Rectify par Ray McKinnon
Un article de BRUCE LIT
VF : Arte Editions
1ère publication le 22/02/17 – MAJ le 22/03/20
Rectify est une série américaine créée en 2013 par Ray Mc Kinnon et diffusée sur Sundance Channel. Il s’agit d’un show de 40 minutes par épisodes produit par la même équipe que Breaking Bad. Les deux premières saisons sont disponibles en France sous forme de coffret et avec une VF haut de gamme. La série est complète en quatre saisons.
Le pitch : Après avoir passé 20 ans dans le couloir de la mort, Daniel Holden est partiellement innocenté du meurtre et du viol de sa petite amie. Relâché en attente d’un nouveau procès, il va devoir réapprendre à vivre dans une petite ville de Georgie auprès de sa famille. Le retour de cet enfant prodigue va provoquer émotion et chaos auprès de ceux qui refusent de croire en son innocence.
Et voici le teaser video pour vous faire votre propre idée :
Dans la jongle des séries américaines nous tenons peut-être avec Rectify l’enfin remplaçante de 6 Feet Under dont la fin bouleversante avait laissé orpheline une génération de téléspectateurs accrocs à ces turpitudes familiales existentielles. En lieu et place de la famille Fisher, nous avons ici les Holden. Une famille qui a dû apprivoiser la honte, le discrédit d’être les parents d’un tueur présumé et la peur de le voir mourir. Ne nous leurrons pas, Rectify est une série sur la famille, sa force, ses faiblesses, ses liens et ses contraintes. Nous y reviendrons.
Car Rectify, c’est aussi et surtout le point de vue d’un ancien condamné à mort qui en sortant de prison découvre une terre étrangère : la liberté. Daniel Holden est un personnage insaisissable. Jusqu’à la fin de la deuxième saison, le doute plane dans l’esprit du public ; ce beau brun aux yeux magnifiques si calme est il ou non un meurtrier ? Si oui, les apparences sont trompeuses ! Si non, pourquoi a t’il signé des aveux complets et accepté sa mort avec philosophie ?
Daniel Holden partage avec le héros de l’Attrape Coeur (Holden Caulfield) son patronyme : Holden, un nom passé dans l’inconscient collectif du 20ème siècle comme celui de l’inadaptation à la société, aux émotions des autres et surtout aux siennes. Capturé à 18 ans et relâché à 40, Daniel effectue le parcours inverse d’une vie. Tous de l’enfance nous nous acheminons au fil des expériences vers l’âge adulte. Daniel lui, ressort vierge d’un monde qui n’est plus le sien.
Vierge ? Pas tout à fait, car la série est aussi constituée de flash-backs sur sa vie en détention. A l’inverse des séries pénitentiaires, Rectify ne force pas le trait sur les luttes intestines entre gros noirs face à des aryens violents, des séquences sous les douches ou des tentatives d’évasion dans la lingerie, puisque dans le couloir de la mort Daniel aura passé 20 ans dans l’isolement le plus total, cloîtré dans un 5m2 blanc, sans fenêtres réelles ou virtuelles sur le monde.
Lorsqu’il sort de cette matrice claustrophobique, Daniel est un enfant piégé dans le corps et les remords d’un adulte. Il a laissé le monde des jeux vidéo à cartouche et des walkmans à K7 pour se retrouver sans préavis dans celui de Twitter et des smartphones. Ayant adopté une philosophie zen et de renoncement aussi bien aux passions qu’aux pulsions, Daniel doit aussi composer avec le désir pour sa belle soeur Tawney ainsi qu’à l’hostilité de ceux qui le croient coupable.
Comme Bouddha dans sa cellulle
C’est la force de Rectify : son personnage principal est un grand dadais insaisissable où naïveté, poésie et amertume se disputent sans cesse. Un type ayant fait l’expérience de l’enfermement total physique et mental et capable de s’extasier devant des pétales flottant dans la brise ou de pieds nus sur l’herbe. Un être dont le parcours inspire à la fois sagesse et répulsion. Que les autres vont rechercher, rejeter ou fuir.
Tout en raideur dûe à de longues années de prison, l’acteur australien Aden Young porte le show avec son regard énigmatique à la foix doux et inquiétant, son langage corporel maladroit d’un corps qui n’a plus l’habitude des espaces et sa candeur d’enfant. Il est scandaleux que sa prestation ne soit pas plus salué que ça quand on sait que beaucoup d’acteurs de Game of thrones idolâtrés à travers le monde jouent comme des patates….
Face à lui, un casting magnifique de personnages dont les interactions avec Daniel vont bouleverser leurs habitudes de vie. On rencontre ainsi la jolie et douce Tawney, jeune américaine bien sous tous rapports, puritaine et frigide avec qui Daniel va vivre une histoire d’amour à la fois atypique et poignante. Deux personnages qui n’appellent pas à l’empathie immédiate : une grenouille de bénitier et un marginal n’ayant en commun que leur incapacité à voir le monde via le prisme de la normalité.
Face à eux, le mari jaloux Teddy qui lui aussi aurait tout pour susciter l’antipathie : typiquement le self-made man sans grande culture obnubilé par son entreprise familiale avec pour seul loisir des séances sexuelles tristounes avec Tawney et des soirées bières-barbecues avec des amis totalement idiots. Teddy va devenir tour à tour le mari cocu et le frère jaloux de Daniel, un Abel qui va se transformer en Cain. Sauf, qu’au fil de la série, le public s’attache à l’humanité de Teddy, son amour infaillible à son épouse et ses tentatives de rester sur le droit chemin. Car Teddy détient un secret capable de ruiner ce qui reste de vie à son rival, secret qu’il s’interdit d’utiliser et que le public sait qu’il finira par divulguer.
Amantha Holden, une soeur dévouée et tourmentée
Enfin, et c’est le personnage le plus lumineux de la série, celle dont on attend chaque scène avec impatience, Amantha Holden, la soeur de Daniel. Petite, nerveuse, irascible et passionnée, Amantha aura consacré 20 ans de sa vie à la défense sans relâche de son frère et l’honneur de sa famille. Symbole de l’amour féminin dans ce qu’il a de plus pur, Amantha est sacrément névrosée (il est clair que son amour pour Daniel n’est pas dénué de désir inconscient) et lorsque le but de sa vie (innocenter son frangin) aura été atteint, Amantha devra se recentrer non sans difficultés sur sa propre existence.
Rectify mené de main de maître par ce quatuor d’ateurs irréprochable n’est pas en reste en personnages secondaires plus stéréotypés: le sénateur revanchard, le shériff local qui doute de l’enquête initiale, le beau-père tiraillé entre son enfant et sa famille recomposée, l’avocat de Daniel en conflit d’intérêt entre la défense de son client et sa liaison avec Amantha sa soeur. Vous l’aurez compris, Rectify est un soap opéra dans la plus pure tradition américaine avec des personnages tiraillés entre raison et passion, où les pelouses de barbecue cachent de noirs désirs, où les familles se déchirent, s’affrontent et se réconcilient.
Mais Rectify reste un soap atypique dont les qualités font aussi les défauts. Totalement dénué d’humour et d’action (il faut attendre la fin de la deuxième saison pour que la trame policière prenne de l’ampleur), Rectify est teinté de nostalgie et de mélancolie. Le temps, comme en prison y passe au ralenti et on pourrait le décrire comme un 6 Feet Under (pour l’exploration existentielle) rythmée façon The Wire (lenteur absolue, exploration totale voire maniaque de chaque détail).
Les uns se réjouiront de cette signature évitant la surenchère d’effets pour se concentrer sur la psychologie des personnages et la richesse des thèmes explorés (vivre avec sa mort programmée, la mise à l’épreuve de la religion face aux vicissitudes de la vie, l’absurdité de la justice américaine et son obsession à trouver des arrangements au détriment de la vérité), les autres fuiront non sans raison ces 40 minutes de tristesse abyssale vide de moindre coup de feu, de sexe et de violence pour distraire le chaland. Ils pourront aussi objecter du manque d’épaisseur de certains personnages secondaires et que tout le casting soit bien beau et bien blanc.En outre, Daniel est quand même très sexy pour un type qui a passé 20 ans en isolement.
Dotée d’une photo évoquant souvent Hopper, Rectify n’échappe pas non plus aux tics des séries populaires un peu branchées : cette tendance plus qu’agaçante à parsemer chaque fin d’épisode de rock indie avec en diaporama des personnages qui font la gueule et qui auraient besoin d’antidépresseurs pour l’épisode suivant.
Pour autant, pour qui est prêt à sauter le pas d’une série atypique, souvent poétique, brillamment interprétée et dialoguée, très américaine et dissertant généreusement sur le temps qui passe, les remords, la rédemption et les impasses de nos libertés, Rectify est la série qu’il vous faut et à laquelle vous serez bientôt accros. Prisonniers. Sans rectification.
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Après 20 ans passés dans le couloir de la mort pour un meurtre qu’il n’a pas commis, Daniel Holden sort de prison et redécouvre un monde qu’il a quitté adolescent. Il va devoir réapprendre à vivre.
La série « Rectify » est elle la successeur de « 6 feet under » ? Réponse chez Bruce Lit.
La BO du jour : un autre beau bizarre qui a inspiré le titre de cette review:
Héla ! On a le droit de mettre des vidéos dans les articles ?? Je l’aurais bien fait pour Wolf among us…
Euh…sinon je n’avais jamais entendu parler de cette série. Faut dire que je ne me tiens pas trop au courant de ce qui sort. Le sujet semble intéressant. J’ai un peu peur de la lenteur, sans vouloir passer pour un hystérique avide d’action. C’est juste que le rythme c’est important. Dans ma tête je pense toujours à l’anime Death Note qui, sans être parfait, parvenait à mettre du suspense de partout alors que les personnages ne faisaient que parler. Mais le rythme lent a son charme aussi, mais plutôt dans des œuvres contemplatives. Les passages ou Daniel s’émerveille devant des fleurs ou des choses simples peuvent être légitimement intéressants par leur lenteur.
Je ne sais pas si je suis intéressé cela dit. Ce serait un film ou une série courte, ok. Mais je ne suis pas certain d’avoir envie de suivre des histoires de famille sur 4 saisons.
Je partage ton observation regrettable sur le casting tout beau et tout blanc, en particulier pour le mec qui a passé 20 ans en isolement. Je paris aussi qu’il est tout musclé avec un corps parfait de beau gosse…
C’est tentant.
Mais le fait est que je suis devenu plus qu’exclusif en matière de séries parce que, quand on a une vie de famille avec des enfants qui sont petits, on n’a guère le loisir de consacrer autant de temps à des trucs aussi chronophages. Et maintenant, je préfère encore revoir mes séries phares, dont je redécouvre les saisons avec une fraicheur absolue. Tiens, ces derniers jours, ayant un peu de temps because vacances, je me suis refait les premières saisons de Columbo et Starsky & Hutch ! Carrément vintage, pour le coup !
Mais en ce moment, avec ma chérie, on regarde quand même Breaking Bad. Et j’avoue qu’il aura fallu attendre le milieu de la saison 3 (le milieu de la série) pour que je sois accroché. Jusque là, c’était carrément lénifiant.
Du coup, ce que tu dis sur Rectify ne me motive pas. Je n’ai rien contre les trucs contemplatifs, par contre je fuis les trucs répétitifs et empruntés. Combien d’épisodes de BB, sur toute la première partie de la série, rejouent sans cesse la même chanson ? Combien d’épisodes ne servent à rien, à passer 47 mn à développer une sous-intrigue complètement chiante et inutile ?
C’est ça qui me fatigue dans les séries à la mode : On étire, on meuble, on se répète, et on parsème le tout de passages clipesques où la musique, comme, tu l’as dit, enjolive des plans de personnages qui regardent le vide.
Donc, en fait, non. je crois que je suis devenu trop vieux pour ces conneries. Ou alors je n’ai vraiment pas le temps. Ou alors il va falloir être sacrément plus persuasif que ça… 😉
Et, avant que tu ne viennes essayer de me couper l’herbe sous les pieds : Non ! Game of Thrones n’est pas répétitif, pas étiré, et ne ramasse pas autant de clichés clipesques ! Et je suis objectif !!! 😉
Et pourtant moi j’ai réussi à me lasser de Game of Thrones. Les séries longues, moi…
Non, pire : les séries avec une seule longue intrigue qui fait qu’on ne peut pas s’arrêter à la fin d’une saison, ça m’épuise.
Je cherche des séries qui ont une grosse intrigue par saison. De façon à pouvoir arrêter. Sinon c’est pareil, je ne pourrais jamais la regarder une seconde fois en reprenant à zéro sachant que je devrais me taper tout à la suite sans faire de pause pour arriver à une fin. Sans compter qu’il n’y a jamais de garantie que la série ne va pas stopper faute d’audience, ou devenir à chier.
Le best exemple : Boardwalk Empire. Très bonne série avec une intrigue par saison (sauf les 2 premières qui se suivent)
Mais saison 5 précipitée et à chier !
Sauf que ça ne me gêne pas du coup, je peux revoir les 4 précédentes parce qu’il y a des « fins ».
« Je cherche des séries qui ont une grosse intrigue par saison. De façon à pouvoir arrêter. »
Dans ce cas il y a les séries anthologiques comme Fargo ou True Detective (pas de chance pour celle-ci, la seconde saison est pas terrible) où celles avec des épisodes auto-contenus comme Black Mirror.
Rectify a un début et une fin. Les 4 saisons représentent 24 épisodes….soit une seule saison de 24 Chrono 🙂
Le rythme ralentit encore dans la saison 3. Mais l’écriture y est très savante : toutes les intrigues policières et juridiques y sont conclues. La saison 4 est donc une vraie saison de conclusion pour nos personnages. J’ai bien apprécié cette démarche de long goodbye plutôt que 10 minutes torchées à la fin d’un dernier épisode.
C’est une série assez vaporeuse oui qui ne plaira pas à tout le monde mais qui laisse de véritables traces chez ceux qui l’ont appréciée. Ma femme ayant connu un isolement forcé du fait de ses problèmes de santé, j’ai été très sensible lors de la première saison à la préparation du mental pour vivre sans liberté, enfermé, sans fenêtre ni aucun contact humain. Pour le coup, ce n’est pas décevant.
Quant à GOT cher Tornado, pour avoir lu votre article hier en cours de préparation, je réserve mon opinion très mitigée pour la publication de l’article….
Très bel article pour une série dans laquelle je me lancerais sans hésitation, pour le rythme que tu décris, la dimension psychologique et existentielle. Mais pour le moment je ne regarde plus du tout la télé, préférant me consacrer à la lecture.
Je suis vraiment épaté de la diversité des séries existantes aujourd’hui, et de leur émancipation du format action/aventure. Je me souviens par exemple de la première saison de En analyse, avec Gabriel Byrne, qui sondait les personnages, sans aucune action, avec une sensibilité d’une grande délicatesse, mais aussi d’un regard pénétrant sans concession, un reflet bouleversant des états émotionnels de la vie intérieure de chacun.
C’est vrai que, hélas pour moi qui préfère les formats courts, les séries détrônent le cinéma à présent avec des concepts plus variés. Il fut un temps ou les séries…ben…comme tu le dis c’était action/aventure et souvent cheap pour cause de budgets légers.
Un débat intéressant d’ailleurs : l’âge d’or des séries TV correspondrait il au fameux âge d’or des Comics que tu décris Présence.
Ce qui semble évident, c’est qu’il y a une partie non négligeable de la sphère geek qui a un peu fait le tour du cinéma contemporain et qui trouve que ça sent mauvais. Alors, ils se tournent vers les séries TV et les comics. Et pour le coup c’est du pain béni pour les créateurs de ces mediums. En revanche, je m’interroge sur le medium super-héroïque parce que, des comics au cinéma, ça sent pas très bon non plus en ce moment…
Moui enfin ne dramatisons pas. On râle sur l’aspect très formaté des films Marvel mais il fut un temps où les films de super héros c’était Batman & Robin de Schumacher , Spawn ou encore Steel avec Shaquille O’Neal.
Eh, je ne dis pas que si c’est mieux que ces bouses alors c’est forcément génial, mais on a connu pire quoi…
J’avais vaguement entendu parler de cette série, mais là c’est beaucoup plus clair. Comme Présence cela m’intéresse fortement, la référence à Six Feet Under y est pour beaucoup. Mais le format est étonnant pour une série US : 6 épisodes de 40 minutes par saison ? C’est plutôt anglais comme découpage. Quoiqu’il en soit, il y a énormément de choses à regarder sur le petit écran ,mais j’ai du mal à me disperser. Là j’en suis à l’épisode 14 de la saison 4 de Agents of SHIELD.
Comme souvent, Bruce, tu vends bien ta came… mais je vais passer mon tour. Regarder des séries est devenu assez compliqué pour moi. En général, il faut que ça fasse consensus avec Mme Nguyen ou qu’elle me fasse une fleur parce qu’il s’agit d’un truc spécial (du genre DD…)
La référence à Six Feet Under ne me touche pas vraiment car c’est une série que je n’ai pas regardée (oui, je sais qu’on en dit beaucoup de bien, mais en matière de série, j’ai loupé des tas de trucs considérés comme culte…)
Par rapport au cliché évoqué de terminer un épisode par une séquence musicale : c’est vrai que c’est un peu devenu un gimmick agaçant, mais ça m’a parfois permis de découvrir de chouettes chansons…
@Jyrille : oui c’est vrai que ça fait format anglais. Je crois que personne n’aurait tenu la cadence avec 13 épisodes aussi lents….
@Matt : Death Note me sort par les yeux. Une série géniale qui m’est vite devenue insupportable aussi bien en DA qu’en manga. On en a déjà parlé je crois.
Oui oui, ça n’empêche pas de parler d’un style de narration qui rendait de simples discussions pleines de suspense.
Je trouve souvent que la BD et le dessin animé permettent d’utiliser des effets de style durant de simples discussions alors qu’en film ça se limite à des gens qui parlent plus ou moins fort…
Mais ça fait partie des limitations du medium. On ne peut pas mettre de musique dans une BD non plus. Mais du coup je peux lire des dialogues de 30 pages en BD sans broncher si le découpage, les effets de surprise, de peur sont bien illustrées par des arrière plans expressifs par exemple…alors qu’en film ce sera chiant…comme les interminables scènes de dîner autour d’une table de Tarantino.
Bruce, sur FB, une de mes amies considère que la série This is us est la digne descendante de Six Feet Under. Personnellement je ne connais pas du tout.
Je viens de terminer la série à l’instant.
La fin est très réussie, très émouvante. J’ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises.
Rectify est une belle fable sur le renoncement, le deuil de ses rêves, sa jeunesse, sa liberté, son couple pour être en paix avec soi et les autres. Vraiment, c’est bien !
Un renoncement sous forme de renaissance spirituelle ?
Hum…tu m’intrigues je l’avoue.
Même pas fait exprès 😉
Jamais entendu parler de cette série !
Mais ça me tente bien, de ce que tu en dis. Pourtant, comme JP, je n’ai pas regardé 6 feet under…
@Jyrille : THIS IS US est bien. La première saison a un final émouvant, la deuxième est un peu en dessous.
Et visiblement le groupe M6 a refilé la série à Amazon Prime… C’est pas plus mal, ceci dit. Je m’époumonais à chaque coupure parce que ces c******* coupaient la série en pleine phrase pour que leur pub soit en même temps que celle d’M6 et son pâtissier !!! Super, quand tu es en plein moment dramatique…
Bref, avec tout ça ça fait un an que j’ai pas repris et je ne sais plus si je me suis arrêtée à la saison 2 ou à la saison 3…
Salut Bruce, bon article, sans doute inspiré par ce que nous vivons en ce moment ? Je regarde très peu de séries mais j’aime quand on se donne du mal pour me convaincre 🙂
Ma série carcérale favorite fut OZ, ma ayant eut ma dose de ce style d’histoire j’ai fait l’impasse sur le magistral (il parait) Orange is the new black.
Portes toi bien.
@Nicolas : c’est une rediffusion, mais c’est un WE à thème. Et un clin d’oeil sarcastique de ma part : entre 20 jours à la maison et 20 ans de prison, le choix est vite fait non ?
Oz : jamais vu mais actuellement je cherche des programme moins violents que ce que j’apprécie d’habitude. Porte toi bien aussi l’ami.
Oui 20 jours à la maison je préfère. Je peux prendre ma douche tranquille ha ha ha