Focus : Iron Maiden dans la culture Geek
SPECIAL GUEST / NOLINO
Début de l’été, Bruce avait annoncé son départ loin de toute connexion, et moi je reliais plusieurs infos convergentes, et commençais à prendre des rendez-vous pour un article sur l’économie circulaire et le Hellfest… je sentais le bon papier, et le propose au Bruce… qui quelques jours plus tard me réponds : « Iron Maiden, et son influence sur la culture geek c’est bien, il doit y en avoir des choses à dire ? »
Bon bah… va pour Maiden.
Alors Iron Maiden, je les suis depuis leurs débuts (ou presque – car je les ai découvert avec KILLERS au collège), bon… déjà , faisons un peu de contextualisation, au début des années 80 la dénomination du geek était un poil différente, et surtout plus péjorative, en gros tous les jeunes avec une veste à patchs et les cheveux gras, ainsi que les férus de console de jeux ..MO5, TO7, Atmos, Vectrex… et ceux qui lisaient de la BD populaire (Comics, et petits formats), si en plus tu te reconnaissais dans plusieurs de ces groupes, ce qui était assez souvent le cas… ouch !
Aujourd’hui le terme geek n’est plus péjoratif, et les domaines de références sont les jeux vidéos, les comics, le cinéma et séries télé et romans en rapport avec la SF, et les nouvelles technologies.
Mais revenons en à Iron Maiden et la culture geek. Qu’en est-il de l’influence d’Iron Maiden sur la culture geek, ou l’influence de la culture geek sur Iron Maiden ?
J’ai envie de répondre : les 2, mon capitaine.
Iron Maiden est le groupe de Steve (Percy) Harris, groupe qu’il a créé en 1975, et dont il reste le principale compositeur.
La petite histoire dit que l’espoir prometteur qui venait d’arriver à West Ham s’est désintéressé du football professionnel pour faire de la musique. Enfin, la légende oublie bien souvent que Steve Harris à un diplôme en Architecture, et qu’avant que Iron Maiden ne lui permette de vivre , il a été clerc d’architecte.
Steve Harris aime beaucoup le cinéma, les vieux films et la lecture (comme confirmé dans le livre de Robert McParland – THE ROCK MUSIC IMAGINATION, ainsi que divers interview données dans les années 80). D’ailleurs le nom du groupe lui est venu en regardant L’HOMME AU MASQUE DE FER (la version de 1939, de James Whale), et la police de caractère est celle utilisée pour l’affiche originale de L’HOMME QUI VENAIT D’AILLEURS (1976 avec David Bowie).
Une très grande partie des titres / textes écrits par Steve Harris tournent autour de romans ou films qu’il a lu ou vu, on va pouvoir citer : PHANTOM OF THE OPERA(Gaston Leroux), TRANSYLVANIA, STRANGE WORLD (empreint de références à Harlan Ellison) ou RUNNING FREE (co-écrit avec Paul Di’Anno, qui parle de liberté, d’esprit punk, de fureur de vivre – pas le film, quoi que) sur le 1er album.
Ce qui est peut être plus notable sur ce premier album est la première apparition autrement qu’en tête de Eddie.
Je m’explique : suite au choix du nom du groupe, et de l’écriture de la chanson éponyme, Dave Beasley, le premier manager du groupe, va avoir l’idée de Eddie, une tête sans corps, qui surplombe le batteur pendant les concerts et crache régulièrement du sang (on peut y voir un lien avec CARRIE (1976) et le Coop’!). Mais il faudra attendre l’arrivée de Rod Smallwood, qui prendra le management du groupe en 1979 (à la période ou EMI signe Maiden) pour que le personnage de Eddie évolue. Smallwood va présenter Derek Riggs à Harris, le style de Riggs plaira énormément à Harris (‘son trait me rappelle beaucoup les comics’), et Riggs va donner donner un corps à Eddie (en commençant par un Buste sur la pochette de l’album), il faut ensuite suivre les pochettes des 3 premiers 45T : RUNNING FREE avec une pochette ou Eddie est en entier, et l’ambiance n’est pas sans rappeler les films de gang et d’horreur des années 80, un jeune homme en veste en Jean fuit Eddie qui tient un tesson de bouteille à la main, il fuit droit vers une main griffue qui ressemble à celle de Eddie. Derrière on y retrouve le nom des groupes de Metal et Hard Rock du moment, le 45T suivant va marquer les esprits, SANCTUARY avec sa pochette qui montre Eddie qui a poignardé à mort Margaret Thatcher. Imaginez le bruit que cela a fait dans le Landerneau … en tout cas , malgré la censure en Angleterre, la carrière du groupe est lancée. (faites attention aux rumeurs, et autres légendes urbaines, Margaret Thatcher n’a pas fait interdire le disque, qui pour elle n’était pas pire que les bandes dessinées punk qui paraissent dans l’hebdomadaire 2000AD).
Puis viendra WOMAN IN UNIFORM (reprise du groupe Skyhooks), dont la pochette mets à nouveau Margaret Thatcher en scène, cette fois armée de son fusil d’assaut, elle attends Eddie.
Les pochettes des disques (Album, 45 t et Mini-Lp) racontent une histoire qui se suit, malheureusement nombre de ses pochettes ne sont pas ré-éditées de bonne façon (ou alors dans des boîtiers collectors, ou le livre collector de Derek Riggs).
Ensuite sort KILLERS, le 2me album, avec sa pochette aux fenêtres aux rideaux rouges, verts et bleus, le voyeur, le chat noir, le couple qui s’enlace… et le Sex-shop.
On notera MURDERS IN THE RUE MORGUE (Edgar A. Poe), et TWILIGHT ZONE, ou Harris (et Dave Murray) continuent leur visite du monde des esprits, et d’âmes perdues … en jouant sur le nom de la série télé.
C’est à cette époque que Steve Harris (avec Paul Di’Anno) donne une interview à l’émission culte de télé 20th CENTURY BOX (émission diffusée il semblerait fin août 1980), interview menée dans un comicshop (Avec des extraits de concert filmés au Marquee)… on voit des Numéros de Avengers et Captain America derrière eux, la scène a sûrement été tournée chez Forbidden Planet, (Gosh Comics n’existait à l’époque, ou alors il existait une autre boutique dans le quartier, défunte depuis) à la même époque (toujours en 1980-1981), lors de leur passage à Top of the Pops, ils font ce que seuls les Who avaient fait avant eux: ils refusent le playback et jouent en direct.
Puis, l’album de la reconnaissance mondiale THE NUMBER OF THE BEAST (1982) avec l’arrivée de Bruce (pas lui, l’autre) Dickinson au Chant, et les premiers clips pour MTV.
THE NUMBER OF THE BEAST, Harris en a écrit les textes après un cauchemar la nuit suivant le visionnage de DAMIEN, LA MALÉDICTION, de plus le clip de la chanson présentera des extraits des films HOW TO MAKE A MONSTER, PLANÈTE ROUGE, CRIMSON GHOST, LE RETOUR DEL’HOMME COLOSSE et GODZILLA (que des séries Z). THE PRISONNER , lettre d’amour à la série du même nom. Et cette pochette, Eddie manipulant le pantin Démon, lui même manipulant Eddie… comment ne pas imaginer que MASTER OF PUPPETS (1986) en soit en partie inspiré ? (Surtout que James et Lars sont fans de Maiden).
En 1983 on a le droit à PIECE OF MIND, dans lequel on trouve WHERE EAGLES DARE (le film de 1968 de Brian Hutton), THE TROOPER (D’après le Poème de Alfred Tennyson: la charge de la brigade légère), QUEST FOR FIRE (LA GUERRE DU FEU de JJ Annaud), TO TAME A LAND (DUNE de Frank Herbert – Herbert avait menacé le groupe de procès si ils donnaient pour titre Dune à la chanson, Herbert n’a jamais aimé le rock n’ roll) et FLIGHT OF ICARUS (écrite par Bruce Dickinson et Adrian Smith) qui nous raconte Dédale et Icare, SUN AND STEEL (mêmes auteurs) nous parle du livre des 5 anneaux de Miyamoto Musashi.
1984 voit la sortie de POWERSALVE (Mickey Mouse est caché sur la pochette), avec THE DUELLISTS (les Duellistes de Ridley Scott), BACK IN THE VILLAGE (retour sur la série The Prisonner), 2 MINUTES TO MIDNIGHT (Dickinson et Smith) nous parle de l’Horloge de l’apocalypse, et RIME OF THE ANCIENT MARINER reprends en partie le poème (épique) de Samuel Taylor Colleridge (1987-1834) ..combien de fans de Maiden ont découvert la littérature classique Anglaise, et le ‘water, water everywhere nor anydrop to drink’ périphrase entrée dans le langage courant anglais, par le biais de cette chanson ?
Ce titre me poussa à acheter quelques années plus tard l’adaptation en BD du même poème par Hunt Emerson.
Et nous voila en 1985 , avec le double album LIVE AFTER DEATH, avec une pochette très geekesque, entre la référence à H.P. Lovecraft, la tombe de Faust (in body only), la mort de la liberté du rock (Freedom of Rock, RIP, peut aussi renvoyer à Rush et le titre Spirit of the Radio), Jim (H ? D?), les Beatles (Let it Rip) et quelques autres quasi illisibles sur les rééditions CD … préférez toujours les vinyles !!!
La pochette de l’album suivant, SOMEWHERE IN TIME est truffé de détails, références à Ray Bradbury, aux titres des précédents albums, et la dégaine du Eddie du futur m’a toujours fait penser à Deathlok et Mondwest, la chanson titre parle du Dr Who.
Je pourrais continuer, mais cela n’a aucun intérêt, sauf de montrer que Harris et maintenant Dickinson, dans une moindre mesure, vont continuer de parler culture, ou plutôt, cultureS. (Huxley, Shakespeare, Eco, Golding, les Jeux Vidéo, les civilisations Inca et Japonaise pour donner des exemples de ce que l’on trouve par la suite). Et je n’ai aucunement parlé des faits historiques repris dans les textes, et ils sont nombreux (César, Genghis Khan, les hérétiques Cathares, le Mayflower, la bataille d’Angleterre, le projet Manhattan … ), le groupe partage du savoir sans jamais prendre l’auditoire de haut.
A partir de 1992, le groupe et Derek Riggs travailleront de moins en moins ensemble, sans qu’il n’y ai de réelle brouille. A noter que la pochette de l’album A MATTER OF LIFE AND DEATH (2006) est signée Tim Bradstreet (HELLBLAZER), fan de Maiden et des pochettes de Riggs.
(image:runforcover.jpg)
Dans une interview au magazine Kerrang ! De 1985, Steve Harris disait : C’est bien d’écrire des chansons pop toutes simples, il n’y a rien de mal à cela. Mais, si un môme en sortant d’un concert va se renseigner sur Coleridge, car on a écrit une chanson sur lui, alors la , c’est vraiment top) si ça ce n’est pas une réponse de geek.
Dés 1991, au plus fort de la vague, Iron Maiden va sortir un premier jeu de cartes à collectionner, d’autres suivront plus tard. En 1999, Iron Maiden sortira son premier jeu vidéo, ED HUNTER, un shooter 3D, Eddie apparaît ensuite (2002) dans TONY HAWKE’S SKATER PRO 4. Puis quelques années plus tard (2016), un nouveau jeu LEGACY OF THE BEAST (jeu sur téléphone) sortira. L’année précédente (2015), Le clip pour SPEED OF LIGHT, de l’album BOOK OF SOULS, retrace l’histoire des jeux vidéo, en y intégrant l’histoire de Eddie (une répétition avant Legacy of the beast). Pour être complet sur la partie jeux vidéo, de mémoire Eddie ou le diable de Number, apparaissent dans de vieux jeux Psygnosis et/ou Bullfrog (Shadow of the beast, Dungeon Keeper …) mais les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître.
LEGACY OF THE BEAST sera aussi une tournée mondiale et un Comic Book, publié par Heavy Metal (Metal Hurlant Version US) j’ai acheté la première mini à sa sortie (2017) et je ne l’ai pas trouvé transcendante, je n’ai pas fait la suite, car il y en a eu une seconde. (Les 2 mini sont sorties en Français chez Huginn & Munin). Legacy of the Beast a aussi vu l’arrivée du 1er Flipper officiel Iron Maiden.
Récemment (fin Octobre 2021) Iron Maiden a signé un partenariat avec Marvel Comics, qui pour le moment ne propose que des T-Shirt mêlant l’imagerie Maiden à celle de la Marvel et une apparition dans X-MEN HELLFIRE GALA de Juillet 2022 (Eddie en compagnie de Brian Posehn, scénariste de comics, comédien, et fan de Metal).
En complétant un peu la sphère comics : la série ROCK’N’ROLL COMICS n’a pas , à ma connaissance, fait de numéro sur Iron Maiden (même si ils ont fait des biographies non-officielles de plus de 50 groupes et artistes phares de la fin des années 80), NFL comics (éditeur Brésilien) a sorti une BD de 52 pages qui met en images l’Album SEVENTH SON OF A SEVENTH SON (il existe un tirage limité en Anglais). Le management de Iron Maiden a porté plainte contre Aspen comics en 2007, pour le titre du comics IRON AND THE MAIDEN (dont le logo jouait bien trop sur la similitude de nom avec le groupe), la série sera renommée THE IRON SAINT.
Iron Maiden s’est nourri de cultures populaires, et leur imagerie, la démesure de leurs concerts, leurs clips n’ont pu que influencer (même inconsciemment) au-delà de la sphère Metal. Car même sans écouter le groupe, tout le monde à déjà vu les pochettes de KILLERS ou NUMBER OF THE BEAST sur le dos d’un metalleux, ou entendu les chansons dans un jeu video (plus de 23 jeux recensés à ce jour, parmi lesquels GRAND THEFT AUTO, GUITAR HERO, TONY HAWKE …), ou dans les films et séries (plus d’une quinzaine de titres repris recensés par Spotify, ca va de SOUTH PARK, à NCIS LOS ANGELES, en passant par MC GIVER et STRANGER THINGS pour les séries… PHENOMENA, BAD BOYS, ou OLD BOY SEVEN pour les films … par exemple), H&M la chaine de prêt à porter omniprésente a sorti des T-Shirt Iron Maiden (ainsi que des AC/DC, Ramones … ), consécration de ces dernières années, il existe des Figurines POP ! de Eddie. (sans parler des figurines, et statuettes qui existent)
Donc Iron Maiden et la culture geek, oui, c’est une affaire qui roule.
Pour finir je vais paraphraser Roland C. Wagner et son essai FLYING SAUCERS OF ROCK’N’ROLL le rock et la S.F. (dans son sens le plus large) sont 2 univers qui se nourrissent mutuellement, même si au départ c’est le fantastique qui a nourri le rock (depuis le milieu des années 50), le rock aura sa revanche (dès la fin des années 70 avec le mouvement Punk), aujourd’hui les 2 univers avancent ensemble.
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Musique d’illustration… Nofx et leur point de vue
Merci Olivier pour ce tour d’horizon très complet et surtout de ta patience, l’article ayant été rédigé l’été dernier. Mais tu avoueras qu’il aurait été dommage de se priver de ce bonbon d’Halloween.
J’apprends plein de choses ici : notamment sur le lettrage emprunté à Bowie et le contrat d’exclusivité Marvel !
Pour le reste, Maiden me désespère. C’est un groupe que j’adorerais pouvoir aimer. Ils sont moches au moins autant que les gens de Slade mais j’aime leurs covers. Musicalement, ça me plait sauf que la voix et les choeurs de Dickinson m’insupportent. Il n’y a que le 1er album sans lui que je parviens à écouter.
J’aime bien la voix nasillarde et punk de Di’Anno, mais Dickinson apporte quelque chose de « plus grand »…
Et la popularité du groupe lui doit aussi beaucoup …
et il suffit de voir la perte de popularité du groupe au moment du départ de Bruce, pour les albums avec Blaze Bailey (1995-1999) … auxquels je n’accroche pas …
Dickinson n’est jamais aussi bon qu’en concert … Suffit de prendre la chanson Lord of the Flies -> Album The X Factor avec Bailey au chant, et la version live dans Death on the road avec Dickinson au chant.. ^^
Merci Nolino pour ma culture ! Je ne suis pas du tout fan de Maiden (pas du tout mon genre de hard) mais il est vrai que visuellement, j’ai toujours aimé ce qu’ils faisaient. J’apprends donc comme Bruce que la police de caractère provient de l’affiche du film avec Bowie ! Mais je retiendrais surtout que nombre de leurs chansons parlent de SF, d’histoire ou d’oeuvres d’horreur et de littérature. Et ça, ça me file tout de suite encore plus de sympathie pour eux. J’avoue beaucoup aimer la chanson Two Minutes To Midnight pour l’avoir souvent jouée à Guitar Hero 5.
Lorsque tu dis « Jim (H ? D ?) » tu parles de Hendrix et Dio ? J’aurais mis P pour Page aussi non ?
La BO : encore un groupe que je n’écoute pas mais ça passe bien, c’est fun. Et les paroles disent quoi ? Et qui est Paul ?
Jim H -W Hendrix ^^ bien entendu, et Jimmy D -> Dean, car la fureur de vivre, n’est jamais loin de l’esprit de Steve ^^
Merci pour cet article, Nolino !
Ah, Eddie… Je l’ai découvert grâce à mon frère aîné (qui visiblement partage aussi le même prénom que toi , Nolino/Olivier 🙂 ), et les posters qui couvraient les murs et la porte de sa chambre. Etant donné que nous avons 7 ans d’écart, Eddie me terrifiait ! Je me rappelle de ce poster du cimetière, de ce Eddie futuriste aussi, mais ce qui me traumatisait le plus, c’était le 33 tours du « 7ème fils »…
A partir de là, ce groupe représentait tous mes cauchemars, et j’ai refusé d’en entendre parler pendant des années ! C’est quand mon conjoint a mis son nez dans la discothèque de mon frère et qu’il a ramené quelques CDs chez nous que j’ai vraiment découvert Iron Maiden et que j’ai trouvé ça pas si mal…
En fait, j’ai été très étonné de la voix du chanteur… J’avais toujours imaginé une voix à la Panthera (autre groupe que mon frère écoutait beaucoup à l’époque)… quelle surprise d’entendre une voix plutôt douce et, oserais-je dire, féminine ? Ca a complètement changé mon impression sur ce groupe.
Aujourd’hui, je peux dire que j’aime bien THE TROOPER, FEAR OF THE DARK et 2 MINUTES TO MIDNIGHT.
Et même, j’aime bien quand je retrouve Eddie quelque part 🙂 .
Bruce Dickinson, avec Ronnie James Dio sont les précurseurs des voix qui vont mener à des voix plus symphoniques tels Tarja ^^ (et tous les groupes de metal sympho ^^), ou plus ancien – The Gathering — avec les voix de Martine Van Loot et surtout Anneke Vans Diensberger … (même si j’adore la voix de Silje Wergerland, plus rauque / rock)
Il a fallu le blog de Bruce Lit pour que je lise un article consacré à IRON MAIDEN 😀😀😀.
Sans cela, jamais je ne me serai intéressé au groupe… Ou en tout cas, ce n’est pas le peu de musique que je connais d’eux qui m’aurait poussé à le faire.
Finalement, tout comme Bruce et Cyril, j’apprends ici pas mal de choses intéressantes du groupe liées à la Pop culture. C’est toujours bon à prendre. Je me sentirai un peu moins inculte avec mes potes Hardos 😀. Si… si… j’en ai quelques uns😀
Quand tu écris « quasi illisibles sur les rééditions CD … préférez toujours les vinyles !!! »
Pour les pochettes d’album c’est vrai ! Le grand format les met bien en valeur. Certaines d’entre elles sont tellement belles qu’elles méritent d’être encadrées 😉.
Celles de MAIDEN sont sympas👍.
Pour le rendu musical je suis un peu plus partagé. Disons que, me concernant, j’écoute les 2.
En fait tout dépend comment la musique à été captée dans le studio d’enregistrement. Si la musique à été enregistrée dans un studio analogique ( Ce qui se faisait pré mid eighties ) je privilégierai le vinyle.
Si la musique à été enregistrée en numérique ( Ce qui se fait post mid eighties) je privilégierai le CD.
C’est comme cela que l’on retrouve le son tel que voulaient nous l’offrir les artistes et les ingénieurs qui travaillaient dans ces studios.
Et je fais confiance à l’artiste avant tout ! C’est quand même lui qui a créé l’œuvre musicale.
Dans tous les cas, selon moi, il faut privilégier le support physique au fichier numérique. Pour l’Art cover bien sûr, mais aussi pour le rendu musical.
La BO: J’ai fait l’effort d’écouter jusqu’au bout…Ce n’est pas mon truc
C’est génial comme article ! Apprendre en s’amusant et en regardant des supers images. C’est nostalgique, c’est éducatif, et c’est fun ! Et en plus ce n’est pas trop long ! (ben oui, je sais, je fais souvent trop long…).
L’HOMME AU MASQUE DE FER de James Whale : Punaise, je n’ai jamais vu ce film ! Il faut que je le voie. Je suis fan de Whale.
Je me souviens d’un copain d’école qui était fan de Maiden. C’était à l’école primaire ! Cette imagerie me foutait la frousse et m’aura détourné du hard pendant un moment.
Aujourd’hui j’ai un rapport très partagé avec le hard-rock. Je n’aime pas le métal. Ça passe pas. Ça ne groove pas. Ça m’agresse beaucoup trop. Je peux m’enfiler du Led Zep ou du ACDC par boites de douze, mais un Metallica ou un Ramstein, j’arrête avant la fin d’un morceau…
Je ne suis encore jamais arrivé à aimer Iron Maiden. J’essaie parfois. Ça ne prend pas. Pourtant, et l’article du jour le confirme, leur univers me correspond bien. Ça me fait penser à Lovecraft : Je connais plein de gens qui disent un truc comme « Il y a tout ce que je devrais aimer dans l’univers de Lovecraft, et pourtant je n’arrive pas à accrocher à ses bouquins« . Je ressens la même chose avec Maiden, et avec plein d’autres groupes de proto-métal comme ça que j’adorerais aimer.
Bon ben j’ai appris plein de choses. C’était cool. Et même ces figurines POP de Eddie sont cool, alors que je déteste les figurines POP.
La BO : C’est du punk ça. Inécoutable !!! 😅
« Il y a tout ce que je devrais aimer dans l’univers de Lovecraft, et pourtant je n’arrive pas à accrocher à ses bouquins »
Prem’s
Merci de ce bien bel article, je l’ai lu avec attention et je suis assez content de pouvoir dire que pour une fois je quasi rien appris à part cette histoire de procès pour DUNE… ^^
J’avais même en projet d’écrire plus ou moins un papier similaire, mais la flemme m’a récompensé à la place d’une belle lecture qui décrit enfin un groupe de la famille « metal » qui ne fait pas dans les lyrics à base de moto, de gonzesses et de poudre dans le nez…
On aborde le pan « metal-littéraire » dans lequel vont s’engouffrer plein d’autres dont les plus célèbres Metallica…
C’est génial ça Eddy, je n’avais jamais vu Metallica sous cet angle intello. J’adore.
Ben… rien que ONE et son JOhnny s’en va en guerre et les multiples références à Lovecraft (call of ktuhlu ou the thing that should not be… )
Eddy, il faudrait que tu lises mes articles (43 de prévus… ) sur RUSH .. et les lyrics littéraires, et sociétaux …dés 1974 ^^
(il y a d’autres groupes avant, et bien plus après)
le peu que je connais de RUSH est vraiment très plaisant, et je sais que le batteur est une sorte de somité dans les paroliers SF
Comme les autres, merci pour cet article fascinant !
Iron Maiden ne fait pas partie de ma culture musicale, mais tu illustres parfaitement la manière dont ce groupe, ses visuels et ses compositions intègrent la culture populaire et l’ont influencé.
Salut collègue modérateur,
je n’ai jamais été tenté par Iron Maiden (trop « hard » pour moi, déjà qu’à une époque révolue NIRVANA ne passait pas pour mes oreilles, c’est donc dire..) par contre leur univers graphique m’a toujours intrigué.
Et j’ai complètement kiffé ton article. Extrêmement bien documenté, style fluide avec images à l’appui et très entrainant. J’ai adoré les références cinématographique bien évidemment mais surtout jeux vidéos car cela me parle (la claque Shadow of the Beast et ses différents niveaux de scrolling horizontaux à l’époque ou encore les Tony Hawk) Bref passionnant.
Typiquement le type d’article que j’aurais pu lire dans un magasine, renforçant encore plus le high level de BRUCE LIT LE BLOG. Good job, buddy.
La BO : j’ai étonnamment assez apprécié même si cela me rappelle un peu trop la musique de surfers des plages qui se la pètent, environnement et « corporation » que j’ai détesté à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre (forcément quant tu passes presque tous tes étés à Hossegor, à croiser que des Igor en puissance)
[La BO : j’ai étonnamment assez apprécié même si cela me rappelle un peu trop la musique de surfers des plages qui se la pètent]
Hummmm
NOFX.. .groupe punk californien classé Skate-Punk / Pop-Punk ..donc oui, le milieu Surfer n’en est pas loin ^^
c’est surtout que dans mon esprit ce type de musique est attaché à des mauvais souvenirs. quelques décennies plus tard, bien installé dans mon canapé, j’apprécie mieux. J’avais bien proposé THE OFFSPRING dans un de mes premiers articles.
J’ai choisi cette chanson de Nofx , car leur texstes parle de Maiden, et de leur goûts, qui n’aiment pas Dickinson, et préféraient Di’Anno ^^
Merci pour ma culture.
Un groupe que je ne connaissais que via les t-shirts et posters.
J’ai tenté d’écouter certains morceaux sur Deezer. Je suis allé au bout de Fear of the dark… Pas mal mais pas mon truc.
Super ! Merci beaucoup pour cet article où je me sens chez moi et qui m’a ouvert les yeux sur des facettes qui étaient pourtant sous mes yeux.
J’en ai appris pas mal car je ne me suis plongé dans un livre ou un reportage sur l’histoire de la vierge de fer. Je peux juste ajouter que Batman apparaît sur la pochette de Somewhere in time.
Je n’avais jamais pensé à rapprocher Eddie cyborg de Deathlok, mais maintenant que tu l’as dit, ça m’apparaît comme une évidence.
De même, je n’avais jamais envisagé les titres du groupe sous l’angle de la culture : après avoir lu ton article, je comprends dans quelle mesure ils présentent des pans communs avec la mienne.