Old man Logan par Mark Millar et Steve Mc Niven
BRUCE LIT
1ère publication le 15/11/15- MAJ le 16/07/19
VO : Marvel
VF : Panini
Paru dans la série régulière de Wolverine #68-72 en 2008, Old Man Logan est un récit indépendant qui peut se lire en dehors de la continuité.
Mark Millar en est le scénariste et Steve Mc Niven le dessinateur. Best seller, souvent qualifié comme l’un des meilleurs récits sur le griffu, l’objet a été maintes fois réédité.
Comment surprendre mes lecteurs fébriles et blasés de mes frasques anti-Bendis et Millar depuis quatre ans ? Et bien, en étant le plus intègre possible et être capable de dire du bien de mes auteurs honnis. Le défi est de taille : Millar a perdu tout crédit à mes yeux depuis (voire pendant Civil War) et je ne suis pas plus fan que ça de Wolverine, un personnage souvent mal écrit et mal utilisé.
D’où ce fameux Old Man Logan adulé par beaucoup et qualifié d’Instant Classic avec le sublime Weapon X. Comparer l’angoisse silencieuse terrifiante de Windsor Smith à un récit d’action blockbuster n’a pas vraiment de sens, mais tentons de comprendre pourquoi sur ce coup là Millar ne s’est pas planté !
L’histoire est presque connue de tous : 50 ans après notre réalité, les super héros Marvel ont presque tous disparu. Les Vilains ont enfin réussi à parachever une alliance les prenant de court, les exterminant tous et conférant des territoires au Kingpin, Norman Osborn et le pays à Crâne Rouge. C’est bien entendu le chaos; l’altruisme et le souci démocratique ne rentrant pas en ligne de compte dans la politique des vilains.
Désormais totalement retiré de la vie super héroïque, le vieux Logan vit en plein désert avec sa femme et ses deux enfants. Humble, il ne tire aucune gloire de son passé. En fait, il voudrait plutôt l’oublier puisque manipulé par Mystério, il a tué tous les Xmen. Traumatisé, il décide de tuer Wolverine et de ne plus jamais attenter à la vie d’autrui. Il sera désormais Logan, un être presque silencieux, sans costume fluo et pacifique. Tellement pacifique que lorsque il se fait tabasser, il refuse de sortir ses griffes et ce depuis 50 ans.
Après qu’une bande de brutes épaisses (la famille consanguine de Hulk) lui file une énième raclée, Logan décide de partir sur la route de ce qui reste des Etats Unis avec un vieux Hawkeye pour trouver de quoi payer son loyer. Bien évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévues et Logan va payer de sa personne avant de faire payer lui aussi.
Bon, c’est pas la peine de faire un procès d’intention au frimeur qui valait trois millars, pour le coup les références à l’Impitoyable de Eastwood sont tellement évidentes (Logan fait quand même équipe avec un type nommé Clint !), qu’il s’agit plus d’une transposition dans l’univers de Mad Max que de plagiat. Et malgré tout le mépris que les Millardises nous inspireront par la suite, force est de constater que Old Man Logan est un bon récit et qu’il tient toujours autant….la route !
Oh, bien sûr on y trouve déjà tous les tics d’écritures qui deviendront odieux par la suite : Tout d’abord cette volonté assumée de produire des pitchs de cinéma quitte à avoir dans le scénario des trous de gruyère : passe encore qu’il faille avaler qu’un tocard comme Mystério puisse berner Wolverine (et tous les télépathes de l’hôtel Xavier), que Logan même en mode berseker puisse niquer tous ses amis, c’est du Millar, c’est souvent énorme et lourd à avaler (c’est d’ailleurs ce que tente de faire Hulk en bouffant Wolverine). Mais après tout, de bien meilleurs que lui, Grant Morrison ou Garth Ennis (qui ne tarit pas d’éloges sur cette histoire) ont commis également la même entreprise de désacralisation lors de leurs passages chez Marvel.
Millar recycle en fait son Wanted : les vilains se sont enfin montrés plus malins et ont massacré les héros sans espoir de renverser la balance. Une resucée qui deviendra par la suite redondante : l’épopée de deux copains en bagnole poursuivis par des dinosaures, le passage obligé où l’on nous explique, comme ça pour de rire, que, ahahaha, X ou Y a été violée (ici Miss Hulk), que, arf trop fort ce Millar, la famille Hulk sont des tarés consanguins, que la fille Hawkeye veut tuer son père, comme ça, comme une envie de pisser (aucune incidence sur le récit) et que personne ne comprend pourquoi Wolvie a abandonné la gloire que lui conférait son état de Super Héros. C’est une obsession puisque par la suite ceci sera le pitch du désastreux Starlight.
Pourtant, ici ça fonctionne encore. Pourquoi ? Ben, sûrement parce que c’était innovant, frais, atypique. C’était l’époque où il s’agissait de dépoussiérer une maison des idées qui tournait de plus en plus en rond après un dépôt de bilan et où la suppression du comic code authority allait donner des ailes aux créateurs.
C’est le triomphe d’une forme de récit qui privilégie les arcs de 5 histoires épisodes aux subplots interminables. Ce fut aussi et surtout le triomphe du TPB qui allait permettre d’avoir dans sa bibliothèque des histoires numérotées bien plus faciles à classer et conserver que les volumes souples. En ces temps là Joe Quesada était Dieu et Mark Millar son prophète.
On trouve dans cette histoire tout ce qui fait une bonne histoire de Wolverine : ce mélange incontrôlable de fragilité et de brutalité, d’animalité et d’humanité tourmentée, d’arrogance et de haine de soi. Car Wolverine, c’est le type capable de répéter qu’il est le meilleur tout en étant intrinsèquement convaincu du contraire. Millar, malgré le peu de finesse qu’on lui connaît capte parfaitement sa voix : un type qui ne s’est jamais considéré comme un héros et profondément reconnaissant envers les X-Men d’avoir cru en lui, ce que lui est incapable de faire.
A partir de là, le personnage peut traverser un road movie crépusculaire souvent sans une once d’espoir ou de compassion avec des séquences chocs : l’amas de cadavres chez les Xmen, les corps des Avengers jonchant les rues de New-York ou les restes de nos plus grands héros dans la salle des trophées de Crâne Rouge. La séquence la plus choquante restera celle où Captain America, brisé sur l’asphalte, écoute en pleurant le triomphe de son ennemi qui l’achève ensuite sauvagement.
Old Man Logan pourrait être le miroir inversé de 1985, sans doute l’histoire la plus humaine de Millar. Où il était question de la frontière tenue entre le rêve et la réalité de Marvel, ses héros capables de traverser le quatrième mur pour venir en aide à un garçonnet en difficulté. Dans Old Man Logan, Millar livre sa version Dark’n’gritty : ce sont les super-vilains qui ont grandi, évolué, gagné. Les super-héros sont morts. Le rêve anéanti par des super héros amateurs qui se font fumer ou corrompre.
Lorsque Wolverine ressort ses griffes, le lecteur ne ressent pas plus de soulagement que ça : il s’agit ici d’une vengeance personnelle qui n’aura aucun impact à l’échelle planétaire. L’affrontement final est d’ailleurs bâclé avec comme souvent chez Millar une simplification jusqu’à la triche de ses mises en scène. Mais l’effet cathartique est garanti, et l’histoire est remarquablement rythmée.
Il n’empêche que ce Old Man Logan propose son lot de séquences marquantes, épaulé par un McNiven en pleine forme pour répercuter l’aridité de l’écosystème et la difficulté de la vie sur le visage de ses personnages. Des personnages, comme la famille de Logan qui n’existent que pour mourir mais qui remplissent leur office : refuser une dernière chance de bonheur à Wolverine. Quant à Hulk, hélas, ses fans devront se contenter de la version peu flatteuse qu’en donne Millar.
Old Man Logan remplit parfaitement son office de divertissement violent et dramatique. Comme souvent, ses idées sont bonnes et Jeff Lemire exploitera d’avantage l’âme et la famille de ce Wolverine traulmatisé lors son insertion dans l’univers Marvel Classique. Ce sera d’ailleurs la seule exploitation du pitch de Millar, le film Logan, ne reprenant que dans les grandes lignes ce qui aurait dû être le triomphe cinématographique du génie autoproclamé …Snikt, encore loupé !
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C’est possible d’aimer Old Man Logan lorsque on ne supporte pas Millar ? Oui, et voici pourquoi !
La BO du jour : c’est du sang que tu veux ?
On trouve dans cette histoire tout ce qui fait une bonne histoire de Wolverine. – Tu as mis le doigt dessus, Millar a réussi à refaire de Logan un anti-héros, parce qu’il est un individu qui ne s’aime pas, trop conscient de ses défauts.
« il faille avaler qu’un tocard comme Mystério puisse berner Wolverine (et tous les télépathes de l’hôtel Xavier) »
Ah ouais quand même…
» le passage obligé où l’on nous explique, comme ça pour de rire, que, ahahaha, X ou Y a été violée (ici Miss Hulk) »
Ah…j’adore la shock value gratuite du viol…
« la fille Hawkeye veut tuer son père »
Mais pourquoi ?
» comme ça, comme une envie de pisser »
Ah…ah bon…mais ça a un impact sur…
» (aucune incidence sur le récit) »
O…ok…bon…
Bon sérieusement ça a l’air pas mal. Mais j’suis pas plus tenté que ça.
Un copain me l’a offert à Noël dernier. J’ai arrêté d’acheter des BD de Wolverine depuis belle lurette, et j’étais septique en recevant ça. Mais j’ai été vraiment saisi par l’histoire, même si c’est vrai que certaines ficelles sont un poil énormes.
Un excellent substitut à un road-movie au cinoche.
Après, j’avoue ne pas connaître Millar plus que ça, donc pas d’a-priori de ma part
Mark Millar est un gars qui se gâche.
Je suis sur que s’il s’applique, il pourrait sortit un vrai bon truc et non pas un gloubi-boulga graguignolesque marrant à lire parce que c’est bourré d’effet « shock » et de dinos/Venom.
Peut-être son Jupiter machin chose…
Son Millar world ne m’attire pas parce que je vois bien que derrière le pitch, y’a rien. un truc au développement lambda qui se retient…
@Eddy : si je devais choisir entre la peste et le choléra, Bendis ou Millar, je choisirai Millar. Il est au moins clair dans ses intentions et ne saupoudre pas ses histoires de dialogues interminables destinés à masquer ce dont la nature a horreur.
@Manu : la question est donc de savoir si tu es un vrai ou un faux sceptique !(fosse septique, -rires-).
@Matt : pour le coup on est dans ce que tu as souvent défendu : le droit au divertissement pur et simple sans une once de contenu.
Dis comme ça, c’est peu flatteur^^
Je suis le défenseur des divertissements à la con sans profondeur…
Hum…oui bon…ok.
Je lis des trucs intelligents aussi hein, d’abord !
@Bruce.
je ne cache pas du tout que Millar fait partie de manière même un brin caricaturale de mes plaisirs coupables.
Je repose toujours mes bouquins satisfaits, mais bon je suis conscient d’avoir un lu un truc totalement gratuit.
c’est le scénariste qui attire le chaland en collant la spider-mobile des 70’s sans qu’elle serve à quoi que ce soit (en fait c’est très fidède au truc d’origines :))
mais c’est toujours « rigolo » à lire.
Bendis a beaucoup écrit et il souffre du syndrome: ça lasse, mais ça lasse…
J’espère qu’à DC il pourra se régénérer un peu, parce que bon il ne faut non plus diaboliser, il a un réel talent qu’il a décompressé à mort…
J’avais été un peu déçu par cette mini-série à la lecture, justement parce que ça manquait de fond.
Ça donnait vraiment l’impression que Millar se marrait à dégommer les supervilains Marvel (dans d’atroces souffrances), avant de se barrer faire son Millarworld. Sur le principe ça peut être sympa (j’adore quand on dégomme des superslips à la Garth Ennis, moi). Mais là c’était plus glauque qu’autre chose…
Je trouve que Steve McNiven est très surestimé. Il assure sur certains points (les muscles, les veines, tout ce genre de détails…). Mais ses visages lisses, là, je trouve ça très moche quand même.
Tu confonds pas Superhéros et vilains ?
Là du coup je sais plus si c’est pour moi. Je suis le premier à trouver la violence bête et méchante peu plaisante. J’aime les divertissements pas toujours intelligents mais si même Tornado le défenseur de la violence de Ennis trouve ça glauque, je suis pas sûr d’être fait pour cette lecture.
Oui. Autant pour moi !
Et on dit « au temps pour moi »^^
Ahem…tapez pas !
Concernant l’histoire : j’ai trouvé ça correct sans plus, avec des grosses ficelles bien visibles et des personnages au final peu exploités/approfondis.
Et la place de la femme dans les histoires de Millar, c’est jamais trop folichon (Miss Hulk violée, les filles locales qui servent de putes aux rejetons de Banner, la femme de Logan qui est tuée pour que Logan redevienne violent…) On parlait hier de féminisme, faut voir d’où on part et ce qui se fait dans le mainstream…
Sur les dessins, j’aime bien McNiven (je voudrais écrire sur son run de FF, écrit par Aguire Saccasa…) mais ça manque parfois un peu d’âme. Si on compare le futur de Old Man Logan et celui de « Futur Imparfait » par George Perez, ce dernier donne plus de texture et de saveur à l’univers tandis qu’avec Mc Niven, c’est très aseptisé…
En même temps le féminisme ne peut pas être au centre de toutes les histoires, sinon on peut brûler tout un tas de trucs antérieur à 19…heu 20….ben jusque dans le futur en fait 🙂
Comme Matt le disait, Wonder Woman n’y est forcément assujetti malgré la grosse relation inconsciente entre les deux alors Wolverine…Par Millar…
Alors je trouve pas le comics désagréable mais comme tu le soulignes, Millar depuis Civil War s appuie sur une idee simple, une attitude « vous allez voir ce que je vais oser faire » qui lui permet de vendre par wagon. Si le gars était pas talentueux, ce serait un carnage.. Il est talentueux alors ce sont des comics divertissants.
Je trouve qu’au-delà de cela, Millar recycle certes Wanted mais aussi Twilight (Projet de crossover DC par Moore en 1987 dont le projet écrit est disponible partout sur internet ou dans Swof pour le lecteur VF) pour l idee de la partition de territoire; sans compter Mad Max et un peu Futur imparfait sur le décor, l ambiance…
Ce qui m ennuie quand on considère ce récit comme important, c est bien cela.. ce récit m’apparait comme un patchworks d’autres récits plus que comme une histoire vraiment crée par un auteur.
Pas que que les auteurs n empruntent pas, ne recyclent pas mais là c est tellement visible que ca obscurcit la lecture.
Ah ouais l’aspect les vilains ont joué à RISK avec la planète, ça me fait toujours bizarre…
Pour Twilight of superheroes je mettrais 2 liens:
La proposition de Moore
https://fr.scribd.com/document/4592/Twilight-of-the-Superheroes-Alan-Moore
Un article de swof en francais
http://artemusdada.blogspot.fr/2012/11/twilight-of-superheroes-par-alan-moore.html
L’idée des humains agenouillés devant Mjolnir, en attendant le retour de Thor, cela me rappelle aussi ce qui avait été fait dans l’univers 2099.
Tout cela plus les similitudes entre Ennemi d’état et la « Dark Wolverine saga » jamais aboutie de Claremont, il est fort pour faire du pseudo neuf avec du vieux ce Millar.
Moi il faut encore que je lise le run de Aaron et celui de Rucka sur Wolverine (qui attendent sur mes étagères), donc j’ai déjà de quoi faire avec le griffu.
Concentre toi sur Aaron. Rucka j en ai pas un grand souvenir et j’aime plutôt le travail du scenariste en général.
Ben de toutes façons je les ai achetés (les revues kiosque pour Rucka) donc je vais me faire les 2.
Je n’ai pas aimé plus que ça le travail de Aaron sur la série Wolverine à part le premier épisode très réussi. Il était question qu’un certain Pierre N couvre la chose….
Petit teaser : la semaine prochaine sera consacrée à la BD trash, la vraie. De quoi renvoyer les provocations de Millar au jardin d’enfants…
J aime assez. Le stand alone où il est dans une fosse à se faire mitrailler est trés bon mais malgré quelques points difficile, l ensemble de son run me parait être un des meilleurs sur le griffus encore plus si on incorpore la série Wolverine & The Xmen qui est un bijou pour moi.
Le stand alone où il est dans une fosse à se faire mitrailler est trés bon : oui, c’est une histoire superbe.
Get Mystique est sympathique mais n’aboutit à pas grand chose.
Le reste avec les parodies de Bruce Lee et les mecs à griffes laser m’a emmerdé.
Wolverine and the Xmen : toute la série a été couverte ici et constitue pour ma continuité la fin idéale de la série.
C est vrai que les griffes laser.. c etait bof mais apres il y a cette histoire en enfer que j aime moyen mais qui en même temps avec le b oulot de remender sur Xforce va entrainer notre mutant dans la pire periode de sa vie…
Et qui va aboutir sur un ereconstructiona vec uncanny avengers.
Ouais il fait quoi le PierreN avec le run de Aaron ? C’est scandaleux !
Euh…ça sent le Ennis pour la semaine prochaine. Je m’en vais hiberner.
Non, pas un seul Garth Ennis….mais du manga comme vous n’en avez jamais lu…
@Matt: (mode procrastination on) Tout vient à point à qui sait attendre. (mode procrastination off)
Ah oui ce manga est assez « corsé » dans son genre, je ne sais pas si cela peut plaire à Matt (il n’y a rien de plus subjectif que l’humour).
Ah…
Y’a quoi comme mangas trash…
Berserk ?
Shigurui ? (un truc de malade ça…mais trop de volumes, j’ai vu que le début en anime)
Oh non…le truc avec le mec changé en fille dont j’ai oublié le nom ?
Ahem…ok on verra.
Bonjour à vous.
Excellent article une fois de plus. Pour ma part, j e n ai lu cet opus que très récemment et je trouve que malgré quelques incohérences, c est bien mieux que la plupart des productions Marvel actuelles. Quand je vais en kiosque et que j ouvres les paninis….les ingrédients me semblent un poil indigestes (Bon, j avoue, je test xmen resurrxion…j ai toujours de l espoir…ou bien de la nostalgie).Un excellent divertissement cet old man Logan, quelques scènes bien badass, les dessins de Mc Niven sont top et Millar à mon humble avis fait un boulot honnête par rapport à certaines de ces dernières productions ( Empress, chrononauts….bof bof…).
Pas le meilleur Millar à mon goût (je préfère beaucoup plus Jupiter s legacy) mais ça me va.
Au passage j en profite pour tous vous remercier chers contributeurs de ce site, je lis vos articles avec attention et la majorité de mes achats sont guidés par vos bons conseils.
Merci pour Miracleman, top 10, transperceneige, preacher et tant d autres….
Bon j arrête là car ça commence à faire cérémonie des césar… 🙂
A bientôt.
Nico.
Ca depend ce que tu lis.
Je trouve toujours du bon chez Marvel.
J adore les séries Captain America, la série Thor. Spidey reste sympa (malgré une petite baisse), le starlord de Zdarsky était sympa (comem son Howard the duck, j attend son spidey et marvel 2 in 1 avec impatience).
Moon Knight, Scarlet Witch, vision, Black Panther, kingpin, Dr Strange étaient ou sont de trés bonnes séries
Bullseyes, Kingpin, Nova (par Loveness et Perez), Hawkeye, Silver Surfer, Occupy Avengers, Uncanny Avengers, Dr Strange et sorceres supreme, The Crew, Moon Grirl and Devil Dinosaur, Ms Marvel, Punisher sont sympas
Black bolt et Nick Furycommencent bien..
Apres les séries mutantes de resurxtion m ont pas mal décues car on continue en fait le même genre d histoire.. je pense qu il est temps de revenir a plus de superheros facon claremont/byrne… s eloigner un peu des histoires pro/antimutants constantes…
Moi ce qui m’épuise c’est le casting. Tous ces héros venues de la réalité Ultimate ou ailleurs que je ne connais pas et dont je me fous, tous les crossovers constants, les menaces planétaires qui bouleversent l’univers tous les 3 mois et reboot les séries, les 25 versions de spider-man suite à spider-verse…
Stoooooop !
Pas grave, j’attendais un prétexte pour arrêter les nouveautés Marvel. Je ne reconnais plus aucun perso, je me désintéresse de tous ces nouveau persos…alors je n’ai rien lu depuis le relaunch secret wars. Sauf Black WIdow je crois. A la limite les séries solo avec le moins d’interférences possibles d’autres héros dedans, ça peut me tenter.
Fred, je leur laisse une chance. Je vais acheter encore certainement quelques numéros et je verrais bien.
Moi aussi je suis vraiment nostalgique de la période Byrne Claremont et je relis souvent mes vieux nova et special strange pour palier mon vide marvel actuel. J ai manqué un peu d objectivité car mes préférés restent les FF et les X men. Les séries que tu cites ne m ont pas intéressé lorsque j ai essayé. Question de goût.
Je vais écouter tes conseils et jeter de nouveau un oeil à tout ça.
Merci pour ce retour.
Bonne soirée.
Nico.
Depuis la chronique de Tornado sur Ultimate, j ai envie d en savoir un peu plus…. Après, comme tu le dit très justement Matt, les reboot et crossovers constants sont assez déstabilisant…et je reste poli.J ai arrêté les bd kiosque à l age de 13 ans…j ai essayé de m y remettre il y à 2 ans….j en ai 38…je n ai pas compris…. La mort de Jean Grey, de Serval (et quelle fin de m##de!!!)…J aurais vraiment aimé grandir, vieillir avec ces personnages, quitte à les voir vieillir et mourir. Une nouvelle génération aurait pris le relais mais de façon naturelle (pas comme ces anciens jeunes x men ridicules).Mais bon….ce que je vois aujourd’hui me parait être du mercantilisme à outrance. Malgré tout,pour moi, le dernier secret wars (la série principale) était très bien.
Je jette un oeil de temps en temps sur les nouvelles séries…peine perdue? Je garde espoir.
Oui j’ai beau trouver de la richesse dans la continuité, il y a des limites. Il aurait fallu que l’univers reboot entièrement, ou que les persos meurent. Au bout d’un moment, ça devient ridicule. Plus le temps s’étire, plus le vécu des persos est réduit à une infime expérience. Genre Cyclope et Jean Grey…techniquement il faudra bientôt expliquer dire qu’ils ont été mariés 3 jours à peine…sinon ils devraient avoir 200 ans pour avoir vécu toutes leurs aventures. Mais ça ne collerait pas non plus.
Et puis avant la mode des events débutée dans les années 2008/2009, il était rare qu’une série exige que le lecteur ait une connaissance de la continuité des autres séries. Au pire il fallait connaître le vécu du tisseur pour bien comprendre ses aventures. Et à de rares occasions de crossovers comme les guerres secrètes, il fallait connaître un évènement global lié à l’univers Marvel.
Et puis il y a eu House of M et civil war. Si encore ça s’était arrêté là. Mais ensuite un event de merde par an, puis plusieurs. Et maintenant il y a des évènements globaux tous les 3 mois donc chaque série fait 36 références à 36 séries différentes ! On n’y pige plus rien !
C’est pourquoi maintenant ce qui m’intéresse dans les nouveautés, c’est les séries qui ne font pas plein de références éparses et qui racontent une histoire en quelques volumes centré sur le héros concerné, et hop.
Purée… Tout ce que vous dites, je le disais déjà en 2009… Sérieux ! 😀
Ben c’était un peu prématuré monsieur^^ Tu t’es lassé trop vite.
Moi je pensais que Secret Wars pourrait tout remettre à zéro mais naaaann, ça continue et c’est un bordel pas possible.