Fallout saison 1
Une douzième série télé-streamed par CYRILLE MFALLOUT est une série télé de la plateforme Amazon Prime, diffusée pour la première fois le 10 avril 2024. Basée sur la série de jeux vidéo du même nom, elle comporte une saison de huit épisodes d’une heure chacun environ. Elle a été créée et grandement écrite par Graham Wagner et Geneva Robertson-Dworet, produite et partiellement réalisée par Jonathan Nolan, frère de Christopher Nolan et créateur des séries Person Of Interest et Westworld. Les rôles principaux reviennent à Ella Purnell, Aaron Moten et Walton Goggins. Cet article ne serait pas le même sans Wikipedia et Tunefind.
Presque aucune chute ne sera révélée dans le mémo suivantIntro
Quelque part aux Etats-Unis d’Amérique, probablement à Los Angeles et apparemment durant les années soixante, un cowboy de parade anime la fête d’anniversaire d’un jeune garçon dans le jardin d’une luxueuse villa. Accompagné de sa petite fille de moins de dix ans, il semble devoir recourir à ce genre de services pour subsister, lui qui était une star de cinéma célèbre et adorée. Malgré le soleil, les cadeaux et confettis, les parents semblent soucieux, tout comme les invités : les informations télévisuelles ne sont pas rassurantes quant à une escalade guerrière.
Soudain, une explosion de lumière fige tout le monde : une bombe atomique, bientôt suivie par d’autres, vient d’être lâchée sur le centre-ville. Le cowboy prend la fuite avec sa fille tandis que leurs hôtes se réfugient dans un abri souterrain.
Deux-cent-dix-neuf ans plus tard, Lucy, une jeune adulte pétillante, explique au comité de son abri – le numéro 33 – qu’elle ferait une parfaite épouse, forte de ses compétences dans des domaines aussi variés que la cuisine ou la lutte gréco-romaine. Elle vit ainsi depuis toujours, sous la surface de la Terre, avec son frère Norm et son père Hank. Ils espèrent pouvoir sortir un jour afin de faire renaître l’humanité autant que la grandeur de leur nation.
Quelques centaines de mètres plus haut, à la surface et en plein désert, Maximus, un membre de la Confrérie de l’Acier, est brutalisé et frappé par ses camarades. Vous savez ce que c’est : quand vous faites partie d’une armée, il faut savoir se défendre.
Ailleurs et à la tombée de la nuit, des gars un peu louches décident de déterrer un mutant, un être autrefois humain connu ici-bas sous le terme de goule. Je ne sais pas vraiment ce qu’ils comptaient en faire, mais ils auraient mieux fait de s’abstenir.
La bande-annonce en VO, à ne pas regarder pour conserver un maximum de découverte
Alors ?
Je ne connais les jeux vidéo Fallout que de nom, mais mon fils les adore. C’est lui qui m’a fortement conseillé de regarder la série, et je me dois de le remercier. Le monde de Fallout est post-apocalyptique, les bombes atomiques étant tombées en masse, mais également dystopique : au fur et à mesure, le spectateur comprend que les années soixante d’origine ne sont pas les nôtres, mais possèdent des avancées technologiques inédites. Les abris où vivent Lucy et Norm proviennent directement de cette époque, le cachet rétrofuturiste de l’ensemble achevant de former le tableau : les télévisions sont cathodiques et de petite taille, les ordinateurs restent primaires avec leurs caractères verts sur fond noir (typiques du mainframe), les téléphones portables n’existent pas et l’esthétique des décors et des accessoires ne laisse aucun doute sur le mouvement stylistique dont ils sont issus.
Chaque personnage principal évolue dans un milieu totalement étranger aux autres. Tandis que Lucy vit sous terre sous l’égide bienfaisante d’un comité de direction, Maximus tente de trouver sa place dans la Confrérie de l’Acier, une organisation militaire religieuse où les soldats aspirent à devenir écuyer d’un chevalier. Un chevalier se reconnaît à son exosquelette, le T-60, qui le recouvre intégralement et lui fournit une protection et une force hors du commun. Enfin, la Goule survit dans le désert où les habitants magouillent au jour le jour avec une monnaie faite de capsules de bouteilles et d’échoppes de bric et de broc, nous renvoyant à la période de l’expansion vers l’Ouest du continent, celle des westerns.
Fallout signifie « tomber » mais aussi « se brouiller », et c’est bien ce qui se passe dans cette histoire : différentes factions combattent pour une domination sans partage du pouvoir. Mais là n’est pas l’essentiel de la série : il faut deux épisodes pour que nos personnages se croisent et que la quête ne débute réellement. Celle-ci vous rappellera peut-être un film de Sam Peckinpah.
Ce qui m’a le plus étonné, surpris et intrigué, au-delà de cette improbable mixture de genres, c’est l’humour omniprésent. Il supporte chaque élément inventé, chaque marque de caractère, il est le fondement de l’écriture. Ce n’est pas un humour exagéré ou énorme à la manière de THE BOYS, il n’aligne pas les dialogues où les punchlines sont reines comme dans une sitcom trépidante, il est noir et sarcastique : tous nos héros partent naïfs et dépassés avant de tomber de haut à chaque étape de leur parcours. C’est un peu un humour à la Donjon, où personne ne viendra vous sauver et où chacun agit en premier lieu pour son propre profit. Tout cela m’a rappelé deux jeux de rôles : T.O.R.G., auquel je n’ai jamais joué, où des univers parallèles prennent possession de la Terre avec de nombreux changements de réalité (la France devient ainsi une cyberpapauté dictatoriale), et PARANOÏA, qui relate la vie souterraine du complexe Alpha régi par l’Ordinateur (qui est votre ami – si vous n’êtes pas un traître).
Musique
Le score, la musique d’ambiance, est de Ramin Djawadi, bien connu pour GAME OF THRONES et les séries précédentes de Jonathan Nolan. Il reste discret mais s’insère bien dans l’aventure, l’épique et l’action et est directement inspiré par celui de Inon Zur sur la série des jeux vidéo. La soundtrack, la bande-son complémentaire au score, elle, est uniquement composée de titres datant des années soixante et des décennies précédentes : on y trouve notamment Ella Fitzgerald, Buddy Holly, Johnny Cash, The Ink Spots et Glenn Miller. Des titres souvent mélancoliques, voire romantiques, la plupart du temps apparaissant lors du générique de fin, qui se compose toujours d’un travelling arrière sur un décor dédié à chaque épisode, des paysages générés en images 3D et de belle facture – même si on a vu mieux.
Ce choix de chansons surannées participe au second degré général : entendre de douces voix de satin chanter qu’elles ne veulent pas incendier le monde mais être près de leur amour, tout en admirant des ruines résultant d’une apocalypse atomique, provoque un hiatus émotionnel qui peut mener à sourire devant tant d’ironie.
Au-delà de cet artifice et effet comique bien connu, ces titres induisent également une autre base de l’univers hétéroclite de FALLOUT : ce monde n’a pas connu de contre-culture. Leurs années soixante n’ont engendré ni rock, ni libération sexuelle. En revanche, le racisme semblait déjà avoir été éradiqué : la fille de notre cowboy de Hollywood est métisse.
Cette absence de rébellion culturelle pourrait ainsi expliciter la naïveté des héros qui ne pensent qu’en termes de nation, de famille et de hiérarchie sociale, contrairement à la classe ouvrière abandonnée aux radiations de la surface.
Outro
Dans un univers plus profond qu’il n’y paraît lors du premier contact, FALLOUT constitue un excellent divertissement. Les scènes s’enchaînent sans temps mort mais sans précipitation non plus, les différents points de vue permettant de ne pas faire du surplace mais de distiller informations et indices quant aux événements passés et présents. Esthétiquement, Amazon Prime a mis les moyens (comme on peut le voir par exemple dans LES ANNEAUX DE POUVOIR ou THE PERIPHERAL), et la photo et la réalisation sont soignées. Le casting est très bon, Walton Goggins en tête (qui semble toujours être dans les bons plans, je vous rappelle qu’il joue également dans INVINCIBLE) et voir et entendre Matt Berry (un des piliers comiques de WHAT WE DO IN THE SHADOWS et THE IT CROWD) dans deux rôles différents confirme une volonté humoristique.
Il est cependant tout à fait possible de ne pas accrocher. Si vous ne passez pas outre la violence parfois graphique et limite gore (qui selon moi n’est là que pour appuyer la différence entre les fantasmes des héros et la vie réelle), si vous n’êtes pas sensible à l’humour noir (qui ici ne vous fera jamais hurler de rire) et si vous vous attendez à un univers post-apocalyptique réaliste ou, disons, sérieux, vous subirez une histoire déjà vue avec des personnages qui sembleront mal caractérisés. Ce n’est ni l’intrigue ni l’action qui prévalent dans FALLOUT, mais bien la description d’un univers improbable et pourtant cohérent mené par des personnages qui peinent à être des héros. Remplis de failles morales, ils découvrent durement les mensonges qui ont formé leur éducation, mais avec une écriture qui pourrait être inspirée de celle de Matt Groening.
En BO du jour, la Queen of Jazz et les tâches d’encre
Merci pour cette review !
Je ne crois pas avoir fini un jeu Fallout. Le premier, je n’arrivais pas à ramener la puce à l’Abri dans les temps, préférant explorer. Le 3e, je crois avoir fini pas mal de DLC mais pas la quête principale. Je me suis hasardé dans le désert de New Vegas sans aller non plus jusqu’au bout.
J’ai toujours bien aimé l’humour noir de la franchise, qui semble bien retranscrite dans cette série. A voir si cette noirceur est à la mesure des jeux, qui peuvent être extrêmement glauques selon le chemin emprunté par le joueur (pour comparaison, un.e Shepard « Renegade » dans Mass Effect est un saint à côté d’un « Lone Wanderer » incarné par un joueur vraiment sadique).
Niveau visuel, je me demande si la série Fallout parvient à se distancer des diverses inspirations de la franchise, Mad Max en tête.
Merci pour le retour JB ! Je te crois sur parole, surtout que je ne connais MASS EFFECT que de nom également. Pour le visuel, je n’ai pas du tout pensé à Mad Max.
« Matt Berry (un des piliers comiques de WHAT WE DO IN THE SHADOWS et THE IT CROWD) »
Et aussi l’ovni Garth Marenghi’s Darkplace (aux côtés d’un autre acteur de IT Crowd).
Merci pour la référence Pierre N, je ne connais pas du tout !
Bonne petite chronique, concise, qui fait bien ressortir ce qu’il faut. La première partie donne envie, quand la conclusion tempère nettement.
Vu ma déconnexion totale avec l’univers des jeux vidéos, et vu qu’à chaque fois que je me suis essayé aux adaptations de jeu au cinéma ou la TV, je n’ai jamais accroché, je ne vais probablement pas tenter la série.
Mais encore une fois, c’est cool de savoir de quoi il retourne avec les articles du blog !
J’imagine que le cowboy mutant est celui qui disparait avec sa fille dans les années 60 ? Et qu’arrive-t-il à sa fille ? C’est quoi le pitch de base autour de ces personnages en fait ?
La BO : Très bien, même si je n’écoute jamais de chansons de cette époque, à cause d’un son trop vieillot pour mes oreilles délicates.
Merci Tornado ! Comme d’habitude oui, je ne raconte rien, juste un peu le départ. Donc juste pour toi
SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER
Le cowboy mutant est effectivement celui qui disparaît au début de la série avec sa fille. Le pitch de base, c’est que l’Abri 33 est attaqué par des faux habitants de l’Abri 32 et qu’ils kidnappent le chef de l’Abri 33, le père de Lucy. Celle-ci décide d’aller le retrouver et de le ramener et quitte donc son nid pour le monde de la surface. Maximus devient écuyer d’un chevalier et a pour mission d’aller retrouver un gars et son chien qui se sont échappés d’un centre de recherche scientifique. La Goule est chasseuse de primes donc elle court après le même gars avec son chien.
FIN DU SPOIL
Oui je comprends pour le son daté de la chanson. Imagine que toute la série baigne dans ce genre de musique, même si on sent bien une meilleure production sur les titres plus récents comme ceux de Buddy Holly ou Johnny Cash.
En termes de BO intégrant des chansons au son daté, j’avais beaucoup aimé celle de In the mood for love, même si je n’ai pas vu le film de Wong Kar-wai.
Je n’ai jamais joué à Fallout même si je connais la licence.
Apparemment l’orientation un peu « parodie d’apocalypse » avec le côté décalé/humour noir, c’est surtout depuis Fallout 3. Je crois que les premiers jeux sont très sérieux.
En tous cas on m’a dit que la série était plutôt réussie. Et qu’elle avait même un intérêt autre qu’une adaptation pour les fans du jeu. Disons que c’est un univers vaste ou on peut créer des personnages et pas forcément suivre la storuline d’un des jeux. Et c’est ce qu’ils ont fait. C’est donc davantage une adaptation de l’univers du jeu que d’un jeu en particulier, ce qui est un bon choix je pense.
En même temps, c’est vachement vieux Fallout 1 et 2
Merci pour le retour Mattie ! Oui comme je le dis dans l’article, je trouve que le développement de l’univers, assez original et absolument pas du post-apo tel qu’on a l’habitude d’en voir, est le premier attrait de la série télé.
Merci pour la chronique mais je ne suis malheureusement pas du tout le public cible de ce genre de produits.
Le jeu vidéo est un monde qui m’indiffère complètement. Et, compte tenu de mes priorités en matière de consommation culturelle, je n’ai plus le temps aujourd’hui pour me consacrer à la vision de séries. Et même si ce n’était pas le cas, jamais cette série n’aurait pu susciter mon intérêt.
Bon, pas le truc pour moi donc mais merci pour l’article quand même. J’aime bien m’informer même quand ça ne m’intéresse pas.
La BO : je partage la même réticence que tornado quant à la qualité sonore. Quand il est impossible d’écouter un.e artiste autrement, faut bien faire avec mais dans le cas d’Ella Fitzgerald, je préfère l’écouter avec un meilleur confort sonore. Et ce ne sont pas les enregistrements qui manquent.
ça m’amuse comme les gens parlent du « monde du jeu vidéo » ou « univers du jeu vidéo ».
ça ne veut rien dire, et encore moins quand il s’agit d’adaptation en films ou séries. On retire littéraement la dimension jeu intractif lors d’une adaptation, donc qu’est-ce qui reste à ne pas aimer ? Le post apo ? OK…mais ça n’a rien à voir avec les jeux. MAD MAX c’est du post apo aussi.
Ce que je veux dire c’est que « le monde du jeu vidéo » c’est le même monde que celui du cinéma ou de la BD. Les uns s’inspirent des autres. Il y a des jeux inspirés par des sagas cinématographiques ou des romans (notamment l’heroic fantasy hyper présente dans les jeux, et souvent inspirées de Tolkien, des jeux de rôle papier, etc.) Il y a des films qui reprennent des concepts ou une esthétique inventée en premier dans un jeu mais qui relève de la cinématographie de toutes façons.
A l’époque ou les jeux c’était juste de controler un petit vaisseau qui détruit tout ce qui bouge sur un écran je comprends qu’on puisse dire que c’était creux et juste là pour « jouer » justement. Maintenant il y a une écritruee, des histoires, des personnages et une dimension cinématographique qui surpassent même parfois ce qu’on voit au cinéma.
Donc réduire « le monde jeu » à un truc dans son coin qui n’a rien à voir et qui n’est pas intéressant, je vois pas trop…à part un certain mépris à cause de la mauvaise publicité autour de ça (ouais c’est pour les cons et ça rend violent…truc qu’on n’a jamais entendu pour le cinéma d’ailleurs hein…) ou une absence d’intérêt pour le concept de « jouer » (mais à ce moment là, ça ne s’applique plus à une adaptation ciné il me semble, non ?)
Après la méfiance, je comprends. Parce qu’il y a longtemp eu que des adaptations à chier de jeux. Justement parce que les personnes en charge ne comprenaient rien et prenaient le public pour des cons. Un jeu d’horreur devenait un film d’action avec des cascades et des ralentis parce que dans leur tête ça devait plaire au « gamer » et un gamer c’est con pour eux, ça aime la bagarre et les ralentis. Bah…pas le joueur qui joue à des jeux d’horreur non. Ils ont déjà vu un jeu d’horreur ces mecs ? C’est à peine si le personnage arrive à courir parce qu’on nous met dans la peau d’un monsieur tout le monde. Bref…
Tu as sans doute vraison mais le fait est qu’à chaque fois que j’ai essayé une adaptation de jeu vidéo, je n’ai pas accroché. Le seul contre-exemple, c’est PRINCE OF PERSIA où j’ai quand même passé un bon moment. Mais là encore, toutes les scènes d’actions qui fonctionnent de manière vidéo-ludiques déclenchent une allergie immédiate (les scènes de pirouette et de voltige faites pour plaire aux fans du jeu… au-secours). C’est un ressenti d’une personne allergique à un médium. Je pense que les fans du dit-médium ne peuvent pas comprendre.
Je l’ai vu récemment PRINCE OF PERSIA et c’est vrai que c’était sympa, bien meilleur que ce à quoi je m’attendais. J’ai dû laisser un commentaire sur l’article qui en parle sur le blog.
Mais je ne pense pas que les fans de jeu vidéo attendent du fan service comme ça. D’ailleurs c’est la première fois qu’on parle d’une adaptation aussi réussie avec FALLOUT, même si apparemment celle de SILENT HILL est pas mal. Alors que juste en voyant le film, tu sais que RESIDENT EVIL est une mauvaise adaptation (j’ai fait une partie du second opus sur PlayStation 1).
C’est pareil avec TOMB RAIDER. La dernière version est pas trop mal, et le gros point fort des deux premiers films est le casting. Angelina Jolie incarne parfaitement Lara Croft. Mais tout le reste est mauvais, cheap, ridicule, avec des moments qui rappellent effectivement des passages du jeu.
Ouais mais voilà le souci c’est quand ils veulent faire des clins d’oeil aux jeux, mais faut pas croire que les fans des jeux adorent ça en film hein. Sont pas tous cons ! Parfois c’est des choix esthétiques à la con en effet pour rappeler le jeu vidéo, alors que c’est pas nécessaire du tout.
RESIDENT EVIL, que ce soit l’ancienne saga ou le nouveau soi disant « plus fidèle » aux jeux sont des purges. Parce qu’aligner des scènes identiques à celles du jeu ne sert à rien si tu ne poses pas une ambiance, si tu écris des dialogues d’exposition tout pourris, s’il n’y a aucun moment de tension ou un personnage est seul et en danger.
Dans les jeux RESIDENT EVIL il y a plein de flingues, oui, comme je le dis à chaque fois, mais t’as genre 10 balles pour 10 zombies. Sachant qu’il faut parfois 4 balles, même dans la tête, pour buter un zombie. Fais le calcul ! C’est un jeu ou tu fuis beaucoup, ou t’es en stress, ou t’es constamment en train de devoir gérer tes ressources (soins et munitions)
Et généralement, pour le fun, parce que ça ne se prend pas à 100% au sérieux non plus, à la fin t’as un super plan au ralenti ou tu ramasses un lance roquettes et défonce le boss de fin. Oui mais à la fin, en récompense après en avoir chié.
Dans un film ça devient un gros pan pan boum du début à la fin…
TOMB RAIDER ouais laisse tomber. Je me refais les jeux en version REMASTERED là^^ Avec des controles plus modernes. Je revis mon enfance. Et le fait est que même si les histoires dans TOMB RAIDER sont un peu nanardesques (c’était aussi une époque ou les histoires dans les jeux ça commençait à peine à se développer) il y a une sacré ambiance de solitude, de claustrophobie quand on est dans des niveaux coincés dans une épave de bateau au fond de la mer, ou seul dans des ruines égyptiennes avec des créatures surnaturelles qui débarquent. C’était inspiré de INDIANA JONES.
Et en film il faudrait presque en revenir à un truc à la INDIANA JONES. Avec moins de personnages aussi, un peu plus orienté survie parce qu’on est souvent seul dans ces jeux.
Au lieu de ça dès la première scène du film avec Angelina Jolie, elle se bat contre…des robots (le truc qui même dans un jeu nanardesque n’arrive JAMAIS) OK c’est un entrainement mais…il y a un côté bien trop « high tech » et aucune sensation de grandeur dans des décors immenses.
Meme le denier en date je n’ai pas voulu le voir parce que tout est en CGI apparemment. Et moi je rêverai de décors de dingues naturels pour une adaptation de TOMB RAIDER. Bon ok pas avec zéro CGI non plus, il faut bien créer des ruines antiques fictives et tout. Mais c’est censé faire voyager un peu un truc comme ça. Nous montrer l’immensité d’une zone perdue au bout du monde, etc.
Je me demande si un film TOMB RAIDER ne devrait pas davantage ressembler à un truc comme A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT.
Je dis ça sans trop y réfléchir parce que ça fait 10 ans que j’ai vu ce film pour la dernière fois. Mais dans mon souvenir, on est plus dans un cas ou un gars (avec une femme certes, mais on peut imaginer un sidekick dans un Tomb Raider, pour créer une dynamique et ne pas faire un film muet ou Lara n’aurait personne à qui parler^^) est paumé dans un pays lointain, il n’a pas des ressources de dingues, il crapahute dans la jungle, et il cherche une relique, et il y a des soldats ou ex nazis ou je sais plus trop qui veulent aussi mettre la main dessus. Mais il y a un côté survie dans un milieu hostile.
Et le personnage de Lara Croft a beau être une milliardaire anglaise, elle ne débarque jamais avec une équipe de fouilles, 12 hélicos ni rien. ça se rapproche davantage d’un film d’aventure ou le protagoniste est seul face à une contrée sauvage et dangereuse.
Mais en gros OUI Tornado il y a une crainte justifiée, il y a eu MILLE adaptations complètement à chier de jeux vidéo^^
Mais là on arrive à une époque où ceux qui adaptent ne sont pas des producteurs qui n’y connaissent rien et regardent ça de haut comme un medium d’abrutis ou il faut mettre de la bagarre au ralenti. On en dans une époque ou les réalisateurs et producteurs (certains du moins) sont d’ex-gamers qui ont connu ça gamins et qui ont développé un intérêt pour l’horreur, l’aventure, l’exotisme, via des jeux. Et donc qui respectent et comprennent un minimum ce qu’ils adaptent.
Tu t’énerves un peu tout seul, là, Matt.
Je n’ai pas émis la moindre critique sur les jeux vidéo, j’ai juste dit que ce monde-là m’indiffère.
Je n’ai jamais joué à aucun jeu vidéo (bon, on compte pas les trucs style tetris). Je n’ai jamais eu la moindre console de jeu, jamais joué sur PC. Ca ne me manque pas. Ca m’est complètement étranger mais ça ne veut absolument pas dire que je dénigre en quoique ce soit l’univers du jeu vidéo. Ca montre juste dans le cas présent que la sortie d’une série télévisée adaptée du jeu Fallout (dont je ne connaissais même pas le nom) ne suscite pas la moindre attente chez moi.
Pour ce qui est de l’adaptation elle-même, le post-apo d’action, je trouve qu’on en a déjà un peu trop soupé et ça ne me m’intéresse que si je sens qu’un truc renouvelle le genre. Je doute que ce soit le cas de Fallout.
Justement, je trouve que FALLOUT renouvelle complètement le genre post-apocalyptique puisque le monde de départ est déjà une uchronie de notre propre monde. Ce n’est ni une série de zombies (WALKING DEAD, LAST OF US) ni du post-apo à la MAD MAX ni même du cyberpunk. Et il y a très peu d’action, je trouve.
Je crois qu’on n’a pas la même idée de la notion de « renouvellement ». 😉
Dans ce cas, quelle est ta définition de « renouvellement » s’il te plaît ?
Ben, ce que tu mentionnes dans ton message précédent, pour moi, ce sont des éléments de nature « cosmétique ».
Que le monde de départ soit une uchronie de notre propre monde et pas notre propre monde, j’avoue que ça m’en touche une sans bouger l’autre… 😉
Pour renouveler le genre, faut apporter quelque chose d’autrement original.
Pour reprendre ton exemple, Mad Max l’a fait à l’époque. Même si je trouve que la puissance d’imaginaire qu’il convoquait s’est progressivement épuisée, itération après itération, jusqu’au point où les premières images de Furiosa ne respirent plus que le déjà-vu, vu et revu qui tourne en rond.
Alors, je comprends que Fallout, c’est pas Mad Max mais tout ce que j’en vois me montre une mixture d’éléments, de figures pêchés ça et là et assemblés ici de manière composite. Cosmétiquement parlant, on peut trouver ça original. Mais si on gratte un peu la surface, y a quoi de vraiment neuf ? Les images que j’ai pu en voir, je trouve ça assez pauvre en matière de puissance d’imaginaire convoquée, parce que rien ne respire le jamais-vu. Ca sent le produit qui a fait son petit marché dans un imaginaire déjà bien établi et qui nous présente le truc avec des personnages typés qu’on a déjà vu mille fois.
Après, si on me dit que c’est ça l’ambition du truc, je comprends très bien. Mais alors, on revient à nouveau sur la raison pour laquelle ça ne m’intéresse pas.
Après, je peux me tromper, c’est certain, même si j’en doute,…
C’est ce que je dis dans l’article : cette uchronie, cette patine des années 60, le rétro-futurisme, ce n’est pas que du cosmétique. En profondeur, c’est pourquoi on se retrouve avec des personnages naïfs et perdus, où l’ironie fonctionne et l’humour noir également. Cela forge l’écriture et la caractérisation des personnages. Je pense que le fait qu’il n’y ait jamais eu de révolution culturelle comme mai 68 et tout ce qu’il y a autour a créé un univers inédit, loin des stéréotypes.
Esthétiquement peut-être que c’est déjà vu, mais ce n’est pas un assemblage juste hétéroclite, c’est cohérent, c’est ça qui en fait une réussite, on croit à tout et tout l’ensemble forme un univers inédit. Il suffit de regarder le premier épisode pour se faire une idée. Quand je parle de failles morales, ce n’est pas pour le bon mot.
Je crois qu’on ne discute pas sur la même longueur d’ondes. 😉
Je pense qu’on reste en face avec Fallout a un produit standardisé qui répond à des normes de conception et de production standardisées. Dans ce cadre déterminé, peut-être bien que Fallout se distingue d’autres produits standardisés, je veux bien en convenir, et tes arguments vont d’ailleurs dans ce sens, mais moi, c’est le cadre que je remets en question.
Mais qu’on ne se méprenne pas, je n’en veux pas du tout à Fallout. Je suis certain que la série déroule habilement le programme et les objectifs que ses concepteurs lui ont fixéset c’est très bien comme ça.
Moi, je dis juste que pour que je consacre un paquet d’heures à regarder une série, et donc perdre un paquet d’heures à ne pas faire autre chose, il me faut autre chose.
D’accord donc si je te comprends, il ne te faut pas un renouvellement, mais quelque chose d’autre, plus dans tes préférences cinématographiques ou sérielles (même pas sûr puisque a priori tu as laissé tomber le visionnage de séries télé).
« D’accord donc si je te comprends, il ne te faut pas un renouvellement, mais quelque chose d’autre, plus dans tes préférences cinématographiques ou sérielles (même pas sûr puisque a priori tu as laissé tomber le visionnage de séries télé). »
J’ai passé un paquet d’années à regarder vraiment beaucoup de séries, surtout à la période où HBO régnait sur le domaine et entraînait dans son sillage d’autres productions audacieuses.
Je dois dire que j’ai un peu lâché l’affaire quand les plate-formes sont arrivées et ont commencé à inonder le marché.
J’ai l’impression qu’il y a depuis lors beaucoup de bonnes séries mais qu’il manque de séries exceptionnelles. Le niveau moyen est bon mais l’exception, ce que je recherche avant tout, s’est faite plus rare.
Et ça m’a rappelé qu’en fait, je préfère le cinéma.
J’ai un paquet de séries qui m’attendent dans un disque dur mais je peine à trouver la motivation nécessaire pour y consacrer le temps nécessaire.
Donc oui, pour revenir à la série, il me faut à l’évidence autre chose que Fallout. 😉
D’autant plus que le cinéma n’est de toute façon pas non plus le domaine artistique auquel je consacre le plus de temps. Pour moi, et depuis toujours, la littérature viendra toujours en premier.
Euh je me suis pas énervé. J’ai juste dit que je trouvais que ça ne voulait plus dire grand chose de parler de monde du jeu vidéo comme d’un truc qui n’a rien à voir avec le reste de la pop culture.
Merci pour le retour, Zen ! Je fais comme toi : même si ça ne m’intéresse pas, j’aime bien me renseigner. Mais je ne le fais pas encore assez, je découvre des choses liées au sport et à la médiatisation du sport par exemple, ou bien sur les jeux vidéo justement, l’e-sport etc.
Bonjour Cyrille.
Je n’avais jamais entendu parler du jeux vidéo et de la série. Cela fait longtemps que j’ai relégué les JV au fin fond de ma liste des loisirs quand j’ai du temps libre. Un Mario Kart avec mon fils, à l’occasion. Alors que j’ai aimé y jouer, tout support.
Et donc la série. Je n’ai pas accès à la plateforme en question. Et je n’arrive désormais plus à regarder une série. A chaque nouveauté, je cale dès le premier épisode dont je vais rarement au bout d’ailleurs.
Et là malgré la qualité de ton argumentaire, d’un article bien troussé, concis, rien de m’intéresse. J’ai complètement décroché quand tu évoques l’humour distillé. Là je comprends que ce n’est pas pour moi. Je n’y vois, peut être à tord, qu’une nouvelle superproduction de plus qui en met plein la vue avec des décors et des sfx d’envergures que l’on nous envoie en pleine face (c’est ce que je pense de beaucoup de production cinématographique ou série).
Content de conclure l’article par cette belle chanson.
Merci de nous tenir au courant de fort belle façon sur l’actualité culturelle et geek.
Merci pour le retour Fletcher ! Je ne joue pas non plus aux jeux vidéos (mais des fois j’aimerai bien, j’ai tenté un peu Zelda Breath of the wild sur la Switch) mais si je parle de la série c’est avant tout car c’est un coup de coeur. C’est là l’important 😉
Bravo Cyrille tu m’as persuadé de tenter ma chance avec cette série. BOn je n’ai pas de codes pour cette plateforme, on verra bien. Je suis fan hardcore du jeu et je suis ravi de savoir que le second degré et la musique des années 50 font partie du voyage.
Tous les screenshots que j’ai vus ici et ailleurs laisse présager de la plus grande fidélité au matériel original. Après aussi réussie soit-elle, rien ne pourra restituer le plaisir d’un combat via le Pip Boy, la déambulation infinie dans Les terres désolées et surtout la possibilité de varier ton karma en fonction des actions commises. Chacune de ses actions pouvaient débloquer une cinquantaine d’abilités qui rendait la jouabilité infinie.
Merci de traiter aussi l’actualité et si bien.
Merci chef ! Je ne savais pas que tu connaissais le jeu vidéo, c’est d’autant plus agréable de connaître quelqu’un qui peut avoir un avis comparatif. J’attends tes retours au cas où tu arrives à les voir.
FALLOUT 3, FALLOUT ey SKYRIM (son équivalent au moyen-âge) sont les derniers jeux auquel j’ai joués. Tous à peu près une centaine d’heures chacun. Le Week End je jouais plus de 10 heures par jours.
Un matin, alors que je décapitais un adversaire dans Skyrim ma fille alors âgée d’un an s’est levée. Je me suis senti comme deant un film X : je ne pouvais pas lui infliger cette violence. Je n’ai plus jamais touché de manettes depuis presque 13 ans. Et sans aucun regret.
Ah tu m’apprends un truc pour SKYRIM, je ne savais pas que c’était la même franchise ? Je comprends. C’est très chronophage. J’avais commencé le BATMAN ARKHAM sur Xbox 360, très cool, mais je n’étais pas arrivé très loin après une dizaine d’heures de jeu.
Les Batman ne sont pas ultra longs (quoique Arkham City et Arkham Knight sont plus longs que Asylum à cause d’un monde semi ouvert) mais j’imagine que quand on n’est pas habitué aux jeux, on perd du temps, on élimine pas vite les ennemis, on cherche son chemin. Mais en 15h il est finissable Asylum.
SKYRIM et les RPG de ce genre ça prend 200h facile oui si on fouille partout, qu’on fait des quêtes dans tous les sens. C’est comme THE WITCHER 3 qui peut prendre 200h aussi.
Je n’ai plus que THE WITCHER 3 d’ailleurs comme jeu de ce type car très chronophage. Avec le temps je préfère maintenant les jeux qu’on appelle « couloirs » (en opposition à « open world », c’est à dire scénarisé ou tu dois suivre un chemin précis, parce que ça bouffe moins de temps.)
Je me refais les vieux Tomb Raider avec les graphismes un peu améliorés de la version remastered sortie il y a 2 mois là. ALors ça reste long mais parce qu’on crève tout le temps. Jeux très punitifs de l’époque^^ Mais on peut sauvegarder littéralement n’importe quand, avant un saut mortel, etc^^
//www.youtube.com/watch?v=JR8trC-3AwM
Et ça m’a inspiré une affiche. J’en prépare une 2eme aussi.
Pas avec Angelina Jolie par contre, j’ai voulu tenter autre chose^^
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Excellente ton affiche ! Excellent choix d’actrice ! Je n’ai pas eu le temps de te parler de mon rapport à Tomb Raider mais j’ai un article très court paru il y a très longtemps sur un autre blog :
hyperbate.fr/dernier/?p=11946
Je vous conseille fortement de lire l’entrée suivante à la mienne : hyperbate.fr/dernier/?p=12007
J’ai lu ton mini avis.
Alors Tomb Raider 2 a pas mal d’environnements plus urbains, mais pour ma part c’est mon premier Tomb Raider et je l’aime beaucoup. Et j’adore tout le passage sous marin piégé dans l’épave d’un bateau. Ambiance jeu d’horreur flippant avec sensation d’isolement et de claustrophobie. Et les pics de stress quand il faut sortir sous l’eau chercher un objet au milieu de requins…
Et pour le coup le remaster lui fait du bien niveau environnements jolis.
Le 3 c’est le jour et la nuit avec le remaster. Je n’ai jamais passé le niveau 1 non plus à l’époque. La jungle était tellement confuse et les graphismes piquaient les yeux. Ou disons que c’était tellement labyrinthique que s’y retrouver dans des décors pareils était une torture. Et oui il était un peu bâclé.
MAIS le remaster du 3 l’améliore grandement. Bon…pas au niveau difficulté pour trouver son chemin ou savoir ce qu’on peut faire ou pas (il faut un guide pour ce jeu)
Mais les graphismes améliorés rendent les environnements beaucoup simples à traverser.
//www.youtube.com/watch?v=ol-jIT1FAOo
Ce sont des remaster comme je le précise. Pas des remakes. Donc tout n’est pas refait aux graphismes de 2024, juste améliorés en gardant le feeling et le moteur du jeu de l’époque. Mais ça fait du bien.
Et pour la première fois de ma vie j’ai terminé Tomb Raider 3 ^^
ça reste le plus dur avec certains trucs complètement abusés à faire…qu’on n’imaginerait pas pouvoir faire. Mais il est plus plaisant à parcourir.
J’ai regardé ta vidéo, en effet, je ne connaissais pas le concept de remaster de jeu vidéo, c’est le même avec des décors et des finitions plus élaborés mais avec toujours la même dynamique j’ai l’impression (et il y a encore des gros pixels et des décors tranchants). Ca peut être pas mal. Je dois encore avoir un livre de soluce pour Tomb Raider 3, peut-être un jour si je suis motivé. J’avais adoré le 2 mais on l’avait fait sur PC alors que le 1, c’était sur PS1. Comme tu dis et comme je le dis, le jeu vaut pour son ambiance oppressante dans des décors gigantesques, des labyrinthes sous-marins, des montagnes inamicales. Je ne mettais jamais de musique en jouant, et il y en a très peu dedans, c’est parfait pour ressentir la solitude et la peur.
Oui ce genre de remaster fait que les décors « carrés » restent tels quels, afin que le jeu ne change pas du tout dans ces mécaniques de gameplay. Mais les textures sont améliorées, et quelques éléments moins carrés sont ajoutés pour les décors « intangibles (les feuilles des arbres, etc) Ce n’est techniquement pas pixelisé, c’est juste anguleux. Je pense que le public visé est celui qui est fan des premiers jeux et l’idée n’était pas de modifier les possibilités. Si d’un coup un élément du décor devenait moins anguleux, on n’aurait pas pu monter dessus comme à l’époque et ça aurait changé la solution et le parcours à faire. Là le but c’était juste un lifting visuel.
J’ai fait Tomb Raider 2 sur PC aussi. Heureusement parce que sauvegarde possible à chaque instant^^ C’est le cas aussi des remasters. C’était mon premier jeu 3D avec Half Life aussi (mais c’est un jeu en premiere personne Half Life, c’était encore différent) J’adorais les niveaux au tibet ou dans le temple en Chine. Et dans l’épave du Maria Doria sous l’eau.
Et oui le sound design des premiers Tomb Raider est excellent, vraiment. Encore aujourd’hui il n’a pas pris une ride. Petites musiques inquiétantes à certains moments, qui durent juste 20 secondes, ou petite musique de soulagement avec le theme principal très connu lorsque tu arrives à la fin ou que tu trouves un trésor. Il y a une vraie atmosphère.
Je n’ai pas vu la série (je crois même que je n’en avais jamais entendu parler), mais j’ai dû voir quelques pubs pour le jeu Fallout, sans y avoir joué.
Un article savoureux permettant de découvrir les différentes facettes de la série, grâce à une présentation claire et didactique, je ne me suis jamais senti perdu.
J’ai regardé le trailer VO inclus dans l’article : très sympathique.
Merci Présence pour ton retour ! J’ai dû voir In the mood for love, mais mes souvenirs sont nébuleux. Je vais tâcher de m’écouter la BO. J’avais adoré 2046 du même Wong Kar Waï. Content que tu aies regardé la bande annonce !
Merci pour la critique !
Je me fous des jeux vidéos comme de ma première chemise, mais j’ai trouvé la série plutôt sympathique. Tout ne fonctionne pas, c’est parfois un peu long, on s’ennuie un peu (le cowboy et le iron man) mais le reste fonctionne correctement, avec un humour bien dosé. Les acteurs….ça dépend ! Ella Purnell est convaincante, les autres; beaucoup moins.
Je n’en attendais rien, j’ai passé un bon moment
3/5 pour moi
Merci pour le retour Doop ! Je trouve que les séquences de Maximus sont un peu répétitives au début mais à part ça je n’ai ressenti aucune longueur ni ennui. J’ai aimé tout le casting.
Cependant, je ne pense pas que l’aspect « adaptation de jeu vidéo » doive être rédhibitoire : pour moi, les films John Wick sont des jeux vidéos sans que ce soit le cas à la base. Et pour cette raison de répétition et d’avancée vers un boss alors qu’on est dans un FPS, je n’aime pas les John Wick, c’est linéaire et sans enjeu. Tout le contraire de cette série.
Je ne connais cet univers qu’au travers de son extension Magic, sortie récemment…
Je rejoins plutôt le point de vue de Matt, et pourtant je ne joue pas beaucoup aux jeux vidéos : les adaptations en films ou en séries, ça va plutôt taper dans l’univers en question d’autant plus quand il n’y a pas qu’un seul héros principal. Du coup, « le monde des jeux vidéos » ne me semble avoir qu’une influence mineure dans l’adaptation. Tout comme les comicbooks ne définissent que partiellement la trame des adaptations live.
Par exemple, Arcane, j’ai aimé sans rien connaître à League of Legends et j’ai eu l’impression de suivre une histoire plutôt qu’une partie de jeu enregistrée.
Merci pour le retour JP ! Je te rejoins complètement sur ton analyse et sur ARCANE (article sur le site d’ailleurs).
On a pris Amazon pour un mois pendant les vacances, du coup on montre les « classiques » à Fiston et on rattrape le retard.
Et ce soir, pause The Boys et Invincible pour commencer ce FALLOUT.
J’avoue, c’est une envie de Monsieur, alors je suis venu voir l’article de mon ami Jyrille pour me motiver… Je ne sais pas si je suis rassurée (pas trop fan d’humour noir…), mais j’ai envie de lui laisser sa chance quand je vois un 5 étoiles signé Jyrille. Donc je vais tenter le premier épisode, et si ça ne passe pas, je rattraperai mes une ou deux saisons de retard de THIS IS US pendant que les garçons se feront plaisir dans un monde post-apo 😉 …
Quelle pression… j’attends tes retours avec angoisse ! Pour info, je connais des gens qui n’ont pas aimé le début et puis, arrivé au milieu et jusqu’à la fin, ils ont trouvé que ça allait. THIS IS US j’ai définitivement abandonné il y a longtemps, c’est vraiment pas pour moi.
@Jyrille : Ha ha mais non pas de pression ^^
On a regardé les deux premiers hier.
J’avoue, j’ai bien rigolé à certains moments, notamment la rencontre entre Lucy et le péquenaud qui essaie de filtrer de l’eau avec du sable (d’ailleurs, doublé par Benoit Du Pac alias GTO, c’était encore plus jouissif ^^ ).
La naïveté de Lucy en contraste avec la rudesse et la sauvagerie du monde extérieur est assez fendarde.
Je suis moins fan de la violence un peu trop gore, mais bon.
Mon chéri connait bien le jeu vidéo donc il est vraiment content de voir plein de clins d’œil que nous ne percevons malheureusement pas, mon fils et moi. C’est un peu agaçant d’ailleurs ^^ . Les « stimpack » l’ont beaucoup fait rire, par exemple, parce que c’est comme dans le jeu : une piquouse, 3 pansements et tu retrouves un membre…, enfin bref, il a retrouvé plein d’éléments du lore qui l’ont éclaté. Et puis il apprécie beaucoup Walton Goggins qu’il a connu avec THE SHIELD.
Me concernant, pour l’instant c’est pas un coup de cœur, mais j’apprécie.
Et je kiffe les génériques de fin, tout en contraste avec l’ambiance, c’est très drôle ! D’ailleurs, y a que dans ce cadre-là que j’aime bien ce genre de musique ^^
@Eddy : tu m’as bien fait rire !
J’ai jamais été trop fan de LA BOUM.. J’étais plus DIABOLO MENTHE !
Ici on a montré LE 6EME SENS aux enfants récemment. C’est la première fois que je les vois autant discuter après un film, ça m’a fait plaisir. D’habitude ils sont toujours passifs, spectateurs. Là y a eu une vraie émulation, à se rappeler les scènes, remettre en perspective. Ils étaient à la fois scotchés et excités. Comme quoi, ce film n’a pas vieilli !
Ah cool ! Merci Kao ! Je vois que tu as saisi l’humour diffus et subtil. Pour la violence gore, je ne l’ai compris que par la suite, mais c’est exactement comme dans le jeu vidéo, d’après les gens qui les connaissent.
@Kao
J’adore Diabolo Menthe aussi… je pense souvent à ce que me racontait ma mère de son école quand je le vois (les tabliers…tout ça… ).
Pour FALLOUT, c’est une série que j’ai envie de voir tout comme la toute nouvelle THOSE ABOUT TO DIE
MAIS…
je vais devoir passer par Toilet Bound Hanako Kun avant…^^
Amazon, je croyais que j’aillais me jeter sur les séries « A voir » mais au lien de ça ma fille s’est refait deux fois les 2 « LA BOUM » … ^^