The Wedding of Cyclops and Phoenix par Fabian Nicieza, Scott Lobdell, John Romita Jr et Andy Kubert
1ère publication le 24/03/15- MAJ le 07/06/19
Témoin : BRUCE LIT
VO : Marvel
VF : Semic, Panini
Ce trade contient les épisodes suivants : X-Men 27 à 30, X-Men unlimited 3, Uncanny X-Men 308 à 310 , X-Men annual 18 , « The wedding album » et « What if ? » 60 .
Ces épisodes forment une suite qui s’achève avec le mariage annoncé dans le titre. Il s’agit d’une tranche des séries mensuelles de 1993/1994.
Parus en kiosque à l’époque chez Semic, ces épisodes viennent d’être réédités par Panini.
D’abord un malentendu. Marvel continue de rééditer n’importe comment et complètement dans le désordre la licence qui fit ses beaux jours dans les 90’s. Car, d’avantage du mariage entre Jean Grey et Scott Summers, il est surtout question ici de Sabretooth. Malheureusement tout n’a pas été correctement réédité car nous n’avons ici que la moitié de l’histoire !
Il y manque notamment le fameux affrontement entre Creed et Gambit à Paris, le combat anthologique avec Wolverine à son retour à l’hôtel, l’incompréhensible amitié entre le monstre et Boom- Boom qui va le soigner, l’échappée de Creed qui éventre Psylocke et la dernière confrontation épique entre Creed et les Xmen. Maintenant que ces considérations techniques passées, penchons nous sur les deux arcs majeurs de ce trade.
1 / Sabretooth
On arrive alors à un tournant majeur de l’histoire X des 90’s : L’arrivée de Dents de Sabre chez les Xmen ! L’épisode de Nicieza se perd dans des détails inutiles ( voyage au Japon et en Chine ) alors que la mini série Sabretooth plantait admirablement le décor pour que Creed sollicite directement Xavier. Les dessins sont très inspirés de Paul Smith en moins bien. En très moins bien…
Victor Creed a découvert que sa violence s’enracinait dans une enfance martyre. En multipliant ses crimes, il demande inconsciemment aux Xmen de l’arrêter. A partir de là, l’histoire devient fascinante : les Xmen vont longuement disserter sur la présence de l’ennemi de Wolverine dans les murs. Pourquoi le rejeter lui , alors que Rogue et Wolvie étaient aussi des criminels à leur arrivée ?
En fait chaque X-Man va avoir droit à sa séquence Sabretooth: Jean Grey humilie violemment celui qui se considère comme le rival de Wolverine. Tant et si bien que pour la première fois de son histoire, Victor Creed supplie quelqu’un de lui donner The Glow une sorte de substitut télépathique qui calme sa fureur meurtrière.
Le tour de force du binôme des 90’s est de mettre en scène l’interdépendance entre les Xmen et Victor Creed. Tel un Hannibal Lecter terré dans l’hôtel Xavier, tous les Xmen vont nouer une étrange relation de fascination / répulsion envers lui. Tant et si bien que son expertise va leur devenir indispensable et que contre toute attente, Victor Creed va devenir le premier X-Man malgré lui ! Et Nicieza d’écrire de belles pages inspirées sur la peur, la vraie, celle qui ensevelit la raison en dépit du bon sens.
Contrairement aux autres Xmen repentis, tout le monde déteste ce psychopathe tueur de femmes et d’enfants. Nicieza manie l’ironie comme personne : Creed signifie croyance en anglais et Victor, victorieux. Or cette rédemption, dès le départ, personne n’y croit: ni les Xmen, ni Sabretooth. Xavier commet ici une erreur fatale de jugement qui l’amènera à se transformer en monstre. Nicieza ira même plus loin durant Age of Apocalypse : sans Charles Xavier, Sabretooth deviendra un héros !
Pourtant, est il possible de blâmer Charles Xavier de vouloir assumer des responsabilités si pesantes ? Là où d’autres choisiraient d’éliminer le mutant, Xavier, lui choisit la voix la plus difficile, la plus ingrate, la plus illusoire de guérir un patient malgré lui. Ce que tout bon psychanalyste vous confirmera : il est impossible de guérir les gens en dépit d’eux même ! En jouant à Dieu, Xavier commet à son tour l’erreur qu’il reprocha à Moïra Mc Taggert lorsque celle-ci avait modifié l’ADN de Magnéto enfant. Il va contre la nature des choses. C’est donc ici la limite du super héroïsme qui est interrogé : ces responsabilités jusque quand les assumer ? Entre ne rien faire et mal faire où est le juste milieu ?
Dans Xmen 309, Lobdell écrit ( encore) un épisode brillant où Xavier, pris de remords, dialogue en rêve avec Magnéto. On en apprend également plus sur Amélia Voght, ancienne maîtresse de Charles qui ne pourra plus supporter longtemps l’obstination de Xavier à jouer au messie. Lorsque celle-ci le quittera, Xavier tentera de la retenir contre sa volonté, un autre indice pour le lecteur que le mentor des Xmen, celui qui demande à ses élèves de faire des choix cruciaux, souffre d’une intolérance majeure à la frustration. Cette même frustration qui le conduira à Onslaught.
Et finalement encore une fois ( sorry guys), je ne peux que m’incliner devant la cohérence du run Nicieza-Lobdell : ce sont effectivement les choix que nos héros font et défont qui sont au centre de cette période pour les mutants : celui de Légion de corriger l’interférence de Magnéto, celui de Xavier de transformer son ami en légume et celui de Scott Summers d’épouser Jean Grey.
2 / Le mariage de Jean Grey et de Cyclope
Durant cette période, les Xmen enchaînaient les déconvenues et les victoires amères. Pourtant Lobdell notamment, réussit le tour de force à transformer la secte de Xavier en une famille unie autour du malheur. Et sera le seul à ériger Xavier en père bienfaiteur, faillible, malheureux humain et ambivalent. Les fiançailles, l’enterrement de vie de garçon de Scott Summers et son mariage amènent une respiration bienvenue dans les tartines de merde qu’avalent les mutants à cette époque. Certes, d’autres séquence ont vieillies : je me foutais déjà éperdument à l’époque de l’intrigue autour des Parvenus et de Psylocke qui n’ont plus aucun intérêt aujourd’hui….
Mais pour la plupart, certains moments sont irrésistibles. En bon héritier de Claremont, Lobdell écrit comme personne les petits moments de vie intime des mutants où le lecteur sympathise avec ses héros : ceux-ci ramassent les feuilles mortes, jouent au rugby, et blessent involontairement ce pauvre Xavier dans la cohue. Quant à Jean Grey, elle montre définitivement son émancipation en faisant sa demande en mariage à cet empoté de Scott Summers !
Lobdell avait également du style : pour l’enterrement de vie de garçon de Cyclope , il choisit de tutoyer Scott Summers en voix off pour marquer sa réconciliation avec son fils. Très émouvant. Cable apparaît pour une fois comme autre chose qu’ une montagne de muscle et en se remémorant le moment où Summers décida d’abandonner son fils dans le futur, Lobdell revient encore sur…les choix d’une vie super-héroïque placée sous le signe de l’urgence et du danger. En choisissant le vilain X-cutionner ( un tocard de troisième catégorie) pour essuyer les foudres de Summers père et fils, il crée une forte connivence entre son lecteur et ses personnages.
A l’époque Cable vient de découvrir qu’il est le fils de Scott Summers et les relations entre les deux hommes sont plus que tendues. Lobdell écrit aussi bien les rancunes de Cable que la pudeur des deux hommes qui meurent d’envie de s’aimer sans oser faire le premier pas.
Enfin le mariage proprement dit est une réussite. Nicieza avait insisté pour qu’aucun vilain ne vienne perturber la cérémonie comme pour celui des Fantastiques et de Spider-man. Il n’y d’ailleurs aucun invité de l’univers Marvel, preuve que dans les 90’s , les X-Men s’autosufisaient. Drôle, émouvant, basé sur les souvenirs personnels du scénariste, c’est un grand moment où l’apothéose est la danse finale où Jean fait léviter Xavier devant ses invités pour le remercier de sa guidance.
Il y a bien sûr, comme souvent chez Nicieza, des fautes de script incompréhensibles : Ce jour là, les Xmen, ont décidé de laisser Dents de Sabre … en liberté avec des menottes roder dans l’hôtel ! Wolverine a le temps de lui foutre un coup de pied au cul, d’écrire une longue phrase dans la neige et de disparaître ….
Le temps n’a pas altéré la qualité de ces épisodes, qui , à défaut d’affrontement titanesques, propose d’explorer l’âme de la plus grande équipe de Super Héros du monde ! Dans ce trade , les héros, notamment Xavier luttent contre leur conscience et les remords. Malgré cette famille, il sont souvent seuls et incompris.
Le mariage entre Scott et Jean, ce n’est pas seulement un coup éditorial mais bien la résultante de l’amour de deux scénaristes pour deux personnages mythiques le Cyclope et le Phénix. Un homme et une femme condamné à s’aimer dans tous les What If, toutes les dimensions alternatives, malgré la mort. Jean dans une séquence émouvante confie à son père de substitution Charles Xavier ses sentiments. Elle fait montre d’une maturité attachante en réalisant que Scott Summers va faire partie de sa vie.
Et alors que cet abruti de Bendis écrit exactement le contraire, Jean accepte ce destin tout en sachant que de cet amour va donner naissance à plus que le bonheur de sa propre personne. Jean Grey une héroïne aussi belle, intérieurement que physiquement, une femme forte capable de montrer le chemin à Scott Summers, le plus charismatique des Xmen. Cet amour devient contagieux, sans niaiserie, le lecteur se sent invité au mariage de ces deux êtres attachants à l’amour véritable. Je n’ai pas honte d’avouer que gamin, je rêvais d’aimer une femme comme Scott aimait Jean…
Comme un éléphant dans un jeu de quilles, faisant fi de tous ces instants magiques, Grant Morrison cassera ce mariage avec plus ou moins de réussite lors de son run controversé.
Je garde un bon souvenir de cette période mais ça fait longtemps que je n’ai pas relu ces épisodes. Allez, quelques questions de fan : de quel numéro est tiré la page sur Kitty et Sabretooth ?
Il doit s’agir d’un Xmen Unlimited avec Ian Churchill aux crayons.
Merci pour ce récit et cette période que je ne connaissais pas.
D’accord avec toi c’est une belle pochette.
Et ben moi j’ai franchi le cap : Après avoir vendu les deluxes par Whedon et les « X-men la Fin », j’ai mis toutes mes intégrales X-men sur Leboncoin…
Qui sont les deux enfants sur la couverture de l’épisode du mariage ? Le neveu et la nièce de Jean ?
C’est exactement ça : Gailyn et Jospeh Bailey, les enfants de Paul Bailey et Sara Grey, la sœur de Jean Grey. Il m’a fallu un peu de temps pour trouver cette information pointue sur internet.
Gailyn, et Joseph sont apparus pour la première fois dans X-Factor 35 et ont été transformés par Nanny. Ils ont formé un duo appelé Shatterbox (merci wikipedia).
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Marvel_Comics_characters:_B#Gailyn_Bailey
@Marti : il s’agit de Cable et de Rachel revenus du futurs dans des corps d’enfants clonés par Sinistre pour assister au mariage de leurs parents ( rires !!!).
Je n’en sais foutrement rien ! Je ne connais pas la mythologie de la famille Grey. Je sais juste que tout le monde est mort !!
Mais heu… Jean n’est pas morte après les épisodes du Phénix Noir ?
Si mais Byrne, Stern & compagnie l’ont fait revenir à l’occasion du lancement de la série X-Factor.
Bonjour Cyrille, bonjour Pierre….
La légende veut que ce soit la lettre d’un jeune fan, un certain Kurt Busiek, qui ait soufflé à John Byrne le moyen de ressusciter de Jean Grey. Celle-ci aurait été possédée par le Phoenix, une entité alien alors que la vraie Jean Grey reposait en animation suspendue au fond de l’Hudson River. Il faudra par la suite démêler tout un tas de noeuds empêchant le retour de Scott Summers aux pieds de sa belle : Par exemple le fait qu’il se soit marié, qu’il ait eu un enfant et que Jean ait gardé en mémoire les meurtres du phoenix commis en son nom. Le mariage était censé être l’aboutissement d’un retour à la vie plus calme pour Jean Grey.
Bruce : l’homme qui m’a convaincu de reconsidérer mon jugement de valeur sur Scott Lobdell, et qui a réussi. Par contre pour Fabian Nicezia, ces épisodes ressemblent à de l’ersatz de Chris Claremont, en plus verbeux et moins touchant.
@Bruce : Ce n’est plus une légende mais un fait que l’idée de la résurrection de Jean vient de Busiek, et il ne l’a pas suggéré dans une lettre mais est arrivée par bouche-à-oreille via Roger Stern jusqu’aux responsables de cette histoire : http://goodcomics.comicbookresources.com/2005/12/15/comic-book-urban-legends-revealed-29/
Il me semble que suite à Inferno (ou un peu plus tard ?) Jean a acquis les souvenirs et sentiments de Madelyne Prior (et de Jean-Pheonix ?), un moyen bien pratique de légitimer à nouveau le couple Scott-Jean et d’en faire au passage une mère de substitution légitime pour Cable j’imagine.
Les neveux et nièces ont bien tous été tué sous la dernière Claremont avec le Commando de la Mort Shi’ar.
Quel rabat joie ce Marti, moi qui tentais de donner une aura de mystère pour Cyrille !!!
@Présence : De Gambit à Deadpool en passant par les Thunderbolts ou les New Warriors, je n’ai jamais accroché avec les autres séries made in Nicieza. Je me retrouve d’avantage dans l’écriture de Scott Lobdell même si je n’ai jamais rien lu d’autres de lui ( à part son DD horrifique….).
On ne plaisante pas avec les faits monsieur ! 😉
Avec dix ans de retard Panini nous sort la série Cable & Deadpool de Fabian Nicieza en Marvel Monster, et je trouve que le scénariste s’en sort vraiment bien dans les dialogues du mercenaires provocateur ! On en a parlé dans le dernier Comixity qui sera en ligne durant la semaine (promo éhontée, mais j’assume !).
Marti,
Rédacteurs et lecteurs de Comixity sont ici chez eux ! Comixity a envoyé bon nombres de lecteurs chez Bruce Lit, il est normal que je te renvoie l’ascenseur !
Un jour il faudra d’ailleurs qu’on se fasse un espèce de crossover inter-articles comme on l’a déjà évoqué dans des commentaires par le passé !
Pouh, ces épisodes ne sont pas mauvais mais que les scénaristes avaient du mal à faire des dialogues à la Claremont: les personnages passaient leurs temps à ressasser des formules creuses, alors qu’avec Claremont, ils exprimaient vraiment quelque chose.
Bof, Jean revenue d’entre les morts étaient tellement terne, et si tarabiscotée avec cette histoire incompréhensible de mélange de personnalité avec Phenix et Maddie (les X-factor averc les Eternals je crois), tout ça pour se faire chier à faire des impairs de continuité vu que Jean avait disparu du Marvel Universe pendant des années…
pas les eternals, les Celestials, ça me revient!
Les formules creuses étaient pour moi le propre de Nicieza. Lobdell était vraiment un très bon dialoguiste, jamais aussi bon que dans l’inaction. Il ne faudrait pas non plus Larry Hama qui a fait de très jolis dialogue. Je retiens celui entre Jubilee et Wolverine alors que celui-ci vient de perdre son adamantium.
Jubilee ( en larmes) : » Je pensais que mon pouvoir me plaçait au dessus des autres, mais j’ai peur Logan, peur de mourir’
Logan » chut ma chérie, la vraie peur n’est pas de mourir, mais de gâcher sa vie. Ca c’est vraiment terrifiant. Pour le reste , ne t’inquiète pas, la vie tus l’as chevillée au corps ».
C’est joli non ?
retomber sur cet article est rigolo…
a l’époque, je n’aimais pas trop Lobdell. il faisait beaucoup de Retcons bizarres à mes yeux (Amelia Voght)
Je me retrouvais justement dans la minutie de Nicieza qui est à mes yeux, la Busiek sans ses classiques… j’ai apprécié sa façon de rattraper tous les Hellions qu’on ne voit pas mourir pour en profiter pour expliquer qu’ils n’étaient pas là, occupés ailleurs mais avec une logique, comme Amara et Empath qui sont parti refonder Nova Roma, etc…
C’est vrai qu’il a un côté démarque de Claremont mais c’est le cas pour tout ce qui fut un titre mutant jusqu’à l’arrivée de Morrisson…
c’était verbeux et chaque épisode n’était pas non plus trépidant, mais je les relis avec un certain plaisir sûrement teinté de nostalgie pour le coup
Un article intéressant, mais paradoxalement parce qu’il justifie mon absence de nostalgie et, indirectement, le peu d’empathie que je ressentais à l’époque – et aujourd’hui encore – pour les déboires sentimentaux des métahumains. Le côté soap opera, les respirations prétexte aux épanchements de l’âme de nos héros me passaient au-dessus de la tête. Je ne condamne pas le procédé, chaque lecteur est en droit de rechercher sa propre « pitance » dans les comics, simplement je suis plus intéressé par les questions d’ordre philosophiques ou morales. J’ai donc beaucoup de mal à relire cette période des X-Men, préférant lire et relire le run de Claremont/Byrne et l’hommage très inspiré de Grant Morrison sur New X-Men. Ce qui m’intéresse chez les mutants, ce n’est pas leur humanité, mais leur différence, la façon dont ils vont tenter de résoudre les problèmes de notre société. J’ai eu l’occasion de lire nombre de mariages super-héroïques sans jamais en ressortir bouleversé. Cela étant, la partie consacrée à Victor Creed a su éveiller mon intérêt, même si je doute qu’on puisse trouver la moindre profondeur à ce personnage qui se définit avant tout comme un Wolverine passé du côté obscur de l’animalité.
La métaphore de la différence est passée complètement à la trappe:
quand avez vous vu pour la dernière fois un personnage humain dans un titre X?
Non c’est devenu le rassemblement des pleureuses nombrilistes dans leur petit coin… ne faisant que de rares incursion dans le monde des mortels totalement déconnectés du monde réel.
il n’y a plus de métaphore sur l’exclusion etc…
il n’y à qu’à voir le coming out de Bobby:
-Les gars je suis gay!
-passe moi le sel!
il se plaignent sans arrêt, ils n’ont qu’à faire un disque, ils auront des grammys….
@Eddy : le côté Punk de Morrison sans doute : arriver et dire que tout ce qui a été fait avant lui était de la merde et la foutre bien comme il faut…Il aura fallu une bonne dizaine d’année pour que Remender synthétise les Morrison/Lodell area, prouvant que les deux avaient du bon. Parce que pour le reste, entre Austen et Whedon juste après, on ne peut pas dire que l’on se soit précipité pour prendre la suite du mégalochauve.
@Ozymandias : pour le coup le run de Morrison est intéressant sur ce point : les mutants ont leur propre culture et sont vraiment, vraiment pas beaux d’la gueule.
Je suis un peu étonné de ta déconnexion du volet sentimental de la série tant elle paraît indéniablement liée au volet philosophique et l’action : c’est le lien télépathique établi entre Jean et Scott après leur partie de jambes en l’air sur les montagnes du Colorado qui joue un rôle déterminant dans la saga du Phénix Noir. L’attachement de Logan à cette coincée de Mariko permet d’anoblir le personnage. Xavier qui se Lilandrise humanise un personnage assez antipathique jusque Lobdell justement.
Hello Bruce !J’avais bien aimé le passage émouvant lorsque Jean Grey danse avec le professeur x lors du Mariage grâce aux pouvoirs de Jean!même si aucun vilain ne vient attaquer pendant le mariage(comme avec les FF),le dessin de Andy Kubert et le côté fantasme de fans marchent mieux que le pitoyable mariage « raté » de Colossus et Kitty Pride….
Ah j’ai pas lu.
Je me rappelle du mariage de Lorna et Havok qui foire aussi.
J en’ai jamais compris pourquoi les Xmen laissent Creed en liberté le jour de leur mariage ceci-dit.