TOWN OF THE HEAD COUNT de Shinji Araki
Par : PATRICK 6Cet article portera sur le film Japonais réalisé par Shinji Araki, sorti en septembre 2020 et portant le doux nom de TOWN OF THE HEAD COUNT (Ninzu No Machi 人数の町’ pour la VO).
Tout commence fin décembre lorsque je dois prendre l’avion pour me rendre à Tokyo (traverser la moitié de la planète en pleine pandémie mondiale ! Quelle bonne idée ! Je vous recommande l’expérience). Bref quoi qu’il en soit, pour des raisons tarifaires, j’ai opté pour un vol Japan Airline, alors qu’habituellement je vole sur Air France (vous l’aurez compris j’inaugure avec cet article le nouveau sponsoring du blog). Le problème avec les compagnies étrangères c’est le choix des films proposés dans l’avion ! (Hey mine de rien il faut bien occuper les 11 heures de vol !). Ainsi la sélection des films disponibles ressemble étonnement à celle des salles de cinéma nippones. Bon j’en touchais déjà deux mots dans l’article disponible ici même MISTER MALCONTENT GOES TO JAPAN !: Les CINEMAS à TOKYO, mais en résumé les affiches des cinémas japonais se décomposent généralement comme suit : 60% de films japonais, 30% de blockbusters américains et seulement 10% de films internationaux dit indépendants. Bref (sans même parler des tarifs assez prohibitifs) si vous n’êtes pas bilingues Japonais et que vous n’aimez pas les gros films made in US, vous n’irez pas souvent au cinéma à Tokyo !
J’en reviens donc à mon vol, et après revu le dernier STAR WARS (histoire de vérifier qu’il est aussi mauvais que dans mon souvenir : la réponse est Oui) je me suis donc tourné vers les films japonais. Là par hasard je trouve un film dont le thème me parle… J’apprendrai plus tard que le film a gagné moult prix et qu’il a remporté un beau succès dans l’archipel en dépit du Covid. L’impact sur moi est si grand que le souvenir de ce film me hantera longtemps après mon retour en France. A tel point que je vais lui consacrer le présent article…
L’histoire commence par un garçon (dont le nom restera inconnu pendant tout le film) tabassé dans une ruelle par un collecteur de dette. La victime est secourue par un homme mystérieux en salopette orange (Yamanaka So, vu dans KILL BILL). Celui-ci lui propose de fuir ses usuriers (ainsi que sa vie de laissé pour compte) en se rendant dans un endroit paradisiaque qu’il nomme « La Ville ». Désemparé le jeune homme accepte l’offre et suit son sauveteur. Ne trouvant pas sa place dans la société moderne il pense trouver un endroit où il pourra enfin s’intégrer.
Après un voyage en bus, au milieu d’autres marginaux de la société nippone, le garçon découvre ce village. La communauté est régie par une « Bible » locale, sorte de référent comportemental. Les habitants n’ont plus de nom mais se présentent par le numéro de leur chambre. De prime abord les règles de cette société semblent incompréhensibles : pour obtenir de la nourriture, nul besoin de travailler : il suffit de se mettre devant un écran et d’écrire l’éloge de quelque chose ! Peu importe le sujet ! Ecrire « Il fait beau, la vie est belle » vous procurera un repas ! La signification et l’utilité de ces écrits restent indéterminées, on devine cependant qu’ils servent à alimenter les réseaux sociaux…
Rationnellement parlant, les règles du village encouragent la fornication ! Ainsi il suffit de donner son numéro (de chambre) à la personne que l’on désire pour la/le voir débarquer dans son logement ! Le sexe à tout-va est prescrit autant que recommandé, car la frustration est considérée comme dangereuse.
En résumé entre inactivité, nourriture à gogo et sexe à volonté, le lieu a, à priori, tout l’air d’un lieu de villégiature idéal ! (J’en vois d’ailleurs certains, parmi vous, qui ont déjà préparé leur valise, bande de chenapans que vous êtes !).
Cependant très vite le lieu fait apparaitre son côté sombre. Tout d’abord si la sexualité débridée est la norme, la procréation est cependant interdite (les contraceptifs sont distribués comme des smarties). A leur arrivée, les nouveaux venus se retrouvent séparés de leurs progénitures. Parents et enfants ne se verront désormais qu’à travers une vitre. « La famille crée l’inégalité » les habitants doivent donc vivre seuls.
Encore plus inquiétant un grillage sommaire entoure le village. L’escalader est facile mais chaque habitant s’est vu implanter une puce à la base du crâne, lors de son arrivée. Elle causera une peine intolérable à quiconque franchira les limites de la ville. Sous des aspects de camp de vacances, le village n’est « qu’une bastille des temps modernes » et se présente un peu comme une relecture nippone de la série de Patrick McGoohan : LE PRISONNIER
Les résidents, en plus de leur numéro, s’appellent tous « Dude » (mec), si les gardiens principaux sont identifiés (ils se font appeler « Tuteurs »), personne n’est cependant sûr de savoir qui est prisonnier et qui est gardien. La bonne humeur est obligatoire dans la ville, on se doit de « complimenter » les gens que l’on croise, un peu comme s’il s’agissait de mots de passe, ou de contrôles de sécurité dans une prison. De plus tous les villageois doivent porter des uniformes à base de sweatshirts à capuche.
Tout pourrait se passer dans le meilleur des mondes, dans une société où la soumission est choisie par ses occupants afin d’éviter d’affronter une réalité sociale écrasante. Cependant, bien vite, de gros doutes s’installent dans la tête du jeune protagoniste… Des sorties en bus sont régulièrement organisées. Parfois les résidents sont munis de fausses cartes d’électeurs et d’un bulletin de vote (imposé). D’autres fois des sorties collectives ont lieu dans un fast-food qui vient d’ouvrir ses portes. (Les selfies devant un hamburger sont obligatoires, à destination des réseaux sociaux…) Pire encore ils sont parfois envoyés dans une boite de nuit pour jouer, devant les caméras, les victimes blessées par un attentat terroriste…
Qui sont les organisateurs de ces mascarades ? Dans quel but et pour quel profit ? Le film se garde bien de répondre à ces questions. Cependant on comprend bien que les maitres du village ne l’ont pas ouvert par humanisme. Les marginaux recueillis le sont dans un but précis.
Si le film est initialement centré sur la découverte de la communauté par le jeune garçon, à la moitié du film l’action bascule après l’arrivée d’une jeune femme (interprétée par Shizuka Ishibashi). Contrairement aux autres résidents elle ne vient pas au village pour fuir des collecteurs de dettes, la police ou une vie sans avenir. Elle cherche avant tout à retrouver sa sœur. Après avoir mené une enquête minutieuse, elle a acquis la certitude qu’elle a intégré la communauté. A partir de là, le vrai visage de la communauté va être révélé et son horreur exposée…
Pour le moins audacieux le film, politiquement incorrect, est une très bonne allégorie de la société nipponne (et par extension de toutes les sociétés modernes) : des règles comportementales idiotes, ou incompréhensibles, liées à l’étiquette, le sexe manipulé et transactionnel, des habitants dociles avant tout soucieux de la satisfaction immédiate de leurs désirs… Outre la série LE PRISONNIER le côté dystopique du film évoque immanquablement des films tels que 1984, LOGAN’S RUN ou bien même le TRUMAN SHOW. La société du village propose une vie en apparence paisible et confortable, mais basée sur l’ignorance, l’engourdissement des esprits et la surveillance permanente…
Shinji Araki réalise son premier film avec une certaine maitrise. Cependant, peut-être plombé, par un thème aussi fort, il opte pour une réalisation un peu plate et consensuelle, ce qui nuit un peu au sujet intrinsèquement révolutionnaire. Le film souffre également de son manque de budget, ce qui lui donne un net côté « téléfilm ». Les décors sont d’une banalité consternante et sentent bon le préfabriqué. Le gris semblent être la couleur dominante, donnant un côté totalement étouffant au long métrage. Impression encore aggravée par le manque d’action et la résignation des personnages. Mais les acteurs, tous excellents, aident grandement à faire oublier ces travers (sans doute dû au manque d’expérience du réalisateur). Quoi qu’il en soit le film dispose d’une atmosphère unique. Une ambiance oppressante et inquiétante plane sur tout le long métrage.
Dans un pays où le suicide fait plus de morts que le Covid, le film se présente clairement comme une allégorie brutale et choquante de la société nippone. Pour le rappeler de nombreux panneaux noirs ponctuent le film donnant successivement des informations concernant le Japon moderne : nombre de personnes disparues, nombre de chômeurs, taux d’abstentions, nombre de suicide, etc…
Tels les zombies de Romero dans LAND OF THE DEAD, les protagonistes du film sont distraits par les feux d’artifice de la société de consommation, leur faisant ignorer ce qu’il se passe sous leur nez. Divertis par des réseaux sociaux addictifs, et bercés d’illusions par un flux d’informations pléthoriques…
Pourront-ils vraiment échapper à cette société infernale ?
Voyons Numéro 6 ! On ne s’échappe pas du Village !
Bonjour chez vous.
La BO du jour
Neeeeeed !!!
J’inaugure avec cet article le nouveau sponsoring du blog : comme toujours, tu es en avance sur tout le monde. Il faut qu’on en parle avec Bruce : il devrait y avoir ses sous à se faire.
La bande annonce : sympathique, mais je n’ai rien compris à ce qu’ils racontent. Doit-on en déduire que tu as vu le film en VO non sous-titrée ?
Il suffit de se mettre devant un écran et d’écrire l’éloge de quelque chose : serait-ce une caricature des youtubeurs ? Sexe à volonté : Tinder et AdopteUnMec ? Les organisateurs de ces mascarades, dans quel but et pour quel profit : théorie du complot ? Gratification immédiate / gratification différée, engourdissement des esprits et la surveillance permanente…
Mince ! En faisant la liste des points que tu mets en lumière, je me dis que que tu as entièrement raison : la société nipponne représente par extension toutes les sociétés modernes.
Heureusement la dernière image apporte une touche d’humour : en la voyant sur le fil facebook du site, j’ai cru qu’il s’agissait de Kaori prête à s’occuper de Ryô Saeba.
@ Phyl : Ouiiii !
@ Présence : J’ai soumis l’idée du sponsoring à Bruce, on va commencer à démarcher les sites pornos.
Hum bon alors à la question « Peut-on voir ce film en dehors des long-courriers de Japan Airline ? » La réponse est : je n’en sais rien ^^
Je pense qu’en cherchant sur internet on doit pouvoir trouver une version sous-titrée en Anglais. (en Français il ne faut pas rêver non plus). En tous cas j’ai cherché une bande annonce sous-titrée dans n’importe quel langage et… j’ai fait chou blanc !
Et autrement oui, en effet, les travers de la société nipponne sont les mêmes que les nôtres, sauf, qu’exotisme oblige, on les voit davantage.
Un jour il arrivera bien en France. Ce fut le cas pour One cut of the dead^^
mais genre…2 ans après ta chronique
Oui mais il est passé dans deux salles à Paris. Il faut le trouver en DVD quoi…
ça semble intéressant en tous cas.
ça me fait penser, il faut encore que je voie Love Exposure de Sion Sono.
3h57 le film ! ça me fait un peu flipper.
Mais il parait que sous un aspect un peu déjanté ça traite aussi de problèmes de société.
La vache, ça manque vachement de karaté, ça… 🥴
Sujet très intéressant, mais le parti-pris naturaliste et aseptisé me tiendra hélas à distance, tant je ne goûte pas le genre. Je préfère m’infliger le mauvais Star Wars ^^
Merci quand même pour la tranche de culture ! (et les bons mots, ça ne se refuse pas non plus…) 🙂
La BO : Fan. Même si je préfère encore la reprise de Gary Jules.
Là tu vois ce genre de commentaire, dans ma tête ça sonne comme un « woah pas assez de bagarre dans Spider-man bleu. je préfère encore me lire Maximum Carnage » ^^
Comme quoi en fonction du media hein…on a nos habitudes bizarres.
Il faudrait me payer pour que je regarde à nouveau des derniers Star Wars. N’importe quel autre film, même naturaliste et lent, s’il a un sujet intéressant, je préfère. Et puis si c’est un manque de budget ou un tout premier film pour le réal, je suis moins regardant que si c’est un cador qui fait volontairement du naturalisme son style.
Après je n’attends pas non plus avec immense impatience la sortie chez nous. Mais rien que pour voir autre chose, par curiosité, ça m’intéresse.
Mais bon moi j’avoue que je ne peux pas rester dans une « zone de confort » de trucs qu’on aime qui se ressemblent tous. Au bout d’un moment ça va me gonfler que tout se ressemble. C’est bien pour ça que j’ai toujours mélangé cinéma US, nippon, chinois, espagnol, italien, etc.
Ils ont tous des défauts, et si on ne regarde QUE des films chinois ou italiens, on y voit aussi certains « clichés », mais comme ils sont différents des clichés US, bah le fait de mélanger et regarder de tout, ça fait découvrir plein de genres de cinéma.
Je sais bien que ce film doit être bien meilleur que les derniers Star Wars… Mais je sais aussi que je n’aime pas le cinéma naturaliste. C’est aussi simple que ça. Question d’ambiance. Au cinéma j’aime que les films me transportent dans un ailleurs que je recherche. Et je n’aime pas les ailleurs aseptisés. Je ne m’y sens pas bien. Il y a tout un tas de film de SF qui me font cet effet là, un effet de froideur, par exemple BIENVENUE A GATTACA ou le pire, le PREMIER CONTACT de Villeneuve, que j’ai cordialement détesté.
Mais ça peut être le but aussi de te mettre dans un état de malaise, tu penses pas ?
Bon oui après t’as le droit de pas aimer ça^^
C’est totalement le but. Mais merci effectivement j’ai le droit de rechercher autre chose, surtout aujourd’hui où je me connais bien et que je sais ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Je me suis beaucoup forcé pendant des années à regarder, lire ou écouter des choses qui me dérangeaient, par curiosité et soif de culture. Il est temps aujourd’hui de me faire plaisir…
Ah j’ai bien aimé ARRIVAL moi. Ca change un peu comme film d’extra-terrestre. Plus proche de RENCONTRES DU TROISIEME TYPE que de INDEPENDANCE DAY.
Moi aussi, j’ai bien aimé Premier Contact et Bienvenue à Gattaca ^^ .
Les BO mettent dans l’ambiance, les personnages sont creusés, y a des petites surprises, de la SF… Que du bon…
Sur la proposition de Sponsoring de Patrick, je dois m’assurer que c’est Prison Free…
Sur le film je suis très intéressé parce que j’adore tout ce qui se décline sur des îles et que le cinéma asiatiques sait faire montre de beaucoup d’imagination.
Tiens j’ai vu samedi soir avec mon frère LAST TRAIN TO BUSAN un très bon film de zombies coréen. J’en parle tout à l’heure sur le FB et j’ai bien aimé l’adaptation live de ALICE IN BORDELAND.
En tout cas pour en revenir à ton article, c’est toujours bien ce film qui aborde le manque dans des situations où ce que convoite l’humain à outrance, le sexe, est accordé. L’amour physique est pourtant sans issue hein… ?
Prions pour que le film arrive sous nos contrées.
La BO : magnifique chanson complétement salopée par la production et les effets de l’époque. Heureusement que des versions acoustiques existent.
Tiens toujours pas vu ce Last train to Busan
Beaucoup entendu parler mais vu que je ne suis guère fan de zombies, je ne me suis pas jeté dessus.
Ca a l’air génial et je vais guetter a sortie de cet ovni nippon…
J’adore ce pays…:)
Je confirme, occuper son temps pendant de longs voyages n’est pas facile.
Je prends souvent l’avion ou le TGV dans le cadre de mon activité professionnelle et trouver des occupations est compliqué à la longue. Surtout pour quelqu’un d’hyperactif et sportif comme moi.
Ton voyage t’a permis de visionner un film aux thématiques intéressantes et qui donne envie.
C’est cool…Le seul souci c’est que tu nous mets l’eau bouche avec un film que, dans l’immédiat, on pourra difficilement voir en France !
J’ai un peu cherché vite fait sur le net sur des plateformes de streaming. Avec ton titre, je n’ai rien trouvé. J’ai réussi a trouver quelques trucs avec le titre THE TOWN OF THE HEADCOUNTS. Des extraits en japonais sous-titré en anglais mais jamais le film complet.
Bref je ne te dis pas merci pour la frustration.
La BO: Ce titre fait partie des quelques standards que je connais du groupe. Je ne savais pas qu’il existait des versions acoustiques du titre. Mais j’imagine facilement qu’elles doivent être, très certainement, plus agréable à l’écoute.
De TEARS FOR FEARS j’aime surtout EVERYBODY WANTS TO RULE THE WORLD qui est formidable. Mais je n’ai jamais eu envie plus que ça de m’intéresser au groupe.
@Surfer : la version de Curt Smith avec sa fille durant le 1er confinement https://www.youtube.com/watch?v=NEpfvTdR5-U&feature=emb_rel_pause
Une merveille de dépouillement loin du bling bling de l’originale.
@ Matt : Ah oui tu as une bonne mémoire, en effet One cut of the dead a fini par sortir en France ! Espérons que ce film (dans un style radicalement différent) aura également droit à une sortie nationale !
Je ne connais pas du tout Love Exposure j’ai regardé la bande annonce sur Youtube ça m’a l’air pour le moins délirant ^^ Par contre 4h il faut VRAIMENT être motivé ^^
@ Tornado : Mince tu n’avais pas aimé Bienvenue à Gattaca ? Bigre ! Alors en effet, compte tenu que ce film comporte (comparé à Headcount) beaucoup d’actions, je pense donc qu’en effet tu peux passer ton tour ^^
Par contre en effet la version de Gary Jules (qui illustrait je ne sais plus quel jeu vidéo) est magnifique !
@ Bruce : Ah oui Last train du Busan est un sacré chef d’œuvre ! Un futur classique assurément !
Il y a une suite mais, parait-il très en dessous, de l’original.
Alice in bordeland, je ne connais point.
Oui la prod du morceau de TFF plombe un peu le morceau mais elle lui donne quand même un côté suranné tout à fait charmant !
@ Eddy : Nous guettons de concert 😉
@ Surfer : ah oui et puis dans le TGV pas d’écran et pas de film, sauf si tu en amènes un !
Ah oui j’ai créé encore de frustration dans un monde qui en regorge déjà… Je plaide coupable ^^
Pour le titre de TFF à ma connaissance il n’y a pas de version acoustique en studio. On en trouve par contre plusieurs sur youtube. Dont celle que Bruce vient de partager (me grillant de vitesse au passage ^^
Sono Sion qui a fait Love exposure est un peu considéré comme un des réal les plus barrés, avec Takashi Miike.
Il a fait des films complètement tarés que seuls les nippons peuvent comprendre^^ et que je n’ai pas aimés (Suicide Club, rien compris et trop taré^^) Mais aussi des films qui ne laissent pas indifférents.
Il y a Guilty of romance qui est intéressant aussi, mais bien glauque.
https://www.youtube.com/watch?v=R0UnQyIOiIc
ça cause de sexualité, de l’image de la femme, de la froideur du logis, de l’échappatoire dans le vice…de trucs charmants quoi.
La version de MAD WORLD que Bruce vient de partager est très sympa. La fille de CURT SMITH est douée…Comme quoi, les chiens ne font pas des chats… Avec ce duo les paroles prennent plus de sens c’est très émouvant en cette période.
Hey Patrick, ce film fait un peu penser à la série Le Prisonnier, tu connais ?
Blague à part, je comprends ce qui t’a parlé et tu l’as bien vendu (et tu as choisi des images de l’actrice loin d’être vilaine).
J’ai peu l’occasion de regarder du ciné japonais mais ça m’arrive (Les Délices de Tokyo, il y a quelques années).
Pour Mad World par Curt Smith et sa fille, je suis tombé dessus il y a quelques temps et j’aime beaucoup cette version.
On m’a parlé du Prisonnier, mais non vraiment, je ne connais pas… ^^
Et oui j’ai choisi une jolie nipponne en maillot histoire de faire vendre (putaclic attitude) tu as vu clair dans mon jeu ^^
Ah les Délices de Tokyo est un sacré chef d’œuvre ! Tiens puisque l’on en parle, voici un cadeau spécialement pour toi 😉 http://mistermalcontentgoestojapan.blogspot.com/2018/12/sur-les-traces-des-delices-de-tokyo-de.html
Les Délices de Tokyo, ça ne plait pas à tout le monde. Je l’avais conseillé à des amis qui se sont grave fait chier devant.
Moi, j’ai été happé par le film. Au point que des images de haricots rouges rincés me paraissaient captivantes. Il y avait quand même une sorte subjugation contemplative. Et cet éloge de la patience et des longues heures de préparation à une époque où il faudrait toujours aller plus vite…
Depuis ce film, je n’ai trouvé qu’un seul restau japonais où commander un Dorayaki, qui n’était d’ailleurs pas exceptionnel, mais le souvenir du film l’a rendu meilleur…
J’adore la mise en situation. Jamais pris Air France je crois… Jamais vu de film en avion. A la première légende, bizarrement, « bible » n’a pas du tout sonné pour moi comme le livre chrétien, mais comme la bible du film, celle qui explique les détails, les décors etc. Sans doute à cause du manque de majuscule.
J’ai déjà fait ma valise !
Bon et bien ça m’a l’air super, pourrais-je le voir un jour bon sang ?
La BO : ah ben cool.
11h pour aller au Japon ?! Ouah… J’avais pas pensé à ce « détail » quand je me projetais ^^; .
Ton article me donne très envie de voir ce film, même si la réalisation n’a pas l’air au top. Pas de réponse au question de qui ni pourquoi ? Bon, à première vue j’aurais dit le gouvernement, pour faire marcher la société dans son sens, mais si le film ne statue pas…
Ah, j’ai passé un très bon moment de lecture aussi, merci !
La BO : c’est JB, notre collègue/concurrent de chez Top Comics qui m’a fait connaître ce morceau. J’avoue que le clip me fait beaucoup rire, et contre toute attente, même si je ne pourrais jamais la placer au-dessus du Mad World de Gary Jules (utilisée en premier (ou créée pour l’occasion ?) pour Danny Darko), j’aime bien cette version synthé qui me rappelle les débuts de Depeche Mode. Quant à la version père-fille, j’ai du mal avec la voix de Curt Smith, dépassé par sa fille. Cela dit, il a plutôt bien vieilli !!