Top 11 Elliott Smith
Une playlist de beauté de MAEL M et CYRILLE MCet article est dédicacé à Maël M qui m’a aidé à choisir les titres. Il ne pourrait exister sans les sites Wikipedia, Youtube et Genius. Il est également fortement basé sur l’excellent livre de Thierry Jourdain paru à Le Mot et le Reste, CAN’T MAKE A SOUND.
Elliott Smith n’est pas un de mes héros. Il ne le savait pas, mais il est un de mes amis chers, dont je pleurerai toujours la disparition. Alors que ses contemporains Kurt Cobain et Jeff Buckley n’ont jamais eu ce privilège de figurer parmi mes proches. Ils ne faisaient pas partie de la plèbe. Elliott est un ami car il ressemble à tous les losers comme moi.
Pourtant les parallèles entre ces trois chanteurs sont évidents : des gens écorchés, talentueux, guitaristes de génie dans leurs spécialités, des voix d’anges, lourdement drogués et alcooliques, les mêmes brisures avec leurs pères et leurs beaux-pères, un charisme naturel, un changement de nom pour se réinventer, une fin tragique et bien trop précoce. Malgré tous leurs points communs, ils ont une différence de taille : Elliott n’a jamais couru après la célébrité, n’a jamais démarché aucune maison de disque.
Je l’ai découvert trop tard, un an environ avant que deux mortels coups de couteau dans le torse ne nous l’enlèvent définitivement. Aujourd’hui encore, sa mort n’est pas élucidée, et nous ne saurons jamais s’il s’agissait d’un suicide, d’un homicide ou d’un accident. Le mur attenant à un magasin de musique à Los Angeles et qui servit pour illustrer la pochette de FIGURE 8 devint un mémorial avant d’être réduit par l’ouverture d’un bar.
FIGURE 8, le dernier album sorti de son vivant, fut donc mon premier, et je n’avais rien entendu d’aussi mélodique et brillant depuis les Beatles et les Smiths. Elliott était un fan absolu des Beatles, et sur cet album ainsi que le précédent, XO, qui sont les plus travaillés, multipliant les instruments et les arrangements compliqués, cela s’entend. Dans les années 90, il fait partie du groupe Heatmiser, qui essaie de s’inscrire dans le grunge. Mais de son côté, il enregistre sur un magnétophone dans sa cave et les escaliers de sa résidence, seul avec sa guitare, à contre-courant de son propre groupe. Et sans le vouloir, cette cassette de démos sortira telle quelle, sans aucun réenregistrement ni ajout, pour devenir son premier album.
Elliott Smith commettra cinq disques avant ce maudit 21 octobre 2003 : ROMAN CANDLE, ELLIOTT SMITH, EITHER/OR, XO et FIGURE 8. Le dernier, en cours de réalisation par son auteur, sortit en 2004, sur base de ses derniers enregistrements. Il ne ressemble pas à ce qu’il souhaitait, FROM A BASEMENT ON A HILL devant être un album double et psychédélique.
La musique était son seul moyen d’expression. Il passait la majeure partie de son temps à écrire des chansons, et ce depuis l’adolescence. Nombre de ses titres n’ont trouvé forme finale que dix ou quinze ans après qu’il les a écrites. Il a cette image de dépressif suicidaire, mais il était plus que ça, il était aussi entouré et amusant, pouvait devenir conflictuel et briser ses amitiés, il était sans concession et ne souhaitait l’aide de personne. Elliott parle de l’intime, du vide, des ruptures, mais en grand timide inadapté, se cache derrière sa guitare virevoltante et ses harmonies irrésistibles. Toutes ces saloperies d’insomnies, de parents absents, de boule serrée au fond du ventre et qui ne veut pas partir, Elliott les a composées.
Voici donc un top 11 de ses chansons. Onze parce que c’est déjà un crève-cœur que de choisir, tant tout est beau chez lui, onze parce que ça me rappelle la blague du film SPINAL TAP et que c’est largement mérité pour Elliott, et enfin onze car les titres sont souvent courts, deux minutes trente de plus ne vont pas vous faire fuir. Mais évidemment, vous trouverez dans cette playlist des morceaux emblématiques de son répertoire, celle qui l’a fait connaître au grand public et lui a permis d’avoir plus de moyens pour enregistrer, et assurément celle qui vous fera pleurer le cœur.
℗ A Geffen Records Release; ℗ 2000 UMG Recordings, Inc.
#1 L.A. (Figure 8, 2000)
En 2009, j’achète GUITAR HERO 5 pour la Wii, a priori un des meilleurs opus de la franchise. Je vois que la liste de titres est vraiment bonne, il y a du Police, du King Crimson, du Iron Maiden, du Sonic Youth et donc notre Elliott avec ce L.A.. Pour le fils, c’est la révélation, et quelques années plus tard, au collège, il rédigera un devoir d’anglais sur ce chanteur. Un titre enjoué et pop qui ne dépareillerait pas sur le WHITE ALBUM des Fab Four.
Punchline
Morning had to come
I’d be walkin in the sun
Living in the day
But last night I was about to throw it all away
℗ A Geffen Records Release; ℗ 1997 UMG Recordings, Inc.
#2 Miss Misery (Good Will Hunting: Music from the Motion Picture, 1997)
En 1997, deux hommes vont connaître la renommée avec le film WILL HUNTING : son réalisateur Gus Van Sant et Elliott, qui ne jouera pas beaucoup ce titre par la suite. Une chanson typique de Smith, qu’il aura grandement remaniée avant qu’elle ne sorte sous cette forme. Une version acoustique, avec un premier jet de paroles, se trouve sur la double compilation NEW MOON de 2007 qui regroupe vingt-quatre inédits.
Punchline
Do you miss me, Miss Misery
Like you say you do?
℗ 2010 The Estate Of Elliott Smith
#3 Between The Bars (Either/Or, 1997)
Le troisième album EITHER/OR est le premier chef d’œuvre de Smith. C’est celui vers lequel je me tourne le plus souvent. Between The Bars met en scène l’alcool qui parle à son usager, entre les bars qu’il fréquente.
Punchline
Drink up with me now and forget all about
The pressure of days, do what I say
℗ A Geffen Records Release; ℗ 1998 UMG Recordings, Inc.
#4 Bled White (XO, 1998)
Un autre titre enjoué aux harmonies vocales travaillées, mais qui cache son jeu. Le titre n’est-il pas « saigné à blanc » ?
Punchline
Because happy and sad come in quick succession
I’m never going to become what you became
℗ 1997 The Estate Of Elliott Smith
#5 Angeles (Either/Or, 1997)
Dès le depart, dès les premiers arpèges, et sans même savoir de quoi il retourne, cette autre chanson sur la célébrité liée à la ville de Los Angeles capture l’auditeur et l’emmène au cœur d’une chambre tamisée, loin des lumières, perdu dans un duvet.
Punchline
Picking up the ticket shows there’s money to be made
Go on, lose the gamble that’s the history of the trade
℗ A Geffen Records Release; ℗ 2000 UMG Recordings, Inc.
#6 Somebody That I Used To Know (Figure 8, 2000)
Mon vœu serait que vous oubliiez totalement le titre de GOTYE qui ressemble tellement à du Peter Gabriel. Car onze ans avant qu’elle ne sorte, la seule, pour moi, à jamais, sera celle de Elliott : les deux morceaux sont complètement différents et ne partagent que leur titre.
Punchline
You don’t need my help anymore
It’s all now to you, there ain’t no before
Now that you’re big enough to run your own show
You’re just somebody that I used to know
℗ 2004 The Estate Of Elliott Smith
#7 Memory Lane (From a Basement on the Hill, 2004)
Encore un titre prenant place à Los Angeles, puisque le titre de ce dernier album, qui apparait dans cette chanson, fait référence aux maisons qu’on y trouve adossées aux collines, comme John Fante l’avait fait auparavant dans son RÊVES DE BUNKER HILL. Smith joue sur les doubles sens entre voyage introspectif de la mémoire et celui vers une adresse physique.
Punchline
This is the place you end up
When you lose the chase
Where you’re dragged against your will
From a basement on the hill
℗ 2007 The Estate Of Elliott Smith
#8 Thirteen (New Moon, 2007)
Elliott Smith était également, tout comme Jeff Buckley et Nick Cave, un grand fan de Big Star, le groupe de power pop des années 70 de Alex Chilton et Chris Bell. Mais tandis que nos deux séducteurs s’attachent au troisième album du groupe, déroutant et sombre (Jeff Buckley reprenait KANGA-ROO), Smith s’attarde sur leur premier, qui alterne titres énergiques et ballades, dont celle-ci, un monologue d’un adolescent de treize ans à son béguin (ou crush pour parler comme mes ados) naissant.
Punchline
Won’t you tell your dad get off my back?
Tell him what we said about « Paint It, Black »
Rock and roll is here to stay
℗ 1994 The Estate Of Elliott Smith
#9 Roman Candle (Roman Candle, 1994)
Voici le versant brut de Elliott à ses débuts en solo. Alors que la musique est calme et douce, le son, la voix, les paroles font preuve d’une grande violence.
Punchline
I want to hurt him
I want to give him pain
I’m a roman candle
My head is full of flame
℗ 1997 The Estate Of Elliott Smith
#10 Say Yes (Either/Or, 1997)
SAY YES conclut son troisième album. Elle est lumineuse et optimiste. Je l’aime tellement que je la trouve universelle.
Punchline
It’s always been « Wait and see »
A happy day and then you pay
And feel like shit the morning after
℗ 1999 The Estate Of Elliott Smith
#11 Because (American Beauty: Music From the Original Motion Picture Soundtrack, 1999)
La balade se termine avec une reprise des Beatles, faite pour le film de Sam Mendes. Si vous avez la curiosité de rechercher toutes les reprises du groupe de Lennon et McCartney, vous arriverez peut-être à la même conclusion que moi : peu se sortent correctement de l’exercice. Reprendre les Beatles, c’est très casse-gueule. Elliott se trouve pour moi en haut de l’affiche.
Punchline
Love is old, love is new
Love is all, love is you
Je vous en cite quelques autres pour la forme si cela vous a plu : Waltz #2, Son of Sam, Pitseleh, Sweet Adeline, Needle in the Hay, No Name #3, Can’t Make a Sound. Merci de m’avoir lu jusque ici !
Merci pour cette playlist et l’excellente et émouvante introduction. J’ai découvert Elliot Smith et finalement Gus Van Sant avec Good Will Hunting. La rencontre de deux figures majeures et essentielles de la pop culture moderne. Depuis ces disques tournent régulièrement sur mes platines particulièrement EITHER/OR (son chef d’œuvre à mes yeux) et XO (l’album le plus mature, le plus juste). Quelle ne fut ma tristesse en apprenant sa disparition surtout qu’autour de moi personne pour partagé tant il était passé sous le radar de chacun. A croire que comme bon nombre de songwriter doués son côté torturé et mélancolique, sa face Hyde l’a finalement emporté sur un Jekyll bien trop discret.
Merci beaucoup Fletcher, ça me touche beaucoup. A part que je l’ai découvert plus tard que toi, je te rejoins sur tous les points : il tourne régulièrement chez moi.
Salut!
Merci pour cet article sur un chanteur que j adore
Je ne pourrai choisir des titres tant ils sont tous magnifiques
J ai un amour particulier pour everything reminds me of her qui a été la chanson avec laquelle j ai accroché au wagon dans mes années de disquaire
C était figure 8 en format promo, une couverture horrible sur fond orange
Comme tu le dis la voix de Smith est magnifique et des chansons extrêmement douces et calmes pour un être tourmenté dont la mort est si violente.
A présent je l écoute très rarement car hélas souvent ça me fout le cafard
Puisque tu le cites, le dernier Nick cave est magnifique mais depuis qu il a perdu son enfant j ai beaucoup de tristesse en l écoutant
Comme tu le dis, à certains stades, parfois ce sont des « amis » et ça en rend l écoute plus difficile en fonction des circonstances
Pour ceux qui ne connaissent pas Ellioth Smith bonne écoute
Merci beaucoup pour ton retour Steve. Je comprends ton ressenti, j’ai souvent les mêmes sentiments qui reviennent lorsque j’écoute Elliott. L’un d’entre eux est que je me dis intérieurement PUTAIN ELLIOTT REVIENS BORDEL DE MERDE !!
C’était à CD Corner, c’est ça ? Angélica venait d’arriver en France, on doit être en septembre 2001 je crois.
Je me rappelle d’avoir découvert la chanson Amity nommée la ville de JAWS et son pont déchirant. Je me suis dit, purée le mec sait écrire.
Je n’avais jamais entendu parler de ce chanteur…
a la première écoute je le trouve très traumatisé par la partie acoustique de l’album blanc des Beatles… c’est pas vilain mais ça ne me touche pas énormément… comme si j’avais déjà entendu ça ailleurs…
joli timbre de voix, très calme….
je reviens quand j’aurais tout écouté.
Tu as tout à fait raison Eddy : le double blanc des Beatles est le premier choc originel de Elliott, alors qu’il n’avait que quatre ou cinq ans.
Et oui, tu as sans doute eu l’impression d’entendre cela ailleur. Mais assez rapidement, deux ou trois écoutes, tu comprends à quel point il est unique.
En tout cas entre Présence et toi, je vais finir par croire que les hard rockeurs n’ont pas de coeur 😀
C’est une histoire de fenêtre come souvent en musique…
les émotions don tu parles je les ai eu à l’écoute de Julia ou même Mother sur Plastic Ono Band…
l’écoute de Luka de Suzanne Vega me déchire à chaque fois. ou en plus électrique Hell is for children de Pat Benatar eten plus surprenant OHNE DICH de Rammstein qui parle du deuil (Sans toi je ne peux plus être, mais avec toi (ta présence en moi) je suis encore plus seul). il y en sans doute des tas d’autres (one of us de ABBA au hasard…)
Ah c’est sûr on a tous nos sensibilités. Et ça se commande pas ni n’a de réelle logique parfois.
Des gens écorchés, talentueux, guitaristes de génie dans leurs spécialités, des voix d’anges, lourdement drogués et alcooliques, les mêmes brisures avec leurs pères et leurs beaux-pères, un charisme naturel, un changement de nom pour se réinventer, une fin tragique et bien trop précoce. – Hé bin, c’est du lourd, ça doit pas être facile tous les jours pour eux. 🙂
J’ai bien sûr écouté les 11 chansons (plus celle bonus en lien Gotye), sans oublier de lire l’article. Arrivé au milieu, j’ai cru que j’allais devoir me résoudre au résultat de cet outil d’auto-diagnostic : je suis émotionnellement mort. Rien : aucune réaction à ces chansons dont tu pointes chaque qualité.
… et puis Memory Lane : tout s’agrège dans mon esprit pour une chanson qui me parle, texte, musique, chant. Le déclic ne se produit pas pour les autres, sauf pour la reprise des Beatles.
Merci de m’avoir fait découvrir cet artiste dont je n’avais jamais entendu parler : une totale découverte, une approche musicale éloignée de ma zone de confort, une présentation sympathique rendue chaleureuse par tes phrases simples et prévenante.
Merci beaucoup pour le retour précis et profond Présence ! Oui, ce ne devait pas être simple d’être ces gens, d’ailleurs on a vu comment ça a fini…
2 titres sur 11, mon objectif est atteint ! Merci beaucoup Présence, d’abord pour ta gentillesse et ensuite d’avoir persévéré. Je t’avoue que je pensais que tu aurais plus facilement accroché que ça. Mais c’est parce que je suis à la fois optimiste et candide : pour moi, il est inconcevable de ne pas aimer Elliott. C’est physiquement, chimiquement, mathématiquement et philosophiquement impossible.
Je n’avais jamais identifié ce chanteur mais j’avais écouté la reprise de Because dans l’OST de American Beauty (sans savoir que c’était une reprise, d’ailleurs) et j’aimais bien cette chanson (sans pour autant l’écouter en boucle).
Je me suis fait toute ta liste, pas toujours en entier sur tous les morceaux.
Euh…
En fait, je crois que je n’aime pas sa voix, trop légère. Je dois être trop bourrin, j’aime bien quand c’est articulé, que ça claque… et là, pas trop.
Les deux que j’ai préférées : Somebody That I used to know et Thirteen.
Mais merci pour ma culture, comme toujours !
De rien et merci JP ! Et bien tu vois tu as connu la reprise des Beatles avant moi. Pour la voix je peux comprendre, je pense que c’est rédhibitoire pour beaucoup de monde (c’est une des raisons pour lesquelles je n’écoute ni SAEZ ni YES).
J’ai oublié de préciser que tout comme SEE A LITTLE LIGHT de Bob Mould (et Jow Division, The Cure, Jesus and Marw Chain, Eagulls, Echo and the Bunnymen, New Order et plein d’autres que je ne connais pas forcément), THIRTEEN, dans la version d’Elliott présentée ici, se trouve également dans la BO de la première saison de 13 REASONS WHY.
Salut Cyrille
J’ai apprécié l’ironie de cette journée Smithienne où j’ai côtoyé tout ce que l’humain peut avoir de médiocre. Je me suis rappelé pourquoi j’aime tant la musique, cet art qui te rappelle que quelque part, quelqu’un ressent la même chose que toi et que malgré la guerre, le COVID, la cancel culture, la mort et Aya Nakamura, non, tu n’es pas tout seul.
Je te remercie du fond du coeur pour cet article car j’adore E. Smith découvert grâce à ce fameux CD sample de mon frère adoré aussi. Le fait que nous puissions nous croiser ici, c’est encore un rayon de soleil.
E Smith possède une des qualités décelables seulement chez les grands : c’est toujours la première fois à chaque fois que je l’écoute. Je suis impressionné par son sens de la composition et la couleur de sa musique : c’est triste mais pas plombant. C’est énergique sans être festif. C’est habité tout en étant timide.
Tu veux rire Cyrille ? A chaque fois que je l’écoute, le seul chanteur me paraissant capable de l’égaler me semble être….Laurent Voulzy !! Leur texture vocale est assez proche je trouve.
Sur la musique, c’est la ligne claire de la pop. Tout est aéré dans cette musique sans être aseptisé (ce que je reprocherai toujours à un Coldplay pour moi). Smith maîtrise comme personne les harmonies vocales. Sur Because, il est les Beatles à lui tout seul. Peu de gens réalisent quel type de prouesse il accomplit.
Je suis capable d’écouter en boucle XO et FIGURE 8, les autres beaucoup moins. Ce sont des miracles à l’état pur. Tu l’as dit les morceaux sont courts, plaisants à l’oreille (comme certains titres de Eels, la voix râpeuse en moins), bien orchestrés. Ce sont des chansons couchers de soleil sans que ce soit crépusculaire.
Je n’ai jamais compris comment un chanteur pareil pouvait avoir un physique si rustre. Smith est sans doute le seul chanteur que je connaisse pour lequel je n’arrive pas à associer la voix et le physique, c’est très étrange.
Et sa mort a forcément touché ses fans en plein coeur (c’est Steve qui me l’a annoncé je crois) même si je ne me sens pas aussi émotionnellement touché que pour Christophe ou Cobain. Sans doute que l’image me manquait, on ne peut pas dire que ses clips aient inondé la France des années 90s.
Si je devais lui trouver un défaut, ce sont des albums assez analogues. Je serais bien en peine de savoir sur quelle galette se trouve quel titre sans la track list sous les yeux.
Une dernière chose, ton intro m’a bcp touché, on y ressent quelques fêlures silencieuses, beaucoup de pudeur et de dignité. Notamment le passage où tu décris le contenu des paroles de Smith. Mais au fait, mec, c’est quoi cette histoire de Loser ??? M’enfin, tu racontes des sornettes sur ce coup là, car je ne t’ai jamais vu comme ça. Hey, tu es membre fondateur de la Bruce Team quoi !
D’ailleurs je n’ai pas compris le titre de l’article.
Merci beaucoup Bruce, je ne sais pas trop quoi dire après un commentaire aussi riche. Je vais essayer de te répondre point par point.
Trois premiers paragraphes : rien à ajouter, complètement d’accord avec toi, toujours la première fois etc.
Voulzy ? Mais pourquoi pas. Ce dernier est plus solaire et moins intime, mais j’aime bien ce mec, et je suis un peu fan de Souchon. On est dans la même famille.
Sixième paragraphe : tu dois mieux écouter Either/Or, c’est le complément idéal et la première entrée brute de Smith dans la grande musique. Roman Candle et Elliott Smith sont beaucoup plus hermétiques et rustres, car avec aucun moyens ou presque, très âpres.
L’image : c’est mon avantage. Je m’en tape complètement. Tiens d’ailleurs, on en parlait avec les membres de mon groupe récemment, et je devrai leur montrer ce clip : https://www.youtube.com/watch?v=zDgpQBaziy0
Encore une fois, tu peux trouver XO et Figure 8 proches, tu verras que les autres le sont beaucoup moins. EITHER/OR BORDEL !!
Dernier paragraphe : tout ça est personnel voyons. Le titre ? C’est simple : un peu comme Badly Drawn Boy, Smith se sentait mal dans ses pompes, ce physique que tu ne lui reconnais pas. Mais pour moi c’est un des plus grands et puis bien sûr, ses paroles sont assez vulgaires souvent, c’est le langage de la jeunesse et de la révolte, tout en étant pudique et mélancolique.
Merci encore.
Ok j’achèterai l’album (EITHER OR) à mon prochain tour chez Gibert, je ne me satisfais pas du Streaming pour cet artiste. D’ailleurs que ce soit pour ses chansons ou ses albums, Smith affectionne les titres atypiques je trouve. Il existe des albums live de qualité ?
Non, aucun. Tu peux en trouver sur Youtube, des inédits live à gauche à droite mais jamais un album complet.
Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=R57A8naur18
J’ai oublié l’évidence, car je ne m’y attendais pas : merci à Ed pour son dessin que je trouve splendide. Tu sais capter les regards et donc les personnes.
J’ai longtemps hésité avant de poster un commentaire.
Je ne voulais pas te décevoir. À te lire régulièrement sur le blog je sais que tu es un passionné de musique. T’es interventions reflètent des connaissances pointues dans ce domaine.
Et lorsqu’un passionné veut partager son affection pour un artiste qu’il vénère, si les retours sont négatifs alors c’est toujours très frustrant.
Je connais ce sentiment et je voulais t’éviter cela.
Je souhaite donc que tu prennes mon commentaire comme un avis parmi d’autres qui vaut ce qu’il vaut.
Tu l’auras compris ce n’est pas du tout ma tasse de thé !
J’ai tout de même essayé et insisté : j’ai fait 2 écoutes de l’ensemble des morceaux présentés ( heureusement ils sont courts).
Généralement je ne me fie jamais à ma première écoute pour juger d’un titre (sauf cas exceptionnel)
Et là, malgré 2 écoutes RIEN… je n’y arrive pas. Rien dans ces chansons ne m’a fait frémir !
Les mélodies sont d’une monotonie abyssale. Tous les titres se ressemblent : tu en écoutes un et tu as tout entendu !
Les morceaux sont dépouillés…ce n’est pas un problème en soit, mais lorsque c’est le cas et que l’on ne mise rien sur les instruments et les arrangements il faut compenser avec une voix exceptionnelle ! Et là, désolé mais le chanteur est vraiment trop moyen !
Seule la reprise des FAB FOUR m’a un peu titillé et encore c’est pour être sympa. Par contre, je suis d’accord pour dire que reprendre les BEATLES c’est casse-gueule. Sauf que ma conclusion est différente de la tienne. ELLIOTT SMITH ne se trouve pas du tout en haut de l’affiche ! Loin de là !
En vrac quelques reprises exceptionnelles :
– YESTERDAY par Marvin Gaye
– ÉLÉANORE RIGBY par Aretha Franklin
– HERE COMES THE SUN par Nina Simone
– THE LONG AND THE WINDING ROAD par George Michael
Et je pourrai en citer d’autres !
Pour résumer ce chanteur me laisse tellement indifférent que je n’avais même pas percuté qu’il avait participé à la BO de WILL HUNTING alors que j’adore ce film ! C’est pour dire.
La seule musique qui m’a marqué en visionnant le film c’est celle de DANNY ELFMAN.
Encore désolé et surtout ne le prends pas mal…😉 bises
Merci beaucoup pour ton retour Surfer ! Tu n’as pas du tout à être désolé : je ne prendrai jamais ombrage que nos goûts divergent. Je trouve ça surréaliste mais bon, j’ai mis du temps à comprendre que l’on pouvait ne pas aimer The Smiths aussi…
Je salue ta perséverance, surtout si tu n’as pas aimé. Merci pour ça. La monotonie : lorsque tu découvres un artiste, c’est toujours un peu le cas. Sur un album tu as souvent le même son, la même couleur. J’ai aussi ce sentiment avec beaucoup d’artistes : pour moi, tous les morceaux de AC/DC et de Teenage Fanclub sont un peu pareils, et pourtant, j’adore les seconds et n’a aucune attirance pour les premiers (à part quelques titres, comme quoi).
J’aurai été vexé si tu me disais qu’il ne savait pas chanter et OH WAIT 😀
Je ne connais pas ces reprises des Beatles, je vais m’écouter ça avant de revenir ici. D’autres ? Je suis preneur. Moi je dirais Happiness Is A Warm Gun par les Breeders, Wild Honey Pie par les Pixies, I Want You (She’s So Heavy) par Noir Désir, Blackbird par Jaco Pastorius. J’en oublie quelques-unes pour le moment. Mais celle de Helter Skelter par U2, c’est une catastrophe.
Pour les musiques de film, il y en a tellement que je manque de culture. J’aime bien celles de Elfman en général (tiens d’ailleurs, il y a une BO juke-box que j’écoute beaucoup, avec des standards Motown et soul et funk et qui se conclut avec un titre de Danny Elfman : DEAD PRESIDENTS. Fortement conseillée), mais je suis plus attiré par celles de Hans Zimmer, Trent Reznor et Atticus Ross, Jerry Goldsmith… Je dois creuser tout ça.
Merci encore et crois-moi, je ne suis pas déçu 😉
Tiens je n’avais pas tenté tes reprises des Beatles encore.
YESTERDAY par Marvin Gaye : c’est super mais je ne retrouve pas du tout les Beatles là-dedans, plutôt une appropriation de Marvin.
ELEANOR RIGBY par Aretha Franklin : pareil que la reprise de Marvin.
En fait ces titres son tellement réarrangés que je ne suis pas certain qu’on puisse dire que ce sont des reprises, plutôt des réinterprétations.
HERE COMES THE SUN par Nina Simone : la classe, très chouette reprise, assez proche de l’originale.
THE LONG AND WINDING ROAD par George Michael : une version plus sirupeuse (je ne suis pas fan de l’originale à la base), très fidèle, mais pas mon truc du tout. Mais je suis fan de la voix de Michael.
En fait je suppose que dans tout ça, ce ne sont pas vraiment les reprises qui t’intéressent, mais plutôt les voix (toutes exceptionnelles) de leurs interprètes. Ce que je peux comprendre, mais ce n’est pas que ça qui pour moi fait une bonne reprise.
Oh, à quoi ça sert que Cyrille se décarcasse si personne ne lui répond ?
J’adore cette reprise de Nina Simone, grande dame, oeuvre immense.
Je relance de
Eleonore Rigby par Ray Charles https://www.youtube.com/watch?v=QH81RJtakRU
Celle très douce des Carpenters : https://www.youtube.com/watch?v=6nk5_aE7Xe8
Helter Sketer par Motley Crue : https://www.youtube.com/watch?v=uF6Vvq3f3UY
I want you par Coroner https://www.youtube.com/watch?v=qamBmWt8Cwo
Merci Bruce.
Ah oui celle de Ray Charles est cool ! Par contre celle des Carpenters c’est pas possible. C’est une trahison.
La reprise de Motley Crue est moins honteuse que celle de U2 mais pas exceptionnelle non plus.
Celle de Coroner est sympa, très fidèle.
Tu connais Beatallica ? https://www.youtube.com/watch?v=JA973_PSNP4
Ah ah c’est marrant !
C’est tout Metallica ou juste Hetfield ?
J’ai énormément de mal avec les reprises des Beatles…. c’est comme quand une chanteuse canadienne essaie de reprendre un Brel en hurlant… je frissonne déjà alors qu’on a pas encore mis le disque…
MAIS j’ai toute fois fait la connaissance des reprises que Tina Turner a fait notamment de COME TOGETHER
En principe, LET IT BE a été écrite au départ pour Artetha Franklin. Elle la chante d’ailleurs avant l’enregistrement de la version des Fab 4. Après il y a polémique si effectivement l’écriture de la chanson était au départ pensée pour elle ou pas.
Et si tel est le cas en fait ce n’est pas une reprise (c’est ce que je voulais dire en fait).
marrant j’ai jamais entendu parler de cette anecdote…
surtout que Paul fait référence à sa mère dans les paroles
à mi chemin entre prière et souvenir d’enfance…
j’aurais cru cet chanson plus personnelle…
mais après tout qu’est ce que ça change?
je sais aussi qu’il voulait en faire une chanson en mode « Simon et Garnfunkel » un peu comme Hleter Skelter était une réponse imaginaire aux WHO…
@Tornado pour le coup, la chanson de Aretha Franklin est ELEANOR RIGBY donc c’est bien une reprise. Je ne savais pas pour Let It Be. Ce doit être classe.
@Eddy je te comprends mais on a de bonnes surprises (je les cite déjà et celles de Ray Charles et Nina Simone sont vraiment bien)
@Bruce ce n’est pas Hetfield. C’est un groupe qui reprend des titres des Beatles et de Metallica en chantant comme Hetfield mais en mixant les musiques et les paroles des deux groupes. C’est du très grand art.
https://yellow-sub.net/lactu/61336-the-beatles-les-10-meilleures-reprises-sont
Et bien sûr celles de Joe Cocker et Hendrix.
Voici la liste qui tombe à pic en ce qui me concerne. Je me suis procuré la discographie d’Elliott Smith il y a un petit bout de temps et (comme pour Sufjan Stevens) j’attendais le bon moment pour en commencer l’approche.
Je pense instinctivement, étant donné mon addiction pour le rock mélancolique (tout simplement mon genre de prédilection (je déteste le bruit en musique et ne peux accrocher que s’il y a le groove qui fait déclic)), que c’est un chanteur pour moi. Toutefois en écoutant les 11 titres je n’ai accroché, étrangement, que sur le 9ème (le plus « démo »). Je ne compte pas la magnifique reprise des Beatles puisque c’est un titre que je connais déjà mais pour les autres, il va me falloir plusieurs écoutes. Je pensais accrocher plus vite mais c’est comme ça.
Bon, alors je commence par quel album ? 🙂
XO ou Figure 8 (je reviendrai)
Finalement si c’est Roman Candle qui t’a d’abord touché, peut-être devrais-tu commencer par le premier et les écouter dans l’ordre : Roman Candle, Elliott Smith, New Moon, Either/Or, XO, Figure 8 et From a Basement On A Hill.
En tout cas merci pour ton retour, je croise les doigts pour que le déclic arrive vite 😉
Bon, je n’ai eu le temps d’écouter que 6 chansons sur 11, je terminerai demain.
Cela dit, je voulais préciser que je suis d’abord très touchée par cette véritable déclaration d’amour que tu fais à cet artiste, Cyrille. On sent qu’il te tient à coeur, que tu as trouvé un frère en lui et que sa perte a été et reste difficile.
Ensuite, je suis très surprise du style musical, venant de toi. C’est très doux, pop, léger, harmonieux, loin du genre de musique que je te pensais écouter !
J’ai oublié de préciser que je ne connaissais absolument pas cet artiste avant aujourd’hui, et ton article explique bien pourquoi. J’ai pourtant vu GOOD WILL HUNTING, que j’avais adoré, mais aucun souvenir de cette chanson…
Je continuerai mon écoute plus tard, parce qu’il le mérite et toi aussi, même si je pense pouvoir dire que ce n’est pas une musique qui me touche. Mais j’apprécie beaucoup que tu puisses en être touché et en ressentir de si belles choses.
Merci beaucoup pour le retour Kaori ! Ca me touche. Oui, c’est étrange hein cet attachement à des gens auxquels on n’a jamais parlé ni rencontré ?
J’écoute de tout tu vois 😉
Je suis toujours étonné que Elliott ne soit pas plus connu. C’est un mystère pour moi. Tout comme je suis étonné que vous ne soyez pas plus ému par cette musique, mais ok, pourquoi pas ?
@Présence, Kaori, Surfer, Tornado et Eddy
Pour moi toute l’essence de Elliott Smith réside dans cette chanson. Vraiment.
https://www.youtube.com/watch?v=JjnBLSYbsZo
C’est vrai que ce titre revient souvent comme telle.
Aïe. Je n’accroche pas. La batterie est particulièrement insupportable.
Ben c’est une valse, pas du Led Zep !
Je trouve ça très bien, avant le chant j’ai même cru que allait être Renaud…
mais ce trauma White Album, c’est ahurissant….
bon à coté de ça, THE LA’S repompent A HARD DAYS NIGHT alors….
pour les reprises je ne parvient pas à être d’accord, Joe Cocker est pour moi l’antinomie du mot talent (vous connaissez un truc de lui qui ne soit pas un reprise, on gueule sur Johnny pour moins que ça), je ne supporte pas ni cette version deux de tension qui remporte tous les suffrages avec ces choeurs insupportables
et la sgt Pepper de Hendrix à part le performance de jouer ça le lendemain de sa sortie et donc de l’avoir appris en moins de 24 heures… c’est affreux!
Je ne suis pas d’accord. Le White Album est quand même un gros bordel indigeste avec les morceaux les plus rugueux du groupe. Pour un Blackbird ou un Julia, combien de Rocky Racoon, Bungallow Bill ou Glass Onion ?
Pour moi, Elliott Smith c’est le barde post Rubber Soul.
Je trouve que la reprise de Joe Cocker est meilleure que l’originale. Plus viscérale. Celles que je cite, je les ai souvent connues avant la version des Beatles, et je préfère tout de même celles des Beatles. Celle de Hendrix, non, ce n’est pas affreux, mais pas fantastique non plus, ok.
Je kiffe Glass Onion. De toute façon le double blanc c’est mon préféré de loin avec Abbey Road, ce sont ceux vers lesquels je retourne le plus souvent.
Rappel : http://trhansat.blogspot.com/2011/05/lalbum-blanc.html
C’est le son exact de Blackbird, Julia, I will, mother nature son et tous les acoustiques de ce disque de la même façon que Sowing the seeds of love de Tears for fears fait une synthèse de Magical mystery tour en 4 minutes…
c’est pas une critique mais le constat d’une base culturelle, un terreau pleinement assumé d’Eliott Smith a priori.
l’album blanc est mon disque préféré et de loin des 4 garçons dans le vent, j’adore ce bordel, cette explosion dans tous les sens….
Bon, je suis allée au bout. Et il est clair que c’est dur de ne pas penser aux Beatles quand on l’écoute. Surtout que, si je ne me trompe pas, il s’enregistre toujours en double-voix, non ? Je ne connais pas les termes techniques, mais en gros, on entend deux voix au lieu d’une, comme s’ils étaient plusieurs à chanter. J’aime bien certains morceaux comme THIRTEEN, SOMEBODY THAT…, SAY YES. Mais, de la même manière que je n’écoute plus les Beatles, je n’ai pas spécialement envie d’écouter Elliot Smith…
Pour la reprise de Joe Cocker, j’adore WITH A LITTLE HELP FROM MY FRIENDS, et je la préfère sans commune mesure à la version originale, car effectivement viscérale, comme dit Jyrille.
Merci pour la découverte, en tout cas, Cyrille ! Et merci à Maël pour sa contribution 🙂 .
Merci Kaori ! Content que tu sois allée au bout. Il est possible qu’il enregistre deux fois la voix, en tout cas il faisait très attention aux harmonies vocales, autre marque de fabrique des Beatles. Moi c’est le contraire, je n’ai jamais cessé de les écouter, et je les réécoute d’ailleurs souvent en ce moment, puisque je complète ma collection de CDs. Il ne me manque que A Hard Day’s Night puisque je n’ai aucune vélléité de posséder Yellow Submarine, Let It Be, Let It Be Naked et les Anthology.
Si tu as aimé Thirteen, peut-être devrais-tu tenter Big Star. Si tu connais la série THAT 70’s SHOW, la chanson du générique est une de leur chanson ré-arrangée et ré-enregistré, IN THE STREET. Leur plus facile et abouti est leur second album, RADIO CITY. Le troisième, c’est une autre histoire.
https://www.youtube.com/watch?v=cT8ihOjOf1g
https://www.youtube.com/watch?v=7kbYVZ8eR-o
https://www.youtube.com/watch?v=vsQ977u8Wuk
@Kaori: le terme technique c’est le « double tracking »
Les Beatles doit être le groupe que j’écoute encore aujourd’hui le plus….
la meilleure reprise que je connaisse c’est Dear Prudence de siouxie and the banshees à la fois différente et fidèle.
pour moi Joe Cocker c’est le mal absolu… je ne supporte pas sa voix, ni sa tronche ni rien de cette outre pleine de vent… en plus il récidive avec she came in through the bathroom window…
il tue Mac Cartney aussi sûrement que Mark Chapman a flingué Lennon… C’est un chanteur dont je ne comprends même pas comment il pu s’extirper d’un couloir de metro!
Pour Joe Cocker, je suis dans la Team Kaori. J’aime aussi WITH A LITTLE HELP FROM MY FRIENDS.
Quelle détestation de la part du Bruce ! Ça me donnerait presque envie de lui mitonner un Top 10 de Joe Cocker, hi hi !
C’était pas Bruce JP, ^^ mais merci de reconnaitre là mon travail de faussaire… ^^
Argh…
Le commentaire était tellement outrancier que je pensais avoir lu le boss, j’ai même pas vérifié…
Ah, c’est terrible, je vais perdre confiance en moi, tel un Wolverine abusé par Mysterio dans Old Man Logan !
Je viens de terminer ma seconde écoute de la playlist. C’est bon, ça passe tout seul. Je commence à accrocher.
C’est carrément une itération des Beatles, une réinterprétation du style. Je ne m’attendais pas à ça en fait. Mais c’est chouette !
Heureux que ça te plaise finalement ! J’ai eu un peu peur…
Il a fallu que je m’habitue aux arrangements. Vraiment, je ne m’attendais pas du tout à ça.
En y revenant, sa voix commence à beaucoup mieux résonner. Je pense accrocher de plus en plus au fur et à mesure.