Sans Issue, Bienvenue à Christmasland par Joe Hill & Charles Paul Wilson III
AUTEUR : TORNADO
VO : IDW Publishing
VF : Milady
Sans Issue, Bienvenue à Christmasland est une mini-série en sept épisodes réalisée en 2015 par le scénariste Joe Hill et le dessinateur Charles Paul Wilson III.
L’éditeur Milady a réalisé un travail de sape particulièrement navrant dans la traduction du titre de l’album (et par extension, du texte en entier). Le titre original de la mini-série est : WRAITH: Welcome to Christmasland , parfois stylisé de manière à apparaître comme WRA1TH: Welcome to Christmasland, dont le « WRA1TH », qui est la marque de la Rolls Royce mise en avant sur la couverture (et accessoirement l’un des « personnages » principaux de l’histoire) est une transposition phonétique du mot « wraith », qui signifie « spectre ».
Cette précision de taille étant établie, nous pouvons à présent entrer dans le vif du sujet…
C’est l’histoire de Charlie Manx, chauffeur de la Rolls Royce WRA1TH immatriculée NOS4A2, qui conduit les enfants à « Chrismasland », un parc d’attraction d’où l’on ne revient jamais.
Au départ, il y a le roman Nosfera2 (là encore une piètre traduction française du NOS4A2 originel), écrit par Joe Hill en 2014. On y trouve déjà Charlie Manx. Ce dernier croise la route d’une jeune femme qui possède le même pouvoir que lui, « la faculté d’extrospection », qui consiste à donner corps à son imagination dans le réel. Mais tous deux ne l’utilisent pas de la même manière…
Le comicbook Sans Issue, Bienvenue à Christmasland est ainsi un spin-off du roman précité. Une exploration du même univers. Un prolongement. Et avant tout une préquelle.
Joe Hill l’a présenté comme « le sordide film d’horreur 80’s que j’ai toujours voulu faire » !
On commence par découvrir les origines de Charlie Manx le temps d’un épilogue. Puis le bonhomme est lié à une histoire originale, où les passagers d’un véhicule pénitencier (deux policiers et trois détenus), échouent à Christmasland. Pour terminer, une nouvelle originale, écrite en prose mais toujours illustrée par Wilson III, développe l’existence d’un autre personnage entraperçu dans le prologue.
Il était attendu au virage (c’est le cas de le dire) Joe Hill, après la réussite extraordinaire de la série Locke & Key, sans doute l’une des toutes meilleures séries de comics des années 2010.
La présente mini-série avait au départ tout pour déplaire : Un spin-off de l’un de ses romans (sommes-nous obligés de le lire ?). Une histoire apprêtée à mi-chemin entre le one-shot et la série. Un dessinateur pas forcément attirant…
A l’arrivée, pas de soucis. Joe Hill reste lui-même, et cette nouvelle création, toute inféodée qu’elle est à la mythologie de NOS4A2, est d’une qualité optimale en termes de réussite artistique.
Le scénariste imagine ici une histoire dont il a le secret, une histoire que ne ressemble à aucune autre. Un conte horrifique à la fois réellement terrifiant, horrible, parfois malsain, mais toujours profond et enlevé, lyrique, soutenu par une étonnante poésie macabre et enfantine.
Côté horreur, il n’y va pas par quatre chemins en transformant les enfants innocents de Christmasland en monstres sanguinaires, dont l’innocence immaculée souligne encore davantage le côté monstrueux. Face à eux, de réels psychopathes tout aussi monstrueux côtoient des personnages plus complexes, aux failles humaines composant des personnalités aux multiples facettes.
Comme il le suggérait en présentant son comic book comme « le sordide film d’horreur 80’s que j’ai toujours voulu faire », il distille également quelques notes d’horreur glauque semblant sortir d’un Halloween version Carpenter ou d’un Vendredi 13 (et même d’Un Massacre à la Tronçonneuse plus 70’s).
Côté poésie, Joe Hill tisse une toile de fond dont l’esthétique gothique évoque souvent Tim Burton, mais avec une méchanceté communicative et un art des dialogues qui lorgnerait également du côté de chez Tarantino ! Evidemment, le tout est saupoudré d’un petit quelque chose en plus qui en fait du Joe Hill !
Comme il l’avait fait avec Locke & Keys, Hill prouve une fois encore qu’il s’est complètement approprié le médium de la bande-dessinée comme un moyen d’expression propre, qui ne ressemble à aucun autre et qui permet de développer une imagerie à part. Par exemple, dans Locke & Keys, afin de montrer ce qu’il y avait dans la tête du jeune Bode, il n’hésitait pas à ouvrir le crâne du petit garçon (grâce à une clé spéciale) pour que le lecteur puisse regarder à l’intérieur et découvrir le contenu dans une forme d’illustration frontale aux confins de l’imagerie enfantine. Un procédé casse-gueule qui ne supporte pas la demi-mesure et qui ne peut fonctionner qu’avec un sens de l’équilibre virtuose dans le cadre d’un récit destiné aux adultes ! Le lecteur retrouve pleinement ce procédé dans Sans Issue, Bienvenue à Christmasland, notamment lors d’un dénouement où tout le parc d’attraction se met en marche dans une accumulation d’attractions à la fois dangereuses et complètement surréalistes, qui évoque autant les toiles de Dali que les films de Méliès ! Soit un art consommé de la poésie visuelle, à nul autre pareil…
Une fois encore, on peut regretter la traduction à côté de la plaque de l’éditeur Milady, qui prive le lecteur de passage (pas assez curieux pour chercher à se documenter sur les sources du récit) de toute la dimension métaphorique, j’allais dire métaphysique de la voiture appelée WRAITH. Issue de l’esprit et de la faculté surnaturelle de Charlie Manx, l’auto s’impose comme une réminiscence des clés magiques de Locke & Keys et sert de passage vers l’autre monde, ne faisant qu’un avec son conducteur tels Caron et sa sinistre barque…
Avec cette nouvelle création, Joe Hill entérine sa position d’auteur et prouve d’une manière définitive à quel point il maitrise l’art séquentiel.
Comme de bien entendu, le récit distille une fois encore toute une toile de fond aux multiples facettes. Et c’est là que l’on retrouve le fils de son père.
Je ne m’abaisserais pas à chercher systématiquement à comparer Joe Hill à son illustre géniteur comme le font la plupart des commentateurs tant cette comparaison est stérile. Aujourd’hui, l’authenticité du fils n’est plus à prouver et son talent lui est propre. En revanche, je trouve passionnant de relever le nombre de thèmes récurrents identiques qui parsèment l’œuvre des deux écrivains. Car si l’on décortique attentivement la toile de fond de Sans Issue, Bienvenue à Christmasland, on va y trouver les thèmes de l’enfant possédant des pouvoirs psychiques, de l’horreur tapie dans les éléments de l’enfance (la comptine, le parc d’attractions, les fêtes de Noël et autres clowns…), de la dissolution de la cellule familiale, de la voiture douée d’une volonté propre (l’objet doté d’une âme), ainsi que celui du passage entre les univers des morts et des vivants (ou des divers univers entre eux). Soit certains des thèmes principaux de l’œuvre de Stephen King !
Entre hommage révéré et héritage littéraire, et après avoir tué le père au moins à deux reprises (en renonçant à son propre nom et en commençant Locke & Keys par l’assassinat du père de la famille Locke), Joe Hill embrasse son bagage littéraire afin de mieux le prolonger, tout en le colorant de ses propres tonalités et de son propre univers.
Le dessin de Charles Paul Wilson III est moins séduisant que ne l’était celui de Gabriel Rodriguez sur Locke & Keys (qui illustre ici la couverture VF). Il possède néanmoins suffisamment de personnalité pour apporter un joli supplément d’âme au récit de son scénariste. Epousant les délires enfantins et surréalistes de ce dernier, le dessinateur donne corps à son histoire et lui offre un visuel tout aussi original et unique en son genre. Soit un graphisme semi-réaliste, à la fois classique dans le registre du comic book, et distinctif dans son traitement des visages et des expressions.
Le temps d’une double-planche de poursuite époustouflante (hélas impossible à reproduire ici sous la forme d’un scan en bonne et due forme), les deux auteurs nous offrent une traversée de labyrinthe mémorable, en une seule image qui fonctionne comme un plan-séquence cinématographique, chaque recoin du labyrinthe s’apparentant à une vignette de bande-dessinée ! Du grand art.
On regrettera tout au plus un certain sentiment de frustration à l’idée que le récit en lui-même n’est qu’une infime partie d’un tout (à lire dans le roman Nosfera2 et, très probablement, dans d’autres romans et nouvelles à venir dressant toute une mythologie étendue). Mais en l’état, Sans Issue, Bienvenue à Christmasland est une petite œuvre d’une puissance, d’une profondeur et d’une inventivité qui la tire vers le haut et la dispose très largement au dessus de la masse.
La nouvelle illustrée qui clôt cet album et qui s’intitule « Fantômes » vaut également largement le détour. Explorant la vie entière d’un personnage secondaire de Bienvenue à Christmasland, le récit est découpé de manière à former un entre-deux entre la nouvelle en prose illustrée et la bande-dessinée. Joe Hill réussit à intégrer un conte macabre dans une atmosphère naviguant de Charles Dickens à Jack London, en passant par Les Contes de la Crypte. Au gré d’un hasard illusoire, le tout parvient, au bout du compte, à retomber sur ses pieds et à s’imbriquer parfaitement dans la mini-série ! Le résultat est magistral et, une fois encore, Hill parvient à injecter, grâce à un sens du détail pittoresque et truculent, une densité et une profondeur étonnante à une histoire qui ne paie pas de mine au premier abord. Le bonhomme est bel et bien un redoutable conteur…
« Hail to the king » 3/4
….et tout en haut de la montagne, il y a le roi de l’horreur made in comics, Joe Hill, l’auteur de « Locke and Key », accessoirement fils de Stephen mais pas que…Il nous livre son nouveau projet : Sans issue. Tornado est monté à bord de son train fantôme et en a encore des frissons.
La BO du jour : que ce soit chez Joe Hill ou pour la Melody Nelson de Serge Gainsbourg, tout a commencé à déconner avec une méchante Roll’s Royce ! http://www.dailymotion.com/…/xeh1b6_serge-gainsbourg…
Je l’ai feuilleté hier soir, mais le dessin m’a repoussé assez rapidement. Je trouve que la traduction en Nosfera2 n’est pas trop mal mais comme tu le dis, cela effraie un peu car va-t-on tout comprendre à cette histoire sans avoir lu le livre ? J’en ai lu le premier chapitre dans un petit roman écrit à quatre mains en l’honneur de Richard Matheson, Plein Gaz. C’est une nouvelle de 70 pages environ, donc largement assez de place pour y mettre de la pub. Cela a l’air intéressant. Mais pour ce comic, je crois que le dessin me sera rédhibitoire, malgré le calendrier de l’avent original.
http://www.amazon.fr/Plein-gaz-Stephen-King/dp/2290080861/ref=sr_1_12?s=books&ie=UTF8&qid=1455790835&sr=1-12&keywords=king+stephen
Pas fan des trucs horrifiques et pas non plus super-fan de Joe Hill après avoir lu Locke & Keys (pas taper, svp). Donc je passe mon tour…
Bon, tu m’as convaincu d’essayer, totalement déçu que je fus par « The Cape ». Notamment tu as répondu à ma question de la compréhension ou pas d’un Spin Off, même si je ne comprends pas trop la démarche de sortir des histoires comme ça extraites de leur contexte au petit bonheur la chance.
Est ce moi ou l’illustration « de chouettes attractions » évoque les constructions des planches de Will Eisner.
Les Editions Milady : alors, eux, pareil : séries interrompues : Grandville, Rex Mundi, parutions irrégulières et complétement dingues : Locke and Key interrompue pour ensuite reparaître en volume dur. La traduction merdique, bon….
Les voitures diaboliques : Christine bien sûr mais je me rappelle aussi de Maximum Overdrive que je n’ai jamais revu.
Encore une fois, bien que je comprenne les allusions obligatoires à Tim Burton, tout ça me fait aussi penser à du Neil Gaiman.
D’accord pour les griefs éditoriaux sur Milady, mais Locke & Key, une traduction merdique ? Perso, j’avais bien aimé. Et après avoir lu Wraith en VO puis en VF (suite à un échange avec Tornado sur amazon), je ne comprends pas bien la critique sur la « dimension métaphorique » évincée par la trad’. Rien n’est omis ni ôté, sinon qu’aucune note de bas de page ne précise : Wraith = Spectre.
Pas sûr de bien saisir le problème, pour le coup !
En dehors de ça, tout à fait d’accord avec le rapprochement Hill/Gaiman. D’ailleurs, il dédie un tome de Locke & Key à ce cher Neil 😉
Hello Albumine Tagada !
Face à ce malentendu persistant, je veux croire que je me suis mal exprimé, ou que j’ai été maladroit.
La traduction du texte en général n’est pas mauvaise, et pour « L&K » elle était très bonne. Ce que j’ai voulu critiquer, c’est le changement de titre et tout ce que cela changeait dans la perception de l’histoire.
Un titre, c’est important. A tel point que Joe Hill a entièrement basé sa mythologie interne autour de cette iconographie (« WRA1TH », « NOS4A2 »). Cela donne du sens à son récit.
Quel sens au récit apporte donc un titre lisse comme « Sans Issue » ? Comment le lecteur de passage peut-il identifier cette Rolls Royce comme le personnage principal de l’histoire (ou en tout cas un prolongement du personnage principal) s’il lui manque ce genre de données ?
Voilà. Tout ce que j’ai voulu dire, c’est qu’en changeant le titre et en préférant un nouveau titre insipide, l’éditeur VF a privé le lecteur d’une partie (métaphorique, mais essentielle) de la compréhension du récit. Entre ce choix laborieux, cette couverture austère et le dessin pas très attirant de Paul Wilson III, il n’est pas étonnant que le bouquin ne soulève pas les foules !
Merci de la visite, en tout cas ! 😉
OOoooOoook, je comprends mieux si ta critique s’applique au titre.
Mais je rebondissais surtout sur la remarque de Bruce quant aux traductions « merdiques » signées Milady.
En tout cas, la discussion VO/VF sur ton commentaire – par ailleurs excellent – m’a amené dans cet antre de bibliophiles érudits. Et rien que pour ça, merci 😉
Hé ! Bienvenue Albumine Tagada ! Quel superbe pseudo !!
J’y suis sûrement allé un peu fort pour les traductions Milady. Je ne leur pardonne jsute pas de m’avoir fait mariné des années pour Locke and Key, arnaqué sur le support souple / dur, découragé de poursuivre Rex Mundi et avoir laissé en plan Grandville. Quant à leur site web, c’est une horreur….
Ps : quelle horrible couverture
Ton article m’a convaincu (encore que les images ne soient a priori, c’est-à-dire avant la lecture, pas trop à mon goût). Parc contre, j’attends la version en couverture souple parce que la version en couverture rigide est un peu chère en VO ($30).
Le dessin, une fois la lecture véritablement entamée, se digère beaucoup mieux que prévu grâce à une narration très efficace. Maintenant, je constate que la série fait peur à beaucoup (au sens artistique plus qu’au sens horrifique) et là, et bien je ne peux guère en dire plus que dans l’article ! Sinon que l’article en question est évidemment tout à fait subjectif et ne prétend pas à ériger une vérité universelle.
@ Bruce : Pour Will Eisner je ne sais pas, car je ne connais hélas rien de cet artiste.
Pour Neil Gaiman tu as complètement raison. cette porosité entre le monde du réel et les autres mondes se nourrit effectivement à la même source thématique.
J’ai revu Maximum Overdrive le mois dernier et je ne l’ai pas regardé jusqu’au bout. Ce n’est pas une réussite.
La couverture est mieux en vrai (elle est de Gabriel Rodriguez, dessinateur de L&K), grâce à un effet de brillance sur le rouge.
Nous ne pouvons pas taper sur JP parce qu’il n’aime pas Locke & Key. Alors je propose que nous fassions comme Cétautomatix avec Agecanonix : Que nous trouvions quelqu’un d’autre sur qui taper ! 😀
Présence ? Will Eisner ?
Pour une fois, je vois effectivement plus les ressemblances en termes de mise en page, avec Will Eisner que les différences : absence de bordure de cases, mouvements des personnages guidant l’œil du lecteur d’une image à la suivante. Par contre, les traits de contour n’ont pas l’élégance et l’efficacité de ceux d’Eisner.
Bonsoir, tous. C’est qui ce dessinateur ? (un peu la flemme de regarder par moi-même). Merci
Il s’agit d’un dessinateur peu prolifique. Il avait remplacé Ben Templesmith pour la deuxième moitié de Ten Grand de JM Straczynski. Il a illustré un récit de Star Wars écrit par John Ostrander : Star Wars: Honor And Duty. Il avait illustré une histoire Peter Milligan, intitulée The Programme, et c’est lui qui avait dessiné Wolverine Noir.
Complétement fan de la série Lock & Key que je relirais avec plaisir, Joe Hill est un excellent scénariste.
J’ai bien fait de te faire confiance, j’ai trouvé ça superbement écrit, un peu en deça de Locke and Key, parce que le prologue et l’épilogue sont horriblement bavard avec une police minuscule et que je suis moyennement fan du format roman illustré. Du coup je n’ai pas lu l’épilogue. Le potentiel de la série est immense tant il est possible de mettre en scène d’autres personnages.
J’ai pas mal pensé à Charlie et la chocolaterie où les enfants sont punis par ce qu’ils ont commis. J’ai bcp aimé le personnage de la flic âgée de 64 ans, un pur instant de gra^ce qui m’a réconcilié avec Joe Hill refroidi que j’étais par The Cape.
« Entre hommage révéré et héritage littéraire » : d’ailleurs elle s’appelle Clairbonne cette femme !
Je ne doutais pas un instant de la force de ce comics et je pense qu’il aura également raison de l’ami Présence. Cela-dit, c’est vrai que c’est en dessous de L&K.
En ce qui concerne la nouvelle illustrée, je te suggère d’insister et de te forcer un peu à la finir. C’est ce que j’ai fait et je ne l’ai pas regretté.
Et chapeau bas pour le coup de Miss Claiborne, car ça m’avait échappé !!!
Ah Tornado ! Je viens de finir aujourd’hui un roman de Joe Hill : Le vêtement du mort (heart shaped box -en hommage à Nirvana). Tu l’as lu ? J’ai trouvé ça très sympa, pas exceptionnel, mais j’adorerai lire ça en BD.
Non, je ne l’ai pas lu. Merci du tuyau ! 🙂
https://www.amazon.fr/Costume-du-mort-Joe-Hill/dp/2253087866/ref=sr_1_fkmr0_1?s=books&ie=UTF8&qid=1467404022&sr=1-1-fkmr0&keywords=le+vetement+du+mort+joe+hill
Bruce Lit mini review pour son poteau :
Un rocker sexagénaire décide de s’acheter un costume ayant appartenu à un mort. Manque de peau le costume est hanté et le fantôme semble très bien le connaître et va tout faire pour le pousser au suicide, le tout sur fond de meurtre du père et d’inceste…Beaucoup de réminiscence de Locke and Key via une horreur ancrée dans le quotidien des personnages, souvent en plein jour, plein de clind’oeil amusant au monde du rock : les chiens du héros s’appellent Angus et Bon, et des personnages féminins craquants. Tu vas adorer !
Merci a toi Tornado! J’ai lut le comics tout récemment, prêté par le grand manitou « Bruce » lui même!
Et bien j’ai adoré l’ambiance général. Mais j’avais l’impression de lire quelques choses d’incomplet, ou qui avait besoin d’un guide pour comprendre le tout.
C’était avant de lire ton article et de savoir que le comics était un Spin-off d’un roman (que j’ai envie de lire d’ailleurs).
Quoi qu’il en soit, ton article m’ouvre une nouvel vision du comics, que j’apprécie maintenant de plus belle.