Interview Bandit Bandit
Un entretien téléphonique réalisé par cette fripouille de BRUCE LIT1ère publication le 29/01/2021 – MAJ le 27/06/21
Le 1er EP des BANDIT BANDIT est disponible chez tous les bons disquaires ou en streaming sur les plateformes. Le 2ème, TACHYCHARDIE vient de paraitre le 25 juin 2021.
Cet article est bien entendu dédié à mon frère Steve qui m’a fait découvrir ce groupe fabuleux.
Oh, comme je voulais vous en parler depuis longtemps de ce fantastique duo qui reprend, dans la langue de Gainsbourg, les choses là où The Kills les avaient laissées. Bandit Bandit est un duo formé par Maeva (voix) et Hugo (guitares) et aura été en 2020 une vraie source d’espérance pour votre serviteur qui l’a classé parmi ses meilleurs disques de l’année.
Un EP parfait de bout en bout, des riffs malsains portés par la voix allumeuse et vindicative de Maëva, des clips hauts en couleurs, une signature visuelle forte ; on part plus intimidé à la rencontre de ce duo crado, bien plus que pour Philippe Manoeuvre ou même Eudeline. De part et d’autres, nous accumulons les loupés et les rendez-vous ajournés avant de nous parler enfin le 13 janvier par téléphone. Les Bandits ont insisté pour que notre duel se passe par téléphone. Hugo et Maeva sont d’attaque et finissent souvent la phrase de l’autre. En face Bruce Lit dégaine ses questions plus vite que son ombre qu’il a épousé un soir de Covid…
Magnéto Serge (Gainsbourg) !
Bonjour les Bandits et tout d’abord meilleurs vœux pour 2021, surtout pour un groupe qui chantait l’an dernier JE SUIS PRESSE DE VIVRE . Comment avez-vous vécu 2020 ?
Hugo : C’est une phrase qui a résonné pour nous. Tout a été très vite, on aimait cet engouement, chaque semaine on avait une bonne nouvelle. On était sur la route au moment du 1er confinement. On était persuadé que ça durerait un mois ou deux, on est tombés de haut.
Maeva : On a vécu 2020 en deux temps : un moment de deuil, d’incompréhension et d’injustice comme la plupart des gens. Et puis après, ça nous a fait du bien, on a pris du recul, on en a profité pour se remettre en question et savoir vers quoi on voulait aller.
Vous avez joué à Mains d’œuvre à St Ouen. Quelle est votre retour d’expérience ? On s’imagine pogoter furieusement sur vos titres et on se retrouve à respecter les geste barrières !
Hugo : St Ouen fait partie des concerts où les gens étaient masqués mais debouts. On avait l’impression d’être des survivants. On a eu la chance de faire 7 concerts au mois de septembre. A Nancy par contre on a eu 200 personnes pour une salle de 1200…
Maeva : Mains d’oeuvres est un lieu complétement fou, gigantesque où il y a des expos et des performances artistiques…
Revenons sur la genèse de Bandit Bandit : vous êtes un couple à la ville comme à la scène, vous vous êtes rencontrés sur Tinder. Comment en êtes-vous venus à vouloir sortir un disque ?
Hugo : Au début, c’était assez houleux. Avec Maeva on se faisait du mal, on faisait des sets très alcoolisés voire plus. Et puis on a fini par se découvrir, s’apaiser.
Maeva : La musique a toujours fait partie de nous. Je me rappelle très bien de ma bio sur Tinder : j’aurais pu être la fille cachée de Kurt Cobain et Courtney Love. Hugo m’a liké, c’était le socle de nos discussions. Quand on se voyait, je lui faisais la cour en chantant.
Hugo : On est tombés amoureux, on a enregistré des démos même si Maeva manquait de confiance en elle. Tout est allé très vite.
Vous êtes tombés dans le piège Sex, Drugs and Rock’n’roll ?
Hugo : (Hésitation) Clairement Maeva, oui…
Maeva : Je suis sevrée depuis 5 ans. Ce sont des problèmes liés à la jeunesse. Quand on idolâtre depuis son plus jeune âge Kurt Cobain, Amy Winehouse ou Pete Doherty, il y’a forcément l’envie de jouer avec le feu. C’était mon cas. En vieillissant je me rends compte que le concept de mourir à 27 ans, c’est complétement nul (rires).
On peut vivre vite et mourir vieux désormais…
Hugo : Totalement. Les paroles de MAUX nous ramènent à cette époque du Vivre Vite . Désormais on est plus apaisés.
Maeva : Absolument.
Et le COVID remet plein de choses à leur place
Maeva : Tout à fait. Désormais, j’aime prendre mon temps. La solitude du confinement m’a apporté beaucoup de sérénité
Pouvez-vous expliquer votre processus de composition qui fait quoi ?
Hugo : Moi, c’est surtout la musique, les riffs, les claviers, j’ai un petit studio à la maison. Maeva travaille plus sur l’image qui est hyper importante sur le projet BANDIT BANDIT.
Maeva : L’image et la musique, c’est 50-50. Faire de la bonne musique avec un visuel de merde, c’est pas notre truc. Je donne aussi mon avis sur la musique.
Bandit Bandit c’est un duo ou un quatuor ?
Maeva : Bandit Bandit est pensé comme un duo pour la musique et l’image. Sur scène, on est accompagnés par Anthony et Harry qui sont deux très bons musiciens et qui apportent une vraie plus-value au groupe.
Hugo : Quand on arrive en répèt’, le morceau est quasiment écrit mais on a envie d’une vraie batterie plutôt qu’une fausse Drum d’enregistrement, tu vois ?
Votre groupe est assez étrange : vous chantez les réseaux sociaux et des iPhones et en même temps semblez en dehors du temps.
Hugo (content) : Oui j’aime beaucoup cette idée là que tu retrouves sur le visuel. Dans nos clips on va mélanger le vintage, le super 8 avec des images ultra modernes. C’est aussi pour ça qu’on a mis des marqueurs de temps dans nos textes, les i-phones, tout ça pour ne pas sombrer dans le revival.
Maeva : Notre EP parle essentiellement de nous et de notre histoire d’amour. C’est une histoire moderne et de réseaux sociaux.
Il y a des influences évidentes comme celle de The Kills mais à chaque fois que j’entends votre disque je pense à la formule Quiet / Loud de Nirvana. Vous nous racontez vos années grunge ?
Hugo : Bandit Bandit, c’est pas vraiment un groupe grunge mais l’influence est là, oui. Nirvana, j’ai commencé la guitare avec, je connais toutes les chansons par coeur. J’avais 12 ans, mes parents divorçaient et je me retrouvais très fort dans l’histoire de Kurt Cobain. Mon 1er groupe était grunge, mais Bandit Bandit je le vois comme un mélange de rock psychédélique avec de la chanson française.
Maeva : Moi à 13 ans, ma 1ère claque c’était les White Stripes.
Votre pochette est simple et sophistiquée à la fois : on pense au FUN HOUSE de Iggy and the Stooges mais on pourrait vous imaginer faisant la tournée des sex shop de Pigalle.
Hugo : Ouais, on a fait la photo à Soho, le Pigalle anglais. On voulait ce côté poisseux, humide de la rue, à l’image de notre musique. C’est de l’argentique…
Maeva : Et surtout on est saouls comme des cochons ! Le concept était de faire la tournée des bars avec Jamie Noise le photographe. On a travaillé avec un styliste David Bellion qui nous a prêté des vêtements. La robe que je porte c’est une Shiatzy Chen, un couturier chinois si je ne m’abuse.
Puisque l’on parle de sexe, le chant de Maeva est terriblement sensuel. Est-ce délibéré, étudié, travaillé ?
Maeva : J’enregistre mes voix très naturellement. J’ai grandi avec la chanson française et ce travail sur la diction, le mot, le rythme quand tu écoutes Gainsbourg. Barbara aussi est très sensuelle dans son phrasé.
Vos clips sont sous-titrés. On y perçoit l’influence évidente de Gainsbourg. La frustration de ne pas avoir imprimé de livrets dans votre CD ?
Maeva : Les clips sont sous-titrés car il y a plusieurs lectures dans nos textes et pas mal de jeux de mots aussi, c’est mieux pour se les approprier que de les chercher sur Internet.
Votre Ep comporte des versions acoustiques de MAUX et NYCTALOPE. Vos chansons sonnent aussi bien en électrique qu’en acoustique.
Hugo : C’est gentil. Une bonne chanson c’est toujours piano-voix-guitare. Ceci dit, avec le Covid, on a beaucoup fait d’acoustique et on en a un peu marre. On a hâte de refaire de l’électrique.
NYCTALOPE met en scène des acteurs qui vous ressemblent dans des scènes assez torrides évoquant 37.2° LE MATIN et NATURAL BORN KILLERS …
Maeva : Totalement
Hugo : Tu as cité exactement nos influences. L’actrice de NYCTALOPE, c’est une jeune Béatrice Dalle, c’est nos influences. Je rajouterai SAILOR ET LULA, ce truc déjanté et sensuel. On voulait notre duo avec de vrais acteurs cette fois-ci. Le clip est de Théo Sauvage. La scène de l’engueulade ça m’a foutu les poils. Dommage que vous n’entendiez pas le son.
Vous êtes sur un site de geeks. Les Bandit Bandit ont-ils aussi des addictions aux comics, aux mangas ou aux Super Héros ?
Maeva : Moi je suis une grosse accro à tout l’univers Miyazaki, Ghibli j’ai vu tous les films un milliard de fois. Mon rêve absolu c’est d’aller au parc Ghibli qui doit ouvrir au Japon. DEATH NOTE, FULL METAL ALCHEMIST aussi. J’ai beaucoup joué à THE WITCHER pendant le confinement.
Hugo : On devait jouer en Corée du sud et au Japon en octobre dernier. On adore la culture asiatique. Je suis un fan de ZELDA.
Peu de couples ont survécu au succès dans le rock. Vous n’êtes pas terrorisés ?
Hugo : A partir du moment où on s’est décidés à le faire, on savait que l’on avait vécu des choses difficiles ensemble auparavant et que tout ce qui nous attendrait n’en serait que meilleur.
Maeva : C’est comme si on était ensemble depuis 30 ans (rires).
Tout ça est très romantique …
Hugo : On assume, on est amoureux de l’amour, on adore les chansons d’amour.
Maeva : On découvre l’amour sous ses différents aspects. Au tout début, c’était incandescent, ça brûlait à en faire mal et là on découvre l’amour fascination.
Hugo : De voir Maeva sur scène, c’est…whaou…, ça a resserré les liens, tu vois ?
Je vous propose un petit jeu : commenter d’autres couples célèbres. Gainsbourg et Birkin ?
Maeva : La quintessence du sublime. Gainsbourg continue d’inspirer Birkin même après sa mort. Et Gainsbourg n’aurait jamais été Gainsbourg sans elle. Elle l’a totalement transformé, l’a rendu In en dandy très classe.
Niagara ?
Maeva : Tiens, on a écouté toute leur discographie sur la route…
Hugo : Emblématique des années 80, le truc qui revient en force.
Les Liminanas ?
Hugo : On est très copains avec leur claviériste. J’aime beaucoup leur ambiance. En concert je trouve ça un peu long, mais j’adore leurs atmosphères. Très élégant.
Michel Berger et France Gall ?
Maeva : Fan décomplexée. J’ai grandi avec ça, STARMANIA. C’est de la mélancolie, ça me fend le coeur à chaque fois, j’adore ça…
Hugo : J’en peux plus, moi…(rires)
Les Rita Mitsouko ?
Hugo : Gros fans. Fred Chichin…le style, le jeu, la façon d’écrire, les albums se ressemblent jamais. Et puis leur look. On aimerait trop rencontrer Catherine Ringer.
Maeva : Catherine Ringer a apporté un vrai truc dans l’émancipation de la femme. On parle d’une meuf qui a un charisme fou, qui a fait du porno et qui s’en frappait du jugement des autres….C’était des punks, avec une dent en moins à la télé, elle s’en foutait totalement.
The White Stripes ?
Maeva : Fans ! Même si Jack White prend toute la place dans le projet par rapport à Meg.
Hugo : Jack White, c’est une inspiration majeure quelques soient ses projets : Deadweather, les Raconteurs ou ses projets solos. Ce mec est extraordinaire.
The Kills ?
Maeva : Comme Birkin et Gainsbourg : il n’y en a pas un qui prend l’avantage sur l’autre. 2 entités complémentaires et badass. En tant que femme qui fait du rock, on a tous rêvé d’avoir le charisme de Alison Mosshart.
Hugo : Et puis cet aspect visuel, elle est très lookée. Il y a aussi ce son degueulasse à la Velvet Underground que j’adore, c’est classe.
Quels sont les maux qui font mal au Bandit Bandit ?
Maeva : La méchanceté gratuite, la malveillance. On est des putains d’êtres humains. On peut ne pas aimer les groupes sans les détruire.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Maeva : Aimez-vous. Ensemble on est plus forts.
Hugo : On ressortira tous de cette épreuve plus forts !
Mais en fait j’ai parlé avec des Hippies Hippies, non ? (Rires)…
Ah ben voilà, c’est pas difficile, des riffs, du tempo….
Ca rappelle un peu le Dolly de « Je ne veux pas rester sage… »
Une totale découverte pour moi. J’ai écouté toutes les chansons : j’ai bien aimé. Je n’aurais jamais cru que cela puisse être groupe aussi récent avec un seul album à son actif tellement c’est abouti. En termes de démarche, au vu de ma culture musicale un peu orientée ( 🙂 ), ils me font penser à Niagara, sans être passé par la période pop du premier album.
Comme d’habitude, les questions permettent aux interviewés de donner le meilleur d’eux-mêmes, tout en restant en arrière-plan, et en étant instructive pour elle-même. Du grand art.
Comme quoi, les rencontres via réseau sociaux ont aussi du bon.
Sans TINDER, pas de BANDIT BANDIT 😀😀😀.
Alors, ce n’est pas forcément le genre de musique qui me plait le plus mais je dois avouer qu’il y a quelque chose d’envoûtant dans les 4 morceaux présentés.
Ce sont, probablement, ces mélodies lancinantes associées à cette voix erotisante qui me procurent cet effet.
Joli travail sur les arrangements également .
Les cordes sont au top.
Bien sûr qu’il est préférable de jouer avec une vrai batterie plutôt qu’avec une fausse Drum d’enregistrement.
Vous prêchez un converti.
Je suis aussi bien d’accord sur le fait qu’une bonne chanson doit aussi bien sonner en acoustique qu’en électrique.
Ces impressions ne découlent que d’une première écoute sur smartphone. Ce duo mérite une réécoute plus approfondie pour que je puisse me faire une réelle opinion de leur musique.
Merci pour la découverte 😉👍
Même si ce n’est pas du tout mon univers musical, je reconnais de très bons talents d’écriture : il y a une recherche de mélodie a la gratte, ça respire quand il faut au niveau des rythmiques pour qu’on ne tombe ni dans un stéréotype ni dans un cliché grotesque. Les.voix lancinantes ne tombent pas dans le pathos gratuit qui m’insupporte ( « regardez moi comme je prends plaisir à souffrir blablabla… »).
Très bon choix de questions de la part du reporter 😀
Super groupe, questions cools
Tout d’abord je dois saluer le nom du groupe : je suis fan, ça me rappelle toujours le film de Terry Gilliam qu’il faut vraiment que je revoie. Je ne connaissais pas du tout ce groupe avant que tu n’en parles.
Je rejoins Présence et Eddy : c’est déjà du solide, c’est abouti, ça sonne un peu comme du Dolly mais plus du Kills en effet. La remarque sur Alison Mosshart est très juste.
J’aime bien ton interview, elle a un peu le ton de celles de Rock N Folk, on sent tes influences. La partie avec les couples notamment.
J’ai tout écouté et j’ai beau trouver ça solide, je ne suis tout de même pas conquis. Comme tu le sais, pour moi l’image ne fait pas partie de la musique, elle ne devrait pas l’être dans ma définition. Mais je comprends que l’on puisse aimer ça, et d’ailleurs tu ne t’en caches pas Bruce. Je regarderai donc les clips plus tard, histoire d’avoir une autre vision à l’écoute des morceaux, tout en sachant que malgré les qualités (j’adore la photo de la pochette en effet), je ne serai pas totalement convaincu. Il faut dire que je ne suis pas fan des White Stripes (mais j’adore les trois premiers Kills).
En tout cas l’interview est rafraîchissante et il est toujours intéressant d’avoir des retours personnels, des perceptions différentes face aux événements, ou même divers points de vue sur la vie en général.
@Eddy : Dolly ? La vache, je ne sais même plus ce qu’ils chantaient. Dans ma mémoire c’était gentillet. Il faudrait que je réécoute. (Dolly ?)
@Présence : merci d’avoir joué le jeu sachant que ce n’est pas du tout ton univers musical.
@Surfer : Même topo. Etant fan de musique électronique et industrielle, la présence ou non d’un batteur ne me gène pas en fonction du style de musique que je souhaite écouter. Si tu prends les fameuses batteries de Bowie dans les années 80 elles sont aussi humaines que mal enregistrées. On en reparle bientôt, très bientôt.
@Manu : Effectivement pour un groupe avec une culture grunge, on n’est pas du tout dans l’autoappitoiement parfois pesant de Nirvana et de AIC. Les instruments sont bien espacés, les compositions simples et très efficaces. J’adore vraiment.
@Igor Merci et bienvenue
@Cyrille : Oui, on ne va pas reprendre cette conversation mais, oui, à mes yeux l’attitude et l’image est aussi importante que la musique. C’est à mon avis les raisons on se rappelle tout de suite d’avantage de Noir Desir que de Dolly (Dolly ?) voire les Thugs.
J’aime l’art total et conceptuel THE WALL est un disque fabuleux qui revoit à des concerts démentiels, un film inoubliable, un bon marchandising et plein de légendes autour.
NIN, Bowie, Manson, Lou Reed, Les Pistols mais aussi les Beatles, les Stones, les Who, The Cure, Blur, PJ Harvey, Michael Jackson, RATM, Gainsbourg, Bashung, même Daho tous ces groupes et j’en passe ont un univers fort et cohérent.
Faith No More ou les Pixies avaient des clips moins marquants, un physique ordinaire, il restait des pochettes fortes. C’est à mes yeux la marque des plus grands, en tout cas la musique que me happe.
Midnight Oil, Nick Drake, Murat, Biolay font de la très bonne musique aussi mais il leur manque « le » petit truc même si je les adore aussi. Je balance des noms pèle mêle hein sans aucune cohérence entre eux, mais, oui, je suis d’accord avec les Bandit, l’image c’est important. Et ceux qui s’en sortent le mieux dans la nouvelle scène l’ont compris : les SHaka Ponk, La Femme, Alex Sindrome et Bandit Bandit donc.
avoir une une image et un univers, c’est pas tout à fait la même chose.
je peux me passer du premier et l’autre me ravit..
Dolly Gentillet? sans doute, mais là on est pas exactement dans le hardcore non plus… J’avoue que je ne te comprends pas des masses quand tu parles de musique…
pas le principal parce que fianlement Bandit Bandit c’est une jolie découverte…
Je viens d’écouter Rester Sage. Je m’en souviens vaguement. C’est pas mal, bien dans le ton des années 90’s. J’ai dû confondre avec je sais pas…euh.. Kyo ?
Il y a du Pixies là dedans. C’est très bien. J’aime moins le côté Cranberries.
Je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas. C’est pas faute d’avoir écrit sur mes gouts musicaux pourtant.
Essaie Partir Seule du même groupe et même album.
Voilà j’ai écouté un best of
Je reste sur ma première opinion : des textes asses tristes (Partir Seule) chantés de manière un peu trop gentille pour moi. Je comprends pourquoi je ne m’y suis pas intéressé à l’époque.
Cependant je ne déteste pas . J’y retrouve un peu un peu de l’esprit No Doubt que j’ai adoré le temps de deux albums. Musicalement c’est solide.
Je l attendais depuis longtemps cette interview
Je suis donc aujourd’hui un homme comblé
pour moi aussi l univers visuel est le petit plus qui accompagne les artistes musicaux
Le Floyd l à très bien compris dès ses premiers shows ainsi que Warhol avec le velvet jusqu’à Metallica avec One
Cela permet d illustrer un peu mieux la chanson et de faire la passerelle entre différentes formes d art; Aha et la Bd par exemple. Il permet de découvrir ainsi d autres horizons.
Le clip de la nuit je mens de bashung etc…
Oui bandit bandit a tout pour être un bon groupe : 2 personnalité, un homme une femme, de la grosse révèrb sur les guitares et les voix qui deviennent un instrument à part entière; textes simples et impeccables, jeux de mots mais pas excessifs, des chansons qui se développent en moins de 5 mn, pas le temps de s ennuyer.
Perso j adore le format court, pas de remplissage.
Et puis au même titre que La Femme, c est la jeunesse qui l emporte encore!
Oui, A-Ha bien sûr qui avait des clips très soignés.
La Femme sort un troisième disque ces jours-ci
De manière générale, j’avoue que cette histoire d’image est problématique, et que moi-même j’entends vos arguments. Eddy parle d’univers, pourquoi pas, mais dans ce cas, l’univers des métalleux, en général, me fait plus rire qu’autre chose (aaah ces clips de groupe de blackdeathmetal dans la neige avec des haches et des maquillages à la Kiss / méchant de Star Trek….). Metallica essaient de s’en détacher, c’est compliqué.
Lorsque j’avais vu Dillinger Escape Plan en première partie de SOAD, j’ai pris une grosse claque par des mecs en jeans baskets t-shirts achetés chez Walmart.
Evidemment je trouve que toutes les pochettes de Pink Floyd (sauf une en fait….) et de Blur (sans exception) sont merveilleuses et parmi les meilleures. Mais ces types s’habillent normalement, ils n’ont pas un code vestimentaire comme Oasis par exemple (des mods en fait, ces derniers). Leurs clips, ça dépend, ils en ont des magnifiques (The Wall, Beetlebum) et des nuls (Learning To Fly, Girls and Boys). Pareil pour les Pixies.
Ce que je trouve courageux, c’est Daft Punk, Gorillaz, ça devient un concept. Comme le Velvet en effet. Les concerts, c’est encore autre chose. Je préfèrerai toujours les petites salles de 1000 personnes voire moins, il y a une proximité où tu ne peux pas tricher. THE WALL de Roger Waters c’est hyper impressionnant mais je ne suis pas certain d’avoir envie d’être au milieu de cette foule bombardé par les effets spéciaux.
Alors oui ça peut être un plus. Je me souviens avoir été séduit par les Guns N Roses, au bout d’un certain temps, car ces types étaient glamour. C’était étudié pour, ils m’ont eu. Mais j’ai vite repris mes esprits, la musique parlait d’elle-même ^^
Bref, pourquoi pas, mais ce n’est pas forcément un critère. Et surtout, cela ne doit pas être artificiel.
On s’éloigne sans doute de Bandit Bandit…
@Bruce, je commence à connaitre tes gouts musicaux, et c’est OK sans justifications particulière. C’est à ce stade que je ne comprends plus ton fil de pensée. Tu est capable de descendre un groupe ou une musique exactement pour les raisons que tu en aime un autre.
Typiquement ta remarque sur Dolly (dont visiblement tu trouves le nom ridicule) mais les comparer à Kyo… je ne vois même pas le rapport avec la choucroute…
Enfin c’est un détail, on s’en fout en fait… on aime des trucs pas d’autres…
@Jyrille
oui du coup je préfère parler d’univers et dans le metal on est dans une espace gigogne. Tu parles de Metallica. ils n’ont jamais voulu s’opposer à la scène metal en général. ils veulent surtout être les héritiers de la new wave of british heavy metal qui ne professait pas de look particulier. sauf les modes de l’époque… (et il y a des modes metal comme le spandex, le cuir etc…). puis on a des univers un peu généraux comme les trucs vikings heroic fantasy etc…) Guns and Roses avaient aussi un look celui de tous les groupes américains de 1987 (Cinderella, Aeromsith, Skid Row et même le Pantera du début) avec stetson, chemise panthère, plume d’indiens et bouteille de whisky et aussi ce drapeau americain partout même en mouchoir.
J’y suis pas sensible pour un sou, je préfère les haches^^
si on veut parler d’un groupe à l’identité marquée, on est obligé de parler d’Iron Maiden. une mascotte, des concepts albums en veux tu en voilà. une sorte thème récurrent sur la guerre, la science fiction lanceuse d’alerte, la littérature d’horreur pour examiner l’âme noire de l’humanité et une fascination pour l’histoire. sinon pas de look particulier, sauf le chanteur qui aime se mettre des trucs bizarres…
Typiquement ta remarque sur Dolly (dont visiblement tu trouves le nom ridicule) mais les comparer à Kyo
J’ai vraiment répondu en coup de vent. Je n’ai hélas que très peu de temps en ce moment en journée.
Je suis un grand fan des Guns même si à l’époque ils me sortaient par les yeux.
Bon kif cette itw. Ça ne fait que renforcer le sentiment positif que j’ai eu lors des premières écoutes. Duo à suivre indubitablement. J’adore écrire ou dire indubitablement. Metci Bruce.
@Phyl : des remerciements indubitables
@Cyrille La taille des concerts, c’est encore autre chose oui.
Je continuais à réfléchir aux musiciens sans image qui auraient sans doute gagné à en avoir une . : Elliot Smith, Eels…
Tiens il y en a une que j’aime bien c’est Jain. Elle est super jeune, pas très charismatique, mais elle a sa voix et sa signature visuelle. C’est ce que je recherche aussi bien dans mes disques que mes BD et aussi parmi « mes » contributeurs : un ton, un style, une personnalité. Je ne peux pas être plus cohérent avec moi-même là..
J’aime bien Jain. Elle n’a pas une forte personnalité visuelle, juste une signature comme tu dis. Elliott Smith ne serait pas Elliott Smith sans cette absence d’image. Il en parle dans Pictures of me d’ailleurs. Eels c’est autre chose, ils jouent pas mal sur leurs univers, il y a Adrian Tomine qui leur a fait beaucoup de visuels, à leur image donc : propre, discret, sans aucun glamour, mais une ode à la banalité du quotidien. Exemple : https://www.google.com/search?q=adrian+tomine+eels&rlz=1C1GCEU_enLU841LU841&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=ywGbKBsDkgXYLM%252CTQ9HvBtXHIQMYM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kRhiPK43H-lE5i32_kKydpcUhTrEQ&sa=X&ved=2ahUKEwjXkPuQjMLuAhUmyYUKHYLJAb8Q9QF6BAgSEAE&biw=1376&bih=670#imgrc=ywGbKBsDkgXYLM
Oui, j’ai bcp écouté Eels à un moment, toutes ses chansons sur YES MAN sont fabuleuses. Je savais pour Tomine. Tous les artistes n’ont pas vocation à devenir Mick Jagger. Jarvis Cocker en a quasiment fait sa lettre de mission.
Jarvis, c’est autre chose : c’est un dandy.
Je ne résiste pas à la tentation de participer à la discussion : L’image et l’attitude des musiciens et des chanteurs, je n’en ai strictement rien à cirer ! 🙂
D’ailleurs ce serait la première chose qui me gène dans ce duo : Tout est étudié à mort, hypercontrôlé. L’art de la stratégie chère à Bowie poussée à son paroxysme : Les visages sombres et torturés, la clope omniprésente (étonnant d’ailleurs qu’en ces temps de bienpensance à la noix personne ne leur soit encore tombé dessus à cause de ça), la petite touche de crade dans le glamour… Vous me faites quand même pas mal rigoler avec vos litanies sur la « sincérité » et tous ces clichés périmés maintenant que tout le monde sait que tout ce qui a jamais intéressé les rockers était de devenir riches et célèbres…
Perso je n’accorde d’importance qu’à deux choses :
– Pour l’écoute, seule l’émotion que me procure la musique n’a d’importance. Tout le reste m’indiffère.
Après j’aime bien connaitre l’aspect « légende », les frasques des rockers, le nombre d’acides qu’ils ont gobé ou la quantité de bourbon ingurgitée en une nuit. C’est « rigolo ». Ou tout au moins édifiant. C’est le côté « historique » du mythe. Mais ça reste des anecdotes littéraires qui n’ont strictement rien à voir, pour moi en tout cas, avec la musique.
– Pour la scène, seul le charisme de l’artiste n’a d’importance. Partant de là il peut rentrer chez lui le soir et câliner ses enfants au lieu de se défoncer backstage ça ne m’empêchera pas de l’adorer s’il m’a complètement captivé sur scène (tiens, parfait exemple avec Gilmour).
Le reste, l’image, la pochette de l’album, l’attitude, le look, c’est juste un petit côté fun en plus. C’est vrai que j’adore lire la bio de Jim Morrison ou de David Crosby mais c’est totalement détaché de mon amour pour leur musique. C’est juste le volet historique de la chose qui m’intéresse dans ces lectures. Je trouve passionnant le mythe du rock mais je le détache complètement de mon émotion à l’écoute. Je peux être passionné par une lecture sur un groupe que je déteste, et inversement trouver sans intérêt la vie d’un groupe que j’adore (Pink Foyd, encore).
Mais sinon c’est très chouette ces Bandits Bandits. Je n’en avais jamais entendu parler. On pense immédiatement à Niagara et les Rita pour le concept, le tout saupoudré d’une bonne dose de grunge. C’est postmoderne. C’est épuré et maitrisé jusque dans la moindre note. C’est cool. Je ne saute pas au plafond mais j’aime vraiment bien. C’est vraiment cool qu’ils existent. J’espère que ça va bien marcher pour eux ! 🙂
Super ITW, comme d’habitude.
Votre billet de retard Sire Tornado ?
Oui la musique des Bandit est bien faîte et très attachante, j’ai hâte de les voir exploser comme ils le méritent.
Ton détachement vis à vis du rock’n’roll circus est pragmatique et traduit ton caractère de ne pas t’en laisser compter.
Moi je suis un incorrigible romantique et j’aime tous ces personnages qui vivent sur le fil du rasoir. Le rock c’est la musique, du cinéma et même de la peinture. Ce n’est pas pour rien que les Biopics s’intéressent à eux et avec le temps on va les voir pulluler au fur et à mesure de la disparition de nos rockers.
J’ai relu une bio de Jim Morrison ces jours ci : quel personnage ! quelle légende ! Heureusement pour nos sociétés que Morrison est mort victime de son autodestruction. Mais comme le montre Matrix, notre programme a besoin de fouteurs de merde sans que celui-ci ne change réellement. C’est en ça que le rock me passionne et ce n’est pas près de s’arrêter.
C’est aussi la raison pour laquelle à l’inverse de Cyrille ou toi, je suis très malheureux en ce moment puisque nos rockers sont désormais des musiciens consciencieux, adeptes de la responsabilité et de la tisane.
Je pense qu’on peut être un fouteur de merde sans s’autodétruire. Regarde Pierre Desproges ou la bande à Charlie Hebdo (bon pas tous).
En fait je trouve ça passionnant de reconstituer l’histoire du rock. Mais ça n’entre absolument pas en compte dans mes goûts musicaux. Ces jours-ci j’ai bien envie de me faire la biographie de Keith Richards (LIFE), alors que je ne suis pas spécialement un amoureux du musicien. Mais je pense que ce que je vais lire sera aussi édifiant que passionnant, tout en sachant que je ne changerai pas d’avis sur les disques des Stones que j’aime ou que je n’aime pas.
Tiens, on a souvent parlé de EXILES. V’làtipa que j’ai appris récemment que les Stones eux-mêmes, excepté Richards, détestent cordialement cet album. Et pour cause : C’est un pur trip de Richards. Presque un album solo dans sa conception. SON propre fantasme de réaliser un album purement attaché aux source de l’Amérique, nourri de ses relations américaines, et enregistré pour partie dans sa propre maison et son studio du sud de la France (pendant l’exil, d’où le titre). On apprend que Gram Parsons a fait le voyage pour y participer (mais tellement destroy qu’ils ont été obligé de le renvoyer chez lui. Un comble. On parle quand même des Stones !). On apprend que Richards se défonçait souvent avec sa femme et ses potes sans les Stones eux-mêmes, qui y allaient à reculons sur les enregistrements en n’étant pas tous présents au même moment. Une ambiance chaotique tant et si bien qu’il a fallu tout finaliser en aval dans divers studios. Bref, c’est un album spécial et fort peu partagé par le groupe. Il est donc totalement infondé et inexact de lire que « tout les Stones sont dans cet album ». Bref, je ne suis pas près de changer d’avis, pas plus pour THEIR SATANIC que je continue de classer dans mes préférés malgré les litanies de la presse rock…
Ma chronique de LIFE sur la zone, il y a…9 ans.
Un spécial Stones de R’nFolk mettait en valeur que Jagger déteste particulièrement Exile.
Oui, je l’avais lue il me semble. Je me souviens que tu en parlais en tout cas.
A l’époque je m’interdisais de lire sur les musiciens parce que pour moi justement ça tuait le mythe que je m’en faisais. Mais depuis il y a eu un déclic : J’ai appris à me détacher totalement de mon amour pour la musique et de ceux qui la font. Une chanson peut désormais avoir été enregistrée par la pire des loques humaines, si elle me plait, elle me plait. Point.
Quand j’étais au lycée, je m’étais acheté un petit livre sur Pink Floyd. Je me souviens avoir été choqué par une phrase. Waters disait de Gilmour qu’il n’était pas son ami. Juste un « collègue de boulot ». Le jeune idéaliste que j’étais était soudain traumatisé : ses idoles étaient des vrais connards ? Ça me gâchait la vie !
Plus tard à la Fac je lisais un Rock’n Folk et cette scène où les Led Zep profitent qu’une groupie (mineure) soit si défoncée qu’ils peuvent la foutre sur une table et lui enfiler un bébé requin pêché par la fenêtre de l’hôtel dans le vagin… Ecoeuré, j’ai décidé que je ne lirai jamais plus rien sur mes idoles !
Il m’en aura fallu du temps ! Il y a deux ans je me suis décidé à attaquer une bio de Gainsbourg. Désormais je suis guéri. Alors je ne m’arrête plus ! J’ai tellement de temps à rattraper ! 😀
Plus sérieusement aujourd’hui je dissocie totalement l’artiste et son oeuvre. Les deux sont intéressants mais je leur accorde une place totalement distincte. Et puis surtout j’ai appris à accepter que les idoles sont avant tous des êtres humains avec leur failles, leurs imperfections, et que la plupart des artistes si brillants soient-ils sont souvent des connards. C’est comme ça. Et c’est aussi pour ça qu’il faut savoir dissocier.
Attention, je vais compliquer le débat : je dissocie l’homme de l’artiste mais pas du rock. J’aime ces gens qui ont vécu de manière dangereuse, souvent irresponsable et qui ont tenté la vie en rock en en mourant parfois. Faire du rock, c’est un truc difficile, une musique qui peut être fatale. J’aime ce flirt, cette danse avec la mort et les limites. Et je peux comprendre que l’on ne puisse pas admirer cette manière de tout foutre en l’air.
Pour en revenir aux Bandit, c’est ce que déclarent nos amis : Jane et Serge, si tu leur enlèves toute leur mythologie, c’est juste un gars et une fille qui se séparent parce que le mec est un alcoolo. Cette réalité ne peut pas tout raconter. La mythologie si. C’est beau non ?
J’ajouterais juste qu’il y a quand même des limites à la séparation de l’artiste et de son oeuvre. Autant ne n’arrêterais jamais d’aimer Woody Allen, Roman Polanski, Ferdinand Céline ou Warren Ellis sur de simples accusations attisées par les SJWs, autant je n’essaierais même pas d’écouter le fameux album que tentait d’enregistrer Carles Manson, comme je n’arrive plus à écouter du Noir Désir sereinement non plus.
Vincent Lindon a donné un élément qui me convient parfaitement : il ne s’agit pas tant de séparer l’homme de son oeuvre, mais l’homme ou la femme de ses actes
Moi c’est le contraire : étudiant, je dévorais les Inrocks et lisait énormément de trucs sur le rock et ses musiciens, et maintenant, je m’en fous total. Les livres que j’ai pu acheter récemment sur des artistes prennent d’abord le parti pris de la musique et racontent les chansons et les méthodes d’enregistrement avant toute chose. Ce sont ceux du Mot et le Reste et le livre LA TOTALE des Beatles. Celui sur Pink Floyd devrait vous ravir.
https://www.amazon.fr/Pink-Floyd-TOTALE-chansons-expliqu%C3%A9es/dp/2851208888/ref=sr_1_1?adgrpid=55590127909&dchild=1&gclid=EAIaIQobChMIsvHXtozE7gIV0_hRCh0arwwWEAAYASAAEgJr5fD_BwE&hvadid=275299425525&hvdev=c&hvlocphy=9055659&hvnetw=g&hvqmt=e&hvrand=12307977455729630096&hvtargid=kwd-369530125823&hydadcr=27736_1756475&keywords=pink+floyd+la+totale&qid=1612024825&sr=8-1&tag=googhydr0a8-21
J’ai vu un excellent documentaire sur l’enregistrement de EXILE ON MAIN STREET, on n’y sent pas tout ce que tu racontes, Tornado.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stones_in_Exile
Je n’ai pas vu le docu et je n’étais pas là pour l’enregistrement de l’album… 🙂
J’ai en revanche lu plein d’anecdotes dans plusieurs bouquins distincts et en recoupant le tout ça donne tout le temps le même résultat : Un album de Richards enregistré dans des circonstances particulières. Un album détesté des autres membres du groupe. Et une volonté de la part de Richards de continuer dans la lignée de STICKY FINGERS avec un son et une mythologie très américaines.
Je me suis également constitué une belle petite collection chez Le Mot et le Reste. Et j’ai bien entendu investi dans PINK FLOYD LA TOTALE. Entre autres. Mais j’ai aussi lu pas mal de bouquins sur l’histoire du rock et je me suis régalé à voyager dans le temps et l’espace, à me retrouver à certaines époques, immergé dans les lieux, l’ambiance et l’art de vivre de tous ces artistes. Avec évidemment une grosse préférence pour la fin des années 60 et la première moitié des années 70. Après c’est trop glauque…
Marrant je me sens tout pareil à Tornado
Pour la mythologie je trouve ça aussi assez « marrant » et je sépare souvent l’homme de son oeuvre… parce que ça va dans l’autre sens d’ailleurs…On erst touché par une oeuvre et peu importe ce que peut être d’autre que l’artiste.
Néanmoins, je n’ai pas de fascination particulière pour les autodestructeurs. Souvent ils détruisent les autres aussi, je les méprise assez même…
Je pense m’acheter d’autres le Mot et le Reste, pour le moment je n’ai que le Bowie et le Elliott Smith. Tu as commencé à lire le Pink Floyd la totale ? Personnellement je pioche à gauche à droite dans celui sur les Beatles, c’est magnifique.
Oui pareil. c’est plein d’anecdotes sur les chansons et les enregistrements. Et le bouquin est superbe.
Chez Le Mot et le Reste j’en ai une vingtaine ^^. J’en ai déjà lu quasiment la moitié. Je prospecte pour en trouver encore quelques uns qui sont épuisés et que j’ai envie d’avoir, comme celui sur le KIND OF BLUE de Miles Davis.
Houla, j’adorerai avoir ta liste !
J’en ai 4 sur Pink Floyd, 2 sur le rock progressif, 1 sur Magma, 1 sur Miles Davis, 1 sur Hendrix, 1 sur le rock de la 2nde moitié des 60’s, 2 sur le mouvement hippie, 1 sur le jazz, 1 sur la soul, 1 sur le disco, 1 sur le soft rock, 1 sur la musique brésilienne et 3 sur le rock californien. Pas sûr que tu aimerais tout 🙂
J’ai également plein d’autres bouquins dans d’autres collections…
Ah oui, peu m’intéressent je pense. Hendrix, Miles, le rock progressif, je prends.
Et oui. Celui sur Miles c’est BITCHES BREW en plus. Celui sur Hendrix est une référence apparemment. Je ne l’ai pas encore lu par contre :
https://lemotetlereste.com/auteur/regis_canselier