Encyclopegeek : Tomb Raider
Un article de : MATTIE-BOY
1ère publication le 23/01/17- MAJ le 08/05/21
Ah ! Lara Croft ! Je m’attaque ici à une icône du jeu vidéo qui aura fait rêver de nombreux joueurs.
Lara est bien entendu la célèbre héroïne de la franchise Tomb Raider .
Il s’agit de jeux d’aventure/action qui nous mettent dans la peau d’une archéologue sexy, une sorte de penchant féminin de Indiana Jones , qui part à la recherche de reliques anciennes aux quatre coins du globe dans des contrées magnifiques et dangereuses.
Mais qui est-elle exactement ? Avant la passation de la licence à Crystal Dynamics en 2006, sa biographie reste un mystère et le personnage assez lisse. On sait surtout qu’elle est britannique et dispose d’une grande fortune.
Par la suite, le mystère sur son passé sera levé, mais surtout dans les manuels. Dans les jeux, on comprendra surtout qu’elle et sa mère Lady Amelia Croft ont été victimes d’un accident d’avion lorsqu’elle avait 9 ans. Sa mère disparut dans des ruines étranges et Lara parvint à survivre seule 10 jours dans l’Himalaya avant d’être retrouvée par son père. Nous savons aussi que son père, le célèbre aventurier Lord Richard Croft disparut l’année de son 15ème anniversaire. Lara héritera alors plus tard du patrimoine des Croft comprenant 3 manoirs.
Mais sachant que le destin de la miss a été partagé entre 2 studios de développement et a subi un reboot, inutile de rentrer trop dans les détails de son passé.
Lorsque j’étais jeune et que le premier jeu est sorti en 1996, ce fut une vraie révolution. Non seulement le jeu avait parfaitement su s’approprier la 3D à peine naissante (alors que d’autres ont très mal pris le virage), mais on nous proposait aussi d’incarner pour une des premières fois un premier rôle féminin charismatique (et sexy).
Oh, il y a bien eu d’autres protagonistes féminins dans des jeux plus anciens mais il s’agissait soit de personnages sans substance (les combattantes des jeux de baston ou des beat them up qui n’étaient d’ailleurs qu’une partie d’un casting de personnages à choisir), soit de femmes comme Samus Aran de Metroïd dépourvue de voix et dont on ne voyait jamais le visage. D’ailleurs à l’époque on se fichait pas mal des personnages en tant qu’être humains. Il s’agissait juste d’avatars muets évoluant à l’écran et qu’on choisissait davantage pour leur compétence ou pouvoir spécifique. Les graphismes n’aidaient pas non plus. Difficile de mettre en scène une pin-up séduisante lorsque la technique n’est pas à la hauteur pour représenter des humains auxquels on peut s’identifier.
Et pourtant je me souviens que, quand bien même il s’agissait de polygones triangulaires encore assez moches, tout le monde jasait sur la taille de la poitrine de Lara Croft. Il y avait même des patchs pirates pour la mettre toute nue (Ah, les jeunes !). Sans doute la 3D et les belles images de Lara utilisées lors de la campagne marketing ont-elles aidé. Car oui, forcément, le modèle 3D visible sur les posters et jaquettes de jeu était plus sexy que les graphismes du jeu. Normal, c’est une chose de réaliser une vidéo en images de synthèse et une autre de calculer de la 3D interactive en temps réel. Mais le simple fait de pouvoir contrôler un tel personnage a forcément attisé des fantasmes. Le timbre de voix suave de sa doubleuse française Françoise Cadol ne gâchait rien non plus à une époque où les doublages étaient souvent catastrophiques dans les jeux.
Mais forcément il y avait ceux qui n’aimaient pas l’idée de jouer un personnage féminin et pensaient que c’était pour les gonzesses (hein, Bruce ?) (comment qu’tu sais ça toi ? Ndr ) et puis ceux qui se disaient qu’elle était sexy.
Moi je faisais partie de ceux…qui n’avaient pas le jeu. Je n’ai pu y jouer que plus tard.
Alors bien sûr Lara Croft a été depuis au cœur de débats concernant sa sexualisation. Et pourtant elle a aussi brisé l’image de la demoiselle en détresse inutile qu’il fallait sauver à la fin du jeu. C’était une femme forte, indépendante et courageuse. Je ne peux m’empêcher de penser, lorsqu’on jette un œil à ces anciens jeux de nos jours, que cette polémique est venue davantage du marketing promotionnel et de la manière dont des joueurs en pleine puberté ont accueilli le personnage. Lara est même apparue par la suite dans des publicités pour la Seat Ibiza en tant que sex-symbol en plus de figurer sur des posters et autres goodies dans des poses sensuelles.
Le sexe fait vendre, on le sait. Sauf que les jeux, eux, sont en réalité très sages. Le personnage ne fait jamais rien de suggestif. Elle ne se déshabille pas, n’use même pas vraiment de ses charmes pour obtenir ce qu’elle veut, ou alors à la manière britannique, très « classy ». Bref, sex-symbol peut être, mais en rien vulgaire. Et aujourd’hui, on ne peut ignorer à quel point il y a bien pire que Lara Croft comme représentation sexiste.
On peut penser aux Dead or Alive qui sont, ma foi, de bons jeux de combat malgré tout mais dont les femmes sont extrêmement sexualisées. Ou à Soul Calibur V qui misait sur une poitrine en gros plan en guise d’affiche pour attirer le public. Ou encore récemment le personnage de Silence de Metal Gear Solid V . Pour les curieux, Silence est une femme muette qui a besoin d’être quasi à poil constamment car elle se régénère grâce à la photosynthèse (WTF ?) et boit aussi par sa peau (on se demande pourquoi, ça ne marche plus par la bouche ?) donc elle doit se rouler dans les flaques d’eau…ce qui donne des scènes embarrassantes à regarder tellement cela devient ridicule à quel point ce personnage ressemble à un animal qui prend des poses lascives. Je respecte Kojima pour nous avoir conçu de bons jeux comme les Metal Gear Solid , mais avec son 5ème épisode, il s’est transformé en gros beauf.
Si Lara Croft a été le bouc émissaire, c’est sans doute parce que c’était nouveau à l’époque et qu’elle est restée la plus populaire depuis. Le commun des acteurs de cette polémique s’est accroché à l’icône féminine la plus célèbre pour condamner la banalisation de la représentation sexiste de la femme, alors que face au reste de la production, cela peut vraiment faire rire tant Lara Croft est devenue populaire auprès de la gente féminine en tant qu’icône de femme indépendante badass.
Si on imagine aisément que les concepteurs de Tomb Raider n’ont pas créé le personnage pour valoriser la femme mais plutôt pour se rincer l’œil, le fait est que mettre en scène une belle femme ne peut pas être retenu comme un argument d’objectivation sexiste. Après tout, les hommes non plus ne sont pas des Quasimodo, que ce soit dans les jeux, films ou BD.
Mais assez pour la polémique ! Nous allons parler du personnage et des jeux.
Tomb Raider est une franchise très prolifique. Il y a eu 6 jeux développés par Core Design et édités par Eidos Interactive. Les suivants ont été développés par Crystal Dynamics : Tomb Raider Legend , Anniversary et Underworld . Puis vint ensuite le reboot avec : Tomb Raider tout court, puis rise of the Tomb Raider toujours du même studio.
Des jeux ont également été développés sur consoles portables, sur Game Boy par exemple. Et une série dérivée constituée de deux épisodes, Lara Croft and the guardian of light . (2010) et Lara Croft and the temple of Osiris . (2014) a également été créée.
Tout récemment, un jeu mobile appelée Lara Croft GO (rien à voir avec Pokémon) est arrivée sur iOS et Androïd avant d’être transposé sur consoles de salon. Je vais à présent me pencher sur la plupart d’entre eux et analyser l’évolution du personnage ainsi que du gameplay de ces jeux.
Tomb Raider 1 :
C’est donc en novembre 1996 que débarque le premier jeu : Tomb Raider . L’histoire suit notre archéologue favorite qui doit retrouver les fragments du Scion de l’Atlantide pour le compte de Jacqueline Natla, PDG de Natla Technologies. Il s’avérera que Natla est en réalité une déesse atlante, déchue par ses frères Qualopec et Tihocan pour avoir abusivement utilisé le pouvoir du Scion. Lara devra donc la stopper après lui avoir fourni involontairement les moyens de retrouver son pouvoir.
A bien des égards, les aventures de Lara Croft sont de type « pulp ». Voyez vous-mêmes : des aventures avec une jolie femme, des dinosaures et autres monstres dans d’anciennes ruines antiques qui ne se soucient pas tellement de cohérence mais glissent tout de même des éléments historiques et culturels pour les mêler à une intrigue fantastique à base d’anciens dieux, de créatures mystiques, etc.
Dans ce jeu, Lara n’a pas vraiment de personnalité. A l’époque, ce n’était pas l’intérêt principal des jeux. Elle est clairement sûre d’elle et forte mais les dialogues se comptent sur les doigts d’une main.
Pour le gameplay, il ne variera pas durant les 5 premiers opus donc je vais le décrire ici. Il s’agit de jeux à la troisième personne. La caméra nous montre notre personnage de dos et nous le déplaçons dans des décors tout en 3D. Le gameplay se compose d’éléments de jeu de plate-forme (sauter, s’accrocher, effectuer des pirouettes avec le bon timing en évitant de tomber), d’action (des ennemis à flinguer mais relativement peu) et surtout d’énigmes (des puzzles en 3D à résoudre pour ouvrir des portes, découvrir des passages secrets, etc.) Il y a donc une grande part d’exploration des décors et de réflexion.
Tomb Raider 2
Ce jeu est le premier auquel j’ai joué. Et reste mon préféré parmi les anciens Tomb Raider de Core Design.
Tomb Raider 2 , ou « La Dague de Xian » met en scène l’héroïne aux prises avec un mafioso italien nommé Marco Bartoli, qui cherche à s’emparer de la dague de Xian, une lame renfermant un pouvoir capable de transformer en dragon quiconque aura le courage de se la planter dans le cœur (eh ! Je l’ai dit, c’est pulp, pas réaliste). Lara parcourt le monde, de l’Italie à la Chine en passant par le Tibet pour arrêter le bonhomme et affrontera un dragon à la fin.
Le gameplay se contente juste d’ajouter de nouvelles interactions, comme ce sera le cas dans les suivants aussi. Ici, Lara peut à présent attraper une tyrolienne ou grimper à une échelle. Certains véhicules seront aussi disponibles au cours de l’aventure.
En termes de personnalité, Lara n’en a toujours pas beaucoup. Par contre on se retrouve à descendre un paquet d’ennemis humain alors que dans le premier jeu, il s’agissait surtout d’animaux sauvages et autres monstres mystiques.
Tomb Raider 3
Je ne suis pas fan de celui-là. Je ne suis pas allé bien loin dans le jeu. Dans cet opus sorti à peine 2 ans après le tout premier, Lara doit retrouver quatre reliques provenant d’une météorite à la demande du docteur Mark Willard, un mégalomane cinglé obsédé par l’évolution de la race humaine. Il s’avère que la météorite transformera les gens en monstres et Lara devra arrêter tout ça, comme d’hab.
En termes de gameplay, les seuls ajouts sont la possibilité de s’accroupir et de ramper.
Pour moi, le principal problème de ce jeu c’est le level design. On passe son temps à se perdre dans des décors qui font mal aux yeux avec des passages secrets quasi invisibles. Et pour couronner le tout, il faut trouver des cristaux pour avoir la possibilité de sauvegarder son jeu. Cela m’a vite fait abandonner. C’est aussi pour moi le premier jeu qui se repose un peu sur ses acquis en ne changeant toujours rien à la formule des deux précédents, pas même la qualité graphique du second opus.
Tomb Raider the last revelation :
En 1999 sort Tomb Raider : la révélation finale . Cette fois, Lara devra arrêter l’esprit du dieu égyptien Seth qui prend possession du corps de son ancien mentor Werner Von Croy, en retrouvant une amulette pour le bannir à nouveau avant qu’il ne se libère complètement. Elle devra parcourir l’Egypte, passant par Alexandrie, Le Caire et Louxor.
Les ajouts sont plus nombreux cette fois : les graphismes sont plus détaillés. Quant aux nouveaux mouvements, il y a cette fois la possibilité de se suspendre et de se balancer au bout de cordes. Ce n’est pas non plus une révolution mais le jeu est bien réalisé et propose des énigmes complexes et des défis originaux de type « ennemis invincibles à éviter ou à faire tomber dans des trous ».
De plus, il y a un effort sur l’histoire qui se concentre enfin davantage sur le personnage. Le jeu commence par un flashback dans lequel une jeune Lara est entraînée à l’exploration par son mentor. Non seulement nous avons droit à un bout du passé de notre héroïne mais l’enjeu de l’histoire concerne également ses proches. La fin du jeu nous laissera cependant dubitatif car Lara semble mourir ensevelie sous une pyramide effondrée.
Mon 2ème jeu préféré après Tomb Raider 2 en ce qui concerne la saga de Core Design (même si dans celui-là aussi, on se paume pas mal, mais au moins on sauvegarde quand on veut)
Tomb Raider 5 : sur les traces de Lara Croft
Lara est morte. Du moins tous ses amis le pensent. Alors c’est l’occasion de mettre en scène plusieurs mini histoires au travers de flashbacks.
Nous incarnons donc Lara en Irlande quand elle avait seize ans (sans armes donc, faut pas pousser), puis adulte à Rome, en Sibérie et à New York. Les histoires sont très inégales. Celle à Rome est risible de naïveté même pour un récit pulp de jeu-vidéo, et celle à New York inintéressante (on passe la plupart de son temps dans un système de ventilation d’un immeuble high tech). Par contre celle en Russie dans un sous-marin en perdition et celle en Irlande dans les ruines de vieux châteaux hantés donnant à l’histoire une atmosphère horrifique sont très plaisantes.
Le jeu est très inégal car il ne propose rien non plus de nouveau en termes de gameplay. Et la maniabilité rigide du personnage commence à se faire vieillotte. Le studio se repose sur ses lauriers et profite de la popularité de son héroïne pour ne plus trop faire d’efforts. Il serait temps que la franchise évolue. Honnêtement, ce n’est pas vraiment un mauvais jeu si on se replonge dedans maintenant en étant conscient que c’est un jeu daté et qu’on aime ça, mais à l’époque, il représentait une stagnation frustrante de la franchise.
Tomb Raider, l’ange des ténèbres :
Bon ben l’évolution, ce ne sera pas pour tout de suite. Ce jeu est surement le pire de toute la saga. Après trois ans d’attente, Core Design sort Tomb Raider, l’ange des ténèbres , un jeu qui sera très mal noté. Et ce pour plusieurs raisons. Le scénario s’éloigne de l’esprit Tomb Raider puisqu’il se passe uniquement à Paris et à Prague sur fond de sociétés secrètes et de complots. Pour ma part, j’ai à peine touché au jeu pour une autre raison : le gameplay qui n’évoluait déjà pas depuis 1996 montre ses limites de manière insupportable. Lara se manie comme un 100 tonnes et le jeu est bourré de bugs et d’idées tordues (comme le fait de soulever un objet qui rendra Lara « plus forte », ce qui lui permettra alors d’aller défoncer une porte qu’elle ne pouvait pas défoncer plus tôt. Logique, non ?) Je n’ai donc pas grand-chose à en dire à part que c’est complètement raté.
Et visiblement je ne suis pas le seul à avoir pensé ça puisque Eidos Interactive retirera la franchise à Core Design quelques mois après pour la confier au studio Crystal Dynamics.
Ceci conclut donc mon tour d’horizon des premiers jeux et de l’impact qu’a eu notre héroïne dans l’univers vidéo-ludique. Dans un prochain article, je vous parlerai du renouveau réussi de la saga inauguré par Tomb Raider Legend en 2006, ainsi que du reboot récent, des spin-off et des déclinaisons des aventures de Lara Croft en comics et au cinéma.
Rendez-vous au prochain épisode !
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Star du virtuel, Lara Croft obtient enfin sa une. Mattie Boy revisite pour vous dans cette première partie l’intégralité des jeux de la saga Tomb Raider et l’évolution de la belle. Un trésor à dénicher chez Bruce Lit.
Tu l’as bien deviné : je n’ai jamais joué à Tomb Raider (pour les raisons mentionnées) et je n’y jouerai probablement jamais (detox totale depuis l’arrivée des nouvelles consoles. Plus touché un joypad depuis deux ans).
Pour le coup, je pense que c’est le type de jeu qui ne m’intéressait pas. Parce que je me rappelle avoir joué Jill Valentine ou CLaire Redfield sans problème dans Resident Evil.
Tomb Raider, je n’ai fait que regarder longuement ma cousine y jouer (le jeu, pas ma cousine de 10 ans à l’époque).
Je trouvais, que ça manquait d’action : on passait son temps à courir, sauter, courir, déplacer des rochers, résoudre des énigmes. Tout à fait le genre de trucs qui insupportaient par exemple dans Prince of Persia et par la suite Assassin’s Creed 2 ou même certains passages de God of War. J’aimais bien les jeux violents. Bourrins.
Je n’ai pas vu le film non plus, ne supportant ni Jolie, ni U2.
Tomb Raider reste néanmoins une licence forte vidéo ludique et méritait toute sa place ici.
C’est quoi U2 ?
Oui, l’intérêt c’est les énigmes et les phases de plate-forme. Je comprends bien qu’on puisse ne pas aimer. Les jeux bourrins ça me va aussi. Mais moi ce que j’aime c’est la variété^^ On verra avec la suite de l’article pourquoi certaines tendances des jeux modernes m’exaspèrent par leur conformisme.
Ton « comment qu’tu sais ça toi ? » m’a fait sourire parce que je n’ai rien deviné. TU as déjà laissé trainer l’info dans des commentaires. Et ça ne tombe pas dans les oreilles d’un sourd^^
A l’inverse de toi, j’aime bien les phases d’énigme dans les God of War. Justement parce que ça fait varier le gameplay. Les jeux où on ne fait que taper et taper, ça me lasse. J’aime interagir avec les décors, les escalader, sentir que le visuel n’est pas juste une carte postale en arrière plan mais qu’on peut aussi se balader dessus, aller nager, etc. Même se servir de mécanismes dans le décor pour buter ou piéger du monstre. Le premier GoW faisait ça je crois avec le minotaure. Après je mentirai si je disais que ça n’a rien de frustrant d’être coincé sur une énigme sans savoir quoi faire pour progresser. Mais c’est ça le jeu aussi^^
Je pense surtout aux trucs vraiment chiants : genre transporter un rocher qui pèse une tonne dans une autre pièce pour faire levier à un mécanisme à 2 km de là à atteindre en temps limité. J’ai horreur de ça. Actionner tout un mécanisme dans Assassin creed 2 pour remonter à la surface. Je supporte pas.
Mais oui certaines énigmes comme la synthétisation des virus ou le crochetage de serrure dans FAllout oui ça j’aime bien.
Les énigmes en temps limité, c’est pas mon truc préféré non plus. A cause du fait qu’en cas d’échec, faut tout refaire. Mais celles où il faut juste se creuser la tête ça me plaît. Dans Anniversary il y a une immense salle à un moment et on peut jouer avec 2 leviers qui font monter le niveau d’eau de 2 paliers. Oui il faut descendre bouger un truc qui servira de radeau, puis remonter au levier pour faire monter le niveau d’eau. Mais j’aime bien, ça fait réfléchir et ça change. Juste après tu as un boss épique et une grosse phase d’action. Question d’équilibre.
Après ce n’est pas pour tout le monde, on est d’accord. Mais si je défends ce type de jeu, c’est parce que primo…euh…j’aime bien. Et deuxio parce que je trouve ça triste que la variété des types de jeux disparaisse (surtout dans les grosses licences. Pas les jeux indépendants dont je parle par la suite). Car forcément, si tu fais partie des joueurs qui aiment les jeux bourrins, sachant que c’est le type de jeu le plus populaire, tu ne vas pas t’offusquer que tous les jeux deviennent ainsi. Forcément, c’est ce qui ta plaît. De mon point de vue de joueur qui aime tout (sauf les jeux de sport), ben c’est triste de voir que le bourrinisme l’emporte de partout. C’est pourquoi je me suis rapproché des jeux indépendants innovants. Sauf que bon, des fois on aimerait un gros jeu à licence super joli visuellement mais qui ne soit pas un clone d’une autre licence d’action. Même les Resident Evil sont passés du type survival horror à gros bourrinage (même si la branche « Revelations » joue un peu plus sur l’horreur)
Sympathique présentation de cette jolie dame.
Je n’ai jamais eu de console de salon, donc je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de manier cette brune à forte poitrine, un petit peu sur DS mais je me suis vite lassé. Les images montrent bien un choix de costume révélateur (le short et le débardeur) et une hypertrophie mammaire digne d’une superhéroïne classique.
Ton article montre comment l’évolution d’un tel personnage est soumis aux impératifs de développement en comité, et peut même passer d’un studio à un autre. Visiblement, Lara Croft est tout aussi mal servie qu’un superhéros pour l’intégrité de sa continuité.
Pour ma part j’ai joué aux versions PC. Je n’avais pas de console de salon à l’époque non plus. Du moins plus après ma megadrive. Je me suis rattrapé par la suite pour jouer à d’excellents jeux de la première Playstation.
Pour l’hypertrophie mammaire, c’est les poumons, pour mieux respirer sous l’eau voyons^^
Non mais c’est clair qu’ils ont abusé…mais bon voilà pas plus qu’une super héroïne. Ils se sont calmés lors de la reprise de la licence par Crystal Dynamics à ce niveau.
Sa continuité reste moins bordélique que celle de Marvel quand même. Techniquement son histoire n’a pas changé lors de la passation de la licence à Crystal Dynamics. Les 3 jeux suivants dont je parlerai dans la 2ème partie (Legend, Anniversary, Underworld) sont une suite des premiers jeux.
Le reboot de 2012 par contre…est bel et bien un reboot.
A l’époque de Tomb Raider, mon icône c’était ce monument de finesse et de sensibilité : Duke Nukem…
D’ailleurs la version PS ou 2 je me souviens plus avait fait une version de Duke où l’on passait d’une caméra FPS à la Lara de dos ses deux flingues à la main.
Ton article sur instincts de survie m’a fait penser qu’un film Tomb Raider fonctionnerait mieux avec une atmosphère plus intimiste, Bruce.
Bon on peut ajouter des flingues et des pièges dans des temples, mais l’important reste quand même une idée de « seule contre la nature »…que cette nature soit surréaliste ou pas. Au lieu de faire des films fades plein de blagounettes et de sidekicks avec des gadgets high tech façon James Bond du pauvre.
Si j’avais su, j’aurais fait ce rapprochement et j’aurais mis un petit lien vers ton article dans ma 2ème partie.
Je ne sais pas comment tu fais pour, tel Tornado, faire un article en deux parties. En te lisant, je vois bien le truc, mais je suis incapable de penser de cette façon, bref, je suis toujours épaté par ce genre d’article très complet.
Tu m’apprends énormément de choses, alors que Tomb Raider est le seul jeu auquel j’ai joué avec assiduité. Avec le premier Diablo aussi, et puis quelques autres, mais très peu de jeux d’aventures. En fait je crois que c’est parce que c’est une fille que j’ai tout de suite été attiré par ce jeu. D’ailleurs dans Diablo je prenais l’archère…
Bon, je suis obligé de remettre mon très court article sur ce même jeu ça ira plus vite : http://hyperbate.fr/dernier/?p=11946
Je n’ai joué qu’au premier sur PS1 et au second sur PC (que de bons souvenirs, à l’armée, on se filait des conseils avec un nombre conséquent de joueurs). Mais j’ai également le troisième et le quatrième sur PS1 : j’ai très vite abandonné le 3, trop buggé, et jamais tenté le 4. Mon fils à celui sorti sur XBOX, je le garde de côté au cas où je m’y remettrai. Comme toi, j’adore ce côté aventure, pulp, Indiana Jones, bref, merci pour l’article Matt, bravo et vivement la suite !
Oh bah tu sais, avec le paquet de jeux et les dérivés dont je parle dans la seconde partie, je n’arrivais pas à tout mettre dans un seul article^^
Je te comprends pour avoir abandonné le 3.
Le 4 est bien par contre. On se paume aussi et les lieux sont moins variés (tout en Egypte) mais il y a pas mal de niveaux et d’énigmes très sympas. Il est quand même assez difficile. Plus que les autres. Je suis resté coincé à pas mal d’endroits.
Je partage la sensation que tu décris dans ton article. C’est une balade, on peut se paumer, on n’est pas dans des couloirs avec x persos à tuer avant de passer à la suite. C’est reposant, on réfléchit peinards, mais parfois stressant aussi quand on se retrouve sous l’eau avec un requin aux fesses (ce passage dans l’épave engloutie dans le 2…) Hélas ça ne plait plus ce genre de trucs.
Le remake du premier jeu (Anniversary) est excellent d’ailleurs. Mon préféré de toute la saga. Tout le bonheur du premier jeu en plus joli, avec quelques innovations et de chouettes boss. Bon ok c’est un remake, certains boycottent, mais pour le coup je l’ai vraiment adoré.
Sinon le premier Diablo…ouch ! J’ai jamais passé le boucher je crois (le premier boss). Pourtant j’ai fini Diablo 2 mais le premier je l’ai toujours trouvé super difficile. Ou alors j’étais trop jeune et trop mauvais à l’époque^^
Alors que moi je n’ai jamais fait Diablo 2… Je ne suis pas sûr que ce genre de jeu ne fonctionne plus, Assassin’s Creed n’est pas aussi hystérique que n’importe quel FPS. Maël joue à des jeux comme The Order ou The Witcher qui sont un peu dans la même veine. Il m’a parlé de jeux indépendants gratuits qui ont un peu cet esprit aussi. Et puis Red Dead Redemption, L.A. Noire… Le seul truc qui me déplaît dans Tomb Raider, c’est qu’on dézingue surtout des animaux. Ce n’est pas très écolo.
Red Dead Redemption est superbe.
Tuer des animaux : c’est le gros point noir (sic) de Tintin au Congo.
Maintenant dans Far Cry 3, la chasse au gros gibier avait quelque chose d’excitant. Tuer un grand requin blanc avec un arc et dix flèches, c’est plutôt sport !
Eh les gars ! J’adore les animaux mais vous croyez que tuer des gens c’est mieux ?
On est dans un jeu. ça reste des trucs à ne pas faire dans la vie^^
Dans le premier Tomb Raider on tue surtout des animaux mais ça reste cohérent dans une chasse au trésor dans des contrées sauvages. D’ailleurs dans Anniversary, quand Lara tuera son premier humain, elle en sera quelque peu bouleversée. Mais là j’empiète sur la suite de mon article.
tuer des gens c’est mieux ?
Très juste ! ^ ^
A une différence près : j’ai plus souvent de tuer mes congénères que des bestioles innocentes….
C’est vrai. Moi aussi.
Mais dans le cas de Tomb Raider, on peut dire que d’un point de vue légal, Lara ne devient pas une tueuse d’humains dès le début comme ça sans sourciller. Au début les victimes sont des animaux, créatures qui, hélas, sont tuées sans problème par nos congénères si nécessaire lors de fouilles, expéditions, etc.
Après il y a aussi un paquet de trucs surnaturels (et des monstres (raptors, T-Rex, machin momifiés, monstres décharnés)
Un truc que j’avais beaucoup apprécié dans Tomb Raider Underworld (le dernier avant le reboot) c’était le fusil anesthésiant.
On pouvait éviter de tuer les animaux comme ça. Bon…on se rajoutait de la difficulté par contre parce qu’ils pouvaient se réveiller.
Oui j’aimais bien cette option dans Deux Ex et Metal Gear iv. Endormir son adversaire donnait une dimenssion supplémentaire au jeu
Tu as joué au premier Deus Ex sorti en 2001 ? Ce jeu est génial.
Ah tiens en tant que fan de Metal Gear Solid, t’en penses quoi de cette grosse blague qu’est le personnage de Silence dont je parle dans l’article ?^^
Déjà dans MGS 3 (qui est mon préféré), je me disais que c’était un peu gratuit que Eva ait sans arrêt sa chemise ouverte sur son bikini…mais là avec Silence c’est du délire !!
Très déçu par MG IV, je n’ai jamais joué au V.
MG III ets une experience inoubliable. La seule fois où j’ai pleuré à la fin d’un jeu. J’en ai encore des frissons.
Deus Ex : je n’ai que la version XBOx 360. Je n’ai pas joué au prmier.
Deux ex, je l’ai retourné de fond en comble. Il y a un paquet de trucs optionnels mais excellents disséminés dans le jeu. Je me souviens d’une conversation avec une IA totalement gratuite (il fallait d’ailleurs un paquet de décodeurs pour ouvrir la porte derrière laquelle il se trouvait et ça n’apportait rien à l’histoire, sinon une réflexion intéressante) :
https://www.youtube.com/watch?v=qwbiEkuW7fI
(trouve le courage d’écouter ses premières répliques confuses dignes de Matrix, après il dit des trucs intéressants)
Ah, quel dommage pour Deus Ex. Je sais que la scifi n’est pas ton truc, mais le premier jeu aurait pu être un roman d’anticipation tellement il brasses des réflexions intéressantes et crée un univers cohérent qui ne semble pas si futuriste que ça. Un peu un prolongement de ce que le monde devient actuellement.
C’est presque davantage un RPG qu’un jeu de tir, pas bourrin du tout et rempli de dialogues passionnants.
Le jeu proposait 3 fins : fusionner avec une IA pour devenir le dieu de demain, détruire toute technologie pour revenir à un age où les hommes ne seraient plus manipulés par les médias et observés par les puissants, ou rejoindre les Illuminati pour « soi-disant » gouverner pacifiquement dans l’ombre (un peu louche comme fin)
Les suites ont évidemment choisi une des 3 fins pour pouvoir continuer l’aventure, gâchant un peu l’idée. Mais le jeu est génial.
La fin choisie est celle de la fusion avec l’IA. L’IA soulève des points intéressants sur la structure du gouvernement humain mais fait un peu flipper par sa soi-disant solution miracle. Un jeu qui pousse à se poser des questions sur ce qui serait le mieux à faire.
https://www.youtube.com/watch?v=swbGrpfaaaM
Houlà je découvre à peine l’article. Très bonne présentation Mattie.
J’avais poncé le premier opus, pleuré a cause de la difficulté du 2, et je suis passé directement à l’ange des ténèbres. J’avais laisse tomber ensuite.Puis lors d’une promo sur Steam j’ai decouvert le reboot de la série où elle échoue sur une île déserte occupée par une secte. Je crois que j’ai rarement eu aussi mal pour quelqu’un pendant un jeu à force de la voir ramasser des coups et des blessures ( la tige de fer qui lui passe au travers du flanc au début du jeu, brrrrrr quelle horreur)