La boucle est bâclée (Chrononauts)

Chrononauts par Mark Millar et Sean Murphy

Un article de : BRUCE LIT

VO : Image /Millarworld

VF : Panini 

1ère publication le 15/12/16 – MAJ le 04/07/20

De belles têtes de vainqueurs...

Les chronopotes….©Image Comics

Bouclée en 4 épisodes, Chrononauts est une mini série scénarisée (tousse, tousse) par Mark Millar et dessinée par Sean Murphy.  Il s’agit d’un récit (tousse, la vache, un chat dans la gorge dès le début d’article) achevé qui appelle une suite en fonction du besoin en dollars de monsieur Monde de Millar…

Mode Spoilers off : en fait on ne peut pas spoiler une histoire inexistante, si ?

Prêts ?  Ca va chier ! 

Nous avions quitté notre Milliards Mark en plein hypertrophie du Moi lors d’un Starlight de triste facture où étaient vantés le culte du pognon, la mouillure de la gloire et la jouissance des honneurs. Du Millar Bashing ? Encore ? Mais c’est pas ma faute (en fait, c’est JAMAIS ma faute), c’est mon dealer Présence qui n’arrête pas de me refourguer sa came et comme je suis un garçon poli, je sniffe donc j’essuie…. Soyons honnête, lire du Millar n’a aucune utilité. Pour l’intelligence tout du moins. C’est un peu comme aller bouffer au Mc Do : c’est plein de produits chimiques, sa réputation de toxicité n’est plus à faire et on peut se demander concrètement le rapport qualité prix d’un sandwich qui ne vaut pas plus de 4€….

Millar, c’est comme un porno : on a beau trouver ça mauvais, avilissant, naze, démagogique et vulgaire, de temps en temps, ahem, pourquoi pas…C’est l’heure du plaisir coupable, du dérèglement hormonal, le moment où l’on fume la cigarette que l’on s’était promis d’arrêter.  Millar c’est finalement l’équilibre des forces créatives sur le marché du comics. C’est tellement idiot, racoleur et inculte que c’en devient nécessaire. Pour apprécier le niveau des autres. Comme une page de pub ou un entracte entre deux Gaiman ou, on en parle jamais, du Mike Carey tiens !

Ouais, pas à dire, ils ont vraiment une tête de scientifiques....

Ouais, pas à dire, ils ont vraiment une tête de scientifiques…. ©Image Comics

Personnellement, je suis incapable d’embrayer immédiatement sur Lucifer ou Unwritten lorsque je finis Sandman. De sortir de Scalped indemne pour me plonger dans Locke and Key. Il me faut mon temps de cerveau disponible. Un intermède. Un truc facile à lire, un peu con.  C’est là que je me paie ma tranche de Lard. Je chante allez venez Millar, vous asseoir à ma table . Et l’avantage, c’est que non seulement je suis toujours surpris (il arrive à être encore plus nul que l’opus d’avant, ce qui est en soi une gageure), mais qu’en plus une fois intoxiqué, on a envie de revenir à la normale. Au temps où on lisait du Aaron, du Ennis, du Moore, du Wagner ou ces temps-ci du Dyssart, du Luna ou De Campi.

Pour sa nouvelle torcherie, Millar décide donc de faire le crossover entre Retour vers le futur et Jumper mâtiné de Stargate: deux américains pure race et sourire colgate ont trouvé en deux pages le moyen de remonter le temps. Ils décident de monter une expédition (page 6). L’argent n’est pas un problème : ils passent à la TV arrogants et rigolos (p8), le beau blond se tape une noire (p9) et tout un tas de gens les suit servilement dans la préparation dans leur expédition (p11).

Non, vraiment, ils ont vraiment pas l'air finauds hein ?

Non, vraiment, ils ont pas l’air finauds hein ? ©Image Comics

L’aventure commence vers la page 15 où les voilà perdus dans les limbes du temps. Un Chris Claremont écrirait « Quel ère est il » ? Retour vers le futur ferait l’effort d’écrire sur les paradoxes temporels. Notre ami Nikolavitch pondrait un travail ambitieux  sur les notions de boucles dans Tengu-Do (qui reprendra de la soupe ? ).  Millar lui décide d’écrire son Hangover à travers les époques.  Certains adoptent le Carpe Diem. Lui c’est la Carpe tout court et ses Comics habituels de parvenu : nos amis entreprennent de conquérir des pays en important la technologie de notre époque, de se faire un maximum de blé et de sauter des nanas à travers le temps (Marilyn Monroe included) (l’un se vante de tenir le tableau de chasse de ses femelles pour s’y retrouver en fonction des époques).

Au fil de la narration, on retrouve la terrifiante obsession de Millar pour, non pas le luxe et la volupté-Gainsbourg jonglait très bien avec ça en esthète décadent sans jamais être vulgaire-mais le bling-bling. Tout au long de ces 90 pages de bandage dessiné, Millar encule, pardon, explore jusqu’à la moelle tous les stéréotypes masculins; nos héros se lancent dans l’aventure :  faut-il utiliser le jet, les Porsches ou le char d’assaut avec son gros canon ?

Ce soir, je mets MArilyn dans mon (Bruce) lit !

Ce soir, je mets Marilyn dans mon (Bruce) lit ! ©Image Comics

Vous trouviez Tony Stark arrogant avec son paquet de fric ? Bruce Wayne imbuvable avec ses gadgets improbables ? Charles Xavier étrange avec sa lubie d’embaucher de jeunes mineurs inexpérimentés? Pourtant ces personnages ont une âme, des qualités, des défauts mais surtout des valeurs. Une aura. Une personnalité.  Ici, nos deux crétins ,Danny et Corbin, sont censés avoir chacun  un QI  de 240 mais s’expriment comme des beaufs white trash qui crachent, qui rotent, que rien n’arrête, car aujourd’hui c’est la fête…

Dans les années 70, Amicalement Vôtre mettait en scène des justiciers milliardaire qui venaient en aide à la veuve et l’orphelin. Pas chez Millar pour qui la faiblesse est inadmissible. Un peu comme un Sarkozy qui s’empresse de fêter sa présidence sur un Yacht avec ses amis milliardaires, Danny et Corbin se vautrent dans la satisfaction de leurs besoins primaires de pépées et de pépètes, de pouvoir et de valets (oui !). Chez Garth Ennis, on aurait poussé l’outrance en orgie sexuelle entre hommes, femmes et animaux sous une montagne de cocaïne. L’identification aurait été brouillée, l’ironie cinglante. Pas chez Millar qui reste finalement très missionnaire à vendre ses scripts pour le plaisir de bander face à son nom sur grand écran.

Le seul moment vraiment amusant : l'éviction de Morissey des Smiths

Le seul moment vraiment amusant : l’éviction de Morissey des Smiths ©Image Comics

Quant à l’écriture, il ne reste rien du sympathique faiseur des années 2000. C’est ni plus ni moins qu’un script écrit en 2015 mais qui a 30 ans de retard. Typiquement le genre de produit qui aurait pu sortir au cinéma durant les années Reagan (la coke en moins, non je ne suis pas obsédé -snif) où des yuppies célébraient le pouvoir que procure…le pouvoir. Le tout sous fond de zapping MTV se gaussant d’une jolie télécommande. La scène clef est à ce titre représentative . Les vilains et les héros se poursuivent à raison d’une époque par séquence : ça commence à Miami en 1969 pour continuer sous l’antiquité avant de finir chez les dinosaures. Une scène qui sera sûrement très wow-fun-yeah-Dude ! à l’écran prochainement avec des tonnes de FX et un montage épileptique.

Mais une séquence n’a jamais créé une histoire (Wes Craven en fit douloureusement les frais avec Shocker, un nanar produit par Alice Cooper dont l’acmé se situait pendant une poursuite à travers les chaînes de télévision).  Quant au message, il est lamentable : l’autre n’existe pas. Il n’est là que pour assouvir mes besoins. Lorsque Corbin, le moins crétin de ces deux ploutocrates décide à utiliser -enfin- sa technologie pour changer le cours des choses, ce n’est que pour son intérêt personnel : empêcher la mort de son père et reconquérir l’amour de sa vie. Sans aucun effort, ni sacrifice mais dans le mensonge et l’arrogance.  Pour éviter tout paradoxe temporel, nos deux tocards ne se préoccupent absolument jamais de prévenir guerres ou génocides.

Heureusement Sean Murphy est là

Heureusement Sean Murphy est là ©Image Comics

Tout ceci serait bien inoffensif si ce Millar ne vendait pas une tonne de Comics et n’était pas reconnu par une partie de la profession comme son sauveur.
Et puis il y a Sean Murphy. Le dessinateur surdoué et scénariste de grand talent pour Punk Rock Jesus.  Lui qui dénonçait avec tant de virulence le système dans cet ouvrage se trouve associé avec ce sinistre personnage.  Un peu comme si Dylan enregistrait un duo avec Kayne West…

Ceci est malheureusement révélateur du pouvoir de Millar : s’associer avec le meilleurs, les bankables, les valeurs sûres. Avec un Trump président pour défendre tout ça en guise de Reagan. Boucle bouclée. Et comme Goran Parlov assurait le chaud-lapin pour Starlight, Sean Murphy est au sommet de son jeune art. Épaulé par les couleurs de Matt Hollingsworth, Murphy s’amuse comme un fou à mélanger tanks et dinosaures, Huns et Confédérés, Muraille de Chine en construction et Nativité à Bethléem. Il prend le temps de soigner ses décors, ses palais, ses monuments.

Mais le malaise se fait sentir très vite….Un peu lorsque l’on se rendait compte que Rage Against The Machine menaçait le capitalisme bien au chaud chez Sony, Murphy qui dénonçait le factice, la culture du divertissement et de l’amusement crétin vient d’y mettre les pieds. Et il n’est pas près de se débarrasser de l’odeur…. Et tout à coup, cette nouvelle Millardise n’est vraiment plus drôle…

C'est le bazar

C’est le bazar ©Image Comics

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LA BO du jour

Ah Millar….Quitte à passer pour un couillon et jouer avec la pendule, autant faire appel à un vrai rigolo….

44 comments

  • PierreN  

    Manifestement Murphy kiffe dessiner les bagnoles, et sa version de la DeLorean de Retour vers le Futur (qui me sert de fond d’écran) est hyper classe.
    http://bttf.clementp.fr/images_upload/back-to-the-future-marty-dolorean-sean-gordon-murphy1418523835.jpg

    « ou, on en parle jamais, du Mike Carey tiens »
    Qu’est ce que tu penses de ses X-Men Bruce ?
    Dire que sa série X-Men Legacy a été le tie-in (forcé) de plus de six crossovers, alors que ceux de Bendis étaient tranquilles dans leur coin avec leurs intrigues ineptes…

    • Matt  

      Moi j’aime beaucoup la partie X-men Legacy sur Xavier. Et même un peu le début avec Rogue lorsqu’elle apprend à maitriser des pouvoirs, etc.
      De ses Uncanny X-men avant Messiah Complex, je n’ai lu que « Blinded by light » vu que ça propose une vraie intro à Messiah Complex quand même…et c’est pas mal sans être extraordinaire.

      • Bruce lit  

        Moi aussi. Tu peux y aller sans hésiter Pierre.
        C’est la dernière fois que Xavier est écrit comme un grand homme-tourmenté- mais en proie aux remords. Carey a lu TOUS les Xmen pour en faire un portrait remarquable en 10 épisodes. L’exercice de Retcon s’apparente ici à une refragmentation brillante d’un disque dur aux éléments trop éparpillés. Après la guérison de Rogue, Legacy devient une mini série lui étant consacrée et je m’en suis désintéressé. Original Sin avec Deodato dévoile que lOgan était un agent double embauché par le Canada pour tuer Xavier. Ce qui expliquerait qu’il se barre aussi facilement au moment de son recrutement. Pas con.

        Le run de CArey pour uncanny ? Intéressant ! Iceberg flirte avec Mystique. Plein d’idées chouettes mais…..ce cachalot de Bachalo rend ça illisible.

        • Matt  

          Ils sortent bientôt en deluxe le début de son run sur Uncanny je crois : Supernovas. Je vais surement le prendre pour lire ce qui précède Blinded by light.
          Je n’ai pas lu Original Sin parce que j’ai ça en kiosques VF et c’était trop éparpillé dans diverses revues.

      • PierreN  

        Splendide ! Quel talent il a (en espérant qu’à l’avenir il bosse avec des scénaristes que j’apprécient plus que Millar).

        • Jyrille  

          Présence a raison, son Tokyo Ghost avec Remender est très bien.

  • Redwave  

    Mark Millar is great!

    • Tornado  

      Oui, c’est effectivement devenu le GRAND roi des beaufs…

  • Lone Sloane  

    Eparpillé façon puzzle, le Miilar.Tous tes arguments portent et ta critique caterpillardesque prend le temps de décortiquer tout ce que cet univers a d’insidieux et malsain, l’entre- soi blanc masculin à bass de pognon, de bagnoles et de femmes objets. Et, en caractérisant l’art du du matou repus de s’associer avec de brillants artistes pour donner au paquet cadeau un papier brillant avec un beau noeud.
    Donc méchant mais pas gratuit, et ca c’est bien Bruce tout lisant.

  • Patrick 6  

    Ahah tu t’es fait plaisir Bruce :)) Difficile de commenter cet article puisque je n’ai pas lu la série, en revanche un auteur qui cite les Smiths (et accessoirement a écrit Kick Ass) peut-il vraiment être mauvais ? La question reste posée 😉

  • Présence  

    D’un autre côté, Mark Millar permet à Bruce de passer d’un auteur ambitieux à un autre, il lui rend du temps de cerveau disponible. Est-ce à dire que les bons comics n’existeraient pas s’ils ne pouvaient pas être comparés à des mauvais comics ?

    Le spectacle de Chrononauts est divertissant, mais son fond de commerce ne donne pas envie d’en faire la promotion. Un bien beau démontage de l’idéologie sous-jacente du Moi, Moi, Moi. Une petite mis en garde : j’ai encore d’autres Mark Millar à te passer, Bruce.

  • Matt  

    On dirait un peu l’apologie de la beauferie ce comics. Ce qui peut marcher, mais quand c’est sous forme de parodie, ou qu’on nous présente les personnages principaux comme des salauds assumés. Un truc con peut fonctionner si on n’a pas la sensation qu’on nous dit avec tout le sérieux du monde que c’est ça le sens de la vie.

    • Bruce lit  

      On dirait un peu l’apologie de la beauferie ce comics. Ce qui peut marcher, mais quand c’est sous forme de parodie,
      C’est exactement là où je voulais en venir : Ennis aurait fait un truc magnifique sans nul doute.

      • Matt  

        Tout en trouvant le moyen au passage de nous faire perdre foi en l’humanité avec sa noirceur maladive^^

  • Jyrille  

    Quel dommage quand même. Moi qui adore les dessins de Murphy, je n’achèterai jamais ça à cause des travers de Millar… L’article est très drôle, et oui parfois nous avons besoin de pop-corn. Mais Millar n’est plus qu’un mégalo. Seul Jupiter’s Legacy tient ses promesses pour le moment, impatient de lire le second tome.

    C’est vraiment rageant pour Murphy !

    • Présence  

      Pour Sean Murphy, il est possible de se consoler en lisant Tokyo Ghost (scénario de Rick Remender) en 2 tomes : magnifique sur le plan visuel, et plus sensible sur le plan des personnages.

      • Jyrille  

        Merci Présence : je confirme, puisque pour le moment j’ai le tome 1 de Tokyo Ghost en noir et blanc.

  • Jyrille  

    Ça me rappelle un très mauvais film qui avait les mêmes travers : Limitless.

  • Farid  

    ah ! Bruce tu l’as fait : faire encore plus méchant que ta critique de Preacher ! j’adore

    • Bruce lit  

      Méchant moi ? Non, en colère !
      Je vous donne tous rdv pour le 24 décembre pour le bilan de fin d’année. Un artiste de comics de invité renom réglera définitivement son compte à Millar et Bendis.
      Tornado, Cyrille : vous aviez le Pierre Richard ?

      • Bruce lit  

        Et je dirais ceci : le méchant c’est Millar, pas moi…

      • Jyrille  

        Ah non moi les acteurs chanteurs je fuis…

        • Bruce lit  

          Même à cet âge là ?
          Pierre Richard est un clown, un vrai. En réécoutant la chanson, c’est assez nul, mais il me fait rire surtout où à la fin où il se fait piquer sa chanson. J’entends le brave type un peu gauche quoi…

        • Matt  

          Par contre les acteurs qui savent chanter c’est bien^^
          Oliver Hardy savait chanter.
          Et il faudrait peut être que certains réal de comédies musicales pensent à choisir des acteurs sachant chanter plutôt que de prendre des têtes connues populaires qui sonnent comme des casseroles.

  • Matt  

    J’ajoute que ta comparaison avec le porno m’a fait sourire.

    • Bruce lit  

      Surtout ne pas en piper mot….
      Je n’ai pas oublié notre thémathique X (et pas au sens mutant du terme, mustang enragé par contre…)à venir.
      Pour l’instant seuls Mattie Boy et cette fripouille de Patrick ont joué le jeu….

      • Jyrille  

        Ah oui tiens… je suis pas prêt, pas encore. Et c’est pas sur ma to-write list.

        • Bruce lit  

          Du Manara ? Personne ?

        • Matt  

          Mince alors. On passe pour les cochons de la team.
          Bon après avoir joué le jeu ne veut pas dire que j’ai adoré ce que j’ai lu…
          Et je ne dis pas ça non plus pour avoir l’air moins cochon, hein. Pas du tout !

          Manara, c’est pas trop ma came. J’attends qu’on parvienne à me convaincre qu’une de ses histoires vaut le coup au delà de ses pin-up à la bouche ouverte comme des carpes (certes très jolies, mais qui passent un peu trop leur temps à poser dans des positions lascives sans raison. C’est limite plus sympa en simples illustrations qu’en BD)

          • Bruce lit  

            Dans le cochon, tout est bon…

          • Jyrille  

            Il faut lire le Déclic et le Parfum de l’invisible.

          • Matt  

            Je ne suis globalement pas fan du tout des BD érotiques. ça ne m’a pas empêché d’en lire, mais bon c’est un peu particulier ce que j’ai lu…
            ça ne m’attire pas en tous cas. A l’exception récente de Sunstone pour son message social derrière.
            Voir juste de jolies femmes s’envoyer en l’air en BD…bof. Faut que ce soit marrant sinon je préfère que ça reste sage.

          • Tornado  

            Je suis très fan de l’épopée de Giuseppe Bergman de Manara. Et de l’été indien. Mais j’ai lu ça il y a des lustres. Il faudrait que je relise le tout et ce n’est pas prévu pour l’instant.
            Erotiquement parlant, j’avais aussi adoré la série de Serpieri sur Druuna. Mais pareil, pas prévu que je la relise dans l’immédiat. Le reste de la BD érotique ne m’attire pas. Désolé.

          • Matt  

            Alors Druuna je peux pas.
            Toutes les situations dégueu dans lesquelles elle se retrouve me dégoutent. Si encore c’était marrant mais non, c’est très sérieux. Viols par des humains ou des mutants immondes…bwerk !
            C’est magnifique visuellement certes mais bwerk quand même.

            Je suis un peu schizophrène quand il s’agit de BD érotiques. J’aime le mignon très sage, mais je peux aussi aimer le très explicite mais alors il faut que ce soit con, irréaliste et/ou drôle.

  • Tornado  

    Ah non, je ne connaissais pas du tout cette version par Pierre Richard, pourtant très populaire chez moi quand j’étais gosse !

  • Jyrille  

    Je confirme que je ne connaissais pas cette chanson de Pierre Richard. Et je m’en passais très bien jusqu’à maintenant.

  • fab_5  

    « Je chante allez venez Millar, vous asseoir à ma table .  »
    Mdr, Bruce la suite de la chanson ce sera dans Figure Replay ?

  • Léo Vargas  

    Bonsoir cher camarade,

    Je dois bien te l’avouer ! C’est un plaisir inavouable !
    Je suis bien d’accord, se pencher sur du Millar c’est accepter de considérer un moment qu’Orson Welles n’existe pas !!! Et que le cinéma, c’est Europa Corp !

    Oui, Les Chrononauts c’est du grand n’importe quoi mais je me suis bien marré, surtout lors des courses poursuites entre les deux héros et les mercenaires/combattants.

    Pas de regret pour moi qui savait parfaitement bien à quoi m’attendre : Une lecture très très rapide et un moment court-circuit cérébral…

    • Bruce lit  

      @Leo : c’est pas beau de se masturber en public !

  • Le Lecteur Masqué  

    Hmmm. Je suis d’accord sur le fond mais je trouve le ton de l’article un peu trop « gratuit ». J’aime pas Millar et je le lis plus par curiosité qu’autre chose mais j’ai préféré la suite de Chrononauts à ce premier tome.

  • Kaori  

    A la lecture de cet article, un seul mot me vient à l’esprit : pourquoi…

    Pourquoi Millar aime-t-il mettre en scène la décadence, les plaisirs faciles, l’argent, le pouvoir ? C’est quoi le message dans tout ça ? Naïve et optimiste que je suis, je me dis qu’il doit bien y avoir une raison cachée ! On ne devient pas auteur pour l’argent… Alors quoi ? Qu’est-ce qui peut bien motiver un auteur pour écrire ça ? ça l’amuse ? Maintenant qu’il est connu il s’octroie le droit d’écrire ses fantasmes ?
    Ça me laisse pantoise…

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