Imagination Art Expo 2017
Vous reprendrez bien un selfie ?
AUTEUR : BRUCE LIT
PHOTOS : MARION GALLE
C’est l’histoire d’une petite association de geeks à Savenay dans la banlieue de Nantes qui invita votre Bruce préféré à se la péter lors de sa troisième convention du 22-23 avril 2017. Il m’était demandé notamment de ramener ma science à une conférence sur les Comics et d’évangéliser à mon stand de jeunes païens à la Bruce Literie….
Sur le stand des affiches, des cartes de visites, ma pogne enjouée et ma tablette pour donner un aperçu des articles et du graphisme du site. On y expliquait le principe de l’article du jour, des thématiques de la semaine, l’équipe de contributeurs permettant de soutenir le rythme ainsi que l’article 1000 dont la parution était imminente.
Signalons que les promotions de Figure Replay .
Optic Blast !
Autant le dire votre Bruce Lit a été traité comme un roi : des bénévoles en guise de chauffeurs pour l’accompagner au resto, à l’hôtel, au bar, aux toilettes… Mon chaperon Vincent Corsiez est d’une gentillesse et d’une disponibilité surnaturelle. Il ne rigole même pas lorsque voulant sortir du train affublé de mes lunettes de soleil, digne comme Bob Dylan, je manque une marche et fusionne lamentablement avec l’asphalte…Une entrée glorieuse qu’il a l’élégance de taire.
On déjeune ensemble, une visite rapide de Nantes et nous voilà dans la salle Équinoxe pour l’installation des stands et prise de connaissance du programme. Je discute avec les jeunots de l’assoc’ et en profite même pour vendre le meilleur manga de tous les temps, Ikigami, à la jeune Marion Galle qui officiera tout le WE en tant que photographe. Et ensuite accompagné de Romain Pujol, le dessinateur des Lapins Crétins, on part affamés (il est 22h00 !) se goinfrer chez Vincent de Langouille (charcuterie à base de langue de porc), de feuilleté nantais, de fromage affiné au muscadet et de gâteau nantais (une délicieuse tarte à base de rhum et d’amande). L’épouse de Vincent comprend effarée une chose : Bruce lit , mais il mange aussi façon Goku…
La romancière Gabrielle Amiot
Le lendemain, c’est le grand jour. Il y a une cabine de téléphone fumante de Dr Who pour nous accueillir et participer à l’installation d’un stand de convention est assez excitant. Les intervenants brillent par leur polyvalence : des dessinateurs, des peintres, des sculpteurs, des écrivains, un concepteur de jeu vidéo, des youtubeurs mais aussi quelques vendeurs de comics et de mangas adorables et les inévitables cosplayers.
A côté de moi, Gabrielle Amiot, une romancière haute en couleur. Concentré de bonne humeur, Gabrielle est une geek à l’état pur fan de Star Wars et de Harry Potter, qui travaille le jour en tant qu’animatrice de centre de loisirs. Mais la nuit elle écrit des romans d’horreur qu’elle auto édite. Son stand constitué de fausse balles et de cercueils minaitures donne le change d’une femme de coeur qui utilise la plupart de ses gains au profit d’associations de défense des animaux.
Bruce et son bodyguard
Impeccablement organisée, l’IAE propose des tables rondes, des murder parties, du retro et du nu-gaming en VR, une séance d’aérobic avec Deadpool (!), une diffusion de nanar que j’ai le bonheur d’introduire au pied levé dans un cinéma et le grand moment du WE : le concours de Cosplay.
La star du WE aura été un doux dingue surnomé Archonos ayant été le seul en France à investir plus de 4000€ dans une armure d’Iron Man pour ensuite la customiser : lumières, ouvertures automatiques etc. C’est très immersif de poser avec lui, Archonos est adorable et sur fond de Back In Black adopte à la perfection le langage corporel du vengeur. Ça le fait nettement moins quand il danse le Gnamgnam machin, ce truc déplorable, probablement le virus le plus répandu au monde avec ses milliards de contaminés à cette bouillie sonore…
Romain Pujol turbine sur le meilleur dessin d’enfant de Lapins Crétins
Les habitués des conventions Geek le sauront : 2 jours de conventions, sauf si l’on est une star internationale, c’est aussi un lieu extraordinaire pour quitter son stand lors de moments creux pour partir à la rencontre de l’autre. Pour une petite convention organisée dans une petite ville, on y trouvait du beau monde.
Côté dessinateurs, j’ai fait la connaissance du sémillant Romain Pujol, dessinateur des Lapins Crétins avec qui nous avons passé des heures à discuter, boire et (beaucoup) manger. Pujol a à peine 30 ans et est le dessinateur star d’une licence Ubisoft qui a réussi à prendre son indépendance et proposer des histoires souvent irrésistibles scénarisées par Tithaume rappelant l’esprit de Gaston.
Romain n’en a jamais eu ras la casquette
Dans la vie Pujol est un personnage un peu lunaire capable de s’extasier devant Koh Lanta, d’enchaîner les concours de bras de fer (au risque de s’abîmer le poignet, son instrument de travail quand même !), et de jouer à chat dans les couloirs de la convention avec les enfants pour qui il organise des concours de dessins. Romain me confiera son admiration pour Matt Groening, le papa des Simpsons, son influence majeure mais aussi sa collection de figurines Dragon Ball. Il est la grande vedette de ce WE aussi bien auprès des amateurs de BD que des enfants et des jeunes filles émoustillées par ce joli garçon qui aura passé 48 heures à dessiner des lapins.
Une licence qu’il continue de beaucoup aimer, la complicité avec son scénariste étant toujours d’actualité. Visiter les albums d’une série en compagnie de son dessinateur est un privilège rare. Romain me commente ses progrès depuis le premier épisode de la série que ce soit dans un trait plus épuré que dans les audaces de la mise en forme des gags où l’équipe apprécie d’avoir carte blanche : pouvoir taguer l’intérieur de ses propres albums, y insérer des petites signatures façon Franquin et des couvertures plus audacieuses. Romain Pujol poursuit aussi une carrière d’auteur qu’il souhaite pouvoir mener au delà de ses Lapins avec la parution d’un projet personnel qui sortirait en fin d’année et dont il viendra nous parler chez Bruce Lit.
Avoir un Josselin sous la main, c’est toujours bien !
Plus taciturne, mon autre de comparse de convention qui nous a gratifié d’un magnifique Hulk pour l’article 1000 : Josselin Billard. Dessinateur professionnel, il a publié et oeuvré pour le désormais légendaire projet Kirby & Me. Il a publié également 2 tome de Gregory Sand Nous faisons connaissance en pointillés sur fond de malentendu d’une publication Facebook et de conflits entre deux groupes geek avant d’en tirer un trait et de ne plus nous quitter.
Désormais inséparables, dans nos stands, à table ou sur scène on parle de Joe Madureira, Frank Miller et Mike Mignola, de la nouvelle trilogie Star Wars, du gothisme chez Batman, des X-Créments de Bendis (j’vous jure, c’est pas moi qui ait commencé), de John Byrne, de Steve Dillon et du DD de Netflix. De sa vocation de dessinateur lorsqu’enfant il découvrit La mort de Captain Marvel. Le plus gentiment du monde, il accepte de participer au numéro 1000 et avance votre serviteur toujours fauché lorqu’au comble de sa joie il trouve le numéro manquant de la série Freesia mais pas 3€ dans sa poche en pleine zone industrielle.
Goku Disassembled
Le troisième larron de la bande ? Un dangereux maniaque au cheveux longs Arian Noveir. Arian pratique le Paint splattered canvas qui consiste à créer un pochoir puis projeter la peinture sur la toile avec le pinceau. Par cette technique il peint des héros de la pop culture pour un rendu impressionnant de puissance. Les visages sont réduits à leur plus simple expression mais reconnaissables entre mille.
Une anecdote incroyable concernant notre ami. Un matin de 2011, il est contacté par un certain…Stan Lee qui adore son travail et lui passe commande quatre portraits de Thor, Spidey, Iron Man et Hulk. Le résultat ? La photo du papa de Marvel dans son bureau avec le boulot de Arian entre les mains.
Stan Lit
C’est avec ces deux zigues que je monte sur scène comme on prend le dernier train. L’audience est clairement clairsemée, il y a un brouhaha faisant que c’est pas ici que je vais parler des rapports entre l’oeuvre de Mazzucchelli et Paul Auster, et beaucoup semblent clairement plus intéressés par des parties de flipper ou du retro gaming. Le Power Point prêté par Nikolavitch avec les couvertures les plus iconiques des comics défile dans l’indifférence générale.
Se décourager ? Se dégonfler ? Être Amer? Sûrement pas ! Sur Amazon, j’ai enchaîné bide sur bide il y a longtemps avant Bruce Lit. Et donné des concerts inoubliables en Amérique du Sud devant deux pékins qui ne devaient même se souvenir de leur soirée le lendemain… Je m’empare du micro et dialogue avec mes deux nouveaux copains de l’attrait et la répulsion des films Marvel/DC. C’est une sensation très agréable de faire connaissance sur scène avec deux geeks expérimentés. C’est comme jammer sur scène. Une jam session passionnante où l’on se marre comme de vieux complices, où on s’engueule, on rigole, on se chambre dans le plus grand respect de l’intelligence de l’autre.
En avant la déconnade !
Et là le monde disparaît. Comme en concert ou au théâtre, peu importe devant qui tu joues, l’intensité doit rester la même. C’est comme si nous avions répété notre speech, distribués les rôles (moi l’emmerdeur de service, Josselin l’avocat du Diable, Arian l’historien de la bande). David, le directeur de l’association n’y tient plus : il monte sur scène et trépigne de questions. On a tenu 90 minutes. Imperturbables on continue notre débat sur la pelouse ensoleillée : Stan Lee était il un bon scénariste ?
Mais bientôt le monde réapparaît avec le tumulte d’une kermesse. La fosse se remplit à vue d’oeil : les cosplayers débarquent. La foule semble chauffée à blanc. Des clones de Kylo Ren, de l’Attaque des Titans ou de Rainbow Six apparaissent parmi tant d’autres. Ici commence la partie acide de l’article. Les âmes sensibles peuvent donc s’arrêter là. Les autres me pardonneront ma vision acerbe des cosplayers glanée ici mais aussi à d’autres conventions.
Logan passe sur le Billard de Josselin….
Avant d’attaquer, je tenais à préciser ceci. L’idée de se déguiser, de faire de son corps une performance artistique, de son apparence physique une oeuvre d’art ne peut que séduire le rocker glam en moi. C’est irrésistible d’imaginer les multiples heures de travail pour confectionner une fausse armure, ajouter des lumières ou polir un faux flingue. Les cosplayers sont sympathiques dans leur ensemble, il y en a toujours un pour te surprendre (ici une gamine d’à peine 15 sortie d’Orange Mecanique) et ces gens ne font de mal à personne, surtout ici à l’IAE et son ambiance bon enfant. Mais….
Il y a quelque chose de parfois agaçant de subir cette fome de conformisme où que l’on se trouve avec ce putain de Deadpool, l’épuisante Harley Quinn et le Joker de Nolan. En quoi consiste l’activité du Cosplayer dans un salon ? Passer sa journée à tourner dans les allées et prendre la pose. Dans des grandes messes parisiennes, c’est peut être rigolo, mais je peux vous dire qu’au bout de 6 heures d’affilée, tu vois juste des mecs qui passent devant toi un peu désœuvrés. Sans s’approcher.
Vincent et de drôles de guys
Devant toi ? Oui, et c’est mon deuxième agacement. Les Cosplayers sont quelque part nos enfants. Couchés sous le pommier de la culture populaire que nous leur avons planté à une époque où être geek c’était pas si fun, ils n’ont qu’à tendre la main pour récolter ce que nous avons semés. Rien de mauvais en soi, c’est le principe des générations.
Pourtant, il y a de quoi s’irriter en observant que ces gamins n’achètent pas de comics (le stand Cultura avait ramené du Sandman, les pauvres…), à peine un ou deux mangas et un Deadpool parmi la cinquantaine de Comics présents. Ces gamins adoptent les codes de jeux ou de BD qu’ils ne connaissent que superficiellement voire pas du tout. Aucun ne se présentera au stand Bruce Lit, et encore moins à celui de Josselin ou d’Arian. Nous avons donc à faire à des fans de comics qui ne s’intéressent ni à l’écriture de leur médium préféré ni au dessin. C’est finalement aussi déprimant que ces hipsters qui portent un tee-shirt Ramones ou Maiden sans même connaître une chanson de ces groupes.
Cool !
Fascinés par l’image, le grand moment du Cosplayer est de monter sur scène et de mimer un instant clé de son personnage avec une voix en play back ou de chanter-souvent faux- un générique d’animé en Japonais. C’est souvent embarrassant et très infantile. Tout ça pour ça ? Que des jeunes adultes aient envie de s’identifier à telle ou telle icône de la pop culture n’a rien de répréhensible. J’ai moi-même passé la moitié de ma vie à singer James Dean. Ma conférence portait justement là dessus : pourquoi vouloir incarner des êtres de papiers qui vivent en nous ? Tu chantes comme Kurt Cobain, tu apprends la guitare comme Kurt Cobain et un un jour tu montes sur scène et tu joues tes chansons. Il y a là un passage de flambeau où l’imitateur devient à son tour le modèle.
Chez les Cosplayers, l’autre ne semble exister que pour servir de miroir narcissique à un monde aussi autosuffisant que superficiel. Car lorsque derrière cette excentricité charmante mais en toc, on peut y trouver un conformisme un peu affligeant chez des jeunes qu’on aimerait un peu plus énervés et moins amateurs des chorégraphies TF1. Les voir suer leur coca sur le concert de rock local qui lui aussi a fait un bide plutôt que sur les chiasses r’n’b…
Telle fut la seule fausse note d’une mélodie du bonheur ininterrompue pendant 48 heures. Les super héros ne sont pas que des passeurs de pop-corn. Ils ont une âme pour qui prend la peine de la chercher. Une âme perceptible dans la gentillesse et l’invraisemblable disponibilité des membres de l’IAE qu’on a hâte de retrouver. De l’amertume ? Seulement lorsque deux heures après je découvre dans mon train de retour les résultats des éléctions. Et le score du F.Haine et de la blonde marinée qui, elle aussi, voudrait se glisser dans un costume bien sinistre….Tout à coup; les Cosplayers me sont tout de suite plus sympathiques…
Uh ? NOT COOL !
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Sur la route 3/6
L’intervention de votre serviteur à l’IAE de Savenay, une conférence improvisée, les portraits de Romain Pujol, Gabrielle Amiot, Josselin BIllard et James Duff et une (petite) saillie contre les Cosplayers : un récit complet Bruce Lit.
LA BO du jour : que serait Iron Man sans Ac/Dc ?
C’est amusant ce que tu dis sur les Cosplays car finalement on retrouve aussi cette attitude dans le rock : par exemple dans les soirées Goth on voit souvent des gens débarquer avec des looks incroyables (The Crow sorti de son comics) mais si l’on prend la peine de parler avec eux on se rend compte qu’ils ne connaissent que très mal les groupent qu’ils singent ! « Non je n’achète pas de disque » est en tous cas la norme, tout comme les Cosplayers ne lisent peu ou prou de comics (et même les mangas, je doute…).
Alors voilà les Goths de soirées à l’instar des CP sont pathétique car ils ne sont attirés que par une imagerie creuse et superficielle et ne cherchent aucunement la signification ou le message derrière cet accoutrement.
Bon inutile pour moi de jouer aux vieux cons « ils n’y connaissent rien », « Ils font la fortune des vendeurs de latex mais la ruine des disquaires », etc… C’est juste un public différent qui cherchent surtout à se déguiser pour faire la fête.
C’est toc mais c’est fun.
Super article On a fait un bout du voyage. La classe ce déplacement. Je retiens que tu as abusé de la voiture bar pour t’écraser sur le quai à l’arrivée !!; de belles rencontres avec l’idole des lapins qui a l’air très sympa, Josselin et plein de dessinateurs et amateurs. J’étais scotché par la photo de Stan Lit;)
Pour les cosplayeurs, la dernière photo fait un peu peur. S’ils ne lisent pas de comics, comment choisisse t ils leurs perso? Tous n’ont pas donné lieu à des franchises tv? quel lien ekentre leur vie perso et leur perso? Continuité ou rupture? Je sais que cela va t agacer mais ça m’interroge.
Merci d avoir pris un peu de temps pour m’expliquer qui vous étiez et votre job …Je n’y connais que peu en culture cosplay mais aime voir des gens s’investir dans une passion …
Bizh bretonnes
Lara maman mini héros
Hello camarade,
Ton vécu à ce salon est très fort et tu n’as pas ton pareil pour le faire partager avec nous.
Par contre, je trouve que tu y vas un peu fort avec les cosplayeurs !
Bien sûr, je respecte ton opinion.
Je dis cela car j’en connais beaucoup et pour avoir discuté avec eux sur le sujet, je sais que c’est juste une autre manière de voir un forum et qu’ils cherchent avant tout à s’amuser…
Après, je le concède volontiers, il y a un certain penchant narcissique à vouloir s’afficher ainsi.
Mais bon, après tout, tout est bon à prendre pour s’amuser et passer un bon moment…
@Patrick 6 : des imposteurs chez les gothics ? Voici une nouvelle qui ne me laisse pas de glace…Je me rappelle une nuit avoir été à une soirée rock à la Loco. Tout fier, j’avais customisé un tee shirt avec Sabretooth Vs Logan dessus. Mon frangin, lui avait un tee shirt Star Wars. On pensait se la péter grave jusqu’à ce qu’en arrivant, nous nous rendîmes compte que nous étions en pleine soirée gothique SM… Les hommes déambulaient nus attachés en laisse par des dominatrices. Sur scène, les gars étaient crucifiés dans des mises en scène lugubres….Et la musique….la musique..ben disons que c’était juste atroce. Pour la première fois de ma vie j’ai passé la nuit au premier étage à écouter Claude François en attendant le premier train tandis que mon frangin se pechot de la nana…Ah…jeunesse…
@Lara : c’est gentil ça…ça me donne envie de chanter la chanson de Lara ! Lala lala lalalala lala…
@Léo : pour avoir participé à la zombie walk il y a quelques années, je le répète : tous ces cinglés qui se déguisent ne sont pas pour me déplaire. Disons simplement que lorsque tu passes deux jours avec eux, tu as aussi le temps de cerner les personnages. Ce n’est pas tant les cosplayers que je critique mais cette attitude de fermeture sur soi.
@Matt : autant de questions auxquelles je n’ai pas de réponses puisque il n’y a pas eu d’incursions entre nos mondes.
Bruce je retire de ton expérience que si l’on va en boite il vaut mieux mettre un tshirt de Star wars plutôt que de Sabretooth Vs Logan :))
MA-GNI-FIQUE !!!
J’ai tout lu sans sauter une ligner et je ne peux qu’être d’accord avec toi sur ce que tu nous résumes de cette 3ème année IAE.
Une petite convention qui mérite être connu, et malgré les problèmes rencontrés, ils arrivent à émerveiller les jeunes et vieux. Certes, la déception pour les artistes est bien là, presque personne passe vraiment regarder ce qui est présenté sur les stands, une ou deux personnes sur les 400 s’intéressent vraiment et puis continuent à visiter le salon sans vraiment parler aux artistes.
Mais malgré tout, j’aime ce contact humain et surtout les rencontres que je peux faire; ça m’aide aussi à m’évader du quotidien et laisser mon cerveau imbibé et saturé par le boulot respirer et se laisser reposer (avec un peu de bière).
En tout cas, j’ai bien aimé cette 3ème Edition (j’avais raté la 2ème), on est dans une convention simple et efficace, avec des gens passionnés par ce qu’ils font et pour moi c’est l’essentiel pour faire vivre un événement de ce genre.
Vive Daredevil la série et vive la marque des t-shirt Nirvana 😉
@Arian: seulement parce que tu es un garçon poli et respectueux, je ne réagirais pas à ta provocation concernant la série DD dont tu sais tout le mal que je pense. Il ne me rappelle pas d’état d’ébriété manifeste lorsque nous avons échangé là dessus.
@Omac: tu as tout à fait résumé ce que je pense du Cosplayer lambda. Il y a sûrement des exceptions. Sûrement…
très sympa tout ça.
Je n’ai pas spécialement d’avis sur les cosplayeurs. Je combats par principe les préjugés comme quoi ce sont des cons qui se déguisent comme des gosses, parce que s’amuser n’est pas pour moi une marque d’immaturité. Mais après je n’en ai jamais croisé pour voir s’ils ont des comportements fermés ou idiots. J’imagine que comme d’hab faut éviter les généralités. Peut être que les cosplayeurs de jeux vidéo ont au moins joué aux jeux (vu qu’il ne s’agit pas de lecture^^)
Je n’ai jamais fait de salon de ce genre, sinon. Je me demande si je serais à l’aise. Un peu comme JP, rencontrer les artistes, ça ne me passionne pas. ça peut être bien…mais si ça ne l’est pas, tu en repars avec un avis négatif sur un mec dont tu admirais le boulot…et que tu ne parviens plus à admirer. Et pourtant…son boulot reste de qualité.
Bon bah tu vois que t’as de la barbe là !^^
Très belle réponse. J’aurais effectivement pu introduire la notion d’infini pour faire se rejoindre deux éléments parallèles. Dans une autre réalité quantique, il se pourrait que Bruce soit un Cosplayeur qui prend la pose (dans le temps car il ne manque pas de substance 😉 …
…et que dire de son logo et de ses lunettes qui masque un regard plus qu’énergique !
Entre les murder parties et l’aérobic avec Deadpool, il y avait du choix. Merci beaucoup pour cette visite guidée et bien illustrée.
L’authenticité du cosplayeur ? Une drôle de question. Les photos donnent l’impression de personnes se déguisant pour jouer à être quelqu’un d’autre le temps d’un jour ou deux. La qualité des costumes est très impressionnante, et pas seulement l’armure à 4000€. Ils se déguisent (le vieux mot utilisé avant cosplay) pour le plaisir de paraître, de devenir un personnage, pour un moment éphémère. Pourquoi faudrait-il exiger d’un individu costumé qu’il incarne une version consensuelle d’un personnage ?
En fait, je n’ai pas bien compris ton point de vue. Je ne les trouve pas si conformistes que ça comparé aux autres visiteurs de la convention. En plus j’ai l’impression que chaque costume est unique, même s’ils sont basés sur un même personnage. Quant à s’arrêter aux stands, plusieurs d’entre eux ne semblent pas très fonctionnels, ne permettant que peu de positions.
Moi qui pensais mon argumentaire limpide. Bon je n’ai rien contre le fait de se déguiser et s’amuser. Simplement imagine toi déguisé en Kurt Cobain et ne pas t’arrêter au stand de son biographe….c’est très bizarre.
Le volet entertain us au détriment du reste du monde et des autres me met mal à l’aise, un peu comme des gens débarquant à une fête (la pop culture) et organisent leur anti soirée en drainant tous tes amis….
Exprimé comme ça, je comprends mieux.
Chouette promenade accompagnée que tu nous offre là. Avec une chaleur humaine communicative.
Je ne sais que penser des cosplayeurs. Je trouve ça sympa de les voir, sans pour autant imaginer une seule fraction de seconde que je pourrais y participer. Ce n’est pas du tout mon truc.
Maintenant, comme tu le dis, un type qui se déguise à fond en Deadpool et qui n’a jamais lu un comics, ça reste pour moi, au mieux incompréhensible, au pire très navrant dans la perspective qu’il se soit donné tant de mal uniquement parce que c’est la hype. Ça ouvre une mise en abîme absurde de l’obsession de l’image de soi, puisque sa propre image disparait derrière l’image d’un autre, qui n’existe d’ailleurs pas… C’est effectivement un aspect du monde désincarné et assez désespérant.
Maintenant, les gens qui se déguisent et qui s’amusent entre eux, c’est toujours tellement mieux que d’autres qui ne se déguisent pas et nous emmerdent…
Je suis toujours choqué par les danses organisées : Lambada, macarena, style machin, la danse des canards….Dans ma tête , les gens devraient danser comme ils veulent, sans chorégraphie pré machees. C’est la mort du libre arbitre, une sorte de main mise sur le corps , les émotions. J’ai toujours détesté ces musiques de beaufs…
Du coup de voir des gamins s’y adonner corps et âme au lieu de se révolter, de marquer leur indépendance par rapport à ces merdes prémachées, oui le rocker en moi est choqué.
Ma définition de la pop culture est définitivement incompatible avec ça.
A propos, je vois que personne n’a relévé mon clin d’oeil à Balavoine.
Ah je l’ai loupé, ce clin d’oeil.
« Je monte sur scène comme on prend le dernier train » tiré de Je ne suis pas un héros.
Ah ok, je ne pouvais effectivement pas trouver… merci !
Un grand merci Bruce pour la visite guidée, ça avait l’air super ! Des murder parties, j’adorerai participer à un de ces jeux un jour. J’aime beaucoup les dessins de Goku et de Logan. D’ailleurs, un peu comme son père, Maël utilise le Goku comme fond d’écran de son téléphone…
Pour ce qui est des cosplayers, je suis d’accord avec Tornado, ça me fait toujours plaisir de voir des gens s’amuser et braver les codes sociaux. Mais ce que tu nous racontes sur le sentiment qu’ils t’ont donné, cela ne m’étonne pas. Tout comme la discussion sur Star Wars que nous avions eue sur la notoriété d’une oeuvre, ce sont pour la plupart des gens qui ne s’attachent qu’à la culture ciné et séries. Sans doute plus extravertis que des lecteurs que nous sommes tous. Ce sont des enfants de l’internet, de l’immédiat, de l’image et des mèmes, des playlists spotify et de Netflix, ils ne sont sans doute pas attachés à des dessinateurs, des scénaristes, des auteurs. Mais sans doute plus à des acteurs, à la pose plus qu’à la signification.
Cela dit, je ne veux pas faire de généralités. Et puis je crois que de nombreux cosplayers sont surtout attachés aux jeux vidéos, qui pour le coup n’étaient sans doute pas représentés, non ?
Si il y en avait, mais je ne suis plus assez dans le coup pour les nommer.
Merci pour ce CR enthousiaste tout en restant objectif…
Je plussoie carrément la dernière phrase du commentaire de Tornado :
« les gens qui se déguisent et qui s’amusent entre eux, c’est toujours tellement mieux que d’autres qui ne se déguisent pas et nous emmerdent… »
Sinon, si je devais expliciter davantage mon manque d’attrait pour les conventions, je dirais que pour moi, les comics, c’est surtout un plaisir solitaire (non, n’allez pas me traiter de branleur, quand même !)
Une bonne lecture, ça se partage difficilement en live. Après, on peut échanger des impressions de lecture, et la jam session de Bruce ressemble un peu à ça, sans doute, mais quitte à faire ça, je préfère le faire autour d’un apéro en petit comité plutôt que d’aller écouter des gens en convention.
Et sinon, merci pour ta pub pour Figure Replay, Boss, mais maintenant, va falloir que je trouve des gags pour le prochain ! (Je ne sais pas encore s’il sera conventionnel…)
Et bien il y aura du gnamganm style. Qui pourrait s’y prêter ? Namor ?
Mais en fait Bruce, tu as exécuté toi-même un cosplay en fait ! N’étais-tu pas un PARFAIT Dupondt lorsque tu t’es étalé à la sortie du train ? 😀
-gasp- Je me suis toujours senti proche de Dupondt T que D.
Les Dupondt….
Il y aurait matière à un article….
Je me sens plutôt Tournesol….
La semaine dernière, tout à mes pensées je me suis aperçu en revenant des courses que j’avais acheté un autre caddie que le mien. Je vous raconte même pas la réaction de Madame…
Tout d’abord merci pour cette première partie élogieuse…
Mais je suis pas d’accord sur tout les points concernant le cosplay. Certes certains cosplayeurs sont là que pour montrer leurs derniers costumes. Mais les conventions sont les seuls endroits où ils peuvent le faire*. Et puis beaucoup enfilent un costume juste pour s’amuser le temps d’un week-end et décompresser.
C’est parfois regrettable que certains stands soient délaisser par des cosplayeurs venus que pour se montrer mais une convention est là pour réunir tout les geeks: le fan de BD, le gameur (qui au passage vient rarement à la rencontre des artistes aussi), le passionné de culture japonaise, de SF ou encore de fantastique.
Le cosplay est un passion d’acharné, qui demande souvent des heures de travail. Et se montrer lors des conventions est pour eux l’accomplissement de leur boulot.Même si certain n’approfondissent pas leurs connaissance dans leurs personnages (à ton stand par exemple), beaucoup sont des fans hardcore qui vive leurs personnages à fond….
Sans oublier que les geeks moins extraverti (dont je fais partie) sont ravi de voir en chair et en os leurs héros et de se prendre en selfie avec (tu peux pas dire le contraire). C’est un peu comme être à Disney et de croiser Mickey sauf qu’on a grandit (heu pas vraiment) et que nos idoles ne sont plus Pluto et Minnie mais Batman et Iron Man 😉 …
Et si tu vois beaucoup de Deadpool ou d’Harley Quinn en convention, c’est parce qu’ils ont tout simplement la côte… faut pas oublier que ce sont généralement des jeunes gens qui font du cosplay et qu’ils sont comme nous au même age, fan de personnages populaires… souviens toi (je m’avance un peu là) quand toute une génération ne voyez que par Dragon Ball, Saint Seiya ou encore Goldorak. On auraient donné père et mère pour leurs ressembler… et je me souviens qu’il n’y a pas si longtemps (enfin si), j’enfilais un bout de tissu noir et je brandissais un bâton en bois comme un sabre laser.
Les cosplayeurs au final ne sont que des gosses qui on grandit et qui on remplacé le tissu et les bout de bois par des tapis de sol et du worbla. Et les conventions sont les seuls endroits où ils peuvent se réunir et jouer avec leurs copains sans être juger. (oui je radote*) Et pour la plupart on peux lire sur leurs visages la joie d’avoir partagé leur passion avec un public souvent émerveillé (les oreilles saignante je te le concède). Et pour moi c’est mission accompli même si j’aurais adoré que tu es autant de public… car la conférence était passionnante, j’aurais adoré avoir un siège à vos côtés d’ailleurs !!!!
Si tu reviens l’année prochaine prévois un cosplay, histoire d’être là incognito, si tu veux peux te faire lyncher lol XD… en tout cas pour moi tu reste le bienvenu, c’est un plaisir de discuter avec une encyclopédie vivante 😉
A pluch
Hello David,
Merci pour ce retour et n’hésite pas à m’envoyer tes cosplayers furieux : je crains dégun…Je les prends tous un à un.
Et je reviendrai l’an prochain sans déguisement: affronter quelqu’un, c’est encore être en relation avec l’autre. Si l’on y réfléchit, c’est moi qui devrait être furax quand même vu l’intérêt que la table ronde avec les copains a suscité.
Je te l’ai dit lors de la préparation du salon, l’univers du cosplay ne m’intéresse pas plus que ça. Etant un solitaire pacifique, je n’ai jamais dans ma vie physique tenté d’intégrer un groupe, ou rentrer dans les chaussures de quiconque. L’héritage de mes héros est d’avantage psychologique que physique.
Je comprends parfaitement que des jeunes cherchent l’approbation dans le regard de l’autre. Ça ne me pose aucun, AUCUN problème, c’est ce que je précise dans mon article.
Tu conviendras juste qu’être utilisé uniquement comme regard approbateur sur l’autre est un peu aliénant et nie l’autre dans sa singularité. L’échange humain est basé sur Donner-Recevoir-Prendre. Ce qui n’est pas le cas ici. Malgré mon âge avancé, j’ai toujours soif de l’autre, et ai tenté de parler avec les membres de chaque stand, parfois aux antipodes de mon univers. C’est ce manque de curiosité chez des gamins juste en représentation qui me heurte. Rien de plus. Lorsque je donnais mes concerts de rock, et quel que soit la scène, ou le pays, j’aimais rencontrer mon public ensuite. Tout comme ici, dialoguer avec mes lecteurs. Et mon équipe recrutée majoritairement pour ne pas être d’accord avec moi.
Encore un petit point ? J’enseigne aussi ponctuellement le travail social dans une fac à Paris qui me permet de côtoyer des p’tits jeunes avec qui j’ai grand plaisir à dialoguer. Ma critique vient de là : alors que montent terrorisme et extrémisme, la vision que j’ai ou que j’idéalise de la jeunesse serait celle qui nous bousculerait à coup d’empathie et d’humanisme envers l’autre. Oui, c’est un salon Cosplay, oui c’est du divertissement mais on peut s’amuser en considérant l’autre non ?
Petit correction, on est pas un salon cosplay lol et j’insiste… le cosplay n’est qu’une facette d’une convention. Oui c’est regrettable que la table ronde n’est pas fonctionner 🙁 … Donner-Recevoir-Prendre c’est le moteur de notre convention mais malheureusement (encore) ça marche pas à tout les coups…
C’est compliquer de savoir si tel ou tel intervenant, animation ou encore show va marcher… c’est un peu la loterie et faut le faire pour s’en rendre compte… surtout que d’une année sur l’autre, les attentes ne sont pas les mêmes.
Encore désolé que ça n’ai pas marcher…
Je ne pense pas qu’on puisse mettre les jeunes (et les cosplayeurs) dans une case ou une vision… moi aussi je suis en contact régulièrement avec des ados et ils me surprennent autant qu’ils m’exaspèrent… mais on étaient pareil au final.
Oui on peut s’amuser en considérant l’autre mais je pense pas que ce soit la faute du cosplay, c’est plus général que ça… on a une tendance nombriliste, qui nous pousse à allez que vers ce qu’on aime déjà, on a du mal à allez vers l’autre, vers l’inconnu… c’est triste et dépriment mais je désespère pas, on va finir par trouver la formule magique pour ouvrir leurs curiosités et s’ouvrir au autre…
Bonsoir 🙂 J’ai lu l’article et je me permet de réagir sur la critique du cosplay que vous faites.
Je trouve assez dommage d’en faire une généralité de la sorte. Parmi tous les cosplayeurs présents sur le salon, il y avait au final assez peu de costumes tirés de comics, par exemple.
Il est assez facile de critiquer le cosplayeur venu en XXX personnage qui ne s’arrête pas pour acheter, mais il faut savoir que souvent, lorsque nous (je suis également cosplayeuse) sommes en costume, ce n’est pas le meilleur moment pour acheter quelque chose. Parfois nous revenons le soir, ou le lendemain, quand nous sommes vêtus de nos habits de ville et que nous pouvons transporter nos sacs. Parfois, nous ne revenons pas, parce que nous avons manqué de temps, parce que nous n’avons pas d’argent et que certains culpabilisent de discuter avec quelqu’un qui tient un stand sans rien acheter. Critique-t-on chaque visiteur qui ne s’est pas arrêté sur un stand? Si non, pourquoi blâmer les cosplayeurs?
Je n’ai pour ma part rien acheté, parce qu’en tant que fan de certaines séries, j’achète bien souvent les tomes à leur sortie. Ce qui veut dire que je ne dépense pas d’argent sur la convention. Suis-je une mauvaise personne? Une fausse fan?
Parfois, certains font un costume parce qu’ils ont aimé un film, mais n’ont pas lu les comics (par manque d’envie, ou de budget, ou toute autre raison qui les regarde). Je trouve dommage de les décrédibiliser parce qu’ils ne connaissent pas par coeur tous les supports sur lesquels leur personnage apparaît. Nous sortons des costumes pour nous amuser, pour nous améliorer, pour passer du bon temps. Est-ce que cela fait de nous des gamins?
J’étais sur scène au moment du concours, je fais partie de ceux qui n’ont pas dansé, reclus au fond de la scène, mais je ne vais pas aller jeter des pierres à ceux qui l’ont fait, parce qu’ils se sont amusés, et il est dommage d’associer l’amusement à l’infantilité. On ne s’amuse pas tous de la même façon, cela ne veut pas dire que l’on doit juger ceux qui s’amusent différemment de nous.
Il y a effectivement une sorte de narcissisme au cosplay, je le reconnais sans mal. On fait des costumes, mais l’on souhaite les montrer en convention, dans les allées uniquement, sur scène, lors de shootings photos… On recherche une sorte de reconnaissance, tout simplement parce qu’on est fier de notre travail et qu’on souhaite montrer ce que l’on sait faire. Mais n’est-ce pas la même chose pour un auteur? Il pourrait se contenter d’écrire pour lui sans jamais rien montrer à personne, et pourtant il a estimé que son travail était digne d’être édité, digne d’être lu par de parfaits inconnus!
Il est temps d’arrêter d’oublier que les cosplayeurs sont des visiteurs comme les autres – effectivement, nous venons avec des costumes et nous allons tomber dans du roleplay le temps d’une photo ou d’un passage sur scène, mais en dehors de cela, nous nous promenons dans les allées comme tous les autres visiteurs. Nous achetons ou non sur les stands de la même manière que tous les autres visiteurs. Nous ne sommes pas là pour assurer un show constant pour divertir le public en s’assurant de plaire à tout le monde. Examiner le comportement des cosplayeurs quand ils se baladent dans les allées revient à dire qu’ils sont différents des autres personnes présentes – et pourtant, surprise, si l’on fait abstraction de la tenue, on remarque qu’il ne s’agit que d’humains lambdas…
Salut Tory,
Merci de te jeter dans l’arène au lion. Tu vas voir, ça va bien se passer….
Ça alors, les Cosplayers sont des êtres humains comme les autres ? Me voilà déçu :).
Tes arguments sont très convaincants voire imparable, j’aime bcp celui-là : Critique-t-on chaque visiteur qui ne s’est pas arrêté sur un stand? Si non, pourquoi blâmer les cosplayeurs?.
Ton commentaire est passionnant car il fait emmerger deux subjectivité différentes et légitimes : la mienne et celles de mes collègues artistes (si, si je ne fais que synthétiser le point de vue des copains des autres stands) et la tienne avec une argumentation solide : non, on est pas obligés de claquer tout son fric pour être un vrai fan de comics, on a pas besoin de lire 40 ans de comics pour les apprécier etc. Enfin, je le redis, pour avoir été chanteur et guitariste de rock, oui, le regard et les applaudissements ça fait du bien.
Maintenant quand tu parles de comics avec des auteurs de comics devant des types déguisés en super héros qui jouent au flipper, que tu as passé des mois à préparer des images, un texte qui puisse intéresser les néophytes et que tout le monde s’en tamponne le coquillard, ben oui Tory ça fait autant chier que si tu passais des mois à bosser sur un costume dont tout le monde se fiche.
Cosplayer ou humain, oui c’est pareil, bien sûr. Pour le coup un public mal élevé reste un public mal élevé avec ou sans costume. Mais je le redis : je n’ai aucune amertume ou sorte d’aigreur parce que je me suis vraiment bien amusé, que le we était top et que le blog et sa réputation se portent bien. Les stands des copains, le mien étaient totalement gratuits. Je n’avais à vendre que du plaisir, de la passion et de l’amour. c’est tout 😉
Examiner les cosplayers dans les allées : ben en même temps, c’était eux que je voyais le plus souvent dans mon allées, et euh…comment ne pas les remarquer ?
Merci Tory d’être venu apporter un autre regard sur les cosplayeurs. Je suis toujours fasciné par les photographies de cosplayers se baladant en convention, par leur inventivité, leur savoir-faire pour reproduire des costumes, et pour certains leur humour dans une représentation décalée.
Faire tout à l’envers ? Tu crois pas si bien dire, je suis gaucher contrarié ^^.
Freesia : pour l’instant, je reste happé par ce thriller impitoyable. Donc oui, l’article est concevable. Je n’en suis qu’au tome 5, mais il est évident qu’on tient là un truc unique en son genre.
Stay in touch !
Bonjour,
Je me rappelle très bien de vous et de votre stand où vous m’avez persuadée d’acheter Ikigami. J’ai franchement adoré et voulais vous remercier pour votre gentillesse à conseiller une débutante en manga. Vous écrivez aussi bien que vous parlez et je reconnais bien votre humour un peu caustique.
Avez vous écrit sur Ikigami et d’autres lectures de ce niveau ?
Euh bonsoir Gaby. Oui je me rappelle de toi et suis enchantée que Ikigami fut à ton goût. C’est une grande série. Immense. Peut être le meilleur seinen (du manga considéré pour les adultes) que j’ai lu. C’est avec un vrai plaisir que j’aime partager mes coups de coeur. Néophyte ou spécialiste, le coeur bat à la même vitesse non ?
Je ne saurai te conseiller le film Ikigami qui parvient à être encore plus sombre que la BD et que je trouve très réussi : ici.
Motoro Masé s’est interrogé sur les fondements de nos démocratie dans le bien nommé Demokratia, une belle réussite aussi, un peu en deçà de Ikigami mais très au dessus du lot.
Enfin, et puisque il est question de crééer une addiction à ce blog que tu découvres, sois vigilante : la série Freesia au moins aussi bonne que Ikigami arrive bientôt aussi.
Merci. C’est toujours un bonheur d’avoir des femmes à bord. A bientôt !