Bullshit Detector : STAR WARS 9 par JJ ABRAMS
L’ascension de BRUCE LIT
Attention, cet article sombrera du côté obscur du spoil !
1ère publication le 07/01/20 – MAJ le 08/08/20
Quand ?
Quand parler de STAR WARS est devenu quelque chose de terriblement ennuyeux, d’aussi conflictuel où, dans certains cas, il est possible de menacer ses contradicteurs de mort, quand ce ne sont pas les acteurs de la Postlogie ?
On se rappelle de la haine, du mépris et des insultes que récolta Georges Lucas au moment de sa prélogie.
C’est ici qu’il faut dater au carbone 14 ce phénomène pénible de personnes si outrées par ce qu’elles voient à l’écran qu’elles ne que peuvent continuer à consommer du STAR WARS à la chaîne alors qu’il suffirait d’y renoncer.
C’est là que toute une génération a tué le père en tournant en ridicule ses films, sa vision, son oeuvre ou sa personne. D’étranges revendications politiques apparaissaient, souvent sur le fait que Lucas était milliardaire et qu’avec tout son pognon, il nous méprisait du haut de ses Star Dollars…
Ceux-là, bien souvent, crachaient sur le capitalisme derrière leur Macintosh, avec un menu Bic Mac entre les doigts, interrompus par leurs notifications de Facebook ou Messenger. Lorsque survint la postlogie, la hype se fit encore plus violente. A tel point qu’il est désormais évident de s’engueuler sur STAR WARS au même titre que sur la réforme des retraites, le traitement à réserver à Polanski ou aux Djihadistes français.
Analysons pourquoi : STAR WARS n’est plus réservé à ceux qui découvrirent le film en salle lors de l’année du Punk ou de l’explosion du cinéma populaire de Ridley Scott, Cameron, Lucas et bien entendu Spielberg, une époque sur laquelle Netflix et STRANGER THINGS capitalisent sans dissimulation.
STAR WARS est une oeuvre qui en appartenant à tout le monde, n’appartient plus à personne. Son créateur, lassé de l’impact de cette saga sur sa vie personnelle l’a vendue pour ensuite le regretter dans des communiqués laconiques. Les réalisateurs s’envoient des doigts d’honneur par films interposés, laissant se perpétuer une violence insensée où personne, Public, Studio, Artistes, Acteurs n’y trouvent son compte et où chaque nouveau film fait office de programme politique que l’opposition aura bon dos de déglinguer.
Cette guerre sous-jacente, cette violence qui agite nos sociétés et les pousse dans les bras des dirigeants les plus extrémistes, on la retrouve désormais lors de la réception des oeuvres cinématographiques où il vous sera demandé désormais, comme dans le CIVIL WAR de Marvel, de choisir un camp : êtes-vous conservateur ou adaptateur ? haters ou hypés ? favorable à la présence à l’écran de minorités ou raciste ?
Toutes sortes de nuances de gris (tiens, un autre titre de Blockbuster) sont désormais prohibées pour deux pôles en noir et blanc qui, non seulement s’affrontent mais se détestent viscéralement, faisant de la sortie d’un simple divertissement populaire une nouvelle lutte du prolétariat contre des élites méprisantes. Une nouvelle guerre de génération où Scorcese, Spielberg, Lucas ou Alan Moore seraient les nouveaux boss de fin de niveaux à abattre. A la guerre des étoiles se superpose la guerre des fans, avec au milieu Disney qui compte les points pour adapter son marché.
C’est cette lutte que l’on retrouve dans STAR WARS : des rebelles bien intentionnés qui refusent de se laisser dominer par une dictature. Une dictature, qui malgré les efforts de ses héros et les Jedi perdure depuis 42 ans !
Et chaque génération se positionnera contre cette Dictature : les enfants des années 80 se sont vus retirer leur monopole sur la trilogie originale par ceux des 90’s qui ont découvert STAR WARS via la prélogie jusqu’à ce que, à leur tour, les gamins des années ’10 déclassent les deux précédentes.
Ajoutons à cela les milliards de dollars que ces films brassent, les produits dérivés, les spinoffs, la réécriture de l’univers étendu et le révisionnisme de Lucas lui-même sur son oeuvre et l’on comprendra que STAR WARS est effectivement devenu une galaxie d’intérêts contradictoires où plus personne ne contrôle rien.
Arrive donc ce neuvième film, faisant conjointement office de conclusion de la saga des Skywalker et de patch de correction à celui de Rian Johnson. Là encore, choisis ton camps camarade ! Seras-tu du côté de ce rebelle de Johnson et de sa Fuck-off attitude ou celle plus pragmatique, plus corporate de JJ Abrams ?
Pour ma part, je suis incapable de détester et d’adorer complètement cet épisode 9. En bon adepte de JJ…Goldman, je reste sur mon Gris Clair et Gris Foncé.
J’ai découvert les STAR WARS de manière anarchique : trop jeune pour voir le film de 77, j’étais dans la salle au moment du RETOUR DU JEDI et découvris les autres films ensuite lors leurs premières diffusions sur CANAL +. Autant dire, que les notions de spoils et de continuité, je m’en fichais totalement.
J’ai aimé LA PRELOGIE malgré ses défauts en y voyant un fabuleux film politique en 3 actes. Quant aux reproches que l’on peut trouver à la POSTLOGIE, cet opus ne dérogera pas à la règle. La moitié des scènes, dont la toute première, ne servent à rien, certaines idées comme celles que chaque vaisseau de l’Empire seraient dotés d’un canon pour détruire une planète sont totalement absurdes, le montage est catastrophique (jamais un STAR WARS n’aura été si peu fluide à suivre), et que dire des plot-holes ahurissants, notamment celle où Finn déclare vouloir annoncer un truc à Rey et que tout le monde oublie par la suite ?
Aimer STAR WARS 9, c’est un peu comme aimer le PINK FLOYD des années 80, débarrassé de Roger Waters et arpentant les stades du monde entier avec un David Gilmour ventripotent : les artistes s’insultent par conférence de presse interposée, le public toujours plus nombreux se presse pour entendre une oeuvre qu’il estime toujours plus illégitime et désossée .
Tout était doublé ; Le Floyd sur scène avait deux batteurs, deux claviers, deux guitaristes ? Les nouveaux STARW WARS proposent des doublures de Droides, d’Empereurs, de Pilotes, de Jedi ou de héros qui la plupart du temps ne font qu’empêcher l’histoire d’exister !
C’est ainsi que Finn, le Stormtrooper repenti, certainement le personnage le plus insipide de cette Saga est à son tour doublé d’une Stormtrooper, noire elle aussi, qui ne sert à rien si ce n’est d’aller à l’encontre du progressisme tant claironné : ne serait-il pas temps de créer des couples mixtes plutôt que de donner au héros noir une copine noire ? D’aller jusqu’au bout de ses ambitions en donnant en montrant un timide baiser d’un couple gay en image subliminale lors de la victoire finale ?
Star Wars est devenu un immense container, un vivier de revendications auxquelles la politique de Disney doit prêter l’oreille ou tout du moins paraître le faire.
Pourtant, si le film ronronne et assure le minimum syndical en terme d’audace scénaristique, il s’avère passionnant à regarder pour sa dimension Méta. STAR WARS 9, c’est un film sur les films de la postologie. Un commentaire inconscient sur l’impossibilité de continuer à raconter cette histoire vieille de 40 ans.
Le vilain ? A l’image de cette saga, il est désormais sous perfusion. Son plan est stupide et rappelle celui d’ Apocalypse dans les 12 chez les XMEN : occuper le corps de Rey alors que celui de Kylo Ren lui était acquis… La dimension méta de cette scène n’échappera à personne : les spectateurs ne veulent pas Snoke, mais Palapatine, quitte à ce que l’on lui livre clés en main un produit aussi cloné que son empereur…
Un empereur grabataire avec de sérieux problèmes de cataracte qui se nourrit de jeunes énergies tel un vampire en quête de sang neuf, celui d’une génération qui réclamait SON STAR WARS.
Oh certes, les lecteurs de DARK EMPIRE paru en son temps chez Dark Horse pourront arguer que ce clonage, comme la mort de Chewbacca, se produisait déjà dans les comics autrefois canoniques. Cependant, on ne pourra pas se retirer de la tête l’image d’une licence paralysée comme autrefois Han Solo dans sa carbonite : du vieux fait avec du neuf condamné à l’échec quoiqu’il arrive. Cette mémoire de C3PO qui refuse de s’effacer pour laisser la place à autre chose.
On aura beau trouver que Poe, Finn et leurs copains n’auront pas eu le temps en 7 heures de films d’exister en tant que personnages crédibles, il y a quelque chose d’émouvant à les voir s’enlacer comme de vieux baroudeurs d’une mission impossible : remplacer le trio original Luke-Han-Leila dans des films que d’aucuns considèrent désormais comme non-canoniques : Han Solo, absent de lui-même comme lors du RETOUR DU JEDI, Luke, éleveur de chèvres alors que la galaxie s’entretue pour le retrouver et Leia, une mamie hyper-ventilée qui passe son temps à distribuer des free hugs.
Dans cet épisode, c’est Lando Carlissian qui joue les mentors de cette RECHERCHE DE LA NOUVELLE STAR : c’est toujours aussi plat et insipide, mais Abrams réussit à rendre la mort des personnages justifiables en un minimum de scènes.
A certains moments, Poe le répète : Nous ne sommes pas à la hauteur , un bel aveu d’une jeunesse qui tente, sans succès, de marcher sur les traces d’aînés qui ne veulent pas mourir. Un Oedipe qui ne veut pas s’accomplir. Une licence qui ne parvient pas à s’imposer. Des enfants qui, à l’image des Hallyday, se déchirent pour en revendiquer l’héritage.
Dès lors, ces Outsiders me sont devenus sympathiques : leur mission est vouée à l’échec comme celle des protagonistes de ROGUE ONE, le seul film à avoir fait l’unanimité et son casting ayant pour vocation de se conduire comme des moutons à l’abattoir.
Les gros plans enamourés de Abrams sur Daisy Ridley permettent de voir la détermination dans son regard, la même qu’un Seiya qui refusait d’abandonner. Mais là où LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE incarnaient une bande de jeunes rebelles fiers de leurs certitudes et déterminés à vouloir renverser des aînés encroûtés dans leur aveuglement, Rey et Kylo Ren n’en finissent plus de douter, de souffrir, d’être persuadés de ne pas être à la hauteur.
Cette comparaison avec LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE vous paraît inappropriée ? Alors revoyez cette scène où Rey, à l’article de la mort se ressaisit, entend la voix de tous les Jedi disparus avant de canaliser leur énergie. Ou celle où Kylo Ren lui donne son Cosmos/sa Force pour survivre.
Ce couple de Jedi restera la plus belle réussite de la Postlogie : un jeune homme si honteux de lui-même qu’il se cache sous un masque qu’il n’en finit plus de réparer et une héroïne qui reste pure de bout en bout. A l’inverse de Luke qui commençait l’aventure tout de blanc vêtu, arborait le gris chez Yoda puis le noir contre Vador, Rey garde sa même tenue blanche d’un épisode à l’autre, figée, terrorisée à l’idée d’évoluer.
C’est dans cette tenue de mariage qu’elle embrasse son rival-amant avant que celui-ci ne décède. Un cheminement comme un autre après tout : les Palpatine-Skywalker ont fini de s’affronter : ils se réconcilient, s’aiment et se perdent comme dans toute bonne tragédie. Leur dernier affrontement menaçant de les noyer c’est de la vindicte des fans et leurs scènes, le seul intérêt de ces trois films. L’émotion est maximale lors de l’épilogue où une Palpatine devient une Skywalker sans n’avoir aucun lien du sang avec eux. Ce moment où les fantômes de Luke et Leia remplacent les deux soleils couchants de Tatooine.
L’on parlait tout à l’heure du Pink Floyd post-Roger Waters. Aussi bancals fussent-ils, MOMENTARY LAPSE OF REASON et DIVISION BELL ont réussi avec le temps à s’imposer comme des classiques avec des morceaux comme SORROW ou HIGH HOPES. Gageons, que dans quelques années, cet épisode 9 saura être considéré comme un classique sinon comme le témoignage des crispations de notre époque.
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Et si STAR WARS 9 était le film de nos crispations politiques et un témoignage méta sur un conflit de générations ? Analyse chez Bruce Lit !
La BO du jour : du chagrin ou un futur classique ?
Oh putin Desplechin… trop pénible. Tu vois moi c’est The Mandalorian qui ne me tente pas du tout. Et Blade Runner c’est de la bombe, philistin !
Pour mémoire Blade Runner 2049 était mon film de l’année 2017…
Il est très bien. Moi je le trouve mieux que le premier même^^
Disons que dans le premier, il se passe rien.
Il y a une ambiance, un univers. Mais personne ne fait rien. Même le héros n’a pas besoin de faire son boulot, ses cibles se pointent chez lui je crois^^
Heu non, dans le premier, il mène une enquête… c’est très film noir, très polar à la Chandler avec un détective en imper.
M’en souviens plus très bien je dois l’avouer. Mais il me semble qu’il n’y a pas beaucoup de taf de détective.
Enfin bon c’est un peu statique on va dire comme film. Je trouve le second plus prenant^^ Mais chacun son truc.
En tous cas c’est comme ça qu’on fait une vraie suite !
Je viens seulement de penser à une BO alternative : https://www.youtube.com/watch?v=OgkzRE89Gyw
Article intéressant avec lequel je ne suis pas d’accord sur tout…
Je n’ai absolument pas perçu la dimension méta. Il doit sans doute y en avoir, je suis d’accord sur les messages interposés, le message de Luke par rapport au sabre-laser par exemple, mais pour le reste, je suis passée complètement à côté. Parce que j’étais là pour regarder un film, une histoire, et ça a marché sur moi.
Je suis d’accord sur la frilosité de Disney. Même si Finn ne finit pas avec Jana (il paraît qu’elle s’appelle comme ça, l’ex stormtroopeuse). D’ailleurs, concernant Finn, je pense que tout le monde sait ce qu’il voulait dire à Rey, non ? Bon, au cas où, il parait assez évident qu’il voulait lui dire les mêmes mots que Leia quand Han partait pour être enfermé dans la carbonite…
Je reste persuadée qu’il est toujours branché Rey et qu’il n’en a rien à faire des autres filles.
Rey, par contre… Un peu comme Luke, pas sûre que l’amour la branche beaucoup…
Ah, et Lando ! J’ai trouvé très drôle ton « analyse ».
Visiblement, il compte partir avec la fameuse Jana pour rechercher sa famille. Une série en prévision ??? Je me suis vraiment posé la question…
Ah et on m’a soufflé à l’oreillette que Rey était en gris dans l’épisode 8… Bon, perso, les tenues vestimentaires, c’est le dernier truc que je regarde, donc je n’avais remarqué ni le blanc, ni le gris… Juste que l’actrice devait pas avoir chaud les mollets à l’air et qu’elle avait sacrément dû en baver pour faire l’escalade de l’Etoile Noire… ^^;;;
Article intéressant avec lequel je ne suis pas d’accord sur tout…
-10
Je suis d’accord sur la frilosité de Disney. Même si Finn ne finit pas avec Jana (il paraît qu’elle s’appelle comme ça, l’ex stormtroopeuse). D’ailleurs, concernant Finn, je pense que tout le monde sait ce qu’il voulait dire à Rey, non ? Bon, au cas où, il parait assez évident qu’il voulait lui dire les mêmes mots que Leia quand Han partait pour être enfermé dans la carbonite…
Je suis complètement passé à côté de cette hypothèse, étant donné qu’à aucun moment, l’ombre d’une romance ne se dessine entre eux…
Les théories qui circulent c’est que Finn veut soit avouer qu’il est sensible à la force ou lui apprendre qu’elle est la petite fille de Palpatine. Dans les deux cas, c’est débile…
Une série en prévision ??? Sans moi…
Ah et on m’a soufflé à l’oreillette que Rey était en gris dans l’épisode 8… +10
Effectivement, tu as raison. Le passage de couleurs est un classique dans SW : Luke passe du blanc au gris (chez Yoda) avant d’être en noir intégrale dans Jedi. La même chose pour Anakin dans LA REVANCHE DES SITH.
« Je suis complètement passé à côté de cette hypothèse, étant donné qu’à aucun moment, l’ombre d’une romance ne se dessine entre eux… »
Roh quand même ! Le 7 transpire la romance à venir (bon le 8 on oublie) et dans le 9, Finn passe son temps à chercher Rei des yeux, à vouloir la protéger et chiale quand il ne la trouve pas (et aussi quand il la retrouve…)
Merci pour l’analyse des changements de couleur 🙂 .
Ah et il est aussi très mal à l’aise quand Poe le saoule pour qu’il lui dise ce qu’il voulait dire à Rey ! Ça sent la déclaration à plein nez 😉 .
Rah JJ Abrahams a cassé mon trip lol.
Apparemment c’est bien cette histoire de Force… Vachement important en effet. Oui il sent la Force, mais bon, c’est pas un truc que tu dis avant de mourir, si ???
« Ah et on m’a soufflé à l’oreillette que Rey était en gris dans l’épisode 8… Bon, perso, les tenues vestimentaires, c’est le dernier truc que je regarde, donc je n’avais remarqué ni le blanc, ni le gris… »
Le retour de la tenue blanche du 7, c’est pour une raison simple…
« PS : avant de critiquer le look statique de Rey, gardons à l’esprit que J.J. Abrams a été obligé d’utiliser des scènes coupées de Carrie Fisher issues de Star Wars : Le Réveil de la Force. Par la force des choses, il se retrouve donc à devoir ‘broder’ autour… »
http://lestoilesheroiques.fr/2019/11/star-wars-lascension-de-skywalker-treize-posters-personnages-et-un-premier-spot-tv.html
Le marcel de John McClane passe aussi du blanc au gris (voire marron) dan Piège de Cristal, mais pas pour les mêmes raisons.. x)
Ah merci pour l’info, je m’étais demandée comment ils avaient fait…
Bonsoir,
bon je l’ai enfin vu cet épisode 9. Je n’avais rien lu dessus, je n’ai même pas suivi ce qui a du être une hystérie collective de la part des pro et anti SW comme désormais la société et les réseaux sociaux savent si bien le faire.
Pour tout dire, je n’attendais strictement rien de ce film, n’aimant tous simplement pas du tout la franchise Star Wars (à part quelque truc ici et là). J’avais trouvé qu’avec l’épisode 7 on se moquait bien de moi, vu que c’était un remake des autres films. Je n’ai rien compris à la direction prise dans le 8 sauf l’énième confirmation que Mark Hamill joue vraiment très mal.
Donc j’attaque ce 9, sans me rappeler réellement les deux précédents en pensant passer une soirée reposante : et bien non ce fut réellement un supplice. Je ne pensais pas qu’un film de ce calibre puisse être aussi mauvais : rien, mais rien à sauver. Nul de bout en bout. L’héroine, Rey, m’a insupportée tout le long du film dans ses décisions débiles. Des claques. Le culte des sabre laser, hyper stylisé c’est aussi lourd qu’ils ont l’air de peser leur poids à l’écran. Palpatine : sérieux !!!! on dirait Cameron Hodge dans X-TINCTION AGENDA dessiné par Bogdanove. Les raccourcis et ellipse temporelle (et aussi spatiale comme nouveauté) sont ridicules voire génantes. Très peu de mort également voire à peine quelques gouttes ou traces de sang : on est chez Disney post 11 septembre. Désormais on ne montre plus les morts et le sang, cela pourrait traumatiser les chti enfants qui viennent engraisser la pompe à billets verts.
Le gros hic, outre la direction d’acteur encore une fois pas terrible, c’est le scénario et l’écriture des personnages. Y a t il encore des scénaristes à Hollywood ? On dirait un fan fic et encore je pense que si on cherche on en trouverais des meilleurs.
Je ne voulais pas être aussi négatif, mais je n’ai rien trouvé de positif à dire.
j’ai pas eu le courage de voir le 9…
je suis un peu comme toi, je n’ai aucun intérêt à démonter une franchise qui quoi qu’on en dis est quand même devenue très riche (dans tous les sens du terme)
mais impossible de me souvenir ce que raconte l’épisode 7 étant donné le déroulé du machin sans aucune oscillation…même voir les persos connus, je ne trouve pas que ça fasse plaisir en soi.
le 8 était une sorte de blague de plus de deux heures, un vrai film troll qui a compris avant tout le monde comment on fait de la promo gratuite avec les discussions houleuses de fan à fan. le réalisateur les a tellement trollé qu’on dirait un film des Inconnus avec des moyens…
problème: il y a une heure entière où on se fait chier et ça même quand on est peu exigeant.
le dernier ben, je crois que tu le flingues en une phrase « X-tinctin Agenda dessiné par Bogdanove…. »
je le regarderai un jour sur la plateforme prévue à cet effet. d’un oeil indulgent quand même, on est QUE dans un film d’action après tout…