Batman – The Animated Series
Première publication 25/07/15- Mise à jour le 12/11/22 – RIP Kevin Conroy
Un article de JP NGUYEN
Cet article parlera de trois adaptations animées du chevalier noir, Batman : The Animated Series (BTAS), The Adventures of Batman and Robin (TABR) et The New Batman Adventures (TNBA), produites entre 1992 et 1999 par Bruce Timm, Eric Radomski et Ted Blackman.
Ces séries totalisent 109 épisodes de 22 minutes ainsi que trois long-métrages (Mask of the Phantasm, Sub-Zero et Mystery of the Batwoman). Un coffret DVD a été édité en 2013 par Warner Home Video France, à un prix hélas un peu prohibitif.
Un générique qui donne le ton
C’est la nuit à Gotham City, les projecteurs des Zeppelins éclairent les cieux tandis que, tout en bas, dans la rue, deux individus préparent un mauvais coup devant une banque. Une explosion survient et voilà les deux gangsters qui s’enfuient avec leur butin. Mais la Batmobile a déjà démarré pour se lancer à leurs trousses. Echappant aux policiers, les bandits se retrouvent sur un toit face une sombre silhouette encapée, tombée du ciel. Les malfrats sortent des armes de poing mais, d’un geste prompt, l’ombre décoche un projectile les désarmant tous les deux en un clin d’œil ! Puis elle se jette sur l’un d’eux et l’assomme instantanément. Insaisissable, l’ombre esquive les coups de poing du dernier truand avant de l’envoyer au tapis d’un crochet du gauche dévastateur ! Quand la police rapplique enfin, les malfaiteurs sont ligotés et la caméra fait un traveling sur le toit d’un immeuble où, à la faveur d’un éclair dans le ciel, la silhouette majestueuse de Batman nous est révélée.
En l’espace d’une minute, le générique de Batman : The Animated Series déroule une séquence d’animation formidablement rythmée par la musique de Danny Elfman qui synthétise l’essence même de la série. Une histoire racontée avec style, dans un univers d’inspiration pulp (les dirigeables dans le ciel, les bandits qui portent des chapeaux mous) et dédiée à la gloire de Batman, le chevalier de la nuit, paré de tous ses gadgets, d’une détermination sans faille et d’une classe folle.
Des images qui annoncent la couleur, sur une musique grandiose
Une réunion de grands talents
Heureusement, Timm et Radomski purent s’appuyer sur des collaborateurs aussi motivés et inspirés qu’eux. Le chef-décorateur, Ted Blackman puisa chez les expressionnistes allemands et dans l’Art-Déco pour réaliser des décors contribuant grandement à l’ambiance de film noir de la série, jouant avec les ombres et installant des ambiances.
D’un design à la fois simple et sophistiqué, les immenses buildings de Gotham étaient peints à l’aérographe sur papier noir et créaient l’atmosphère crépusculaire si caractéristique de la série. Le style graphique de la série fut rapidement baptisé « Dark Déco ». Une attention maniaque fut apportée aux détails, que ce soit dans les designs des véhicules, confié à Shayne Pointdexter, à qui l’on doit l’emblématique Batmobile (en fait une fusion de deux prototypes proposés) ou encore dans les écrans présentant les titres de chaque épisode, spécialement réalisés pour l’occasion et annonçant le style ou l’ambiance de chaque épisode.
Pour la musique, Danny Elfman ne contribua qu’au générique et ce fut Shirley Walker qui supervisa la composition des thèmes et musiques d’ambiance des différents épisodes. Et oui, les producteurs ne se contentaient pas de quelques morceaux qui passaient en boucle mais développaient des morceaux personnalisés pour chaque épisode !
Andrea Romano, la directrice du doublage, instaura des séances d’enregistrement en présence de tous les acteurs plutôt que par des prises séparées. Cette méthode, ainsi que la qualité des comédiens choisis pour les voix, fut un choix payant pour la vivacité et la crédibilité des dialogues. Kevin Conroy (choisi parmi 60 prétendants) reste, pour beaucoup, LA voix de Batman (en français, le comédien Richard Darbois a également délivré une belle performance). Le show permit aussi à Mark Hamill (Luke Skywalker) de démarrer une seconde carrière en doublant le Joker.
L’animation fut sous-traitée à différents studios asiatiques mais supervisée de près par des producteurs très protecteurs de leur bébé.
Dessins, musiques, voix, animations, tous ces atouts auraient pu être gâchés si les histoires n’avaient pas suivi. Ce ne fut fort heureusement pas le cas grâce à une équipe de scénaristes inspirés, au sein de laquelle se distinguèrent particulièrement Alan Burnett et Paul Dini, ce dernier écrira d’ailleurs aussi pour le comic-book (le one-shot Batman : War On Crime et un long run de Detective Comics).
Tous ces efforts furent couronnés de succès lors du lancement télévisé de la série en 1992; la critique fut quasi-unanime pour saluer un dessin animé de grande qualité, regardable par les enfants comme par les adultes
Des épisodes captivants
La maturité et la tonalité sombre souhaitées par Bruce Timm furent déclinées dans des intrigues variées équilibrant action et exploration des personnages. Ainsi, Batman pouvait, dans un épisode, affronter Man-Bat dans un époustouflant combat aérien (« On Leather Wings ») et dans un autre, participer à la réconciliation de deux frères (un prêtre et un gangster, dans « It’s Never Too Late »), ou voir un arc du comics adapté (« The Demon’s Quest », inspiré du run de Dennis O’Neil). C’était un Batman ombrageux, tourmenté et obsédé par sa croisade mais également en proie aux doutes (« I Am The Night » ou « Perchance To Dream »).
Sa galerie d’adversaires fut formidablement exploitée, avec, par exemple Two-Face (qui fait quelques apparitions en tant qu’Harvey Dent avant de se faire défigurer dans un épisode… en deux parties, forcément) ou encore Mister Freeze et Clayface, grandes figures tragiques. Mais c’est bien sûr le Joker qui trusta le plus grand nombre d’apparitions et c’est dans BTAS (épisode « Joker’s Favor ») qu’il se vit affublé d’une assistante avec Harley Quinn, personnage devenu tellement populaire qu’elle fut importée dans les comics !
Sur les 65 épisodes de la première saison, certains étaient évidemment plus faibles que d’autres mais, dans l’ensemble, le bon grain prévalait sur l’ivraie, comme avec « Almost Got Him », réjouissante partie de cartes entre ennemis de Batman permettant à chacun de raconter la fois où il a été le plus proche de triompher de la chauve-souris. Outre l’indispensable majordome Alfred, à l’humour souvent sarcastique; la série donnait aussi certains coups de projecteurs sur les alliés de Batman : Batgirl , le commissaire Gordon et bien sûr Robin. Une deuxième saison de 20 épisodes fut d’ailleurs produite, sous le titre « The Adventures of Batman and Robin », avec une place plus grande accordée au Boy-Wonder.
Ensuite, Timm and Co partirent s’occuper de Superman : The Animated Series, avant de revenir vers Gotham avec The New Batman Adventures. Cette troisième saison vit un redesign des personnages, avec un look encore plus épuré et anguleux, et l’apparition de Tim Drake en tant que Robin à la place de Dick Grayson, devenu Nightwing. Parmi ces 24 derniers épisodes, on trouve des perles comme « Over The Edge » (épisode cauchemardesque où tout s’effondre autour de Batman) « Mad Love » (adapté d’un one-shot ayant valu un Eisner Award à Paul Dini et Bruce Timm) ou encore « Legends of the Dark Knight » (un dialogue entre trois enfants, prétexte à évoquer différentes interprétations de Batman, comique façon Dick Sprang ou violente façon Frank Miller…).
Des longs métrages ambitieux
Alors qu’un épisode classique dure 22 minutes, les producteurs eurent l’occasion de dérouler des intrigues de plus grande ampleur sur des films pouvant durer jusqu’à 76 minutes.
Batman : Mask of the Phantasm, raconte les amours contrariés de Bruce Wayne et d’Andrea Beaumont, la femme à laquelle le jeune Bruce a renoncé au début de sa carrière de justicier pour se consacrer à sa croisade. Cette intrigue amoureuse se superpose à une enquête criminelle sur le Phantasm, un nouveau vigilante apparu à Gotham, décimant les rangs de la mafia. Ce film eut droit à une sortie cinéma en 1993.
Batman : Sub-Zero propose un affrontement entre le Dark Knight et Mister Freeze, avec une participation importante de Robin et Batgirl, pour ce qui pourrait constituer l’ultime duel entre le Caped Crusader et son glaçant ennemi. La sortie en video de cet opus fut décalée d’un an, en 1998, afin que s’estompe le buzz négatif du navet Batman et Robin de Joel Schumacher , mettant lui aussi en scène Mister Freeze.
Enfin, Mystery of The Batwoman sortit en video en 2003. Utilisant le character-design de la dernière saison, le film confronte Batman et ses alliés à une nouvelle héroïne aux méthodes controversées : Batwoman. Cette dernière s’attaque au Pingouin, au caïd Rupert Thorne et à Bane.
Parmi cette trilogie, c’est sans doute Sub-Zero qui est le plus réussi, car Mister Freeze est un vilain émouvant et le film propose une conclusion assez satisfaisante à son antagonisme avec Batman. Les deux autres sont loin d’être mauvais mais accusent des lacunes scénaristiques plus marquées. L’animation de ces trois films est, en revanche, supérieure au standard d’un épisode classique.
La série-mère de l’univers animé de DC
Le succès de BTAS donnera lieu au lancement en 1996 d’une série homologue consacrée à Superman, dans laquelle Batman apparaîtra à plusieurs reprises et notamment dans une histoire en 3 épisodes intitulée World’s Finest. L’association de Batman et Superman préfigurera la série Justice League, lancée en 2001, où les héros furent rejoints par Wonder Woman, Martian Manhunter, Flash, Green Lantern (John Stewart) et Hawkgirl. Le casting des héros sera encore élargi dans Justice League Unlimited qui lui succéda en 2004.
Auparavant, de 1999 à 2001, Bruce Timm avait créé une autre série; Batman Beyond, se déroulant dans le futur et mettant en scène le jeune Terry McGinnis, qui reprend le flambeau de la lutte contre le crime à Gotham, sous les ordres d’un Bruce Wayne vieillissant et bourru.
Toutes ces séries sont de qualité et les scénaristes établiront une certaine continuité commune, le Batman du futur apparaissant par exemple dans l’épisode concluant la 2ème saison de Justice League Unlimited. En 2006, après 3 saisons et 39 épisodes, JLU s’achève sur une confrontation entre la Ligue et Darkseid, écrivant la dernière page du DC Animated-verse version Bruce Timm.
Des copies qui font regretter l’original
Après la fin de BTAS, Warner Bros Animation mettra un peu de temps avant de mettre en chantier un autre dessin animé dédié au justicier de Gotham : ce sera « The Batman« , qui fut diffusée de 2004 à 2008, suivie par « Batman : the Brave and The Bold« , de 2008 à 2011 et enfin « Beware The Batman » en 2013.
Toutes ces séries essayèrent de se démarquer de leur devancière, tant au niveau du design que de l’ambiance ou de la caractérisation des personnages, mais ce faisant, elles mirent en évidence l’alchimie qui avait si bien fonctionné dans BTAS et qui faisait hélas défaut dans toutes ses déclinaisons ultérieures. La plus audacieuse fut peut-être « The Brave and The Bold », adoptant un ton beaucoup plus enjoué et associant Batman à divers héros de l’univers DC comme Green Arrow, Aquaman et d’autres personnages encore moins connus. Mais du coup, c’est davantage une série sur le DC Universe que sur Batman.
Ces dernières années, les adaptations animées les plus abouties de Batman sont plutôt à chercher du côté des longs métrages comme Under The Hood ou Dark Knight Returns et Year One, mais toutes ces réussites doivent une fière chandelle à BTAS, qui a ouvert la voie à une approche moins infantile des dessins animés Batmaniens.
Une adaptation définitive ?
Avec Batman, difficile d’être aussi affirmatif. Pour paraphraser Paul Dini : « avec ce personnage, on croit parfois avoir tout dit et voilà que quelqu’un arrive et fait quelque chose de nouveau… » Toujours est-il que BTAS a été ma porte d’entrée sur l’univers du Chevalier Noir. C’est un formidable support pour découvrir le mythe de Batman et le choix d’une esthétique rétro par les créateurs confère à ce show un caractère un peu intemporel. Je me garderai de dire que son succès est indépassable, même si les trois autres séries lui ayant succédé ont montré la grande difficulté d’atteindre le même niveau d’excellence et ce, malgré des moyens de productions plus modernes. Mais un jour viendra peut-être, où, à nouveau, des producteurs, des dessinateurs, des scénaristes, des designers, des acteurs, des compositeurs, tous fans de la chauve-souris, se réuniront et produiront des petits bijoux d’animation mariant avec intelligence action, humour et émotion pour une série servant de véhicule à la gloire du Dark Knight.
D’ici là, BTAS restera l’étalon auquel se mesurent toutes les autres adaptations animées de Batman. Une série racée, réalisée avec style et panache. Un étalon… noir.
Une bonne partie des anecdotes de cet article ont été puisées dans le livre consacré à la série, écrit par Paul Dini et Chip Kidd (En VO Batman Animated, en VF : Batman, la série animée aux Editions Dreamland). Pour plus d’infos et d’images sur les séries animées du DC Universe, deux sites très complets :
The World’s Finest et La Tour des Héros.
J’ai vu une trentaine d’épisodes jusqu’à présent et je trouve que le commissaire Gordon a peu le même character design que Cowboy Henk (j’ai galéré pour le retrouver lui).
en.wikipedia.org/wiki/Cowboy_Henk
Décidément, je suis un vrai fan de Batman. Cette année, entre le run complet de Tom King et deux ou trois autres albums, j’ai également fini de regarder les 65 épisodes disponibles de BTAS sur Netflix. Il y a les 60 de la première saison et 5 de la seconde. Comme souvent, je ne comprends pas pourquoi l’ordre des épisodes n’est pas le même que sur mon appli Beta Series mais ce n’est pas très grave, la plupart sont indépendants.
C’est clairement de l’animation pour enfants : il n’y a pas de morts, Batman a tendance à constamment tomber dans les pièges qu’on lui tend et il ne se prépare jamais beaucoup avant une opération. Les résolutions et les performances physiques impossibles et les improbabilités sont également du fait de ce genre de support, le dessin animé pour enfants, tout comme l’animation parfois aléatoire et souvent sommaire je trouve. Les appareils électriques explosent pour un rien et ils sont souvent représentés entourés d’arcs électriques bleus. Il y a des perspectives qui ne collent pas, des combats peu intéressants, des mouvements raides. Souvent, je remarque que Batman n’a besoin que de son grappin pour faire la plupart de ses acrobaties et actions. C’est Rorschach en fait 😀
Par contre l’ambiance est excellente et jamais on se retrouve vraiment devant une journée ensoleillée, c’est toujours un peu sombre (et même parfois il fait nuit alors que les personnages arrivent au bureau le matin… disons que c’est décembre). Tous les décors, même si ils sont souvent réduits au minimum, ont un beau cachet et toute la bible graphique déroule de grandes idées, entre personnages iconiques et cartoon, tout à fait le dessin de Bruce Timm. De même la musique est plutôt soignée, parfois avec des morceaux de Big band de jazz, comme du polar des années 30. D’ailleurs autant les costumes des personnages que les véhicules ne rappellent en rien la période où cela doit se passer, dans les années 90, puisqu’on voit des ordinateurs, des VHS, des puces électroniques : ils semblent émerger des années folles.
Les épisodes sont cependant de qualité et d’intérêt variable. Pour un Read My Lips (Le Ventriloque), où le concept inquiétant d’une marionnette, Scarface, qui est un terrifiant chef de gang, a dû donner pas mal de terreurs lors de sa diffusion, on a des épisodes qui se ressemblent sur la poursuite d’un homme qui devient un animal (un autre concept assez terrifiant quand on y pense) ou des épisodes sur le Joker qui n’ont pas grand intérêt (même si certains sont excellents avec ce personnage, notamment celui sur Harley et Ivy, largement MeToo avant l’heure). Et puis il y a des pépites, le double épisode avec la naissance de Batgirl (Shadow of the Bat S02E01 et E02), P.O.V. qui relate la même histoire selon trois points de vue (S01E13), celui avec Mr Freeze, aussi émouvant que la bd de Klaus Janson parue avec ses Batman White Knight, ou encore The Underwellers (S01E27) où pour la première fois on voit Bruce vraiment en colère. Il y a souvent des choses classiques dans les histoires : la perte de mémoire, le double maléfique (qui est Terminator en fait), les enfants des égouts, l’arène de gladiateur, l’asile psychiatrique (où on se demande si finalement, Bruce n’imagine pas tout ce qu’on voit. Il y a exactement le même épisode dans un BUFFY et même deux dans LOST), l’internet émergent et les mondes virtuels etc… Mais c’était déjà en avance à l’époque, je pense. Un autre double épisode que j’ai trouvé terrible est Heart of Steel. Il y a aussi parfois des recherches visuelles ou de mise en scène originales, ces types tentaient des choses qui forcément ont dû marquer les jeunes esprits.
Le truc cool, c’est que j’ai regardé en VO, forcément. Le générique est excellent, un des meilleurs que j’ai pu voir, et qui rappelle un peu celui du dessin animé Spider-Man. La musique de Elfman, trépidante et soyeuse, n’est pas étrangère à la réussite de ce générique et au DA en général.
Je pensais donc pouvoir apprécier l’intégralité de ton article mais j’apprends (parce que j’avais oublié) qu’il y a beaucoup plus d’épisodes que 65, et même des films ! Pas sûr que je voie tout ça un jour. Je relis ton article et je reviens.
« expressionnistes allemands, Art-Déco, pulp, Dark Déco » Bon sang mais c’est bien sûr ! C’est exactement ça.
« les écrans présentant les titres de chaque épisode, spécialement réalisés pour l’occasion et annonçant le style ou l’ambiance de chaque épisode » En effet, ils sont toujours très classes.
J’ai oublié de dire qu’à part pour la plupart des vilains et de Batgirl, les personnages ne sont pas forcément bien présentés : ainsi Harley Quinn n’a pas d’origin story dans ce BTAS, tout comme Robin apparaît dans le même double épisode qui raconte son origine mais pas vraiment pourquoi il apparaît parfois et parfois – la plupart du temps – non.
Ah oui j’avais oublié Almost Got Him, excellent épisode très drôle. Et j’ai beaucoup aimé celui avec Zatanna.
J’aimerais bien pouvoir revoir la série Batman Beyond, j’étais tombé parfois sur quelques épisodes à l’époque.
Excellent titre d’article au fait. Bel article et belle prose.
Regarde UN SEUL long métrage : MASK OF THE FANTASM (le premier). C’est la quintescence de la série en un film, qui revient d’ailleurs sur les origines de Bruce Wayne, dans l’ambiance art-déco idoine. C’est le meilleur épisode, en fait…
Je note, si je le trouve…
En tout cas, je partage entièrement ton avis. Chouette série malgré son côté enfantin et la fluctuance de la qualité selon les épisodes. Je l’ai entièrement revue avec mes enfants il y a deux ans environ. C’était cool. Ils ont adoré.
Le film MASK OF THE FANTASM, c’est vraiment le moment où les auteurs de la série ont le temps et les moyens de faire de leur mieux. C’est très réussi.
Je voulais jadis en faire l’article pour compléter l’article de JP. Et puis, je suis passé à autre chose…
C’est cool de ta part, Cyrille, de revenir sur l’article, des années après sa publication, pour poster tes retours.
Je te décerne un Bruno Award d’Honneur 😉
Du coup, ayant terminé BTAS, vas-tu regarder CAPED CRUSADER sur Prime ?
Ah ah merci ! C’est un grand honneur 😎
Mais je l’ai toujours dit : je reviens toujours sur les articles une fois que j’ai pu voir, lire ou écouter l’oeuvre qu’elle chronique 🙂
Non, je ne pense pas regarder CAPED CRUSADER. Vos descriptions m’ont beaucoup moins attiré que celles sur BTAS. Mais j’ai d’autres animes dans mes listes, tout reste à savoir par quoi je commence. J’espère que tu as vu la saison 2 de Arcane.
Oui, j’ai regardé la saison 2 d’Arcane.
En animation Heroic Fantasy sur Netflix, je recommande LE PRINCE DES DRAGONS.