Encyclopegeek : Tarzan et Johnny Weissmuller
Par : 6 PATRICK FAIVRE
1ère publication le 17/09/18- MAJ le 22/07/19
Cet article portera sur les films consacrés à TARZAN tournés de 1932 à 1948 avec l’acteur Johnny Weissmuller dans le rôle-titre.
Peut-on encore parler de Spoils pour des films sortis il y a plus de 80 ans ? Si c’est le cas alors vous en trouverez à foison ici même !
Tarzan est déjà extrêmement populaire lorsque la Metro-Goldwyn-Mayer jette son dévolu sur la franchise. Le personnage créé par Edgar Rice Burroughs en 1912 a déjà fait l’objet de plusieurs films muets.
L’auteur ayant été déçu par les adaptations précédentes sur grand écran, il décida de ne vendre que le nom de Tarzan, mais nullement ses romans ! Il appartiendra à la firme de créer de nouvelles histoires respectant l’esprit du personnage.
Pour cette première mouture sous la bannière MGM plusieurs acteurs sont pressentis pour le rôle de Tarzan. Contre toute attente c’est Johnny Weissmuller qui sera retenu. Il faut dire qu’il est tout sauf un inconnu : il est déjà célèbre internationalement pour ses succès aux jeux olympiques de 1924 et 1928. Cinq médailles d’or n’était pas une chose courante à son époque (et à la nôtre non plus d’ailleurs). Les essais qu’on lui fait passer sont concluants et il rencontre même l’approbation de Burroughs en personne ! Ses extraordinaires capacités aquatiques ainsi que sa renommée internationale jouèrent en sa faveur.
Concernant Jane, pour des raisons inconnues il fut décidé que dans le film elle ne serait plus Américaine (ce qui est le cas dans le livre) mais Anglaise. Son nom sera donc tronqué de Porter en Parker ! L’actrice Irlandaise Maureen O’Sullivan est choisie pour le rôle. Contrairement à ce que l’on prétendait à l’époque aucune romance n’est intervenue entre les deux acteurs. En lieu et place, O’Sullivan tomba amoureuse d’un des futurs scénaristes de Tarzan et devint notamment la mère de… Mia Farrow !
1/TARZAN L’HOMME SINGE (Tarzan the ape man) de Woody Van Dyke – 1932
Jane Parker, une jeune Anglaise, débarque au Congo pour rejoindre son père James Parker. Celui-ci tient une boutique de fournitures pour safaris. Avec son associé Harry Holt ils ont l’idée de retrouver le légendaire cimetière des éléphants qui se trouverait au-delà d’une chaine montagneuse particulièrement escarpée et dangereuse dénommée : la Barrière du Mutia.
Bien que le secret de son emplacement soit bien gardé, les deux hommes parviennent à connaitre l’endroit exact du cimetière. Si James Parker ne souhaite initialement pas que sa fille se joigne à eux, elle saura cependant trouver les arguments pour lui faire changer d’avis ! Il faut dire que pour une fois le personnage féminin n’est pas une femme soumise, mais presque une aventurière ! Elle tire très bien à la carabine par exemple. Elle aura besoin de cette qualité pour la suite des événements.
Ils partent donc, accompagnés de porteurs, à l’assaut du Mutia. Les problèmes commencent rapidement car la montagne est considérée comme « Djoudjou » (traduisez tabou) : la regarder et à plus forte raison l’escalader est passible de peine de mort chez les indigènes !
Durant leur périlleux voyage ils entendent pour la première fois un cri mystérieux mi-animal mi-humain résonner à travers la jungle… celui de Tarzan ! Celui-ci ne tarde pas à apparaitre et profite d’une attaque de pygmées pour enlever Jane ! Ils apprendront rapidement à s’apprivoiser l’un l’autre à grand coup de « Moi Jane, toi Tarzan »…
Lorsque la belle est kidnappée par des nains (!) pour être offerte en sacrifice à un singe géant, Tarzan ne l’entend pas de cette oreille et part en guerre contre la tribu…
Bon, que peut-on penser de ce film 86 ans plus tard ? Dire qu’il a mal vieilli serait un euphémisme ! Jugez un peu : des images d’archives projetées sur un écran faisant face aux acteurs pour faire croire qu’ils sont en Afrique (alors que bien évidemment ils n’y ont pas mis les pieds), des décors en cartons, des trapèzes mal maquillés en lianes qui parsèment la jungle, des hommes déguisés en singes, une idéologie qui se rapproche dangereusement du racisme : les Africains ne servant que de chair à canon au service de l’homme blanc triomphant. Quand un porteur tombe d’une falaise il n’y a pas grand monde pour s’en émouvoir (à côté TINTIN AU CONGO fait dans la nuance, c’est dire), etc.
Et pourtant malgré tous ses défauts, le film fonctionne ! Aussi incroyable que cela paraisse le charme désuet de ce long métrage est indéniable. Inexplicablement on a envie de croire à cette jungle factice et à ce parfum d’aventure. Le mystère est à couper au couteau. On retrouve très rapidement son âme d’enfant et on est emporté par l’action menée sans le moindre temps mort. Pour peu que l’on remette le film dans son contexte on est obligé de reconnaître que c’est une réussite aussi indéniable qu’impressionnante !
Un an avant KING KONG, le film joue la carte du sauvage dompté par une femme farouche ! (Le Bon sauvage cher à Rousseau en somme, sauf que Tarzan arrivera à ses fins, alors que le pauvre Kong…). On pourrait du reste faire le parallèle entre la scène où Jane est enlevée par Tarzan et celle ou Fay Wray est kidnappée par le singe géant. Les deux actrices sont toutes deux très convaincantes dans leur rôle de victime consentantes (ça sent bon le fantasme à plein nez cette affaire) …
Quoi qu’il en soit le personnage de Tarzan est brut de décoffrage et la dimension sexuelle de sa relation avec Jane (bien que jamais montrée) est indéniable. En résumé le film réveille notre âme d’enfant tout en sollicitant nos pulsions d’adultes. Une performance !
Pour finir je me dois mentionner le 3ème personnage principal du film : Cheeta ! Elle est une création du film (pas de chimpanzé dans le livre). Elle est le véritable élément comique de l’histoire et son rôle grandira au fur et à mesure des films. On la verra selon les nécessités du scénario : ouvrir des cages, balancer des noix de coco sur des lions et même tirer à la carabine ! Petite anecdote amusante : si plusieurs singes tinrent le rôle de Cheeta tout au long de la série, la première posa bien des problèmes à l’actrice Maureen O’Sulivan. La guenon était tout simplement amoureuse de Johnny Weissmuller et avait identifié l’actrice comme une rivale potentielle ! Il fallut bien souvent attacher le singe pour éviter qu’elle ne frappe l’actrice ! Ambiance.
Le succès du film est considérable aux USA tout comme à l’internationale. Une suite devient donc inévitable…
2- TARZAN ET SA COMPAGNE (Tarzan and his mate) de Cedric Gibbons – 1934
A la fin du premier film Harry Holt rentrait en Angleterre après le décès de James Parker, le père de Jane, abandonnant sa dépouille dans le cimetière des éléphants. Un an plus tard il entreprend de revenir dans la jungle avec son ami Martin Arlington afin de récupérer l’ivoire des éléphants.
Leur convoi est attaqué par les cannibales Gabonis et subit de lourdes pertes. Ils sont sauvés en atteignant la barrière du Mutia, territoire interdit pour la tribu primitive.
Au sommet de la montagne ils retrouvent Tarzan et Jane !
L’objectif des deux Anglais est à la fois de récupérer l’ivoire du cimetière mais également de faire revenir Jane à la civilisation ! Ils se heurtent à un double refus de Tarzan : il n’entend ni renoncer à sa compagne ni les autoriser à piller le cimetière !
Pour Martin Arlington il n’y a qu’une solution a un double problème : tuer Tarzan…
En 1933 KING KONG est sorti sur les écrans et a rencontré un franc succès. La MGM compte bien profiter de l’engouement du public pour l’exotisme et commande donc une suite au premier volet de Tarzan, avec pour objectif battre le singe géant sur son propre territoire : celui de la jungle !
Pour ce faire le studio met les bouchées doubles et dote le film d’un plus gros budget que le précédent. On demande par ailleurs à Johnny Weissmuller de faire de la gym, il est désormais plus massif que dans le premier opus et ses muscles sont plus dessinés. On change également le costume de Jane. Si de nos jours elle ferait presque « habillée », pour l’époque c’est une révolution ! Très échancré sur les côtés, il est suggestif et dénude en grande partie le corps de Jane ! Histoire de pousser le bouchon un peu plus loin dans l’érotisme, une scène sous-marine est réalisée où Jane nage totalement nue ! (en réalité il s’agit d’une doublure, l’actrice O’Sullivan étant une piètre nageuse).
C’en est trop pour la censure qui ordonna que quasiment 17 minutes de film soient coupées ! Il fallut attendre les années 80 pour que le film soit enfin présenté dans sa version non censurée. Quant au fameux costume il ne sera plus jamais porté pour tout le reste de la série ! Une tenue intégrale sera adoptée pour la suite…
Ce deuxième film a un ton un peu plus dur que le précédent. Harry Holt est certes moins cruel (il ne fouettera plus les porteurs pour les faire avancer), en revanche son acolyte Arlington ne fait pas dans la dentelle. Il tente d’une part de séduire Jane (avec une jolie séance de baiser volé, #balance ton porc) et tue carrément ceux qui veulent s’opposer à lui ! Film Américain oblige, la morale sera sauve et il sera finalement châtié de sa témérité !
On notera que pour cette suite Jane est elle aussi dotée de son propre cri. A la nuance près qu’il s’agit plutôt dans son cas d’un appel au secours, alors que pour Tarzan il s’agit d’un cri de ralliement (une sorte de « Avengers assemble » version animalière).
Du reste contrairement à ce que raconte la légende urbain le célèbre cri de Tarzan n’est nullement le montage de plusieurs cris d’animaux (on invoque souvent le mélange des cris d’une hyène, d’un chameau, également du pincement d’une corde violon et enfin d’un soprano chantant un mi aigu). Non, non rien de tout ça, c’est bel et bien l’acteur Johnny Weissmuller en personne qui poussera lui-même son propre cri ! Et pour cause l’acteur d’origine germanique est très familier des chants tyroliens, et s’est tout simplement inspiré des chants du Tyrol !
Par contre concernant celui de Jane est une création de studio.
Le film possède évidemment les charmes et les carences de son époque : les effets sont simplistes (on pense notamment au combat avec un crocodile en plastique dont l’unique fonction était de… tourner sur lui-même !) Le discours du film est là aussi pro-colonialiste puisque les Africains ne sont présentés que comme des cannibales ou comme des porteurs seulement bons à mourir à leur tâche !
Et en ce qui concerne la condition des femmes ce n’est guère mieux, Jane passe son temps à risquer sa vie sans raison et son compagnon doit intervenir toutes les 5 minutes pour la sauver ! Tu parles d’un boulet.
Cependant une nouvelle fois après un palmarès pareil on est surpris de constater que la magie opère à nouveau pour ce 2ème volet. Une fois de plus on est emporté par son charme désuet et kitsch. Le film est parsemé de morceaux de bravoure à la beauté troublante. Notamment la scène ou des dizaines d’éléphants (vivants) envahissent le cimetière, ou surtout la scène finale et sa débauche d’animaux sauvages (réels et factices) se battant les uns contre les autres ! Si ces moments sont étourdissants de nos jours, je vous laisse imaginer l’effet rendu dans les années 30 !
Bref encore un grand Tarzan qui mérite très largement le terme de chef d’œuvre. Les choses vont hélas commencer à se gâter par la suite…
3-TARZAN S’EVADE (Tarzan escapes) de Richard Thorpe – 1936
Jane et son compagnon coulent des jours heureux dans la jungle. Ils vivent désormais dans une maison construite dans les arbres, directement inspirée par les Robinsons Suisses, avec ascenseur (activé par un éléphant) et eau courante (amenée par un habile montage de bambous creux).
Rita et son frère Eric, des membres de la famille de Jane, arrivent au Congo. Ils souhaitent ramener cette dernière avec eux en Angleterre afin qu’elle signe des documents relatif à l’héritage de l’un de ses oncles. Le Capitaine Fry les accompagnera dans leur difficile quête. Cependant bien loin d’avoir des intentions altruistes ce dernier pense surtout à capturer le « singe blanc » : Tarzan en personne !
Après bien des péripéties le groupe parvient à retrouver Jane, mais Tarzan voit d’un fort mauvais œil le départ (même temporaire) de sa compagne pour Londres. D’autant plus que dans l’ombre le capitaine Fry pactise avec une tribu hostile (les Gabonis) pour capturer Tarzan…
Un film bien étrange que celui-ci ! En effet le long métrage était totalement terminé et sa sortie était déjà programmée dans les salles lorsqu’il fut décidé de tout annuler et de le retourner entièrement ! Quasiment une première pour un film de cette ampleur !
La première version du film ayant disparue corps et bien, il est impossible de déterminer les causes exactes du rejet de cette mouture (et encore moins s’il était justifié ou non !). Quoi qu’il en soit le nouveau réalisateur choisi pour ce reboot donnera, cette fois, pleinement satisfaction aux studios puisqu’il tournera par la suite 3 autres films dédiés à Tarzan !
Coté spectateur, l’effet de surprise passé après déjà deux films, on ressent une nette lassitude. Cette suite n’apporte pas grand-chose puisque le scénario s’avère très similaire à ses prédécesseurs ! Cette impression est rendue quasi palpable par la réutilisation de certaines scènes (principalement les scènes animalières) vues dans les précédents films. On a l’impression de revoir le même film au sens premier du terme ! Ajouté à cela un « méchant » un peu caricatural et l’on peut comprendre que le film n’ait pas déchainé les passions !
Quelques menues nouveautés sont malgré tout introduites : Tout d’abord le langage de Tarzan s’est étoffé depuis les films précédents. Il s’exprime un peu mieux et surtout a développé son fameux vocabulaire destiné aux animaux ! Ainsi la fameuse injonction « Ungawa » (qui initialement voulait seulement dire « descend ») est désormais systématisé et utilisé à tout bout de champ ! Ungawa signifie désormais tout autant « Viens » que « vas t-en » ou bien même « Jane Passe-moi le PQ » !
Ce véritable mot de passe fera le bonheur des enfants de l’époque qui l’emploieront généralement enchainé avec une imitation du cri de Tarzan !
Quoi qu’il en soit cette suite, bien que décevante, n’est pas un total échec (il sera produit nettement pire par la suite). Certaines scènes sont tout de même assez spectaculaires et l’action est toujours aussi prenante. Au final le film reste un bon diversement en dépit de son méchant gout de déjà vu !
4- TARZAN TROUVE UN FILS (Tarzan finds a son) de Richard Thrope – 1939
Le neveu de Lord Greystock, Richard Lancing, survole la jungle avec sa femme et son bébé. A la suite d’une avarie l’avion s’écrase. Seul l’enfant survivra au crash. Le bébé est retrouvé par Jane et Tarzan. Ce dernier surnommera l’enfant fort prosaïquement « Boy ». Le couple élèvera le bébé comme leur propre enfant…
Cinq ans plus tard Boy est devenu un jeune garçon robuste et facétieux. Cependant une expédition est finalement organisée pour retrouver des survivants de l’avion (il était temps vous me direz). La motivation principale des recherches est de déterminer si l’héritage des Lancing peut être distribué ou pas. Les membres de l’expédition ne sont hélas pas longs à faire le lien entre Boy et l’enfant des Lancings ! Par cupidité ils souhaitent enlever Boy et ainsi avoir la main sur sa fortune, mais Tarzan entend bien leur barrer le chemin…
Le premier problème rencontré par cette séquelle est que Burroughs avait déjà écrit un roman intitulé LE FILS DE TARZAN. Par contrat la MGM ne devait pas utiliser les romans de l’écrivain. La nuance de TROUVER UN FILS est donc introduite. D’autant plus que, contrairement aux livres, Tarzan et Jane ne sont pas mariés ! Il est donc inconcevable pour la censure de l’époque que le couple ait un enfant « naturellement » ! Le subterfuge de « trouver » (au sens premier du terme) un enfant est donc choisi.
Un casting géant est organisé pour trouver l’acteur qui interprétera le fils de Tarzan ! 300 enfants sont auditionnés et c’est finalement Johnny Sheffield, âgé de 7 ans, qui sera sélectionné (malgré le lourd handicap de ne pas savoir nager !). Johnny Weissmuller, s’étant pris d’affection pour le garçon, se chargera de lui apprendre à nager ! Quoi de mieux qu’un champion Olympique comme professeur personnel ?
Le scénario initial prévoyait la mort de Jane, atteinte dans le dos par une lance d’une tribu sauvage (les Zambeles). La MGM estimait qu’une famille vivant dans les arbres et répétant plus ou moins le même film à chaque fois n’était pas très intéressante pour le public. La mort de Jane au contraire ouvrait de nouvelles pistes scénaristiques : nouvelle romance, changement d’endroit, etc…
Il fallut que Burroughs himself pose son véto pour que le scénario soit revu et que Jane survive finalement à ses blessures !
Autre problème de taille, l’actrice Mareen O’Sulivan qui interprète Jane, tombe enceinte (elle accouchera peu de temps après la fin du tournage). Le réalisateur eu toutes les peines du monde à cacher sa grossesse à l’écran ! Dans nombre de scènes le corps de Jane est caché : par un éléphant au premier plan, par un bouquet de fleur, par des draps en train de sécher, etc.
Ce deuxième film réalisé par Richard Thorpe (le 4ème de la série) se laisse encore très largement regarder. Même si une fois de plus il a un côté « déjà vu » (avec encore et toujours la réutilisation des mêmes scènes de combats déjà apparues dans les films précédents). Il s’avère pourtant assez prenant et comporte même des grands moments d’émotions. Le dilemme auquel se retrouve confronté Jane (doit-elle renoncer à son fils adoptif pour le rendre à la « civilisation ») est cornélien ! En tout cas la prestation de Maureen O’Sullivan est d’un très fort impact émotionnel ! Les questions de la transmission filiale et de la difficulté de choisir le meilleur avenir possible pour son enfant sont également abordées.
Point noir principal du film : il est évident que la fin prévue initialement était bien meilleure que celle qui fut retenue ! La guérison « miraculeuse » de Jane (remise en 30 secondes après avoir pris, mine de rien, un coup de javelot dans le dos) est disons-le franchement ridicule et gâche quelque peu le film…
5- LE TRESOR DE TARZAN (Tarzan’s secret treasure) de Richard Thorpe – 1941
Tarzan et Jane et Boy coulent des jours heureux dans la jungle. Ils passent leur journée en jeux fripons. Au cours d’une habituelle séance de jeu aquatique (la scène sous-marine menée à trois est d’ailleurs de toute beauté) , Boy découvre des étranges pierres dorées au fond de la rivière : de l’or ! Les explications de Jane détaillant la valeur de l’or dans la civilisation enflamme l’imagination de l’enfant ! Il décide de fuguer et d’aller voir cette « civilisation » de plus près !
Il franchit allègrement la barrière du Mutia et ne tarde pas à tomber sur une expédition scientifique. D’abord amicale, leur attitude change lorsque Boy leur parle de la mine d’or qu’il a trouvé. Les malfaisants Medford et Vandermeer n’hésiteront pas à kidnapper Jane et Boy et ne les libéreront qu’en l’échange de l’emplacement de la mine d’or…
Pour cette nouvelle aventure, le réalisateur, qui tourne ici son 3ème film de la franchise, change son fusil d’épaule. Restriction budgétaire oblige, il réutilise ad nauseam des scènes d’actions préalablement vues (notamment dans TARZAN S’EVADE) ou des images d’archives de la MGM. Pour la nouveauté on pourra toujours repasser. Par ailleurs le film s’adresse avant tout aux plus jeunes. L’histoire est simplifiée et les pitreries de Cheeta sont mises en avant.
La seule relative nouveauté de cette mouture est l’introduction progressive de la civilisation occidentale « moderne » : on aperçoit des camions, des appareils photos et même une séance de cinéma en pleine jungle ! Ce phénomène sera encore accentué dans les films à venir. Tarzan quittera sa dimension sauvage pour quasiment devenir un héros urbain ! (mais ça se sera pour le prochain épisode).
Pour le reste c’est le statu quo complet : comme d’habitude les porteurs noirs sont les premiers à être exécutés par les cannibales locaux. Les crocodiles sont toujours aussi prompts à vouloir dévorer les baigneurs imprudents (deux à trois fois par épisode en moyenne). Le troupeau d’éléphant sauve invariablement les héros en piétinant les mangeurs d’hommes. Comme d’habitude les hommes blancs sont cupides sauf l’un des membres de l’expédition qui aide Tarzan à la fin, etc, etc… La routine en somme.
Au final il ne se passe pas grand-chose dans cet épisode qui se révèle plutôt anecdotique. Pas foncièrement mauvais mais tout à fait dispensable.
Ungawa ! Traduisez : A suivre !
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L’origine du cri de Tarzan. La haine de Cheeta contre Jane Paker et la censure de son maillot de bain : tout, vous saurez tout sur les 5 premiers Tarzan de Johnny Weismuller. Au bout de sa liane, c’est notre sémillant contributeur Patrick 6 qui vous relate tout ça chez Bruce Lit.
La BO du jour : un autre beau gosse à belle voix qui joue avec les singes :
hé be, il faut en voir des kms de bobine pour faire un tel article. c’est triste qu inlassablement ces reprises se dégradent progressivement (on part des meilleurs filmq pour arriver qq annees après sur du passable ). d’ailleurs sur quelle periode de tempsbse situe ces films ?
Le déclin progressif est hélas le lot de la plupart des franchises pressurisées jusqu’à la moelle… Mais bon quelques bonnes surprises sont en perspectives pour demain 😉
Cette série de films se déroule de 1932 à 1948. Après cette date la série continuera sans Weissmuller (viré pour cause d’âge avancé : si tu t’appelles Tarzan et qu’à 50 ans tu n’as pas de Rollex tu as loupé ta vie).
Ha ha. J’ai bien ri pour la Rolex.
J’ai lu une anecdote sur Wikipedia..
Dans son livre Complete Book of the Olympics, David » Wallechinsky assure qu’en 1958, Weissmüller, participant à un tournoi de golf à Cuba, fut pris avec ses compagnons en otage par des combattants castristes : plein de sang-froid, il parvint à radoucir leurs ravisseurs en lançant le « cri de Tarzan ». Les combattants, parfaits connaisseurs de la culture américaine, lui lancèrent alors : Tarzan ! Welcome to Cuba ! (Tarzan ! Bienvenue à Cuba !). Non seulement Weissmüller et ses compagnons ne furent pas kidnappés, mais ils furent escortés par les castristes. »
Mieux qu’une Rolex non ?
Une grande bouche et plus efficace qu’une grosse montre… A méditer 😉
Super anecdote !
Que de souvenirs !
Quand j’étais gamin, Tarzan (celui-là, Weissmuller) et Goldorak ont été mes premiers véritables héros. Ils passaient avant tous.
Je me souviens que la 1° série Tarzan (les 6 premiers films, c’est-à-dire les cinq chroniqués ci-dessus plus « Tarzan à New-York ») passait une fois par an, le mardi soir pendant 6 semaines. C’était le seul soir de semaine où j’étais autorisé à regarder la TV et, je m’en souviens très bien, j’attendais ce moment comme on attend le messie. Un de mes meilleurs souvenirs d’enfance.
Je me suis offert le coffret intégrale 12 films et je sais déjà que Patrick va dire que la suite est assez calamiteuse…
Les premiers sont effectivement de loin les meilleurs. Ils se laissent encore bien regarder car, malgré les grosses ficelles (au propre comme au figuré quand on pense au lianes !), il y a des scènes toujours très impressionnantes et le tout va à 100 à l’heure.
Le plus embarrassant (qui embarrassait déjà Burroughs lui-même), c’est l’aspect colonialiste. Il y a notamment cette scène dans le 1° film, ou un africain tombe de la falaise avec son fardeau (voir trailer), et le chef de l’expédition qui dit un truc genre « Ah merde ! les provisions ! ». Tout un programme…
Arf…dans un sens c’est réaliste cela dit. La plupart des blancs de l’époque pensaient comme ça et se foutaient des noirs.
Pareil, je scotchais devant chaque rediff, quand j’étais minot. du coup, tout revoir m’a remis en tête plein d’images madeleinesques.
et pour plein de raisons Tarzan à New York demeure mon préféré, plus de 40 ans après.
Sur la fin, on le voit s’empâter, le Johnny, c’est terrible.
tiens, voilà ce que j’en disais dans un papier publié l’an passé, écrit après m’être revu toute la série (le papier est plus général sur le mythe tarzan et beaucoup plus long, je vous file juste les paragraphes Weissmuler) :
« Pour beaucoup, l’image générale que l’on se fait de Tarzan provient du cinéma (c’est vrai de plein de personnages, mais particulièrement du Seigneur de la Jungle). Il sauta du mauvais papier des pulps au grand écran dès 1918, pour une série de films muets. Les années 20 virent passer un certain nombre d’adaptations qui installèrent durablement l’homme au pagne dans la conscience populaire.
Mais c’est à partir de 1932 qu’apparut la version la plus classique du personnage, quand le champion olympique Johnny Weissmüler fit bénéficier Tarzan de son étrange charisme façon Benjamin Biolay en slip et de ce cri qui devint vite une marque déposée, mais fut également imité dans toutes les cours de récré sur plusieurs générations. Ce ne sont pas moins de douze films qui mirent en scène ce Tarzan athlétique et souple, au corps délié (quoi s’il s’empâtera légèrement à la longue) et à la syntaxe hésitante.
Si l’argument des films est répétitif (une fois sur deux, une expédition de blancs avides vient perturber le petit coin de jungle surplombant la « montagne escarpée », et l’expédition comprend toujours un pochetron sympathique), et la production parfois approximative (les matte paintings ont terriblement vieilli, l’abus de stock-shots animaliers aussi, tout comme les prothèses auriculaires tentant de transformer des éléphants d’Inde en éléphants d’Afrique), les films parviennent à développer un petit univers relativement cohérent, aux personnages attachants, avec parfois des tours de force comme Tarzan à New York (1942) dans lequel l’homme-singe doit affronter la jungle des villes. Le discours anti armes à feu développé par ces films doit en faire, par ailleurs, la série préférée de Charlton Heston. »
Ça donne envie de foutre torse-poil et de gueuler à la fenêtre Oyoyoooo-yoyoooo!
Intéressant tout ça.
Pour ma part, je dois avouer être complètement inculte en Tarzan.
Je n’ai pas vu un seul de ces films.
Et je ne sais pas trop si ça m’intéresse en fait. Si j’aime bien les films de Harryhausen, c’est aussi parce que malgré leur aspect daté, les trucs en stop motion c’était quand même mieux que les crocodiles en plastique ou les humains déguisés en singes^^ J’ai peur de trouver ça un peu trop kitsch.
@ Tornado : Et oui nous avons les mêmes souvenirs concernant la diffusion des premiers Tarzans !
Par contre je n’ai strictement aucun souvenir des 6 suivants, j’en ai déduit qu’ils n’ont pas été programmés à la télévision Française ! Certains n’étant pas si mauvais que cela, je suis donc extrêmement surpris (On en reparle demain…)
@ Nikolavitch : Tarzan à New York est également celui qui m’avait le plus marqué étant enfant (pour le coté « déraciné » de son milieu naturel, une sorte de relecture de King Kong finalement).
Mais je trouve qu’en le revoyant, si le film reste toujours excellent, il a cependant un peu perdu de sa magie et de sa pertinence… Mais là aussi on en reparle demain.
« Benjamin Biolay en slip » ahah c’est vrai qu’avec le brushing il y a un peu de ça 😉 Par manque de place je n’ai pas parlé des éléphants d’Asie maquillés comme des éléphants d’Afrique, mais parait-il que les maquilleurs passaient plus de temps sur les éléphants que sur les acteurs humains ^^
@ Eddy : Si tu cries à ta fenêtre n’oublie pas de faire une vidéo !
@ Matt : La série est par définition kitsch et datée mais conserve sa valeur historique et son impact émotionnel. Cependant commençant à cerner à peu près tes goûts, je pense qu’en effet tu fais bien de ne pas regarder ces films ^^
C’est bizarre cette histoire d’éléphants. ça ne les dérangeait pas de mettre des crocos en plastique et des humains habillés en singes mais ils avaient peur que les gens reconnaissent que les éléphants n’étaient pas d’Afrique ?
Sinon je ne sais pas ce qui te fait penser ça de mes goûts mais bon…
En général je suis plutôt bienveillant avec les vieux films. Et j’adore le premier King Kong. C’est juste que je n’ai pas d’attachement particulier envers Tarzan.
Les réalisateurs successifs devaient composer avec les limites techniques de l’époque. Le crocodile est esthétiquement réaliste, mais ils ne pouvaient tout simplement le faire bouger de manière autonome. Weissmuller devait donc l’animer par lui-même !
Pour les éléphants ils avaient l’option de les maquiller.
A noter qu’ils ont pris des éléphants Asiatiques car manifestement les zoos américains en semblent d’avantage pourvus et d’autre part parce qu’ils sont réputés plus malléables et plus adaptables que les Africains.
Ce que je veux dire c’est qu’ils auraient pu utiliser le budget alloué aux maquillages des éléphants à autre chose^^
Pas sûr que beaucoup de gens auraient remarqué que ce ne sont pas des éléphants d’Afrique.
Ce qui est rigolo aujourd’hui c’est que dans les vieux films il y a plein de trucs incorrects, genre les diplodocus dans King Kong qui bouffent des humains^^
Et techniquement on continue à représenter les dinosaures avec une allure probablement fausse, puisqu’ils sembleraient qu’ils aient eu des plumes^^
Mais tout ça fait partie du fantasme maintenant. Plein de gens aiment les dinos tels qu’ils ont été imaginés il y a longtemps, moi y compris.
Alors il me semble que les dinosaures à plumes, sont les dinosaures tardifs qui commençaient à s’adapter….
les autres,, on a simplement un doute sur la couleurs de leur derme et on s’inspire des espèces les plus proches aux mode de vie les plus proches….
et comme ils utilisaient des stock shots d’éléphants dans la savane pour certaines scènes, c’était un moyen d’être à peu près raccord.
Une petite anecdote ?
Au fil de mes voyages en Amzaonie, j’ai tenté la ballade en liane dans la jungle. J’ai même les photos….
Je peux vous dire que c’est très solide (la liane a supporté les poids de mon frère et moi) et que surtout, à l’inverse de ce que l’on peut supposer, c’est aussi dur que du bois ! Je peux donc vous garantir que pour se balader là dessus, il faut des gants parce que au bout de dix ça arrache sa main, et que, surtout, c’est comme se balancer sur un tronc….Donc pour l’esthétique, on repassera. On a surtout l’air de s’être chié dessus….
Il y a plusieurs types de lianes non ?
Parce que moi j’avais entendu que parfois ça ne supportait pas le poids d’un homme. Non pas que ça se cassait, mais ce n’est pas forcément attaché à grand chose au sommet, donc ça tombe avec toi. Comme une corde pas attachée quoi…
Des lianes, on en trouve pas mal aussi en forêt sous nos latitudes. le Bois de Meudon, notamment, en est infesté par endroit. par contre, pas hyper solide, ça supportait très mal le poids du jeune Niko, qui s’est vautré comme une merde à plusieurs reprises.
Il me semble que la MGM a lâché la série au terme du 6° film. Et que c’est la RKO qui l’a récupérée ensuite.
Sans doute pour des raisons de droits de diffusion ou d’un quelconque accord, il n’y avait que les 6 films de la MGM qui passaient à la TV quand on étaient gamins.
J’ai vu les autres films une seule fois il y a une quinzaine d’années lorsqu’ils sont passés sur une chaine du Cable. Et j’avais trouvé que le changement de studio avait fait passer la série du blockbuster au stade de la série Z en un battement de cils… Il faudrait que je revoie ça, mais on en reparle demain…
Les deux premiers Tarzan sont pour moi très proches du King Kong de 1933, si ce n’est qu’il n’y a pas d’effets spéciaux en stop-motion. Pour le reste, les décors (mélange de studios et de mate-painting), sont dans le même esprit. Sauf que, dans Tarzan, il y a pas mal d’images d’archives qui servent d’arrière plan avec les acteurs qui jouent devant un écran… et que ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Enfin, quand Tarzan saute de liane en liane, là aussi on voit parfaitement, avec du matériel de haute définition, que ce sont des trapèzes déguisés en lianes…
Mais sinon, dans l’esprit, c’est quand même assez proche de King Kong, et tout aussi impressionnant pour l’époque.
Autant j’aime beaucoup le premier King Kong (la stop-motion, l’esthétique, la part d’érotisme, etc…), mais cet aspect « jungle factice » évoquée a sans doute participé a me tenir éloigné de ces films,
puisque concernant ce personnage, j’aurais tendance à préférer une approche plus naturaliste (ouais j’aime bien Greystoke) et donc une représentation d’un héros moins nickel physiquement (un peu crasseux quoi, avec un brushing et une dentition par forcément impeccables).
J’ai du voir la version Disney et celle avec Casper Van Dien, mais je n’en ai pratiquement aucun souvenirs.
L’avalanche de CGI du dernier film en date me laisse rétif à lui donner sa chance. On y perd beaucoup en terme d’immersion.
Je crois que je n’en ai pas vu un seul. A l’époque déjà, à l’exception des Chaplin, Harold Lloyd et Buster Keaton, ma préférence allait déjà aux films couleurs qui me parlaient plus. Le Zorro du Disney Channel à la rigueur.
J’ai appris au moins que Jane est sans doute la mère cachée de Peter Parker (ce qui expliquerait son zonage avec les Xmen en terre sauvage), l’origine du cri de Johnny. L’anecdote sur Cheeta et les noirs sacrifiés m’ont fait sourire.
En regardant les liens youtube, je suis surpris par la qualité des trailers : le premier montre le héros en des combats acharnés contre de vrais fauves. Le second, littéralement homme objet de Jane. J’ai souris en imaginant son effet érotique sur le jeune Patrick Faivre. La surimpression entre l’image et le comic book est également du plus bel effet.
Il y a très peu de chance que j’aille picorer là dedans, mais je me suis bien marré à te lire.
Ungawa !
Merci pour cette très belle présentation.
Tarzan, je connais peu, hormis Greystoke, l’imaginaire collectif, une vague série TV… Et le récent film, que j’ai bien aimé !
@ Tornado : En effet il y a un net lien entre Tarzan et King King. Et contrairement à ce que j’imaginais initialement, Tarzan étant sorti en premier, c’est bien lui qui a influencé le singe géant et non le contraire ! (Ah ces femmes sur-jouant les victimes consentantes, quel usine à fantasme ^^)
@ Pierre : En effet le dernier Tarzan (avec Christoph Waltz) est un franc désastre qui ne m’a laissé aucun souvenir à part le fait de m’y être ennuyé ferme !
Et autrement tu as raison, si l’on veut représenter Tarzan de manière réaliste il faut qu’il soit crasseux et couvert de poux !
@ Bruce : Il n’est pas impossible que les trailers aient été remonté récemment pour les rendre plus modernes ! Je pense ceci dit que t’y devrait essayer d’en regarder un au moins pour le coté document historique…
@ Ben Wawe : Il n’est jamais trop tard pour rattraper son retard ^^
J’ai vu une bonne partie de ces films sur FR3, il y a fort longtemps. Comme le Zorro de Disney, ce Tarzan là est resté la version de référence dans mon imaginaire.
Je n’aurai qu’un mot pour toi Patrick : Ungawa ! (c’est pratique, chacun mettra ce qu’il veut derrière ce mot).
Je n’ai pas vu ces films de Tarzan, mais j’ai passé le premier à mes enfants un samedi après-midi quand ils étaient plus jeunes, et ils en furent fort impressionnés (moi aussi, pour le peu que j’en ai regardé, surtout par les stock-shots).
Ben ça alors ! Je n’aurais jamais imaginé retrouver le Yodel dans un article sur Tarzan ! Merci pour cette origine secrète.
Hé bien, ils n’y allaient pas avec le dos de la cuillère en 1936 : recommencer le film de zéro ! Comme tu le dis, il fallait avoir le budget. En 1939 : travail de mineur et de femme enceinte, où étaient les représentants du personnel ? Conditions de travail discriminatoires pour les employés de couleur, quelle série politiquement incorrecte.
J’en ai revisionné certains avec mes fils et les deux derniers mettant en lumière Boy leur avait fait avaler la pilule de ces pays infestés d’animaux féroces, de cannibales et d’explorateurs avides.
Johnny W était athlétique avant que les régimes hollywoodiens ne transforment les acteurs, quel que soit leur sexe, en clones bodybuildés lyophilisés et il nageait comme une loutre. C’est le seul nageur masculin qui soit devenu une star mondial avec Carlo Pedersoli, alias Bud Spencer et les histoires sur l’origine du cri de Tarzan sont un plaisir aimable.
C’est aussi l’occasion de louer L’Autriche anciennement Hongrie pour avoir offert au 7ème art deux acteurs aussi physiques que sympathiques, Arnold et Johnny.
Pour la BO, et sans renier celle proposée plus haut, Tarzan Boy de Baltimora est cette fois un plaisir coupable pour ceux que les eighties rebutent ou honorent…
autre acteur hongrois mythique : Bela Lugosi.
@ JP : Bon reste poli hein ! Ungawa toi-même ! Tu t’es pas regardé hein ! ^^
@ Omac : Comme rêve exotique en guise de Tarzan j’aime autant Jane et son joli maillot échancré !
Et puisque tu parles de catharsis je dois dire étant enfant je ne rêvais que situations cathartiques avec Jane ! Du genre qui se termine en OooyyoOyyOOOOO !!!
@ Presence : Tarzan la série esclavagiste par excellence ! Mais que font les syndicats ??
En même temps dans la jungle il est compliqué de traverser la rue pour trouver du taf (vu qu’il n’y a pas de rue)…
@ Loane Sloane : Mince Bud Spincer était nageur ! Pour moi voilà un scoop ! Je l’aurais plutôt imaginé déménageur que nageur tout court…
Pour Tarzan Boy je crois que tu as été entendu sur Facebook 😉
Thorpe ou Thrope ? Quoi qu’il en soit, je crois bien n’avoir jamais vu ces films, merci donc Pat pour la visite guidée ! Je ne pense pas avoir envie de les voir mais j’apprends une tonne de chose, notamment le Ungawa ! Pour moi, c’est le cri poussé par les bonus Wumpa (?) dans Crash Bandicoot.
La BO : non merci, pas mon truc.
Tu n’aimes pas Marc Lavoine ? C’est plutôt facile à écouter et toujours très plaisant.
@ Jyrille : Il s’agit de Thorpe en effet.
La vache effectivement si Tarzan s’invite dans Crash Bandicoot les choses vont commencer à se compliquer ^^
Concernant Lavoine il a en effet une image de Playboy un peu dérangeante, mais il a une toute autre classe que des imbéciles comme Bruel. Il est bien plus sensible et ses textes sont (parfois) assez recherchés.
Je suis assez d’accord avec vous sur Marc Lavoine, mais la plupart de ses chansons me déplaisent. Trop variété pour moi.