Fallen Angels 1, par Bryan Hill & Szimon Kudranski
Un article de PRÉSENCEVO : Marvel Comics
VF : Panini (dans l’anthologie Dawn of X)
Ce tome est le premier (et le seul) d’une nouvelle série, mais il fait suite à HOUSE OF X/POWER OF X (2019) qu’il faut impérativement avoir lu avant. Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2019/2020, écrits par Bryan Hill, dessinés et encrés par Szymon Kudranski, mis en couleurs par Frank D’Armata, avec des couvertures réalisées par Ashley Witter (sauf la 4 réalisée par David Nakayama). Ce tome comprend également les couvertures alternatives réalisées par Gabrielle Dell’Otto, Greg Land, Rob Liefeld, Pepe Larraz, Tom Muller, Giuseppe Camuncoli, David Nakayama, Peach Momoko.
Psylocke est maintenant séparée de Betsy Braddock. Elle est en pleine méditation pensant à Kwannon, la déesse de la miséricorde. Au Japon il est possible de trouver des statues la représentant avec un enfant dans les bras. Mais Psylocke n’éprouve pas de pitié : elle a été dépossédée de son corps, et de son identité. Elle pense à une jeune fille en espérant qu’elle a bénéficié de miséricorde et que la guerre en l’a pas trouvée. Elle n’a jamais parlé de cette jeune fille à quiconque, mais maintenant qu’elle se trouve à Krakoa, un véritable refuge, elle espère qu’elle pourra en parler à cette jeune fille. Dans le même dans à Tokyo, une jeune fille installe un dispositif cérébral sur sa tempe gauche et l’active. Elle s’agrippe à la barre de maintien du wagon de métro où elle se trouve. Elle la brise et s’en sert comme d’une matraque pour éclater le crâne des deux passagers devant elle. Dans son cou, se trouve un petit tatouage de papillon. Défonçant les portes devant elle, elle accède à la cabine de pilotage et écrase le visage du conducteur sur le tableau de bord. Elle active un levier, prononce le nom d’Aptoh et la rame de métro se plie en accordéon dans un accident d’une violence inouïe.
Sur Krakoa, Psylocke est en position du lotus en train de méditer, d’apprécier l’odeur de jasmin, la chaleur du soleil. Elle peut laisser son épée dans son fourreau, en toute tranquillité. Pour se souvenir de la douleur qui l’habite il faut qu’elle se fasse souffrir, ce qu’elle fait : elle s’entaille le pouce avec sa propre épée. Son sang coule sur une fleur qui s’épanouit. Juste à côté, un papillon sort de sa chrysalide, déploie ses ailes et vient se poser sur un doigt de sa main. Elle se demande si elle va s’autoriser à profiter de ce véritable paradis, si elle le mérite, si elle peut en faire partie. Bien sûr qu’elle peut. Mais une voix s’immisce dans ses pensées, les interrompant, lui annonçant que son ennemi s’appelle Apoth, qu’il est le tétragramme, le nouveau nom de dieu. La voix ne révèle pas sa propre identité, mais indique à Psylocke qu’elle doit se rendre à Tokyo car Apoth lui a déjà pris quelque chose qui lui est cher. Elle va trouver Magneto pour lui indiquer qu’elle souhaite quitter Krakoa pour se rendre à Tokyo. Il lui explique c’est contre les règles, mais que la haine qu’elle éprouve est importante. Il lui suggère d’aller trouver Mister Sinister, ce qui la surprend au plus haut point, car il est en train de l’aider à transgresser les règles qu’il vient de lui rappeler. Il répond qu’il est troublé par la mort d’un ami proche.
À l’origine était Betsy Braddock, la sœur de Brian Braddock. Au cours de différentes aventures, elle reçut le nom de Psylocke, suite à la greffe d’yeux cybernétiques par Mojo, puis son esprit fut amalgamé avec celui d’une femme asiatique parfois appelée Kwannon, en 1990 dans les épisodes 257 & 258 d’UNCANNY X-MEN. À la suite de HOX/POX, les esprits et les corps de Betsy Braddock et Kwannon sont à nouveau séparés, chacun distinct de l’autre. Cette histoire en 6 épisodes met en scène Kwannon, alors que Betsy Braddock se trouve dans l’équipe EXCALIBUR en tant que nouvelle Captain Britain. L’auteur utilise le titre d’une minisérie datant de 1987, de Jo Duffy & Kerry Gammill, mais sans lien narratif. Le scénariste raconte un récit d’infiltration au cours d’une enquête bien noire, baignant dans un mystère très intrigant qui fonctionne bien. Kwannon entraîne à sa suite Laura Kinney (X-23) et Nathan Summers (Cable dans une version rajeunie, c’est une autre histoire), pour se rendre au Japon. Le lecteur retrouve dans chaque épisode une ou deux pages de texte venant développer un élément de l’histoire : la mystérieuse organisation Overclock, le credo de l’organisation de ninjas La Main, des extraits des rouleaux de l’exilé, une interview téléphonique avec l’inventeur d’une nouvelle technologie, des extraits du journal d’un maître, un poème. Le lecteur se rend compte que Bryan Hill utilise ces pages avec une grande intelligence pour apporter des éléments d’informations qui viennent donner plus de profondeur au récit, en variant les formes (interview, journal, poème) pour une densité d’informations qui aurait été indigeste sous format BD.
Le scénariste a conçu une intrigue à la trame très simple : se rendre au Japon pour découvrir ce qu’est l’organisation Overlock, son but, empêcher les actions terroristes, et récupérer l’être cher à Kwannon. Il réussit à raccrocher X-23 et Cable de manière convaincante, à Psylocke. Arrivé à la moitié du récit, la plupart des mystères ont été levés et l’histoire passe à la confrontation entre les superhéros et le mystérieux Apoth. Les autres restent bien vite en arrière et le combat prend la forme d’un duel entre Psylocke et Apoth, essentiellement à base de dialogues ce qui donne une forme peu visuelle à la narration. Dès le début, le lecteur est frappé par la forte densité des noirs sur chaque page, sauf lors des rares séquences à Krakoa ou dans la dimension spirituelle. Frank D’Armata utilise comme à son habitude des couleurs saturées, les noirs rendant les pages très sombres. Il rehausse le relief de chaque surface en jouant sur les nuances de teintes, mais renforce aussi les arrière-plans vides et d’un noir d’encre.
L’artiste réalise ses planches à l’infographie avec une approche réaliste qui dérive parfois vers des formes plus caricaturales, en particulier pour les personnages. Cela donne une ambiance très prenante, très ténébreuse, avec des décors rarement présents, mais très réalistes quand ils le sont, des effets spéciaux de toute beauté qui ressortent fortement car contrastés avec des fonds noirs. Kudranski n’essaye même pas de masquer ou d’habiller les scènes de dialogues avec de savantes prises de vue : il se contente de champ et contrechamp sur les deux interlocuteurs. Il finit par opter une mise en page simpliste : des cases de la largeur de la page, avec un interlocuteur à gauche et ses phylactères dans la partie de droite, alternant avec l’autre interlocuteur dans la case suivante cadré en plan poitrine ou en gros plan dans la partie droite, et ses phylactères dans la partie gauche. Le lecteur se demande si les deux auteurs ne sont pas en train de cachetonner en allant au plus simple et au moins fatigant.
Pourtant l’intérêt du lecteur dans le récit ne faiblit pas. Szymon Kudranski réalise des pages visuellement épatantes régulièrement : un dessin fracassant en pleine page pour la collision de la rame de métro, des moulinets d’épée sui tranchent net les ennemis, l’apparence horrifique de l’homme de main d’Apoth qui détient Cable, Psylocke possédée par la présence lumineuse d’Apoth, l’esprit de Psylocke voyageant dans le cyberspace, Psyocke s’élevant dans le ciel grâce à des ailes de papillon psychique (magnifique image et magnifique métaphore visuelle). Dès le départ, le lecteur constate que cette histoire est celle de Kwannon. Jonathan Hickman a fait en sorte que l’éditeur Marvel dispose de 2 personnages distincts, et il s’agit de mettre à profit cette situation. Bryan Hill est donc chargé d’étoffer Kwannon, de développer sa personnalité pour en faire un individu à part entière, bien différencié de Betsy Braddock. Il y a donc ce retour au Japon, le rappel de son passé en tant que Lady Mandarin, et l’introduction de la possibilité qu’elle ait eu une fille et qu’elle ait été forcée de l’abandonner.
En parallèle, les pages de texte évoquent les lois du clan ninja de La main, les valeurs enseignées, les bases de l’endoctrinement que subissent leurs recrues. Par ailleurs, ces séquences de dialogue à la mise en scène si primaire focalisent l’attention du lecteur sur ce qui est dit. Ainsi, il perçoit mieux ce qui est en train de se jouer, comment les déclarations d’Apoth jouent sur l’endoctrinement de Kwannon, comment sa haine et sa condition d’assassin s’imposent à elle, et comment elle cherche à les concilier avec l’existence de Krakoa, et avec ses propres émotions. En fait, Bryan Hill effectue une étude de caractère subtile, prenant comme point de départ l’existence de Kwannon et de son histoire personnelle, et évoquant le mode de pensée d’une telle personne, les conséquences d’un tel vécu et d’un tel endoctrinement sur sa personnalité. À l’opposé d’un personnage avec un seul trait de caractère, il brosse un portrait sensible d’une personnalité complexe, faisant tout pour exister dans un système qui fait tout pour la réduire à un outil programmé.
Le lecteur part avec un a priori favorable sur cette série : un personnage très intrigant et mystérieux, un dessinateur à la forte personnalité graphique. Il constate rapidement qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle série, mais d’une minisérie qui ne dit pas son nom, que les dialogues occupent le premier plan de la narration et que le dessinateur en prend son parti en mettant souvent en œuvre la mise en page la plus simpliste possible. Pour autant, il y a des fulgurances visuelles qui en mettent plein les yeux et le récit prend une tournure dont le lecteur a perdu l’habitude : une véritable étude de caractère, intelligente et pénétrante, envoûtante et passionnante.
La BO du jour….
Kwanon a toujours eu des problèmes avec ses yeux, non ? Moi aussi, je peux mettre de la guimauve…
Comme je t’envie Présence, pour paraphraser Gainsbourg, d’avoir su préserver la saveur de l’inédit en tout et surtout en Marvel Comics. Tu vois en FALLEN ANGELS une étude de caractère et tu as sûrement raison. Pour ma part, je ne comprends pas le besoin d’écrire un nouveau chapitre sur Kwanon /Psylocke deux personnages dont il me semblait que le sort avait été réglé dans les 90’s.
Je l’ai lu sans aucune espèce d’intérêt mais c’est la faute d’Hickman qui a franchi un nouveau cap : écrire une série en violant la personnalité des personnages. Plus rien ne compte, tout peut se raconter en prenant le contrepied de ce que 60 ans de mythologie avaient fondé. Une chose est sûre : je ne lirai pas ses Xmen et je pense même ne plus lire de Xmen tellement le mec me file la nausée. Rendez-moi Bendis…
Quant au talent de Bryan Hill, je n’en doute pas mais il est tellement plus flagrant sur AMERICAN CARNAGE.
Rendez-moi Bendis ?!? Ah non !!! Pas ça. 🙂
Comme tu le soulignes, je suis plus venu pour Bryan Hill que pour Betsy ou Kwannon. Je me souviens que dans les années 1990 je ne lisais que quelques épisodes épars de la série Uncanny X-Men et je n’avais rien compris à la transformation de Betsy en Kwannon, du coup cette histoire ne m’a pas choqué, n’a pas contrevenu… à ce que je ne savais pas. 🙂
La partie graphique est séduisante, mais j’ai divorcé de cette partie de la BD…
et c’est pas en me racolant avec cette Betsy/Kwannon que je vais craquer…
Non je ne craquerais pas… ^^
Merci pour le rapport Présence!
Ne craque pas : c’est une lecture sympathique si on la prend détachée de la continuité. Si on s’attache à l’évolution des personnages au fil des décennies… voir l’intervention de Bruce.
Une semaine sur les mutants…alors que visiblement d’après les commentaires, ça n’intéresse plus personne^^
C’est pas du masochisme ça ?
Bon bah moi comme d’hab, m’en fous.
J’ai lu les épisodes des années 90 sur ce perso.
J’ai laissé tombé les trucs modernes sur les X-men parce que c’est trop n’importe quoi depuis longtemps. On râle sur les années 2000 avec Morrison, Fraction, Carey, Ellis, Whedon ? Mais c’est super cohérent pourtant ! Pas toujours palpitant mais jusqu’au pétage de plombs total de Cyclope ça se tenait encore. Depuis c’est le festival de n’importe quoi avec des persos qui changent d’allégeance toutes les 3 pages, 12 versions alternatives de chaque perso, des morts et retours à la vie à foison (avant ils avaient au moins la décence de ne pas faire mourir et revenir plus d’un perso tous les 5 ans…maintenant c’est 3 par an)
Euh…bref
Faut encore que je lise Mr & Mrs X
C’est tout ce que j’ai de récent, et ça ne concerne que 2 persos dans une série moins « connectée »
Pas faux, je n’ai pas vu venir cette semaine.
ce qui me reste des X-Men? et bien mon expérience de lecteur qui fait que je peux en discuter pendant des heures…^^
mais rédiger… à par toujours dire la même chose sur Bendis et à présent sur Hickman et son humanité 2.0…
Mr et Mrs X a l’air cool parce que à part…
Oui, le rythme de l’éternel retour s’accélère de manière incontrôlée. J’ai vu que le Phénix revenait encore au premier trimestre 2021. C’est à peine s’il a le temps de partir faire un tour entre 2 retours.
Marre des mutants! Pyslocke fut un personnage attachant du temps de Claremont/Davis et vraiment fascinant avec Jim Lee mais sa continuité fut totalement emmêlée. Depuis…
Donc je passe pour cette lecture. Jolis dessins ceci dit.
Comme continuité emmêlée : ça se pose là. Je suis allé consulter sa fiche wikipedia avant de lire cette minisérie, je l’ai relue après. Je pense que je n’ai toujours pas tout compris.
Bon, déjà il faut que je me procure HOX / POX que je n’ai pas encore lu et que je veux lire.
J’aviserai ensuite.
Je garde en tête ta critique que je viendrai peut-être consulter de nouveau, si j’ai du mal à me décider le moment venu.
La partie graphique (surtout la colorisation) a l’air sympa.
La BO. Joli souvenir des années 80. Mais s’il fallait choisir un morceau des Wet Wet Wet j’opterai pour leur reprise de LOVE IS ALL AROUND des Troggs qui est formidable.
La colorisation : Frank D’Armata est un coloriste chevronné qui aime bien les couleurs saturées. C’était lui qui faisait la mise en couleurs des premiers épisodes des épisodes de Captain America écrit par Ed Brubaker.
Présence qui nous tient au courant de l’actualité mutante, ben moi je dis « oui » ! Merci !
Bon, je suis juste frustrée dans cet article ; de qui parle Magneto quand il parle d’un décès ? Les mutants peuvent être ressuscités maintenant, pourtant…
Sinon, pour tout le reste, je ne connais absolument pas Psylocke, mais grâce à toi, j’y comprends un petit peu plus.
« Etude de caractère », j’avais oublié ce terme ! J’aurais dû l’utiliser pour mon article sur Quicksilver !
Quand Bruce a annoncé la parution de cet article, je me suis dit que tout le monde allait me tomber dessus pour mes goûts bizarres et en fait non. Merci pour ton retour très bienveillant.
Le décès en question intervient dans X-Force 1 : Attention !!! Gros divulgâcheurs !!!
https://bleedingcool.com/comics/in-todays-x-force-1-a-mutant-death-that-cant-be-undone-massive-final-page-spoilers/
La mort n’a plus d’importance chez les Xmen, la vie non plus, les histoires ? On s’en fout, on plante des énigmes à la LOST auxquelles on ne répond jamais, on massacre les caractères et leurs caractéristiques (je n’emploie même pas le mot histoires individuelles). Or ces histoires individuelles, il faut bien vendre du papier, donc on continue de les raconter comme ici mais gageons que le prochain qui écrira Psylocke se foutra comme de sa dernière chaussette de ce qui vient d’être commis ici. Tout comme les nouveaux fans qui trouvent ce nouveau run coooooool ! (on m’a fait la remarque sur Facebook, il est temps d’évoluer Man !) Donc un jour, Hickman sera capable d’intégrer le Joker à la Batfamily et de mettre -ah-ah-ah-what-a-joke, Wonder Woman en sandwich entre Clark et Bruce….
Bon, allez un petit coup pied dans les burnes ?
Donc désormais Cable a été assassiné par sa jeune version qui a conclu que le vieux Nathan était inefficace dans sa mission. D’un point de vue symbolique, on touche au coeur la politique Marvel : fuck les personnages, vendons du concept. Le fait que le jeune Nate vive et déconne avec Scott et Jean qui se sont quand même bien fait chier à élever l’ancien Cable dans le futur contre Apocalypse (le gars qui aimait infecter les enfants de virus mortels,)en dit long sur la stupidité et l’indécence de Hickman et co. On tue ton enfant handicapé et ses parents t’adoptent dans leur équipe sans manifester une légère irritation quoi…
Pas grave, à 14h00 j’ai portail, à 15h00 Jean joue à Loana avec Logan sous sa cascade, à 15h15 elle rejoint Scotty pour un petit bisou polyamoureux, à 16h22 ils meurent en mission jardinage et sont rentrés à 17h46 pour un barbac avec Vulcain.
Mon Dieu, je carricature à peine…
Ça fait relativiser Morrison non ?
Oui. Morrison est l’instigateur du Out of Characters mais au moins ses histoires avaient de la gueule et ses moments.
Il a bien écrit Frost quand même^^
Et son out of character n’étais lui-même pas aussi grave que ce que tu me décris de Hickman ou ces persos qui su butent tous entre eux…
Oui, on est d’accord. Instigateur mais auteur.
« Le fait que le jeune Nate vive et déconne avec Scott et Jean qui se sont quand même bien fait chier à élever l’ancien Cable dans le futur contre Apocalypse (le gars qui aimait infecter les enfants de virus mortels,)en dit long sur la stupidité et l’indécence de Hickman et co. On tue ton enfant handicapé et ses parents t’adoptent dans leur équipe sans manifester une légère irritation quoi… »
C’est vrai que c’est un point que je ne me rappelle pas être très abordé dans les comics X-men que j’ai lu. Après ça parait difficile d’avoir des réactions logiques, car ce genre de situation (Une version plus jeune de toi tu te tues), ça doit être la galère pour les membres familiaux de la dit personne. Logiquement, tu devrais avoir une certaine rancœur envers le tueur de ton fils, sauf que c’est ton dit fils plus jeune qui le tue X)
Bon, après, de mon point de vue, Scott et Jean vont pas non plus rejeter cette version plus jeune de Cable. Ça serait la pire chose à faire. Mais avoir une discussion sur le sujet serait mérité, chose qu’on n’a pas eue depuis l’arrivée du Young Cable.
Disons qu’on n’est pas très rancunier chez les Summers.
Alex Summers a sombré dans le terrorisme et abattu un avion de civils dans les années 90.
Gabriel Summers a tué son père.
Nate un héros auquels les Xmen étaient attachés (tiens, au fait, X-Force ? Hope ? une réaction ? Un commentaire ? ) Non ? Bon, c’est l’heure du barbac avec Vulcain.
MDR !!
Je ne savais pas que Bryan Hitch s’était mis au scénario ! Ca fait longtemps ? Quoiqu’il en soit, je passe, et d’ailleurs je vais souffrir toute la semaine sauf vendredi mais c’est pas grave ^^ Merci Présence de nous faire un compte-rendu de cette mini-série, avec des personnages que je ne connais vraiment pas (à part X-23 un peu, vu que j’adore le film LOGAN), et un dessin qui me rappelle un peu celui de Jae Lee dont je ne suis pas du tout fan. Cela dit les planches que je vois ici m’attirent plus.
La BO : je passe aussi. Mais je la réécouterai pour sûr.
Aaah non je confonds Hitch et Hill, pardon ^^
Et bien… Heu… Tout pareil que Cyrille ! ^^
La BO : J’avais complètement oublié ce truc ! C’est de la provoc ou pas ? 😀
La BO , c’est pas moi ! Juré, craché par terre.
J’ai réécouté, c’est aussi horrible que dans mon souvenir.
Mince, j’étais sûr que tu allais les défendre…
Wet Wet Wet ? Même pas en rêve.
Mouillé ? (le rêve)
Evidemment que non…
On a déjà croisé Bryan Hill en tant que coscénariste avec Matt Hawkins, de la série Postal, avec un personnage atteint du syndrome d’Asperger :
http://www.brucetringale.com/2-198-ames-postal-1-vf/
Alors là comme ça pour rigoler ce dont je me souviens de la transformation de Psylocke
Au sortir du seuil du péril, la Psylocke brittanique (Betsy dans son corps caucasien quoi) est amnésique comme tous les autres héros…et Kwannon passe par là, la touche, et il se passe un bidule machin magique qui transfère souvenirs et compétences dans les 2 personnages : elles sont en gros toutes les 2 à la fois Betsy et Kwannon.
Ensuite la Main capture la Betsy caucasienne, et avec l’aide de Spirale et son body shope, intervertit les corps des 2 demoiselles…
La Betsy britanniuque est donc dans le corps de Kwannon, mais aussi avec un peu de souvenirs de Kwannon et ses compétences martiales, et elle retourne chez les X-men une fois qu’elle a un peu retrouvé ses souvenirs.
Et plus tard Kwannon dans le corps caucasien de Betsy se pointe chez les X-men, prend le nom de Revanche et déclare être la vrai ePsycloek..;et bla bla imbroglio qui permet de piger ensuite que non, c’est pas la vraie Psylocke mais bien Kwannon mais dans le corps brittanique.
Et ensuite Kwannon crève du virus Legacy (dans le corps britannique de Betsy donc)
Ce qui fait que la « vraie » Psylocke (d’esprit) est depuis lors restée dans un corps asiatique.
Et tout ça, pourquoi ? parce qu’un jour quelqu’un s’est dit « éh, ce serait cool une nana ninja dans l’équipe ! Mais on va pas créer quelqu’un d’autre…Psylocke n’est pas ultra populaire ? Allez hop on la transforme en nan asiatique ninja sexy » ^^
Merci pour ce passage biographique : ça me confirme que je n’avais pas suivi grand chose de tout ça. Si ça se trouve, j’ai déjà croisé Revanche sans avoir capté la subtilité de distinction entre elle et Betsy.
C’est dans les épisodes « skinning of souls » de Nicieza (X-men 17,18 et 19) avec une conclusion plus claire et la mort de Revanche dans X-men 31 et 32
Euh non c’est X-men 21, 22, puis 31, 32
Mais Revanche débarque à la fin de l’arc Skinning of souls (donc le X-men 19) en guide de cliffhanger
Effectivement, je n’ai rien lu de tout ça : merci beaucoup pour ces précisions très claires.
Merci Présence, de nous donner des fenêtres d’observation sur le Marvel contemporain.
Les planches montrées dans l’article sont plutôt sympas à regarder. Pour l’intérêt de l’histoire, je penche plutôt du côté de Bruce… En particulier s’il s’agit d’une étude de caractère : si le lecteur intériorise que les personnages de l’éditeur ne sont que des marionnettes, malléables à souhait selon les events à assurer, alors l’attachement qu’il peut développer s’en trouve limité et c’est le cas pour ma part.
D’un autre coté cette étude de caractère, je n’en vois pas ou peu d’équivalente dans les comics indépendants… bon si un peu, dans les comics de Rick Remender, dans ceux de Brian K. Vaughan, dans ceux de Jeff Lemire, dans ceux de Matt Kindt, dans ceux d’Ed Brubaker… bon d’accord j’en vois beaucoup et eux ne contredisent pas des décennies de continuité, c’est vrai.
Dans ceux que tu cites, j’ai une certaine affection pour Ed Brubaker et la façon dont il écrit les personnages de Criminal, en particulier les Lawless et les Patterson…
Présence, le professionnalisme de tes articles ne fait aucun doute mais là, tu heurtes mon petit coeur en mettant 5 étoiles à cette série. Mais c’est le charme de la diversité des goûts, on ne peut pas mettre tout le monde d’accord et c’est très bien ainsi. Cela dit, les X-Men de Hickman n’arrivent pas à m’emballer. Je n’arrive à me passionner ni pour les personnages, ni pour les intrigues. Je pousse encore le vice en m’accordant quelques mois de lecture supplémentaires pour ne pas avoir de regrets. Mais je ne suis pas sûr de réussir à lire les derniers épisodes de Fallen Angels.
Je soupçonne Bruce d’avoir choisi exprès cet article plutôt que celui sur le premier tome de X-Men de Jonathan Hickman que je lui ai aussi envoyé parce qu’il se doutait bien que mon avis allait à l’encontre de la majorité. Je n’ai lu Fallen Angels que parce que j’apprécie les autres œuvres de Bryan Hill, dont l’excellent American Carnage qu’a cité Bruce, une des toutes dernières miniséries publiées par Vertigo. J’aime bien aussi ce que fait Kudranski, et ses dessins sont parfaitement complétés par D’Aramata. Ceci explique mon avis peut-être incongru sur cette histoire.
Concernant les séries mutantes, l’écoute semaine après semaine des podcast de Comixity m’a convaincu de sauter X of Swords et de passer directement à la suite. Je ne suis que la série X-Men de Hickman (et le premier tome de New Mutants qu’il a écrit), sans pour l’instant d’envie d’en lire d’autres.
Je soupçonne Bruce d’avoir choisi exprès cet article plutôt que celui sur le premier tome de X-Men de Jonathan Hickman
Uh ? J’ai tout publié non ?
Je t’ai aussi envoyé un article sur le 1er tome des X-Men de Hickman.
@Présence Gasp, je n’en ai aucun souvenir ! My bad !
@Nicolas : intéressant. J’ai toujours vu la salle des dangers comme un moyen de travailler les réflexes des X-Men et pas mal de manoeuvres répétées ont un effet sur le terrain. Globalement, la salle des dangers permet aussi de rappeler l’importance du collectif en situation de crise.
@Tornado : effectivement, malgré le plaisir de nouveau cosigner avec JP, je ne trouve pas ma participation très inspirée. Une période où j’avais la tête sous l’eau en terme d’écriture et surtout le fait d’avoir tellement écrit sur Claremont…