Authority Volume 2 par Mark Millar & Frank Quitely
Première publication le 06/04/14- Mise à jour le 28/04/18
AUTEUR : TORNADO
VO : DC
VF : Panini (épuisé), Urban
Voici la suite (ou plus exactement la deuxième saison) d’Authority, la série créée par Warren Ellis et Bryan Hitch, une brillante et impertinente interprétation de la figure du super-héros (ou plus exactement des groupes de super-héros).
L’équipe artistique a désormais changé, et c’est le scénariste Mark Millar et le dessinateur Frank Quitely (ce dernier parfois relayé par d’autres) qui nous offrent douze épisodes supplémentaires.
Urban a réédité ces histoires épuisées chez Panini en deux volumes. Cet article sera basé sur les recueils Panini.
Warren Ellis avait initié un concept très spécial et plutôt extrême pour son équipe de surhommes : The Authority n’affronte pas les habituels super-vilains des séries mainstream. La menace est à une autre échelle : L’apocalypse, l’univers, le multivers, les invasions extraterrestres ou extra-dimensionnelles et les cataclysmes de fin du monde sont leurs ennemis récurrents ! Les destructions de masses sont donc leur lot quotidien. Les principales métropoles mondiales sont régulièrement mises à sac, voire complètement détruites, recouvrant parfois des millions de cadavres.
De manière générale, les interventions de The Authority ont des répercussions sur la gestion du monde et sur les régimes politiques, créant une certaine tension entre nos héros et les dirigeants de notre planète.
Dès le départ, les membres du groupe ont été extrêmement fermes : S’ils sont les seuls capables de sauver le monde, ils n’ont aucun ordre ni aucune directive à recevoir d’aucun gouvernement que ce soit. The Authority est libre et indépendant, libre de choisir et de décider ce qui est juste lorsqu’il combat le danger et l’injustice dans le monde, défiant le pouvoir et les lois chaque fois qu’il l’estime nécessaire, aussi américain que soit ce pouvoir… Mark Millar va entériner tous ces éléments, insistant encore davantage sur l’aspect politique en invitant ses lecteurs à se poser les questions sous-jacentes qui n’avaient pas encore été approfondies, jusqu’au bout de leur logique.
En combattant l’injustice sociale partout où ils la décèlent au nom de la liberté et de l’égalité, les héros de The Authority interfèrent constamment avec les intérêts des nations dominantes, qui ne supportent plus ces justiciers libertaires et dénoncent régulièrement leur hégémonie, espérant par là forcer le trait sur le caractère anti-démocratique de leurs agissements.
La toile de fond politique est désormais éclatante et le lecteur s’interroge sur le statut d’une équipe de super-héros qui s’affranchit des lois et prône les valeurs humanistes tout en ne renonçant ni à son pouvoir, ni au culte de la personnalité qui en découle !
Et finalement, le superpouvoir ultime de nos héros sera celui de demeurer incorruptibles envers et contre tous, sans pour autant renoncer à leur différence, sachant que deux d’entre eux forment un couple homosexuel reconnu et qu’un autre est ouvertement toxicomane ! L’expression « si le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument » ne s’applique donc pas à nos amis…
Davantage encore que sur les épisodes signés Warren Ellis, Millar pousse l’impertinence au niveau de la provocation irrévérencieuse. Il dénonce sans hésiter l’impérialisme américain (et de manière bien plus féroce que sur ses Ultimates !), mettant finalement certains des dirigeants -officieux- de notre monde au rang de super-vilains, faisant passer les habituels ennemis des héros en collants pour des grotesques méchants d’opérette quasiment sains et inoffensifs !
Si je devais comparer les deux « run » sur une échelle qualitative, je dirais que ma préférence va à celui d’Ellis & Hitch (par rapport à celui de Millar & Quitely). Si Millar est un excellent scénariste, il n’est quand même pas au niveau d’Ellis, qui quant à lui est tout simplement l’un des meilleurs de sa génération.
Et il en est de même pour Frank Quitely, qui ne joue pas dans la même catégorie que Bryan Hitch. D’une manière générale, le scénario de Warren Ellis est plus conceptuel, plus inventif et beaucoup plus fin. Il est habité d’une verve créatrice unique et d’un ailleurs narratif qui lui donne une saveur toute particulière, au point de faire vivre au lecteur (ouvert d’esprit) une expérience littéraire inédite.
Celui de Millar est plus démonstratif, plus linéaire et beaucoup plus frontal, qui expose finalement brutalement ce qui, chez Ellis, pouvait se lire entre les lignes… Et puis il y a chez Millar une large dose de mauvais goût que parvenait très bien à éviter son prédécesseur.
Attention, le mauvais goût peut parfaitement être un élément intéressant lorsqu’il est justifié, mais Millar tombe dans l’excès trop souvent pour être honnête. Disons que si l’impertinence chez Warren Ellis était toujours au service du récit, le récit chez Mark Millar est souvent utilisé pour être impertinent, ce qui en définitive n’est pas du tout la même chose !
Malgré cette comparaison qui joue (mais ce n’est qu’un avis personnel) en sa défaveur, le run de Millar & Hitch est quand même une lecture magistrale à la puissance phénoménale, qui survole les habituels comics de super-héros à des hauteurs vertigineuses.
A la fois bourrin et cynique, le scénario demeure d’une efficacité redoutable et d’une acuité diabolique, et l’ensemble de la saison (près de 280 pages tout de même) se lit d’une traite. La mise en scène y est ample et spectaculaire. Le rythme y est implacable et les rebondissements nous tiennent en haleine jusqu’au bout. Les épreuves que doivent traverser les membres de The Authority sont vraiment à la hauteur de leur démesure, et l’équilibre entre l’action et la toile de fond est à la solde d’un découpage magistral.
Le dessin de Frank « les gros mentons » Quitely est très efficace, avec une capacité indiscutable de conférer énormément de présence aux personnages. N’étant pas très prolixe, il est néanmoins remplacé assez régulièrement. Sur douze épisodes, deux sont laborieusement dessinés par Chris Weston, deux autres par Arthur « les oreilles pointues » Adams, qui de son côté réalise un très bon travail de relais, et un dernier est mis en image par Gary Erskine (très bien aussi). Soit les épisodes « The Authority » #13 à 20, 22, et 27 à 29, qui terminent la série. Soit les arcs narratifs « The Nativity », « Earth Inferno » et « Brave New World », qui forment un tout unique et complet.
Les épisodes manquant, réalisés par d’autres équipes narratives, n’ont pas été regroupés dans le présent tome. Mais il s’agit d’arcs narratifs mineurs dont l’absence ne fait aucunement défaut à la présente compilation, qui regroupe donc tout le run de Millar & Quitely et la fin de la série (les épisodes #23 à 26 mettaient d’ailleurs en scène une version de « The Authority » bâtarde et alternative !). Après ces épisodes, l’équipe de super-héros autoritaire ne se retrouvera qu’à l’occasion de quelques séries limitées.
Mon souvenir le plus vivace de ce run, c’est la confrontation entre The Authority et un ersatz des Avengers, avec, entre autres, des versions hardcore de Cap, Iron Man et Thor…
Et en point culminant de l’arc, une bataille contre une palanquée de clones de l’univers Marvel, envoyés par une sorte de Jack Kirby… Une déclinaison de DC vs Marvel particulièrement jouissive…
Tout ça pour dire que The Authority, c’était fun, très bien fait, mais aussi hautement dérivatif. Quelque part, si on ne connait pas un peu les récits de super-héros classiques, on ne peut pas apprécier totalement le côté différent et jusqu’au boutiste de The Authority…
Oui. C’est la raison principale qui m’a poussé à relire les oldies Marvel et DC pendant deux ou trois ans, avant de jeter l’éponge (tu sais quel mot j’utilise pour ça…). Par pur soucis de culture. Je ne regrette donc pas toutes ces années de torture mentale ! 😀
J’hésite à me choper celui-là maintenant (ça y est, je suis contaminé)
Mais le souci c’est Millar. Je suis rarement fan de lui et ce que tu dis sur son mauvais goût me rassure guère.
De plus, c’est toujours aussi sympa sans Jenny Sparks ? Parce que mince, c’était un des meilleurs persos de la première saison.
Même avec le mauvais goût de Millar, c’est excellent. Je te le conseille malgré tout.
J’ai tenté vainement de m’intéresser à cette équipe via le run de Ellis que Présence m’a filé.
C’est au dessus de mes forces….
T’ai-je bien lu TOrnado ? Millar critique du capitalisme ? ???
Je rejoins l’analyse faite sur ce second opus, qui est un peu moins « fin » que le premier, mais dans l’ensemble Authority et toutes les autres mini-séries associées (Midnighter, Kev, Humains malgré tout, l’Année perdue) sont toutes des lectures excellentes qui détruisent l’image traditionnellement aseptisée des super-slips.
C’est également une remise en cause du système politico-économique qui gère notre monde, avec la perspective (que j’ai assimilé depuis belle lurette) que la démocratie est un mauvais choix d’administration des peuples, car il fait la part belle aux intérêts personnels et que des « tyrans » avisés sont plus clairvoyants et n’ont pas froid aux yeux quand il s’agit de faire des choix.
Bref, je valide non seulement le comics, mais aussi le propos.
Mon seul regret est que le docteur n’ait pas pris une place plus importante.
Je passe vite fait parce que je suis à la grande Convention Star Wars, ce week-end !
A sa manière, ErnestoK répond à ta question, Bruce. Millar critique effectivement le système capitaliste de manière virulente. Lorsque j’avais écrit l’article sur Marvel1985, j’avais fait remarquer que, depuis, il était devenu, selon moi en tout cas, un peu (ou même beaucoup) ce qu’il dénonçait à l’époque de Authority et de Ultimates.
Comme George Lucas en fait^^
Ben quoi ? Il a réalisé des films comme THX 1138, et maintenant regardez-le avec son empire Star Wars.
Oups…euh…profite-bien de ta convention Tornado^^
Comme je le disais dans l’article, le plus grand pouvoir des membres de the Authority, sachant que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument, c’est d’être incorruptible !
Oui mais… Superman, Batman ou les Avengers n’ont pas la volonté de se mettre au dessus des autorités humaines. La plupart du temps, ils les servent. Les membres de The Authority ont une autre philosophie :Être au dessus des autorités humaines, s’en affranchir complètement, et ne rendre de comptes à personnes. C’est d’ailleurs le concept de la série. Ça fait une différence car cela leur procure beaucoup plus de pouvoir.
Quelque part c’est encore plus totalitaire que l’idée du justicier hors la loi. Là c’est les super héros qui se prennent pour des dieux et disent fuck aux lois humaines.
Ce n’est pas un reproche, j’aime bien Authority, mais c’est un gros pied de nez (pour ne pas dire autre chose) au fonctionnement de la justice humaine. Avec d’énormes dérapages possibles si les super-humains sont des ordures (et ça dérape dans Stormwatch par exemple)
Après ça reste une impasse dans un sens ce genre de commentaire puisque dans les deux cas, les décisions reposent sur des humains imparfaits et potentiellement dangereux, facho, mégalo, etc. La démocratie ça marche pas ? Ouais ben vous savez quoi ? Le reste non plus^^ On doit être pathétique d’un point de vue supérieur si un dieu ou une entité non-soumises aux imperfections humaines nous voyait faire tant de conneries pour des intérêts personnels et revenir en arrière ou abandonner sans arrêt des projets en cours de route dès le changement d’un gouvernement.
Un sujet traité dans pas mal de pitchs de science fiction notamment avec l’intelligence artificielle supérieure qui régulerait mieux le monde…mais avec son double-tranchant aussi : pas d’émotions, possibilité d’absence totale de compassion de la part d’une machine et donc la mort du social.
Euh…je m’éloigne un peu.
Ah c’est marrant parce que je ne suis pas certain que cela se passerait ainsi. Bon je n’ai pas regardé le trailer de ton film mais ce doit être intéressant.
Ta remarque rejoint l’une des aventures de Authority où un ancien Docteur devenu tueur en série a de nouveau tous les pouvoirs du Docteur pour une heure. On imagine que ça va être l’apocalypse, le mec n’a aucune empathie et passe son temps à détruire tuer violer humilier etc… mais finalement, ayant la sagesse ultime de tous les Docteurs l’ayant précédé, sa morale s’en trouve affectée et il se rend compte de ses erreurs et de son comportement inutile. Et finalement ce n’est pas l’apocalypse (sauf pour lui puisque l’Ingénieure ou je ne sais plus lequel lui arrache finalement la tête d’un coup de pied).
Morrison repompera allègrement l’idée pour son All Star Superman, accessoirement. Mais bon, je méprise autant le Superman de Momo que l’Authority de Mimi ^^
D’ailleurs un film qu’il faudrait que je vois :
https://www.youtube.com/watch?v=Jxo_8-B-SYc
John Landis qui en fait la promo^^ :
https://www.youtube.com/watch?v=t46Kjy-IJpY
C’est marrant le marché de l’occasion des fois. J’ai fini par craquer pour cette saison 2 en trouvant le deluxe de Panini à 12€ (oui, oui, celui qui est épuisé et coute 150€ parfois)
Urban vient de rééditer le truc mais bon…à 35€. Et puis j’ai le tome 1 en version Panini aussi, ce sera plus harmonieux^^
Je reviendrai dire ce que j’en ai pensé. Je suis plus méfiant vis à vis de Millar que Ellis mais bon si Tornado est aussi convaincu que ça…
La version Panini, comme dit dans l’article, ne propose que les épisodes de Millar & Quitely. Ce qui à mon avis est une très bonne chose.
Ah oui zut, j’avais pas fait gaffe au sommaire avec quelques trous dans les épisodes. Mais bon si tu dis que c’est une bonne chose, je suis rassuré.
Fini de le lire. Bon sang c’est du Millar avec un fond de politique ! ça m’a rappelé Stormwatch du coup. C’est même mieux je dirais car avec moins de références au passé de Wildstorm et moins d’épisodes de « mise en place ».
Je confirme une évidente critique du capitalisme avec un ton aussi trash que dans un Transmetropolitan de Ellis. Bon après il y a un certain mauvais goût et une certaine vulgarité qui lorgne plus vers du Garth Ennis, mais bon le passage final avec l’équipe de dégénérés au service des grosses corporations qui essaie de remplacer Authority pour des intérêts financiers est assez énorme.
ça nous montre que finalement, même si l’équipe d’Authority d’origine pratique une sorte de dictature bienveillante forcément discutable sur le principe car dans la vraie vie, personne ne serait incorruptible comme ça (donc le principe de dictature bienveillante est aussi utopique que le communisme), ça reste bien pire quand les maitres du monde sont de gros tas de merde capitalistes complètement pervers et égoïstes.
C’est pas toujours subtil, c’est plus trash que la partie écrite par Ellis, mais pour le coup c’est du très bon Millar.
Ben voilà c’est exactement ce que je dis dans l’article ! 😉
Bon et par contre…c’est mon esprit tordu ou lors de la punition du gros méchant dégueulasse Seth, les fermiers n’ont pas l’intention de manger les poules mais de faire autre chose avec ? ça ressemble bien à de l’humour à la Ennis ça.
Ils ont tous cette vision des campagnards les auteurs de comics ? Et ont-ils des raisons de tous les voir comme de gros rednecks dégénérés ces fermiers du désert ?
Ah non, c’est très clairement pas pour le manger. Mais bon, l’auteur est très loin d’avoir le talent d’un Ennis pour ce type de scène
Il était temps que je lise cet article ! Comme toujours, ton analyse ne souffre d’aucun défauts, et pour mon malheur, je sais qu’il me manque quelques épisodes de la série période Ellis. En effet les premiers tomes que j’ai ont été édités chez Soleil : le grand format leur va bien mais le nombre de pages est réduit. Puis j’ai les Panini pour Millar et Quitely, mais ils commencent à fatiguer et se décoller… Il faudrait que je rachète ces deux runs complètement.
Je ne suis cependant pas de ton avis pour le dessin : oui, Hitch est incroyable, mais je le trouve meilleur sur les Ultimates de Millar que dans Authority. Et Quitely a un sens du détail et du mouvement bien à lui (remember mon article Silencio !) qui font que j’aime beaucoup son travail. L’autre hose, c’est que Millar manque clairement de finesse et provoque parfois trop, son run est un peu plus jouissif je trouve. Il est clairement plus politique et plus frontal, il défoule plus, il est plus cathartique que le run de Ellis qui reste dans les sous-entendus. Les camps de viols, cela nous marque moins lorsqu’il sont subis par des extra-terrestres…
Bon, sinon c’est quoi la série « authority the lost year » par Morrison et Keith Giffen (et JM Dematteis aussi)
C’est bien ?
The lost year (je ne l’ai pas lu) : 12 épisodes, les 2 premiers (2006/2007) écrits par Grant Morrison et dessinés par Gene Ha. La série a été reprise par Keith Giffen qui a suivi la trame que Morrison lui avait expliquée.
Dessinateurs : Darick Robertson (épisodes 3 & 4), Jonathan Wayshak (é5), Brian Stelfreeze (é6 & é7), David Williams (é8), JJ Kirby (é9), Brandon Badeaux (é10 & é11), Jerry Ordway (é12).
J’ai donc tout relu (ou lu pour les épisodes que je ne connaissais pas) et j’ai pris un pied monstrueux. Urban a encore fait un super boulot, et il y a des bonus et épisodes inédits : un centré sur Jackson King et sa femme (je ne l’ai pas très bien compris) et dix pages de Ellis et Hitch pour fêter les 25 ans de Wildstorm. De plus, on a bien les épisodes avec l’Authority alternative, et je pense que ces numéros sont nécessaires, Millar en faisant la suite à partir du second épisode de Brave New World.
Je crois que je préfère le run de Millar parce que plus frontal et cynique, alors que celui de Ellis ne fait qu’effleurer le sujet politique. Par contre ce dernier donne toujours des menaces incroyables, et j’ai adoré le dernier arc de La fin du monde avec Dieu qui revient coloniser la Terre.
Ca fait un bien fou de redécouvrir tout ça.
L’écrite de Warren Ellis est quand même bien plus subtile et inventive que les trucs de ce bourrin de Millar même si j’avoue avoir pris un pied monstrueux aussi avec ces Avengers totalement militarisés qui en prennent plein la gueule. après ça tout fait petit bras…
J’avoue par contre que les deux arcs suivants, je ne m’en souviens même plus, sauf que ça ne démérite pas, mais on est déjà sur de la redite… et puis avec Ellis ils défoncent Dieu quand même… si ça c’est pas « incorrect » ^^
On est d’accord, surtout que je ne connaissais pas encore cet arc. J’ai enfin vu la fin de Jenny Sparks… Sauf que les deux derniers arcs ne font pas redite puisque l’équipe est remplacée par une autre au service des puissants. Ils prennent possession de l’inconscient collectif du Docteur et effacent toutes les religions pour un nouveau dieu « pop », mettent des pubs sur le Porteur etc… Le retour de Midnighter et leur reprise du pouvoir sont vraiment jouissifs.
oui ce qui devient redondant c’est la structures des histoires….
mais tu me dis que tu n’as pas lu le Ellis qui se passe avant? c’est ça?
je veux dire celui là…
https://www.urban-comics.com/the-authority-tome-1/
Non j’avais lu les huit premiers épisodes du premier run, mais pas les quatre derniers avec Dieu. C’est désormais chose faite.
Alors il y a une série qui se développe autour de Jackson, The Monarchy : c’est peut-être le prélude qui se trouve ici ?
oui je me souviens par Doselle young et Mac crea je crois…oui j’avais commencé mais je me suis rendu compte qu’ils rallongeaient la sauce…
j’ai pris aussi THE ESTABLISHMENT d’Ian Edgington et Charlie Adlard…bien foufou aussi ce truc…
J’adore THE ESTABLISHMENT : les héros sont des pastiches à peine voilés de personnages de séries TV anglaises (le héros de DESTINATION DANGER/du PRISONNIER, les CHAMPIONS, DOCTOR WHO, le duo Steed/Peel de CHAPEAU MELON ET BOTTE DE CUIR, etc.) Et l’un des derniers numéros revient sur un récit WILDSTORM SPOTLIGHT d’Alan Moore
mon manque de culture à ce niveau étant abyssal, j’avais vu Emma Peel et le ton « so british » mais pas le reste… il faudrait que je relise ça…
Oui c’est l’épisode là, un Interlude.