Le club des 8 (Sense8)

Sense 8 par Lana et Lilly Wachowski

Une sixième série télé-streamed par CYRILLE M

1ère publication le 19/01/21 – MAJ le 20/02/22

Tu le sens, mon infini ?
(c) Netflix
Source Betaseries

Comme toujours, cet article ne serait pas le même sans les sites Wikipédia et Tunefind. Vous ne sentirez que de menues révélations en lisant, écoutant et regardant ce qui suit.

Intro

SENSE8 est une série télé créée, écrite et réalisée par les Wachowski (Lana et Andy devenue Lilly entre les saisons 1 et 2) avec l’aide principale de J. Michael Straczynski, mais aussi de David Mitchell, Aleksandar Hemon, Tom Tykwer, James McTeigue et Dan Glass. Elle fut produite par la plateforme Netflix et comporte 2 saisons de 12 épisodes chacune, chaque épisode durant environ une heure, entre 2015 et 2018. Les rôles principaux sont tenus par Aml Ameen, Toby Onwumere, Doona Bae, Jamie Clayton, Tina Desai, Tuppence Middleton, Max Riemelt, Miguel Ángel Silvestre, Brian J. Smith, Naveen Andrews et Daryl Hannah.

Sun Bak vit à Séoul en Corée du Sud. Elle travaille dans la société de son père, un puissant entrepreneur et homme d’affaires. Kala Dandekar vit à Mumbai en Inde. C’est une brillante biochimiste qui travaille pour une grande compagnie pharmaceutique. Capheus Onyango vit à Nairobi au Kenya. Il conduit un matatu, un minibus privé qui sert de taxi pour les plus démunis. En tant que fan de Jean-Claude Van Damme, il est surnommé Van Damn car c’est le nom qu’il a donné à son matatu, décoré avec des poses iconiques peintes de JCVD. Wolfgang Bogdanow vit à Berlin en Allemagne. C’est un serrurier en façade, mais son vrai boulot est perceur de coffres-forts et donc parfois gangster. Riley Blue, de son vrai nom Gunnarsdóttir, est une DJ internationalement reconnue. Pour le moment, elle vit à Londres en Angleterre, mais son Islande natale lui manque parfois. Will Gorski est un policier de Chicago aux Etats-Unis. Lito Rodriguez vit à Mexico au Mexique. C’est un célèbre acteur de films d’actions. Enfin, Nomi Marks vit à San Francisco aux Etats-Unis. C’est une femme transgenre, blogueuse et hacktiviste.

Ces huit personnes ne se connaissent pas. Mais elles vont soudainement se retrouver connectées entre elles, pouvant se parler malgré les langues, se voir, se sentir et ressentir ce que les autres ressentent. Comme une méta-personne, pouvant être en huit endroits à la fois. Elles peuvent même fusionner, c’est-à-dire prendre les rênes de l’autre et ainsi partager son savoir-faire, que ce soit pour les arts martiaux, la conduite de véhicules motorisés, mentir ou faire des cocktails. Ce sont des sensitifs (sensate en VO) qui forment un cercle (cluster en VO).

Elles vont rapidement se rendre compte qu’elles ne sont pas seules dans ce cas, qu’il y a de nombreux autres cercles, et qu’elles sont très recherchées par une société extrêmement puissante, aidée par plusieurs gouvernements, la BPO (Biologic Preservation Organization). Et elle ne leur veut pas du bien.

La bande annonce en VO de la saison 1

Alors ?

Bien que le thème principal soit de la science-fiction, et que nos héros se retrouvent dans des situations complexes, pourchassés par une puissante organisation, la série mélange allégrement les genres. Car ce qui intéresse les Wachowski et leurs comparses tient surtout dans la morale de leur histoire, dans les messages qu’ils veulent faire passer.

Il semble assez évident que cette connexion surnaturelle entre ces personnages est une métaphore d’internet et des liens que l’on développe avec des personnes inconnues, n’ayant parfois aucun point commun, que ce soit le genre, l’orientation sexuelle, la religion, le milieu social, l’environnement dans lequel on évolue. Un peu comme sur ce blog. Des amitiés virtuelles qui sont pourtant concrètes.

Sauf qu’ici, le concept est poussé au paroxysme, puisque chaque personnage vit sur un continent différent ou presque et qu’ils n’ont qu’un seul aspect identique : leur âge. Deux d’entre eux sont homosexuels, une autre est vierge, certains sont riches, d’autres pauvres ou dans les classes moyennes. Et ce que veulent montrer avant tout les Wachowski, c’est l’amour qui les unit. SENSE8 est une déclaration d’amour à l’être humain, dans toute sa diversité.

Par l’intermédiaire de nombreux discours, que ce soit à des mariages ou lors d’entretiens avec des journalistes, la série se montre très explicite sur cette acceptation nécessaire des différences, que nos ressemblances prévalent, que les sentiments basiques sont universels, que nous sommes au XXIème siècle et que les mentalités doivent évoluer. Que notre évolution dépend aussi du sens commun de l’humanité, qui change lui aussi selon les périodes de notre histoire. Cela transparaît également lors des discussions à distance en tête à tête, chacun rencontrant avant tout de grandes difficultés dans sa vie personnelle.

C’est pourquoi le rythme général semble lent, et il m’a fallu réussir à passer les trois premiers épisodes avant de réellement accrocher. Une fois toutes les intrigues de chacun et chacune mises en place, je me suis grandement attaché à tous les personnages. Il faut dire qu’ils sont formidablement interprétés par des acteurs n’ayant jamais eu un tel succès auparavant. Ils forment une nouvelle famille dont l’entraide devient le moteur, chacun comprenant beaucoup plus facilement l’autre grâce à ce pouvoir qui les lie. Dans une scène très maligne, chacun voit notamment l’autre sous le préjugé qu’il a subi et subit encore : pute, pucelle, nègre, nazi, salope, porc, pédé, monstre.

De gauche à droite : Will, Riley, Capheus, Sun, Lito, Nomi, Wolfgang et Kala
(c) Netflix Source Back Market

Vous allez donc tomber sur des scènes étranges qui semblent ne rien avoir à faire dans une série d’action ou de SF : de nombreuses scènes de sexe, dont des orgies, les personnages ressentant la douleur comme le plaisir des autres, des scènes de liesse massives, parfois filmées au ralenti, avec de la musique entraînante, positive. Des espèces de courts clips, se rapprochant parfois d’une esthétique de publicité qui peut agacer.

Outre le message de partage et de compréhension qu’elle véhicule, la série impressionne surtout par sa virtuosité technique et les paysages qu’elle nous propose. J’aurai cependant un reproche à faire sur la photo trop granuleuse au début de la saison 1, mais cela est vite corrigé. Car les Wachowski ont tourné dans des lieux réels, aucun fond vert n’a été utilisé, et chaque comédien et comédienne est avant tout un acteur local, travaillant ou provenant de la ville dans laquelle il évolue avec son personnage. Et c’est la même chose pour les personnages secondaires qu’ils côtoient : en Corée, la plupart des acteurs sont très connus dans leur pays. La série a plus de 180 personnages ayant des répliques, ce qui est énorme, surtout pour cette durée totale.

Il y a donc une forte cohérence dans le script (par exemple les décalages horaires sont scrupuleusement respectés), le tournage ayant eu lieu pays par pays, ce qui a dû être un cauchemar au montage. Par contre, cette volonté de fournir du réalisme à l’écran nous offre de magnifiques images. Le spectateur participe à deux gays prides, un mariage sur la Tour Eiffel, un feu d’artifice du 4 juillet dans la baie de Chicago, un rassemblement politique à Nairobi, une fête d’un million de personnes en l’honneur de Ganesh en Inde, une rave dans une boîte londonienne de renom (KOKO), des visites de musées à Amsterdam (le Rijksmuseum) et Mexico, un combat de lucha libre, des scènes à Paris, Naples, Bruxelles et évidemment la nature toute puissante de l’Islande. Et tout ça, je le répète, en décors réels, dans des manifestations réelles.

La plupart des personnages ont de larges traumas liés à l’enfance (père violent ou assassiné, mère décédée…) et pourtant, la série y fait appel pour le spectateur. L’intrigue autour de la BPO possède indéniablement une part de fantasme héritée des livres de la Bibliothèque Verte comme le Club des Cinq : des amis, et dans ce cas, des amis quasi imaginaires, se battent ensemble pour libérer le monde du mal que représente la BPO et déjouer ses plans secrets. De la même manière, toutes les scènes d’actions, assez nombreuses, que je trouve pour la plupart incroyables, extrêmement bien chorégraphiées et réalisées, parlent clairement à l’adolescent en nous qui veut voir les gentils gagner sur les méchants. Le scénario n’évite donc pas les clichés inhérents au genre alors qu’il s’amuse à brouiller les pistes sur ses personnages : on trouve forcément des spécialistes des armes à feu, des combattants hors pair, des hackers informatiques de génie.

Il y a aussi un discours sur le traitement des médicaments, leur utilisation et la dépendance aux drogues, quelques rappels sur l’écologie, mais cela n’est pas creusé en profondeur. Il y a également de l’humour léger par moments, afin d’ancrer encore plus de réalisme. Les Wachowski n’oublient pas de parler de cinéma, car c’est une œuvre cinématographique de grande ampleur de et de grande ambition. Ainsi, par le biais du personnage de Lito, il y a un hommage décalé à TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES (FROM HERE TO ETERNITY en VO), des passages de CONAN avec Schwarzenegger, et même une référence visuelle et littéraire à leur V POUR VENDETTA.

Sigur Ros participe activement à la réussite de cette belle scène finale de la saison 1

Musique

La musique est composée par Johnny Klimek et Tom Tykwer. Ils ont ainsi développé un thème de générique très réussi, mais le générique en lui-même, qui accumule des vues sur des villes et des paysages, long de deux minutes chrono, ne réussit pas à rendre les épisodes plus intéressants. Comme je le disais auparavant, la série joue beaucoup sur l’affect, donc de nombreux morceaux sont utilisés pour rassembler nos personnages. Il y a du Depeche Mode, du Magnetic Fields, du Ludovico Einaudi (un pianiste de renom ayant participé à de nombreuses bandes-son), des titres house et jungle, du Bon Iver, du Goldfrapp, du Leonard Cohen, des titres de Sigur Ros, de la musique classique, du Pantera, bref, un peu tous les styles.

Le titre le plus emblématique est sans doute celui des 4 Non Blondes, WHAT’S UP. Dans une scène de karaoké partagée par les sensitifs, elle nous fait traverser le monde en musique dans une séquence presque onirique, bienveillante et dégagée de tout cynisme. Car il n’en faut pas pour regarder Sense8 : à partir du moment où vous vous protégerez de votre cape d’incrédulité adulte, la série vous semblera naïve et mièvre.

Outro

La production et la conclusion de cette expérience télévisuelle ne fut pas simple. Si Netflix accepta de renouveler la série pour une seconde saison, elle l’annula devant le coût exorbitant de chaque épisode (en moyenne 9 millions de dollars). Alors que la première saison compte douze épisodes, la seconde est ainsi scindée en trois parties : un épisode spécial de Noël d’une durée de deux heures, diffusé le 23 décembre 2016, dix épisodes d’une heure sortis en même temps le 5 mai 2017, et un épisode final de 2h30 finalement diffusé le 8 juin 2018. C’est grâce à l’engouement des fans qu’une pétition en ligne permit aux Wachowski de conclure la série et de ne pas terminer sur un cliffhanger. Malheureusement, ce dernier épisode, généreux en action, se déroulant sans temps mort, ne conclut pas les histoires personnelles et condense trop d’informations pour être totalement réussi. Les scènes de sexe semblent ainsi un peu plus artificielles, la suspension d’incrédulité monte d’un cran, et quelques plans passent pour être du fan service. Mais la série trouve une fin satisfaisante malgré tout, tout en étant très spectaculaire, esthétique et dépaysante.

SENSE8 n’est donc pas pour tout le monde. Il faut trouver l’équilibre entre son propre enfant intérieur, l’adulte qui comprend les injustices et s’ouvre à d’autres sexualités et modes de pensées, et l’amateur de cinéma qui découvre une œuvre ambitieuse et inédite par certains aspects.

O sole miooo
(c) Netflix Source Premiere

Pour la BO du jour, j’aurai pu prendre du Sigur Ros ou le Baba O’Riley de The Who (qui n’apparaît dans la série qu’en version ukulélé, jouée et chantée par un des comédiens) mais je vais finalement choisir ce titre qui est utilisé dans le tout dernier épisode.

47 comments

  • Patrick 6  

    Et bien cette semaine télévisuelle sur le blog réserve bien des surprises ! Entre Banshee et Sense8 (euh pardon Bruce mais le Kung Fu ce n’est pas pour moi ^^), autant de séries dont je n’ai jamais entendu parler !
    Quoi qu’il en soit la présente serie à l’air fort attrayante. Bien étrange et un peu glauque (comme les réalisateurs/trices en ont l’habitude)…
    Bref tu me l’as bien vendu, mais n’étant ni sur Netflix ni sur OCS (ou que sais-je) je vais avoir quelques difficultés pour la regarder, mais en tous cas je garde l’info dans un coin de ma tête ! Arigato 😉

    • Jyrille  

      Merci Pat6, la série est un tout petit peu glauque mais pas trop. Il y a des moments assez forts et un peu perturbants, notamment une évasion de prison qui commence avec une pendaison, mais la tonalité globale est tout de même l’aventure positive et le ien triomphant.

  • Bruce lit  

    Au vu du teaser sur FB de la semaine dernière, voici un article qui va sûrement diviser tant la relation amour / haine autour de cette série semble vive.
    Je ne l’ai pas vue, j’en ignorais même l’existence. Je n’ai d’ailleurs plus vu de Wachowki depuis la trilogie Matrix que je n’avais pas aimée.
    J’ai désormais une fiche synthétique assez parfaite qui me permet de m’en faire une idée : un récit choral humaniste et provocateur pour ses scènes de sexe. J’ai reconnu l’acteur de Lost qui jouait Sayid dans le trailer.
    Reste à savoir si j’ai envie d’y aller : la réalisation semble d’enfer et l’appel à la tolérance pourraient me parler. Mais je n’aime ni les récits choral, ni les trucs finis à la hâte qui, construits sur des mystères, n’en révèlent qu’une partie faute de temps, d’argent ou d’inspiration.
    Nous verrons donc où ma navigation sur Netflix me guidera. On termine ANOTHER LIFE, une autre série de scifi que je trouve assez médiocre.
    Merci pour le clin d’oeil pour le blog

    La BO : un classique, un clip vénéneux et une grande énergie dans cette chanson.

    • Jyrille  

      Tu n’as pas aimé Matrix ? Les deux premiers sont tout de même de très bons films d’action. J’avoue qu’au départ, et même à la fin en fait, je ne suis pas certain d’avoir saisi toutes les subtilités du fantastique développé ici, mais ce n’est pas très gênant pour suivre les péripéties.

      • Bruce lit  

        @Cyrille
        Je fais partie de ceux qui se sont sentis « eu » à partir du deuxième volet qui se transforme en Descartes illustré après l’action échevelée du 1er volet. J’en avais déjà parlé dans l’article de Tornado. Il est très peu probable que je revois ça un jour désormais.
        Sur le quantique, je pense que Steve voulait faire le lien avec Matrix sur cette illusion qui nous entoure et l’importance de se connecter au delà de nos apparences.

        @Steve : Ok, tu m’as persuadé de lâcher l’affaire. Tout le monde joue comme des patates, des scientifiques tout droits sortis du collège qui transforment leur navette spatiale en cours de récréation et maintenant en discothèque. No f**** way.

        • Matt  

          Je trouve aussi que Matrix a mal vieilli.
          Je ne conteste pas le fait que ça a fait avancer le cinéma d’action en termes technique.
          Mais c’est clairement un cas où, pour moi, les réal ne savaient pas ou ils allaient. Dès le 2, ça cause en métaphores pour se la péter, oracle, prophétie, machin…maitre des clés, et on sait pas où on va, ça ne raconte littéralement rien…
          Et puis au final, allez on fera encore l’histoire du messie, de Jésus, gna gna…
          Et tout ce blabla pseudo philosophique est complètement creux et prétentieux.

          • Eddy Vanleffe  

            MATRIX recyclage indécent de la culture pop asiatique.

            Ghost in the Shell avec les chorégraphie de Juen Woo Ping sur des ralentis de John Woo….
            pour le reste on dirait un pub Nokia de deux heures trente…
            J’ai une large préférence pour DARK CITY

          • Jyrille  

            Alors le premier Matrix est pour moi assez intouchable. Même si il recycle des trucs HK, il a eu justement l’intérêt d’ouvrir l’occident à ce genre de cinéma, tout en ayant un discours assez intelligent et une maîtrise technique impressionnante. Pourtant, à ma première vision au ciné, j’avais trouvé ça très classique, rien de vraiment percutant. Ce n’est que par la suite que je me suis rendu compte de sa solidité et de sa pérennité possible.

            Le second, qui mélange des CGI moches où Neo devient DD se battait contre une centaine de ninjas avec les portes de Monstres et Cie, devient franchement risible. Sauf qu’il y a Lambert Wilson qui parle comme un charretier qui me fait rire, un Freud en Dieu de la matrice et grand architecte complètement à la ramasse encore marrant et surtout, une séquence d’action de plus d’une demi-heure non-stop en plein milieu du métrage qui sauve le film. Cela ne peut plus être pris au sérieux mais c’est un sacré bon divertissement.

            Le 3, je n’en ai aucun souvenir, mais j’ai détesté. Il faut que je le revoie.

  • Olivier  

    J’ai bien aimé cette série malgré une lenteur agaçante au début, perso je ne me suis pas attaché à tous les personnages, n’ayant plus les noms en tête, je dirais le policier, l’allemand et l’asiatique ont été mes personnages préférés. Pour parler des scènes de sexe disons qu’elles sont tournés un peu comme la scène un peu bizarre dans matrix 3. Disons que pour comprendre l’histoire c’est pas nécessaire mais ça permet de comprendre que les 8 personnages sont liés de façon extrême dans toutes leurs émotions. Si vous décidez de regarder cette série, ne vous arrêtez pas avant la fin de la saison 1, il faut passer le cap des 3 ou 4 premiers épisodes.

  • Présence  

    Une déclaration d’amour à l’être humain, dans toute sa diversité : l’acceptation nécessaire des différences, que nos ressemblances prévalent, que les sentiments basiques sont universels. – Un programme aussi ambitieux qu’admirable, à la fois un projet personnel et un projet de société. Je suis toujours admiratif des créateurs, et des personnes en général capables de proposer quelque chose de constructif, plutôt que de se cantonner à la dénonciation des travers et à la critique.

    Aucun fond vert n’a été utilisé, et chaque comédien et comédienne est avant tout un acteur local : une façon de faire cohérente avec le principe d’accepter les différences, de reconnaître les particularités de chaque individu dans son milieu.

    Des amis quasi imaginaires, se battent ensemble pour libérer le monde du mal : une belle mise en abîme du principe de personnages fictifs dans une série, qui eux-mêmes se projettent dans des personnages (quasi) fictifs, ou au moins très virtuels.

    De Magnetic Fields à Pantera, en passant par Sigur Ros et Leonard Choen : un nouvelle forme d’ouverture d’esprit, d’acceptation de la différence, et un beau développement sur la dimension sonore de la série.

    • Jyrille  

      Bravo Présence, tu as bien saisi le concept, et je te rejoins complètement sur les créateurs constructifs, les différentes formes d’ouverture d’esprit, les particularités de chacun et de son environnement. Je n’avais pas relevé la mise en abîme des personnages qui nous font vivre leurs histoires, c’est extrêmement pertinent.

  • Bob Marone  

    Parfaite description de la série, avec ses forces et ses faiblesses. Un détail que tu ne relèves pas m’a beaucoup gêné : entre la 1re et l’an 2e saison, l’acteur kenyan a été remplacé. J’avoue que ça casse bien le propos, d’autant que le second n’a pas le charisme du 1er.
    Sinon, ce projet est assez fou et, malgré quelques longueurs (j’ai le souvenir d’une scène de sexe entre les sensitifs qui vire à la partouze qui m’a paru durer une éternité), fait bien le job. J’ai bien aimé les passages au Kenya : cela donne une vision assez juste de l’Afrique, et pour cause puisque l’on y est.

    • Jyrille  

      Merci Bob Marone ! Oui c’est vrai, je n’ai pas relevé ce changement d’acteur, qui m’a également gêné au début, le second étant tout à fait attachant mais moins marquant que le premier. Pour le reste, je suis totalement d’accord avec toi.

  • Matt  

    C’est dans cette série une scène où il y a un détecteur de pénis pour entrer dans un bâtiment ? A la place d’un détecteur d’empreinte digitale ou oculaires ?

    J’avais un pote qui suivait cette série. Qui aimait bien au début mais qui m’a dit que ça devenait vraiment stupide et gratuit les vannes sexuelles. Et que ça se prenait au sérieux et tout…
    Un détecteur de pénis…à prendre au sérieux…

    Bref, de toutes façons je fais l’impasse. A moins d’un coup de cœur de dingue, je ne regarde pas de séries.

    • Jyrille  

      Ah oui ! J’avais complètement oublié ce passage. Cela dit, sorti du contexte, c’est normal. Attention je SPOILE

      Dans un ou deux épisodes dont celui-ci, le personnage principal meurt et se retrouve dans un monde parallèle étrange où il est tueur international. Cela devient complètement dingue et très onirique, mais ça donne du sens à la réalité malgré tout.

      SPOIL OFF

  • Steve  

    Et bien voila qui donne envie; je ne sais pas pourquoi je pensais que c était très teenage et du coup je ne me suis pas penché dessus, mais ton article donne très envie. S il y a du quantique et de l effet papillon je saute dessus!!
    Nb : pareil pour banshee, j étais passé complètement à côté ; après the shield et la première saison de Justified, je n ai vu qu un bref extrait de banshee et pris en cours hélas, je n ai pas pu m impliquer…
    Another Life est une terrible série Z mais tout de même cette scène d anthologie ou après avoir trouvé une drogue sur une planète l équipage reconstitue une discothèque dans le vaisseau est … des plus étranges !!!

    • Jyrille  

      Merci Steve ! Mais non, il n’y a pas de quantique ni d’effet papillon ici. Je trouve que la série est très adolescente dans l’âme mais pas du tout dans sa forme. Je dois toujours voir THE SHIELD en entier. Si tu as commencé JUSTIFIED je ne peux que t’inciter à regarder la totalité !

  • Phyl Champ  

    L:amour est universel. Sense 8 est une série majeure pour Netflix qui lui aura permis d’imposer la différence (au sens large) et de la faire accepter aux téléspectateurs car nous avons chacun une part de chacun des personnages en nous, homme, femme, hétéro, homo ou bi, aisé ou modeste… Un tour de force. Sense 8, si elle n’a pas été un précurseur sur ce que l’on appelle encore parfois, l’évolution des moeurs, restera un catalyseur et un accélérateur.

    • Jyrille  

      Un catalyseur et un accélérateur, bien dit Phyl ! Merci pour ton commentaire.

  • Eddy Vanleffe  

    Houlà j’avais commencé cette série il y a bien longtemps parce que Freema Agyeman jouait dedans, mais j’ai du décrocher au troisième épisode tant les thématiques abordées me passent au dessus de la tête…
    les préoccupation identitaires hors sol des artistes américains me laissent complètement froid…
    Au bout de la deuxième partouze mentale et sans que le scénar décolle vraiment j’avais déjà lâché l’affaire…
    dommage parce que le côté international était prometteur en terme de paysage et de culture G…

    • Jyrille  

      C’est ce que je dis : il faut réussir à passer les trois ou quatre premiers épisodes avant que cela ne décolle et garde notre attention.

      • Eddy Vanleffe  

        par contre c’est bien les décors naturels…
        après les fonds verts paraissent vraiment dégueulasses en comparaison.

        en famille on a regardé OUTLANDER et les décors écossais font mouche en ce qui concerne l’immersion. en comparaison Sabrina ça a été la douche froide…

  • Surfer  

    Merci pour la rétrospective.
    Grâce à toi, je me fais une idée un peu plus précise de la série. Le concept est sympa et je comprends pourquoi cette série m’est recommandé par la plateforme Netflix.
    La série devrait aussi plaire à ma femme et je pense facilement la convaincre de visionner ensemble les premiers épisodes en essayant de passer le cap des 3 ou 4 premiers 😉

    Avant cela, il va falloir finir YOU et la dernière saison de THE CROWN…

    La BO: j’aime beaucoup DÉPÊCHE MODE, un groupe qui a su traverser les époques avec talent. Je me souviens d’avoir acheté un 33 tours du groupe lors d’un voyage scolaire en Angleterre dans les années 80. Il y avait sur ce vinyle le morceau MASTER AND SERVANT… des choses qui marquent 😉

    • Jyrille  

      Merci Surfer, tiens-nous au courant une fois que tu auras fait le tour de la série ! Moi aussi je regarde The Crown en ce moment, on en est au début de la saison 3…

      Très bon album de Depeche Mode que tu as acheté, c’est SOME GREAT REWARD, leur quatrième album, c’est avec celui-ci que je commence à les écouter. J’ai découvert l’album assez tard, connaissant bien presque la moitié des titres qui sont présents sur le DM 81-85 et/ou le 101. Par contre je n’ai toujours pas sauté le pas d’écouter les trois premiers.

      Ici Bruce a raison, ce titre est vénéneux et je me souviens qu’à sa sortie, en voyant le clip au Top 50 sans doute, je me suis dit « Tiens, les mecs de Depeche Mode jouent avec des instruments maintenant… »

    • Tornado  

      @Surfer : THE CROWN : On finit la saison 3 avec ma femme aussi. Perso je trouve ça excellent.
      Si ça peut t’aider : Dis à ta femme que la mienne, fan absolue de THE CROWN, a daigné essayé COBRA KAÏ et… qu’elle a adoré de bout en bout ! 😉

  • JP Nguyen  

    Je connais Sense 8 ! Mais je n’ai toujours pas fini la saison 1. J’ignorais que l’acteur Kenyan serait remplacé. Dommage, je l’aimais bien. J’ignorais aussi le tournage en décors réels. Sinon, je suis plutôt raccord avec les qualités que tu mets en valeur dans ton article. À choisir, je préférerais prendre le temps de terminer cette série plutôt que Cobra Kai.
    J’aime bien la diversité des personnages et de leur contexte. Et en même temps le message d’universalité des sentiments…
    Une série qui méritait bien un article, merci Big C !

    • Jyrille  

      Ah cool, content que tu connaisses ! Oui fonce, la suite est bien meilleure. Je suis très heureux que tu apprécies la diversité et l’universalité, j’avais peur que tu trouves cela trop artificiel. Merci en tout cas et oui, en regardant la série, sachant qu’elle ne faisait pas l’unanimité, je me suis rapidement dit qu’il fallait que je prenne des notes devant le nombre de sujets qu’elle aborde tout en ayant une forme ludique. Enfin, d’abord je voulais comprendre pourquoi c’était encensé par les uns et rejeté par les autres. Quand j’ai compris les qualités, l’idée de l’article était bien avancé. J’ai également tiré des informations du making of de 25 minutes présent sur Netflix ainsi que d’un article de Première que vous trouverez via le lien de la dernière image (je crois mais pas sûr).

  • Tornado  

    Décidément, c’est la semaine : Après BANSHEE (et COBRA KAÏ déjà entamée), voilà une autre série qui est déjà dans ma liste à voir (et pourtant il y en a très, très peu, dans cette liste (contrairement à mes autres listes films, BD, et livres (sans images)).
    J’ai vraiment trouvé ton article très bon. Tu parviens à dégager ce qui fait de cette série une oeuvre (en opposition à un simple divertissement (ce qui est très bien aussi)). Et je trouve tes mots très justes. J’ai hâte de découvrir la manière dont ‘ensemble est mis en scène, et j’imagine, connaissant les Wachowski, que ce doit être quelque chose !
    Le thème et le concept de la série sont juste géniaux. Et en plus, sachant qu’il va y avoir la forme liée au fond, je ne raterai ça pour rien au monde !
    Dommage que la fin soit un peu bâtarde.

    Je suis encore une fois attristé de voir à quel point les copains méprisent la saga MATRIX. Non parce qu’ils ne l’aiment pas (c’est votre droit !), mais parce que, en lisant leurs piques un peu limites, j’ai l’impression d’avoir rédigé l’article idoine pour des prunes, c’est-à-dire en me disant : « purée mais ont-ils lu un traitre mot de ce que j’ai écrit ??? ».
    Je ne souhaite pas reprendre le débat. Mais franchement, non, vous avez tort ! Et quel gâchis de gerber sur les MATRIX, X-FILES et autres GOT, quand il s’agit juste des grandes oeuvres de notre temps, qui souffrent du retour de bâton de la hype, et qui seront OBLIGATOIREMENT réhabilitées avec le temps. L’histoire de l’art ayant maintes fois montré que c’est le cycle naturel.

    La BO : Top. Fan I am.

    • Jyrille  

      Merci beaucoup Tornado, tes mots me touchent directement droit au coeur. Pour le concept de la série, je n’invente rien (même si j’avais deviné en regardant), vous trouverez ceci dans le lien Wikipédia :

      « According to the Wachowskis, the origins of Sense8 date back several years before the announcement of the show to « a late-night conversation about the ways technology simultaneously unites and divides us ». »

      As-tu regardé les vidéos ? Personnellement, dans la série, j’étais soufflé de voir Amsterdam ainsi, tout comme de retourner au coeur du Rijksmuseum. Ca m’a fait énormément plaisir.

      Pour Matrix et le reste je te rejoins aussi, un jour je relirai ton (looooong) article, et j’ajouterai quant à moi Harry Potter dans cette liste.

      Ah oui, en fait, je me demande qui n’aime pas Depeche Mode ? J’ai vérifié en écrivant : ce titre ne fait pas partie du Top 10 de Kao, ça tombe bien non ?

    • Bruce lit  

      @Cyrille : rétrospectivement l’article MATRIX est le premier dossier de Tornado et il n’est pas si long que ça.
      @Tornado : Je suis encore une fois attristé de voir à quel point les copains méprisent la saga MATRIX, j’ai l’impression d’avoir rédigé l’article idoine pour des prunes, c’est-à-dire en me disant : « purée mais ont-ils lu un traitre mot de ce que j’ai écrit ??? Alors non, clairement Matrix ce sont mes propres limites que je critique. Je le redis je n’y ai rien compris. Sur le moment en tout cas, parce que après ton article et d’autres conversations avec des amis m’ont fait réaliser ce que j’avais perdu. Dire de Matrix, que c’est du Descartes il y a pire quand même comme insulte. Même topo pour GOT que j’ai continué à suivre (je peux vous raconter la fin) chaque semaine via des blogs qui en disaient du bien. Il y avait bcp d’acteurs que je ne supportais pas et des scènes de torture qui m’ont marqué. Je le redis GOT et MATRIX, c’est très bien mais pas pour moi. Comme 2001 le spatial auquel je préfèrerai toujours les terriens ORANGE MECANIQUE et BARRY LYNDON.
      Tout comme je pourrai comprendre qu’on puisse ne pas accrocher à SANDMAN, une oeuvre aussi spirituelle que ardue dans sa forme.

  • Kaori  

    Bon ben voilà, vendue… et pas qu’un peu.
    Cela faisait plusieurs années que j’entendais parler de cette série, sans m’être jamais penchée dessus (et je n’ai pas Netflix… faut vraiment que je sois motivée pour regarder les séries Netflix… ou alors que mon homme ait envie de les voir et pense que ça me plaira). Il me semblait bien aussi qu’il y avait eu un problème d’annulation et cie. Si au moins la fin est à peu près convenable, vu que le sujet m’intéresse vraiment, j’achète.

    Pour répondre à Tornado concernant les chefs d’oeuvre susnommés… Pour MATRIX, j’ai rien à dire, j’ai adoré le premier, bien aimé le deuxième, rien compris au troisième et détesté la fin. Pour GoT, je fais partie des boycotteurs, pas parce que c’est une mauvaise série, mais parce qu’elle n’est pas pour moi. Trop de géopolitique, trop de personnages, de familles, trop de complots, de violence. C’est très certainement superbement réalisé, intelligent et tout, mais j’aime pas ce genre de climat.

    Enfin pour la BO, non, elle ne fait pas partie de mon top 10. Mais j’ai un souvenir de l’époque où je l’ai découverte, à la radio (et où je ne connaissais absolument pas DM). Je dois encore avoir la cassette audio, car à cette époque, je m’enregistrais, comme un journal intime, et je fredonnais sans réfléchir les chansons que j’aimais. I FEEL YOU y figure, avec ce riff lancinant et répétitif. Sauf que quelques mois plus tard est arrivée WALKING IN MY SHOES et qu’elle a tout emporté sur son passage. Et ce que je reproche aussi à I FEEL YOU, c’est qu’elle est beaucoup trop linéaire… pas de structure, de montée, c’est comme je le disais très répétitif et donc au final ennuyant.
    I FEEL YOU est sortie à la même époque que ARE YOU GONNA GO MY WAY, que je trouvais insupportable, et qui elle aussi, avait un riff très chiant. Mais entre les deux, y avait pas photo… Mais je crois qu’inconsciemment, j’ai fini par lier dans ma mémoire ces deux morceaux…

    • Jyrille  

      Merci beaucoup Kaori ! Même sentence, reviens ici quand tu auras tout vu ! ^^

      Pour I FEEL YOU, pour moi, c’est Depeche Mode qui fait du blues, d’où ce thème répétitif. Avant ils avaient déjà fait du gospel et du blues grinçant (Black Day en bonus de BLAC K CELEBRATION), ici c’est du blues explosif, comme on peut l’entendre chez Jon Spencer Blues Explosion, je trouve. Et tout l’album Songs of Faith and Devotion a un côté gospel.

      https://www.youtube.com/watch?v=TZzVmGuUYQg

      • Kaori  

        Bon, je n’aime vraiment pas la musique que tu as mis ^^; . Pas DU TOUT mon truc.
        Mais c’est pas grave.
        En revanche, j’ai réalisé que j’avais oublié de te remercier pour cet article qui fait vraiment bien le tour de la question. Cela dit, j’en ai quelques-unes. Quels sont donc les défauts qu’on lui reproche ? Pourquoi est-elle si clivante ?
        J’allais poser la question du changement de casting mais j’ai fait mes propres recherches. Quel dommage, quand c’est une mésentente professionnelle qui vient bouleverser les castings…
        Enfin, je n’ai pas réagi sur cette histoire de scanner de pénis dans THE LEFTOVERS !! J’avais complètement oublié ! Mais alors complètement ! Et en fait, en revoyant la scène grâce à Matt, je la trouve toujours aussi drôle. Je suis surprise de la remarque de son copain concernant les vannes sexuelles…

        • Jyrille  

          A priori, soit tu aimes la série, soit tu détestes. Ce qui est clivant (enfin, sur le peu de critiques que j’ai vues), c’est cette ambiance de clip et de sexe à tout va, ainsi que sa lenteur et bien évidemment son parti-pris sur les personnes transgenres et les différentes sexualités.

          Je ne sais pas pourquoi l’acteur de Capheus a changé, si tu as un lien, je suis preneur.

          Tout pareil pour la scène de Leftovers ! Mais bon, comme je le dis, hors contexte, Mattie ne peut pas situer cette vanne absurde.

          • Jyrille  

            Merci beaucoup ! C’est vraiment dommage, il est vraiment charismatique…

            Je remarque également que personne n’a commenté le fait que le célèbre scénariste de comics Straczynski fasse partie de l’aventure. C’est carrément le co-scénariste avec les Wachowskis quand même. Personnellement, je ne pense pas avoir lu un de ses comics un jour mais j’aurai aimé savoir si cette série avait un quelconque écho avec ses comics.

          • Eddy Vanleffe  

            Jyrille toi qui n’aime pas le comics mainstream, je te conseille vivement ce que JMS a publié en indépendant.
            j’ai personnellement A-DO-RE Midnight Nation en une seul volume Delcourt il me semble
            Malheureusement, je crains que tu ne restes de marbre face à RISING STARS à cause de la valse des dessinateurs 90 qui rebutent pas mal de lecteurs malgré un scénario comme on en lit plus guère de nos jours….
            parmi l’alimentaire chez Marvel on peut quand même relever sa réinventions des personnages des années 40 dans THE TWELVE, joliment écrit même si le fait de lorgner comme ça en permanence vers Watchmen a du lui donner un sérieux strabisme à force….
            ce qui est plus connu de lui, je ne suis pas hyper fan… son ru sur le tisseur est sympa mais finalement peu mémorable et flingué à mi course. les épisodes Romita Jr sont auto conclusifs et cools à lire…
            je peux pas dire sur THOR puis que c’est un recyclage assez peu emballant, une version comics d’AMERICAN GODS de Neil Gaiman que ce dernier avait déjà recyclé dans ETERNALS… bref les Dieux sont parmi nous incognito quoi!

          • Jyrille  

            Merci beaucoup Eddy pour ces différentes pistes ! Je note tout ça et verrai si l’occasion se présente pour en feuilleter un ou deux. Et qui sait, je tenterai peut-être leur lecture.

  • Kaori  

    Bon, j’ai regardé le premier épisode, et j’aime déjà beaucoup !!
    C’est vrai que c’est lent, je pensais qu’on apprendrait plus de choses dans le premier, mais au final on fait connaissance avec chacun et c’est très bien !

  • Kaori  

    Bon, j’ai fait les épisodes 2 et 3… Alors je comprends les critiques sur le rythme, puisque bon, au bout de 3 épisodes, toujours pas de rencontre réelle… Je comprends aussi la critique sur le sexe, le deuxième épisode est un florilège 😀

    J’ai relu une partie de ta critique, et du coup si je comprends bien, ça s’arrange à partir du prochain épisode, tant mieux !! Ceci dit, ce n’est pas déplaisant, mais c’est dur de s’attacher à tous ces personnages en 3 épisodes pour 8.

    J’ai été très surprise par le revirement sur le personnage coréen, ça arrange bien les affaires d’un autre perso, mais bon…
    Là, on voit que tous sont en train de se mettre dans de sacrées galères… Curieuse de voir comment ça va évoluer…

  • Kaori  

    Je continue mon excursion. 3 épisodes encore aujourd’hui, dont le WHAT’S GOING ON que j’ai adoré *_*
    Encore une série hyper addictive. Merci pour la découverte, Cyrille 🙂

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *