…
Ce qui m’amène aux jouets… J’ai eu des tas de trucs (une dizaine de Transformers, des legos Espace, des playmobils Western…) et loupé dix fois plus de trucs (un Mégatron pour combattre mon Optimus Prime, un Skeletor à opposer à Musclor, le château des ombres, les Zoids, les Chevaliers du Zodiaque….) mais je n’ai pas vraiment de gros regret concernant un jouet sur lequel je n’aurais pas pu mettre la main. En fait, mon regret est plutôt de ne pas avoir gardé tous ces jouets, dispersés/donnés à la fin de l’adolescence…
Je dois avouer que je croulais sous les jouets aussi. Mais jamais le bateau pirate je ne sais pas pourquoi…
Quant à Joe Dante, la liste de films que tu cites JP suffit largement à dire qu’il a fait un excellent boulot… je suis fan des Gremlins et de l’Aventure intérieure. Faut que je revoie SOS fantômes, mais sûr que ça a moins bien vieilli.
Ah !!!
Voilà, lui, c’est MON film culte de l’enfance.
Ce qui veut dire que je me fous complètement que le montage soit raté, qu’on ne comprenne pas tout ou que ça ait mal vieilli.
Je pourrais le revoir dans 10 ans, j’y trouverai toujours le même plaisir. Je l’AIME.
Je l’ai montré à mon fils de 10 ans il y a quelques mois, il a ri, bien aimé, mais c’est tout.
Argh tant pis,je réessayerai avec ma fille dans quelques années !
J’ajouterai que Corey Feldman jouait aussi dans le premier Gremlins.
Et qu’il a fait de sacrées révélations à la mort de son meilleur ami Corey Haim (GÉNÉRATION PERDUE) en 2010, concernant le traitement des enfants stars et la pédophilie dans les années 80…
Quant à « Data », j’ai regardé INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT un nombre incalculable de fois… J’ai un peu plus de mal à le revoir aujourd’hui.
C’est un film générationnel, les GOONIES…
Même le doublage était réussi.
Par contre, pas de bateaux pirates pour moi, je n’aime pas les histoires de pirate et de chasse aux trésors.
Ce que j’adore dans ce film, c’est ce groupe, cette solidarité, cette amitié, la force ensemble, enfants contre grands. Même les filles finissaient par être intégrées en tant que Goonies.
TIens j’ai vu le premier IJ vendredi dernier avec les enfants. Je me suis un peu ennuyé. Le film m’ennuyait déjà il y a 30 ans. Il y a des scènes d’exposition vraiment très bavardes. On reconnait effectivement l’influence de Tintin et spécialement L’OREILLE CASSEE, LE CRABE AUX PINCES D’OR et COKE EN STOCK. Mais je n’ai jamais accroché avec ce personnage. Dans ma mémoire, j’ai mieux aimé les deux suivants. Le personnage de Manon est assez exaspérant.
Il y a cependant des scènes d’anthologie absolument incroyables, notamment la poursuite automobile.
Le premier est celui que j’aime le moins (si on oublie le 4…). Les personnages ne sont pas attachants, le film se prend peut-être trop au sérieux, je ne sais pas, je n’accroche pas.
Si je devais les classer par ordre de préférence, ça serait 2, 3, 1, 4.
Bah moi c’est mon préféré.
Je trouve les sidekicks du 2 largement plus insupportables (la blondasse super relou et le gamin)
Le 3 je m’en rappelle pas trop.
Le 4…euh…il n’existe pas !
Matt, c’est exactement à cause de la blonde et de Demi-Lune que j’adorais ce film !! Plaisir de gosse ;-).
Le 3, c’est avec son père, Sean Connery. Qui l’appelle sans arrêt Henri. C’est là qu’on apprend qu’Indiana était en fait le nom de leur chien !!
Bah moi je ne peux plus le regarder ce 2eme film. Affreusement pas drôle et saoulant (pour moi)
La blonde c’est toujours « oh là là je me suis cassé un ongle » et au final on pige même pas pourquoi ils se tombent dans les bras ces 2 là. Ils n’ont aucun atomes crochus, elle ne fait que couiner et râler et emmerder Indy…c’est juste qu’il faut que le mec et la nana s’embrassent hein…
Bon et puis je ne parlerais pas des scènes stupides qui préfigurent déjà le 4…comme ce canot de sauvetage qui, va savoir pourquoi, est aussi efficace qu’un parachute suite à une chute de 300 mètres.
On n’est pas encore dans la scène du frigo qui protège d’une explosion nucléaire du 4eme film, ni de Shia Labeouf qui joue les tarzans avec des singes en CGI…mais c’est naze quand même^^
Je n’ai peut être pas vu ce film assez jeune, du coup aucune nostalgie. Mais en tous cas le premier film tient la route avec mon regard d’adulte. Le 2 m’est juste insupportable.
Le 3…faudrait que je le revoie.
Pour le couple, c’est pourtant assez courant que les contraires s’attirent…
Pour le reste, j’ai du mal à le voir maintenant. Pas forcément à cause des invraisemblances. Ça fait très très longtemps que je ne l’ai pas revu, et la dernière fois, certaines scènes me mettaient mal à l’aise.
Enfant, c’était absolument génial, je devais avoir à peu près l’âge de Demi-Lune, je rêvais d’être la fille d’Indiana Jones et de partir à l’aventure avec lui !
Un peu comme avec les Goonies où je m’imaginais être une Goonie moi aussi…
Moui…ou alors Indy avait juste le feu au slip et ça faisait longtemps qu’il…euh…
Encore que, à ce niveau là, je trouve Manon bien plus craquante^^
Oui par contre le 2 est le plus « gore » des Indy je crois. Un cœur arraché par ci, des méchants bien violents. Mais limite ça ne va pas avec le reste et l’humour neuneu.
Bon enfin j’suis pas fan, c’est tout^^
Le 3 je me souviens surtout d’une scène ou Sean Connery tire dans la queue de leur propre avion et dit à Indy qu’ils ont été touchés par l’ennemi^^ C’était fun.
Le 3 c’est très certainement celui avec le meilleur artefact/mcguffin car les quêtes se confondent/fusionnent. Tout le monde recherche le Graal, mais ce qu’Indy recherche vraiment dans cette aventure c’est son propre graal (son père).
Pour moi, impossible d’être partial sur ces films de mon enfance (Goonies et Indiana Jones), qui ont longtemps figuré mon idéal de cinéma avec Star Wars. Mon opus préféré de la saga IJ est le 2. Son côté hommage aux serials de l’âge d’or hollywoodien (plus marqué encore que dans le 1°), son parti-pris « divertissement décomplexé » mais ultra bien fait et respectueux du spectateur, avec le talent d’un Spielberg assurant « aucun temps mort ». Mais oui, c’est un truc d’enfant pour moi = impartial. Je ne suis pas capable de recul pour le coup.
Ensuite j’adore le premier (Les Aventuriers de l’Arche Perdue). Probablement le meilleur film de la saga si on veut être objectif : Concept magnifique fond/forme avec le thème de l’archéologie en toile de fond (sous-texte génial mettant en relation les fondements de l’archéologie avec la culture populaire).
Le 3 est ultra surestimé pour le versant comédie familiale. A l’époque je me souviens de mes profs bobos qui l’adoraient parce qu’il était porté sur la parodie. En fait c’est ça : C’est un film putassier qui tourne le dos au concept initial de la franchise pour flatter l’élite incapable de prendre ce genre de film au 1° degré. Du coup, ben… ça a donné le 4…
Les Goonies : Comme j’ai voulu le dire à travers le titre de l’article, quand je veux retomber en enfance, j’actionne la neurone « Goonies » et hop ! c’est parti ! 🙂
« Probablement le meilleur film de la saga si on veut être objectif »
Ah^^ ça me rassure. Je ne l’aime pas pour rien.
Ah tu ne donnes pas envie de revoir le 3 pour le coup, si ça annonce déjà la débâcle du 4…
Et sinon je crois que tu confonds le sen de « partial » et « impartial » mais je dis ça…^^
Oui, oui. C’est la fin du weekend pascal… °!°
Un peu comme toi Tornado : mais le premier Indiana Jones doit être mon préféré car le plus sérieux des trois (le 4 n’existe pas), le second est clairement plus référencé et hystérique, et le 3 est une bonne parodie familiale, mais très bien faite. Indiana y retrouve son père, les scènes d’actions sont fantastiques, le Graal est un artefact rappelant les Monthy Pythons alors pourquoi pas… Je l’aime beaucoup.
Bruce, je ne sais plus ce que tu disais sur READWY PLAYER ONE. Si tu pouvais retrouver ton avis sur FB, ça m’arrangerait. Parce que je viens de le voir et, contre toute attente, j’ai bien aimé. J’ai même envie de le revoir. Il y a vraiment des trucs étranges qui font que l’on ne comprend pas forcément le propos du film (pourquoi toute la musique est uniquement des années 80 ? Est-ce possible d’avoir du New Order en boîte de nuit en 2050 ? Pourquoi des génies de l’informatique des années 2020 sont habillés et coiffés comme des gars des années 80 ? Comment est-il possible que des jeunes de 18 ans connaissent Buckaroo Banzaï en 2050 ? Même moi je ne connais pas ! Et ça a l’air pourri.) mais on est clairement devant un film méta : une sorte de Goonies qui intègre toute la pop culture de l’époque des Goonies. Un club des Cinq d’aujourd’hui, car toute l’animation et le principe de jeu connecté est clairement actuel (d’ailleurs ça m’a aussi fait penser à la bd Tkyo Ghost de Remender et Sean Murphy). D’ailleurs autre gros souci, l’aspect hybride. Par moments on se dit que les acteurs ne jouent pas beaucoup en live et qu’on est devant un cinématique de jeu vidéo.
Mais malgré tout j’ai trouvé que ça fonctionnait vraiment bien, c’est ludique, c’est l’aventure, les énigmes à déchiffrer, le tout dans un monde qui ne manque pas d’imagination. Je pense que sur grand écran ça prend son sens, il doit y avoir un tas de Easter Eggs. J’ai à peine reconnu Robocop au début, et il y a pléthore de personnages. J’ai beaucoup aimé la séquence Shining.
Et je crois bien que le sortilège répété face à l’Orbe d’Osuvox est tiré du film EXCALIBUR.
Oh c’était pas une critique hein…
C’est pas mon jour. Ou peut-être qu’en ce moment, je n’aime que ce qui est simple, accessible et à mon échelle.
Je me suis profondément ennuyé dans ce film où chaque plan coûte 1 million de dollars et où surnage du référentiel à chaque nano seconde.
Je ne dis pas que c’est un mauvais film mais ça n’a rien fait vibrer en moi, ex gamer compulsif.
Plus rien n’est impossible à montrer à l’écran que c’en est blasant..Et puis 2h30 quoi… l’histoire avait déjà tout raconté au bout d 1h45…
Gihef pense grosso modo comme toi. Moi je le remate.
Et à la seconde vision je le trouve encore meilleur. Excellent Spielberg qui renoue avec ses grands films d’aventures des années 80, E.T. en tête.
Honnêtement, je n’ai pas le courage de me relancer là-dedans. Me taper 5 heures d’action épileptique est au dessus de mes forces mais il y a désormais matière à article de ta part pour la rentrée !