Les étranges Noëls de Mister Murdock

Focus Daredevil Christmas Issues

Un article de JP NGUYEN

Un diable qui fait l’ange
© Marvel Comics

Cet article vous propose une rétrospective de quelques histoires de DAREDEVIL ayant pour point commun de se dérouler pendant les fêtes de fin d’année. Quand la ville du diable rouge se pare d’un manteau blanc, la vie se met-elle à lui faire des cadeaux ou bien a-t-il toujours les boules ?

Spoiler : dans ces histoires, le gars en costume en rouge ne s’appelle pas Santa Claus

Christmas Fanfare

MARVEL FANFARE était une revue anthologique publiée entre 1982 et 1991, sur 60 numéros. Et l’homme sans peur eut l’honneur d’y figurer dans le premier et le dernier numéro, à chaque fois pour un récit de Noël dessiné par Paul Smith.

Dans MARVEL FANFARE#1, Roger McKenzie lui concoctait sur 8 pages un joli conte urbain intitulé SNOW, avec un DD venant en aide à Lewis, un vieil homme habillé en Père Noël agressé par des junkies et dépouillé de l’argent qu’il avait collecté pour des orphelins.

Pour son premier travail publié chez Marvel, sous un encrage de Terry Austin, Paul Smith livrait une copie très propre, proche de ce qu’il produira sur le titre UNCANNY X-MEN. Dans le numéro 60, l’artiste cumule scénario et dessin, pour THE MONKEY NEVER DIES, où DD revient aider Lewis avant que celui-ci ne lui fasse une confession sur son passé douloureux. Le récit est un peu moins optimiste et on peut aussi y voir un méta-commentaire en écho à l’arrêt de la revue.

J’ai une préférence pour le trait plus fin de la première histoire, avec sa fin plus optimiste mais ces deux histoires sont évidemment très anecdotiques.

Good guys wears red
© Marvel Comics

Christmas with Frank

Si Frank Sinatra était rompu à l’exercice des chansons de Noël, Frank Miller sur DD avait aussi sacrifié à la tradition. Le numéro 169 ayant déjà eu droit à son article focus, je ne saurais me priver de citer BORN AGAIN, dont certains événements se passent pendant les fêtes ! Hé oui, dans le numéro 229, intitulé PARIAH, Matt Murdock est à la rue et fait la mauvaise rencontre de Turk Barrett, déguisé en Père Noël pour arnaquer les passants. Quand Matt ordonne à Turk d’enlever son déguisement, ce dernier le poignarde. Une avanie de plus pour notre héros dans cet arc qui le brise en miettes : il se fait battre par un tocard qu’il avait l’habitude de rosser et de terroriser lors de ses descentes dans le bar Josie’s…

Une autre scène est celle Foggy et Glorie, victimes d’un vol à l’arraché dans la rue, dans l’apathie totale de la foule, une façon pour Miller d’évoquer la banalité de la criminalité dans une Big Apple sans pitié et d’ancrer son récit dans une réalité urbaine où l’individualisme primait.

Dans le même temps, le journaliste Ben Urich rend visite à Nick Manolis à l’hôpital de Bellevue où le fils de ce dernier se fait soigner. C’est pour payer les frais médicaux que Manolis a livré un faux témoignage pour faire rayer Matt Murdock du barreau. Mais l’argent ne suffira pas et le fils de Manolis décède dans la nuit.

Le contexte de Noël est intégré de façon totalement organique à la méta-intrigue et Miller s’en sert pour faire ressortir l’argent-roi des années Reagan mais aussi les limites de cet argent qui ne suffit pas toujours à sauver une vie ou lui donner du sens. Ultime pirouette, dans un chapitre se déroulant pendant Noël, Miller conclue par une didascalie prenant le contre-pied des valeurs de la fête religieuse : « Un homme sans espoir est un homme sans peur ! »

DD à la cloche
© Marvel Comics

Auld Lang Synn

Entre les deux runs de Miller, le pauvre Matt avait vécu un autre Noël dans le numéro 206, écrit par Dennis O ‘Neil où l’on voyait le sauvage Mycah Synn débarquer chez Matt et carrément gâcher le dîner du 24 décembre en pillant le buffet et tenter l’enlever Debbie, la femme de Foggy !

Gêné aux entournures pour ne pas révéler son identité secrète en présence des invités, Matt parvenait à feindre la maladresse pour arracher les guirlandes électriques du sapin et plonger la pièce dans le noir. Mais en duel contre Synn, il se retrouvait en difficulté contre un adversaire très athlétique et affûté. C’était l’occasion pour Wilson Fisk, chatouilleux à propos des hommes voulant piquer la femme des autres, de venir prêter main forte à DD pour venir à bout de Synn, un cadeau inattendu justifiant le titre de l’épisode EVERY GOOD AND PERFECT GIFT…, emprunté à l’épître de Jacques dans le Nouveau Testament. En tant que vilain, Mycah Synn n’a pas laissé une grande marque dans l’histoire du diable rouge et ce numéro est parfaitement oubliable, même s’il pose quelques jalons pour la suite de la série, avec l’épouse de Foggy Nelson qui s’entiche de Micah et s’inquiète davantage pour le barbare que pour son mari…

I told you the big fat man was coming…
© Marvel Comics

J’ai hésité à inclure le numéro 208, THE DEADLIEST NIGHT OF MY LIFE, où DD doit échapper aux pièges d’un manoir par une longue nuit d’hiver mais à part la présence des flocons de neige, Noël n’est pas évoqué et est sans doute déjà passé… Ceci dit, il ne faudrait pas chercher une trop grande cohérence dans la continuité temporelle des épisodes puisque dans le 209, supposé se dérouler juste le lendemain, toute la neige a disparu des rues de la grosse pomme !

No innocent Christmas with Nocenti

Ann Nocenti aura écrit pas moins de 4 récits de DD se passant pendant la trève des confiseurs !

Daredevil #241 : BLACK CHRISTMAS dessiné par Todd MacFarlane (qui swipe allègrement Miller et Mazz sur certaines cases) dans la période sans dessinateur fixe, chroniquée ici par Alex. Opposé au Trixter, un cascadeur adepte du déguisement, le vilain du mois à usage unique, Daredevil a une motivation assez mince : le Trixter, aux tendances suicidaires, porte un équipement qui génère un chant affaiblissant la structure de la matière et peut faire s’effondrer des façades d’immeuble. Prenant pas mal de libertés avec la physique ce numéro verra aussi la foudre frapper en hiver juste avant une chute de neige ! Elle tombe d’ailleurs sur le Trixter, qui trouve la mort et laisse Daredevil au sommet du Chrysler Building, assailli de questions existentielles, avant d’y être rejoint par un des gamins de la bande des Fatboys.
Une histoire très bancale, avec un vilain fade et mal défini, illustré par des dessins quelconques : un Noël à oublier pour DD.

En haut, Mazzucchelli, en bas : MacFarlane
© Marvel Comics

Daredevil #253 : MERRY CHRISTMAS, KINGPIN est l’épisode qui inaugurait la collection kiosque Version Intégrale (VI) de l’homme sans peur. DD y affrontait les Wildboys, des loubards insipides mais capables de fasciner le jeune Eightball (encore un membre des Fatboys), tenté d’emprunter la mauvaise voie mais ramené sur le droit chemin par le justicier aveugle. Un schéma classique mais efficace, magnifié par le duo JR Jr et All Williamson. Quasiment une feel-good story, une rareté dans la littérature daredevilienne…

Daredevil #266 : A BEER WITH THE DEVIL. Après avoir encore à peu près tout foiré, DD se retrouve seul le soir de Noël. Il sera le témoin des vicissitudes de quelques uns de ses congénères humains, avant de devoir carrément faire face au Diable ! Un épisode bien étrange qui lance l’affrontement entre Daredevil et Mephisto, qui se terminera en enfer, au numéro 282, le dernier dessiné par JR Jr. Ann Nocenti a confié qu’une bonne partie du script (auquel JR Jr a également contribué) lui avait été inspirée par une véritable soirée de Noël à New York, dans un bar appelé le BILLY’S TOPLESS…

En guise d’épilogue, Nocenti écrira une histoire de 8 pages, publiée dans MARVEL HOLIDAY SPECIAL 1992, dessinée par Tom Grindberg et racontée à travers le point de vue d’un… santon agneau ! Au détour de quelques cases, on y retrouve des personnages croisés dans le 266 évoquant le souvenir de ce réveillon si particulier.

Santa Matt
© Marvel Comics

Christmas Crossover : The Magdalena/Daredevil (2008)

Une petite curiosité que cette aventure du Diable Rouge avec la Sainte Héroïne de TOP COW qui se rencontrent un soir de Noël. Ecrit et dessiné par Phil Hester, le récit adopte une trame ultra-classique avec les deux héros s’affrontant par méprise avant de s’allier pour retrouver des enfants disparus et combattre un ennemi commun. On y trouve quand même vu deux moments de caractérisation compatibles avec « mon » Daredevil : lorsque Magdalena demande à DD de faire preuve de foi, ce dernier lui répond que ce n’est pas son fort.

Puis, au moment décisif de l’affrontement final,, dans une église, l’homme sans peur, diminué par le vacarme du clocher, puise au fond de ses ressources pour délivrer le coup décisif en projetant la lance de Magdalena pour transpercer leur ennemi démoniaque.

Phil Hester avait déjà dessiné quelques pages du numéro 60 du volume 2, dans le run de Brian Michael Bendis. Il livre une vingtaine de pages à la lecture fluide pour un récit sans prétention et peut-être un poil court.

Figure imposée : courir sur un toit enneigé
© Marvel Comics

Christmas is for the children

Dans le numéro 7 du volume 3, daté de février 2012, Mark Waid et Paolo Rivera embarquaient Matt dans un bus pour une excursion avec des enfants aveugles. Un accident de la route plus tard, Daredevil se retrouvait à devoir guider huit enfants à travers une tempête de neige dans les monts Catskills.

L’écriture de Mark Waid rend bien justice aux sens de DD, en synergie avec les illustrations de Rivera, qui donnent un aperçu du monde tel que vu par DD, avec aussi les battements de cœur des interlocuteurs de Matt. Waid montre à la fois la détermination de Murdock à sortir tout ce petit monde de cette mauvaise passe et sa maladresse pour communiquer avec ces chères têtes blondes. Aucun super-vilain ne pointera le bout de son nez dans cette histoire, et quand Matt repère des signaux permettant de retrouver la civilisation, il fait une mauvaise chute et doit compter sur les enfants pour le ramener en lieu sûr.

Un récit sympathique et bien troussé, emblématique de la force de caractère de notre héros mais aussi de ses failles, notamment dans la scène où Daredevil tente de remotiver sa petite troupe avec des paroles fortes mais doute d’avoir convaincu son auditoire.

DD et les enfants perdus
© Marvel Comics

A Christmas Conclusion

Comme c’est la règle dans les récits de super-héros, un Noël avec Daredevil n’est jamais de tout repos. Il est assez peu probable qu’un auteur s’amuse un jour à écrire un numéro de Noël où Matt et Foggy réveillonneraient joyeusement autour d’une dinde et d’un bon verre, sans aucun tracas. Mais les meilleurs auteurs ont utilisé ce cadre festif pour faire résonner le côté humain du héros avec cette célébration qui peut faire ressortir le meilleur en chacun même si son mercantilisme est indéniable. Sauver le Père Noël, arrêter un tueur en série, se traîner comme un clochard dans les rues de New York, ramener des tas de cadeaux pour son association, boire seul dans un bar, tuer un démon majeur, survivre à un accident de bus et une tempête de neige : les Noël de Mister Murdock se suivent mais ne se ressemblent pas !

Dans le Marvel moderne, avec lequel j’ai perdu contact, il me semble que ce type d’épisode se fait rare. Les interactions entre « super » et simples civils me semblent beaucoup plus limitées. Toutefois, on ne saurait exclure qu’un jour, un nouvel auteur ajoute un autre bon chapitre de Noël à la saga de Daredevil.

Oui, je sais, je crois sûrement au Père Noël !

Oh-oh-oh !
© Marvel Comics

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La BO du jour :

Puisque je l’ai mentionné dans l’article, un morceau de Mister Frank Sinatra :

15 comments

  • Tornado  

    Ces épisodes ne me disent rien, sauf le N°208 qui… n’a pas été retenu ! Un épisode qui m’avait marqué quand j’étais gamin, mais que j’ai trouvé complètement tarte lorsque je l’ai relu l’an dernier ! 😀
    Effectivement, les américains raffolent des N° « spécial Noël » et vont parfois loin dans la célébration (dans la série DONWTON ABBEY, ces épisodes sont carrément des longs-métrages, plus soignés encore que les autres, au milieu de la saison !).
    La même chose avec Spider-man ? Il y a largement de quoi faire. Idem avec les autres j’imagine. Mais bon… Ne croyez pas que je réclame un nouvel article sur les X-men, hein… (et oui, je suis l’extraterrestre qui trouve complètement tartignole l’épisode avec Kitty et son dragon que tout le monde adore)…
    En général, je me souviens que j’avais envie de zapper ces épisodes dans les comics de super-héros quand j’étais gamin, parce qu’ils formaient clairement une parenthèse, parfois au milieu d’une série d’épisodes dramatiques dont on attendait la reprise… Et d’ailleurs, tu n’as pas eu l’air plus emballé que ça par ces épisodes JP, en fait ! 🙂

    La BO : Instinctivement, je me dis : « mouais, facile ». Et puis je lance le titre et je tombe complètement dedans… La magie pure…

    • Eddy Vanleffe  

      Les épisodes de Noël, Le truc qui me dérangeait déjà gamin , c’est qu’en comptant les réveillons, on pouvait voir que Kitty avait 13 ans tous les ans (j’exagère, mais pas loin)
      Oui Claremont prenait bien soin de faire des réveillons chaque année (au moins trois sous Byrne…) etc…
      C’est un thème qu’on peut translater sur plusieurs persos…
      En général les Noëls de Spider-Man, c’est à se mettre une balle, tellement il lui arrive des merdes à Noël.

  • Jyrille  

    Chouette article JP, je ne connaissais pas ces épisodes à part ceux de Miller et les Nocenti / JRJr. Je n’avais pas pensé à la pertinence de ton analyse sur la période de Noël, c’est pourtant évident avec le recul (surtout que j’ai lu ces épisodes plusieurs fois, mais beaucoup plus récemment que vous).

    Que veux-tu dire par « qui swipe allègrement Miller et Mazz sur certaines cases » ?

    Je me demande tout de même un truc : as-tu lu tous les épisodes de DD ? Si oui, respect…

    La BO : super. Je kiffe.

  • JB  

    Merci pour ce dossier !
    C’est drôle, j’ai l’impression de 2 tendances dans les histoires de Noel en général et celle de DD en particulier : Noel comme période de fête, de réunion et d’espoir en l’humanité, et une période où les dépressions sont au plus fort (les n° de Born Again et le 266).

  • JP Nguyen  

    @Tornado : je n’ai pas « surkiffé » ces épisodes mais la plupart ont leur charme et participent à établir une « certaine idée » du Marvel Universe, qui s’est un peu perdue depuis…

    @Eddy : on pourrait faire un exercice sur les Noëls de Spidey, pas sûr que ce soit si déprimant que ça…

    @Cyrille : le « swipe », c’est le fait de repomper des poses et/ou des compositions de dessin de manière assez maladroite, sans adapter ni ajouter sa propre patte. Une sorte de copié-collé maladroit. Je n’ai peut-être pas choisi la meilleure case pour l’exemple, mais dans l’épisode, il y a clairement des cases où Mc Farlane a pompé des cases de Miller.

    @JB : Noël est un période qui parle à beaucoup, même si tous ne le vivent pas pareillement. Du coup, un comicbook de superhéros qui se passe pendant Noël, cela établit forcément un lien plus sensible que, par exemple, la venue de Galactus (je crois pas qu’un gars comme lui soit déjà venu dans ma ville, ou alors j’étais absent à chacune de ses visites).

    • Fletcher Arrowsmith  

      C’est Mazzucchelli qui est swipé il me semble (Miller au scénario uniquement) sur l’exemple que tu montres ?

      • Jyrille  

        Merci pour les précisions JP et Fletcher ! C’est vrai que c’est flagrant sur le scan comparatif que tu as mis, JP.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonsoir.

    J’ai de bons souvenirs des lectures de ces épisodes (sauf le cross avec Magdelena que je ne connaissais pas).

    Graphiquement il y a de jolies choses et un diable rouge sur un manteau blanc cela s’accorde bien, surtout que les dessinateurs cités ne sont pas des manchots, loin de là même..

    Belle entrée, fort à propos.

    La BO : étrange comme production. Les choeurs derrière Sinatra sont d’origines ? En tout cas c’est un chanteur qui me parle et la version que j’ai à la maison me semble « plus simple »

  • Présence  

    Aaaargh !!! Un article de Noël !!! Mais il est de JP, bon ça passe alors. Mais ne me parlez pas du rituel des chansons de Noël à la sauce américaine, et encore moins d’un album complet de Noël.

    Je garde un très bon souvenir de la série Marvel Fanfare dans laquelle Al Milgrom se montrait un responsable éditorial ouvert d’esprit, avec un éditorial en BD plein d’autodérision, insoupçonnable à la lecture de ses planches très inspirées des autres quand il dessinait une série.

    Daredevil 229 : il faut vraiment que ce soit Frank Miller comme créateur pour parvenir à transcender les conventions et figures imposées de Noël pour aboutir à un récit qui sorte de la mièvrerie de bons sentiments en toc.

    Bon d’accord, je fonds aussi pour les épisodes de Noël écrits par Ann Nocenti.

    The Magdalena / Daredevil : pas lu, mais j’aime bien Phil Hester.

    Daredevil par Mark Waid & Paolo Rivera : bon d’accord (bis) cet épisode était agréable.

    Ah ben mince, mon image de grincheux de Noël n’a pas résisté à l’article et à l’écriture de JP. Je pourrai toujours me rattraper en famille dans trois jours. 😀

    instagram.com/reel/C015a12MSlJ/?hl=fr

    • Jyrille  

      Merci pour le lien Présence c’est drôle !

      Sinon je suis aussi un grincheux de Noël mais il est vrai que la tradition des épisodes de Noël des séries télé anglaises et américaines me semble intéressante, j’aimerai bien apprendre des trucs à ce sujet. Le prochain de Dr Who arrive bientôt (j’en avais vu un de ses épisodes de Noël, celui avec Kylie Minogue, c’était pas mal) mais bon je connais tellement peu que c’est un peu intimidant de tenter (si j’ai vu 15 épisodes de Dr Who c’est le bout du monde). L’an passé, l’épisode de Noël des GARDIENS DE LA GALAXIE par James Gunn était vraiment très bon, 3/4h de fun.

  • Nikolavitch  

    Il a été réédité quelque part, le Paul Smith ?

    • Présence  

      Les numéros 1 à 7 ont été réédités dans un TPB.

      amazon.fr/Marvel-Fanfare-Strange-Chris-Claremont/dp/078512702X

      • Nikolavitch  

        cimer ! dans ma liste !

    • Présence  

      L’histoire de Marvel Fanfare a également été rééditée dans la collection Marvel Masterworks, tome 16 de Daredevil :

      collectededitions.com/2021/11/10/marvel-masterworks-daredevil-vol-16-hc/

  • Eddy Vanleffe  

    Je viens de réaliser quand même Bruce (et les autres) que si on tape le moteur de recherche Daredevil sur le site on au n panel complet à la fois de sont historique et aussi des thèmes abordés voir même des spécificités graphiques.
    Mis bout à bout, on a une véritable thèse qui pourrait faire un sacré bouquin!

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