Iceman par Sina Grace et Collectif
Un Coming Out de BRUCE LIT
VO : Marvel
VF : Panini (Kiosque)
1ère publication le 18/03/20 – MAJ le 25/07/20
Cet article portera sur la mini série ICEMAN scénarisée par Sina Grace, auteur gay assumé à qui Marvel a fait appel en 2017 pour promouvoir la politique de diversité affichée par Marvel, celle qui avait pour ambition de mettre un afro-américain dans la peau de Spiderman et de Captain America et une Ms Marvel en version musulmane.
Le deuxième X-Man ayant été outé dans un épisode complètement foiré par Bendis, Axel Alonso souhaitait avoir une première série avec un héros acceptant progressivement sa différence pour la vivre au grand jour.
Cloué au pilori par des insultes répugnantes (« ce comics va transmettre le SIDA », rien que ça…) et le manque de soutien de Marvel que l’on a connu plus audacieux pour défendre les inepties de Chuck Austen et de Charles Soule, Sina Grace est sommé de jeter l’éponge au bout de 11 numéros, laissant une impression de bâclage total. La série n’a été éditée en France qu’en version kiosque.
Attention, les spoilers ne vous laisseront pas de glace.
Donc Bobby Drake aime les hommes. Une hypothèse comme une autre pour expliquer que le mec plante toutes ses relations avec les femmes depuis sa première apparition en 1963. Un coche que Marvel a loupé pendant le run de Scott Lobdell il y a 25 ans lorsqu’il voulait Outer le glaçon avant que ce ne soit tendance et que la pilule soit plus facile à avaler (sic) avec un Xman de second plan. Soit.
On peut aussi se dire que c’est l’occasion inespérée pour que le mutant oméga ait ENFIN sa propre série, la dernière remontant aux années 2000 dans une histoire assez accablante signée Dan Abnett.
Ce qui est drôle ? C’est qu’à chaque fois, Iceberg est précurseur malgré lui des grands mouvements sociologiques à venir, puisque il y a 20 ans, chez Abnett justement, notre ami était le premier héros gay non déclaré à avoir un enfant in vitro par mère porteuse… On pourrait même dire qu’il préfigure la fameuse REINE DES NEIGES, Elsa, sur laquelle repose aussi de fortes présomptions de lesbianisme dissimulé.
L’histoire commence presque immédiatement après la six-centième Bendiserie : dès la première page, Bobby s’inscrit sur un site de rencontre. Il s’agit désormais pour lui de tester le matériel…
Comme nous sommes dans le monde des super-héros, ces tentatives de trouver l’Homme-Soeur ou d’avouer son homosexualité à ses bigots de parents vont sans cesse être interrompues par des dangers ininterrompus : Les Purificateurs qui l’attaquent à domicile, Le Fléau, des Sentinelles et, tiens, fallait bien le caser quelque part ce crétin, vous savez, Daken, le fils de Wolverine con-plètement abruti, encore plus arrogant que son père, avec ses griffes ridicules en forme d’entonnoir, qu’on découvre bisexuel et donc Nemesis improvisée de Iceberg alors que tout le monde attendait Pyro ou Sauron, le lézard qui déteste le froid.
C’est la première difficulté à laquelle se heurte Sina Grace : Cyclope a Apocalypse, Sinistre ou Madelyne Pryor, Logan se fritte avec Sabretooth, Deathstrike ou Romulus ; Iceberg n’a jamais eu d’ennemi personnel récurent. Tout de suite, ce « repli communautaire » n’est pas le moins démagogique : quoi de mieux pour un gentil héros gay d’affronter un méchant gay ?
Par moment, tout cela est assez embarrassant ou peut-être à prendre au zéro absolu du dixième degré : Pour récupérer un mutant séquestré par le club des damnés, notre héros, pour toiser Daken, accepte de danser un tango avec lui… Ailleurs, il tente de le calmer alors qu’il menace de tuer son amant et tous les enfants de la Jean Grey School en lui faisant des bisous sur la bouche.
Ajoutons enfin que Grace y va fort sur les symboles sans grandes nuances : Bobby affronte un vilain dont les griffes peuvent le pénétrer…
Non, ne partez pas !
Parce que malgré ses maladresses, et elles ont leur importance, il y a plein de qualités dans l’écriture de Sina Grace. L’homme connait son Iceberg et manie à merveille son humour. Plus d’une fois, Grace est parvenu à me faire m’esclaffer notamment dans une scène où il annonce par texto son homosexualité à tous ses contacts. Dans le deuxième arc, il réunit Les Champions dans une ambiance conviviale et bon enfant. Darkstar est ressuscitée de l’épouvantable arc de Grant Morrison mais cette fois on apprend que c’est La Veuve noire qui est morte. On s’en fout de tout ça, ce n’est pas essentiel à la compréhension de l’histoire. Ce qui compte c’est que Grace, comme Slott avec son SPIDERMAN, délaisse le volet loser du personnage pour montrer un héros en pleine possession de ses moyens. Le mutant pétille, fait une démonstration impressionnante de ses pouvoirs là où Lobdell et Aaron ne restaient qu’en surface.
Pour les fans du mutant, c’est enfin ce que l’on n’espérait plus voir, Grace sachant retrouver le côté fun et imaginatif des pouvoirs de Claremont, rarement vu par la suite. Il n’ y a aucune limite à ce que Bobby Drake peut accomplir à tel point qu’à la fin du run, la directrice de l’école, Kitty Pryde souhaite lui confier le commandement d’une équipe X. Manque de peau, la série s’arrête là…
Cette minisérie, c’est un peu le patch de correction de Marvel. Comme Mike Carey avant lui, Grace explore la mythologie du personnage en reprenant ce que d’autres avant lui ont laissé de côté : la relation entre Kitty Pryde et Bobby est développée comme jamais et Grace se réapproprie les rapports conflictuels que notre héros entretenait avec ses parents d’abord chez JM De Matteis puis Scott Lobdell.
En outre, la scène où il avoue enfin son homosexualité à ses parents, celle où ceux-ci souhaitent adopter le jeune Iceberg du passé pour ne pas revivre les déceptions que l’adulte leur a infligées sont d’une exquise finesse qui montrent que Grace a l’étoffe d’un grand, même si il doit composer avec des clichés comme la super copine gay-friendly.
Grace alterne tout au long de cette mini le chaud et le froid. On ne peut que déplorer par exemple que l’aspect le moins réussi soit la relation de couple que Iceberg noue avec un jeune homme sans grande personnalité et qui finit aussi vite qu’elle a commencé (en même temps, le mec s’appelle Judah, quoi) . Un comble lorsque l’on sait le cahier des charges imposé par Marvel ; Une lettre de mission que la maison des idées n’aura pas assumé jusqu’au bout. On pourra déplorer également l’absence de grands noms pour les couvertures et une équipe de dessinateurs qui change en permanence même si les dessins sont homogènes, dynamiques et très agréables.
Malgré la jeunesse de son écriture, cette mini-série ICEMAN est bourrée de qualité et devait se faire annonciatrice d’un retour en grâce de héros outsiders, positifs et sympathiques instaurés par FAITH chez Valiant. Un univers chaleureux pour le héros de glace !
Si Bobby Drake a viré sa cuti, Marvel aura hélas vite fait de retourner sa veste en replongeant dans la froideur clinique (-eh-) d’un Jonathan Hickman dont il est permis de se demander si ses ambitions pour la licence seront à la hauteur.
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La BO du jour :
Il faut vraiment que tu sois fan du personnage pour avoir eu la curiosité d’aller lire cette série.
Un article très complet qui analyse les différentes dimensions d’une série continue : de la problématique absence d’ennemis attitrés et significatifs, à la volonté de tester le matériel, en passant par les autres invités de l’univers Marvel pour bâtir quelque chose sur des éléments déjà existants.
Sina Grace. L’homme connait son Iceberg et manie à merveille son humour. Plus d’une fois, Grace est parvenu à me faire m’esclaffer. – C’est déjà une performance remarquable quand on pense au niveau d’humour des séries de superhéros en général.
Iceman pétille. – Une autre belle preuve de la qualité d’écriture que de savoir mettre en valeur son personnage, avec des particularités qui lui sont spécifiques.
House of X : pour l’instant Bobby Drake n’a pas eu droit à un coup de projecteur dans les 2 miniséries HOX/POX. Ensuite il a atterri dans la série Marauders écrite par Gerry Duggan.
C’est bien de savoir qu’il y a encore des trucs pas trop bordéliques et qualitatifs qui sortent sur des X-men.
ça pourrait m’intéresser si ce n’était pas en kiosque en VF. On verra si c’est réédité en librairie.
Pour l’instant j’attends le tome 2 de Mr & Mrs X de Kelly Thompson.
Ce sont les seuls trucs qui m’intéressent maintenant : des séries centrées sur des persos, qui ne demandent pas d’avoir tout suivi les séries X depuis AvX.
Parce que pour moi l’après AvX est la pire période des X-men jamais écrite. Ouais ok on a eu Austen avant…mais au moins Austen, on peut sauter son run sans être perdu, il n’a quasiment rien fait, rien changé. Bendis a foutu la merde comme d’habitude et c’est devenu incompréhensible avec moult résurrections, personnages alternatifs venus du passé (qui s’ajoutent également à ceux ramenés de Secret Wars, etc.) Stop !
Le machin de Hickman, j’ai même pas envie de tester. Justement parce que ça met en scène tout le monde et que je comprends plus rien sur qui est qui, dans quel camp, pourquoi les persos existent en double exemplaire ou pourquoi les morts sont tous revenus, etc…
@Présence : j’ai ça à la maison et en VO en plus sitôt sortis des cartons et après le confinement. Tiens, en lisant INVICIBLE l’autre fois j’ai vu que Sina Grace en était l’éditeur. Tu le savais ? Tiens, d’ailleurs qui peut me dire à quoi qu’y sert l’éditeur comics ?
@Matt : j’ai tenté de relire du Asuten il y a quelques mois. Ce n’est pas que c’est nul, c’est juste terriblement ennuyeux. Sur Bendis, tu sais ce que j’en pense…
Hickman : c’est presque une obligation professionnelle de lire ça, les échos sont tellement faramineux mais comme toi je n’ai pas l’impression qu’il y ait de jolis focus sur les persos. Avec ma maison (si la fin du monde n’intervient pas avant), j’aurais un gain de place fou et pourrait peut-être investir dans du Kiosque pour avoir une vision globale. La mini Gambit-Rogue est dans ma PAl.
Non, je ne le savais pas. Je ne fais pas attention à qui est le responsable éditorial sur une série.
Mais alors, il fait quoi ? C’est quoi son rôle, surtout sur une série indépendante chez image ?
La réponse de Nicole Boose (éditrice Marvel et Millarworld
It might vary from one assignment to the next, but essentially the job is to work with creative teams to manage all the logistical aspects of putting a comic together and seeing the final product off to print.
There are several stages that a comic book goes through before it sees print: usually script, pencils, inks, lettering, color, and production. When script, pencils, or inks come in, I look over them to ensure that everything is consistent and makes sense. With color, I check for consistency and occasionally provide feedback about things like clear storytelling and emphasis. With lettering, I decide where the word balloons go, and review for proofreading. Then I send it all to a production person at Marvel, determine how the pages and any bonus materials will be laid out, tweak it until it’s ready to go, and I make sure that everything’s approved by the creative team. This is all done according to a timeline that takes promotion and printing time into account, so I also oversee scheduling and keep up with everyone to make sure things are happening on time. On some projects the editor will have more input on the story direction and creative choices, but on my most recent projects, I’ve worked with established creators who have free rein. Rather than provide creative direction, my role is more to step back and make sure they have everything they need to do their jobs well.
la pauvre, elle est pas gâtée Nicole Boose, avec un nom pareil, elle a dû en entendre…
Je continue sur ma question : l’aspect logistique ok. Le conseil en direction ok sur du Marvel. Mais pour INVINCIBLE ou WD, je me demande ce que le gars vient foutre. Je le vois très mal donner des conseils à Kirkman. Peut-être introduire un petit crossover avec les persos Image (Savage Dragon et Spwan) dont j’ai, bien évidemment, sauté les pages !
Puisque le rôle de l’editor revient sur le tapis (distinct de l’éditeur) j’en profite pour recycler mon commentaire de l’article sur Black Hammer :
La définition qu’a récemment proposé le coloriste (mais aussi editor visiblement) José Villarrubia sur les réseaux sociaux m’a paru plutôt bien délimiter ce qui distingue l’editor américain de l’éditeur européen :
« Editor » and « publisher » are two different things in English, but they use the same word in Spanish and French (« editor », « éditeur »)
A comics editor in the US does the following tasks, to different extents depending on the project:
1- Supervise the entire job and the creative team: brainstorm, make suggestions, revise and correct the script, artwork, lettering and design.
2- Art direction: choosing the right artist, overlooking their approach, working with the designer and supervising the general look and specific visual aspects.
That is what I am doing in « Infidel ». In addition, I’m coloring it.
The Publisher is Image Comics.
Panini a l’air de sortir HOX/POX (signé Hickman) dans une collection « kiosque » dédiée, avec 4 numéros prévus. Donc ça ne devrait pas prendre trop de place.
Mais j’ai vraiment peur du bordel au niveau des personnages…et si on ajoute à ça l’écriture de Hickman souvent complexe…bah…
Que Hickman ne fasse pas un truc centré sur les personnages ne me choquera pas. Mais si on me parachute dans une continuité dont j’ignore tout avec des personnages partout que je ne connais pas ou dont je me fous, avec plein de morts ressuscités, j’ai surtout peur d’en avoir rien à foutre de ce que je lis.
C’est comme les Avengers modernes avec des Amadeus Cho, Kamala Khan, Miles Morales…c’est qui tout ça ? J’en ai rien à foutre d’eux^^
C’est comme les Avengers modernes avec des Amadeus Cho, Kamala Khan, Miles Morales…c’est qui tout ça ? J’en ai rien à foutre d’eux^^
Ouais, ces mecs m’ont gâché le final de Secret Empire : tu as une construction passionnante et tout à coup les autres se pointent pour attirer l’attention sur leurs mags. J’ai détesté ça.
Ouais c’est ce qui m’a empêché d’investir dans Secret Empire…
La saga Steve Rogers avait l’air chouette…mais le fait que ça se termine dans ce gros bordel plein de persos inconnus…ça m’a refroidi
C’est pas que je suis contre les nouveaux personnages, mais ils ne m’intéressent pas. Et si une série commence sans eux, j’aimerai qu’elle se termine sans eux aussi ! Mais là ils débarquent tous dans secret empire, avec aussi des persos ou tu te dis « what the fuck happened ? » (genre un Iron-man holographique)
ça me sort du récit cette partouze de slips comme dirait Tornado^^
J’ai lu Secret Empire en Diagonale en sautant le spages où ils apparaissent. C’est vrai que je n’y ai pas compris grand chose.
L’effet que ça me fait : tu joues de la guitare tranquille sur une plage, une nana te regarde, tu joues pour elle et ses copines, mais essentiellement pour elle, pour la voir te regarder, pour baisser les yeux à chaque fois que vos regards se croisent et avoir tellement envie de recommencer, mais non, pas tout de suite ; et tout à coup tu as toute une bande de biereux qui arrive Wééééé de la guitare, hé tu sais jouer du Madonna ? et ça parle pendant que tu joues, et du coup la nana elle part avec le fort en sport et tu restes seul avec ces canettes, tel un Roch Voisine sur la plage.
C’est du vécu (et je m’en suis bien remis) (Assholes)…
Ha ha !
Ouais pourquoi pas ?^^
Nan mais ces nanas qui partent avec les forts en sport aussi…
J’ai bien failli être misogyne à cause de ça^^ Jamais compris pourquoi elles partaient toujours avec les tronches de cake. Et après on dit que c’est les mecs les obsédés. Mais s’il suffit d’être beau pour faire tomber les filles, c’est qui les superficielles obsédées ?^^
Oups…^^
Et c’est pas la fin du monde hein, faut pas paniquer comme ça.
C’est juste que les hôpitaux sont pleins parce que les gens ont paniqué dès qu’ils éternuaient, du coup y’a plus de place, c’est l’orgie…donc on nous dit de rester chez nous pour éviter que d’autres aient besoin d’aller à l’hosto.
Mais pour l’instant, ça a quand même fait 10 fois moins de morts que la grippe chaque année.
Faut être raisonnablement prudent, mais ça se guérit en plus.
ça ressemble à une saloperie de pneumonie. J’ai déjà donné moi, hein, merci^^
Je partage ton opinion. Le mode de contagion est plus flippant que les effets. Il n’empêche que les effets socio-économiques sont terrifiants et que la note à payer va être salée.
Ah ça ouais…
C’est inquiétant pour les petits commerces ou les petites entreprises
Mais bon, on va bien nous sortir une taxe de solidarité ou un truc comme ça^^
Et j’avoue que je ne serai pas contre. S’il faut que toute la population participe pour renflouer les caisses, why not ? ça va surtout dépendre de comment ça va être tourné. Et de quelle somme on parle.
Mais imaginons que l’état prélève 5% de la paie de chacun pendant quelques mois. Bah…je ne serai pas choqué. Après tout faut faire notre part aussi à un moment.
Du moment qu’on ne nous sort pas « bon bah vous devez verser 2000€ d’impôts en un seul versement avant telle date »
Je suis heureux que cette série sur ton personnage préféré t’ait plu mais je ne partage pas ton enthousiasme. Cette série m’est tombé des mains. Après, je ne suis pas spécialement fan de Bobby, ceci expliquant peut-être cela. J’ai trouvé cette série trop clichée, centrée sur l’homosexualité, comme si Bobby ne se limitait qu’à son coming-out. On peut faire un excellent personnage gay sans le limiter à sa sexualité. Midnighter en est le parfait exemple.
@David : question de point de vue….Il s’agit d’une série en service commandée. J’ai bien aimé parce que justement ce couillon de Bendis lançait le truc « ah, au fait t’es homo, tu savais pas, ben je te le dis alors assume ! »
Je trouve ça si vulgaire que j’avais envie d’explorer ce que Marvel en faisait. J’ai longtemps, comme beaucoup de garçons, été assez effrayé par la menace que représentait l’homosexualité masculine sur ma virilité. On parle d’une adolescence d’il y a 27 ans en banlieue parisienne hein… La série 6 FEET UNDER a totalement changé mon regard sur l’amour entre hommes et si dorénavant un garçon tente de me draguer, je le prends comme un compliment, je ne me sens plus menacé.
Je n’ai pas trouvé que la série était pour Gays Only. Comme je l’explique, ce n’est pas la partie la mieux développée. Mais Grace a un humour souvent ravageur et signe plein de moments sympas sur ce personnage que j’adore.
Six Feet Under, quel chef-d’oeuvre. Oui, l’homosexualité y est représentée de façon intelligente et pas démagogique. Le créateur de la série étant homosexuel, il savait de quoi il parlait. Mais l’homosexualité n’était qu’un des thèmes de la série. Le choc à été pour moi Brokeback Mountain. Un film avec deux cow-boys gays, avec toute l’imagerie et les clichés que ça laissait imaginer, ça ne m’intéressait pas. Et j’ai fini par le voir bien après sa sortie. Et là, quel choc. C’était une magnifique histoire d’amour contrarié. Et homosexuel ou pas, cet amour impossible revêtait un caractère universel. Ce n’était pas un film communautaire. Ce n’était pas non plus un film de propagande. C’était une magnifique histoire d’amour. Et c’est tout ce qui comptait. Je pense que c’est la façon la plus intelligente de traiter l’homosexualité dans une oeuvre : ne pas s’adresser à une communauté, ne pas chercher à imposer un point de vue ou des valeurs, mais montrer la réalité, dans sa beauté comme dans sa misère. Être vrai dans son traitement.
Hum…je l’ai trouvé chiant ce film pour ma part^^
Rien à voir avec le fait que ce soit gay ou pas. C’était quand même bien cliché.
Histoire d’amour ouais, mais comme on les racontait dans les années 50.
Bon après les films romantiques ne m’intéressent pas en général, ça doit être pour ça^^
Quand on me dit « histoire d’amour » je pense à Casablanca moi^^ Qui ne se limite pas du tout à une histoire d’amour. Donc si on me raconte juste des sentiments, je m’ennuie.
@David : je note pour BB que je n’ai pas vu.
@Matt : on tient sans douté dans ce que tu dis de toi une autre raison de nos petits clash : tu ne sembles pas être sentimental alors que moi, oui. Non ?
Hum…je suis quelqu’un de très sensible, crois-le ou non^^ Je suis facilement triste. Mais sans doute que je suis un peu cynique sur les histoires d’amour idéalisées qui ne ressemblent en rien à la vraie vie. Sauf si t’as la chance de vivre une idylle parfaite et que tu peux donc te dire « oui, ça existe le grand amour »
Mais j’ai pas eu cette chance…
Alors sans doute que ce côté mièvre et « conte de fée » me gonfle, vu que c’est loin d’être la norme.
ça me fait le même effet qu’un pub qui va te montrer la belle famille sans soucis dans sa belle villa de banlieue avec sa belle voiture et son bon chien, tous souriants et heureux. ça te vend un idéal de bonheur qui au final te fait chier parce que non, c’est pas forcément ça le bonheur, et même si ça l’était, c’est tellement pas la norme que le fait de te matraquer cette idéologie à laquelle tu dois aspirer est super frustrante.
Les relations difficiles, avec des sacrifices à faire, des embrouilles, des personnages qui ont de sales défauts, ça m’intéresse en tous cas davantage dans une lecture. Ils sonnent plus vrais. Sans forcément être des salauds. Parce qu’on parle de gens qui sacrifient beaucoup pour sauver le monde (dans les comics), alors si à coté de ça ils sont frimeurs ou frustrés, c’est pas si grave. ET…ça se justifie par leur quotidien de merde qui doit être super stressant.
Cliché, Matt ? Je ne trouve pas. Justement, on évitait la mièvrerie (c’est finalement très sombre). Et c’est également le portrait d’une époque, ça ne se limite pas à une romance où les deux gars se regardent dans les yeux (d’ailleurs,ils passent peu de temps ensemble). Ça en dit autant sur l’Amérique que sur homosexualité.
Pour Iceberg, j’ai eu l’impression que la série ne racontait rien et que tout tournait autour du coming-out de Bobby. Il ne m’en reste qu’une sensation pénible d’avoir lu un comic book gay-friendly qui permettait à Marvel de s’acheter à peu de frais une étiquette politiquement correct. Et sinon, quelle purge de voir les boyfriends gays gentils et interchangeables, sans personnalité. Le mari de Véga en tenait déjà une couche mais les différents flirts masculins de Bobby sont d’une niaiserie… Ce n’était pas possible de faire moins lisse ?
D’accord sur ce point : l’idylle gay est chiante. L’idée d’un Week End amoureux avec son premier amour homme : regarder Netflix (achevez-moi…).
Je vois cette série pour du Gay in progress Mainstream, un galop d’essai. Je savais qu’on aurait jamais les coudées franches pour faire du STRANGERS IN PARADISE. La continuité de Bobby Drake n’est pas massacrée et on ne nous impose pas un nouveau personnage censé faire date. C’est déjà ça.
C’est là que je ne suis pas d’accord. On aurait dû profiter du fait d’avoir une série avec un gay pour oser, tenter quelque chose de différent, un peu à la Vision de Tom King. Un traitement plus adulte, intelligent, audacieux et peut-être même dérangeant. Je n’ai pas lui la série Midnighter mais ça n’avait pas l’air aussi gnangnan qu’Iceman.
Je pense que la première fois que je me suis rendu compte de la normalité de l’homosexualité, c’est avec le film de Stephen Frears, Prick Up Your Ears. Vu tard à la télé, ado ou jeune adulte.
On se souvient toujours du comics qu’on a aimé, celui qui nous a fait découvrir ça ou ci…
Je me souviens du premier comics que je n’ai pas aimé, c’est ce RCM ICEBERG qui se bat contre le néant….
j’ai trouvé ça chiant… (sorry)
je n’ai pas de connexion avec le personnage,quand j’ai appris qu’il était gay après 50 ans de créations, je n’avais pas creusé les runs les uns des autres, je me suis dit quelle connerie! quand j’ai lu l’épisode, c’était encore pire.
depuis j’ai vu les commentaires qui disent que c’est pas contradictoire. bon je me souviens l’avoir vu courir après Lorna comme un petit chien depuis les années 60,mais bon… je nsuis un réac qui ne comprend rien… ^^
la comm’ de cette série s’est articulé quasiment que sur ce nouveau statut quo et ce qui transparaît dans ton article, c’est que ça a l’air blindé de clichés, mais écrit par un auteur gay…
ce genre d’épiphénomène de la vie culturelle américaine me laisse de marbre en fait.
et comme il y a l’air de ne rien avoir d’autre à bouffer dans cette série.
je me répète mais je lis des histoires de persos gays dans les shojo manga depuis 20 ans et j’ose espérer que mon regard n’est pas si fermé que ça. j’ai pu m’émouvoir de personnages et d’histoires d’amour très joliment sympa dans tokyo Babylon, Fsuhigi Yugi, Please save my earth…
je trouve simplement dans les comics, c’est militant, mal amené et politique..; du coup ça m’intéresse pas…
Si on était uniquement dans du comics gay oriented, je ne m’y serais pas reconnu. Tout comme je suis nul en culture gay, ses codes, ses rites, ses artistes, ils existent et je ne me sens pas concerné.
ICEMAN est une vraie série de Super Heros qui, comme je l’explique, sert de patch de correction à tout ce qui avait été laissé en plan sur le pers. C’est la force de cette série. Et là où je te rejoins c’est que c’est un échec pour ne pas avoir trouvé d’équilibre entre le trop et le pas assez.
C’est pour ça que je précise que je n’ai pas lu.. je ne peux pas me prononcer sur la qualité du titre, mais ça ne me botte pas…
« Sina Grace, auteur gay assumé à qui Marvel a fait appel en 2017 pour promouvoir la politique de diversité affichée par Marvel »
Ce qui est amusant c’est que 2017 est aussi l’année où David Gabriel vice président des ventes chez Marvel déclare que l’érosion des ventes de comics est liée a une trop grande diversité au sein des super-héros !
Je cite:
« Ce que nous avons compris, c’est que les gens ne voulaient pas plus de diversité. Ils ne voulaient pas de personnages féminins. C’est ce que nous avons entendu, indépendamment de ce que nous croyons. J’ignore si c’est vrai, mais c’est ce que nous avons constaté dans les ventes. Ce que nous observons des ventes de personnages différents, de tout nouveau personnage, ou de super héroïnes, n’importe quoi qui n’est pas au cœur de l’univers Marvel, eh bien les gens s’en détournent. C’était difficile pour nous parce que nous avions un stock de nouvelles idées passionnantes, et, quoi que nous essayions de sortir, ça ne marchait pas vraiment. »
Sa déclaration a provoqué un tel scandale que quelques jours plus tard, David Gabriel a tenu a nuancer/rectifier ses propos.
Je veux bien croire que DC a abordé la tendance a plus de diversité avec plus de délicatesse que Marvel.
Ce n’est pas bien compliqué tellement la communication de la part de la maison des idées est risible et l’introduction de ses nouveaux personnages hasardeux!
Respecter des quotas raciaux ou féminins imposés par la bien pensance je veux bien… Parler d’homosexualité je veux bien aussi…mais il faut avant tout que cela serve l’histoire.
Je dis ça et je suis un homme hétéro blanc de confession catholique… On va encore me dire que je n’ai aucune légitimité à le dire.
Mais je suis aussi quelqu’un qui aime lire de bonnes histoires cohérentes et qui est attaché a des personnages qui ont un background de plus de 50 ans.
Totalement d’accord avec toi.
déjà ceux qui veulent prendre en otage la parole en disant que si t’es ci ou ça, tu dois te taire, ça en dit long sur leur vrai seuil de tolérance.
un point de vue respectueux, il se respecte point!
La diversité se fait de toute manière, on a bien vu que de nouveaux personnages sont populaires…ils sont appelés à donner une vraie visibilité.
On va oublier les histoires de merdes comme on a oublié les cloneries ou le Heroes reborn, les personnages réellement intéressants vont s’en sortir…
.
Concernant Sif, Marvel avait profité de la relance de la série Journey into Mystery pour la mettre en personnage principal le temps d’une saison écrite par Kathryn Immonen en 2013. Résultat : David Gabriel a plutôt raison parce que l’histoire était bonne avec des dessinateurs de bon niveau, et la saison a duré 10 épisodes, avant de s’arrêter. En ce moment, je lis la série Valkyrie avec Jane Foster dans le rôle titre, coécrite par Jason Aaron, mais je n’ai pas grand espoir qu’elle dure très longtemps.
Pour avoir tous les Thor de Jason Aaron, le remplacement d’Odinson par Jane Foster m’avait paru bien mené et Jane Foster était crédible, avec sa personnalité propre et une façon d’être Thor différente d’Odinson. Par contre je n’ai jamais pensé que ce remplacement serait définitif. Depuis les années 1980, Marvel utilise le remplacement pour donner un coup de neuf à certains personnages (John Walker à la place Steve Rogers pour Captain America, pendant plus d’un an, Rhodey Rhodes à la place de Tony Stark pour Iron Man, une équipe alternative de Fantastic Four composée de Hulk, Wolverine, Ghost Rider et Spider-Man), et pour créer une attente du retour du héros d’origine.
justement ça condamne le nouveau personnage à devenir un « Poulidor » et jamais ne sortir de son état de « doublure ».
Les gardiens de la Galaxie ont réussi un pari incroyable quoi qu’on en pense…
l’empowerment est souvent discret et là, je v ais parler de MERA dans Aquaman qui devient autre chose que l’épouse avec un charisme de dingue grâce encore à Johns. il suffit de lui donner un bon rôle au cinoche où dans un Jeu et le truc peut être possible.
Transformer Jane en Valkirye n’est pas à mon sens l’idée du siècle.
elle a déjà fusionné avec SIF, il suffit de lui donner son look déjà iconique de Thor en lui laissant ses cheveux naturels et ça aurait eu plus de gueule. Jane maintenant possède une histoire… dépasser la notoriété de Thor n’est pas le sujet, mais en faire un vrai titre viable dans le paysage Marvel est possible…
« Pour avoir tous les Thor de Jason Aaron, le remplacement d’Odinson par Jane Foster m’avait paru bien mené et Jane Foster était crédible, avec sa personnalité propre et une façon d’être Thor différente d’Odinson. »
Le lectorat s’attarde beaucoup sur le fait de mettre une femme dans le rôle (le patriarcat et le matriarcat d’Asgard avec les époux Odin vs Freyja et un Odinson prenant le parti de sa mère adoptive), mais l’élément plus déterminant/signifiant c’est qu’une terrienne de Midgard (encore plus « mortelle » que d’autre en raison de sa maladie) est considérée comme plus digne que les dieux (c’est elle qui leur montre l’exemple).
Ça sert le propos de l’histoire au long cours depuis le début du run : la perspective négative du bourreau des dieux et de Mangog sur les déités, la révélation d’Unworthy Thor en lien avec Gorr et la réplique chuchotée d’Original Sin, une jeune Thor pas encore en mesure de soulever un marteau qui l’obsède, assez conforme à la jeunesse de Thor telle que dépeinte dans les « Tales of Asgard » des 60’s (Journey Into Mystery #102) ; tout ça pour dire que le Thor d’Aaron est cohérent sur la durée au niveau thématique, indépendamment de celui ou celle qui assume la fonction et porte le marteau.
« Par contre je n’ai jamais pensé que ce remplacement serait définitif. Depuis les années 1980, Marvel utilise le remplacement pour donner un coup de neuf à certains personnages (John Walker à la place Steve Rogers pour Captain America, pendant plus d’un an, Rhodey Rhodes à la place de Tony Stark pour Iron Man, une équipe alternative de Fantastic Four composée de Hulk, Wolverine, Ghost Rider et Spider-Man), et pour créer une attente du retour du héros d’origine. »
Les Thor alternatifs ou les remplaçants c’est cyclique, il y en a pratiquement à chaque décennie : Red Norvell pour les 70’s (un Thor rouquin plus conforme à celui de la mythologie), Beta Ray Bill pour les 80’s (l’électrochoc de Simonson, il secoue le cocotier dès son arrivée et se débarrasse de Don Blake le vestige superflu), Masterson pour les 90’s (logique semblable à Foster : le/la remplaçant(e) est exfiltré(é) ensuite dans son propre spin-off, Thunderstike pour l’un et Valkyrie : Jane Foster pour l’autre), ou encore le fils adulte de Thor chez Jurgens (2000’s).
« En ce moment, je lis la série Valkyrie avec Jane Foster dans le rôle titre, coécrite par Jason Aaron, mais je n’ai pas grand espoir qu’elle dure très longtemps. »
Soit la série continue jusqu’au film de l’an prochain (peu probable, surtout si les ventes sont faibles et que Aaron finit par laisser la place à sa co-scénariste peu connue), soit le personnage part dans une autre direction à l’occasion du film (plus probable, le #750 devrait sortir à peu près au moment du film à ce rythme mensuel, c’est l’occasion de marquer le coup), axé sur le retour de la version cinématographique Jane Foster.
Une terrienne de Midgard considérée comme plus digne que les dieux – Je ne me l’étais pas formulé comme ça, mais après avoir lu ta remarque, ça devient une évidence. Je pense aussi que le changement d’Odinson à Jane Foster était avant tout une bonne histoire.
Les Thor alternatifs : je n’avais jamais entendu parler de Red Norvell, une période de Thor que je ne connais pas du tout.
Jane Foster en tant que Valkyrie : ça rejoint la remarque d’Eddy. Ce personnage n’est pas encore en mesure de porter une série à elle toute seule, et il faut qu’elle soit associée à la mythologie d’Asgard pour avoir une chance de durer au-delà de sa période de remplacement. D’un autre côté, elle n’aurait eu aucune chance de devenir une superhéroïne si elle n’avait pas été Thor.
j’ai lu les premiers épisodes de Thor-fille et le sous texte m’est apparu comme vraiment pas subtile et de trop dans un contexte nordique… j’ai fait le truc jusqu’à Secert Wars et puis basta…
la fille qui veut pas se soigner aussi, c’est un truc qui ne me paraissait pas possible à part pour ces gens pour ceux qui croient à la providence (pensée pour moi insupportable).
j’ai pas accroché.
mais peut-être y a t-il des explications qui rendent tout ça logique…
Voilà un truc qui m’a vraiment l’air réservé au fan du personnage… Je passe ! 🙂
Pour ce qui est des séries mutantes par Hickman, je pense que je peux facilement prédire que ça ne me plaira pas (je ne suis pas certain de les lire cela-dit, il est même plutôt probable que je m’en tienne éloigné). Je déteste l’écriture de Hickman sur les équipes de super-héros. Autant sur les SECRET WARRIORS il s’en tenait encore à des histoires simples et linéaires, autant depuis les FF il a commencé à faire son Grant Morrison (ultra-densité des informations, hyper-compression de la narration, multi-concepts scientifico-dimensionnels…) sans avoir aucunement le talent de son modèle pour habiter ses personnages, qui demeurent sous sa plume des enveloppes vides. C’est cauchemardesque.
La vache voilà une série inattendue ! Euh Iceberg va vraiment sur un site de rencontre ? Le mythe du super-héros en prend un coup dans l’aile ^^ Adopte un super-héros gay, tout un programme…
Pour le reste je ne suis pas sûr que ce comics me plaise, mais en tous cas il est rassurant de voir que Marvel sache encore s’accorder des parenthèses délirantes et surréalistes !
Euh Iceberg va vraiment sur un site de rencontre ?
Dès la première page…et un deuxième point commun avec le super héros comptable…
Après on a aussi SPider-man qui a tendance à repriser ses chaussettes.
C’est aussi pour ça qu’on les aime ces personnages : c’est un peu des monsieur tout le monde qui ont des problèmes de merde^^
J’ai toujours dit que Iceberg était le Peter Parker mutant.
Tiens, maintenant que j’y repense, je me rappelle d’un What If des années 90 où Iceberg épousait…Emma Frost 😉
Hello
J’ai les 5 premiers numéros dans la vf de Panini, à savoir X-Men Resurrxion (du 6 au 8)…
Les 6 autres ont il été traduits par la suite ?
Bonsoir Olivier : je n’en sais fichtre rien parce que 1 / j’ai lu en VO et 2/ je ne comprends fichtre rien aux publications Panini.
Tu as aimé les 5 premiers ?
Hello Bruce
Alors merci pour le lien que tu m’as envoyé.
Concernant Panini, je te confirme qu’ils n’ont publié que les 5 premiers.
Avant le 765 ème relaunch de leur magazine X-Men, ils ont tranquillement expliqué que, peut être la suite sera publié un jour dans un mini monster… Bref…
Je n’avais pas accroché sur le moment à ces 5 premiers épisodes.
Le fait que je pensais qu’une série ongoing sur Iceman ne dépasserait pas les 12 numéros ne m’engageait pas à m’y intéresser.
La valse des dessinateurs rien que sur ces 5 numéros ajoutait au désengagement.
Néanmoins, ton article m’a redonné envie de les relire sous un autre angle.
Après relecture, je te donnerai mon avis.
Bon, contente que tu aies essayé, Bruce, j’aime bien quand on s’accroche à ses personnages fétiches.
Pour ma part, ça ne me tente pas, parce que je n’ai jamais été fan de Bobby, parce que ce que tu en racontes ne m’intéresse pas… Je fais partie de la vieille école, et ces histoires de changement de sexualité, ça me barbe. Je préfère des persos neufs et homos comme Wiccan que des retcon comme Bobby…
Cet humour-là, pas sûre d’adhérer non plus. Et en plus, la série a été stoppée avant la fin.
Mais merci pour le retour.
@Matt, j’envie ta sérénité. Je sais que je devrais arrêter de regarder les infos et leur décompte des morts. Mais c’est comme ça, on n’est qu’au début, le pire est devant nous, et même si c’est pas la fin du monde, ça peut être la fin pour des personnes qui nous sont chères. Ça, je ne peux pas me l’enlever de la tête.
J’ai aussi peur de faire partie des victimes, parce que ma compassion me fait porter volontaire, mais en même temps je flippe comme une malade. J’essaye de me rassurer en me disant que je n’ai jamais fumé, jamais eu de soucis respiratoires, mais voilà, le risque zéro n’existe pas…
Bref, cette période est compliquée…
Prenez soin de vous, les Gens…
Je ne suis pas serein.
Difficile de l’être si on écoute les infos.
Le problème c’est que les gens sont cons. Si on leur dit que tout va bien se passer, ils vont continuer à sortir, se faire des câlins, etc.
Alors il faut leur faire peur pour qu’ils prennent ça au sérieux…
Et résultat bah ouais ça devient oppressant.
On fait le décompte des morts chaque soir.
On ne le fait pas pour la grippe. Et pourtant des milliers de morts chaque années de la grippe. Plus d’un demi million de morts dans le monde en général. En 2016, plus de 16 000 morts de la grippe en France.
Alors certes ce n’est pas une grippe, c’est plus contagieux et on n’est pas immunisé encore car c’est tout nouveau, donc ça se propage très vite.
Mais on ne nous dit pas non plus qu’il y a plus de 1000 personnes guéries aussi. On nous parle surtout des morts. Faut aller les chercher soi même les infos plus positives !
Bref faut être prudent, se laver les mains, tout ça…et ne pas paniquer non plus.
Même si on le chope, on ne va pas forcément en mourir non plus.
Et bien si j’exclus les 10 articles qui portent sur des bds que je dois lire d’abord, il s’agit de mon dernier article en retard ! Encore une fois, du X, mais pas celui que j’affectionne…
Mais j’aime quand même te lire car j’apprends plein de choses et je vois que l’imbecillité fait également partie du lectorat de comics.
En tout cas j’aime bien la façon que tu as de défendre cette mini-série, la comparaison à FAITH me parle beaucoup.
La BO : je ne connaissais pas, sympa, j’aime bien ce genre de pop (belle trouvaille avec ce garçon glaçon), même si la chanson reste très inoffensive. Tu as écouté les albums de She And Him, dont la chanteuse n’est autre que Zooey Deschanel ?
Ah oui j’aime beaucoup. Zooey Dechannel m’avait allumé sur l’OST de YES MAN composé par Eels.