Bullshit Detector : STAR WARS 9 par JJ ABRAMS
L’ascension de BRUCE LIT
Attention, cet article sombrera du côté obscur du spoil !
1ère publication le 07/01/20 – MAJ le 08/08/20
Quand ?
Quand parler de STAR WARS est devenu quelque chose de terriblement ennuyeux, d’aussi conflictuel où, dans certains cas, il est possible de menacer ses contradicteurs de mort, quand ce ne sont pas les acteurs de la Postlogie ?
On se rappelle de la haine, du mépris et des insultes que récolta Georges Lucas au moment de sa prélogie.
C’est ici qu’il faut dater au carbone 14 ce phénomène pénible de personnes si outrées par ce qu’elles voient à l’écran qu’elles ne que peuvent continuer à consommer du STAR WARS à la chaîne alors qu’il suffirait d’y renoncer.
C’est là que toute une génération a tué le père en tournant en ridicule ses films, sa vision, son oeuvre ou sa personne. D’étranges revendications politiques apparaissaient, souvent sur le fait que Lucas était milliardaire et qu’avec tout son pognon, il nous méprisait du haut de ses Star Dollars…
Ceux-là, bien souvent, crachaient sur le capitalisme derrière leur Macintosh, avec un menu Bic Mac entre les doigts, interrompus par leurs notifications de Facebook ou Messenger. Lorsque survint la postlogie, la hype se fit encore plus violente. A tel point qu’il est désormais évident de s’engueuler sur STAR WARS au même titre que sur la réforme des retraites, le traitement à réserver à Polanski ou aux Djihadistes français.
Analysons pourquoi : STAR WARS n’est plus réservé à ceux qui découvrirent le film en salle lors de l’année du Punk ou de l’explosion du cinéma populaire de Ridley Scott, Cameron, Lucas et bien entendu Spielberg, une époque sur laquelle Netflix et STRANGER THINGS capitalisent sans dissimulation.
STAR WARS est une oeuvre qui en appartenant à tout le monde, n’appartient plus à personne. Son créateur, lassé de l’impact de cette saga sur sa vie personnelle l’a vendue pour ensuite le regretter dans des communiqués laconiques. Les réalisateurs s’envoient des doigts d’honneur par films interposés, laissant se perpétuer une violence insensée où personne, Public, Studio, Artistes, Acteurs n’y trouvent son compte et où chaque nouveau film fait office de programme politique que l’opposition aura bon dos de déglinguer.
Cette guerre sous-jacente, cette violence qui agite nos sociétés et les pousse dans les bras des dirigeants les plus extrémistes, on la retrouve désormais lors de la réception des oeuvres cinématographiques où il vous sera demandé désormais, comme dans le CIVIL WAR de Marvel, de choisir un camp : êtes-vous conservateur ou adaptateur ? haters ou hypés ? favorable à la présence à l’écran de minorités ou raciste ?
Toutes sortes de nuances de gris (tiens, un autre titre de Blockbuster) sont désormais prohibées pour deux pôles en noir et blanc qui, non seulement s’affrontent mais se détestent viscéralement, faisant de la sortie d’un simple divertissement populaire une nouvelle lutte du prolétariat contre des élites méprisantes. Une nouvelle guerre de génération où Scorcese, Spielberg, Lucas ou Alan Moore seraient les nouveaux boss de fin de niveaux à abattre. A la guerre des étoiles se superpose la guerre des fans, avec au milieu Disney qui compte les points pour adapter son marché.
C’est cette lutte que l’on retrouve dans STAR WARS : des rebelles bien intentionnés qui refusent de se laisser dominer par une dictature. Une dictature, qui malgré les efforts de ses héros et les Jedi perdure depuis 42 ans !
Et chaque génération se positionnera contre cette Dictature : les enfants des années 80 se sont vus retirer leur monopole sur la trilogie originale par ceux des 90’s qui ont découvert STAR WARS via la prélogie jusqu’à ce que, à leur tour, les gamins des années ’10 déclassent les deux précédentes.
Ajoutons à cela les milliards de dollars que ces films brassent, les produits dérivés, les spinoffs, la réécriture de l’univers étendu et le révisionnisme de Lucas lui-même sur son oeuvre et l’on comprendra que STAR WARS est effectivement devenu une galaxie d’intérêts contradictoires où plus personne ne contrôle rien.
Arrive donc ce neuvième film, faisant conjointement office de conclusion de la saga des Skywalker et de patch de correction à celui de Rian Johnson. Là encore, choisis ton camps camarade ! Seras-tu du côté de ce rebelle de Johnson et de sa Fuck-off attitude ou celle plus pragmatique, plus corporate de JJ Abrams ?
Pour ma part, je suis incapable de détester et d’adorer complètement cet épisode 9. En bon adepte de JJ…Goldman, je reste sur mon Gris Clair et Gris Foncé.
J’ai découvert les STAR WARS de manière anarchique : trop jeune pour voir le film de 77, j’étais dans la salle au moment du RETOUR DU JEDI et découvris les autres films ensuite lors leurs premières diffusions sur CANAL +. Autant dire, que les notions de spoils et de continuité, je m’en fichais totalement.
J’ai aimé LA PRELOGIE malgré ses défauts en y voyant un fabuleux film politique en 3 actes. Quant aux reproches que l’on peut trouver à la POSTLOGIE, cet opus ne dérogera pas à la règle. La moitié des scènes, dont la toute première, ne servent à rien, certaines idées comme celles que chaque vaisseau de l’Empire seraient dotés d’un canon pour détruire une planète sont totalement absurdes, le montage est catastrophique (jamais un STAR WARS n’aura été si peu fluide à suivre), et que dire des plot-holes ahurissants, notamment celle où Finn déclare vouloir annoncer un truc à Rey et que tout le monde oublie par la suite ?
Aimer STAR WARS 9, c’est un peu comme aimer le PINK FLOYD des années 80, débarrassé de Roger Waters et arpentant les stades du monde entier avec un David Gilmour ventripotent : les artistes s’insultent par conférence de presse interposée, le public toujours plus nombreux se presse pour entendre une oeuvre qu’il estime toujours plus illégitime et désossée .
Tout était doublé ; Le Floyd sur scène avait deux batteurs, deux claviers, deux guitaristes ? Les nouveaux STARW WARS proposent des doublures de Droides, d’Empereurs, de Pilotes, de Jedi ou de héros qui la plupart du temps ne font qu’empêcher l’histoire d’exister !
C’est ainsi que Finn, le Stormtrooper repenti, certainement le personnage le plus insipide de cette Saga est à son tour doublé d’une Stormtrooper, noire elle aussi, qui ne sert à rien si ce n’est d’aller à l’encontre du progressisme tant claironné : ne serait-il pas temps de créer des couples mixtes plutôt que de donner au héros noir une copine noire ? D’aller jusqu’au bout de ses ambitions en donnant en montrant un timide baiser d’un couple gay en image subliminale lors de la victoire finale ?
Star Wars est devenu un immense container, un vivier de revendications auxquelles la politique de Disney doit prêter l’oreille ou tout du moins paraître le faire.
Pourtant, si le film ronronne et assure le minimum syndical en terme d’audace scénaristique, il s’avère passionnant à regarder pour sa dimension Méta. STAR WARS 9, c’est un film sur les films de la postologie. Un commentaire inconscient sur l’impossibilité de continuer à raconter cette histoire vieille de 40 ans.
Le vilain ? A l’image de cette saga, il est désormais sous perfusion. Son plan est stupide et rappelle celui d’ Apocalypse dans les 12 chez les XMEN : occuper le corps de Rey alors que celui de Kylo Ren lui était acquis… La dimension méta de cette scène n’échappera à personne : les spectateurs ne veulent pas Snoke, mais Palapatine, quitte à ce que l’on lui livre clés en main un produit aussi cloné que son empereur…
Un empereur grabataire avec de sérieux problèmes de cataracte qui se nourrit de jeunes énergies tel un vampire en quête de sang neuf, celui d’une génération qui réclamait SON STAR WARS.
Oh certes, les lecteurs de DARK EMPIRE paru en son temps chez Dark Horse pourront arguer que ce clonage, comme la mort de Chewbacca, se produisait déjà dans les comics autrefois canoniques. Cependant, on ne pourra pas se retirer de la tête l’image d’une licence paralysée comme autrefois Han Solo dans sa carbonite : du vieux fait avec du neuf condamné à l’échec quoiqu’il arrive. Cette mémoire de C3PO qui refuse de s’effacer pour laisser la place à autre chose.
On aura beau trouver que Poe, Finn et leurs copains n’auront pas eu le temps en 7 heures de films d’exister en tant que personnages crédibles, il y a quelque chose d’émouvant à les voir s’enlacer comme de vieux baroudeurs d’une mission impossible : remplacer le trio original Luke-Han-Leila dans des films que d’aucuns considèrent désormais comme non-canoniques : Han Solo, absent de lui-même comme lors du RETOUR DU JEDI, Luke, éleveur de chèvres alors que la galaxie s’entretue pour le retrouver et Leia, une mamie hyper-ventilée qui passe son temps à distribuer des free hugs.
Dans cet épisode, c’est Lando Carlissian qui joue les mentors de cette RECHERCHE DE LA NOUVELLE STAR : c’est toujours aussi plat et insipide, mais Abrams réussit à rendre la mort des personnages justifiables en un minimum de scènes.
A certains moments, Poe le répète : Nous ne sommes pas à la hauteur , un bel aveu d’une jeunesse qui tente, sans succès, de marcher sur les traces d’aînés qui ne veulent pas mourir. Un Oedipe qui ne veut pas s’accomplir. Une licence qui ne parvient pas à s’imposer. Des enfants qui, à l’image des Hallyday, se déchirent pour en revendiquer l’héritage.
Dès lors, ces Outsiders me sont devenus sympathiques : leur mission est vouée à l’échec comme celle des protagonistes de ROGUE ONE, le seul film à avoir fait l’unanimité et son casting ayant pour vocation de se conduire comme des moutons à l’abattoir.
Les gros plans enamourés de Abrams sur Daisy Ridley permettent de voir la détermination dans son regard, la même qu’un Seiya qui refusait d’abandonner. Mais là où LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE incarnaient une bande de jeunes rebelles fiers de leurs certitudes et déterminés à vouloir renverser des aînés encroûtés dans leur aveuglement, Rey et Kylo Ren n’en finissent plus de douter, de souffrir, d’être persuadés de ne pas être à la hauteur.
Cette comparaison avec LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE vous paraît inappropriée ? Alors revoyez cette scène où Rey, à l’article de la mort se ressaisit, entend la voix de tous les Jedi disparus avant de canaliser leur énergie. Ou celle où Kylo Ren lui donne son Cosmos/sa Force pour survivre.
Ce couple de Jedi restera la plus belle réussite de la Postlogie : un jeune homme si honteux de lui-même qu’il se cache sous un masque qu’il n’en finit plus de réparer et une héroïne qui reste pure de bout en bout. A l’inverse de Luke qui commençait l’aventure tout de blanc vêtu, arborait le gris chez Yoda puis le noir contre Vador, Rey garde sa même tenue blanche d’un épisode à l’autre, figée, terrorisée à l’idée d’évoluer.
C’est dans cette tenue de mariage qu’elle embrasse son rival-amant avant que celui-ci ne décède. Un cheminement comme un autre après tout : les Palpatine-Skywalker ont fini de s’affronter : ils se réconcilient, s’aiment et se perdent comme dans toute bonne tragédie. Leur dernier affrontement menaçant de les noyer c’est de la vindicte des fans et leurs scènes, le seul intérêt de ces trois films. L’émotion est maximale lors de l’épilogue où une Palpatine devient une Skywalker sans n’avoir aucun lien du sang avec eux. Ce moment où les fantômes de Luke et Leia remplacent les deux soleils couchants de Tatooine.
L’on parlait tout à l’heure du Pink Floyd post-Roger Waters. Aussi bancals fussent-ils, MOMENTARY LAPSE OF REASON et DIVISION BELL ont réussi avec le temps à s’imposer comme des classiques avec des morceaux comme SORROW ou HIGH HOPES. Gageons, que dans quelques années, cet épisode 9 saura être considéré comme un classique sinon comme le témoignage des crispations de notre époque.
—-
Et si STAR WARS 9 était le film de nos crispations politiques et un témoignage méta sur un conflit de générations ? Analyse chez Bruce Lit !
La BO du jour : du chagrin ou un futur classique ?
Hé bien, quel éditorial passionné !
Heureusement que je n’ai pas eu à choisir mon camp Pour ou Contre : il est aussi possible de ne pas voir les films. Tout est permis. La métaphore des nuances de gris me semble limitative : le monde n’est ni noir, ni blanc, ni en nuances de gris : il est en couleurs, une infinie variété de couleurs, il y en a pour tous les goûts. D’ailleurs la parution successive de 2 articles sur ce fameux épisode IX montre la multiplicité des points de vue, des lectures auxquels il se prête.
J’ai bien aimé les comparaisons, les plus marquantes pour moi n’étant pas celles avec Les chevaliers du Zodiaque, mais avec le très inattendu À la recherche de la nouvelle star, et plus fort encore Toujours rien pour David & Laura. 🙂
Je reconnais bien là ton enthousiasme communicatif. Tu as raison, vive la couleur aussi bien dans la vie qu’au cinéma 😉
Wow, analyser SW à base de métaphore godlmano-pinfloydiennes, je te reconnais bien là !
et en effet, les Star Wars ont toujours été des films popcorns.
mais je pense savoir ce qui cloche dans la postlogie, à l’arrivée. La trilogie et la prélogie avaient une forte armature mythologique, à base de chute et de rédemption. comme tu le notes, la prélogie a également un sous-texte politique très malin (les Jedi vieux, usés, fatigués, confits dans leurs dogmes, méritent ce qui leur arrive, ils sont mûrs pour l’émergence de salopards malins qui sauront jouer de leurs contradictions, et ce sous-texte est particulièrement pertinent à l’heure où nos démocraties sont attaquées).
la postlogie échoue à développer une mythologie forte et cohérente, et son discours politique est creux. restent tout un tas de belles idées visuelles (le tir de blaster figé dans le 7, le crash du vaisseau de l’amirale dans le 8, Palpatine accroché à sa grue dans le 9) mais elle a du mal à développer sa ligne directrice forte, la chute et la rédemption du dernier Skywalker, Ben Solo/Kylo Ren, seul personnage à avoir un vrai dilemme, de vraies lignes de fracture, une vraie évolution. pour raconter la même chose avec Anakin, Lucas mettait 6 films. là, tout va trop vite parce que le récit emprunte trop de chemins de traverse, trop de quêtes annexes sans grand intérêt, cherche trop de planètes secrètes pas si secrètes. Et si Abrams essaie de gérer le regard sur la mythologie, avec Rey qui se demande si tout est vrai, ça retombe dans le 9 quand tout le monde traite le lore des Sith par dessus la jambe.
Je suis redevenu un môme en voyant le 7, j’ai voulu aimer les 8 et 9, et j’apprécie plein de trucs dedans, mais j’y vois beaucoup trop d’occasions manquées. La prélogie en avait (Maul pas développé, Dooku non plus), la postlogie en regorge.
Merci pour l’analyse, Niko !
Je crois que tu rêves pour la pérennité de cette nouvelle postologie…
j’adore l’analyse que tu en fait en la renvoyant au climat sociétal que nous vivons où je perds pied de plus en plus totalement étranger aux nouveaux combats et aux nouvelles façons de pensées qui m’apparaissent comme « superficielles » par rapport à des trucs comme la planète ou le genre humain en général (plus personne de parle d’égalité mais tout le monde prêche pour sa chapelle…)
En fait ces films semblent arriver comme « trop tard » ignorant le fait que le public lui reste attaché tout en étant passé à autre chose comme les seigneur des anneaux, harry Potter ou le MCU (qui de par son côté titanesque et totalement calculé a crée quoi qu’on en dise une nouvelle donne dans le blockbuster). la redite de l’épisode 7 avouait à tout le monde: nous sommes le passé, nous sommes dépassés, vouloir rester accroché à nos reliques ne laissera que des orphelins…
les films sont pour moi morts-nés.. c’est bizarre
débarrassé d’affect nous avons affaire à du space opera pas mémorable au même titre que John Carter.
un signe de tout ce décalage, ce fut ce quasi embargo de la prélogie alors que le public l’a peu à peu réhabilité et accepté, notamment à cause de la mythologie sith et de son propos politique qui en a fait une trilogie un peu à part dans le monde du divertissement (le commentaire sur la politique de Bush dans la bouche de Padmé sur la démocratie qui disparaît sous les applaudissements est resté dans les annales)…
En oblitérant ça, ils se sont tiré une balle dans le pied sans le savoir, parce qu’il ne sont pas en prise avec le temps, il ne cherche qu’à le rattraper à grand renfort de progressisme de surface (et là je vous renvoie sur les très longues mais très complètes analyses du You tubeur Durandal sur toutes les trilogies SW)
« A la guerre des étoiles se superpose la guerre des fans, avec au milieu Disney qui compte les points pour adapter son marché. »
– C’est une formule terrible (au milieu de plein d’autres qui le sont tout autant), mais terriblement évidente lorsqu’on la lit.
Il faut tout de même reconnaître qu’il y a, au bout de cet épisode 9, nettement plus de haters que de fans énamourés. Mais au bout du compte cela signifie que le résultat le mérite. C’est un échec de très grande envergure.
Tout compte fait, nous avons écrit séparément deux articles qui préfèrent être en gris (ou en couleurs comme dit Présence !) plutôt qu’en noir ou en blanc. Je me sens beaucoup mieux dans cette zone là que dans un des deux camps opposés.
Il faut maintenant attendre. Voir comment le temps arrangera ou déglinguera définitivement cette nouvelle et ultime trilogie…
Une fois n’est pas coutume, je suis convaincu par ta comparaison avec Pink Floyd (n’avais-je pas déjà dit qu’Adam driver incarnerait un parfait Roger Waters ? 🙂 ). Et j’aime également beaucoup le dernier passage sur les Skywalker et les Palpatine, avec ces symboliques de couleurs (noir, gris et blanc, encore !). C’est très parlant.
Je constate enfin que pour une fois tu as su mettre ton allergie aux incohérences scénaristiques de côté. je suis comme toi sur ce coup : L’intérêt est bien ailleurs.
@Niko : c’est effectivement ça : le sous-texte politique sauve totalement la prélogie à mes yeux et un gouvernail que l’on sent bien dirigé malgré quelques courants courants contraires.
@Eddy : je publie ici l’édito de Riss pour les 5 ans de Charlie :
Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État.
Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blagueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école »
« Aujourd’hui, le politiquement correct nous impose des orthographes genrées, nous déconseille d’employer des mots supposés dérangeants, nous demande de ne plus manger ceci ou de ne plus fumer cela. Dans notre intérêt, bien évidemment (…) », ajoute-t-il, fustigeant les « nouveaux censeurs » qui « se croient les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone ». « Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé la place aux tweets délateurs de maintenant
C’est tout à fait à cette ambiance que je pensais en rédigeant cet article.
Ne serait-ce que s’alimenter est devenu une source de conflit alors voir du Star Wars…
@Tornado : pour faire le lien avec ce que je viens de répondre à Eddy, je reste fier d’avoir été de ceux qui défendaient la prélogie avant le naufrage de la postlogie. Ton article d’hier m’avait bien aidé à déblayer et me concentrer sur mon propos : les films sont des marqueurs de notre époque. Je me suis décalé en « sociologue » pour me demander de quoi SW 9 était le témoignage et j’ai retenu cet angle qui me semblait original au regard de la sempiternelle liste de qui ne va pas, mille fois lu ailleurs.
C’est effectivement toi qui avait suggéré la parenté entre Driver et Waters. Le vieux Gilmour ? Bruce Willis serait parfait.
Punaise, un film sur Pink Floyd, faudrait même pas imaginer comment je serai tendu s’il devait exister.
Tu parlais de guerre de générations, tu es en plein dedans…
les anars d’hier sont les réacs d’aujourd’hui…
peu importe les opinions polarisées du passé..
j’apprends qu’anarchie et extrême droite sont proches… (c’est pas ce que j’avais l’impression en lisant Corto maltese mais bon…)
j’entends de plus en plus l’expression de « riche mâle blanc » surgir comme si c’était une tare et surtout comme si j’en faisais parti malgré moi (oui parce que riche….heu comment dire? …) la dite étiquette est crachée avec une colère qui ne me rassure pas quant à ce nouveau fanatisme naissant…
Le nazisme s’est servi de la pesse pour prospérer et gangrener la pensée du peuple allemand…
ce genre de nouveau fascisme 2.0 se sert de la pop/culture comme d’un nouveau véhicule parfois assez effrayant…
surtout que le tout est piloté par…de riches mâles blancs… un jeu très dangereux…
dans mon oreillette on dit que le racisme anti blanc n’existe pas et que le racisme blanc est « endémique » à nos système…
je ne le nie même pas, mais dans quel but me dit on cela?
désolé d’un apparté qui peur faire partir en couilles et en politique les commentaires…
mais chaque nouvelle fiction m’angoisse plus que la dernière… et il faut un jour pouvoir l’exprimer sans haine ni arme ni violence…
« Ce couple de Jedi restera la plus belle réussite de la Postlogie »
D’accord avec ça (Driver le meilleur acteur de la postlogie, quoique Hamill m’a paru aussi très convainquant dans le précédent, forcément plus aguerri que le jeune Mark du 4, qui se faisait éclipser par un Ford plus charismatique et un Guinness plus expérimenté).
Question de sensibilité. Je n’ai jamais trouvé qu’Harrison Ford était un acteur extraordinaire non plus.
Très bel article Bruce, un vrai cri du coeur. C’est étonnant comme tu rejoins finalement les propos de Tornado postés hier, sous un prisme différent. Je n’avais bien sûr pas vu les choses sous cet angle, et si je ne suis pas d’accord avec vous sur la réalisation (que j’aime bien, largement plus que d’autres opus), c’est peut-être parce que désormais je peux apprécier un Michael Bay (6 Underground, c’est fun) ?
En tout cas tu m’as fait rire (« Le vilain ? A l’image de cette saga, il est désormais sous perfusion. ») et réfléchir, marque d’un très bon article non ?
La BO : je déteste. Alors que High Hopes, ça passe…
non, faut p’te pas abuser : l’article d’hier est favorable au film, pas celui-ci, qui est critique (sans être cassant), justifiant le propos, l’élevant.
non, franchement, rien à voir : je me suis retrouvé dans ce texte, et absolument pas dans l’autre.
le ton général, déjà. rien que ça. etc etc
Je ne comprends pas ta remarque. Mon article était certes favorable à la défense du film, mais très critique également.
Quant au « ton général », mon agacement était justifié et tempérait un trop plein de haters.
Je le répète parce qu’apparemment mon article n’est pas sufisamment long pour être bien compris : Le film est raté. La postologie est ratée. Mais cet épisode 9 possède des atouts pour plaire au fan et bouleverser sa fibre nostalgique. Et ça, c’est quand même quelque chose.
La prélogie ? C’est pour moi la pire et je pense que ça le restera. Lucas m’a pris pour un con avec ses points de redcon à la con (« Quand j’ai connu ton père c’était déjà un grand pilote »… Ah ouais, il avait quatre ans, donc…) (Anakin a construit C3PO… Okéééé….). Et il a trahis mes espoirs en dissimulant sa toile de fond politique (passionnante sur le principe) sous un agglomérat de nounours, d’effets spéciaux moches et de combats à la noix. Toute la 1° partie de la MENACE FANTOCHE est à jeter à la poubelle. Ainsi que toute la bataille finale à l’exception du duel (du truel ?) entre les deux jedi et le sith. La totalité de L’ATTAQUE DES CLOWNS est à jeter à la poubelle, à l’exception de la dernière scène et sa montée vers le côté obscur. Quant à LA REVANCHE DES FRITES, une scène sur deux est à jeter à la poubelle, notamment dès qu’il y a tentative de liens capilotractés afin de lier in extremis la prélogie à la trilogie originelle, alors que Lucas vient de passer trois film à la flinguer (le pompon revenant à Yoda lorsqu’il explique en une phrase qu’il va apprendre à Obi Wan comment on revient d’entre les morts…).
Voilà, moi aussi je peux être exalté envers une trilogie que j’aime pas 😉
La violence des débats sur Star Wars correspond en effet à une violence sociale de plus en plus grande entre nous tous. Les gens ne s’écoutent plus, ne veulent plus discuter mais imposer leurs points de vue. Maintenant basés sur des certitudes, des goûts culturels en forme de doudou, qu’ils refusent de perdre ou de vouloir changer.
On peut songer à l’ultime violence subie par le Ghostbusters « féminin », qui a été déchirée par la vindicte populaire et une critique conciliante dans la brutalité. Alors qu’il reste un film pas pire que d’autres, hein.
Holà je l’ai vu et je dois dire que si la cameo de Ozzy Osbourne (la culture doudou^^) m’a fait sourire, j’ai trouvé ce film très très pénible…
je l’ai regardé avec ma fille dans l’idée de ne pas lui imposé un film « viellot » avec en plus des héroînes… si je ne rejoins pas les haters qui se sont arrêté au change ment de sexe, je l’ai justement trouvé complètement vulgaire à propos de la diversité…
attente 32 ans après un fil m qui s’était vautré dans le cliché de l’époque 3 héros blancs et un noir (trois patrons et un employé…ouch!) pour refaire exactement la même chose avec scientifiques blanches et une agent du métro grande gueule qui comprend rien et qui s’en fout. la première chose que je me suis dit c’est: « ce film est horriblement réac! ». ensuite je ne goûte pas l’humour ce cette troupe de la télé américaine qui consiste à parler très vite, se contredire, bafouiller, répéter…
Non le film ne donne pas une bonne image de qui que ce soit…
après c’est pas non plus une purge atomique, mais il est objectivement raté… je crois que le shitstorm s’efface si une certaine qualité est au rendez-vous…
là c’est cette qualité qu’on a du mal à trouver;
ça fait deux articles qui tentent de sauver le film et ça se raccroche aux branches tout de même…^^ c’est pas bon signe globalement…
Star Wars IX n’est clairement pas un « bon » film.
Ni une « bonne » conclusion à la trilogie, encore moins une « bonne » conclusion aux neuf films.
Mais il n’en est pas pour autant terriblement mauvais ou débile, comme beaucoup (trop) le disent.
Bruce a raison d’acter un attachement irraisonné et dangereux d’une masse de plus en plus importante à des produits culturels doudou, où tout doit être « comme avant ».
Star Wars IX fait au mieux ; il ne le fait pas bien, mais il le fait comme il peut.
Il ne mérite pas du tout ces débats… et ne mérite que de disparaître, doucement et discrètement, de la conscience collective.
Pour que la franchise Star Wars puisse enfin se libérer de la saga numérotée, et embrasser définitivement l’immense potentiel qui s’ouvre pour nous tous – et que seul l’univers Legends a su capter dans son ensemble.
(même si, dans quelques années, je ne dirais pas non à un film animé sur Luke, Leia et Han après le VI, pour les montrer dans leurs grandes heures)
@Ben : j’aime bcp l’appellation de film-doudou. Je suis plutôt team Alan Moore sur ce volet là : il est temps pour cette génération d’inventer ses propres icones plutôt que de cloner ce pauvre Palpatine. Un dessin animé sur Luke et ses amis : en voilà une excellente idée. Il existe des sources là-dessus ?
@Eddy : je n’ai jamais vu GHOSTBUSTERS même l’original. En fait, j’en ai un peu marre des films des années 80.
@Cyrille : si « cette » Sorrow ne te plaît pas, essaie celle de Bowie 😉
Je n’ai pas vu le Michael Bay.
Le Sorrow de Bowie est sympa mais rien de renversant…
Le dessin-animé est une idée personnelle, mais qui germera sûrement ailleurs après le passage flashback de Leia et Luke dans le IX, avec un rendu propre mais « animé ».
C’est bien les animés. Ceux de DC montrent que c’est très satisfaisant la plupart du temps.
Il existe une suite très réussie de la saga originelle : Le Cycle de Thrawn (version roman par Timothy Zann, avec Luke qui rencontre l’amiral Thrawn, l’ultra charismatique jedi fou et Mara Jade, son grand amour). La version comics n’est pas terrible (surtout à cause du changement de dessinateurs). Mais voilà qui était une bonne idée de suite.
Dommage que cette saga ne soit plus canon, car cantonnée à l’univers Legends (ex Univers Etendu).
Thrawn a été réintroduit dans la série animée Star Wars : Rebels, et Timothy Zahn a refait des romans pour creuser son passé.
En fait, même si je comprends que Disney ne puisse pas intégrer l’ex Univers Etendu désormais Legends car ils voulaient être libres de faire leur propre saga après l’épisode 6… quel gâchis.
Oui, cet univers étendu était beau et cohérent. La série de comics Dark Times était l’une de mes préférées (je veux dire tous types de comics confondus) au moment de sa publication.
On voit que petit à petit le nouvel univers reprend des éléments de l’ancien (Legends), comme par exemple le clonage de Palpatine, ou bien donc notre Amiral Thrawn…
Ils sont bien obligés de reprendre : l’ex Univers Etendu / Legends a duré plus de trente ans, avec des générations d’auteurs qui sont intervenus dans des centaines de comics et romans.
j’ai été ravi de lire aussi clairement que ce 9 n’est pas un bon star wars, ou film s’il n’est pas considéré comme star wars (ainsi, il se laisse voir, n’est pas mauvais en soi.
ce n’est bien évidemment, je le partage ardemment pas une bonne conclusion à cette trilogie à l’ensemble des 9.
j’ai toujours aimé la prélogie. j’ai adoré la prélogie. ça ne pouvait pas être « comme avant » ? mais ça ne pouvait pas être autrement, puisque peu de personnages pouvaient y être présents (et si on enlève palpatine peu présent dans le 1, comme voir en anakin le vador de la trilogie originelle lors de cette menace phantome ? ) de cette menace phantome date une nostalgie qui n’a apporté que de mauvaises choses, dont ce discours d’anciens combattants, insupportable.
la prélogie donne à voir un monde, d’avant, que l’on a espéré découvrir parce qu’alec guiness nous en avait parlé. parce que l’histoire de la trilogie oeuvrait pour le retrouver. et là, il était là, avec tant de contradictions ou surprises : qui quong jinn était presque un paria, pas dans le dogme jedi en tous cas. ce que rappelait dooku, son maître. qui n’a pu basculer que vers la seule autre voie qui s’offrait : les sith.
il y a tout un discours sur le « bien absolu » qui en soi rejoint le « mal absolu ». et il est justifié (mérité, peut-être même) que les jedis n’aient rien vu venir. aient foiré. le discours sith s’entend, a fait des émules. c’est peut-être ça qui est apparu insupportable à certains, esprits, très dogmatisés. très infantiles au final.
cette postlogie n’avait pas un mauvais début, notamment parce qu’il était… brillant de faire disparaître les figures anciennes, non sans qu’elles aient laissé un héritage, différent de ce qu’elles portaient dans la trilogie (ben oui, l’expérience d’une vie, ça compte, et ça se transmet). et là, seul luke, a su émerger. dans le 8. il explique la force. qui n’est ni bonne ni mauvaise en soi. grand moment. et il agit ensuite, parce qu’il a compris ce que lui disait yoda : l’échec, c’est la grande affaire de ce qu’un maître a vraiment à transmettre. parce que l’échec, c’est le moteur essentiel de la réussite.
palpatine et les sith disent-ils autre chose ? ne se sont-ils pas donné les moyens de poursuivre leur voie, malgré la mort ? on retrouve là le conflit entre assassins et templiers (assassin’s creed, où chacun est certain qu’il agit effectivement pour le bien de l’humanité, jusqu’au discours florentin d’ezio face à la foule dans AC2. mais ezio ou luke ont évolué. et l’ezio de revelations, c’est le luke du 8 : la cinquantaine, une vision qui a été patinée par la vie, avec des succès mais aussi des échecs. surtout des échecs. qui en font des mâitres).
ce star wars mérite des débats, pour ceux qui veulent en tous cas en parler.
et perso, je ne suis pas mordicus attaché à la trilogie, celle de mon enfance. et je serais ravi que désormais on nous propose d’autres personnages, comme dans the mandalorian. star wars ne dépend pas de personnages, car c’est un rythme, une narration, des milliers de planètes et d’histoires, mais sous une mythologie commune, avec des « dieux » changeants.
rogue one, quelle réussite. et sa force, que l’on avait vu dans un nouvel espoir, dans la menace phantome aussi, c’est que c’était incertain, puis perdu, irrémédiablement perdu. pour finalement constater que les choses pouvaient être renversées. tout bonnement incroyable de voir cela.
Et sinon il parait que la série The mandalorian est bien plus intéressante et a quelque chose à raconter.
Moi je m’en fous mais je dis ça pour les fans.
L’article est prêt…Je n’ai pas eu le temps de le mettre en forme pour cette semaine hélas.
Ah dommage, ça aurait été parfait !
Il parait que la série démarre super bien, mais s’enlise rapidement dans des péripéties qui, au contraire, ne finissent par rien raconter du tout. Mais j’ai pas vu…
ça c’est 98% des séries, non ?^^
The Mandalorian c’est quand même pas terrible (avec un certain personnage verdâtre, vite devenu la coqueluche d’Internet). La comparaison avec d’autres séries diffusées à la même période ne se fait pas en sa faveur (Watchmen et le show de Favreau, c’est le jour et la nuit).
J’ai lu (en sautant quelques passages) cet article très intéressant, car comme toujours apportant une analyse différente.
Je suis partagée au milieu de tout ça. Dans un sens, je ne peux qu’être d’accord avec cette idée que toute cette entreprise cherche à plaire à tout le monde tout en ne plaisant à personne. J’ignorais que Lucas avait revendu son bébé pour ensuite le regretter…
Et à côté de ça, je me sens tellement étrangère à ce monde de haters. Je ne sais pas si c’est parce que je vis sur la planète des Bisounours ou que je fuis instinctivement toute source de conflit majeur… Mais ça me barbe de voir les gens s’insulter ou s’énerver au nom du bon goût, de la culture ou du divertissement… Du coup, je passe à côté de tous ces conflits puérils. Et tant mieux. Je cherche une sphère où chacun est libre d’aimer ce qu’il veut sans être taxé d’idiot, d’incompétent ou d’ignare.
@Eddy : je n’ai toujours pas vu le fameux remake de GHOSTBUSTERS. Par contre, j’avais regardé avec mon fils les 2 premiers, pourtant assez datés. Il avait adoré.
Concernant le racisme, que dire… là où je travaille, nous sommes taxés de racistes dès lors qu’on ose réprimander des petits caïds et convoquer leurs parents. C’est l’excuse facile. Parce qu’on n’accepte pas qu’on nous dise « j’m’en bats les couilles » ou qu’on n’aime pas qu’ils frappent les autres gamins ni les enseignants. Pas de bol, effectivement, ils sont colorés. Comme 50% de notre population. Merde alors.
Bref….
En même temps, les discussions des bisounours doivent être d’un chiant…
« t’aimes ça ?
-oh oui ! et toi ?
-non
-oh, pas grave, faisons la fête
Si on peut plus critiquer et pointer du doigt des facilités d’écriture, des scripts mal foutus, des racolages commerciaux, alors qu’est-ce qu’on fait sur ce blog ?^^
Je ne dis pas qu’il faut traiter de cons les gens qui aiment. Chacun ses mauvais goûts hein^^
Justement, Matt. Je n’ai pas le sentiment que le blog soit représentatif des haters…
Il m’en parait même assez éloigné. Sinon je ne serais pas là, tu peux en être sûr.
Je n’ai pas dit que je cherchais un endroit où tout le monde serait toujours d’accord. Ne pas être d’accord ne veut pas forcément dire entrer en conflit. On peut entendre les arguments des autres, et en avoir des différents, sans que ça passe par un conflit, hein….
Parce que ouais, sinon, je préfère être dans ma grotte dans ces cas-là. Chacun son truc, chacun sa sensibilité. Je crois que tu comprends ce que je veux dire quand je parle de très mal prendre le fait qu’on critique nos goûts. Et pour moi ça vaut autant en musique qu’en matière de cinéma.
Salut les ptits loups
Wouah je viens de me manger les 3 articles sur star wars 7,8,9,10, heu non pas celui la… et trop cool; merci
Je vais essayer de faire bref…
épisode 7
J avais trouvé pas mal… là où les gens disent que c est une redite, moi je voyais la confrontation ( pas toujours inspirée) des jeunes face aux légendes… comme Spielberg qui s attaque à kubrick ds A.I
On en attend beaucoup mais le problème c est qu on est pas les vraix scènaristes donc toujours un peu déçu
Alors oui ça marche quand les gamins se retrouvent dans les mêmes situations et combats que 30 ans avant
Très déçu par la mort de han je suis bouleversé par la dernière image, Luke regardant son sabre laser à la fin
Mais alors chose qui ne m est jamais arrivé, envie de m enfuir du cinéma quand ds l épisode 8 il le jette derrière lui pour faire fun : qu il le jette pourquoi pas mais il aurait déjà du le jeter à ses pieds ; le message aurait été plus dramatique
2 – il met en évidence un humour imbecile qui imite mais n égale pas celui de Lucas! Toutes ces fausses vannes sont insupportables
Cet épisode tue le mythe de luke: finalement sa victoire n a servi à rien… donc l épisode 8 ne tient ni les promesses des portes ouvertes dans le 7 mais il chie sur l un des plus grands héros de l histoire du cinéma : luke skywaller!!!
Que Lucas transforme l histoire de Star Wars en l histoire de Darth Vador c est son droit et il est normal que devant la réussite d un tel personnage , le méchant fasse de l ombre au héros (dark side of the moooon)
Mais qu un petit malin se croit supérieur aux autres et corrige un caractère d un personnage, nein, nein, nein!!!!!
Pour le faire mourir d épuisement, ce qui aurait pu être un vrai combat, encore moins!!!
Si ça te faisait chier de parler des Skywalker fallait rester chez toi!!!! Aaaahhhh je m énerve…. pardon
Du coup épisode 9 surprise : super intro, jeu nettement mieux pour l ensemble des comédiens et retour et départ en grâce des jumeaux Skywalker!!!
Le réalisateur revient aux hommages
Retour très émouvant de Han
Palpatine, oui pourquoi pas son clonage ou resurection! En tout cas il me fait autant flipper que dans le retour du jedi.
Superbes décors
On revient aux sources du personnage féminin qui fouille les dépouilles de vaisseau et étoile noire! Voilà une suite logique!
Création d une nouvelle Force mutante entre jedi voulant devenir sith et sith(e) voulant devenir jedi (girls and boys)
Pour finalement enterrer la hache de guerre
ça devrait servir de leçon à certains politiques d une galaxie lointaine….
Je dirais que la seule bonne chose à propos de ce sinistre nanar est qu’il m’a permis de lire ton article et celui de Tornado hier ^^
Autrement je me suis ennuyé (bon ok moins que pour les 2 films précédents il faut l’avouer) devant cette histoire inepte. Des scénaristes et des réalisateurs qui se détestent mutuellement au point de réduire à néant le travail de leurs prédécesseurs… Bravo !
La prélogie pour inégale qu’elle fut, avait au moins pour elle la naïveté et la cohérence scénaristique. Rien de tout ça ici. Un beau gâchis cynique et inutile.
Autrement Bruce je pense que tu es la seule personne sur terre à oser glisser du Goldman dans un article sur Star Wars ^^ Balaise.
Le fameux passage dont tu parles où Finn ne déclare finalement pas sa flamme à Rey démontre bien la guerre qui a dû se livrer dans les coulisses de ce film : après avoir embrassé Kylo Ren elle ne pouvait tout simplement plus recevoir l’hommage de l’ancien trooper sans passer pour une…euh… fille légère ^^ Bref ne sachant pas quelle love story développer, ont-ils tiré à pile ou face pour savoir laquelle retenir ?
C’est effrayant quand on a le même avis^^
C’est vrai que je m’inquiète un peu quand même ^^
Et puis fallait bien qu’elle embrasse quelqu’un hein…c’est une fille après tout ! ça peut pas se passer d’un mec une fille^^
ça sortait de nulle part ces prémices de romance à 2 balles.
@Patrick : de ce que j’ai lu sur le net, il ne s’agit pas du tout d’une déclaration d’amour mais du fait qu’il soit sensible à la force. Ce qui explique qu’il manie le sabre laser et certaines de ses intuitions.
Encore un truc vraiment débile : le mec est sur le point de mourir au moment où il veut le lui dire…
C’est la théorie que j’avais perçue également.
Ah, que ça fait du bien de lire ce constat d’une génération qui ne sait pas penser sans accepter l’avis de l’autre ou la demi-mesure ! Cette influence des étudiants américains, qui a déjà fortement atteint les réseaux sociaux, et qui pointe le bout de son nez (mais déjà plus que cela encore) dans les universités et autres domaines hors de la vie virtuelle…
Une des démonstrations les plus stupides et les plus marquantes dans le domaine de la pop-culture a été, pour moi, les pétitions menées pour demander aux réalisateurs et producteurs…de refaire la saison 8 de GoT. Non mais….vous vous regardez un peu, les gars, quand vous faites ça ? Vous vous rendez compte de la teneur de votre demande ? Nier totalement (cela n’empêche pas de critiquer) la vision d’une équipe de réalisateurs, demander à refaire une œuvre, juste parce qu’elle ne vous plaît pas ?
Vous n’avez pas autre chose de plus intéressant à faire dans votre vie que de lancer cette pétition parce que, dans votre petite vie bien tranquille d’enfants gâtés, vous ne pouvez concevoir qu’il puisse exister une œuvre qui ne vous convient pas ?
Bref, revenons à nos étoiles, désolée pour cette digression mais toute cette haine et cette appropriation outre-mesure d’une œuvre m’a fait penser à cela…
Je suis plutôt d’accord avec toi finalement, Bruce, sur cet opus. Je dirais même qu’en fait, cette postolgie ne m’a fait ni chaud, ni froid. J’ai vibré en regardant au ciné la prélogie (je suis de cette génération), puis vibré à nouveau en voyant la trilogie originelle. Pour celle-ci, j’ai ressenti également des émotions pour le volume 7, mais alors, pas grand chose pour les 8 et 9. Des acteurs pas très charismatiques ni bons (si ce n’est les 2 héros-héroïne), voire totalement insipides tant et si bien que je n’ai même pas retenu le nom des personnages. Du lissage à la disney, des dialogues plats et sans surprise, voire qui me rappellent plus un film Harry Potter qu’un Star Wars (genre « je dois y aller seule – non, on vient avec toi, l’amitié est plus forte ! » ou « Je sais que je dois le faire, mais ne sais pas si je peux » – ceci n’est pas du mot-à-mot), des phrases qu’on a entendu des dizaines de fois dans des films pour jeunes…
Bref, voilà les éléments qui m’ont marquée à l’issue de cette postlogie, même si j’ai pris plaisir à me rendre au cinéma. Ce n’est pas foncièrement mauvais, il manque juste ce « plus » et cette émotion digne des trilogies précédentes.
Merci Alienor de pointer les problèmes ineptes des réseaux sociaux et des comportements illogiques de certains et certaines actuellement. Ca fait du bien de lire ça, car la saison 8 de GoT aura pour moi été une grande colère : pas pour la saison, que j’ai aimée, mais bien pour les réactions totalement disproportionnées. J’ai été spoilé même sans le chercher ! Comme si cela avait la moindre importance, comme si c’était une information primordiale. J’adore parler d’oeuvres, je fais partie d’un blog où l’on partage nos visions, mais cela a dépassé l’entendement. GoT, c’est le même phénomène que le Nevermind de Nirvana : tout le monde en parle sans jamais prendre un peu de recul, l’impact est tellement fort qu’il n’y a plus aucune signification derrière le battage et l’engouement.
Alors pour le coup, il faudra m’expliquer la comparaison avec Nirvana 😉
Nevermind de Nirvana a suscité un rejet?
je ne me souviens que de l’engouement décernant immédiatement une couronne de lauriers à ce pauvre Cobain qui n’en demandait pas tant…
Alors – huhu vous êtes à fond les gars ^^ – la comparaison vient de l’engouement de ces deux phénomènes. TOUT le monde connaît Nevermind et Nirvana, TOUT le monde connaît GoT. Voilà tout. Je ne parlais pas des réactions négatives, mais bien du fait que tout un chacun avait son mot à dire que ce soit sur le disque ou sur la série.
Tu vas peut-être me juger de mauvaise foi, mais j’ignorais franchement que Nevermind était un tel jalon de la musique…
Perso je l’ai eu à prêter par un pote mais je ne l’ai jamais acheté parce que ça m’avait pas intéressé plus que ça, c’est en achetant des magazines que j’ai appris que ça faisait un carton et encore là je me suis dit que cela ne durerait pas…
en 1989/1990 je me souviens que toutes radios (attention frontière belge, c’est peut-être différent) dressait des ponts d’or au groupe QUIREBOYS (une sorte de country-hard)… je ne sais même pas si ça dit quelques chose à quelqu’un aujourd’hui…
En effet, jamais entendu parler, Eddy !
Nevermind, je l’ai vécu si on peut dire. J’avais 18 ans, ce fut un séisme. Tout comme je me souviens très bien de OK Computer et de Kid A…
@Stevich : Luke , le plus grand héros de l’histoire du cinéma : une formulation tellement simple et vraie que je suis jaloux de ne pas y avoir pensé ! Le coup du Sabre Laser a choqué bcp de monde. C’est l’équivalent à mon sens du travail d’un Bendis chez Marvel qui fout toute la mythologie d’un personnage à la poubelle pour créer un effet. Sur le long terme c’est désastreux.
Tu mentionnes l’usure de Luke ce qui m’inspire ces réflexions. Disney pour le coup est has-been sur sa vision de la vieillesse. Loin d’être le naufrage dont on nous a tant parlé, la génération rock prouve qu’il est possible de bien vieillir et que Iggy, Alice ou les Who peuvent encore en remontrer aux petits jeunes sur scène.
C’est ce qui me dérange le plus : cette vision ringarde de la vieillesse qui exigerait d’être usé et fatigué alors que dans la réalité, celle où l’homme lambda ne vit plus 600 ans comme un Jedi au chômage, ce n’est plus vrai.
J’ai l’impression qu’ils ont voulu corrigé le tir avec un Lando chic et sympa, mais c’est tellement nul qu’il aurait mieux fait de se jeter de sa cité des nuages…
@Frego : l’équilibre à trouver entre la critique et le cassage ténu. Content de t’avoir satisfait.
ASSASSIN ‘S CREED : je n’ai jamais été au delà du 2, n’ayant pas du tout accroché avec la personnalité d’Ezzio.
@Alienor : ah oui ces pétitions…Elles sont le signe d’une nouvelle inquisition. Je n’emploierai pas le mot fascisme à dessein, celui-ci ayant été surexploité et souvent déformé. Ces nouveaux autodafés visant à brûler virtuellement un auteur ou une oeuvre sont très inquiétants.
Tiens, hier, j’ai fini la série YOU et je me suis dit qu’il était encore incroyable de pouvoir mettre en scène un personnage de fiction, prédateur sexuel, sans que la tête des producteurs ne soit hissée sur la place de la bien-pensance. Il faut dire que le show est écrit et dirigé par des femmes.
@Kaori : l’article sur les Bisounours reste à commettre…
@Bruce..
les fictions Netflix sont très souvent à présent un véhicule pour la diversité…
des fois c’est bien fait et pertinent (Le Prince Dragon-Les Filles du téléphone) et parfois c’est indigent et dégoulinant (Sabrina ou Murder…)
J’oubliais les Chevaliers du zodiaque ou She-ra….
Oui, ces sortes d’autodafés me donnent l’indigestion. Nous sommes sans cesse sous le coup d’une qualification de raciste, machiste ou fasciste à la moindre production ou critique. Lorsque, lors d’un « batcast » (podcast de Batman Legend) j’ai défendu mon avis sur le choix de Jeffrey Wright, à savoir que c’est effectivement un excellent acteur, mais que je n’arrivais pas à envisager un Gordon noir, mon « collègue » de blog m’a dit que j’avais eu du « courage » à défendre mon point de vue. Je ne vois pas où est le courage là-dedans, si ce n’est que cette remarque reflète l’ambiance du temps : il suffit que je dise juste que j’ai toujours vu Gordon avec tel physique, il devait rester selon tel physique (oui, je suis réfactaire à certains changements :), pour que certaines personnes puissent y voir du racisme. Alors que ce n’est pas du tout contre Jeffrey (au contraire j’ai même dit que Jeffrey étant un très bon acteur, cela rendra tout de même un beau rôle, j’étais vraiment tout en nuance ; je suis même sûre qu’il va finir par me faire aimer l’idée d’un Gordon noir !), mais contre cette mode des producteurs à vouloir mettre systématiquement des gens de couleur voire issus de minorités, juste par peur des dénonciations ambiantes. J’en ai vraiment ras-le-bol de cette dictature, de ne pas accepter d’écouter des avis légèrement différents, de débattre…Dans ce batcast au contraire, nous étions d’avis différents, nous nous écoutions et nous respections, ça change…
les deux exemples sont assez révélateurs.j’ai appris à me « contrefoutre « des changements de couleurs de personnages au cinéma et télévisions…
j’avoue que mon premier réflexe en voyant un HEIMDALL noir fut de dire « mais qu’est ce que c’est que cette connerie? » mais en voyant le personnage majestueux, empli de prestance et de sagesse, je fus parfaitement « converti ». no problemo!
Wally west dans la série Flash, s’explique par la cohérence interne de la série, les Allen étant afro-americains et parfaitement campés (enfin le père, parce que Iris…. :/ ), il ne peut en être autrement même si le rouquin me manque…
La Torche… c’est ni fait ni à faire…
on change la fratrie et on introduit en filigrane un lien paternel et fraternel dans le film qui n’existe pas du tout dans la grammaire de la BD. soit. ne soyons pas intégriste, le but du film est de nous raconter une histoire…
MAIS
Si on aborde du bout des lèvres une sorte de jalousie entre Jane et Johnny parce que la fille adoptée semble être plus proche du père que le fils « de sang » , ça n’aboutit à rien parce qu’ils ont trente secondes de temps commun à l’écran si bien que leur soudaine « loyauté famillaile » lors du combat final arrive, et bien ça passe totalement au dessus…Qu’est-ce qui reste?
Johnny est un petit con qui fait du tuning au milieu de scientifiques blancs… Mouais! DIVERSITY FAIL!
Pour Gordon, tant qu’il a sa moustache… ma fois… ^^
non c’est surtout que l’actrice qui joue Iris n’a AUCUNE expression faciale…
On a fait des arrêts sur images avec ma fille on a explosé de rire en voyant qu’elle exprimait toujours la même moue avec des larmes en plus quand elle est triste…
c’est presque un gag…pourtant je ne suis pas bégueule, je ne râle pas souvent sur les acteurs…mais là! c’est consternant…
« Ça me fait penser que Nick Fury noir, ça ne m’a jamais posé de problème. Tant que ça reste à l’écran… »
Mais ça c’est l’effet boomerang (ou le serpent qui se mange la queue) : Fury noir et surtout sosie de Jackson dans l’univers Ultimate => influence sur le MCU => émergence d’un Nick Fury Junior (noir comme par hasard) dans l’univers 616
@Eddy : ah, le jeu de l’actrice… C’est en partie pour ça que je me suis lassée, je crois bien… Par contre, j’aime bien le timbre de voix de celle qui la double. C’est devenue une de mes « nouvelles références » 😉 (« ah, c’est la voix d’Iris ! »)
@Pierre : j’étais passée à côté du Nick Fury/Ultimate… C’est vrai que visiblement il y a un mix des deux univers pour le MCU. Ce n’était pas la peine d’en bouleverser le 616 pour autant. Surtout que ça dépend des comics. Un coup c’est fidèle au comics, un coup ça tient compte du MCU… Je commence à être larguée !
En effet difficile de voir des scénarios ou les acteurs plus vieux reviennent
Même la suite de blade runner m a déçu
Bien que ce soit pas mal de voir Harrison Ford revenir on ne comprend pas bien pourquoi il cache sa fille. L intrigue de Gosling est sympa: est il un homme ou un replicant. Le film est beau est contemplatif mais pas assez de péripéties…
pour revenir à Star wars the mandalorian est très interessant bien que la structure ( chaque épisode une nouvelle planète avec une aide à une personne; schéma des vieilles séries à la mcgyver) un peu decevante.
Action rattrapée sur les 2 derniers épisodes avec des liens sympas
A la différence des trilogies, la série prend le temps et visuellement c est très beau.
Le jeu est parfait
Seul truc qui commence vraiment à manquer ds toutes ces suites: des images fortes qui suggèrent des événements passés mais qu on ne voit jamais : les têtes coupées de troopers
Des peuples réduits à l esclavage etc… ça serait riche de voir un peu le déroulé de ces actions
Enfin pour revenir dur l effet du temps et la temporalité grosse déception avec irishman
Maquillage et effets spéciaux tellement ratés qu on mélange les époques .
2 effets: on ne s attache pas aux personnages
On ne saisit pas la portée du récit étalée sur des décennies
Pour ceux qui ne connaissent pas forcément l histoire de Hoffa comme moi on ne croit pas aux différents dilemmes que rencontrent les 3 personnages centraux… bon, c est Scorsese alors on est tout de même heureux de revoir toutes ces vieilles tronches du cinéma anciennement indépendant américain
Pour The Irsihman, même si les effets sont en effet un peu bizarres, c’est très beau. Et très prenant, très émouvant au final, parfaitement réalisé.