XMEN MADHOUSE
1ère publication le 19/04/17- Mise à jour le 13/12/20
Un article de : MATTIE-BOY
VO : Marvel/Madhouse
VF: Game One – Netflix
Aujourd’hui nous allons parler de la série animée japonaise X-men sortie en 2011 et produite par Madhouse. Il s’agit d’une série courte de 12 épisodes qui constitue une histoire complète.
Le studio Madhouse a collaboré avec Marvel pour produire 4 séries animées courtes entre 2010 et 2012. A savoir Iron-man , Wolverine , Blade et X-men . Cette collaboration n’a hélas pas donné de grands résultats puisque les séries en questions sont pour la plupart très décevantes. Iron-man et Wolverine ne sont en effet pas des réussites. Pour ma part, je n’ai pas vu Blade . Mais la série X-men se situe à un autre niveau. Elle propose quelque chose de franchement pas mal.
A cette occasion, les producteurs ont apporté des modifications par rapport aux précédentes séries. Wolverine récupère par exemple son look sauvage et son attitude bourrue (alors qu’ils en avaient fait un beau ténébreux dans sa série), et à la différence de Iron-man et Wolverine dont les univers semblaient s’inspirer des films, X-men tire plutôt sa sève des comics.
Cela dit, attention, il ne s’agit pas d’une adaptation fidèle des comics. Ce ne sera pas forcément au goût des puristes qui ne supportent pas les trop grands écarts avec la version papier. Cela dit, sans être dans ce cas là moi-même, je dois avouer avoir énormément de mal avec les derniers films X-men qui mettent en scène beaucoup trop de personnages qui n’ont pas le temps d’exister et meurent au bout d’une réplique.
On m’a déjà dit que je n’acceptais pas qu’un personnage connu soit différent de la version comics. Non, j’accepte difficilement qu’il puisse être si superficiel, inutile et sacrifiable, ce n’est pas pareil. Je n’ai pas de problèmes avec le premier film X-men de Bryan Singer et j’ai bien apprécié cette série. Nous sommes donc en présence, malgré les libertés prises, d’une œuvre qui sait accorder du temps d’antenne aux personnages, développer ce qu’il faut de psychologie, d’intrigue et d’action, et qui propose un résultat très plaisant même sans avoir des ambitions de pamphlet sur la tolérance. Cela dit, le sujet des mutants persécutés souvent présent dans la mythologie des X-men est bien évoqué et constitue même une part de l’intrigue avec une réflexion sur la nature de la mutation (maladie ou évolution naturelle perçue comme telle par ceux qui en ont peur ?)
Quelle est-elle cette intrigue justement ?
Eh bien le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne prend pas tout de suite le spectateur par la main. Sans suivre le comics, il y a tout de même des références que l’on imagine proches de ce qu’on a pu connaître dans ceux-ci. Ce n’est aucunement incompréhensible pour les néophytes, mais plutôt que de démarrer par la rencontre des personnages, on démarre dans le feu de l’action alors que les membres de l’équipe des X-men ont déjà vécu des drames et se sont séparés un moment. Et pour cause, le prologue de l’épisode 1 nous montre nos héros aux prises avec une Jean Grey en Phénix qui perd le contrôle et doit se faire exploser pour échapper au contrôle mental de Mastermind. Un an après, les membres de l’équipe vivent leur vie, et seront réunis à nouveau par Charles Xavier alors que celui-ci a reçu un appel à l’aide d’un couple de japonais dont la fille a été enlevée.
La structure narrative du premier épisode qui consiste à reformer l’équipe permet de comprendre que Scott a perdu sa chérie, qu’il en souffre et s’est renfermé sur lui-même depuis une année. On apprend que c’est un certain « cercle intérieur » qui a rendu Jean folle, et plus particulièrement Mastermind qui remplace ici Sébastian Shaw en tant que leader de cette organisation. Scott a également aperçu Emma Frost derrière Jean lorsque celle-ci s’est sacrifiée. Les personnages se connaissent donc, tels qu’ils pourraient être à la fin de la saga du Phénix . Mais nous verrons lors de moments intimistes qui serviront à expliquer le vécu des X-men avec Emma et le cercle intérieur que cela ne s’est pas passé de la même manière que dans les comics. Cela en reste assez proche malgré tout pour qu’on reconnaisse nos héros et le type de difficultés qu’ils ont rencontré.
Présente seulement au début, Jean Grey/Phénix reste très classe ![/caption]
Mais revenons-en à l’histoire. A cause de la haine dont les mutants sont victimes, les habitants d’un village au Japon, et notamment les parents d’Hisako, ont eu peur de contacter les autorités. Ils se sont tournés vers l’institut Xavier connu du monde entier. La situation des mutants en Amérique semble en effet avoir connu de pires jours. Hank McCoy a par exemple dégoté un poste de professeur d’Université. Cela peut rappeler la situation mutante du film X-men 3 dans lequel le même Fauve faisait partie du gouvernement. Ainsi, Xavier se dit qu’après la terrible perte de Jean, il faut se ressaisir et reformer l’équipe. Celle-ci se compose de Wolverine, le Fauve, Tornade et Cyclope (qui sera le plus difficile à convaincre).
Ils seront bientôt rejoints par Hisako (Armor) et son professeur Emma Frost qu’ils retrouveront toutes deux emprisonnées dans un laboratoire secret des U-men au Japon avec d’autres enfants mutants. Dans l’anime, les U-men sont un groupe d’humains génétiquement et cybernétiquement modifiés dirigé par John Sublime (qui n’est ici qu’un homme/cyborg) qui prélèvent des organes aux mutants pour en créer d’autres artificiellement pouvant leur servir de soldats sacrifiables. Ils n’ont que du mépris pour les mutants. Ce sont des mercenaires aux méthodes eugéniques. Mais curieusement, un homme mystérieux semble être dans le coup aussi et leur donner des ordres. On comprend assez rapidement qu’il s’agit de Jason Wyngarde alias Mastermind, même si on se doute qu’il use de ses pouvoirs d’illusionniste pour les duper.
Si le sauvetage se déroule bien, les mutants libérés des U-men semblent être victimes d’un virus qui détraque leurs pouvoirs. Les X-men retourneront chez eux le temps que Hank analyse la maladie et s’assure qu’Hisako et Emma n’en sont pas victimes. Après avoir trouvé un antidote, ils retourneront alors au Japon jouer les médecins sans frontières pour les victimes des U-men. Mais ce n’est pas tout. D’autres choses tracassent Xavier. Cerebro, le dispositif dont il se sert pour détecter les mutants dans le monde, ne relève aucune trace de mutant dans cette région du Japon, comme si quelque chose bloquait le signal sur place. De plus, il ne cesse de faire un rêve étrange dans lequel un enfant pleure sans qu’il puisse savoir qui il est. Et ces visions l’assaillent à chaque fois qu’il veut scanner le japon. Il reste alors à percer le mystère des activités perpétrées par les U-men et Mastermind et ses acolytes (d’étranges mutants créés spécifiquement pour l’anime).
Pour ce projet, le studio Madhouse a choisi de s’inspirer de certains événements des comics, comme la saga du Phénix , Proteus , le virus Legacy ou encore la seconde mutation introduite chez les New X-men de Morrison. D’aucuns pourront râler que comme par hasard, c’est une série japonaise alors ça se passe au Japon, et un personnage en particulier inspiré de Moira McTaggert devient japonaise. J’ai envie de dire qu’on s’en fout. Et quand on voit la façon dont les américains représentent le Japon de manière clichée dans le film Wolverine, le combat de l’immortel , j’aurais tendance à penser qu’il vaut mieux que les réalisateurs se contentent de parler de ce qu’ils connaissent pour un résultat moins factice. De plus, le point de départ consistant à aller secourir la jeune Hisako Ichiki (qui existe dans les comics depuis le run sur Astonishing X-men de Whedon et Cassaday), entraîne sans que cela paraisse incongru le début d’une enquête sur les lieux.
Second générique
Ce qui compte c’est que le résultat est assez harmonieux. Le mélange des différents éléments d’histoires connues se fait sans heurt dès lors qu’on accepte les différences par rapport aux comics. A noter que la personne en charge du scénario n’est nul autre que Warren Ellis (ah, ça y est, j’ai complètement perdu Bruce qui est déjà difficile à convaincre quand on parle d’adaptation des X-men…) (Ah merde, moi qui étais intéressé ! Ndr).
Concernant la seconde mutation dont je parlais, Emma Frost découvrira par exemple sa forme de diamant en venant au secours d’Hisako. Emma est d’ailleurs peut être le personnage le plus éloigné de sa version comics. Cela dit, son histoire reste la même. Elle est un ancien membre du cercle intérieur qui est retourné à l’enseignement par la suite (c’est d’ailleurs ainsi qu’elle a débuté une correspondance avec Hisako qui ne pouvait pas se tourner vers l’institut Xavier fermé suite à la tragédie Jean Grey). Mais même si nous aurons droit à une mention de son passé peu glorieux de manipulatrice (lors d’un flashback rapide que je pense inspiré par la mini-série Emma Frost de Karl Bollers), elle est presque trop gentille pour qu’on puisse l’imaginer avoir fait de mauvaises choses par le passé. Pas vraiment cynique ni provocatrice, elle aime énormément sa protégée et acceptera que Xavier sonde son esprit pour prouver à Hisako qu’elle aussi a des faiblesses et a commis des erreurs. C’est donc plutôt un mentor bienveillant et sincère débarrassé de son ambiguïté. Elle n’en reste pas moins intelligente et ces différences ne sont en aucun cas un défaut puisqu’il s’agit d’une réécriture. Mais puisqu’il est tout de même appréciable qu’on puisse reconnaître nos héros, sachez que la caractérisation des autres est assez proche de ce qu’on connaît : le Fauve est intelligent et réfléchi, Tornade est la plus raisonnable et sensible, Wolverine est un guerrier bourru, et Cyclope…euh…ben pour le coup il est assez froid et distant mais à sa décharge il a un mal fou à surmonter la mort de Jean. Cela fait d’ailleurs partie des éléments intéressants de la série. Même si l’histoire n’a pas des ambitions exceptionnelles et se présente plutôt comme un divertissement bien écrit, il propose ce qu’il faut d’action sans que cela se fasse au détriment du développement psychologique des personnages.
Cyclope devra surmonter son chagrin et sa culpabilité qui le rendent agressif et ne cessent de le déconcentrer, Hisako gagnera en maturité et maîtrisera ses pouvoirs avec l’aide des X-men et surtout d’Emma, Xavier fera face à une femme de son passé qui a aggravé les conséquences de leur relation, Emma Frost devra prouver son innocence dans la mort de Jean, etc. Chacun a le temps d’avoir une personnalité et cela tient au fait que contrairement à un film de 2h qui met en scène 20 personnages, l’équipe ici présente est non seulement déjà formée, ce qui dispense les auteurs de perdre la moitié des épisodes à en expliquer la genèse, mais elle se constitue aussi d’un nombre limité de membres (seulement 6) malgré une durée de plus de 4h (12 épisodes). C’est pour ma part un choix très judicieux. Nous verrons furtivement d’autres personnages à la fin, mais qui sont là davantage pour peupler les décors de l’institut Xavier que pour faire des cameos gratuits de personnages juste le temps de les voir mourir. Même au niveau des ennemis des X-men, il est appréciable de voir Mastermind et les U-men plutôt que de nous recycler encore Magneto, les sentinelles ou Apocalypse. D’ailleurs, les personnages dont on se fout sont des personnages spécifiquement créés pour l’anime, à savoir les acolytes de Mastermind du cercle intérieur : Rat, Marsh et Neuron. On sait qu’ils sont là pour jouer le rôle d’hommes de main qui vont probablement mourir, on se fout un peu d’eux, donc au lieu de mettre Magneto dans un rôle si ingrat qui n’aurait rien à voir avec son personnage pour remplir un quota de références pour les fans, ils ont créé des personnages inédits. Encore une fois, très bonne idée !
Je me souviens pourtant avoir été un peu déçu la première fois de ne pas voir apparaître tous les personnages dessinés dans le générique de fin qui est surtout un hommage aux comics (on y voit Mystique, Juggernaut, Magneto, Stryfe, etc.) Mais il est évident qu’il vaut mieux qu’il en soit ainsi pour éviter la partouze de personnages inutiles. Mais que voulez-vous ? C’est un gros teasing ce générique final, et on aurait aimé que la série dure 50 épisodes pour avoir droit à d’autres intrigues qui les mettent en scène.
Le générique final qui donne envie de voir d’autres personnages
C’est donc une série plutôt portée sur l’action, mais avec comme base un scénario suffisamment bien écrit, et même assez fin. Le rythme est bien dosé, avec une dose d’enquête, de suspense et pas seulement des bastons.
Graphiquement, notons tout de même un épisode 4 beaucoup moins soigné visuellement. Il est parfois assez mal dessiné et animé, mais comme en témoignait un message d’encouragement de la part des X-men eux-mêmes en début de générique lors de la diffusion TV au Japon, la tragédie de Fukushima a frappé la région de Tohoku à cette période. Il est donc raisonnable de penser qu’il y a pu avoir des délais de production modifiés ou un changement d’équipe créative pour cet épisode en particulier. Si on excepte cela, la série bénéficie d’une animation de très bonne facture et de dessins magnifiques, même si le design des personnages est un brin stylisé à la façon japonaise pour certains (notamment Tornade). En ce qui me concerne, ça ne m’a pas dérangé. Cela tient davantage à un style graphique culturel qu’à des idées discutables comme celle de faire de Wolverine un beau gosse ténébreux dans la série qui lui est dédiée. Il y a peut être juste l’uniforme de Cyclope un peu naze avec ses épaulettes. Mais c’est un détail.
Ce n’est pas une série parfaite pour autant. L’histoire nous mènera à l’inévitable combat final contre un adversaire très puissant pour la survie du monde (encore que…la nature de ce personnage donnera lieu à un combat psychologique émouvant plutôt qu’une grosse empoignade). Et si les scènes d’action sont réussies et mettent bien à profit les pouvoirs de chacun, on se dit parfois qu’Emma Frost semble oublier qu’elle peut lire dans les pensées pour résoudre un problème ou préfère respectueusement ne pas en arriver là (oui, elle est différente des comics, je vous l’ai dit). Même lorsqu’elle souhaite le faire, comme par hasard un dispositif quelconque bloque sa télépathie. Mais c’est un problème récurrent quand on crée des personnages avec de tels pouvoirs. Comment garder le mystère d’une intrigue si le télépathe de service peut se pointer et tout résoudre en 2 minutes ? Il faut donc bien trouver des excuses pour qu’ils ne puissent pas s’en servir. Le tout est de trouver l’équilibre pour ne pas trop ébranler notre suspension consentie d’incrédulité.
Quant à l’histoire, si elle alterne habilement entre action, suspense et développement des personnages, elle est aussi un peu décousue puisque plusieurs intrigues s’entremêlent et nécessite un long speech à la fin pour remettre en place les pièces du puzzle.
Des scènes d’action très réussies
Concernant les musiques, elles sont de très bonne facture. Elles insufflent un souffle épique aux différentes scènes et se marient très bien avec l’univers des X-men.
Pour ce qui est du doublage, vous l’avez compris, c’est une série japonaise. Donc qui dit série japonaise dit voix japonaises. Cela peut faire bizarre d’entendre les X-men parler japonais, et je dois avouer préférer la regarder dans son doublage anglais assez réussi. Sans surprise, le doublage français est plutôt mauvais avec des acteurs au timbre de voix très éloigné autant de la version japonaise qu’anglaise. Pour tout dire, ça me choque davantage de les entendre en français qu’en japonais. Je soupçonne aussi les sous-titres de fournir le strict minimum de traduction car même si je ne parle pas japonais, cela semble léger de voir 3 phrases traduites en une seule. Et si on met le doublage anglais, on constate qu’il y en a bien davantage à entendre. Les sous-titres anglais sont plus généreux également. Du coup…pour ma part j’ai le choix entre regarder la série en japonais sous-titré anglais (si je veux plus de détails que les sous-titres français) ou en anglais sans sous titres (parce que les sous titres ne se synchronisent pas sur le doublage anglais). C’est le mieux que j’ai trouvé.
Pour conclure, je dirais que même si les séries Iron-man et Wolverine se sont avérées être des naufrages, celle-ci se situe à un niveau supérieur et mérite largement d’être regardée malgré ses quelques défauts, pour peu que vous recherchiez un anime court et agréable à suivre avec de bonnes séquences d’action et des passages dramatiques qui font mouche. J’avoue sans problème préférer cette série aux films X-men. Sans révolutionner le genre, elle ne souffre d’aucun problème majeur non plus, et reste accessible.
Bon…si vous sortez d’une grotte et que vous ne savez pas du tout qui sont les X-men, peut-être que la série n’est pas autant accessible que le premier film de Bryan Singer puisqu’on ne nous présente pas vraiment qui sont les X-men et comment ils en sont venus à connaître Charles Xavier et suivre ses cours. Mais disons qu’il suffit de savoir que les X-men sont des héros mutants et le professeur Xavier leur mentor (en gros avoir vu par exemple ce fameux premier film qui présente le concept de l’école des mutants), et vous devriez vous en sortir dès l’instant où vous acceptez que la série vous fournisse des réponses au fil des épisodes et pas dès le premier.
Hisako alias Armor a droit à un réel développement de son personnage qui peut rappeler celui de Kitty Pryde dans les comics
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« Héros animés » 4/6
Vous en avez rêvé ? Madhouse l’a fait ! Un animé japonais des Xmen, sombre et adulte, laissant la part belle aux personnages et synthétisant les arcs de Claremont, Scott Lobdell et Morrison !
Que demander de plus ? L’article de Mattie Boy pour Bruce Lit !
BO du jour :
Merci pour cette découverte. J’ignorais l’existence de cette adaptation et ton commentaire donne envie de voir (même si j’ai bien noté les qq réserves que tu mets)
Une présentation bien complète qui se lit toute seule.
J’aime bien comment tu sais faire la différence entre le fond et la forme, et les habitudes culturelles qui dictent des choix de forme. Par exemple, ces floutages surexposés, et ces présentations des héroïnes en mode shojo (les images avec la légende Présente seulement au début, Jean Grey/Phénix reste très classe !) auraient tendance à me faire fuir. Au contraire de Bruce, la mention de Warren Ellis aurait tendance à me faire revenir. Dans ces comics également, il a tendance à utiliser des scènes d’exposition et d’explication un peu chargée, au point qu’elles en deviennent factices.
Au fil des images, j’ai pu retrouver plusieurs visuels de la mythologie des X-Men, comme tu l’indiques.
Qu’est-ce qui te ferait fuir ? Je ne saisis pas trop. Mode shojo ? Euh, je te rassure il n’y a pas de niaiserie tout kawaï.
Dans l’image Jean Grey/Phénix, Jean parle à Scott mentalement. On voit donc son personnage « gentil » flotter devant la véritable scène en arrière plan qui la montre en Phénix incontrôlable. Ce n’est pas si différent d’un comics dans lequel on verrait une scène mentale par dessus la scène réelle.
Sinon oui, on sent un peu la patte de Ellis dans les intrigues disparates qui se rejoignent au moyen d’un explication à la fin. ça fait un peu lourd, mais l’histoire reste bien fichue.
Je rebondissais sur l’esthétique marquée susceptible d’en faire fuir certains sur l’article d’hier. A priori, donc avant d’avoir lu ton article et sans avoir vu un seul épisode, j’ai un peu de mal avec le visage efféminé de Scott et son menton pointu, les coupes de cheveux très sculptées de Storm et Wolverine, et les effets romantiques jusqu’à l’absurde de floutage, de reflets dans l’objectif, de flocons brillants voletant dans le ciel pour donner l’impression duveteuse d’une nostalgie aussi cotonneuse qu’artificielle et mièvre.
Mais j’ai conscience qu’il s’agit d’a priori sur des conventions visuelles. Comme tu l’avais bien explicité, nous avons un rapport très différent entre l’image figée des BD et comics et l’image qui bouge des animés. J’ai du mal avec ces effets que j’associe à une forme de sentimentalisme sirupeux. D’un autre côté, quand on jette un œil critique sur ce que je lis, les conventions visuelles idiotes sont légion, et je les avale sans broncher. 🙂
Ah oui ok, il s’agit en effet d’un style très typé manga. J’en parle pour Storm surtout.
Perso ça ne me dérange pas.
Bon cela dit pour Jean, c’est juste un ciel bleu hein, il n’y a pas les bulles brillantes et les petits cœurs de l’ambiance romantique niaise des mangas^^
Mattie, ton article se lit tout seul et j’aurai appris quelque chose (aucune idée qu’un studio japonais puisse réinventer les X-Men) mais sur le coup je vais dire « Pareil que Présence ». Le dessin est trop typé manga romantique pour moi, et puis j’ai toujours l’Attaque des Titans à regarder, qui est nettement moins posé et iconique, ce qui a l’air d’être le cas ici. Et puis toutes ces filles ont des seins terribles, ce n’est clairement pas possible ^^
Mais où vous voyez du manga romantique à la fin ? A cause d’une image de Jean Grey en mode « éthéré » ? Vous faîtes un blocage ou quoi ?
Enfin…chacun son truc j’imagine.
Perso je supporte bien plus difficilement un dessin ultra simpliste, anguleux et dépourvu de détails comme ceux les DA américains que quelques poitrines généreuses (en plus c’est souvent le cas dans les comics aussi) et un style manga plus prononcé. Au moins ça claque visuellement et ça a de la personnalité.
Disons que les dessins épurés et assez simplistes comme celui de la série chroniquée hier par JP, ça va un moment, mais le fait que toutes les séries US se ressemblent et se complaisent dans cette simplicité visuelle me fatigue. C’est la tristesse pour les yeux à force.
Dans les scans avec Emma, avec les poses au claire de lune, dans les effets spéciaux sur la lumière, tout ce qui est iconique. Ce n’est pas naturel, c’est typique de la série pour ados pour moi, avec tous ces personnages aux corps parfaits et qu’ils le montrent. Dans les films, on ne peut pas avoir ce degré de non-réalisme. Pour moi c’est clairement trop.
Au fait, Présence, maudit sois-tu : j’ai acheté l’album complet de Starve par Zelzej aujourd’hui. Et le second tome de Tokyo Ghost en noir et blanc… Par chance, il n’y avait pas Faith ni Judge Dredd, ouf. J’ai failli prendre Mr Punch de Gaiman et McKean, tu crois que ça vaut le coup (« bien sûr crétin, McKean + Gaiman… ») ? En plus il n’est pas cher.
Voici le 2eme générique qui inclue l’annonce que je mentionne suite aux victimes au Japon :
https://www.youtube.com/watch?v=W62aToUrgRE
Cela a été retiré de la version DVD.
Mais comme par hasard c’était présent à partir du fameux épisode 4 mal foutu. Donc je pense que c’est lié si cet épisode souffre d’une qualité visuelle très moyenne.
Et bien voilà, ça m’a donné envie de voir la série !
Maintenant que je me suis débarrassé de la plupart de mes comics X-men, je suis très preneur d’histoires auto-contenues (et dieu sait que c’est rarissime avec cet univers), quitte à tourner le dos à la continuité, qui de toute manière est devenue portnawak avec le temps.
Tout comme Présence, la seule mention du nom de Warren Ellis m’a fait sursauter et a grandement attisé mon intérêt pour la chose…
Merci pour la découverte, je suis parfaitement intéressé !
Ce n’est pas du niveau de Planetary non plus hein^^ Il a écrit l’histoire mais n’est pas réalisateur. C’est un scénar de divertissement, mais bien écrit.
Tant mieux si tu es intéressé^^ Je trouve ça supérieur aux films sans âme trop plein de cameos de persos sacrifiables.
Le DVD ne fait que 8€ en plus.
Mais ça a l’air super (pour du Ellis).
Bon, je ne suis pas borné au point de faire un blocage. Je n’aime pas l’écriture de Ellis, il ne me touche pas mais au moins il a du talent. J’avais même aimé ses romans. Son écriture n’est pas forcément la même pour la TV que ses bouquins.
Je trouve que les scans rendent justice aux caractères des personnages. Ca a l’air plus fouillé que les films que personnellement je ne supporte plus. Comme toi les Xmen qui disent trois mots pour mourir et faire de la figuration très peu pour moi.
J’aime bien l’idée d’avoir des X-Vilains peu usités. Sur ton Scan Mastermind a des airs de Sinistre. Celà a toujours été le point faible de la saga Dark Phoenix d’ailleurs : Que celui-ci puisse duper des télépathes de haut niveau avec ses élucubrations de retour dans le temps. Mais je crois que Tornado nous en parlera bientôt….
Le fait que Moïra soit japonaise ? Mais on s’en fout, dans la Bd elle est irlandaise, l’essentiel donc c’est qu’elle soit native d’une archipelle 😉
Enfin, j’adhère au volet graphique. Et j’aime bien l’idée d’entrer dans l’histoire dans le feu de l’action pour ensuite avoir des flashbacks. CA me rappelle l’ouverture de St Seiya !
Adjugé ! Mattie BOy ! Merci pour cet article plus que complet où il ne manque que les numéros du code barre !
Moira n’est pas vraiment Moira. Elle se nomme Yui Sasaki. C’est une humaine mais qui a ouvert un institut pour mutants au Japon (qui n’a pas duré). Je la pense inspirée par Moira à cause de ça, de son ancienne relation avec Xavier et…autre chose que je ne nommerais pas.
Pour les pouvoirs de contrôle mental, c’est casse-gueule. D’un côté oui ça peut paraître bizarre que des télépathes se laissent piéger, d’un autre pourquoi remettrions-nous en doute ce qu’on voit ? Bon en effet quand on change d’époque, y’a moyen de trouver ça louche. Mais si un mec t’attaque dans la rue, mieux vaut agir comme si c’était vrai dans le doute que chercher à savoir si on te manipule psychiquement^^ Les illusions de Mastermind dans l’anime sont d’ailleurs plus crédibles.
Je ne sais plus ce qu’il est censé avoir comme pouvoir précisément dans le comics, mais là c’est aussi un télépathe puissant. Et d’ailleurs ils n’ont pas gardé l’idée comme quoi c’est un mec au physique ingrat qui se cache derrière une image idéalisée de lui-même. Sur le scan c’est sa véritable apparence. Mais on s’en fout aussi^^
Et puis combien de fois dans les comics aussi on pourrait se dire « éh mais si Jean, Emma ou Xavier avait sondé l’esprit de bidule à ce moment là, ils n’auraient jamais pu se faire piéger ». C’est pour cela qu’il ne faut pas non plus chipoter à mort. Voilà le souci quand on donne des pouvoirs de fou aux gens, on se demande comment ils peuvent se faire avoir^^
Content que ça vous donne envie en tous cas.
NOn, dans la BD Mastermind est juste illusionniste. Il y a un chouette épisode signé Lobdell où, mourant du Legacy Virus, il demande pardon à Jean pour le mal qu’il lui a fait. Enfin pas à elle…enfin si….mais non…
Bref 🙂
Ah oui, non, à la réflexion il ne lit pas les pensées non plus dans l’anime. Mais il projette les siennes pour affecter qui il veut, donc au niveau cérébral quand même. Il fait croire à tout le monde qu’il n’est pas là par exemple, et juste à une seule personne qu’il est attaqué par un truc qui n’existe pas.
Ce n’est pas un illusionniste comme dans un spectacle de magie où tout le monde voit la même chose.
ça reste une forme de télépathie moins poussée on va dire^^
C’est d’ailleurs Emma, la seule télépathe du groupe qui va comprendre son implication. Même si c’est grâce à sa forme de diamant qui la rend insensible aux attaques psychiques.
Il y a quelques temps, j’étais tombé sur un bout d’épisode sur Game One et je n’avais pas accroché. Mais là, tu le vends très bien, alors je retenterai à l’occasion.
Le Studio Madhouse s’était déjà aventuré dans le genre sup’héros, mais chez DC avec un segment de Gotham Knight, je crois. C’était le duel entre le Dark Knight et Deadshot.
J’avais trouvé l’animation sympa mais le scénar faiblard (comme pour l’ensemble des courts métrages de Gotham Knight, d’ailleurs…)
Un long métrage de ce studio que j’aime beaucoup, c’est Redline. Une course de bagnoles futuristes. A la base, c’est pas trop mon truc, mais là c’est super bien fait et prenant. Et puis… le héros s’appelle JP (si, si !)
Ah quelqu’un qui connait. Enfin…qui a vaguement vu un épisode^^
J’imagine que ça dépend sur quel bout d’épisode tu tombes. Si c’était le fameux épisode 4 moche et pendant un moment ou il ne se passe pas grand chose, ça peut calmer^^.
Mais le scénar est plutôt bon en tous cas sur cette série.
Sinon Madhouse a quand même de bonnes séries à son actif :
Black Lagoon
Les chroniques de la guerre de Lodoss (même si ça fait un peu livre d’images à cause du budget pourri qui limitait l’animation)
Death Note
le long métrage Memories
Perfect Blue, Tokyo godfathers, Millenium actress, Paprika et Paranoia Agent de Satoshi Kon
Monster (même si un peu mou)
Vampire Hunter D bloodlust
Ils ont aussi fait 2 longs métrages Marvel : Iron man, l’attaque des technovores et Avengers confidential avec le Punisher et Black Widow, mais je ne sais pas ce que ça vaut.
Après tout dépend du réal et du scénariste, pas trop du studio^^ Mais en général la qualité de dessin et d’animation est là avec Madhouse. Pour le scénar, ça dépend^^
Incroyable : j’en ai vu 2 dans le lot, à savoir Millenium actress, et Paprika, des références pour moi, qui sont même devenues des références pour mon fils.
Des chefs d’oeuvre, je dirais même…
En effet, c’est la classe Satoshi Kon. Dommage qu’il soit mort, il n’en fera plus d’autres…
Le premier que j’ai vu de lui c’était Perfect Blue en VHS. Ouch qu’il est violent celui là !
Ah oui Perfect Blue c’est super. Il faut que je voie Paprika et Millenium Actress…
Satoshi Kon est pour moi un mec qui avait tout compris aux possibilités du dessin animé. Il s’en sert de manière magistrale pour briser les barrières du temps, de l’imaginaire, du rêve et tout mélanger d’une façon harmonieuse. La manière dont la tueuse de Perfect blue se reflète dans le miroir sous sa vraie forme pendant qu’une sorte de magical girl fantasmée (telle que le perçoit l’héroïne) déambule en volant dans les rues, c’est excellent. Tout comme les décors de films qui se mélangent à la vie de l’actrice dans Millenium actress.
Bon…parfois c’est un peu chaotique avec Paprika mais c’était le but recherché avec la folie des rêves.
J’avais fait des commentaires à ma zone sur Paprika et Tokyo Godfathers, qui pourraient bien donner un article un jour, si Bruce me le demande.
je viens de regarder le 1° épisode des X-men façon anime japonais. C’est comme tu le dis. Peut-être trop consensuel pour l’instant. On reconnait bien la « voix » des personnages comme le dirait JP.. Mais du coup on à un peu l’impression d’un remake très épuré de la série en comics, sans y trouver autre chose. Mais, bien entendu, il ne s’agit que du 1° épisode et si j’ai bien lu ton article, la suite va s’émanciper de ce parti-pris consensuel.
Tiens, j’ai vu le nom de Jeph Loeb au générique !
Oui, le premier épisode fait bien le boulot mais joue la carte des références aux comics, surtout dans l’intro (mais elle est classe quand même non ?^^).
C’est la mise en place de l’équipe. ça fait « remake épuré » justement parce que, comme je l’ai dit, ça ne débute pas en prenant le spectateur par la main et sans explications, on a l’impression qu’on est censé boucher les trous avec ce qu’on connait sur les comics. Mais on a droit à une explication plus tard. Le néophyte adopte presque le point de vue d’Hisako en fait. Elle va découvrir qui sont les X-men et aura droit à des explications, comme le spectateur qui n’y connait rien^^. Une fois au Japon, tu ne devrais pas avoir cette sensation de remake, même si comme je l’ai dit ils intègrent des éléments de plusieurs sagas connues.
Oui, il y a Jeph Loeb au générique. Il serait apparemment chargé de la division TV de Marvel. Du moins il l’était à l’époque. Maintenant j’en sais rien. Il devait donc être producteur. Moi j’ai surtout vu « story : Warren Ellis » ^^
Hello camarade,
J’avais déjà entendu parler de ces séries mais n’en avais pas vu le moindre épisodes.
Étant Old school, même si c’est un passage quelque fois obligé, je préfère une intrigue sans les origines. Ça permet de se plonger directement dans le feu de l’action.
Où alors, j’aime bien que ça soit distillé dans des flashbacks judicieusement placés…
Maintenant que j’ai lu ton article, Je vais davantage m’intéresser à cette série, tiens !
J’avais acheté il y a 5 ans le coffret de ces DVD… Je me suis fermement ennuyé jusqu’à l’épisode 3 et je n’ai pas voulu continuer plus loin. Le coffret dort dans ma bibliothèque mais reste en évidence. J’avoue quand même que je n’étais pas non plus dans les meilleures conditions pour l’apprécier à ce moment-là.
J’aimais bien le style graphique cependant.
Je pense que je vais essayer de lui offrir une autre chance 🙂
J’ai vu les deux premiers épisodes ce soir. J’aime bien. Même si je ne reconnais que Charles et Hank, l’adaptation me plait assez malgré des problèmes de rythme dès le deuxième épisode.
Je trouve très mignon le design de Storm. Par contre le costume de Scott est bof.
Oui je le dis dans l’article que ses épaulettes, c’est bof. Mais c’est du pinaillage ça.
Tu ne reconnais pas les persos ? Mouais…bon…t’es un gros puriste alors s’ils ne sont pas pile poil comme dans les comics que tu dévores chaque soir…tu ne seras jamais content^^
Des problèmes de rythme ? On ne peut pas avoir des explosions à la Michael Bay toutes les 2min, je n’ai pas du tout ressenti ces problèmes mais bon…les gouts et les couleurs, tout ça…
ça m’étonne de la part d’un gars qui aime les films lents. Tu me disais aussi que tu trouvais qu’il y avait des problèmes de rythme dans Perfect Blue. C’est le format dessin animé qui te donne envie que ça bouge tout le temps ?
Tu ne reconnais pas les persos ?
Non, j’ai dit que je trouvais ça pas mal ! Je nre connais pas du tout Storm, mais c’est rigolo de la voir ainsi. C’est juste de toutes petites touches de ci, de là mais globalement j’ai plus de plaisir à voir ça que les films. Le manoir Xavier me semble immense tout à coup pour 4 étudiants.
Les problèmes de rythme ; toute l’intrigue autour de la disparition d’Hisao n’est pas des plus passionnantes. Je trouve que c’est une manière un peu longue d’entrer en matière après la brutalité de l’intro avec Jean.
Manu te disait hier avoir eu le même problème je te signale 😉 Et ton article très très commenté sur Fb aborde ce rythme irrégulier.
Mais c’est bien. Je m’y retrouve bien plus que dans les films et la série animée de 92. Je n’ai vu que 50 minutes de show. Xavier et Hank sont biens. Il faut juste que je m’habitue à ce que Cyke, Wolvie et Storm soient résumés à une caractéristique : le beau leader tourmenté, le gros dur, l’atout charme de l’équipe. Je ne demande qu’à voir la suite.
Eh ! Faut pas être sur la défensive. C’est juste que c’est bizarre de faire une critique en ayant vu 2 épisodes. Si ça se trouve tu vas détester le reste et ce commentaire va devenir caduque^^, ou au contraire tu vas oublier les soucis de rythme du début. Pareil pour les persos. Bon tant mieux si ça ne te déplait pas, mais bon voilà…
Pour le rythme bah écoute…moi ça ne m’a pas posé de problème. Comme je l’ai dit dans l’article la série prend parfois son temps oui, mais ce n’est pas pour me déplaire.
Si cette semaine j’ai le temps (entre 2 montages vidéo de matos guitare), je suis disposé à retenter le coup. Je reconnais que juste 3 épisodes, c’est léger pour se forger un avis solide et avec des arguments. Et comme je suis plus volontaire que la 1ere fois, ça peut éventuellement mieux passer. Si ça se trouve, comme dit Matt, la suite va être une révélation ? Wait and see…
une très bon article pour une série qui n’a pas forcément marqué les esprits.
Madhouse était la boite où sévissait Kawajiri qui est mon réalisateur préféré.
Ninja Scroll
Doomed Megalopolis
Wicked City
Cyber City oedo 808
Petshop of horror
sont les pierres angulaires de l’esthétique graphique du studio.
les séries Marvel se situent complètement dans cette vision.
mais ces derniers temps les séries ont des rythmes de gastéropodes amorphes et j’voue avoir jeté l’éponge au troisième épisode devant le coté monolithique des réactions.
C’est un bon rappel de mon articles qui décrivait la vision américaine du manga.
ici nous sommes en présence du phénomène complètement inverse. Une jampanime qui parle des X-Men tout en obéissant à 100% aux clichés de tous les japanimes.
Eh ben même si j’suis tout seul à aimer, j’m’en fous, je vous emm**** et je rentre à ma maison ! (non j’suis pas énervé, c’est une référence…)
Honnêtement, j’ai pas eu de problème avec le rythme.
Je connais bien les séries que tu mentionnes, j’ai un coffret DVD. C’est pas forcément non plus les trucs les plus profonds hein^^ Grosse baston, sang, érotisme (euh…voire plus), et super animation.
Cyber City doit rester ma série préférée dans le lot. L’épisode avec le mec mort branché à un ordinateur m’avait marqué, c’est même resté un truc de SF que j’aime beaucoup le « cerveau qui a survécu dans une machine ». Même dans Yoko Tsuno il y avait ce genre de truc (en moins gore bien sûr)
Ninja Scroll est cool aussi.
Petshop of horrors c’est avec le mec bizarre qui vend des « animaux » mystiques aux gens qui comblent leurs désirs mais finissent par les mener à leur perte ? J’en ai un souvenir flou, je me souviens avoir été frustré. Peut être trop peu d’épisodes, concept pas développé, me souviens pas. Mais je crois qu’il existe un manga bien plus long.
Ah et tu as oublié de mentionner Goku Midnight Eye, une autre adaptation de Terasawa (Cobra) par ce fameux Kawajiri
Episode 5 : ah , celui-là est chouette ! Un entrainement en salle des dangers ! Youpi !
Jusqu’à présent on ne peut pas dire que les adversaires de la série brillent par leur charisme, autant rester entre Xmen et ça marche du feu de Dieu !!
Tu as raison sur la relation Hisao/Kitty. En fait, c’est même drôle si l’on y pense Kitty est transparente / Hisao solide (avec son armure).
J’aime bcp la tension entre Scott et Emma que je retrouve telle que je l’appréciais d’avantage dans Generation X. Je suis persuadé que sa doubleuse japonaise est celle de C-18.
Par contre Matt, je vois ça en streaming, donc peut être que je me trompe mais le seul non qui ressemble à un scénariste qui apparaît est celui de Jeph Loeb et non Warren Ellis.
Non Loeb était le directeur de la section TV de Marvel. Et Joe Quesada le grand patron. C’est pour ça qu’ils sont crédités.
Warren Ellis est bien derrière le sénario.
Here :
https://io9.gizmodo.com/5596776/warren-ellis-marvel-anime-series-will-air-in-the-us-in-2011
ça t’étonne que le scénariste ne soit pas visible dans un générique ? C’est comme les films, on parle du réalisateur souvent mais que dalle sur le scénariste. Tiens Happy death day est un film de Christopher Landon. Il faut chercher pour trouver le scénariste Lobdell. J’ai cru que tu te plantais aussi quand tu parlais de ton pote auteur des X-men^^
Tant mieux si tu apprécies pour le moment.
Les adversaires pour l’instant, c’est normal. Les U-men sont des pions et Mastermind n’a rien à foutre en première ligne. D’ailleurs il est peut être déjà dans le coin dans l’épisode 5 mais tu ne le sais pas encore.
T’as pas trop souffert sur l’épisode 4 ? Il est bien moche lui, comme je le mentionne dans l’article. Gros souci de production à l’époque de Fukushima.
Si, la baston de l’épisode 4 est assez laide effectivement.
Il est crédité sur la jaquette du DVD aussi.
Et je suis en fait surpris de ne pas le voir dans les génériques. Il m’avait semblé quand même qu’il était crédité.
Et désolé mais non, c’est pas C-18^^ Mais bon parfois les voix japonaises, c’est pas difficile de les confondre :
http://www.imdb.com/name/nm1888244/?ref_=ttfc_fc_cl_t14
Roo même là le mec dit « I had really high hopes going into watching the anime version of the X-Men and my hopes soared even higher when I saw Warren Ellis credited as writer in the opening credits. »
http://miketellsitstraight.blogspot.fr/2012/11/x-men-anime-review.html
Alors j’ai pas rêvé. Mais putain dans quel générique il l’a vu ? Moi aussi j’en suis sûr mais je ne le retrouve pas^^
Les scénaristes ne sont pas considérés comme ils le méritent quand même…
Je suis très étonné :
-Certes l’intrigue avec le vilain n’est pas très passionnante (on pourrait dire que c’est du Ellis arf!)
-Mais d’un autre côté il y a un vrai volet humain que entre Hisao et Emma que je n’aurai pas imaginé chez Ellis justement. never say never
Après c’est surement un boulot moins « personnel », plus « grand public » pour la TV. Il le dit dans le premier lien que j’ai mis, il a bossé sur une synthèse de certains éléments d’histoires connues. Et puis bon s’il doit créer de toutes pièces les relations entre personnages sans se reposer sur les histoires d’auteurs précédents, il faut passer par là aussi.
Pour le vilain, je le dis dans l’article, mais pour moi c’est une bonne chose : si tu n’as pas le temps en 12 épisodes de développer 20 persos, tu n’en mets pas 20, et tu mets comme méchants des pions à la con dont on se fout. Seul Mastermind aura droit à un peu plus de présence. Ses hommes, on s’en balance complètement. Mais aurais-tu préféré un Magneto mal caractérisé qui dit 2 phrases, un dents de sabre muet ( 😉 ) ou autre perso connu mal foutu par manque de temps ? En effet on s’en cogne mais il y aura à côté de ça des jolis moments avec Xavier, des X-men humains, etc.
Et perso Ellis est pour moi talentueux, s’il doit faire un volet humain, je sais qu’il en est capable. Ce n’est juste pas ce qui l’intéresse le plus en général dans ses créations perso, c’est possible.
voilà j’ ai tout vu et globalement le bilan est positif. Effectivement, une équipe resserrée de Xmen, c’ets vraiment bien même si je trouve que Storm n’a pas SON moment à elle. Elle est déjà moins potiche qu’au cinéma. J’étais super content du traitement de Charles Xavier et SON moment dans le dernier épisode.
Niveau scénario, Ellis a bien bossé en combinant la mutation secondaire avec le Legacy virus, les Umen et la saga Proteus. Rien à redire c’est du bel ouvrage. Quant à la musique, elle est très belle et triste , encore une fois très loin de la bouillie cinématographique.
Maintenant, comme souvent dans les animés (Death Note ou même Monster), c’est assez lent, voire très lent pour parfois pas grand chose. Je me rappelle de l’épisode 8 où ça jacte plus que dans les comics. Globalement toute l’intrigue qui commence chez Moïra n’a m’a pas scotché, mais parce que l’intrigue n’est pas plus passionnantes.
« D’ailleurs, les personnages dont on se fout sont des personnages spécifiquement créés pour l’anime, à savoir les acolytes de Mastermind du cercle intérieur : Rat, Marsh et Neuron. » Oui, ben moi j’aurais aimé voir de vrais adversaires que ces mecs tous droits sortis de Street Fighter. Tu as réussi à retenir leurs noms…. Je ne les trouve pas super adaptés au monde des Xmen.
On a du coup des super héros qui enquêtent sur un phénomène invisible pendant au moins 5 épisodes.
Pour le reste c’est de très bonne qualité et j’aurais adoré voir Magneto et Mystique présents dans le générique de fin (très réussi).
Merci.
Pour moi c’est un moindre mal les bad guys un peu nuls. Si les adversaires avaient été des persos connus, je suis prêt à parier que tu aurais râlé sur leur traitement trop léger et superficiel, comme le Sabretooth muet dans les films^^ Je me trompe ? Les comics ont des années pour donner des moments aux personnages, les développer, etc. En 4h (12 épisodes) c’est très dur de laisser de la place à tout le monde.
J’aime bien tu appelles Moira un perso qui…n’est pas Moira^^ Mais bon on sent bien qu’elle est calquée sur l’irlandaise en question.
Sinon je n’ai pas trouvé le temps long comme beaucoup semblent le dire. Au contraire je trouve que prendre son temps c’est bien, plutôt que de tout faire exploser toutes les 5min comme dans certains films où on a du mal à laisser respirer les personnages.
Mais bon tant mieux si tu y as trouvé du bon^^
Oui, en même temps je pense qu’il y avait de la place pour développer des persos connus. Mastermind est très bien. Même si dans cette histoire j’aurais mieux vu Sinistre.
Voilà, all new all different X-men.
Ah mince…ça existe déjà ce nom.
T’avais le droit de changer la BO Bruce, vu que j’ai utilisé un peu tout ce que je pouvais comme vidéos dans l’article^^
D’ailleurs quelqu’un d’autre que Présence et moi (genre Tornado, au hasard, qui a les épisodes dans ses étagères^^) a-t-il lu le petit run de Ellis sur Astonishing X-men ? Ghost Box, Xenogenesis et tout ça ?
Juste pour savoir si on est seuls avec Présence a avoir apprécié la lecture…